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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 mai 2018

Y A-T-IL DES PROGRÈS DE LA PAIX?

Nous avons commencé les informations cette année avec les discussions de haut niveau entre la Corée du Sud et la Corée du Nord et leur participation conjointement aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang. Cela s’est bien passé. “À PyeongChang, le monde est devenu un”, a déclaré Lee Hee-beom, chef du Comité d’organisation de PyeongChang. “Transcendant les différences de race, religion, nation et genre, nous avons souri ensemble, pleuré ensemble et partagé notre amitié.”

Les progrès en Corée se poursuivent ce mois-ci avec l’annonce que les dirigeants se sont serré la main dans la zone démilitarisée qui sépare les deux pays; ils se sont engagés à travailler pour dénucléariser la péninsule; et ils ont déclaré la fin officielle de la guerre de Corée. Selon les mots du président sud-coréen Moon Jae-In: “Kim Jong-un et moi avons déclaré ensemble qu’il n’y aurait plus de guerre dans la péninsule coréenne et un nouvel âge de paix a commencé”.

Le mois dernier, la lutte pour la justice pour le peuple palestinien a été concretisé par la courage de la jeune activiste Amed Tamimi. La lutte s’est amplifiée ce mois-ci alors que des milliers de Palestiniens participaient à un mois de marches non-violentes, la “Grande marche du retour.” Israël ne pouvait tolérer une telle manifestation massive et a utilisé des tireurs d’élite pour tuer les participants non armés. Le militant vétéran de la paix, Uri Avnery, compare cela aux atrocités britanniques contre Gandhi et ses partisans en Inde et aux attaques racistes contre Martin Lurther King et ses partisans en Alabama, et il nous rappelle que les Britanniques ont finalement dû quitter l’Inde.

Pendant ce temps, les Palestiniens n’abandonnent pas l’espoir, malgré les difficultés et la guerre, comme l’illustre le “Cinéma pour les enfants de Gaza:” “né d’un désir de créer un refuge pour les enfants … preuve de la magie du cinéma, soulager la souffrance et fournir de la lumière à l’un des endroits les plus sombres du monde.”

Aux Nations Unies, cette année a célébré la 62ème session de la Commission de la condition de la femme. A titre de suivi, nous publions de brèves interviews avec 15 de ses participantes venues des quatre coins du monde. Selon les mots de Sohini Shoaib de l’Inde, «les femmes se lèvent, et non seulement les femmes, mais aussi toutes les personnes qui se sentent réduites au silence».

Et finalement, les écoliers des États-Unis, qui sont descendus dans la rue le 24 mars pour protester contre la violence armée à la suite de la fusillade à l’école de Parkland, en Floride, ont poursuivi leur mobilisation. Le 20 avril, à l’occasion du massacre de l’école de Columbine (Colorado), les élèves ont de nouveau fait grève dans plus de 2 500 écoles du pays. Les élèves prévoient de continuer à se mobiliser pendant les vacances d’été cette année. Comme explique l’un des organisateurs, en s’adressant à son groupe d’étudiants, “Le changement arrive à travers la patience, et ce combat ne s’arrête pas après le 20 avril.”

Comme le remarque un commentateur, les manifestations étudiantes font partie d’un programme plus vaste visant à «cesser de nourrir la culture de la violence et du militarisme», ce qui comprend des programmes de formation dans les écoles pour préparer les étudiants à devenir officiers militaires.

Avançons-nous vers une culture de la paix? Seul le temps nous le dira.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


“Our Dreams Are Coming True”: Peace Activists Celebrate as Korean Leaders Vow to Officially End War

LIBERTÉ DE L’INFORMATION




Les jeunes : acteurs pour la paix et la réconciliation nationale au Mali

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



7e édition du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl : La culture pour la paix en Casamance

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Latin American mayors meet in Costa Rica for development goals

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Voices from 62nd session of the Commission on the Status of Women (CSW62)

DROITS DE L’HOMME



Amnesty International: Israeli forces must end the use of excessive force in response to “Great March of Return” protests

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Palestine’s Great March of Return: A New Defiance Campaign

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Dominican Republic: Integrating art subjects in centers helps create a culture of peace

Les jeunes : acteurs pour la paix et la réconciliation nationale au Mali

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par UNESCO

« Les Jeunes Acteurs pour la Paix et la Réconciliation Nationale » est l’intitulé du projet conjoint UNICEF-OIM-UNESCO. Il a été mis en place pour accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali (issu du processus d’Alger), par l’opérationnalisation du nouveau dispositif des Equipes Régionales d’Appui à la Réconciliation Nationale (ERARN), ainsi que par l’implication et la responsabilisation, des jeunes et des femmes, dans la mise en œuvre de la stratégie jeunesse du G5 Sahel et la lutte contre le trafic transfrontalier et l’exploitation des jeunes.

