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Coop-médias, la coopérative citoyenne qui veut donner «un vrai souffle» aux médias indépendants

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Mathilde Picard dans Vert

Coop un air de fête. Mercredi 9 octobre, le monde de l’Économie sociale et solidaire (ESS) et celui des médias indépendants se sont réunis à l’Académie du climat, à Paris, pour lancer la coopérative Coop-médias. Le but : consolider les finances des Indés et raffermir les liens entre eux face à la concentration de la presse aux mains de quelques milliardaires.


Émission radio en public à l’occasion de la soirée de lancement de la coopérative Coop-médias, à l’Académie du Climat à Paris. © Margot Desmons/Vert

«Coop-médias crée une passerelle entre deux mondes qui ne se parlaient pas : celui de l’Économie sociale et solidaire et celui des médias indépendants», s’enthousiasme auprès de Vert, Mathieu Molard, rédacteur en chef de Streetpress.

Mercredi 9 octobre, le lancement de cette coopérative a fait salle comble à l’Académie du climat, à Paris. La plateforme dédiée au financement des médias indépendants  est maintenant accessible aux citoyen·nes pour qu’ils et elles puissent prendre des parts à partir de 100€. L’objectif ? «Récolter 500 000€ en trois mois», espère Lucie Anizon directrice générale de Coop-médias et secrétaire générale de la coopérative d’énergie renouvelable Enercoop.

Politis, Vert, Blast, Médiacités, Les Jours…. Déjà 22 médias et une dizaine d’entreprises de l’Économie sociale et solidaires (ESS) sont devenus sociétaires. Grâce à cette levée de fonds, de premières aides financières pourront être distribuées courant 2025 sous forme d’appel à projets.

Pour présenter le fonctionnement de la coopérative, journalistes, membres de l’ESS et de la société civile défilent au micro. Toute la soirée, une émission de radio en public, diffusée sur le site du média coopératif Le moment, accueille des tables rondes pour imaginer un nouveau modèle économique pour les médias indépendants.

La directrice générale de Coop-médias, Lucie Anizon, explique à Vert l’origine du projet : «Ça m’étonnait qu’aucun média indépendant ne se soit dit : levons des fonds en capital et mutualisons nos moyens. Ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas le temps, l’énergie ou le savoir-faire, donc on l’a fait avec eux en apportant notre savoir-faire de l’ESS.»

«Sortir l’information de la logique de marché»

Dans la salle, tout le monde partage le constat d’un affaiblissement critique de la pluralité des médias. 81% des ventes de presse sont détenues par onze milliardaires, rappelle la vidéo de lancement de la plateforme. Face à cela, Julia Cagé, économiste spécialiste des médias, incite à «faire sortir l’information, qui est un bien public, de la logique de marché et des actionnaires».

À Coop-médias, il n’y a pas d’actionnaires rémunérés, et la gouvernance pour attribuer des financements se déroule selon le modèle un sociétaire = une voix. Résultat : «un vrai souffle» pour ne pas seulement dépendre des appels aux dons et «ne plus être sous assistance respiratoire», lance Paloma Moritz, journaliste chez Blast.

Dans le public, les idées fusent pour renforcer les finances et la visibilité des médias indépendants : discussion autour d’une régie publicitaire de l’ESS, de la présence des Indés sur les chaînes de la TNT ou du rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de leurs contenus.

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions related to this article:
 
Free flow of information, How is it important for a culture of peace?

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

Robin Saxod, cofondateur de Coop-médias et Lucie Anizon, directrice générale de Coop-médias . © Mathilde Picard/Vert

Renforcer les liens pour lutter contre l’extrême droite

Ce rapprochement entre médias indépendants provient des rassemblements contre l’extrême droite, organisés les 27 juin et 3 juillet derniers place de la République à Paris, à l’occasion des élections législatives (notre reportage). La coopérative est donc «apartisane mais profondément politique», soutient Robin Saxod, cofondateur de Coop-médias.

Au fil des discours, les intervenant·es encouragent à poursuivre la lutte contre les discours réactionnaires de plus en plus nombreux dans les médias rachetés par les milliardaires Vincent Bolloré ou encore Pierre-Edouard Stérin. Les prises de parole appellent à enrayer la criminalisation des contestations politiques et sociales ou encore à lutter contre la désinformation sur le changement climatique ou le féminisme.

Pour renforcer les moyens des journalistes, Coop-médias propose de mettre en commun certains services tels que la comptabilité, la gestion des sites internets ou encore l’aide juridique… Une idée bienvenue pour Eloïse Lebourg, cofondatrice de Médiacoop, média local basé à Clermont-Ferrand : «quand j’ai été menacée par les groupes fascistes après avoir enquêté sur eux, j’étais bien contente d’avoir quelqu’un qui connaissait un avocat. Lorsqu’on enquête sur l’extrême droite dans une ville moyenne, on est plus facilement repéré, on se sent parfois isolé.»

Pour elle, Coop-médias doit être l’occasion de «sortir du schéma des médias indés très parisiens, il y a des structures indépendantes partout en France, j’aimerais qu’on ait plus de visibilité et qu’on coopère davantage.»

En fin de soirée, les conversations se poursuivent autour du buffet. Yan Pierre le Luyer, cofondateur de Grow Studio, qui produit des podcasts, s’est décidé à prendre une part dans la coopérative pour, explique-t-il, «rééquilibrer les discours dans les médias et donc se doter des mêmes moyens que nos contradicteurs».

