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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 octobre 2021

. JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX .

Dans notre enquête sur Internet cette année, nous avons trouvé des actions pour la Journée internationale de la paix dans 628 communautés situées à travers le monde. Ce total est similaire à ce que nous avons trouvé l’année dernière, le plus grand nombre d’actions ayant lieu en Europe.

En Europe occidentale, nous avons trouvé des références à des actions dans 191 communautés. Le plus grand nombre a été enregistré en Belgique où 114 villes et communes ont participé à une campagne pour hisser le drapeau de la paix sur les bâtiments officiels, appelant à une Belgique sans armes nucléaires dans un monde sans armes nucléaires. En France, le Collectif du 21 septembre a coordonné et décrit des actions dans 46 collectivités, dont des marches et des manifestations, souvent liées à la lutte pour préserver la planète du réchauffement climatique. Le Collectif est composé de 35 organismes français, dirigés par le Mouvement de la Paix.

Mikis Theodorakis, décédé le 2 septembre, a été honoré à Athènes par des danseurs célébrant la Journée de la paix, sur citation suivante dont il est l’auteur : “Nous sommes un fleuve vaste et profond qui s’approfondit, qui s’élargit et s’enrichit constamment, en se dirigeant vers cette mer immense et sans fin, qu’est la coopération mondiale dans un monde de paix.”

Dans les anciens pays soviétiques d’Europe de l’Est , en particulier la Russie et l’Ukraine, nous avons trouvé des actions dans 157 communautés, la plupart impliquant les enfants dans les écoles. Suivant la tradition de ces dernières années, les enfants ont fabriqué des colombes en papier et écrit leurs vœux de paix, les attachant parfois à des ballons s’envolant dans le ciel et voyager au dessus de la terre. Cette année, de nombreuses écoles ont préparé des vidéos de leurs actions et de leurs souhaits.

Comme ce fut le cas l’année dernière, de nombreuses activités ont eu lieu dans des communautés des deux côtés du conflit armé en Ukraine. L’une des célébrations, à Yasinovataya, a été faite malgré une attaque d’artillerie. École après école, la guerre a été mentionnée, par exemple à Markivka , où il a été dit que “Dans les conditions de la guerre dans l’est de l’Ukraine, cette fête a acquis une signification particulière, à la fois sublime et tragique. ”

En Amérique du Nord , nous avons trouvé des actions dans 159 communautés, dont 122 ont été coordonnées et répertoriées sur le site Web de la Campagne pour la non-violence, qui “mobilisent à travers le pays et dans le monde pour une culture de paix, d’égalité économique, de justice raciale et de guérison environnementale.” 48 des 50 États des États-Unis étaient représentés, ainsi que les provinces canadiennes du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec.

Comme d’habitude, la célébration la plus intense a eu lieu à Philadelphie (Peace Day Philly) avec 15 événements, dont quatre événements avec des dépliants colorés pour lesquels des liens sont fournis.

Les guerres en cours et les récents accords de paix ont été abordés par les célébrations de la journée dans le reste du monde.

En Afrique , nous avons trouvé des célébrations dans 36 communautés de 19 pays, dont beaucoup sont déchirées par de violents conflits. En République Démocratique du Congo, le Parlement des Jeunes de la région de Beni a déclaré : « Nous lançons un vibrant appel à tous les jeunes de la province du Nord Kivu pour qu’ils se désolidarisent des groupes armés afin de rendre possible le retour à la paix et à la sécurité dans notre région.” Au Cameroun, des milliers de personnes qui ont défilé dans plusieurs villes et villages ont déclaré qu’elles en avaient assez d’enterrer des civils pris dans les combats. Elles ont appelé à un cessez-le-feu entre les militaires et les séparatistes. À Abuja, au Nigéria, l’Institut pour la paix et la résolution des conflits a appelé tous les Nigérians à travailler assidûment pour ramener la paix dans le pays. Et l’Union africaine a réitéré son appel à “Faire taire les armes”.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord , nous avons trouvé des actions dans 18 communautés dans 12 pays. À Taïz, au Yémen, l’Association des mères a parlé de la souffrance des mères et des familles des personnes enlevées, arrêtées arbitrairement et disparues de force en attendant des résolutions de paix menant à la liberté de leurs fils et filles. Le Réseau œcuménique sur le Soudan du Sud a appelé les dirigeants du Soudan du Sud, à la fois au gouvernement et dans l’opposition, les forces de sécurité et les citoyens à prendre enfin leurs responsabilités et à résoudre les conflits tant nationaux que locaux par des moyens non violents. À Jérusalem, quelque 1 000 mères juives et arabes se sont réunies pour les événements organisés par Women Wage Peace, notamment la création d’une chaîne humaine et un rassemblement. Ils exigent que le gouvernement fasse tout son possible pour résoudre le conflit par un accord politique. Et la Ligue arabe a appelé toutes les nations et tous les peuples, en particulier les pays arabes connaissant des conflits armés, à cesser le feu immédiatement, à respecter la cessation des hostilités et à recourir à une solution politique, car c’est le seul moyen de régler les conflits et les différends.