Jusqu’à présent, la majeure partie des projets de consolidation de la paix ont été mis en œuvre dans le nord du Mali mais aujourd’hui, le centre du pays présente également de forts besoins en termes de prévention et de résolution de conflits. Le projet cible ainsi directement 2500 jeunes, dont 900 jeunes femmes, issus de 25 communes des régions de Ségou et de Mopti.

Le projet, officiellement lancé le 29 mars 2018 à Bamako a vu la participation du ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne et Porte-Parole du Gouvernement, du ministre de l’Économie Numérique et de la Communication, du Secrétaire Général du Ministère de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion sociale, de la MINUSMA, de l’UNESCO, de l’UNICEF et de l’OIM.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

On notait également la participation de plusieurs associations des jeunes dont Le Conseil national de le Jeunesse (CNJ), l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD), le Parlement des Enfants du Mali et l’Association pour la Promotion des Enfants Journalistes et Communicateurs (APEJEC).

Les participants et les jeunes, de concert avec les personnalités présentes, ont insisté sur l’importance de la dynamique de la culture de la paix et de la cohésion sociale afin d’éviter les risques de conflits. M. Amadou Koita, Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, et ses homologues de la communication et de la réconciliation nationale ont tenu à remercier les partenaires techniques et financiers, notamment la MINUSMA, qui ont cru aux capacités des jeunes à promouvoir la paix et la cohésion sociale, tout en témoignant leur engagement et leur accompagnement dans ce projet qui cadre parfaitement avec la vision des plus hautes autorités de l’Etat. « Mes homologues ici présents et moi-même vous accompagnerons dans cette noble initiative, car toutes ces actions préparent les jeunes à jouer pleinement leur rôle, combien important, dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger » at-il souligné.

Dans son allocution, Mme Lucia Elmi, Représentante de l’UNICEF au Mali et porte-parole des trois agences, a tenu à rappeler que, l’avenir repose sur la jeunesse, et que c’est à travers les jeunes que pourra se construire une paix durable. Convaincue que par ce projet, les jeunes pourront donner leur avis et influencer positivement sur la recherche de la paix tout en assurant la prévention des conflits, elle a également souligné que ce projet permettra de vulgariser l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Enfin, elle ajoutera : « en investissant en les jeunes, afin qu’ils deviennent des artisans de la paix, des acteurs pour la paix, nous garantissons un avenir meilleur à ce pays ».

Financé à hauteur de 1,4 milliard de FCFA par le Fonds pour la consolidation de la paix (« Peace Building Fund ») de la Section Stabilisation et Relèvement de la MINUSMA, ce projet vise à renforcer l’engagement des jeunes et des femmes en tant qu’acteurs de la paix afin de renforcer la cohésion sociale, le dialogue communautaire, le vivre ensemble et le développement du potentiel des jeunes.

7e édition du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl : La culture pour la paix en Casamance

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Le Quotidien

La 7e édition du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl s’ouvre ce vendredi. Cette localité de la Casamance va, durant 5 jours, vibrer aux rythmes des chants, danses et autres ateliers de formation en batik, vannerie, poterie et colloques. Directeur de la compagnie Bakalama, initiatrice de ce festival, Malal Ndiaye a décliné les axes forts de la programmation, mais aussi ses ambitions de faire de ce festival un levier de développement économique de la Casamance (à travers la culture et le tourisme) et un moyen de cultiver la paix.