L’émission de radio sera diffusée sur les ondes d’Aligre FM (93.1) et Radio Campus Paris (93.9) mercredi prochain.

Vert est devenu sociétaire de Coop-médias pour contribuer à renforcer l’écosystème des médias indépendants.

(NDLR : CPNN a participé à cet événement et est également devenu membre de Coop-médias, pour la même raison.)

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Tchad : au Kanem-Sud, l’ADM promeut la culture de la paix et de la cohabitation pacifique

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Un article par Djidda Mahamat Oumar en Alwihda Info

L’Association pour le Développement de Mondo (ADM) a lancé une campagne, hier mercredi 26 juin 2024. C’est une initiative ambitieuse visant à lutter contre les conflits intercommunautaires dans le département du Kanem-Sud.

Lors de cet événement marquant, l’ADM a distribué des radios fonctionnant à l’énergie solaire, à une quinzaine de clubs d’écoute locaux.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

How can peace be promoted by radio?

« Notre objectif est de promouvoir une culture de paix et de cohabitation pacifique à travers une communication efficace et l’éducation communautaire », a déclaré Ali Younous Ali, lors de la cérémonie de lancement. Les radios solaires joueront un rôle crucial en permettant aux membres des clubs d’écoute de rester informés, et de participer à des discussions constructives sur la résolution des conflits.

Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de l’ADM, visant à renforcer la cohésion sociale et à encourager un dialogue pacifique, entre les différentes communautés de la région. Les bénéficiaires de ces radios ont exprimé leur gratitude pour ce soutien précieux, soulignant l’importance de disposer d’outils de communication pour favoriser la paix et la compréhension mutuelle.

« Ces radios nous permettront de rester connectés et informés sur les meilleures pratiques de gestion des conflits », a affirmé un membre d’un club d’écoute local. L’ADM réitère son engagement à poursuivre ses efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans le Kanem-Sud, en collaboration étroite avec les communautés locales et les partenaires internationaux, pour atteindre ces objectifs nobles.

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Rapport des activités Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo

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Spécial à CPNN de John Mukhuta Muhiana

Nous sommes une organisation dénommée Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo. Pendant cette période de guerre dans notre Pays, notre Organisation « FPM » a organisé beaucoup d’activités sur la Paix avec différentes catégories de la population, spécialement avec des élèves des différentes écoles toujours dans le cadre de la promotion de la Paix.

La Fondation de la Paix Mondiale demande aux autorités de s’impliquer pour la promotion de la culture de la Paix en respectant toujours notre devise : la Paix, l’amour et l’unité. Aussi avec les objectifs suivants : éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour une culture de la Paix, de la non-violence et de la justice ; éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour la résolution des conflits ; Intervenir dans les cas de résolution des conflits entre individus, entre familles, entre sociétés, entreprises, ONG ou entre membres d’un groupe, des différents groupes ou institutions sociales ou administratives ; encadrer les enfants ; créer des écoles ; créer des universités pour l’apprentissage des résolutions des conflits ; célébrer la Journée Internationale de la Paix chaque année.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

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Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

Un constant fait nous avons remarqué qu’il est un défi pour l’ encadrement de la jeunesse; elles veulent posent des actes de violence tuerie, vol. Ces jeunes est appelée communément des coulouna à Kinshasa et dans ma province ils sont appellés shegués. Malgré la restauration de certaines jeunes, la communauté ne trouve pas la Paix, il y a un proverbe africain qui dit, le petit arbre d’aujourd’hui deviendra les forêts de demain, si aujourd’hui les organisations de la société civile, le gouvernement ne s’implique pas totalement, cela veut dire notre planète est en danger. Nous avons une obligation de fournir toutes nos efforts pour encadrer ces jeunes et attendre l’objectif de la promotion de la culture de la Paix et de la non -violence et créer un monde possible. Notre planète terre à besoin de la Paix.

Nous croyons qu’avec la mondialisation personne ne peut vivre comme île, alors nous sommes obligés de vivre ensemble ou nous disons que sans l’Afrique il n’y aura pas d’Amérique, sans l’Amérique il n’y aura pas d’Asie, sans l’Asie il n’y aura d’Europe et sans l’Europe il n’y aura pas d’Océanie, et sans l’Océanie il n’y aura pas d’Afrique. C’est pour cela notre Organisation demande à la population congolaise d’utiliser un schéma simple des tasses pour la Paix, là où vous trouverez « l’amour, la bonté, la charité, la dignité, l’honnêteté, la joie, la paix, la prospérité et l’unité. » qui pourraient amener notre planète Terre à son pleine développement.

Si nous utilisons ce simple schéma, nous verrons un véritable changement de notre planète Terre.

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Maniema : lancement du projet d’appui à la protection de la paix à Kabambare, RDC

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Un article de Radio Okapi

Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme (RENADEF) a lancé, lundi 20 mai à Kindu un projet d’appui à la protection de la paix pour le territoire de Kabambare (Maniema).
 
Ce projet sera exécuté pendant 12 mois avec au moins 300 médiateurs communautaires qui auront la charge de sensibiliser la communauté sur la culture de la paix et la résolution pacifique des conflits.

