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Côte d’Ivoire: Radio de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extrait de Radio de la Paix

Radio de la Paix émet ses ondes sur le territoire ivoirien depuis le 1er mars 2017. La radio de la Paix est dirigée par la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro.


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Question related to this article:
 
How can peace be promoted by radio?

Elle prit la relève de la radio ONUCI FM, la radio de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Cette initiative entrait dans le cadre du transfert des activités résiduelles de l’ONUCI afin de consolider les acquis dans le domaine de la communication. Elle fut recommandée par le Secrétaire Général des Nations Unies dans son rapport spécial sur l’ONUCI, le 31 mars 2016, au Conseil de sécurité, qui l’a acceptée.

Radio de la Paix répond aux exigences professionnelles qui garantissent l’indépendance éditoriale, exclusivité et l’impartialité dans le traitement de l’information. La Radio de la Paix a pour missions de promouvoir la cohésion sociale, la réconciliation, le genre et le respect des droits de l’Homme au service de la paix en Côte d’Ivoire.

Radio de la Paix souhaite la Bienvenue aux auditeurs souhaitant connaître ses informations et émissions et contribuer à la diffusion de la culture de la paix en Côte d’Ivoire, mais aussi en Afrique francophone.

De Paris à Caracas, des milliers de personnes défilent en soutien à Gaza à travers le monde, un an après le 7 octobre

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Le Parisien

« Liberté et justice pour les Palestiniens ! » Des milliers de personnes ont manifesté samedi en soutien à Gaza à travers l’Europe et en Afrique du Sud pour le premier anniversaire du sanglant conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Brandissant des pancartes et des drapeaux palestiniens et libanais, plusieurs milliers de manifestants se sont élancés dans le centre de la capitale britannique en fin de matinée. En tête du cortège notamment, l’ancien leader travailliste Jeremy Corbyn (aujourd’hui indépendant) ou encore l’ancien Premier ministre écossais Humza Yousaf.


Londres, le 5 octobre 2024. Beaucoup de manifestants arboraient des keffiehs, symboles de la lutte palestinienne. Reuters/Chris J Ratcliffe

« Arrêtez les bombardements », « Free, free Palestine » ou encore « Arrêtez de bombarder des hôpitaux » ont été parmi les slogans les plus populaires scandés à Londres par les manifestants, qui ont défilé dans le calme. « Il faut un cessez-le-feu maintenant. Combien de Palestiniens ou de Libanais innocents doivent encore mourir ? », a demandé Sophia Thomson, 27 ans, qui manifestait avec des amis. « Le fait que nous soyons aussi nombreux montre que le gouvernement ne parle pas au nom du peuple », a-t-elle ajouté.

Une manifestation en mémoire des quelque 1 205 personnes tuées lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre doit par ailleurs se tenir dimanche à Londres.

À Dublin, la capitale irlandaise, plusieurs centaines de personnes ont manifesté leur soutien aux Gazaouis aux cris de « liberté et justice pour les Palestiniens ».

À Berlin, une manifestation propalestinienne a rassemblé plus de mille personnes et une autre pro israélienne en a réuni environ 650, selon la police. À l’extérieur du cortège de cette dernière manifestation, 26 personnes qui avaient apostrophé les manifestants ont été interpellées, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police.

À Rome, des heurts ont opposé des jeunes propalestiniens à la police, avec jets de bouteilles, pétards, gaz lacrymogènes et usage de canons à eau, après une manifestation ayant réuni des milliers de personnes. « L’Italie doit arrêter de vendre et d’envoyer des armes à Israël », « Palestine libre » et « Israël État criminel », ont crié les manifestants.

Au cours de l’offensive menée en riposte par Israël, au moins 41 825 Palestiniens ont été tués à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Au Liban, selon les autorités, ce sont plus de 2 000 personnes qui ont été tuées depuis octobre 2023.

Des représentants de LFI à la manifestation parisienne

En France, plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris et dans plusieurs autres villes pour marquer leur « solidarité avec les peuples palestinien et libanais » et demander au gouvernement français d’agir davantage.