La Casamance est depuis près de 3 décennies en proie à un conflit armé. Directeur du festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl, Malal Ndiaye est persuadé que là où les politiques et les militaires ont échoué, la culture peut réussir à ramener la paix. La 7e édition de son festival qui se tient du 13 au 20 Avril à Thionk-Essyl (une localité située dans le département de Bignona) est donc partie pour être une occasion de promotion de la culture, de la paix. “Nous avons déjà compris que la culture peut être source de compréhension mutuelle des peuples. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a installé le festival en Casamance et nous appelons toutes les localités à venir discuter, comprendre et avancer ensemble. Et en tant qu’acteur culturel, je pense et reste persuadé que c’est seulement à travers la culture qu’on peut avoir la paix en Casamance”, soutient-il.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

Au-delà, il s’agit pour les initiateurs de ce festival d’en faire un moyen de participer à la promotion culturelle et touristique, ainsi qu’au développement économique de cette région de la Casamance naturelle. Le directeur artistique de la compagnie Bakalama et ancien manager de P-Froiss rappelle d’ailleurs ce que a guidé à la mise sur pied du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl en 2004. “On partait souvent à Thionck-Essyl et on voyait que les jeunes de cette localité désiraient ardemment faire de l’art. A Thionck-Essyl, il y a un véritable potentiel artistique. Nous nous sommes alors dit pourquoi ne pas créer un festival artistique, mais aussi un festival de développement. Un festival qui puisse nous permettre de poser notre pierre à l’édifice, aussi bien sur le plan touristique, économique que social. Ce sont ces jeunes artistes qui sont en Casamance. Plus particulièrement ceux qui sont à Thionck-Essyl qui nous ont motivés”, renseigne-t-il. Et depuis, le festival ne s’est pas parti de ses objectifs d’origine. Cette année encore, le colloque sera l’occasion d’aborder un thème si cher aux promoteurs du festival : Culture e tourisme levier de développement économique.

Côté programme, le directeur Malal Ndiaye révèle que tout un chapelet de musiciens, danseurs, rappeurs viendront de Dakar comme des régions de la Casamance pour prendre part à ce festival. “45 artistes vont quitter Dakar pour rejoindre Thionck-Essyl et là-bas ils retrouveront d’autres troupes de danse comme la compagnie Bakalama, la troupe Kalonkigne, Koubalang, Niaffrang. . . Le groupe Gran Jabel viendra lui spécialement de la Guadeloupe pour participer au festival”, note M. Ndiaye que se réjouit du soutien des autorités municipales. “Le budget de ce festival s’élève à 12 millions. Les 2 millions sont gérés par la mairie, et la compagnie Bakalama qui amène les artistes participe à hauteur de 1,5 million.” Pour boucler le reste du budget, Malal Ndiaye compte sur le soutien des ministères en charge de la Culture, du tourisme, de l’artisanat. “One est sur des dettes. Il nous faut du transport, de l’hébergement, de la sono. On espère le soutien du gouvernement”, lance-t-il.

Israël : « Je vais aller en prison car je refuse de servir dans l’armée israélienne »

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Finalscape

Mon nom est Nattan Helman. J’ai 20 ans, je viens du Kibboutz Haogen.

Le 20 novembre, je refuserai de servir dans l’armée israélienne pour des raisons de conscience. En troisième année de collège, je suis tombé sur des documents sur l’occupation et j’ai commencé à demander : Qu’est-ce qu’on fait là-bas ? Comment cela affecte-t-il notre société ? Comment est-ce que ça m’affecte moi ?


vidéo d’interview

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question for this article

“Put down the gun and take up the pen”, What are some other examples?

(…suite)

Après avoir fait des recherches, après avoir lu des livres, des articles et des témoignages de soldats, après avoir vu les territoires, j’en ai conclu que les politiques israéliennes oppressaient Palestiniens et Israéliens.
Quand j’ai reçu mon premier appel de l’armée, j’ai su que je n’y irai pas. Je l’ai dit à mes parents. Ils l’ont d’abord très mal pris, puis ils ont compris et ils m’ont soutenu.

Au début, je me suis senti seul et je pensais être le seul à penser ainsi. Je savais que mon refus était une violation de la loi mais face à chaque loi il y a la moralité, une conscience, une limite.

