All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Niger: Ouverture à Niamey d’un forum sur la culture de la paix par le dialogue religieux dans la sous-région

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Mali Actu (Source: Agence de presse Xinhua)

L’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter-religion est au centre d’un forum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis mardi dans la capitale nigérienne, Niamey, sous la présidence du chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou.

niger
Le président du Niger Mahamadou Issoufou Photo d’archives/REUTERS/Brian Snyder

Cette importante rencontre qui est à sa première édition durera deux jours. Elle accueille les délégations des 15 pays membres de la CEDEAO ainsi que d’importantes personnalités religieuses.

Selon le président Mahamadou Issoufou, en ouvrant les travaux, ce forum intervient au moment où la zone sahélo-saharienne notamment le bassin du lac Tchad fait face aux menaces terroristes. « Dans cette région, des gens tuent, violent et pillent au nom de l’islam. Ailleurs, on assiste à l’instrumentalisation d’autres religions à des fins politiques, économiques et sociales », a-t-il indiqué.

Il est donc normal, pour lui, qu’au niveau de l’espace CEDEAO qu’on réfléchisse à l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter-religion.

Ce forum, selon le ministre nigérien de la Culture, Assoumana Malam Issa, vise à garantir le développement économique et l’intégration sociale des quinze pays membres de la CEDEAO, un espace qui connait aujourd’hui, « des crises et tensions politiques, sociales, ethniques et religieuses, ralentissant l’élan dans lequel cette organisation s’est lancée ».

Plusieurs facteurs socioculturels seraient à la base de l’instabilité constatée dans les Etats membres qui sont entre autres « la mauvaise compréhension, l’interprétation et la déformation des préceptes au sein des religions, l’ignorance, l’injustice, l’injustice réelle ou supposée, et la suspicion mutuelle ainsi que l’intolérance et l’extrémisme, causes profondes des conflits ».

Il s’agit pour ses initiateurs, par la faveur de la présence remarquable des différentes confessions religieuses des pays, « d’établir un dialogue interreligieux, susciter des rapports harmonieux entre les religions, discuter de la coexistence pacifique à travers l’éducation des fidèles sur la nécessité de bâtir une culture de la paix, inculquer aux chefs religieux une culture de dialogue interreligieux de l’action afin de transformer le pluralisme religieux en un facteur de développement social ».

La CEDEAO a été créée en 1975 pour promouvoir l’intégration socioéconomique des Etats par la libre circulation des biens et des personnes. Elle regroupe 15 Etats membres à savoir le Bénin, la Côte d’ivoire, le Niger, le Nigeria, la Guinée Bissau, le Sénégal, le Mali, le Liberia, la Sierra Leone, le Burkina Faso, le Togo, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Conakry, et le Ghana.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

Bulletin français 1 novembre 2016

. L’ÉNERGIE RENOUVELABLE PROGRESSE ! .

L’an dernier, les sources d’électricité renouvelables ont dépassé l’utilisation du charbon pour devenir la plus importante source d’énergie électrique dans le monde, selon l’Agence internationale de l’énergie .

Un graphique récent montre de façon spectaculaire comment le coût de l’énergie solaire a baissé tandis que le volume utilisé a augmenté. En 1975, un module solaire de silicium pour énergie solaire a coûtait plus de 50 $ par watt, alors que maintenant, il est inférieur à 1 $ par watt ! Les milliwatts installés ont augmenté de 1 à 115.000! Depuis 2000, le déploiement de l’énergie solaire a doublé sept fois.

Et la tendance promet de continuer. Dubaï a récemment reçu une offre pour les installations solaires qui produiraient de l’électricité à 3 cents par kilowatt-heure, quatre fois moins cher que le prix moyen payé pour l’électricité résidentielle aux États-Unis. Et le Moyen-Orient n’est pas le seul. Les projets ayant un faible taux similaire sont signalés au Mexique et en Chine.

L’année dernière, pour la première fois, les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont dépassé les investissements dans les combustibles fossiles. Le graphique de cette année montre $ 286 milliards de dollars d’investissement dans les énergies renouvelables (principalement des panneaux solaires et éoliennes), comparativement à 130 milliards $ pour les combustibles fossiles. Les pays en développement ainsi que les pays développés sont impliqués, y compris la Chine (plus de 100 milliards $), l’Inde (plus de 10 milliards $), Afrique du Sud, le Mexique, le Chili, le Maroc, la Turquie et l’Uruguay (tout plus de 1 milliard $).