Marie Nyombo Zaina

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

« Le RENADEF accompagne la mise en œuvre du plan d’action de ce projet sur terrain avec pour objectif principal de travailler pour la consolidation de la paix et la protection des femmes et des filles dans des conditions humanitaires précaires, là où il y a l’insécurité ou les groupes armés ou encore les guerres et les catastrophes naturelles », a confié la coordonnatrice nationale de cette organisation, Marie Nyombo Zaina.
 
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’accompagnement du Gouvernement congolais à travers les instruments juridiques que le pays a ratifié au niveau international.
 
« C’est dans ce cadre-là que nous sommes en train de travailler sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU. Le plan d’action pour la deuxième génération est en train d’être lancé dans différentes provinces (NDLR : de la RDC) et je pense que la semaine prochaine elle sera lancé. Avec notre planification, à la fin de ce projet, au moins 12 000 personnes seront atteintes par le message parce qu’il y aura aussi quelques organisations locales qui seront renforcées pour pérenniser cette action que nous allons mener dans ce territoire » , a ajouté Marie Nyombo Zaina.

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Le Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale

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Par CPNN sur la base de plusieurs sources comme indiqué

Le mois dernier, nous avons publié sur CPNN la proposition des chefs militaires du Mali, dirigé par le Colonel Assimi Goïta, pour un Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale. Étant donné que le dialogue s’est terminé le 10 mai et a présenté ses recommandations, nous avons recherché les résultats sur Internet et avons trouvé des contradictions, selon le pays fournissant le récit.


Photo de Maliweb

La version officielle, publiée par la Présidence de la République de Mali, comprenait ce qui suit :

“Plusieurs recommandations et résolutions sont issues de ce processus national. Boubacar SOW, Rapporteur général du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, a récapitulé les recommandations issues des délibérations, incluant la création d’un cadre de dialogue permanent la dissolution des milices d’autodéfense, et l’usage des traditions locales pour la gestion des conflits.

“Certaines recommandations visent également la réduction des dépenses publiques, la création des unités industrielles et la promotion de l’entrepreneuriat. La sécurisation des frontières et la création d’un site mémoriel pour les martyrs de la nation ont également été suggérées.

“Prenant la parole, Ousmane Issoufi MAIGA, Président du Comité de pilotage, a affirmé que le dialogue avait été un processus démocratique et inclusif, répondant aux attentes des Maliens pour une nouvelle architecture de paix basée sur des valeurs endogènes.

“Le discours du Président GOÏTA et les recommandations issues du dialogue marquent un tournant décisif pour le Mali, promettant des transformations profondes dans le paysage politique, social, sécuritaire, diplomatique et économique du pays.”

Un article dans Maliweb a ajouté plus de détails :

“Sur un autre registre, connaître le Mali d’abord à travers son histoire et sa géographie pour le servir, doit être une priorité. Pour ce faire, les délégués ont recommandé l’enseignement «obligatoire» de l’histoire et la géographie du Mali dans les écoles jusqu’à l’université. Ils ont aussi recommandé d’«engager le dialogue avec tous les mouvements armés  maliens». Ils ont préconisé la création des «structures de déradicalisation», pour promouvoir l’éducation à la culture de la paix. En plus de tout cela, pour  le chantier de la paix et de la réconciliation, les participants ont souhaité le «Rapatriement des démunis» désireux de regagner leur pays.

“S’agissant des questions d’ordre politique et institutionnel, les participants ont demandé de «durcir»  les conditions de création, de réduire le nombre et le financement des partis politiques. Interdire aux chefs religieux et de villages de s’engager dans le militantisme politique, prolonger la transition de 2 à 5 ans et susciter la candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle. Ils ont par ailleurs émis leurs vœux de voir «Élever au grade de général»  les Colonels Goïta, Diaw, Camara, Wagué, Koné et Maïga. Le «consensus» autour de la transition a été souhaité par les délégués. Pour son redressement et sa stabilité, ils n’ont pas badiné sur le «Contrôle de la ligne éditoriale des prêches par les religieux». L’indépendance de la justice ou encore la transparence de la chaîne judiciaire et l’accélération des « procédures judiciaires en cours», ont été aussi des recommandations fortes.”

Les récits précédents étaient appuyés par des articles publiés ou réédités au Niger, au Maroc, au Tchad et en Turquie.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

L’article publié au Niger, un pays voisin qui a récemment connu un coup d’État militaire similaire contre la domination française, était particulièrement positif :

“En outre, le coup d’envoi de la phase opérationnelle a été donné le 2 avril 2024, marquant le début d’une série de rencontres orchestrées par le Comité de Pilotage. Ces dernières ont réuni une mosaïque d’acteurs nationaux : institutions républicaines, autorités coutumières, leaders religieux, formations politiques et représentants de la société civile, avec une attention particulière portée aux femmes et à la jeunesse.

“De même, les assises consultatives, tenues du 13 au 15 avril dans 763 communes et du 20 au 22 avril à Bamako ainsi que dans les 19 régions administratives, se sont distinguées par leur caractère participatif et inclusif. La mobilisation nationale a été forte, chaque composante de la société ayant eu l’opportunité d’apporter sa pierre à l’édifice des discussions.

“De surcroît, la phase nationale du Dialogue s’est démarquée par une participation exceptionnelle, témoignant de la représentativité des délégués issus de divers horizons de la société malienne. Les régions, le district de Bamako, la diaspora, les réfugiés, les universités, les syndicats et les milieux d’affaires ont tous répondu présents.