Dans le passé, il y a eu beaucoup d’injustice sociale qui était légale. L’Holocauste en Europe, l’Apartheid en Afrique du Sud, l’esclavage aux États-Unis sont tous des exemples d’injustice légale. Une loi exigeant l’enrôlement dans une armée qui oppose toute une population n’est pas une loi éthique et je ne ressens pas l’obligation d’y obéir. J’ai parlé avec d’anciens objecteurs des conditions de vie en prison, et j’essaie de m’habituer à l’idée d’y vivre.

La situation est effrayante et stressante, mais je pense que si je continue à croire à mes valeurs, elles me renforceront et me protègeront là-bas.

(Clickez ici pour une traduction anglaise.

Bulletin français 1 avril 2018

. LA NOUVELLE GÉNÉRATION . .

Les infos ce mois-ci sont dominées par les actions de la nouvelle génération.

Aux États-Unis, le 14 mars, plus d’un million d’élèves dans plus de 3000 écoles ont quitté les classes pour protester contre la violence armée. Ils ont été inspirés par les survivants du massacre de 17 étudiants et employés à Parkland, en Floride, le mois précédent.

Chelsea, un lycéen, a expliqué: “Nous sommes ici pour protester contre la violence armée partout aux USA: les armes à feu ne résolvent pas les problèmes, elles les créent et évidemment, comme vous pouvez le voir, nous sommes tous très sensibles à cela. C’est quelque chose qui dure depuis trop longtemps. Si les adultes n’agissent pas, nous devons agir.”

Comme le dit Jayleen Flores, une autre étudiante du secondaire: “Une grande partie de cette démande consiste à montrer que notre génération va faire le changement parce que nous sommes l’avenir et que nous allons bientôt devenir des adultes. Donc c’est comme si c’était notre moment de vraiment nous faire voir et d’être entendus !”

Dix jours plus tard, le 24 mars, des jeunes ont pris la tête de plus de 800 événements «March For Our Lives» à travers les États-Unis, dont près d’un million à Washington, DC seul. Le moment le plus remarquable du rassemblement de Washington a eu lieu lorsque Emma Gonzalez, âgée de 17 ans, une survivante de la fusillade de Parkland, s’est adressée à la foule et a fait une pause de 6 minutes et 20 secondes – le temps qu’il a fallu pour tuer 17 de ses camarades de classe de Marjory Stoneman Douglas High School.

Dans ces manifestations de la jeunesse, les plus grandes des États-Unis depuis des décennies, les participants ont appelé les législateurs et le président Donald Trump à se confronter à la question de la vente libre des armes à feu. Les activistes se sont déployés dans la foule pour enregistrer des électeurs, en inscrivant des milliers de nouveaux. À Washington, Cameron Kasky, un lycéen de 17 ans, a déclaré à la foule: «Les politiciens doivent représenter le peuple ou partir. Soyez avec nous ou méfiez-vous, les nouveaux électeurs arrivent.”

Les photos illustrent le caractère historique des manifestations.

Les jeunes trouvent un soutien important dans leurs efforts pour changer les lois sur les armes à feu aux États-Unis. Les deux syndicats d’enseignants du pays soutiennent la grève des étudiants et les manifestations. De nombreux politiciens et stars d’Hollywood se sont joints aux manifestations. Une contribution particulièrement symbolique a été celle de l’équipe de football des Patriots de la Nouvelle-Angleterre qui a offert son avion pour transporter les étudiants de Parkland en Floride, à la manifestation de Washington.

Et il y a déjà des effets économiques importants. Les grandes entreprises annulent les rabais qu’elles offraient auparavant aux membres de la National Rifle Association. Et le plus vieux fabricant d’armes du pays, Remington, s’est déclaré en banqueroute.

Pendant ce temps, de l’autre côté du globe, c’est une adolescente de 17 ans, Amed Tamimi, qui est devenue la représentation héroïque de la résistance des Palestiniens à l’occupation israélienne. Elle a été condamnée par un tribunal militaire secret à 8 mois de prison pour avoir giflé, poussé et donné des coups de pied à un soldat israélien qui occupait sa maison. Peu de temps avant, ce même soldat et un autre ont tiré une balle en caoutchouc sur son cousin le mettant dans le coma. Sa mère a filmé l’épisode et l’a téléchargé sur Facebook. En conséquence, Amed est devenue une héroïne tandis que sa mère a été condamnée à une peine d’emprisonnement pour «incitation». Entre temps, le film a déclenché des actions de solidarité autour du monde.