En Amérique latine, nous avons trouvé des actions dans 29 communautés et 11 pays. Les célébrations en Colombie étaient liées à la commémoration de la cinquième année depuis la signature de l’accord de paix. À Bogota, l’Unité d’aide aux victimes réitère son engagement envers les personnes les plus touchées par la violence, œuvrant à la mise en œuvre de toutes les actions qui sont l’axe central de l’Accord final avec les FARC. À Medellin, le bureau du maire a noté que la ville est en train de devenir un épicentre pour la mise en œuvre des accords de paix, surtout en mettant au centre les victimes et leur droit d’accéder à la justice, à la vérité et aux garanties de non-répétition. Et à Nariño, le Troisième Sommet mondial a annoncé que San Bernardo et Tablon de Gómez sont désormais exempts de mines antipersonnel.

En Asie et dans le Pacifique , nous avons trouvé des actions dans 42 communautés dans 13 pays. Le sort des réfugiés rohingyas a été abordé par le Center for Peace Studies à Dhaka et par le NRS Relief dans les camps de réfugiés. Le sort du peuple du Cachemire a été abordé par la Conférence parlementaire de paix du Cachemire. Et le Bureau du Conseiller présidentiel sur le processus de paix aux Philippines a appelé au renforcement du soutien institutionnel et populaire à cet effort.

Comme mentionné ci-dessus, les femmes jouent un rôle de premier plan dans les efforts de paix au Yémen et à Jérusalem. De même, en Ukraine, les « femmes pour la paix » ont manifesté et exigé le respect des promesses du gouvernement et du Conseil suprême d’établir la paix dans le pays. “Nous espérons vivement qu’une fois de plus les revendications de nos femmes, que nous avons formulées dans notre appel, seront entendues et que des mesures seront prises.” Et en Casamance, au Sénégal, c’est la Plateforme des Femmes pour la Paix qui est la plus active.

Résumant les sentiments des participants à la Journée de la paix et répétant une phrase de la jeune militante Greta Thunberg, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré : « Nous avons besoin de la paix pour nous relever de la pandémie et reconstruire les systèmes et les vies qui ont volé en éclats.  Nous avons besoin de la paix pour rétablir l’équilibre et réduire les inégalités.  Nous avons besoin de la paix pour renouveler la confiance des uns envers les autres – et la foi dans les faits et la science.  Et nous devons faire la paix avec la nature – pour guérir notre planète, bâtir une économie verte et atteindre nos objectifs de zéro émission nette.  La paix n’est pas un rêve naïf.  C’est une lueur dans l’obscurité, qui nous guide sur l’unique chemin qui nous conduira à un avenir meilleur pour l’humanité.  Avançons sur la voie de la paix comme si nos vies en dépendaient.  Parce qu’elles en dépendent bel et bien. . ”

      

GLOBAL

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Que s’est-il passé cette année: Journée internationale de la paix

ÉTATS-UNIS ET CANADA

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États-Unis et Canada: Journée internationale de la paix

EUROPE

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Europe: Journée internationale de la paix

ASIE ET PACIFIQUE

Bangladesh-NRS

Asie et Pacifique: Journée internationale de la paix

PAYS EX-SOVIÉTIQUES

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Pays Ex-Soviétiques: Journée internationale de la paix

ETATS ARABES ET MOYEN-ORIENT

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Etats Arabes et Moyen-Orient: Journée internationale de la paix

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Peru

Latine et Caraïbes: Journée internationale de la paix

AFRIQUE

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Afrique: Journée internationale de la paix

Toumodi, Côte d’Ivoire: Des leaders communautaires formés à la culture de la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Abidjan.net

Des chefs de village, de communauté et des associations de femmes et de jeunes du département de Toumodi ont participé, mercredi 1er septembre 2021, à un atelier de sensibilisation à la culture de la paix et du vivre ensemble initié par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).


© AIP Par DR (Cliquez sur l’image pour l’élargir.)

 

Question related to this article.

How should elections be organized in a true democracy?

« Il s’agit pour nous de sensibiliser les communautés à la culture du vivre ensemble afin de contribuer à la consolidation de la paix par la mise en place des activités génératrices de revenus communautaires », a expliqué le directeur général du PNCS, Arsène Kouassi.

Toumodi fait partie des six localités du pays choisies pour abriter ces ateliers, en raison des violences qui y ont émaillé les dernières élections présidentielles. « Toumodi a connu des moments difficiles. Les tensions se sont apaisées. Cet atelier va nous aider à construire une véritable citadelle de confiance entre les populations», a rassuré le troisième adjoint au maire, Célestin Sialou.

( Cliquez ici pour la version anglaise.)

Tchad : les jeunes du Ouaddaï débattent sur la culture de la paix et l’engagement civique

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article  par Hambali Nassour/Abba Issa dans Al Wihda

Le projet de sensibilisation sur la culture de la paix et l’engagement civique et électoral, piloté par l’Association étoiles des jeunes pour la culture et le développement, a organisé le 4 septembre un forum d’échange sur la culture de la paix.


Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

L’évènement d’une journée a regroupé plusieurs représentants des jeunes de la ville d’Abéché. Placée sous le thème de “l’engagement de la culture de paix au sein de la jeunesse”, la rencontre a permis aux jeunes de partager leurs idées.