A Paris 5 000 manifestants, selon la police, ont rallié la place de la République à celle de Clichy, aux cris de « Palestine vivra, Palestine vaincra ». En tête de cortège, plusieurs figures politiques de la gauche radicale, notamment les représentants de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et Manon Aubry. Parmi eux, le député Thomas Portes, interrogé par l’AFP, a demandé une nouvelle fois au président Emmanuel Macron de « reconnaître l’État de Palestine ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question related to this article:

 

Presenting the Palestinian side of the Middle East, Is it important for a culture of peace?

(. . . suite)

Au micro d’un camion présent dans le cortège, Jean-Luc Mélenchon a réitéré son appel aux étudiants à « pavoiser aux couleurs de la Palestine » et « du Liban » à partir du 8 octobre, en réaction à une circulaire ministérielle sur le maintien de l’ordre dans les universités à la veille du 7 octobre, date anniversaire de l’attaque du Hamas en Israël.

Mais pour Mohammed Ghili, 52 ans, membre de l’association Solidarité Palestine, si « c’est une bonne nouvelle, ça arrive bien trop tard » face à ce qu’il nomme « génocide ». Dans la foule, Maya, 37 ans, chercheuse en physique franco libanaise arrivée de Beyrouth il y a une semaine se dit « sidérée du traitement médiatique » de l’escalade au Liban. « On n’entend pas parler des bombardements des civils ».

Parmi le millier de personnes qui ont également défilé à Lyon selon la préfecture, Jérôme Faÿnel, président d’un collectif local de soutien au peuple palestinien, a affirmé que c’était pour lui l’occasion de dénoncer l’anniversaire « d’un an de brutalité inouïe ».

À Toulouse, 300 manifestants ont scandé le nom de « Georges Abdallah », en référence au militant libanais propalestinien Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré depuis 40 ans pour complicité d’assassinat. Le 7 octobre doit être examinée sa 11e demande de mise en liberté. « Comment mettre une décision de justice le 7 octobre ? », s’est emportée Soraya, 50 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. Elle dénonce « un parti pris » de la justice, un an jour pour jour après l’attaque sans précédent du Hamas.

Flo, 22 ans, habitant de Vienne (Isère) au chômage, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, est venu manifester comme il le fait depuis un an, et pour lui, c’est un « combat » : pas un « combat symbolique », mais un « combat de justice » pour les peuples palestinien et libanais.

À Nantes, deux défilés regroupant en tout quelque 350 personnes, selon une journaliste de l’AFP, ont parcouru les rues du centre-ville. À Strasbourg, les manifestants étaient 200, tout comme à Bordeaux, où ils ont effectué une minute de silence « en hommage aux martyrs » avant de déambuler dans le calme, en scandant « Palestine vivra, Palestine vaincra ».

Rassemblements en Suisse et en Afrique du Sud

À Bâle, en Suisse, des milliers de personnes se sont également rassemblées dans un parc près de la gare à l’occasion d’une manifestation nationale propalestinienne à l’appel de la Fédération Suisse-Palestine et d’une centaine d’organisations.

À Madrid, 5 000 personnes, selon les autorités, ont manifesté à l’appel du Réseau de solidarité contre l’occupation de la Palestine (RESCOP), avec des pancartes « Boycott Israël » ou « L’humanité est morte à Gaza ». Les manifestants ont appelé le Premier ministre Pedro Sanchez, qui a multiplié ces derniers mois les prises de position critiques vis-à-vis d’Israël, à rompre les relations diplomatiques avec ce pays.

Au Venezuela, des centaines de partisans du gouvernement de Nicolás Maduro et des membres de la communauté arabe ont manifesté devant le siège de l’ONU à Caracas. Portant un drapeau palestinien de 25 m de long et criant « Vive la Palestine libre » ou « Iran, Iran, frappe Tel Aviv », les chavistes ont remis à l’ONU un document appelant à la fin du « génocide » du peuple palestinien et à des « actions concrètes » à l’encontre d’Israël.

En Afrique du Sud, dans le centre du Cap, des centaines de personnes ont manifesté, agitant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-israéliens lors d’un rassemblement pro-Gaza. Brandissant des pancartes accusant Israël de génocide et de racisme, les manifestants – dont beaucoup portaient le keffieh, symbole de la lutte palestinienne contre Israël – se sont dirigés vers le Parlement sud-africain.