Dans une certaine mesure le changement est tout simplement motivé par l’appât du gain des investisseurs. On peut supposer que tel est le cas pour le grand investisseur qu’est la Chine. Les Chinois ne sont pas seulement le plus grand investisseur en général dans le monde (et de loin!), mais ils developpent également des énergies renouvelables dans d’autres régions, par exemple, en Amérique latine.

Dans le même temps, parfois l’investissement provient de petites entreprises de démarrage telles que la Coopérative d’énergie renouvelable en Espagne.

De plus, le changement est dû à des décisions politiques d’investisseurs. Par exemple, récemment, les institutions catholiques du monde entier ont décidé de cesser d’investir dans les combustibles fossiles. ils rejoignent une grande liste d’institutions religieuses qui ont pris la même décision.

Dans certains cas, la décision politique est nationale: La Suisse vient d’adopter une nouvelle loi qui élimine progressivement l’énergie nucléaire et met l’accent sur la réduction de la consommation d’énergie et l’augmentation de la production d’énergie renouvelable. La génération de l’énergie renouvelable, excepté l’énergie hydrolique, est de passer de 1,7 TWh (l’an dernier) à 11,4 TWh en 2035 (près de dix fois).

Les villes sont également impliquées. Ceci est particulièrement important puisque, selon l’Association internationale des énergies renouvelables, les villes représentent 65 pour cent de la consommation mondiale d’énergie et 70 pour cent des émissions de carbone d’origine humaine. Boulder, Colorado, aux États-Unis, a annoncé que la communauté se déplacera à 100% d’électricité renouvelable d’ici 2030, tandis que Park City, Utah, s’est engagé pour le même projet en 2032. Entre-temps, le conseil municipal de Los Angeles a ordonné à son personnel de développer un plan pour une énergie renouvelable à 100%.

Il y a des progrès techniques surprenants impliqués dans le passage à l’énergie renouvelable. Par exemple, la France a décidé d’investir dans sur 1000 kilomètres d’autoroutes composées de panneaux solaires!

Malgré le fait que l’accord sur le climat négocié par les États membres de l’ONU à Paris ne promet pas de résoudre le problème du réchauffement de la planète, les progrès de plus en plus visible dans les énergies renouvelables peut finalement résoudre une grande partie du problème.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

coops
Québec: Sommet international des coopérative

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



India: Buddhist nuns bike Himalayas to oppose human trafficking

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



El Salvador: March rejects ongoing violence and calls for a culture of peace

DROITS DE L’HOMME



40,000 Create Human Chains to Protest Violence in Honduras

 
 

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Grèce: Un syndicat national exerce des pressions afin de garantir l’accès à l’éducation de tous les enfants réfugiés

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Goma, RDC: La commémoration de la Journée Internationale de la Paix

DISARMAMENT ET SECURITÉ



March of Hope gathers 20,000 in historic Jerusalem rally

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Berlin: Du pacifisme à la nonviolence


Le Congrès de l’UICN stimule les droits des peuples autochtones

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par L’Union internationale pour la conservation de la Nature

Plusieurs décisions essentielles stimulant les droits des peuples autochtones ont été adoptées par les États, gouvernements et société civile Membres de l’UICN aujourd’hui [9 septembre], au Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se déroule actuellement à Hawai’i.

uicn
Photo: Colectivo Siestesia – UICN América del Sur
(Cliquez sur le photo pour l’élargir)

L’Assemblée des Membres de l’UICN a décidé aujourd’hui, lors d’une décision qui fera date, de créer une nouvelle catégorie de Membres pour les organisations de peuples autochtones. Cette catégorie renforcera la présence et le rôle des organisations autochtones au sein de l’UICN – une Union unique de Membres rassemblant 217 États et organismes gouvernementaux, 1066 ONG et des réseaux de plus de 16000 experts dans le monde.

« La décision d’aujourd’hui de créer un espace particulier pour les peuples autochtones au sein du processus décisionnaire de l’UICN est une grande avancée vers la réalisation de l’utilisation équitable et durable des ressources naturelles » s’est ainsi réjouie la Directrice générale de l’UICN, Inger Andersen. « Les peuples autochtones sont des gardiens essentiels de la biodiversité mondiale. En leur donnant cette occasion cruciale d’être entendus sur la scène internationale, nous avons rendu notre Union plus forte, plus inclusive et plus démocratique. »

« Il s’agit d’une décision historique, car c’est la première fois dans l’histoire de l’UICN qu’une nouvelle catégorie de Membres est créée » affirme Aroha Te Pareake Mead, Présidente de la Commission des politiques économiques, environnementales et sociales (CPEES) de l’UICN. « C’est aussi un tournant pour l’inclusion et la participation totale des peuples autochtones dans tous les aspects du travail de l’UICN. »