Le paneliste Saleh Souloum a invité les jeunes à avoir un esprit d’unité nationale entre eux, à faire preuve d’amour et de cohésion sociale afin de bâtir un Tchad meilleur.

Il a expliqué que l’engagement civique et électoral n’est pas l’affaire seulement des dirigeants mais qu’il revient à chaque jeune de s’impliquer pour apporter sa contribution.

Le président de l’Association étoiles des jeunes d’Abéché, Hassan Abdoulaye Hassan, a fait un bref aperçu des réalisations de son organisation, avant de se pencher sur le bienfondé de la culture de la paix.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Bulletin français 1 septembre 2021


. AFGHANISTAN ET HIROSHIMA/NAGASAKI . .

Les médias commerciaux ont été dominés ce mois-ci par le retrait américain (dans la défaite) d’Afghanistan. Cependant, il n’été pas facile de trouver quelque chose qui soit digne de ce bulletin, car nous insistons sur le fait que les articles doivent « promouvoir au moins un des 8 domaines de la culture de la paix ».

Finalement, nous avons trouvé quelque chose de positif : le courage de Search for Common Ground de s’en tenir à leurs principes de culture de la paix et de résister à l’exode massif d’Afghanistan. L’organisation continuera à y travailler au motif qu’un “dialogue intensif et cohérent entre toutes les parties est la clé pour construire une société sûre, saine et juste”. Des décisions similaires ont été prises par quelques autres organisations humanitaires, dont Médecins Sans Frontières.

La défaite de l’Empire américain en Afghanistan a inspiré de nouveaux efforts pour défendre Julian Assange, qui est attaqué en raison de ses recherches courageuses et de ses publications qui ont prédit la défaite dès le début. Comme exprimé dans un article provenant de son pays d’origine, l’Australie, « La vraie nature de la guerre en Afghanistan a depuis longtemps été révélée par Assange, Wikileaks et d’autres, à l’encontre de la propagande justifiant et promouvant la guerre. . . . Comme les événements en Afghanistan montrent, jamais l’appel à la paix et à la justice pour tous les peuples n’a été plus urgent. Et compte tenu de la situation de Julian Assange, jamais l’appel à sa libération n’a été plus urgent. »

Pendant ce temps, comme d’habitude, les événements les plus importants de l’histoire de l’humanité sont ignorés par les médias commerciaux. Les armes nucléaires sont la plus grande menace pour l’humanité, mais les médias ont pour la plupart ignoré les appels d’Hiroshima et de Nagasaki et des militants pour la paix du monde entier pour s’assurer qu’elles ne seront plus jamais utilisées.

Le maire d’Hiroshima, Kazumi Matsui, écrit : « Lors de cette cérémonie commémorative de la paix marquant le 76e anniversaire du bombardement, nous offrons des prières sincères pour le repos pacifique des âmes des victimes de la bombe atomique. Avec Nagasaki et des personnes partageant les mêmes idées à travers le monde, nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour abolir les armes nucléaires et ouvrir la voie à une paix mondiale durable.”

Le maire de Nagasaki, Tomihisa Taue, écrit : « Tout en adressant nos plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu la vie à cause des bombes atomiques, je déclare par la présente que Nagasaki travaillera sans relâche aux côtés d’Hiroshima et de tous ceux qui souhaitent la paix pour diffuser une culture de la paix à travers le monde et provoquer l’abolition des armes nucléaires et la réalisation de la paix éternelle. »

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, dit qu’il continue d’être impressioné par les « actes altruistes des hibakusha, le nom donné à ceux qui ont survécu et continuent de témoigner. Votre courage face à l’immense tragédie humaine, est une lueur d’espoir pour l’humanité. Je réaffirme le plein soutien des Nations Unies pour faire en sorte que vos voix soient entendues par les peuples du monde, et en particulier par les jeunes générations. »

Et l’United National Antiwar Coalition (USA) écrit : « Beaucoup de gens croient maintenant que le bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki n’était pas pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale, qui en était à ses derniers jours, mais pour déclencher la guerre froide et montrer à l’Union soviétique et au monde ce les États-Unis pourraient faire si n’importe quel pays osait s’y opposer. . . La United National Antiwar Coalition voit le principal danger de guerre nucléaire venant des États-Unis et pense que nous, aux États-Unis, avons une obligation particulière envers le monde de nous opposer à ce danger. »

Les lecteurs de CPNN ont été invités ce mois-ci à participer à trois conversations virtuelles sur Hiroshima et Nagasaki.

Un webinaire sur l’abolition des armes nucléaires a été organisé par l’UNITAR, en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement, la préfecture d’Hiroshima et l’Organisation d’Hiroshima pour la paix mondiale.

Des militants de la paix associés aux Nations Unies à New York, notamment l’ONG Voices for a World Free of Nuclear Weapons et Charter for Compassion ont organisé un webinaire demandant « Jour d’Hiroshima : en avons-nous fait assez ? »

Et des groupes antinucléaires à Brisbane, en Australie, ont commémoré l’anniversaire des attentats à la bombe avec un webinaire célébrant le travail que la communauté a accompli au fil du temps contre les armes nucléaires. L’un des conférenciers était la célèbre Dr Helen Caldicott.

