All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Le PAYNCoP Gabon participe à la célébration de la journée internationale du volontariat

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Célébrée sous le thème “Ensemble, c’est possible grâce à la contribution du volontariat” la Journée internationale du volontariat a été l’occasion, cette année, de montrer la contribution des volontaires dans la lutte contre la crise sanitaire, devenue crise sociale et économique.


(Cliquez sur l’image pour l’élargir

Le PAYNCoP Gabon [la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix] , prenant part à la manifestation organisée par le Bureau Afrique centrale de l’OIF et le système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère en charge de jeunesse, n’a pas manqué de mettre en évidence les actions menées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid19.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

« Depuis l’apparition de la maladie, nous avons mener des actions de sensibilisation et de soutien à l’endroit des plus vulnérables » a indiqué Jerry Bibang, son Coordonnateur National. Ces actions concernent essentiellement :

– la sensibilisation des jeunes sur les mesures barrières, via les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) ;

– le projet de lutte contre les fakes news autour du covid19 (l’infodémie), en partenariat avec l’UNESCO;

– la sensibilisation des jeunes à travers la bande dessinée, en partenariat avec Yali Gabon et Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde;

– le projet de mise en place de kit de lavage de mains dans les quartiers sous-intégrés de Libreville, en partenariat avec Ingénieurs Sans Frontières;

– le projet d’appui urgent aux personnes vivant avec un handicap, grâce au soutien de l’Unesco:

– et le projet de lutte contre la propagation du covid19 chez les jeunes et les femmes en milieu carcéral, avec l’appui du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Fondation Omar Bongo pour la Paix, la Science et la Culture (FOBO).

“A travers nos actions, nous avons touché directement 950 personnes et impacté plus de 1000 personnes indirectement. C’est aussi l’occasion, pour nous, de réitérer notre reconnaissance à l’endroit des partenaires qui nous font confiance, notamment l’UNESCO, l’UNOCA, la FOBO et bien d’autres.”

“En dépit de ces efforts, nous sommes tout de même conscients que les défis sont encore multiples et variés. L’un de notre défi est de pouvoir rendre économiquement autonome les personnes vulnérables à travers la mise en place des activités génératrices de revenus.”

La paix ne se limite plus à l’absence de guerre, c’est aussi l’absence de chômage, d’inégalités, d’injustice . . .

Kalemie, RDC : 200 jeunes Twas et Bantous transformés en acteurs de paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Radio Okapi

Deux cents jeunes Twas et Bantous ont été transformés en acteurs de paix dans le cadre du Projet conjoint Tusikilizane initié au Tanganyika par l’UNFPA, la FAO et l’UNESCO. Ce projet a consisté à former les jeunes et les femmes de deux communautés, qui ont l’habitude de s’affronter sur le terrain, à la culture de la paix. Les autorités provinciales disent soutenir le projet.  


Une vue d’un quartier commercial de Manono, 450 km au Sud Ouest de Kalemie (Katanga/RDC).

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

C’est le conflit Twa-Bantou, ayant sévi dans cinq des six territoires de la province du Tanganyika, qui a motivé les trois agences du système des Nations unies (UNFPA, FAO et UNESCO), à planifier le Projet conjoint Tusikilizane. Tusikilizane a ciblé depuis 2018, 200 jeunes issus de deux communautés auparavant déchirées par les conflits sanglants. 

Ce projet vient ainsi de clôturer ses activités dans les territoires de Kabalo, Kalemie et Nyunzu, après avoir transformé pendant deux ans le noyau de deux cents jeunes en acteurs de paix.  

Le Représentant Pays de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, explique : 

« Leur rôle, c’est un rôle donc de relais, qui fera que de 200, on ira à 2000, à 2 millions à 20 millions, à 200 millions plutard. » 

Cinquante autres femmes de deux communautés ont également bénéficié de nombreuses séances, d’outils et d’autres ateliers de renforcement des capacités pour obtenir leur implication dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans la région.  

« Maintenant qu’ils ont compris, ils préfèrent travailler pour le bien-être du pays et ne pas se faire manipuler par des aventuriers. Le gouvernement est là pour les appuyer », a assuré le ministre provincial de la Jeunesse et représentant du gouverneur de province, Radjabu Ali Lugogo Raligo.  