« C’est pour les peuples autochtones une occasion sans précédent de contribuer, avec une voix distincte, à la politique mondiale pour ce qui a trait à la conservation bio-culturelle, aux questions autochtones, au savoir traditionnel et à l’orientation future de la conservation. Je suis fière de l’UICN et de ses Membres, et de leur décision qui permettra aux peuples autochtones de parler pour eux-mêmes en tant que Membres à part entière de l’Union. »

Les Membres de l’UICN ont également appelé aujourd’hui à ce que toutes les aires protégées soient désormais considérées comme des zones d’exclusion pour les activités industrielles écologiquement néfastes et le développement des infrastructures. Les Membres de l’UICN ont insisté sur l’importance primordiale de respecter les droits des peuples autochtones et de garantir leur consentement préalable, libre et éclairé concernant les activités dans les sites et territoires naturels sacrés conservés par les peuples autochtones et les communautés locales. À ce jour, seuls les sites du Patrimoine mondial sont reconnus comme des zones interdites.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole)

Question for this article:

Indigenous peoples, Are they the true guardians of nature?

(. . . suite)

Le besoin de prendre en compte les droits des peuples autochtones a également été souligné dans la décision d’accroître la couverture des aires marines protégées afin d’avoir une conservation efficace des océans.

Demain, les Membres de l’UICN voteront sur une motion liée aux forêts primaires, qui souligne le rôle des peuples autochtones et des communautés locales dans la conservation de paysages forestiers intacts. Les écosystèmes comme les forêts primaires sont essentiels pour la protection des cultures autochtones et les moyens d’existence des communautés les plus pauvres et les plus marginalisées.

D’autres motions importantes concernant les peuples autochtones ont également été adoptées sur une vaste gamme de sujets.

L’Assemblée des Membres est l’organe de décision le plus élevé de l’UICN. Elle rassemble les Membres de l’UICN pour débattre et déterminer des politiques environnementales, approuver le Programme de l’UICN et élire le Conseil et le Président de l’UICN.

Les motions sont proposées par les Membres de l’UICN tous les quatre ans, et établissent les priorités de travail de l’UICN. Actuellement, l’UICN compte 1300 Membres, parmi lesquels les gouvernements et organisations de la société civile les plus influents, originaires de plus de 160 pays, et qui donnent aux décisions du Congrès de l’UICN un mandat puissant.

Les résolutions et les recommandations sur les questions importantes de conservation sont adoptées par ce parlement environnemental unique au monde, composé de gouvernements et d’ONG, qui oriente la politique et le programme de travail de l’UICN et influence également de nombreuses organisations dans le monde.

À propos de l’UICN

L’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, aide à trouver des solutions pratiques aux problèmes de l’environnement et du développement les plus pressants de l’heure. Le travail de l’UICN est axé sur la valorisation et la conservation de la nature, la garantie d’une gouvernance efficace et équitable de son utilisation et la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature pour faire face aux défis mondiaux dans le domaine du climat, de l’alimentation et du développement. L’UICN soutient la recherche scientifique, gère des projets de terrain dans le monde entier et réunit les gouvernements, les ONG, l’ONU et les entreprises en vue de générer des politiques, des lois et de bonnes pratiques. L’UICN est la plus ancienne et la plus grande organisation mondiale de l’environnement. Elle compte plus de 1 300 Membres, gouvernements et ONG, et près de 15 000 experts bénévoles dans quelque 185 pays. Pour mener à bien ses activités, l’UICN dispose d’un personnel composé de plus de 1 000 employés répartis dans 45 bureaux et bénéficie du soutien de centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG, dans le monde entier. www.iucn.org.

Goma, RDC: La commémoration de la Journée Internationale de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extraits d’un rapport envoyé à CPNN par Patrick Mulemeri, Congo Peace Network

Pour la commémoration de la journée internationale de la paix, les activités ont été organisées le 21 Septembre 2016, date de dans la grande salle du collège MWANGA et ont connu la participation de 271 personnes composées essentiellement des jeunes membres des clubs de CPN [Congo Peace Network], les concourants, leurs familles, les invités venus des organisations partenaires (Christian AID, BCNUDH, Counterpart International…), la délégation des étudiants de l’Université protestation sur la paix et les sciences sociales de Butare au Rwanda, des autorités locales et des jeunes de différentes églises de la place.

congo
Six jeunes musiciens locaux ont joué devant les participants
Cliquez sur le photo pour l’élargir.

Après la prestation des concourants en musique et la prestation des concourants en poésie, littérature et dissertation et accompanées par une exposition et explication des images par les concourants en dessin, il y a eu des discours sur la paix.