À CPNN, nous nous joignons au chœur mondial exigeant l’abolition des armes nucléaires avant que les armes nucléaires ne détruisent notre planète.

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Assange

Afghanistan and Julian Assange

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

Benin
Benin :  Les rois et chefs religieux prient pour la paix à Parakou

DÉVELOPPEMENT DURABLE

IPCC
Climate change widespread, rapid, and intensifying – IPCC

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Declaration
Declaration for the Transition to a Culture of Peace in the XXI Century

En plus des articles, nous listons des événements virtuels pour la culture de la paix: Cliquez ici pour les événements prevus. Le mois dernier, nous avons enregistré 17 événements.

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES
UNWomen

United Nations: Strengthening women’s meaningful participation in peace processes

DISARMAMENT ET SECURITÉ

Hiroshima
The City of Hiroshima: PEACE DECLARATION

DROITS DE L’HOMME


voting

58 Years After Historic Rally, Thousands March on Washington for Voting Rights, DC Statehood

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Guernica

Childrens Message for Peace

Le Congo et l’UNESCO Veulent Cultiver la Paix en Milieu Jeune

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Don Verdon Bayeni dans Vox

Le ministre de la Jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé a indiqué le 12 août à Brazzaville que l’atelier de renforcement des capacités des leaders des associations juvéniles visait à cultiver la culture de la paix et la non-violence auprès des jeunes.


(Cliquez sur l’image pour l’élargir.)

« En vous choisissant comme des bénéficiaires de cette formation comme des agents de sensibilisation de la culture de paix et la cohésion sociale, vous devez ainsi réaliser votre responsabilité à être des citoyens chargés à apporter les informations nécessaires pour le changement des mentalités des jeunes qui sont appelés à se détourner des antivaleurs, la violence et le repli identitaire », a expliqué Hugues Ngouélondélé.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

L’atelier de renforcement des capacités sur la culture de la paix organisé par L’UNESCO et le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, en collaboration avec le ministère en charge de la jeunesse entend doter les leaders des associations des jeunes en vue de l’autonomisation et la responsabilisation de la couche juvénile.

« Cette formation doit être un moment de renforcement de l’esprit patriotique à tous les niveaux de la société congolaise. Il s’agira pour vous d’assurer la transmission des enseignements reçus auprès de vos organisations respectives afin que la culture de la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble soit le leitmotiv de tous les jeunes », a fait savoir Fatoumata Barry Marega, la représentante de l’UNESCO au Congo.

Après cet atelier, les bénéficiaires sont appelés à répercuter les informations reçues au sein de leurs associations respectives ainsi que d’autres milieux juvéniles et au moyen des campagnes de proximité et médiatiques.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Benin :  Les rois et chefs religieux prient pour la paix à Parakou

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de l’Agence Benin Presse

La Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (FOPA), a initié ce samedi à Parakou, une séance, au cours de laquelle les rois et chefs religieux de plusieurs contrées du Bénin, ont prié pour la paix au Bénin et en Afrique, en présence des autorités politico-administratives.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . . suite)

«Que pouvons-nous faire si nous ne faisons pas la paix?», s’est interrogé Gildas Aïzannon, président du comité d’organisation, avant d’inviter les uns et les autres à cultiver la paix. «Notre responsabilité est immense dans le maintien de la paix au Bénin », a-t-il fait savoir.

Inoussa Chabi Zimé et Gilbert Dakè Djokess, respectivement maire de Parakou et président de la FOPA, ont rappelé à toutes et à tous que la paix n’est pas un vain mot mais plutôt un comportement.

«Les événements malheureux survenus lors de l’élection présidentielle dernière nous interpellent tous», a rappelé le maire de Parakou, avant d’inviter toutes les couches sociales à la culture de la paix durable.

Les rois et chefs religieux ou leurs représentants ont dit des prières pour la sauvegarde de la paix en Afrique en général et au Bénin en particulier. Dans leurs différentes invocations, ils ont exhorté les uns et les autres au sens du pardon, de l’amour de son prochain. Pour ce faire, ils ont surtout convié tout le monde à avoir la crainte de Dieu.

Portrait Camerounais : d’une vie de violence à une culture de la paix

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article des Nations Unies

Un jeune militant de la paix camerounais, qui a tourné le dos à la violence qui sévissait dans sa ville natale pour devenir un jeune militant de la société civile, a expliqué aux Nations Unies comment il aide d’autres jeunes à rejeter les conflits et à jouer un rôle plus important dans la construction de la paix dans le pays.


© UNICEF/Salomon Marie Joseph Beguel
Les jeunes camerounais jouent un rôle essentiel dans la promotion d’une culture de la paix dans ce pays d’Afrique occidentale.

Christian Achaleke s’est adressé aux Nations Unies avant la Journée internationale de la jeunesse, qui est célébrée chaque année le 12 août.

« Ma décision de devenir un militant de la paix a été influencée par mon expérience personnelle. J’ai grandi dans une communauté en proie à la violence : c’était un mode de vie. À un moment donné, je me suis rendu compte que la violence ne nous mène nulle part. J’ai perdu des amis et des connaissances, et d’autres ont été jetés en prison.