L’ampleur et l’importance historique de ces actions engagées par la nouvelle génération rappellent le leadership des jeunes dans le mouvement mondial contre la guerre au Vietnam dans les années 1960 et dans le mouvement contre l’apartheid en Afrique du Sud dans les années 1970. En conséquence, la guerre du Vietnam a dû être abandonnée et l’apartheid a été renversé. Les lois américaines sur les armes à feu seront-elles modifiées et l’occupation israélienne sera-t-elle surmontée? La réponse est entre les mains de la nouvelle génération.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


USA: Enough! A Million Students Walk Out of Schools to Demand Action on Guns in Historic Day of Action

LIBERTÉ DE L’INFORMATION




En route vers le Forum social mondial de Bahia

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



World Peace Flame to be lit in Ashland, Oregon (USA)

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Votation citoyenne pour une opération anti-nucléaire

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


What Is CSW and Why Are We in New York to Be Part of It?

DROITS DE L’HOMME



Cuba a ‘Champion’ of Children’s Rights: UNICEF

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ
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Ahed Tamimi and the Pathology of the Israeli Mind

ÉDUCATION POUR LA PAIX



‘Back to Learning’ education campaign to benefit half a million children in South Sudan

France: Votation citoyenne pour une opération anti-nucléaire

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de La Depeche

Du 11 au 18 mars 2018, les référents du groupe d’action castanéen de France Insoumise lance plusieurs manifestations contre le nucléaire.

Suite aux trois thématiques, définies lors de la convention menée par Jean-Luc Mélanchon à Clermont Ferrand, ce groupe de 22 membres emboîte le pas sur cette sensibilisation d’un niveau national. «Nous sommes un mouvement politique et non un parti. Nous sommes la première force d’opposition de Gauche», certifie Jean Bech, un des responsables de ce groupe d’action.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Is there a future for nuclear energy?

(. . . suite)

La venue de l’ancien ministre Japonais, en poste lors de l’accident de Fukushima, a précipité le programme. «Notre objectif est de faire prendre conscience aux Français du danger du nucléaire. Il y a des solutions pour sortir et surtout devancer les prochaines échéances des centrales nucléaires. Il faut agir maintenant.»

Localement, Jean Bech et ses membres vont être présents sur les marchés du mardi et du samedi au travers d’un tractage et d’une votation citoyenne. Sans être d’un caractère officiel, elle permettra aux gens de s’exprimer. Une urne recevra les bulletins dont la principale indication sera «oui ou non pour la sortie du nucléaire.»

Un stand sera également édifié lors du printemps des Plantes du 18 mars. «Il y aura aussi une distribution dans les boîtes aux lettres. Les personnes peuvent également s’exprimer via le site internet. Une pièce d’identité sera juste demandée. Nous voulons que cette votation soit la plus large possible, tout en gardant un aspect authentique.» Toutes ces informations seront remontées au plan national, il y aura un suivi des résultats. Les interventions se poursuivront tous les trimestres avec une thématique différente, comme il en a été décidé. L’ordre se fera suivant l’actualité du moment mais il a été acté que la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes et celle contre l’invasion et la fraude fiscale seront les axes prioritaires en 2018. Site internet : https ://nucléaire.vote.

En route vers le Forum social mondial de Bahia

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Attac

Le prochain Forum social mondial (FSM) aura lieu à Salvador de Bahia, au Brésil, du 13 au 17 mars 2018.

Cette session du FSM n’aura très probablement pas le même impact que les FSM des années 2000, mais il rassemblera cependant beaucoup de participant·e·s, principalement de la ville et de l’État de Salvador mais aussi des Amériques (Nord et Sud) comme de quelques pays européens, à commencer par la France. La situation politique brésilienne, avec une élection présidentielle qui aura lieu à l’automne de cette année, pèsera évidemment sur ce FSM qui sera mobilisé contre les politiques d’austérité à l’œuvre dans le pays.

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Dans ce contexte plusieurs éléments, qui justifient la présence et l’implication d’Attac dans ce FSM, méritent d’être soulignés.
(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question(s) related to this article:

World Social Forums, Advancing the Global Movement for a Culture of Peace?

