LA PAIX A TRAVERS LE TOURISME
Dans son discours d’ouverture du Symposium sur le sujet de la paix à travers le tourisme, qui s’est déroulé à Johannesburg en Afrique du Sud, le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, Taleb Rifai, a énuméré trois moyens par lesquels le tourisme peut promouvoir la paix
“1. Le tourisme favorise le respect et la compréhension mutuels. Il provoque des millards des rencontres ce qui constitue de réelles étapes vers une meilleure compréhension. Le tourisme construit notre éducation, il peut sensibiliser à la paix et rendre les voyageurs citoyens du monde.”
“2. Le tourisme améliore les moyens de subsistance et crée de nombreux emplois. Il peut aider les communautés en valorisant leur place dans le monde et ce qu’elles ont à offrir, en faisant découvrir leur musique, leur art, leur gastronomie, etc.”
“3. Le tourisme mène à la réconciliation au coeur des sociétés et entre elles. Il peut ouvrir l’esprit des gens à d’autres visiteurs.”
Sur les trois jours qui ont suivi l’ouverture du Symposium, du 17 au 19 février, les intervenants ont illustré comment ces thèmes s’appliquent dans la pratique.
Des rencontres qui contribuent à la compréhension sont organisées par l’organisation ‘Tour2.0’ dans les townships sud-africains de Soweto et Alexandra. Daniel Adidwa l’explique très bien : “Chaque communauté a une histoire unique à raconter. Nous permettons au visiteur de découvrir leurs particularités.”
La création d’emplois a été soulignée par David Scowsill, chef de la direction du Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme. Le tourisme “emploie plus de 12 millions de personnes en Europe, 63 millions en Asie et 8 millions en Afrique… .. La vitesse de sa croissance est supérieure de 1% au reste de l’économie mondiale chaque année.”
La réconciliation est promue par les ‘ Peace Parks transfrontaliers‘ en Afrique australe, comme le décrit Paul Bewsher lors de la conférence. Bien que l’accent soit mis principalement sur la protection du patrimoine naturel, il y a aussi des exemples d’initiatives culturelles transfrontalières telles que ‘l’Ae Hai Kalahari Park’ un Patrimoine qui est géré en partie par des représentants des communautés ‡Khomani San et Mier qui étaient auparavant séparées par des frontières coloniales.
L’Institut international pour la paix par le tourisme et son Président, Lou d’Amore, ont initié la conférence, comme nous l’avons indiqué précédemment dans CPNN. L’Institut est maintenant en expansion, car il y avait une importante délégation, dont 14 jeunes, de la nouvelle IIPT Inde. Ils ont dit à CPNN que «Pour nous dans le passé, le tourisme était simplement de découvrir de nouveaux endroits, mais maintenant nous nous rendons compte que cela peut être une chance de connaître de nouvelles personnes et de promouvoir la paix.”
Une autre réunion de haut niveau a eu lieu au Cambodge deux semaines plus tôt avec des objectifs très semblables. La Conférence, dirigé par “l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies” (OMT) et “l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture” (UNESCO) a abordé la question de savoir comment exploiter la puissance du tourisme et de la culture pour réduire la pauvreté, pour créer des emplois, protéger le patrimoine naturel et culturel et promouvoir la compréhension internationale.