J’ai commencé à faire du bénévolat en 2007, ce qui m’a donné une nouvelle perspective axée sur la paix et la contribution à l’amélioration des communautés. Ce fut une expérience inspirante qui a changé ma vie.

En tant que jeune engagé dans la consolidation de la paix et la lutte contre l’extrémisme violent, je me retrouve à parler à mes pairs. Lorsque je vais dans les prisons pour parler à d’autres jeunes, je peux leur montrer qu’il existe de meilleures façons de relever les défis auxquels ils sont confrontés que la violence et de trouver des solutions aux causes des conflits.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article sur ce sujet en anglais.)

Question for this article:

“Put down the gun and take up the pen”, What are some other examples?

( . . . suite)

Une jeunesse sous-estimée

Cependant, je dirais que notre rôle a été sous-estimé. J’ai parfois l’impression que les communautés, les dirigeants et les institutions ferment les yeux sur ce que nous faisons, alors que nous sommes ceux qui souffrent le plus en période de conflit.

Au Cameroun, nous avons essayé de donner aux jeunes l’occasion de s’engager dans des initiatives communautaires locales de consolidation de la paix et de processus de paix, en leur donnant des conseils, un encadrement et un soutien.

Nous disons au gouvernement, aux Nations Unies et aux autres organisations que c’est une bonne stratégie d’impliquer les jeunes, de leur donner les compétences nécessaires pour prendre part à la médiation et de leur fournir un espace sûr dans lequel ils peuvent faire partie du processus.

La culture, la diversité et le patrimoine sont très importants pour moi en tant que Camerounais. Ils devraient servir de facteur d’unification mais, parce que nous ne les avons pas correctement exploités, nous sommes confrontés à un conflit violent.

C’est pourquoi la gestion de la culture, du patrimoine, de la diversité et de notre diaspora est très importante pour la paix, et c’est quelque chose que nous essayons de pratiquer depuis longtemps.

Des valeurs pour prévenir les conflits

Pour moi, une culture de la paix est un ensemble de valeurs, de modes de vie, de morales et d’éthiques qui sont développés pour prévenir les conflits ou la violence et pour inciter les gens à vivre de manière pacifique et éthique.

Pour créer une culture de la paix en Afrique, les jeunes et les femmes doivent s’engager et être à l’avant-garde du processus. Il est également important de donner aux personnes et aux communautés la possibilité de partager leurs expériences et leurs idées.

On parle peu des jeunes qui changent le visage du continent africain, mais cela ne signifie pas que nous ne faisons pas du bon travail. J’appelle les chefs d’État, les décideurs politiques, les communautés et toutes les personnes de bonne volonté à soutenir les jeunes garçons et les jeunes filles et à faire en sorte qu’ils puissent mener les transformations de leurs pays et construire le continent africain ».

Bulletin français 1 août 2021


PROGRÈS EN AFRIQUE ET AU MOYEN-ORIENT

Ce mois-ci voit des avancées continues sur les thèmes présentés dans les derniers bulletins : le leadership des femmes et des jeunes pour une culture de la paix en Afrique ; et la lutte contre l’apartheid israélien au Moyen-Orient.

La Biennale de Luanda, qui se tiendra du 4 au 8 octobre, poursuivra le développement de réseaux promouvant la « création d’un mouvement continental et durable en faveur de la paix ». Il s’agit notamment du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix et du Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable.

La Déclaration de Kinshasa, lancée lors du Forum Génération Égalité [Paris, 2 juillet], présente des actions concrètes des pays membres de l’Union africaine pour faire progresser l’égalité des genres en Afrique d’ici 2030. La Déclaration a été rédigée lors de la Conférence sur l’égalité des genres tenue à Kinshasa le 10 juin, et elle est le résultat d’une grande mobilisation de forces vives panafricaines : la jeunesse, la société civile, les chercheurs, les gouvernants, les militantes et les organisations internationales.

L’Union africaine a annoncé qu’elle avait terminé l’appel à candidatures de femmes africaines qui ont exceptionnellement fait avancer l’agenda des femmes, de la paix et de la sécurité en Afrique. Les femmes sélectionnées seront présentées dans un prochain livre commémoratif mettant en vedette vingt femmes africaines. Un chapitre sera dédié à chaque femme pour partager son histoire ou sa contribution à l’un des quatre piliers de la résolution 1325 des Nations Unies, à savoir ; prévention, protection, participation et/ou secours et relèvement dans le cadre des activités de paix et de sécurité.

L’Envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme Binetta Diop, a partagé les conclusions de la Mission de solidarité de haut niveau ONU-UA en République du Nigéria et en République démocratique du Congo (RDC). Dans les deux pays, la délégation a rencontré des femmes leaders de la base et les Chibok Girls, qui ont été sauvées de Boko Haram. Il existe de grands camps pour les personnes déplacées, notamment le camp de Dalori au Nigeria et le camp de personnes déplacées de Mugunga en République démocratique du Congo. Nous avons organisé une discussion de groupe avec des femmes déplacées pour mieux comprendre et tirer des enseignements de leurs expériences.