Niger: 7ème édition de la journée nationale de la Liberté de la Presse sous le thème “Journalisme en Période électoral”

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article del Agence Nigérienne de Presse

Le Ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou a présidé, ce lundi 30 novembre 2020 à la maison de la presse, l’ouverture des activités entrant dans le cadre de la Journée nationale de la Liberté de la Presse.

Placée sous le thème “journalisme en période électorale : vérification des faits ou fact checking, promotion de la culture de la paix, coexistence pacifique des populations”, cette 7ème édition intervient dans un contexte mondial très particulier, dû à la Pandémie de la COVID-19, une crise sanitaire mondiale qui affecte aussi notre pays le Niger.

Selon le Ministre de la communication “le thème de cette année intervient dans une période cruciale à savoir l’organisation des élections générales, durant laquelle le sens du professionnalisme du journaliste sera mis à l’épreuve’’, à cet égard, a-t-il-poursuivi, ‘’la vérification des faits, consistant à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l’exactitude des données, sera un paramètre important, à travers notamment l’observance d’un code de bonne conduite”.

“J’invite donc les journalistes à privilégier l’utilisation des techniques de vérification de l’information pendant la période électorale et à prendre davantage conscience de leur rôle majeur dans le processus des élections car les citoyens ont droit à des informations fiables’’, a ajouté le Ministre Habi Mahamadou Salissou qui a précisé que ‘’les journalistes devront éviter de se laisser emporter par la course effrénée aux scoops et aux buzz médiatiques”.

Selon toujours le Ministre “pour œuvrer à l’avènement d’un environnement médiatique en période électorale basé sur le professionnalisme et ses règles, il faut donc passer par la mise en place de plateformes et de programmes académiques d’enseignement de techniques de vérification des faits. L’IFITIC et le département Arts et Communication de l’UAM de Niamey, sont interpellés à cet égard”.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

(. . . suite)

“Sans professionnalisme véritable, la liberté de la Presse ne saurait prospérer. C’est pourquoi, l’Etat poursuivra ses efforts visant à créer  toutes les conditions favorables à l’émergence d’une presse professionnelle, libre et indépendante, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes” a rassuré Monsieur Habi  Mahaman Salissou. .
Le Ministre de la communication a appelé, à cette occasion, les différents acteurs du domaine à “cheminer vers la signature d’une convention collective de la presse’’ tout en réaffirmant l’engagement du Ministère de la communication à faire en sorte que le processus de la Convention aboutisse”.

Il a ensuite félicité  le Niger  pour l’avancée réalisée dans le dernier classement de RSF passant de la 66è à la 57è place en 2020, sur 180 pays.

“Cher journalistes, maintenons ensemble ce cap et continuons à user ainsi de la liberté de la presse étant entendu que certains parmi  vous doivent arrêter d’en abuser. C’est ainsi et seulement que nous allons ensemble promouvoir la liberté de la presse dans  notre pays, et  dans l’intérêt, bien compris de tous” a-t-il conclu.

Le président du conseil d’administration de la maison de la Presse M. Ibrahim Harouna a pour sa part indiqué que ‘’le professionnalisme des médias est crucial en période électorale, c’est aussi pour nous le moment d’appeler tous les candidats aux élections présidentielles à s’engager pour le respect de la liberté de la presse dans notre pays’’.

Les conditions de vie et de travail des journalistes nigériens restent très difficiles. La pandémie de la Covid-19 est venue porter un autre coup dur au domaine. Plusieurs journalistes ont été mis en chômage technique et beaucoup d’autres ont perdu leurs emplois.

“Notre appel au gouvernement pour un appui aux médias est resté lettre morte. C’est pour moi le moment d’appeler une fois de plus tous les acteurs du processus de signature de la convention collective à plus d’engagement pour finaliser ce processus” a-t-il laissé entendre.

C’est avec la remise des prix aux différents lauréats du concours de la maison de la presse et du prix spécial Mariama keita que s’est achevée cette cérémonie d’ouverture.