“Finalement, ce processus de dialogue illustre la détermination du peuple malien à forger, de l’intérieur, les solutions aux multiples défis qui freinent son élan vers le progrès et le développement. En adoptant une démarche inclusive et participative, le Mali s’engage fermement sur le chemin de la consolidation de la paix et œuvre pour l’avènement d’un avenir stable et prospère, promesse d’harmonie pour l’ensemble de ses citoyens.”

Les articles publiés en France sont négatifs.

Le Monde a republié un communiqué d’un collectif de partis et d’organisations de la société civile malienne qui a dénoncé le processus comme une “mascarade”, affirmant que les militaires “veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens”. Ils ont ajouté que “les autorités ignorent les difficultés quotidiennes des Maliens, confrontés à l’insécurité, à la cherté de la vie, au chômage et aux coupures d’électricité, et « ont démontré leur incapacité notoire à apporter un moindre début de solution ».”

Radio France Internationale a écrit que “les partis politiques de la Déclaration du 31 mars, coalition qui rassemble la quasi totalité des formations maliennes, toutes tendances confondues, rejettent les conclusions de ce dialogue qualifié de « grotesque piège politique ». À leurs yeux, les Maliens « ont été dupés ». . . . Pour les partis politiques maliens, dont les activités ont été suspendues le mois dernier, l’objectif des colonels qui dirigent le pays depuis bientôt quatre ans est clair : « Ils veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens. »”

L’article de RFI a été républié par Yahoo News et par All Africa.

La critique par la coalition des partis politiques de la Déclaration du 31 mars a été publiéé en detailles par Seneplus, basé en Sénégal.

Certaines autres sources basées en Afrique se sont également montrées critiques, mais dans une moindre mesure que celles basées en France.

Un article de Bamada.net, basé au Mali, dit que “A la lecture de certaines recommandations, l’on comprend aisément que le Comité de pilotage a été, un moment donné, emporté par les faits. C’est pourquoi dans le document final, aucune recommandation ne concerne la garantie de la liberté d’expression et de la liberté de presse, ainsi que la rédevabilité des autorités envers les contribuables. Et pourtant ces éléments sont essentiels pour une paix durable.”

Un article de LePays, basé en Burkina Faso, dit que “une bonne partie des Maliens n’ont pas pris part aux pourparlers et ne se sentent donc pas engagés par les conclusions qui en sont sorties. C’est le cas d’une frange importante de la classe politique, de la société civile et des groupes armés du Nord. Ces exclus du dialogue n’entendent pas assister, les bras croisés, à la confiscation du pouvoir au Mali et se préparent à user de tous les moyens à leur disposition pour se faire entendre. . . l’on ne peut s’empêcher de dire que les  voix discordantes qui se font entendre à la fin de ce processus de dialogue, prouvent, une fois de plus, que les Maliens ont mis l’accent sur ce qui les divise que sur ce qui les réunit.”

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Intégralité du premier message à la nation du Président Bassirou Diomaye Faye (Veille fête indépendance du Sénégal)

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un reportage du The Point, Gambia

Mes chers compatriotes,

Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays. A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations. Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertus cardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien. Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, une fois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nos institutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance. Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de la communion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois de ramadan qui tire à sa fin.


Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demain au Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique. Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillants résistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux système colonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs de culture et de civilisation. Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ont sacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.

Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade et Sall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs que je veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.

Mes chers compatriotes,

La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.

A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué des armes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et mon entière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde. Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite prompt rétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion. Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nous interpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationale est surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de vie commune.

Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversité et la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit être le vivre ensemble sénégalais.

En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé à préserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous.

Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à toutes et à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et la stabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest, du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avec notre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons à nos enfants. Nous le devons aux générations futures.

C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mes préoccupations.

Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimes de réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays. L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmes restent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, en concertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, les améliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activités génératrices de revenus pour les jeunes.

Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parce que soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pour endogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir. Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre la vie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention. Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertations que j’entreprendrai avec les acteurs concernés.

Mes chers compatriotes, De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu bien des péripéties, les unes plus heureuses que les autres.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une version anglaise.

Question pour cet article:

Where in the world can we find good leadership today?

How should elections be organized in a true democracy?

(. . suite)

Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueuse des droits humains. C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur :

La réforme du système électorale notamment ;
– Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;
– La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;
L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité

« Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant les professions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), les professeurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice. Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière par :

– La lutte sans répit contre la corruption ;
– La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;
– La protection des lanceurs d’alertes ;
– La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
– L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;
La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.

De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution, appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement. Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, sur le site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national. Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus aux Sénégal.

Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujours protégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.

A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert et accueillant pour tous.

Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et de solidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.

Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans la construction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nous devons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération. Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans le respect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.

Mes chers compatriotes,

La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls face à notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pour nous-mêmes. Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant les chaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat. Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plus efficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures et formalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.

Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.

Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque année dans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.

En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certes un évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation. Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolue en nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, et poursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaule contre épaule. C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits. Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère ! 

Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

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Togo: Patriotisme et paix : Les artisans et conducteurs de taxi-moto de Bassar s’engagent

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Alida Akakpo dansLomegraph

Dans une démarche coordonnée visant à encourager le patriotisme et à favoriser un environnement de paix, une initiative a eu lieu dans la commune de Bassar 1, au Togo. Une cinquantaine de jeunes, principalement des artisans et des conducteurs de taxi-moto, ont participé le lundi 25 mars 2024 à une séance de sensibilisation.