« Israël est un État raciste » et « Nous sommes tous des Palestiniens », ont scandé des manifestants. Certains d’entre eux ont fait savoir qu’ils soutenaient la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). Pretoria soutient que l’offensive israélienne à Gaza viole la convention de l’ONU de 1948 sur le génocide.

De nombreux Sud-Africains comparent la position d’Israël envers les Palestiniens à l’apartheid, le régime ségrégationniste imposé par la minorité blanche dans le pays jusqu’aux premières élections multiraciales de 1994.

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La Contribution de Gabon à l’Unesco et à la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extrait du site web de Gabon Review

S’appuyant sur son expérience en tant qu’ancien acteur de la coopération entre le Gabon et l’UNESCO, Juste Joris Tindy-Poaty dresse un bilan des initiatives gabonaises dans trois domaines clés : l’appropriation des programmes scientifiques internationaux, la mise en œuvre du Programme pour la gestion des transformations sociales (MOST), et la contribution au Plan d’action pour une culture de la paix en Afrique. Son analyse offre une perspective unique sur les réalisations passées du Gabon et propose des pistes concrètes pour consolider sa position diplomatique au sein de cette organisation internationale. . . .


Le Docteur Juste Joris Tindy-Poaty, Maître-assistant en philosophie, Ancien Secrétaire général de la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco (2011-2015). © D.R.

A la veille de la 43ème session de la Conférence générale, qui pourrait (nous le souhaitons ardemment) confirmer l’élection d’un des nôtres, en la personne de l’Ambassadeur Noël Nelson Messone, au poste de Directeur général de l’UNESCO, nous envisageons apporter ici quelques réponses, à la question suivante : quelle a été la présence du Gabon à l’UNESCO jusqu’à ce jour et quelle pourrait être cette présence au-delà ? C’est en qualité d’ancien acteur de la coopération de notre pays avec l’UNESCO que nous nous autorisons la présente contribution. . . .

La contribution nationale à la mise en œuvre du « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix »

Conçu dans le but d’appeler à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », le « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix » a été adopté à l’issue du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix », organisé conjointement avec le Gouvernement angolais, l’UNESCO et l’Union africaine, à Luanda (Angola), du 26 au 28 mars 2013. L’objectif de ce forum, qui a fini par se muer en une Biennale de la culture de la paix[2], était « de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, entendue comme pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme. »

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The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Représenté au forum panafricain de Luanda de 2013, et à ce titre partie prenante de la mise en œuvre du plan d’action appelant à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », le Gabon s’était aussitôt employé à contribuer à la création, sous l’égide de l’UNESCO et de l’UA, d’un certain nombre des réseaux d’organisations de la société civile d’Afrique et de la Diaspora, à savoir : (i) le « Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique » (septembre 2013) ; le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix » (décembre 2014) et le « Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable » (juin 2018). Constitué de plus de 50 organisations, parmi lesquelles des chaires UNESCO, le premier réseau a son secrétariat permanent assuré par la « Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix », et son siège social est, par conséquent, basé en Côte d’Ivoire, plus précisément à Yamoussoukro. Initiatives du Gabon, les deux autres réseaux ont leur siège respectif à Libreville.

Le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix », constitué d’environ 60 organisations, parmi lesquelles des Conseils nationaux de la jeunesse, a été officialisé à l’issue du Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » organisé, du 11 au 13 décembre, conjointement par la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la Paix, la Science, la Culture et l’Environnement et la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO avec le soutien de l’UNESCO, et la participation de l’UA. L’objectif général de ce forum était de mobiliser et de fédérer la jeunesse africaine, notamment à travers un certain nombre de structures de terrain représentatives, en vue de la promotion d’une culture de la paix en Afrique. Depuis sa création, le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix » est partie prenante de toutes les initiatives majeures impliquant la jeunesse organisées par l’UNESCO non seulement dans la sous-région, mais également à l’échelle du continent, au nombre desquelles le désormais traditionnel forum de jeunes, un des segments institutionnalisés de la « Biennale de Luanda. Forum panafricain pour la culture ».

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Tchad : au Kanem-Sud, l’ADM promeut la culture de la paix et de la cohabitation pacifique

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Djidda Mahamat Oumar en Alwihda Info

L’Association pour le Développement de Mondo (ADM) a lancé une campagne, hier mercredi 26 juin 2024. C’est une initiative ambitieuse visant à lutter contre les conflits intercommunautaires dans le département du Kanem-Sud.