Discours des jeunes de BUTARE de l’université protestante de la Paix

Les étudiants venus de l’université Protestante de BUTARE, partenariat avec CPN, ont par l’entremise de leur délégué, présenté un discours sur la paix, inscrivant dans un contexte sous régional où la paix est une nécessité car ses fruits tels que la sécurité, le développement, la liberté etc. que tout le monde désire, sont bénéfiques non seulement pour certains aujourd’hui, mais aussi et surtout pour les générations à venir. Ils nous ont appelé à la cohabitation pacifique car “l’œil pour l’œil” nous rendra tous aveugles comme Gandhi aimait bien le dire.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise

(L’article se continue à droite.)

Question for this article

What has happened this year (2016) for the International Day of Peace?

(L’article se continue de la gauche.)

Présentation du discours des jeunes des clubs de CPN

Ils ont été suivis par la présentation du discours des jeunes de CPN qui ont fustigé le fait que les jeunes sont manipulés et utilisés au profit des acteurs invisibles pour la destruction de leur propre vie et de la société. Ils ont suggéré que les jeunes soient impliqués dans les projets de développement du pays tout en félicitant CPN qui les encadre, les forme et fait d’eux le vecteur de la paix pour le développement et le relèvement du pays.

Présentation du discours de paix en anglais par un jeune de CPN

Avant la publication des résultats du concours par le jury, un des jeunes de CPN a lu son discours en anglais, en commençant par décrier ce qui s’est passé à Kinshasa en plein mois de la paix. Il a insinué qu’ alors que nous commémorons la journée internationale de la paix, il y a ceux qui sont dans les camps des déplacés sous toutes sortes d’intempérie et aux prises à des souffrances incommensurables, abandonnant leurs logis, leurs champs et appelés aujourd’hui vulnérables.

Ce que nous vivons dans la province du Nord Kivu est loin d’être appelé « paix », car c’est chaque seconde qu’il y a violations des droits de l’Homme, assassinat, tuerie, meurtre, kidnapping etc. Les communautés s’entretuent et l’on fait croire qu’elles sont en conflit alors qu’il y a des décennies qu’elles vivaient harmonieusement ensemble ; la cohabitation pacifique entre les communautés ethniques ne poserait pas problème s’il n’existerait pas des mains invisibles qui agissent dans l’ombre pour détruire la paix.

Présentation de l’ouvrage « 1000 expressions de paix des jeunes de CPN

La célébration de la journée internationale de la paix, était également l’occasion pour CPN de présenter l’ouvrage « les 1000 expressions de paix des jeunes » lequel regorge d’expressions de jeunes sur la paix au moyen de dessins, dissertations, poèmes et messages véhiculés au travers de la musique.

Québec: Sommet international des coopérative: le rôle porteur des coopératives et des mutuelles dans le développement économique durable

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un communiqué de presse du Sommet international des coopératives

Du 11 au 13 octobre 2016, des experts de haut niveau et des milliers de dirigeants, décideurs, gestionnaires et leaders, provenant ou non du milieu coopératif, convergeront vers le Centre des congrès de Québec, au Canada, pour la troisième édition du Sommet international des coopératives, une initiative du Mouvement Desjardins et de l’Alliance coopérative internationale.

coops

Cette année, le Sommet met en lumière « le pouvoir d’agir des coopératives », un instrument incontournable du développement durable. Reconnu pour son apport au mieux-être des collectivités, le modèle coopératif contribue tout aussi largement à la prospérité mondiale : les 2,6 millions de coopératives et de mutuelles qui comptent 1 milliard de membres dans le monde génèrent 3000 milliards $US annuellement et quelque 250 millions d’emplois directs et indirects. À elles seules, les 300 plus grandes coopératives mondiales produisent un chiffre d’affaires combiné qui équivaut au PIB du Canada. La rencontre des forces vives du milieu coopératif de 103 pays constituera donc un terrain fertile pour les discussions sur la croissance durable.

210 conférenciers, dont 5 grands penseurs de l’économie

Alors que la croissance est marquée par de profondes transformations, cinq sommités apporteront leur éclairage sur les nouvelles réalités socioéconomiques et géopolitiques mondiales. Joseph Stiglitz, professeur à l’Université Columbia de New York et lauréat du prix Nobel d’économie, Jeremy Rifkin, essayiste de prospective américain, Robert Reich, professeur à l’Université de Californie à Berkeley et éminent leader d’opinion, Mark Kramer, fondateur et directeur principal de la société d’experts-conseils FSG à Boston, et Navi Radjou, conseiller mondial en innovation et leadership établi en Californie, discuteront des grands enjeux du 21e siècle et des modèles d’affaires les plus propices à la prospérité mondiale. Plus de 200 conférenciers de renommée internationale traiteront des défis propres aux coopératives et aux mutuelles et proposeront des solutions concrètes pour intensifier leur rôle comme vecteur de changement social et économique.