Cette séance est organisée par le ministère des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Au cours de la rencontre, l’accent a été mis sur l’importance du patriotisme et de la culture de la paix pour le développement et la stabilité nationale.

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How should elections be organized in a true democracy?

La culture du patriotisme et de la paix

Le thème de la sensibilisation est « préservons notre patrie, construisons ensemble la paix et la sécurité ». Son objectif est de contribuer à l’affermissement de la fibre patriotique chez les jeunes, les amener à aimer la patrie et à s’engager véritablement pour la paix et la coproduction de la sécurité.

MM. Tchakpala Alfa Olivier, chef de la division des conférences et séminaires, et Tchandao Piabalo, chargé d’études à la direction de la formation civique, ont dialogué avec les participants, abordant des thèmes tels que le respect de l’autorité, le patriotisme et la promotion de la culture de la paix.

Les orateurs ont encouragé les jeunes à éprouver de la fierté pour leur nation et à s’engager activement dans la préservation de la paix et le progrès du pays. De plus, des conseils pratiques ont été prodigués pour aider les jeunes à promouvoir la paix dans leur environnement. Ils ont également souligné l’importance d’une collaboration étroite avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’avec les autorités locales.

Les participants sont invités à véhiculer les messages reçus au sein de la population en vue de l’amélioration de la défense et la protection des intérêts des Togolais.

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Côte d’Ivoire : 46 leaders communautaires de Bondoukou formés à la culture de la paix et à la prévention des conflits

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Prince Beganssou en Afrik Soir

Un atelier de renforcement des capacités techniques des acteurs sociaux et des leaders comunautaires sur la culture de la paix, la prévention et la gestion des conflits dans la localité de Bondoukou s’est tenu le jeudi 21 mars 2024, à la préfecture de ladite ville. Organisé par le Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté (MCNSLP) à travers le Programme National de Cohésion Sociale (PNCS), cet événement a réuni quarante-six leaders sociaux pour une journée de formation intense

L’objectif principal de cet atelier était de doter les acteurs et les leaders sociaux des connaissances théoriques et pratiques nécessaires dans les domaines de la culture de la paix, de la prévention et de la gestion des conflits. En particulier, cette initiative vise à consolider la paix et à favoriser la cohésion sociale dans la localité de Bondoukou, en prévision des échéances électorales de 2025.

La présence du préfet de Bondoukou, Andjou Koua, et du Directeur Général du PNCS, Houssou Konan, ainsi que d’autres personnalités importantes, témoigne de l’engagement de l’État en faveur de la promotion de la paix. Dans leurs discours, ils ont souligné l’importance cruciale de telles initiatives pour le bien-être des communautés et le développement durable de la région.

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How should elections be organized in a true democracy?

“Madame la ministre remercie tous les acteurs sociaux en particulier les chefs communautaires et les chefs de quartier qui, continuellement travaillent à renforcer les liens entre les différentes couches sociales. Madame la ministre exprime également son plein engagement et sa profonde reconnaissance et surtout elle invite à tous les acteurs de s’approprier les notions de paix, de lutte contre les discours de haine, et d’utiliser tous les mécanismes que le formateur a partagé au cours de cet atelier pour garantir la paix durable à Gontougo”, a souligné le Directeur Général du PNCS.

Engagement des participants

Les participants, composés de jeunes, d’associations de femmes, de chefs traditionnels et de leaders communautaires, ont activement pris part à cet atelier. Leur engagement témoigne de la volonté collective de renforcer les mécanismes locaux de prévention et de résolution des conflits pour garantir une paix durable à Bondoukou.

En vue de concrétiser et de promouvoir les valeurs de paix, un nouvel atelier est prévu pour le mardi 26 mars à Bongouanou. Celui-ci sera axé sur le renforcement des capacités techniques des acteurs et des leaders sociaux dans la gestion des rumeurs, la prévention et la lutte contre les discours de haine.

L’atelier de renforcement des capacités à Bondoukou marque une étape importante dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Ces efforts sont essentiels pour construire des sociétés plus pacifiques et résilientes, et témoignent de l’engagement continu en faveur d’un avenir meilleur pour tous.

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France: discours de Jean-Luc Melanchon sur la force d’agir pour la paix

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Texte extrait du video du discours de Melanchon, le 16 mars (transcit par CPNN)

Mes amis! La force! La force va à la force! C’est une leçon syndicaliste. La force que vous voyez rassemblée ici n’est pas tombée du ciel, n’a pas été accordée comme une faveur. Elle a été conquise par l’engagement de conscience libres qui ont décidé de rompre avec tous les autres cadres organisés, de fonder ceci. Cette force capable d’élever la clameur que vous venez d’entendre, qui nous permet de reprendre de l’énergie. ( . . .) Cette force capable d’accueillir la nouvelle génération. Cette force, c’est le peuple. C’est nous qui en sommes le détachement avancé. Cette force, c’est une intelligence collective. Oui, nous aimons les campagnes électorales, parce qu’elles nous mettent soudain nous, conscience engagée. ( . . .)