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a paraphé la déclaration de la montagne de la table, qui promeut la liberté de la presse dans tout pays signataire, le 30 novembre 2011, rappelle-t-on.

Culture de la paix: Oyem, Gabon, hôte du siège du projet transfrontalier «les jeunes tisserands de la paix en Afrique centrale»

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Gabon Media Time

Suite à une mission d’exploration dans la province du Woleu-Ntem récemment conduite par Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, Oyem a été choisi pour accueillir le futur siège du projet intitulé « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ». Un projet initié pour contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissante aux frontières des trois pays. 


Gouvernorat de la province du Woleu-Ntem © D.R.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Lors de sa mission, .e Représentant de l’Unesco à présenter à Jules Djéki, gouverneur de ladite province, les enjeux de ce projet. Lequel entend mobiliser près de 1800 jeunes tisserands de la paix de 15 à 35 ans pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays. 

A noter que ledit projet vise par ailleurs l’atteinte de 4 résultats majeurs. Selon Juste-Joris Tindy-Poaty, chargé du programme des Sciences humaines et sociales, on peut citer entre autres:

–  le renforcement du mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC dans la prévention des conflits et des violences avec la participation des jeunes dans chacune des zones frontalières;

– l’implication des jeunes dans le trafic d’espèces sauvages, ressources naturelles et les autres formes de criminalité;

– l’amélioration des mécanismes nationaux de coordination et de suivi par les autorités locales, afin d’apporter une réponse plus efficace et plus équilibrée aux défis posés par la criminalité transfrontalière et les risques d’insécurité ». 

Côte d’Ivoire : Cohésion sociale et paix à Daoukro: Le roi et l’Ong Wanep contribuent au rapprochement des communautés

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Fratmat

La paix est de retour à Daoukro, après le récent conflit intercommunautaire entre Baoulé et Malinké. Pour sceller le vivre ensemble entre toutes les communautés et particulièrement entre les belligérants, une rencontre a eu lieu, hier [30 novembre] , dans la cour royale de Daoukro, en présence du roi Kongo Lagou III. Rencontre à laquelle ont participé les autorités administratives et politiques, les forces de l’ordre, les leaders religieux et communautaires.


Le roi Kongo Lagou III, les responsables de l’Ong Wanep et des participants à la rencontre après les échanges. (Dr)

Initiée par l’Ong Wanep (Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest), cette réunion avait pour objectif, selon son représentant, Dano Servel Pacco, de contribuer à la cohésion sociale et à une paix durable à Daoukro.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

« Nous sommes là pour recueillir les attentes des communautés pour l’opérationnalisation du mécanisme endogène de prévention et de règlement des conflits identifiés lors des échanges communautaires de septembre dernier, après le conflit du mois d’août. Cette rencontre devrait faciliter la validation des actions à mener par les communautés, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme endogène identifié », a indiqué Dano Servel, qui s’est réjoui de la contribution du roi de Daoukro pour rapprocher les communautés.

Ainsi, les acteurs directement ou indirectement impliqués dans le conflit, les autorités administratives et politiques, la chefferie traditionnelle, les chefs de toutes les communautés, les leaders de jeunes, les représentants des partis politiques, les forces de l’ordre et les chefs religieux ont, au cours des échanges, dit leurs attentes pour une paix durable et évoqué les actions à mener à Daoukro dans ce sens.

Satisfait des propositions, le roi Kongo Lagou III, à travers son porte-canne Kangah Kouadio, a déclaré qu’une réunion en interne aura lieu pour décider de ce qu’il faut faire, en termes de sacrifice, pour raviver la flamme du vivre ensemble.

Les responsables de l’Ong Wanep étaient aussi satisfaits, eux dont les actions de paix ont porté des fruits.

Dano Servel a fait savoir qu’ils inculquent la culture de la paix aux communautés. « Nous ne sommes pas à notre première rencontre à Daoukro. Et la satisfaction se lit sur le visage des participants, car un travail en profondeur est fait pour une paix durable » , s’est-il réjoui.