Lors de cet événement marquant, l’ADM a distribué des radios fonctionnant à l’énergie solaire, à une quinzaine de clubs d’écoute locaux.

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Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

How can peace be promoted by radio?

« Notre objectif est de promouvoir une culture de paix et de cohabitation pacifique à travers une communication efficace et l’éducation communautaire », a déclaré Ali Younous Ali, lors de la cérémonie de lancement. Les radios solaires joueront un rôle crucial en permettant aux membres des clubs d’écoute de rester informés, et de participer à des discussions constructives sur la résolution des conflits.

Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de l’ADM, visant à renforcer la cohésion sociale et à encourager un dialogue pacifique, entre les différentes communautés de la région. Les bénéficiaires de ces radios ont exprimé leur gratitude pour ce soutien précieux, soulignant l’importance de disposer d’outils de communication pour favoriser la paix et la compréhension mutuelle.

« Ces radios nous permettront de rester connectés et informés sur les meilleures pratiques de gestion des conflits », a affirmé un membre d’un club d’écoute local. L’ADM réitère son engagement à poursuivre ses efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans le Kanem-Sud, en collaboration étroite avec les communautés locales et les partenaires internationaux, pour atteindre ces objectifs nobles.

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Rapport des activités Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Spécial à CPNN de John Mukhuta Muhiana

Nous sommes une organisation dénommée Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo. Pendant cette période de guerre dans notre Pays, notre Organisation « FPM » a organisé beaucoup d’activités sur la Paix avec différentes catégories de la population, spécialement avec des élèves des différentes écoles toujours dans le cadre de la promotion de la Paix.

La Fondation de la Paix Mondiale demande aux autorités de s’impliquer pour la promotion de la culture de la Paix en respectant toujours notre devise : la Paix, l’amour et l’unité. Aussi avec les objectifs suivants : éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour une culture de la Paix, de la non-violence et de la justice ; éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour la résolution des conflits ; Intervenir dans les cas de résolution des conflits entre individus, entre familles, entre sociétés, entreprises, ONG ou entre membres d’un groupe, des différents groupes ou institutions sociales ou administratives ; encadrer les enfants ; créer des écoles ; créer des universités pour l’apprentissage des résolutions des conflits ; célébrer la Journée Internationale de la Paix chaque année.

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Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

Un constant fait nous avons remarqué qu’il est un défi pour l’ encadrement de la jeunesse; elles veulent posent des actes de violence tuerie, vol. Ces jeunes est appelée communément des coulouna à Kinshasa et dans ma province ils sont appellés shegués. Malgré la restauration de certaines jeunes, la communauté ne trouve pas la Paix, il y a un proverbe africain qui dit, le petit arbre d’aujourd’hui deviendra les forêts de demain, si aujourd’hui les organisations de la société civile, le gouvernement ne s’implique pas totalement, cela veut dire notre planète est en danger. Nous avons une obligation de fournir toutes nos efforts pour encadrer ces jeunes et attendre l’objectif de la promotion de la culture de la Paix et de la non -violence et créer un monde possible. Notre planète terre à besoin de la Paix.

Nous croyons qu’avec la mondialisation personne ne peut vivre comme île, alors nous sommes obligés de vivre ensemble ou nous disons que sans l’Afrique il n’y aura pas d’Amérique, sans l’Amérique il n’y aura pas d’Asie, sans l’Asie il n’y aura d’Europe et sans l’Europe il n’y aura pas d’Océanie, et sans l’Océanie il n’y aura pas d’Afrique. C’est pour cela notre Organisation demande à la population congolaise d’utiliser un schéma simple des tasses pour la Paix, là où vous trouverez « l’amour, la bonté, la charité, la dignité, l’honnêteté, la joie, la paix, la prospérité et l’unité. » qui pourraient amener notre planète Terre à son pleine développement.

Si nous utilisons ce simple schéma, nous verrons un véritable changement de notre planète Terre.

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Maniema : lancement du projet d’appui à la protection de la paix à Kabambare, RDC

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Radio Okapi

Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme (RENADEF) a lancé, lundi 20 mai à Kindu un projet d’appui à la protection de la paix pour le territoire de Kabambare (Maniema).
 