(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

Nous allons à la rencontre de notre souverain, le suffrage universel, la France, et alors oui, nous allons à la rencontre de cet instant magique qui émeut toute conscience démocratique, toute conscience républicaine, dans le secret de l’isoloir, la magie magnifique qui fait que personne n’a moins de pouvoir qu’une autre personne en raison de sa fortune. Où personne moins de pouvoir qu’une autre personne du fait de sa religion ou de sa couleur de peau.

Enfin, le droit de vote! Magnifique, ce que nous sommes! L’idée que nous nous faisons de la cité libre, du coeur libre, de la conscience libre, dans l’égalité, dans la liberté, dans la fraternité. Le droit de vote n’est pas seulement un devoir du citoyen, de la citoyenne. C’est une dignité. Et pour cela, c’est un pouvoir. Un pouvoir terrible. Un pouvoir que craignent tous les puissants. Du fait même de la force qu’il donne aux plus humbles d’entre nous. Un pouvoir qui vous permet de faire devant votre conscience, le serment d’Angela Davis: “Je n’accepterai plus. Je n’accepterai pas les choses que je n’ai pas pu changer. Je changerai les choses que je ne peux plus accepter.” ( . . .)

C’est la première fois que votre bulletin de vote fera de vous le bras prolongé qui a commencé à la poitrine de Jean Jaures: si vous ne voulez pas de la guerre, votez Insoumis! ( . . .)

On est passé de l’Europe sociale à celle de l’austérité permanente, du chômage de masse, de dette accumulée dans les États sans aucun secours de la Banque centrale européenne qui en détient une grande partie et qui augmente les taux d’intérêt pour que les peuples, encore, tirent la langue plus longue qu’ils l’ont déjà aujourd’hui. Ensuite ils nous ont parlé, je vais faire bref, c’était à l’époque où il y avait l’Union Soviétique et où nous étions menacés par les chars de l’armée rouge qui étaient à 48 heures de Paris, nous disait-on, à chaque élection. Alors, l’Union n’est plus soviétique, elle se contente d’être russe, mais les chars sont toujours là, paraît-il, et les revoici qui figurent dans le programme électoral.

Nous sommes donc passés de l’Europe de la paix au temps de l’Union Soviétique à l’Europe de la guerre aujourd’hui, et de l’économie de guerre. Voilà ce qu’ils ont fait du grand rêve que les pères fondateurs leur avaient légué. La question n’est pas de savoir ce qu’on va faire de cette Europe mais comment les peuples vont pouvoir sortir de la crise économique permanente de cette Europe, de la logique d’exploitation comme seule variable d’ajustement faire baisser le prix du travail. Comment les peuples vont pouvoir sortir d’une crise écologique provoquée, amplifiée par l’Union Européenne qui ne met aucune limite à l’utilisation des pesticides, qui ne s’intéressent pas aux conséquences désastreuses pour la santé publique et qui est incapable de tenir ses objectifs par rapport au changement climatique. Enfin une Europe incapable de prendre ses marques dans la crise géopolitique du monde. Voici l’essentiel. Voici le concentré de ce que nous avons à faire.

L’ordre du monde est en train de changer. La puissance dominante de la période précédente qui avait même cru un temps qu’elle était la seule au monde, les États-Unis d’Amérique, est aujourd’hui vacillante et des poussées apparaissent de ce qu’on appelle, injustement mais enfin utilisons ce terme, le sud global. C’est ces BRICS qui apparaissent et qui regardent ce qu’on appelle les Occidentaux. Il paraît que c’est nous! Mais nous, les Français, nous ne sommes pas si Occidentaux que ça, puisque nous sommes présents sur tous les continents du monde. Alors qu’on veuille bien nous compter dans une catégorie à part: universaliste, créolisé, français.

La paix est en jeu dés lors que l’ordre géopolitique change, parce que les dominants veulent continuer à dominer et ceux qui voudraient dominer s’acharnent à trouver leur place dans une nouvelle domination. Si bien que plus que jamais, il faut être la France alignée si on veut être non-aligné, si on veut être la France utile, il faut être la France au service exclusif de la paix, si on veut être utile à l’humanité universelle.

Comme d’habitude nous entendons les braiments de ceux qui reviennent avec le souvenir de leur propre turpitude, eux que ont capitulé comme c’était Munich, viennent nous reprocher à nous de dire qu’il est inutile de s’exposer à une guerre sur le continent. Ne croyez pas que ce soit une menace dans le vide! La guerre résulte des conditions qui la rendent possible et nécessaire pour certains, mais encore la guerre résulte de l’incapacité des dirigeants à maîtriser ce qu’ils ont engagé. C’est avec l’assassinat d’un archiduc que commence la Première Guerre mondiale. Et nous sommes plus proches des conditions politiques de la Première Guerre Mondiale que celle de la seconde, où il était juste et légitime de s’armer pour vaincre les nazis.

Mais cette fois-ci, quelle étrange situation pour la France puissance nucléaire, d’être gouvernée par des gens qui sont capable dans un Conseil des ministres de parler d’un incident à Sciences Po et d’y envoyer le Premier ministre pour en changer le règlement intérieur et faire toute une histoire pour quelque chose qui n’a jamais eu lieu. Mais au moins que ce soit dit, ça a produit quelque chose de magnifique: trente trois étudiants disant : “nous sommes juifs et nous ne permettons pas qu’on utilise notre judéité au service de la répression des droits des Palestiniens.” Merci jeunes gens, merci mille fois, merci un million de fois, car telle est la France qui ne veut pas que ses enfant soient triés par leur religion mais seulement séparés par le débat et leurs opinions.