(. . . suite)

* La situation internationale est très instable, conséquence de l’affaiblissement de la domination américaine, et est marquée par l’arrivée au pouvoir de dirigeants « populistes », xénophobes et tentés par les politiques autoritaires. Il est donc particulièrement important pour les mouvements du monde entier de pouvoir analyser cette nouvelle situation et d’échanger sur les différentes luttes de résistance qui se développent sur tous les continents.

* Ce FSM sera une échéance de plus dans les débats qui portent sur la situation et le bilan des gouvernements de gauche en Amérique du Sud. Des débats qui se poursuivent régulièrement à chaque réunion internationale (FSM de Montréal ou sommet des peuples à Buenos-Aires lors de la ministérielle de l’OMC par exemple) et qui sont intéressant pour tous les mouvements, en Amérique comme sur les autres continents.

* Salvador est une des villes du Brésil où la population d’origine africaine est la plus importante (le Brésil ayant été le pays américain le plus esclavagiste, en nombre de personnes déportées). Les discriminations, les séquelles de l’esclavage et les questions post-coloniales seront donc centrales.

Attac France sera donc présent au Forum social mondial à Salvador, avec une délégation composée de membres du Conseil d’administration et d’animateurs du projet « Alternatives systémiques » (un projet porté par Attac France, la fondation Solon de Bolivie et Focus On The Global South, basé en Asie du Sud-Est qui a permis de publier le livre Le Monde qui émerge).
Si vous souhaitez prendre en contact avec la délégation d’Attac sur place, vous pouvez contacter fsm2018@attac.org.

L’inscription au Forum se passe sur le site web wsf2018.org ; lorsque vous vous inscrirez sur ce site n’oubliez pas de vous rattacher à l’organisation « Attac France ».

L’UNESCO soutient le gouvernement du Mali pour assoir une culture de la paix durable

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La table ronde des bailleurs de fonds sur le Programme National pour la Culture de la Paix au Mali s’est tenue le 15 février 2018 à Bamako. Elle a été organisée par le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale (MRNCS), en collaboration avec l’UNESCO, sous la présidence de M. Attaher AG Iknane, Secrétaire Général du MRNCS, et M. Hervé Huot-Marchand, Représentant de l’UNESCO au Mali.

Cette table ronde a été un moment de dialogue et de plaidoyer autour du Programme National pour la Culture de la Paix au Mali (PNCP) qui constitue aujourd’hui un cadre de référence des interventions du ministère.  Rehaussée par la présence de partenaires techniques et financiers (Union Européenne, USAID, BAD, PNUD, ONUFEMMES), d’institutions régionales (CEDEAO), d’ONG internationales (Plan International), d’institutions financières nationales (BOA, BSIC, BIM, etc.) et des organisations de la société civile, elle a permis de présenter le PNCP dans sa contribution large à asseoir durablement une culture de la paix au Mali et à renouer avec les valeurs socio-culturelles maliennes.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

(. . . . suite)

M. Hervé Huot-Marchand a félicité le gouvernement du Mali pour les efforts déployés dans la promotion de la culture de la paix et dans l’élaboration du PNCP. Il a rappelé ensuite que ce programme s’accorde avec la genèse de l’acte constitutif de l’UNESCO qui stipule que : « la guerre prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut ériger les barrières de défense de la paix ». Il a poursuivi son allocution soulignant l’impact du programme dans l’atteinte des objectifs définis dans le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD) et au Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (UNDAF). En outre, M. le Représentant s’est réjoui de l’alignement du programme à l’agenda 2030 avec les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) particulièrement le 16 me qui recommande : « l’assurance de la Paix, la stabilité, les droits humains et une Gouvernance efficace fondée sur l’Etat de droit comme vecteurs importants pour le Développement durable ».

Mr. Huot-Marchand a appelé tous les partenaires à appuyer l’exécution des activités du plan d’action et a informé le ministère de la mobilisation de 2,626,790 USD soit plus de 1.300,000,000 FCFA en faveur de la culture de la paix, ceci par l’UNESCO, l’OIM et l’UNICEF à travers les fonds du « Peace Building » (PBF). Le projet sera mis en œuvre pour 18 mois à partir de mars 2018.