Au Nigéria, les premières dames des États d’Osun et de Kaduna ont été élues respectivement présidentes du Forum des femmes des gouverneurs du Sud et du Forum des femmes des gouverneurs du Nord. Les forums assurent une participation accrue des femmes à la gouvernance, la construction d’une culture de paix dans les communautés à travers le pays et l’accès à l’éducation pour les filles.

En Côte d’Ivoire, des délégations de femmes de plusieurs pays africains ont participé à un atelier de formation en éducation à la paix et en autonomisation socioéconomique. « Les femmes ne sauraient rester en marge de nos priorités. Pour cela il faut une prise en compte de la question du genre et de l’éducation à la culture de la paix comme une thématique nouvelle et prometteuse permettant à toutes et tous de jouer véritablement le rôle de médiateurs, d’éducateurs, d’acteurs de paix et de réconciliateurs » , a souligné le Dr Diénéba Doumbia, directrice du Centre régional pour l’éducation et la culture de la paix qui a assuré la formation.

A l’école WANEP-GUINEE, un atelier de formation a été organisé avec une cinquantaine de femmes « dans le but de permettre que les communautés de Conakry et celles de la Haute Guinée développent la culture de la paix . ». Il sera question à travers cette journée de formation, d’établir un partage d’expériences entre les femmes ayant une forte expérience dans leur parcours professionnelles et les jeunes femmes en début de carrière.

En Ouganda, 15 boursiers pour la paix du Rotary se sont réunis à l’Université de Makerere pour la session inaugurale du nouveau centre pour la paix du Rotary International. Parmi eux, la première cohorte du centre pour la paix représentait 11 pays et parlait, en plus de l’anglais, une douzaine de langues africaines, dont le luganda, le swahili et le zoulou. « Venant d’horizons divers, et pourtant avec un désir commun de paix en Afrique, ils sont la quintessence de l’unité dans la diversité », a déclaré Anne Nkutu, coordinatrice du centre de paix de l’Université Makerere.

Enfin, dans une contribution remarquable à la lutte contre l’apartheid israélien, deux anciens ambassadeurs d’Israël en Afrique du Sud ont écrit : « Il est temps que le monde reconnaisse que ce que nous avons vu en Afrique du Sud il y a des décennies se produit également dans les territoires palestiniens occupés. Et comme tout le monde s’est joint à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, il est temps pour le monde de prendre des mesures diplomatiques décisives dans notre cas également et de travailler à la construction d’un avenir d’égalité, de dignité et de sécurité pour les Palestiniens et les Israéliens. ”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Luanda

La culture de la paix et la Biennale de Luanda

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

Peru
Different religions come together to pray for peace in Peru

DÉVELOPPEMENT DURABLE

indigenous
WWF report: The custodians of nature crucial to any and every effort to protect our planet

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

mayors

Mayors for Peace Adopts New Vision and Action Plan

En plus des articles, nous listons des événements virtuels pour la culture de la paix: Cliquez ici pour les événements prevus. Le mois dernier, nous avons enregistré 9 événements.

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

Kinshasa


Les femmes Africaines proposent un plan décennal pour l’égalité des sexes en Afrique au Forum Génération Égalité à Paris

DISARMAMENT ET SECURITÉ

IPB

Barcelone accueillera le deuxième Congrès international de la Paix du 15 au 17 octobre 2021

DROITS DE L’HOMME


apartheid

It’s Apartheid, Say Israeli Ambassadors to South Africa

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Argentina
Argentine : les enseignant·e·s portent la stratégie nationale pour l’éducation environnementale globale

La culture de la paix et la Biennale de Luanda

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Bref historique

Inspirée par l’Acte constitutif de l’UNESCO, la définition du concept de culture de la paix est l’aboutissement d’un long processus de maturation amorcé par la Déclaration de Yamoussoukro sur la paix dans l’esprit des hommes, résultat du Congrès international sur la Paix dans l’esprit des hommes, organisé conjointement à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), du 26 juin au 1er juillet 1989, par le Gouvernement ivoirien et l’UNESCO.


© UNESCO

La réflexion sur le concept de culture de la paix sera ensuite prolongée au premier Forum international sur une culture de la paix, organisé, du 16 au 18 février 1994, à San Salvador (El Salvador). Le Forum de San Salvador servira aussi à définir les principes de base d’élaboration et de mise en œuvre de programmes nationaux de la culture de la paix. Entre 1993 et 1996, en dehors du Programme national pour une culture de la paix en El Salvador, des programmes nationaux sont, en effet, envisagés par l’Organisation dans plusieurs pays : Mozambique, Burundi, Kenya, Afrique du Sud, Congo, Soudan, Somalie, Philippines, Bosnie, Haïti.

C’est au cours de cette période que la Conférence générale de l’UNESCO adoptera, à sa 28e session, la promotion d’une culture de la paix comme un objectif directeur essentiel de la Stratégie à moyen terme de l’Organisation pour 1996-2001. Cette décision de la Conférence générale se traduira par la mise en œuvre d’un projet transdisciplinaire « Vers une culture de la paix »  qui inspirera l’objectif de la « Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme », consacrée par la résolution 50/173 de l’Assemblée générale, en 1996. Par cette résolution, le concept de culture de la paix s’inscrit, pour la première fois, dans l’agenda des Nations Unies.