Il a ajouté qu’il y aura un suivi, car l’Ong a dans la localité des moniteurs d’alertes précoces. « Désormais, si cela reprend, nous allons demander à la gendarmerie et à la police de faire des enquêtes et de désigner les responsables. Car il y a des gens qui occasionnent ces tueries. Et si l’on réussit à mettre la main sur eux, ils quitteront définitivement notre village», a averti le roi Kongo Lagou III avant de clore la rencontre.

Bulletin français 1 decembre 2020

ÉVÉNEMENTS VIRTUELS POUR CULTURE DE PAIX

Il y a maintenant tellement d’événements virtuels promouvant la culture de la paix que nous avons lancé un nouveau service à CPNN, en les répertoriant à l’avance avec leurs informations d’inscription. Nous listons ceux qui sont gratuits et ouverts au grand public. De cette manière, les lecteurs du CPNN peuvent participer à l’événement en direct.

Ce mois-ci, nous avons répertorié en moyenne un événement par jour venant de toutes les régions du monde. Voici un bref résumé, organisé par thème.

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Un laboratoire d’action non-violente a été parrainé par l’organisation américaine Pace e Bene les 5, 12 et 19 novembre.

Non-violence: du mouvement des droits civiques à “Black Lives Matter.” La conférence Mahatma Gandhi de cette année a eu lieu en ligne le 7 novembre. La conférence qui a lieu chaque année depuis 20 ans est parrainée par le Peace Studies Program et le Centre for Peace Studies de l’Université McMaster au Canada.

La médiation et la justice réparatrice étaient le thème au Mexique le 27 novembre lors du cinquième congrès de la Federación Nacional De Colegios De Mediadores.

DROITS DE L’HOMME

Solidarité avec le peuple palestinien. Une dizaine d’organisations françaises ont accueilli des militants pour les droits humains du peuple palestinien le 30 novembre.

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

“Ecole de la démocratie” était le thème d’une série de conférences parrainées par la Chaire UNESCO à Pamploma, Espagne. Le 5 novembre, la conférence a présenté Agusin Ruis Robledo, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Grenade, s’exprimant sur le thème «la déchéance du parlementarisme». Le 12 novembre, Miguel Angel Simon s’est exprimé sur “la montée de l’extrême droite”.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Économies transformatrices. Le Forum Social Mondial sur les Ecoomies Transformatrices a organisé une série de cinq programmes du 4 au 18 novembre avec des exemples spécifiques de toute l’Amérique Latine.

“Créer un monde meilleur pour les générations futures” était le thème d’un événement Web le 21 novembre, parrainé par la Fondation Goi Peace du Japon et mettant en vedette Jaques Attali.

ÉGALITÉ DES FEMMES

La résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies promouvant le rôle des femmes dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies a été célébrée à l’occasion de son 20e anniversaire le 20 novembre lors du symposium annuel du Texas (États-Unis) sur les femmes, la paix et la sécurité.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été célébrée par le Bureau de l’Union africaine de l’envoyé de la jeunesse, le 25 novembre avec des hauts fonctionnaires de l’Afrique et des Nations Unies.

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

La défense des élections vénézuéliennes contre l’ingérence impérialiste américaine a été discutée dans un forum le 18 novembre parrainé par des organisations progressistes aux États-Unis.

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Les jeunes à la tête du mouvement contre le racisme ont fait l’objet d’un webinaire parrainé par la Campagne mondiale pour l’éducation pour la paix le 20 novembre.

Plusieurs orateurs ont abordé divers thèmes de la culture de la paix lors du Forum annuel mondial sur la paix de Coventry Rising les 11 et 13 novembre.

PAIX ET SÉCURITÉ INTERNATIONALES

Analyse des perspectives de paix avec le nouveau gouvernement américain: tel était le thème de plusieurs conférences Internet. Deux ont été parrainés par le Stop the War Coaltion au Royaume-Uni. Le 30 novembre, l’orateur était Jeremy Corbyn. Le 28 novembre, il y avait cinq orateurs, dont un député du Parliament. Un thème similaire, “l’élection anti-impérialiste; La lutte des jeunes” a été discutée le 21 novembre par les organisations membres de l’organisation américaine United National Antiwar Coalition. Un autre webinar sur de sujet, le 11 novembre, était parrainé par le Bureau international de la paix

Les risques de guerre nucléaire et de réchauffement de la planète ont été discutés lors d’une conférence le 29 novembre par les organisations canadiennes Peace Magazine et Project Save the World.