Ce projet sera exécuté pendant 12 mois avec au moins 300 médiateurs communautaires qui auront la charge de sensibiliser la communauté sur la culture de la paix et la résolution pacifique des conflits.

Marie Nyombo Zaina

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

« Le RENADEF accompagne la mise en œuvre du plan d’action de ce projet sur terrain avec pour objectif principal de travailler pour la consolidation de la paix et la protection des femmes et des filles dans des conditions humanitaires précaires, là où il y a l’insécurité ou les groupes armés ou encore les guerres et les catastrophes naturelles », a confié la coordonnatrice nationale de cette organisation, Marie Nyombo Zaina.
 
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’accompagnement du Gouvernement congolais à travers les instruments juridiques que le pays a ratifié au niveau international.
 
« C’est dans ce cadre-là que nous sommes en train de travailler sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU. Le plan d’action pour la deuxième génération est en train d’être lancé dans différentes provinces (NDLR : de la RDC) et je pense que la semaine prochaine elle sera lancé. Avec notre planification, à la fin de ce projet, au moins 12 000 personnes seront atteintes par le message parce qu’il y aura aussi quelques organisations locales qui seront renforcées pour pérenniser cette action que nous allons mener dans ce territoire » , a ajouté Marie Nyombo Zaina.

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Eau et paix dans la zone de Tessalit au Mali

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Reçu à CPNN de Bakrene Ag Sidimohamed

Pour la paix dans la région de Tessalit au Nord du Mali, il faut développer des actions de contrôle et de partage des ressources en eau.

I. Introduction

La région de Tessalit située à l’extrême Nord du Mali juste à la frontière Algérienne est caractérisé par une activité d’élevage a grande échelle, 80% des populations sont concernées par l’élevage (élevage des chameaux, des vaches, des chèvres et des moutons).

L’élevage en plus d’être une source de nutrition grâce au lait, au fromage, au beur et la viande ; il est aussi une activité génératrice des revenus à travers la commercialisation des animaux.

Quand on parle d’élevage on parle forcement des pâturages et des points d’eaux.

De 2012 à 2024 (début de la nouvelle instabilité du nord mali) la pratique de l’élevage a nettement augmenté à cause de la croissance économique de la zone de Tessalit et l’intérêt des communautés envers les animaux.

Cette croissance a eu un impact direct et significatif sur l’usage quotidien des points d’eaux dans les zones a grand pâturage et surtout pendant les périodes de grandes chaleurs ; créant ainsi des embouteillages des personnes et de leurs troupeaux sur les points d’eaux et pendant pratiquement 24h/24h.

Il faut aussi ajouter que même sur les très peu de forages existant grâce aux partenaires de développement telle que la MINUSMA et les ONG internationales la même réalité est constaté.

A force de répéter les mêmes habitudes tous les jours, certaines personnes se laissent emporter par leurs émotions et perdent leur raisonnement en provoquant des divergences et des malentendus.

Il est généralement constaté que les propriétaires des points d’eaux et les communautés autochtones d’un site de pâturages soient dérangés par la présence régulière des autres communautés a la recherche de l’eau pour abreuver leurs troupeaux mais également pour leur propres consommations ; d’où l’origine d’une grande partie des conflits inter et intra-communautaires.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Questions for this article:
 
Scarcity of water: a growing source of conflict?

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

(. . . suite)

Ces divergences formées autour des points d’eaux sont régulièrement alimenter par les oppositions politiques et idéologiques et aussi des instrumentalisations extérieures.

L’eau étant la principale source de vie dans le grand SAHARA est régulièrement utilisée par les acteurs de conflits comme alibis pour alimenter des tensions entre les communautés et ainsi affaiblir le tissu social.

La gestion rationnelle des points d’eaux est la meilleure façon de prévenir et de gérer les conflits dans les localités du nord Mali.

II. Defis Lies à la Gestion de l’Eau :

Il est constaté que plusieurs facteurs expliquent l’insuffisance de l’eau dans la zone de Tessalit : on peut parler d’une faible pluviométrie et d’une nappe phréatique souvent vide, un usage abusif de l’eau dans les sites miniers pendant l’exploitation et raffinage artisanal de l’or, une grande désertification liée au changement climatique et à la déforestation, La commercialisation de l’eau vers les villes et surtout la croissance significative des troupeaux.