En effet, selon la résolution 52/13 du 15 janvier 1998 de l’Assemblée générale de l’ONU, la culture de la paix consiste « en des valeurs, des attitudes et des comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage fondés sur les principes de liberté, de justice et de démocratie, tous les droits de l’homme, la tolérance et la solidarité, qui rejettent la violence et inclinent à prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes et à résoudre les problèmes par la voie du dialogue et de la négociation et qui garantissent à tous la pleine jouissance de tous les droits et les moyens de participer pleinement au processus de développement de leur société. »

L’Assemblée générale des Nations Unies procédera ensuite, la même année, à la proclamation de la « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde » (2001-2010), à l’adoption, en 1999, de la « Déclaration et programme d’action sur une culture de la paix » et à la célébration de l’an 2000, Année internationale de la culture de la paix, avec l’UNESCO pour chef de file.

Au titre des nombreuses activités marquant la célébration de cette année internationale de la culture de la paix, il y a la publication du Manifeste 2000 qui sera à l’origine d’une campagne mondiale en faveur de la culture de la paix. Selon ce Manifeste, la culture de la paix, c’est un engagement personnel à :

(i) « respecter la vie et la dignité de chaque être humain sans discrimination ni préjugé » ;

(ii) « pratiquer la non-violence active, en rejetant la violence sous toutes ses formes : physique, sexuelle, psychologique, économique et sociale, en particulier envers les plus démunis et les plus vulnérables tels les enfants et les adolescents » ;

(iii) « partager mon temps et mes ressources matérielles en cultivant la générosité, afin de mettre fin à l’exclusion, à l’injustice et à l’oppression politique et économique » ;

(iv) « défendre la liberté d’expression et la diversité culturelle en privilégiant toujours l’écoute et le dialogue sans céder au fanatisme, à la médisance et au rejet d’autrui » ;

(v) « promouvoir une consommation responsable et un mode de développement qui tiennent compte de l’importance de toutes les formes de vie et préservent l’équilibre des ressources naturelles de la planète » ;

(vi) « contribuer au développement de ma communauté, avec la pleine participation des femmes et dans le respect des principes démocratiques, afin de créer, ensemble, de nouvelles formes de solidarité. »

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.

 

Question related to this article.

The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

(. . . . suite)

Signé par près de 76 millions de personnes mondialement, le Manifeste 2000 contribuera ainsi à la création d’un « Mouvement mondial en faveur d’une culture de la paix » auquel appelait déjà la « Déclaration et programme d’action sur une culture de la paix ».

Treize ans après, pour la région Afrique, l’appel à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix » apparaîtra dans le « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix ». Ce plan est adopté à l’issue du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix », organisé conjointement avec le Gouvernement angolais et l’Union africaine, à Luanda, du 26 au 28 mars 2013.

C’est, par ailleurs, à l’occasion de ce forum de 2013, dont l’objectif était « de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, entendue comme pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme », que la décision est prise de créer une Biennale de la culture de la paix.

Afin de donner suite à l’appel à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », il sera créé sous l’égide de l’UNESCO et de l’UA, avec le soutien d’un certain nombre d’Etats membres, des réseaux d’organisations de la société civile d’Afrique et de la Diaspora :

1. En septembre 2013 : le « Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique » qui compte, aujourd’hui, plus de 50 organisations, parmi lesquelles des chaires UNESCO. La Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est en charge du Secrétariat permanent dudit réseau et son siège social est, par conséquent, basé en Côte d’Ivoire, plus précisément à Yamoussoukro.

2. En décembre 2014 : le « Réseau panafricain de jeunes pour la culture de la paix », constitué d’environ 60 organisations, parmi lesquelles des Conseils nationaux de la jeunesse. Le Secrétariat permanent de ce réseau de jeunes est hébergé par le Gabon.

3. En juin 2018 (par la création au Gabon d’une organisation nationale dénommée justement « Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable » et en septembre 2019 (par la tenue d’un forum des femmes à la première édition de la Biennale de Luanda), il a été lancé l’idée de la création d’un réseau des organisations de recherche sur la femme et la culture de la paix en Afrique et dans les Diasporas.

La Biennale de Luanda

Lancée en 2019, la Biennale de Luanda – « Forum Panafricain pour une Culture de la paix », a pour objectif général de renforcer ce Mouvement panafricain pour une culture de la paix et de la non-violence, par la mise en place de :
1. Une plateforme mondiale de coopération pour l’élaboration de stratégies de prévention de la violence et des conflits et la diffusion d’initiatives et bonnes pratiques, en vue de construire une paix et un développement durables en Afrique (Forums thématiques) ;

2. Un espace d’échange entre les identités culturelles de l’Afrique et de ses Diasporas, un rendez-vous privilégié des arts, cultures et patrimoines comme instruments de dialogue, de compréhension mutuelle et de tolérance (Festival de cultures) ;

3. Un partenariat multi-acteurs entre les gouvernements, la société civile, la communauté artistique et scientifique, le secteur privé et les organisations internationales. Une opportunité majeure de soutenir les programmes emblématiques pour l’Afrique en développant à plus grande échelle des projets et initiatives qui ont fait leurs preuves de réussite sur le plan local, national ou sous-régional (Alliance de partenaires pour la culture de la paix en Afrique).
 