Le Secrétaire général du MRNCS, M. Attaher Iknane a souhaité, au nom du ministre, la bienvenue à tous, tout en adressant ses remerciements aux participants notamment l’UNESCO pour son appui technique et financier dans la mise en œuvre de ce programme. Il a rappelé à son tour les objectifs du PNCP ainsi que la démarche participative qui a sous-tendu son élaboration et qui contribuera à asseoir la paix et offrir des outils de prévention contre l’extrémisme violent. Il a terminé son discours par des mots de remerciement et renouvelé la reconnaissance du Mali à l’endroit des bailleurs : ‘‘Investir dans la culture de la paix n’est jamais de trop’’.

Après la présentation du projet, la parole a été remise aux participants pour des réactions. Celles-ci se sont articulées autour des questions de clarification sur (le budget global et la durée d’exécution du programme), des suggestions autour d’un plan d’action des activités pouvant faciliter les PTF à mieux diriger leurs investissements selon les domaines évoqués.

 A l’issue de cette table ronde, le ministère s’engage à poursuivre les démarches pour une concrétisation des activités retenues dans le PNCP sur la période 2017-2020.

Bulletin français 1 mars 2018

LA SOLIDARITÉ PLUTÔT QUE L’INTIMIDATION MILITAIRE

Le thème de ce mois est la solidarité plutôt que l’intimidation militaire.

Commençons par les paroles de Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies..

Lors des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang, en République de Corée, il a en effet déclaré: “Que la flamme olympique brille comme un phare de la solidarité humaine et que la trêve olympique contribue à répandre une culture de paix.”

Prenant la parole lors de la réunion sur la menace transnationale du terrorisme en Afrique, organisée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, il a conclu que: “Nous sommes confrontés à un défi sérieux – mais je crois que c’est un défi que nous pouvons remporter grâce à la solidarité, l’action commune et à une résolution partagée.”

En Corée, les Jeux Olympiques ont inspiré le premier contact pacifique entre le Nord et le Sud depuis de nombreuses années. Cela marque l’opposition à la menace d’une action militaire en Corée de la part des États-Unis.

Alors que les athlètes de Corée du Nord et du Sud marchaient ensemble, le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques, Lee Hee-beom, a déclaré lors de la cérémonie de clôture que “la présence des deux Corées à ces Jeux Olympiques constitue une base solide pour leur avenir. La semence de paix que vous avez plantée ici à PyeongChang deviendra un grand arbre dans un futur proche. L’espoir et les aspirations des athlètes du sud et du nord de la Corée ainsi que des cheerleaders vont certainement servir de pierre angulaire à l’unification du Péninsule coréenne.”

En Afrique, l’appel de Guterres pour la solidarité fait écho aux actions de l’UNESCO pour une culture de la paix, conçues pour “s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme.” Ceux-ci peuvent être considérés comme une alternative non seulement à la menace terroriste, mais aussi à la menace posée par l’expansion militaire américaine sur ce continent.

* L’Amérique latine, présente deux bons exemples de solidarité ce mois-ci. Ecrivant depuis la Mexique, Leonardo Boff, le théologien et écrivain brésilien, rappelle le remarquable esprit de solidarité et de coopération du peuple mexicain en réponse au tremblement de terre de l’an dernier. Et écrivant dans le site Web de l’organisation Tikkun aux États-Unis, David Sylvester, rappelle comment la présence d’une délégation d’une cinquantaine de militants interconfessionnels et pacifistes a empêché la violence contre les manifestations pacifiques du peuple du Honduras.

* En Europe, des militants d’Amnesty International et d’Anafé (Association nationale des étrangers pour l’assistance aux frontières) continuent d’aider les réfugiés à la frontière malgré les poursuites engagées par les autorités françaises.

* Au Moyen-Orient, en dépit de la pression du gouvernement israélien, le Mouvement international de “boycott, désinvestissement et sanctions” qui cherche à mettre fin à l’occupation de la Palestine et aux violations des droits de l’Homme par Israël continue ses activités, et il est nominé pour le prix Nobel de la paix.