“Voies pour réinitialiser la coopération internationale” était le thème de la Semaine de la paix de Genève qui s’est tenue en ligne du 2 au 6 novembre, parrainée par le Centre de Genève pour la consolidation de la paix. Un thème similaire, “Inspirer la coopération au nom du bien commun”, a été parrainé par la National Peace Academy des États-Unis le 10 novembre.

L’élimination des armes nucléaires était le thème du webinaire du 2 novembre parrainé par Unfold Zero.

Les lecteurs de CPNN sont encouragés à consulter régulièrement les listes contenues sur notre page Web et à partager ces informations avec vos amis et collègues. Surtout, participez! Participez! PARTICIPEZ!

DROITS DE L’HOMME




Des milliers de personnes manifestent en France contre la loi “sécurité globale”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Five new digital media platforms for uncensored news from Colombia

DÉVELOPPEMENT DURABLE



FAO : Strong support for innovation and digital technologies in Latin America and the Caribbean

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Toluca, Mexico, establishes more than 150 Peace Centers

          

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Burkina Faso : Blanche Bana, remporte le Sotigui Awards 2020

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



I am Generation Equality: Ixchel Lucas, youth advocate for girls’ leadership

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


France: De Jeunes Normands se Mobilisent pour les Droits de l’Homme et pour la Prix Liberté

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Following peace deal, talks on Libya’s political future begin

Les Français crient: : Non à l’état policier!

. . HUMAN RIGHTS . .

Photos par Dea Drndraska (Reproduits avec permission)

Cette semaine encore, comme il y a une semaine, le peuple français a clairement indiqué qu’il ne voulait pas la nouvelle loi proposée par le président Macron sur la “sécurité globale”, une mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre. Voici des images du manif à Paris le 28 novembre.















Cliquez ici pour une version anglaise.)















Amnesty International lance une application gratuite d’éducation aux droits humains pour sensibiliser la prochaine génération de militant·e·s

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Amnesty International

Amnesty International a lancé l’Académie d’Amnesty, une application gratuite d’éducation aux droits humains destinée à sensibiliser la prochaine génération de défenseur·e·s des droits humains à un éventail de sujets, notamment la liberté d’expression, la sécurité numérique et les droits des populations autochtones.

Les utilisateurs et utilisatrices du monde entier auront accès à des cours durant 15 minutes à 15 heures, disponibles en plus de 20 langues, notamment en ourdou, en bengali, en hongrois, en coréen, en russe, en thaï, en tchèque et en turc. Tous les cours peuvent être téléchargés sur l’application, qui est disponible pour les appareils iOS et Android, ce qui permet de les suivre hors ligne.

« Cette application a été conçue pour permettre à chaque personne, partout dans le monde, de s’informer sur les droits humains et encourager cet apprentissage. Le partage des connaissances est essentiel pour nous aider à défendre nos droits et ceux des autres et pour lutter pour la justice et l’égalité partout dans le monde », a déclaré Julie Verhaar, Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:
 
How can more people be trained to know and claim their human rights?

L’Académie d’Amnesty a notamment la caractéristique d’adopter une approche flexible de l’enseignement, permettant aux utilisateurs et utilisatrices de suivre les cours à leur propre rythme, et ainsi de les commencer quand cela leur convient le mieux. Les utilisateurs et utilisatrices terminant certains des cours plus longs recevront un certificat officiel signé par le/la secrétaire général·e d’Amnesty International.

Les cours disponibles sur l’Académie d’Amnesty ont été élaborés et adaptés pendant ces trois dernières années pour le site Internet d’éducation aux droits humains d’Amnesty International. Ils ont été optimisés pour une utilisation sur mobile, afin de rendre les droits humains plus accessibles que jamais.