La deuxième édition de la Biennale de Luanda aura lieu entre le 4 et le 8 octobre 2021

Bibliographie :

Adams (David), Early history of the culture of peace 

Prera-Flores (Anaisabel) et Vermeren (Patrice), Philosophie de la culture de la culture, Paris, Editions L’Harmattan, 2001

Tindy-Poaty (Juste Joris), La culture de la paix : une inspiration africaine, Paris, Editions L’Harmattan, 2020

Barcelone accueillera le deuxième Congrès international de la Paix du 15 au 17 octobre 2021

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Pressenza

Sous le titre « (Re)imaginez notre monde : Action pour la paix et la justice », des participants de près de 70 pays assisteront à la rencontre du mouvement pacifiste international et d’autres mouvements sociaux, avec la participation de militants et d’experts de renom.

Le congrès aura un format hybride, avec des activités sur place en face à face, des conférences, des ateliers et des événements culturels, mais avec la possibilité de suivre nombre d’entre eux en ligne.

Le Bureau International de la Paix (BIP/IPB) et l’Institut Catalan International pour la Paix (ICIP) sont les principaux organisateurs du deuxième Congrès international de la Paix qui se tiendra à Barcelone du 15 au 17 octobre 2020.

Sous le titre « (Re)imaginez notre monde. Action pour la paix et la justice », des participants d’environ 70 pays participeront à cet événement qui proposera des activités, des conférences et des ateliers en face à face dont la plupart auront lieu au CCCB (Culture Contemporaine de Barcelone).

L’objectif principal du congrès est de dynamiser le pacifisme international et le travail pour la paix, d’offrir un point de rencontre aux différents acteurs, de redéfinir l’action pour la paix et, comme le dit la devise du congrès, de réimaginer le monde à travers le prisme d’une culture de la paix.

Selon le co-président du BIP, Philip Jennings, le congrès vise à être le plus grand rassemblement de militants pour la paix en 2021, année que les Nations unies ont déclarée Année internationale de la paix et de la confiance. « C’est aussi une grande année pour le BIP, puisque nous célébrons notre 130e anniversaire et que nous approchons du 40e anniversaire du rapport Olof Palme sur la sécurité commune ; le temps est venu de développer un nouveau plan pour la survie commune », ajoute-t-il.

« Le Congrès mondial de la paix du BIP à Barcelone permettra à un grand nombre d’entre nous de se rencontrer en personne pour la première fois depuis presque deux ans. La mise en réseau des activités de paix et de désarmement dans différents pays et régions du monde est notre ressource la plus essentielle », déclare Lisa Clark, coprésidente du BIP.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article sur ce sujet en anglais ou ici pour un article sur ce sujet en espagnol..)

Question for this article:

How can the peace movement become stronger and more effective?

( . . . suite)

Le congrès cherche à favoriser les synergies entre les organisations et les individus et entre les mouvements sociaux interconnectés qui luttent pour la justice dans le monde : défenseurs de la paix et du désarmement, militants féministes et LGBTQIA+, écologistes et militants pour le climat, antiracistes et peuples autochtones, défenseurs des droits humains et syndicalistes.

Pendant les trois jours du congrès, plus de trente orateurs donneront des exposés et des conférences. Parmi ceux-ci figurent Noam Chomsky, Martin Chungong, Jeremy Corbyn, Beatrice Fihn, Wada Masako, Vandana Shiva et Jody Williams.

Un congrès qui a une longue histoire

Le premier congrès de la paix de l’histoire s’est tenu en 1843 à Londres, puis à Paris en 1889 et à Rome en 1891 lors de la création du BIP.

En 2016, le congrès mondial est revenu à l’idée d’inscrire le désarmement à l’ordre du jour mondial. Le premier congrès de cette nouvelle ère a eu lieu à Berlin, et maintenant la suite aura lieu à Barcelone cinq ans plus tard.
Le BIP a son siège à Berlin et des bureaux dans la capitale catalane et à Genève.

« Barcelone est une ville de paix – l’une des rares au monde à s’être engagée de manière organisée et avec des ressources pour promouvoir et faire campagne en faveur de la paix. Elle a ouvert ses bras au BIP, la ville et la région jouant un rôle actif dans la préparation du congrès », déclare Ph. Jennings.

La ville abrite l’un des hôtes du congrès, le Centre Delàs, membre du BIP et véritable ruche pour la paix, la recherche et des campagnes au niveau régional et mondial. Le BIP est lui-même présent au sein du Centre Delàs, où siège et est animée la Campagne mondiale sur les dépenses militaires (GCOMS).

Le co-organisateur du Congrès de Barcelone est l’ICIP, une organisation de recherche, de diffusion et d’action créé par le Parlement de Catalogne en 2007 pour promouvoir la paix dans la société catalane et au niveau international et faire jouer à la Catalogne un rôle actif comme agent de paix dans le monde.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Sean Conner (sean.conner@ipb-office.berlin ou +49 176 5688 5567).

Si vous avez besoin de photos, de vidéos ou d’autres matériels, vous pouvez accéder à ce lien : 
https://trello.com/b/MPBI8oQZ/wpc2021

Vous pouvez télécharger le projet de programme ici.