Vu ces diffèrent phénomènes naturels et humaines certaines pratiques peuvent être utiles pour la gestion rationnelle et équitable de l’eau et surtout maintenir une coexistence pacifique au sein des communautés.

III / Recommandations :

Pour restaurer et consolider la cohésion sociale autour des points d’eaux certaines actions constitueront des outils primordiales pour la stabilité de la zone,

° Mettre en place et former des comités de gestion sur les points d’eaux publics.

° Demander aux autorités traditionnelles (chefs de fraction, imams) de divulguer régulièrement des messages de sensibilisation et des habitudes humaines favorables au vivre ensemble.

° Séparer les points d’eaux à usage domestique de ceux à usage commercial tout en instruisant aux orpailleurs de faire leurs propres forages sur leurs sites de travail.

° Plaidoyer auprès des partenaires de développement pour la construction des mini-barrages et des marres de retenues d’eaux.

° Organiser des sessions de sensibilisation à l’endroit des opérateurs économiques et les grands éleveurs à fin de réaliser plusieurs forages dans les milieux a grand pâturages.

° Opérationnaliser des comités de veille citoyenne pour suivre et sensibiliser les populations nomades pendant les différentes transimenses.

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Le Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Par CPNN sur la base de plusieurs sources comme indiqué

Le mois dernier, nous avons publié sur CPNN la proposition des chefs militaires du Mali, dirigé par le Colonel Assimi Goïta, pour un Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale. Étant donné que le dialogue s’est terminé le 10 mai et a présenté ses recommandations, nous avons recherché les résultats sur Internet et avons trouvé des contradictions, selon le pays fournissant le récit.


Photo de Maliweb

La version officielle, publiée par la Présidence de la République de Mali, comprenait ce qui suit :

“Plusieurs recommandations et résolutions sont issues de ce processus national. Boubacar SOW, Rapporteur général du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, a récapitulé les recommandations issues des délibérations, incluant la création d’un cadre de dialogue permanent la dissolution des milices d’autodéfense, et l’usage des traditions locales pour la gestion des conflits.

“Certaines recommandations visent également la réduction des dépenses publiques, la création des unités industrielles et la promotion de l’entrepreneuriat. La sécurisation des frontières et la création d’un site mémoriel pour les martyrs de la nation ont également été suggérées.

“Prenant la parole, Ousmane Issoufi MAIGA, Président du Comité de pilotage, a affirmé que le dialogue avait été un processus démocratique et inclusif, répondant aux attentes des Maliens pour une nouvelle architecture de paix basée sur des valeurs endogènes.

“Le discours du Président GOÏTA et les recommandations issues du dialogue marquent un tournant décisif pour le Mali, promettant des transformations profondes dans le paysage politique, social, sécuritaire, diplomatique et économique du pays.”

Un article dans Maliweb a ajouté plus de détails :

“Sur un autre registre, connaître le Mali d’abord à travers son histoire et sa géographie pour le servir, doit être une priorité. Pour ce faire, les délégués ont recommandé l’enseignement «obligatoire» de l’histoire et la géographie du Mali dans les écoles jusqu’à l’université. Ils ont aussi recommandé d’«engager le dialogue avec tous les mouvements armés  maliens». Ils ont préconisé la création des «structures de déradicalisation», pour promouvoir l’éducation à la culture de la paix. En plus de tout cela, pour  le chantier de la paix et de la réconciliation, les participants ont souhaité le «Rapatriement des démunis» désireux de regagner leur pays.

“S’agissant des questions d’ordre politique et institutionnel, les participants ont demandé de «durcir»  les conditions de création, de réduire le nombre et le financement des partis politiques. Interdire aux chefs religieux et de villages de s’engager dans le militantisme politique, prolonger la transition de 2 à 5 ans et susciter la candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle. Ils ont par ailleurs émis leurs vœux de voir «Élever au grade de général»  les Colonels Goïta, Diaw, Camara, Wagué, Koné et Maïga. Le «consensus» autour de la transition a été souhaité par les délégués. Pour son redressement et sa stabilité, ils n’ont pas badiné sur le «Contrôle de la ligne éditoriale des prêches par les religieux». L’indépendance de la justice ou encore la transparence de la chaîne judiciaire et l’accélération des « procédures judiciaires en cours», ont été aussi des recommandations fortes.”