« L’éducation aux droits humains est la base du travail d’Amnesty. Notre objectif global est de veiller à ce que les personnes partout dans le monde connaissent et puissent revendiquer leurs droits humains. L’application de l’Académie d’Amnesty nous rapproche de cet objectif en fournissant une plateforme simple et accessible permettant à des millions de personnes de bénéficier d’une éducation aux droits humains de qualité », a déclaré Krittika Vishwanath, directrice de l’éducation aux droits humains à Amnesty International.

L’Académie d’Amnesty sera régulièrement mise à jour pour intégrer des versions dans de nombreuses autres langues et de nouveaux cours dans les mois et années à venir.

Lien iOS : https://apps.apple.com/us/app/amnesty-academy/id1534113236

Lien Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.amnesty.academy

Maroc : Lutter par Internet contre la radicalisation des jeunes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par LesEco

La Rabita Mohammedia des Oulémas vient de lancer un projet de lutte contre la radicalisation des jeunes en ligne. Objectif : lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes sur les dangers que peuvent présenter Internet et les réseaux sociaux. Financé par le gouvernement du Japon, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, l’accord de réalisation de ce projet a été signé par Takashi Shinozuka, ambassadeur du Japon au Maroc, Edward Christow, représentant résident du PNUD au Maroc, et Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas.

Selon Ahmed Abbadi, ce projet vise non seulement à protéger les adolescents et les jeunes des fléaux de l’extrémisme violent, que ce soit sur le terrain ou dans leur dimension numérique. Il ambitionne aussi de les immuniser contre les discours de haine en les accompagnant pour devenir influent sur Internet afin de prévenir et d’inspirer leurs interlocuteurs. Il a ajouté que ce projet s’inscrivait dans la durée afin d’aider les jeunes à acquérir les outils et les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme de toutes sortes. Le succès de ce projet dépend principalement de la préparation de contenus attractifs et accrocheurs pour les jeunes, précise Ahmed Abbadi. La Rabita a lancé plusieurs jeux interactifs sur Internet dans le but de promouvoir la culture de la paix et la modération, ainsi que le rejet de la violence et de l’extrémisme.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

Selon la même source, la Rabita prépare un guide d’influence virtuelle afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences pour devenir des influenceurs efficaces sur Internet. La même source précise que le Japon et le PNUD, bien plus que des bailleurs de fonds, seront également partenaires de ce projet.

À ce propos, l’ambassadeur du Japon au Maroc a déclaré : «Nous estimons que ce projet est également une réponse à un souci d’immunisation de la société marocaine contre les menaces cybernétiques qui guettent la jeunesse», avant d’ajouter que le radicalisme religieux menant à la violence est un phénomène universel. Takashi Shinozuka indique également que ce financement soutient le Maroc dans sa lutte contre les risques de radicalisation en ligne des jeunes, notamment en prévenant et informant sur les dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux.

Pour sa part, Edward Christo a affirmé que ce projet était le fruit de plusieurs mois de travail conjoint entre la Rabita Mohammedia des Oulémas, l’ambassade du Japon et le PNUD, ajoutant que les trois partenaires poursuivront leur collaboration pour l’implémentation de ce projet. Il a également fait savoir que ce projet, qui vise à soutenir la production et la publication de séquences vidéo sur les réseaux sociaux, dépendra de l’expérience de la Rabita dans ce domaine. Il assurera une présence en ligne à travers les réseaux sociaux de la Rabita et du PNUD. Dans ce cadre, un groupe d’experts de la Rabita pourra rencontrer des experts japonais travaillant dans le domaine de la prévention des conflits et de la promotion de la paix, et organiser un atelier international au Maroc sur les meilleures pratiques dans ce domaine. Le financement de ce projet s’élève à 454.545 USD, soit plus de 4 MDH. Il s’articule autour de 4 grands objectifs, dont la réalisation d’un diagnostic des risques liés aux contenus de radicalisation en ligne ciblant les jeunes, et le soutien des parties prenantes nationales dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des médias pour prévenir l’extrémisme violent et les discours de haine. Il s’agit également de sensibiliser les jeunes Marocains à travers les réseaux sociaux sur l’importance de promouvoir un discours alternatif, l’esprit de coopération et le partage d’expériences dans la prévention de l’extrémisme violent en ligne. S’étalant sur une période d’une année, ce projet aura un impact majeur sur les jeunes et sur la société marocaine dans son ensemble, conclut Edward Christo.