Le vote Insoumis est le vote de l’unité de la patrie républicaine. Le vote qui ne montre du doigt aucune religion, aucune couleur de peau.

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Where in the world can we find good leadership today?

How can parliamentarians promote a culture of peace?

(. . suite)

Il faut ouvrir le chemin de la paix. Écoutez-moi, il est possible qu’il y en ait parmi vous qui se disent que ce chemin, oui, oui, bon, okay, on a compris, c’est la paix, mais ça n’existe pas, Monsieur Mélenchon, la preuve, c’est qu’il y a une guerre. Et bien, quand il y a une guerre, il y a qu’une chose à faire, c’est la faire arrêter. Et la question à se poser, c’est de savoir si c’est possible. Eh bien tous les éléments son là.

Par exemple, à Gaza, il n’est pas vrai qu’on ne puisse pas arrêter la guerre et le massacre. Il suffirait que les États-Unis d’Amérique cessent d’approvisionner en armes le gouvernement de monsieur Netanyahou. Il suffirait que la France cesse de le faire. II suffirait que l’Union européenne avec les députés que vous êtes en train d’élire soit là pour dire STOP! Assez! Nous rompons le contrat de coalition et de coopération avec Israël ! Nous demandons le jugement des criminels de guerre, de TOUS les criminels de guerre, car nous ne les distinguons pas.

À propos de Gaza nous ne propageons aucune autre utopie que celle-ci, appliquez le droit international puisque c’est vous que l’avez fait voter. Cesser le feu immédiat et permanent! Application des résolutions de l’ONU! Fin de la colonisation! Qu’est-ce qu’il y a là-dedans d’extraordinaire puisque c’est la même chose qu’on répète depuis tant d’années. Mais alors si on la répète depuis tant d’années nous leur disons respectez au moins la loi que vous faites voter, respectez au moins le droit international que vous avez établi !

Il en va de même à propos de l’Ukraine. Si vous n’êtes pas là pour dire un chemin existe, qui va le faire? Vous allez écouter toute ces fanfaronnades de gens qui vous disent “il faut nous armer, nous allons faire ceci, nous allons faire cela!” Faire quoi? Nous conduire tout droit à la guerre? Pour quel résultat? Un seul résultat: les destructions massives, la mort, la mort, encore la mort!

La guerre ne peut faire d’autre, que des morts, des victimes, de la désolation, de la destruction. La guerre est l’échec de la condition humaine. La guerre est l’échec de la civilisation. La guerre! La guerre ne produira jamais rien d’autre que la guerre encore! La guerre toujours, la guerre ensuite!

La paix est possible à propos de l’Ukraine à la condition que l’on comprenne une chose: au point où se réduit la situation il ne peut y avoir d’autres issues que celle où il n’y a ni vainqueur, ni vaincu. Une paix qui donne à chacune des deux parties des garanties mutuelles.

J’ai entendu un journaliste s’étrangler, “Mélenchon a dit des garanties mutuelles!” Cet ignorant ne savait pas que c’est précisément les mots qui avait été utilisés par monsieur Macron lui-même! Mais qu’utilise tous ceux qui savent que les garanties doivent être mutuelles. Entre qui? Les combattants! Évidemment que les garanties sont mutuelles.

Ensuite, il faut évidemment une fois que ce principe a été posé, entrer dans le chemin de la paix par des mesures concrètes qui conviennent aux deux parties, ainsi la protection des centrales nucléaires, qui conduirait à créer des zones démilitarisées instantanément. Mais, le Parlement Ukrainienne a demandé cette garantie. Les Russes n’ont pas dit qu’ils s’y opposaient.

Et si on entre dans cette logique, alors, on entre dans la logique du cessez-le-feu! Et s’il y a un cessez-le-feu, alors, on peut discuter de la sécurité des frontières. Maintenant petit à petit je les vois venir. Il leur faut du temps toujours pour admettre que nous avons raison. La conférence pour la sécurité des frontières, il y a aucun besoin d’inventer des structures. Elles existent déjà, c’est l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe. Elle a été décidée en 1975, c’est-à-dire en pleine guerre froide, entre deux blocs que se préparaient le cas échéant à détruire le monde puisqu’il possède la possibilité de le détruire 16 ou 17 fois, ce qui fait au moins 16 ou 15 fois de trop.

La conférence de sécurité évidemment, elle conduirait à négocier et d’après ce que nous a dit le président Macron, à Manuel Bompard qui est ici, à la réunion qu’il a fait. Il a dit les Russes sont prêts à un cessez-le-feu. Et oui, mais c’est pour reconstituer leur potentiel. Peut-être bien, mais c’est toujours ça de pris. Et quand on commence le cessez-le-feu, eh bien on n’est pas obligés de penser à la reprise du combat.

Deuxièmement, il a dit, à Manuel Bompard, que le président Zelensky était prêt et savait qu’à la fin il lui faudrait accepter une consultation des populations concernées par les frontières. Et tout le monde comprend de simple bon sens, que ce qui était vrai avant la guerre n’est peut-être plus vrai, alors que la guerre a eu lieu, et que certains qui éventuellement se sentaient plus d’un côté puissent se sentir plus à l’autre.