Les récits précédents étaient appuyés par des articles publiés ou réédités au Niger, au Maroc, au Tchad et en Turquie.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

L’article publié au Niger, un pays voisin qui a récemment connu un coup d’État militaire similaire contre la domination française, était particulièrement positif :

“En outre, le coup d’envoi de la phase opérationnelle a été donné le 2 avril 2024, marquant le début d’une série de rencontres orchestrées par le Comité de Pilotage. Ces dernières ont réuni une mosaïque d’acteurs nationaux : institutions républicaines, autorités coutumières, leaders religieux, formations politiques et représentants de la société civile, avec une attention particulière portée aux femmes et à la jeunesse.

“De même, les assises consultatives, tenues du 13 au 15 avril dans 763 communes et du 20 au 22 avril à Bamako ainsi que dans les 19 régions administratives, se sont distinguées par leur caractère participatif et inclusif. La mobilisation nationale a été forte, chaque composante de la société ayant eu l’opportunité d’apporter sa pierre à l’édifice des discussions.

“De surcroît, la phase nationale du Dialogue s’est démarquée par une participation exceptionnelle, témoignant de la représentativité des délégués issus de divers horizons de la société malienne. Les régions, le district de Bamako, la diaspora, les réfugiés, les universités, les syndicats et les milieux d’affaires ont tous répondu présents.

“Finalement, ce processus de dialogue illustre la détermination du peuple malien à forger, de l’intérieur, les solutions aux multiples défis qui freinent son élan vers le progrès et le développement. En adoptant une démarche inclusive et participative, le Mali s’engage fermement sur le chemin de la consolidation de la paix et œuvre pour l’avènement d’un avenir stable et prospère, promesse d’harmonie pour l’ensemble de ses citoyens.”

Les articles publiés en France sont négatifs.

Le Monde a republié un communiqué d’un collectif de partis et d’organisations de la société civile malienne qui a dénoncé le processus comme une “mascarade”, affirmant que les militaires “veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens”. Ils ont ajouté que “les autorités ignorent les difficultés quotidiennes des Maliens, confrontés à l’insécurité, à la cherté de la vie, au chômage et aux coupures d’électricité, et « ont démontré leur incapacité notoire à apporter un moindre début de solution ».”

Radio France Internationale a écrit que “les partis politiques de la Déclaration du 31 mars, coalition qui rassemble la quasi totalité des formations maliennes, toutes tendances confondues, rejettent les conclusions de ce dialogue qualifié de « grotesque piège politique ». À leurs yeux, les Maliens « ont été dupés ». . . . Pour les partis politiques maliens, dont les activités ont été suspendues le mois dernier, l’objectif des colonels qui dirigent le pays depuis bientôt quatre ans est clair : « Ils veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens. »”

L’article de RFI a été républié par Yahoo News et par All Africa.

La critique par la coalition des partis politiques de la Déclaration du 31 mars a été publiéé en detailles par Seneplus, basé en Sénégal.

Certaines autres sources basées en Afrique se sont également montrées critiques, mais dans une moindre mesure que celles basées en France.

Un article de Bamada.net, basé au Mali, dit que “A la lecture de certaines recommandations, l’on comprend aisément que le Comité de pilotage a été, un moment donné, emporté par les faits. C’est pourquoi dans le document final, aucune recommandation ne concerne la garantie de la liberté d’expression et de la liberté de presse, ainsi que la rédevabilité des autorités envers les contribuables. Et pourtant ces éléments sont essentiels pour une paix durable.”

Un article de LePays, basé en Burkina Faso, dit que “une bonne partie des Maliens n’ont pas pris part aux pourparlers et ne se sentent donc pas engagés par les conclusions qui en sont sorties. C’est le cas d’une frange importante de la classe politique, de la société civile et des groupes armés du Nord. Ces exclus du dialogue n’entendent pas assister, les bras croisés, à la confiscation du pouvoir au Mali et se préparent à user de tous les moyens à leur disposition pour se faire entendre. . . l’on ne peut s’empêcher de dire que les  voix discordantes qui se font entendre à la fin de ce processus de dialogue, prouvent, une fois de plus, que les Maliens ont mis l’accent sur ce qui les divise que sur ce qui les réunit.”