Des milliers de personnes manifestent en France contre la loi “sécurité globale”

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Europe 1

Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue, samedi, pour protester contre la proposition de loi sur la “sécurité globale”. Le texte, très controversé, pénalise notamment la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”.

“Même pas drone”, “Orwell was right”, “floutage de gueule” : une vingtaine de manifestations contre la proposition de loi “sécurité globale” ont rassemblé plusieurs milliers de personnes samedi à Lille, Rennes, Paris ou encore Montpellier. Les manifestants ont en particulier pris pour cible la mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”, adoptée dans un climat tendu à l’Assemblée nationale vendredi soir.

En début d’après-midi, le principal cortège s’était formé place du Trocadéro, à Paris, au milieu d’un important dispositif policier. Sur la place noire de monde, dont nombre de “gilets jaunes”, flottaient les drapeaux du PCF, d’EELV, de FO, du NPA, ou encore une banderole d'”Extinction rébellion” et une autre de Mediapart. “On nous dit qu’il faut limiter nos libertés pour le bien de tous mais là, ça va trop loin”, s’indigne Manuel Furtado, “outré” par le texte.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article sur ce sujet en anglais.)

Question related to this article

How effective are mass protest marches?

(. . . suite)

“Une loi qui menace la liberté d’informer”

A Lille, quelque 800 personnes selon la préfecture se sont rassemblées, s’insurgeant contre le fameux article 24 sur la possibilité de filmer et diffuser des images des forces de l’ordre. “C’est une loi faite par la police” qui “menace la liberté d’informer, de s’exprimer, de manifester”, a estimé Maud, étudiante de 27 ans. “Il y a une volonté de brimer la libre expression des opinions”, a aussi dénoncé Philippe Vervacke, militant à la Ligue des droits de l’Homme. “Les policiers sont des agents de l’État, ils doivent pouvoir répondre de ce qu’ils font”, estimait pour sa part Julie, 46 ans, au chômage

“Dictature en marche”, “big brother is watching you”, “plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale”, “des vidéos pas des lacrymo”, pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants. A Rennes, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées place de la République, selon les organisateurs. De nombreux jeunes étaient présents avec des pancartes “Baissez vos armes, nous baisserons nos téléphones”, “L’appareil photo, lui, n’a jamais tué personne”, “Loi totalitaire globale” ou “1984 n’était pas censé être un mode d’emploi”.

Un texte “aux relents autoritaires”

Avec ce “texte aux relents autoritaires”, “la porte est ouverte au musellement de l’information par le pouvoir en place quel qu’il soit”, a estimé Stéphane de Vendeuvre, co-président du club de la presse de Bretagne, assurant que cette manifestation n’était que “le début d’une longue contestation”. “Cette loi est une loi scélérate (…) qui intervient dans un contexte déjà dramatique pour la liberté de la presse dans ce pays”, a abondé Tristan Malle, secrétaire général du syndicat de journalistes SGJ-FO. Une partie des manifestants a tenté de partir en cortège, mais a vite été arrêtée par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes.

A Montpellier, environ 1.300 manifestants (selon la préfecture) ont défilé en fin de matinée, avec également de nombreux slogans comme “Police sans contrôle, population sous contrôle”. “Observer ce qui se passe, vérifier que les forces de police ne commettent pas d’actions dangereuses, c’est la moindre des choses quand on est journaliste”, a estimé Gil Martin, 49 ans, journaliste à Actu.fr, auprès de l’AFP.

“Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”

Pour Sophie Mazas, présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier, “la loi sécurité globale nous fait basculer dans une société autoritaire, qui cible la population”. Julien Brès, cadre commercial de 44 ans, a estimé que “sortir cette loi maintenant, c’est un calcul opportuniste du gouvernement, dans le seul but de préparer dans un an et demi le duel Macron-Le Pen à la présidentielle 2022”. “Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”, a-t-il ajouté.