Dés lors qu’on est d’accord pour le cessez-le-feu, dés lors qu’on est d’accord pour le référendum des populations concernées, dés lors qu’on est d’accord pour démilitariser tout ce qui entoure les réacteurs nucléaires, alors quel est l’obstacle à la paix?

La France, bien sûr, peut dire oui, mais monsieur Poutine n’est pas un interlocuteur fiable. Pourquoi pas? Mais alors le combat doit quand même être mené. Il doit être porté devant l’opinion.

Menacer d’envoyer des troupes, dire qu’il n’y a pas de limites, évoquer la capacité nucléaire de la France et prétendre l’étendre à toutes les nations d’Europe, c’est absurdité! Vous imaginez un bouton qui donne accès à l’usage de la bombe nucléaire, avec 28 doigts dessus! Quel est le sens d’une idée pareille? Aucune! Sinon de faire peur à qui? À l’adversaire supposé, et donc s’il a peur, de l’obliger à se mettre en situation de riposte!

Voilà comment ce président croyant ancrer, je ne sais quelle ambiguïté stratégique, a réussi à fiche une pagaille indescriptible, déjà avec ses propres alliées, mais aussi avec les adversaires parce que nous avons eu la réponse de Poutine. Et bien sûr que monsieur Poutine est un chef d’État dangereux parce qu’il est un chef d’État impliqué par la question de la paix et de la guerre! Il fait donc dans son domaine, ce qu’il croit être son devoir comme nous-mêmes, nous faisons ce que nous croyons être notre devoir.

Il faut parler de la paix! Il faut voter pour la paix! LA PAIX! LA PAIX! LA PAIX! C’EST NOTRE VOTE! La paix à Gaza! La reconnaissance de l’Etat de Palestine! La sanction des criminels de guerre! La paix en Ukraine. LA PAIX! Alors voilà pourquoi il faut voter! Il faut voter pour être fort! ( . . . )

Pour la fin, il y en a beaucoup qui ont lu Le Petit Prince, je suppose. Ça c’est une citation pour vous. Ecoutez bien. Il faut bien réfléchir, parce que c’est profond. “Voyez-vous dans la vie, il n’y a pas de solution. Il y a des forces en marche. Il faut les créer, et les solutions les suivent.” . . Bon courage!

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Le PAYNCOP Gabon a Formé les Jeunes et les Femmes au Leadership Politique dans la Ville d’Oyem

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Spécial pour CPNN de Jerry Bibang

C’est grâce à l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) que le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCOP Gabon) a formé, le week-end écoulé, une trentaine de jeunes et femmes candidats de la commune d’Oyem au leadership politique.

C’est l’hôtel de ville qui a prêté son cadre à l’atelier de formation qui a réuni près d’une quarantaine de participants, issus des partis politiques de la majorité, l’opposition ainsi que des candidats indépendants.

Bien avant l’atelier de formation, un dialogue intergénérationnel a été organisé entre les autorités locales et les participants. Ce dialogue a permis aux participants d’échanger librement avec les autorités locales afin de renforcer la collaboration entre les deux parties, dans une approche de gestion inclusive qui donne l’opportunité aux jeunes de participer aux affaires publiques.

« On ne peut pas tous être maire, conseiller municipal ou départemental. On peut toutefois participer à la gestion des affaires publiques lorsqu’il existe une véritable collaboration entre les autorités locales et les citoyens, réunis en association. Tel est le sens de ce dialogue intergénérationnel » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur du projet.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

How should elections be organized in a true democracy?

(. . . suite)

« La représentativité des jeunes et des femmes reste par ailleurs très faible dans les instances politiques décisionnelles alors qu’ils constituent les militants les plus nombreux dans les partis politiques de la majorité comme de l’opposition. Raison pour laquelle nous souhaitons les accompagner lors de ces différentes élections afin d’améliorer cette représentativité » a-t-il ajouté.
   
Pour le Secrétaire général de préfecture, Cyprien Meboune M’Esso, représentant le préfet empêché, « le projet cadre avec les politiques publiques du pays, notamment la Politique Nationale de la Jeunesse (contrat de partenariat pour une jeunesse responsable) qui recommande d’associer les jeunes dans la gestion des affaires publiques. Il s’inscrit également dans la volonté politique des plus hautes autorités, une volonté matérialisée par plusieurs mesures, notamment “le septennat de la jeunesse” et “la décennie de la femme” »

La formation, assurée par l’expert géopolitologue, consultant international Francis Sima Mba, et qui s’est voulue très pratique a concerné essentiellement les éléments relatifs à la campagne électorale, notamment la stratégie politique, l’élaboration d’un programme politique, le marketing politique ainsi que des astuces liées à la prise de parole en public.

« Ça été très instructif pour nous. Nous avons appris beaucoup sur les actions à mener avant, pendant et après le vote. J’ai également appris sur la gestion d’une équipe de campagne et même le comportement à adopter durant la campagne » a déclaré Junior Franck Nkou-Nkou, jeune candidat pour le parti politique Forum pour la République Gabonaise (FRG).

« Le séminaire a été très fructueux pour nous car nous avons appris comment mener une campagne efficace avec des ressources limitées » a ajouté Mengue Arlette, jeune candidate pour le parti Mon Destin en Main (MDM).

En marge des formations, le projet prévoit un appui logistique à l’endroit des jeunes et femmes candidats qui répondraient aux critères définis.