* Aux États-Unis, le mouvement de solidarité et de résistance contre la menace d’expulsion des imigrés par le gouvernement de Donald Trump, continue de gagner du terrain, comme en témoigne l’allocution de Toni Harp, maire de New Haven.

Enfin, à l’échelle mondiale, nous publions les dernières nouvelles du Fonds de solidarité pour la jeunesse, mené par l’Alliance des civilisations des Nations Unies, que nous avons suivi depuis ses débuts il y a plus d’une décennie. Un ancien directeur de l’Alliance, Shamil Idriss, actuellement directeur de l’organisation “Search for Common Ground”, nous donne sa vision pour l’organisation en 2018, sur la base de leurs activités réalisées l’année dernière.

      

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



France / Réfugiés. Reprise du Procès de Martine Landry, Une Membre d’Amnesty International France et de l’Anafé Injustement Poursuivie pour « Délit de Solidarité »

LIBERTÉ DE L’INFORMATION




UNESCO brochure: Afrique, Culture de la Paix, 2017

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



UN chief in Pyeongchang; Olympic message of peace is universal, beacon for human solidarity, culture of peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



China Reassigns 60,000 Soldiers to Plant Trees

DISARMAMENT ET SECURITÉ



RDC: Manifestation de la Journee Scolaire de la Non Violence et de la Paix

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UNESCO brochure: Afrique, Culture de la Paix, 2017

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une brochure de l’UNESCO

L’UNESCO vient de publier une nouvelle brochure sur ses activités pour une culture de la paix en Afrique, avec une liste impressionnante d’activités. Voici la table des matières de la brochure avec les liens posibles, vers l’article de CPNN ou l’UNESCO.

4-5 juin, 2012 – Abidjan – Forum de réflexion « Culture de la paix en Afrique de l’Ouest : un impératif de développement économique et une exigence de cohésion sociale

26-28 mars 2013 – Luanda – Forum panafricain : « Sources et ressources pour une culture de la paix

20-21 sept 2013 – Addis Abeba –Réseau des fondations et institutions de recherche pour la promotion de la culture de la paix en Afrique

19-22 mars 2014 – Bruxelles – Réseau des femmes pour une culture de la paix en Afrique

11-13 décembre 2014 – Libreville – Réseau des jeunes pour une culture de la paix en Afrique

16-28 mars 2013 – Luanda – Lancement de la Campagne « Agissons pour la paix », Luanda, Angola

9 juillet 2016 – Libreville – Lancement de la Campagne de jeunes pour la culture de la paix en Afrique centrale « Des mots différents, une seule langue : la Paix », Libreville, Gabon

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

(. . . . suite)

31 mars 2017 – Lancement de la Campagne de mobilisation des jeunes pour la culture de la paix, Burundi

21 au 23 septembre 2014 – Célébration des 25 ans de la naissance du concept de culture de la paix : « La paix dans l’esprit des hommes et des femmes », Yamoussoukro, Côte d’Ivoire

20 Sept 2017 – Célébration de la Journée internationale de la paix, Cameroun

Sept 2017 Célébration de la Journée internationale de la paix, Burundi

Janvier 2015 – Décisions de l’Union africaine

2015 – Biennale de Luanda

2017 – Yamoussoukro – Projet de création d’une « Ecole de la paix

2012-2017 – Culture de la paix et de la réconciliation: Etude de cas du Mali

26 mai 2015 – Benin – Symposium international pour le lancement de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel

14 mars 2017 – Dakar – Triennale de 2017 de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA)

6 April 2017 – Réunion du réseau régional d’éducation à la citoyenneté mondiale en Afrique Subsaharienne, Johannesburg

9-11 sept 2017 Benin Consultations régionale en Afrique centrale et de l’ouest sur la jeunesse, la paix et la sécurité

Note de l’éditeur: il est très louable que le Département de l’Afrique de l’UNESCO continue à soutenir la culture de la paix. L’objectif de la brochure, selon Firmin Edouard Matoko, le Sous-Directeur général pour l’Afrique de l’UNESCO, “est de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme.” Par contre, on espère que ce n’est pas un mauvais signe pour l’avenir que l’avant-proposa de la brochure par la nouvelle Directrice générale de l’UNESCO ne mentionne pas la culture de la paix.