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Intégralité du premier message à la nation du Président Bassirou Diomaye Faye (Veille fête indépendance du Sénégal)

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un reportage du The Point, Gambia

Mes chers compatriotes,

Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays. A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations. Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertus cardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien. Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, une fois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nos institutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance. Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de la communion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois de ramadan qui tire à sa fin.


Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demain au Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique. Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillants résistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux système colonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs de culture et de civilisation. Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ont sacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.

Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade et Sall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs que je veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.

Mes chers compatriotes,

La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.

A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué des armes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et mon entière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde. Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite prompt rétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion. Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nous interpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationale est surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de vie commune.

Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversité et la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit être le vivre ensemble sénégalais.

En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé à préserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous.

Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à toutes et à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et la stabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest, du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avec notre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons à nos enfants. Nous le devons aux générations futures.

C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mes préoccupations.

Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimes de réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays. L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmes restent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, en concertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, les améliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activités génératrices de revenus pour les jeunes.

Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parce que soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pour endogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir. Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre la vie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention. Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertations que j’entreprendrai avec les acteurs concernés.

Mes chers compatriotes, De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu bien des péripéties, les unes plus heureuses que les autres.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une version anglaise.

Question pour cet article:

Where in the world can we find good leadership today?

How should elections be organized in a true democracy?

(. . suite)

Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussites et de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueuse des droits humains. C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur :

La réforme du système électorale notamment ;
– Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;
– La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;
L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité

« Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant les professions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), les professeurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice. Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière par :

– La lutte sans répit contre la corruption ;
– La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;
– La protection des lanceurs d’alertes ;
– La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
– L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;
La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.

De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution, appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement. Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, sur le site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national. Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus aux Sénégal.

Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujours protégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.

A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert et accueillant pour tous.

Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et de solidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.

Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans la construction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nous devons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération. Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans le respect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.

Mes chers compatriotes,

La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls face à notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pour nous-mêmes. Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant les chaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat. Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plus efficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures et formalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.

Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.

Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque année dans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.

En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certes un évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation. Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolue en nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, et poursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaule contre épaule. C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits. Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère ! 

Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

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Togo: Patriotisme et paix : Les artisans et conducteurs de taxi-moto de Bassar s’engagent

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Alida Akakpo dansLomegraph

Dans une démarche coordonnée visant à encourager le patriotisme et à favoriser un environnement de paix, une initiative a eu lieu dans la commune de Bassar 1, au Togo. Une cinquantaine de jeunes, principalement des artisans et des conducteurs de taxi-moto, ont participé le lundi 25 mars 2024 à une séance de sensibilisation.

Cette séance est organisée par le ministère des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République. Au cours de la rencontre, l’accent a été mis sur l’importance du patriotisme et de la culture de la paix pour le développement et la stabilité nationale.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How should elections be organized in a true democracy?

La culture du patriotisme et de la paix

Le thème de la sensibilisation est « préservons notre patrie, construisons ensemble la paix et la sécurité ». Son objectif est de contribuer à l’affermissement de la fibre patriotique chez les jeunes, les amener à aimer la patrie et à s’engager véritablement pour la paix et la coproduction de la sécurité.

MM. Tchakpala Alfa Olivier, chef de la division des conférences et séminaires, et Tchandao Piabalo, chargé d’études à la direction de la formation civique, ont dialogué avec les participants, abordant des thèmes tels que le respect de l’autorité, le patriotisme et la promotion de la culture de la paix.

Les orateurs ont encouragé les jeunes à éprouver de la fierté pour leur nation et à s’engager activement dans la préservation de la paix et le progrès du pays. De plus, des conseils pratiques ont été prodigués pour aider les jeunes à promouvoir la paix dans leur environnement. Ils ont également souligné l’importance d’une collaboration étroite avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’avec les autorités locales.

Les participants sont invités à véhiculer les messages reçus au sein de la population en vue de l’amélioration de la défense et la protection des intérêts des Togolais.

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