4 grands thèmes, des centaines de sujets

Les communications du Sommet s’articuleront autour de quatre grands thèmes, qui orienteront les divers forums, conférences, tables rondes, ateliers et rencontres sectorielles.

Prendre connaissance des tendances et des défis socioéconomiques et géopolitiques mondiaux fera un état des lieux de la situation mondiale en abordant des thèmes comme la croissance des inégalités, la fragilisation de l’économie réelle, la crise de l’emploi, l’innovation et l’émergence de l’économie collaborative.

Accroître la capacité d’agir traitera des façons de maîtriser les nouvelles réalités d’affaires telles que la culture de l’innovation, le travail à l’ère numérique, l’utilisation des mégadonnées (Big Data), l’accès au capital, la gestion des talents et l’engagement envers la communauté.

Augmenter la force économique permettra aux entreprises coopératives de se regrouper afin de discuter des occasions d’affaires et des défis propres à leur secteur d’activité.

Les coopératives en action sera l’occasion de participer au plus important remue-méninges sur les objectifs de développement durable identifiés par l’ONU. Divers ateliers donneront la chance aux participants de proposer des idées pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire, à la crise de l’emploi, à l’accès aux soins de santé et services sociaux, à la pauvreté et à l’inclusion financière, aux changements climatiques et au développement durable.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole)

Question for this article:

What is the relation between the movement of cooperatives and the movement for a culture of peace?

(. . . suite)

64 projets scientifiques inspirants

Les 10 et 11 octobre, des membres de la communauté scientifique issus d’horizons variés présenteront leurs conclusions et réflexions sur la puissance d’action et les impacts des coopératives et des mutuelles. Ces 64 projets de recherche seront commentés par des professionnels du milieu coopératif. Arrimant recherche et pratique, cette formule assurera une diffusion dynamique et pratique des travaux des auteurs.

14 études éclairantes

Le Sommet offre également aux participants une occasion exceptionnelle d’accéder à de l’information exclusive s’adressant spécifiquement aux coopératives et aux mutuelles. Les résultats des études les plus récentes sur la situation des coopératives dans le monde et sur les pratiques les plus efficaces seront présentés lors des conférences et des rencontres sectorielles par des spécialistes de renom.

Plus de 50 activités spécialisées

En marge de la programmation régulière, les Rendez-vous permettent aux membres de coopératives, de mutuelles, d’associations de coopératives et d’organismes du milieu de participer à des réunions de travail, d’information ou de formation, généralement sur invitation. À ces rencontres s’ajoutent trois activités pré-Sommet qui rassemblent des organisations ciblées afin de discuter de thèmes d’actualité, soit l’amélioration de l’efficacité et du rayonnement des coopératives, le développement international et la reconstruction après une catastrophe naturelle. Parmi la trentaine d’événements, certains sont ouverts à tous les participants du Sommet.

Un programme pour les 20-35 ans

Pour inscrire le pouvoir d’agir des coopératives dans la pérennité, le Sommet s’intéresse aussi à la relève. Dans le cadre du programme Jeunes leaders, de jeunes coopérateurs du monde entier, âgés de 20 à 35 ans, auront la chance de rencontrer de grands dirigeants du milieu coopératif et des représentants des organisations internationales telles que l’ONU et l’OMS afin de s’initier aux pratiques d’excellence des coopératives et mutuelles. À travers ces rencontres, combinées aux multiples conférences et discussions, ils pourront se familiariser avec le rôle essentiel des coopératives et mutuelles dans la mise en place de stratégies de développement économique durable.

Pour en savoir plus sur les activités du Sommet et pour s’inscrire : www.sommetinter.coop

À propos du Sommet international des coopératives

Le Sommet international des coopératives est l’événement mondial de référence pour le développement des affaires dans le milieu coopératif et mutualiste. Il offre aux gestionnaires, décideurs et leaders des coopératives et mutuelles de toutes tailles et de tous les secteurs, ainsi qu’à tout acteur du monde des affaires, un lieu unique de réflexion, de discussion, de concertation et de formation au sujet des tendances dominantes et des enjeux économiques et financiers actuels et futurs. En démontrant que le modèle d’affaires coopératif est l’une des réponses aux grands enjeux socioéconomiques de notre temps, le Sommet vise à promouvoir et à favoriser le développement de l’entreprise coopérative dans tous les pays. L’événement attire plus de 2 500 participants en provenance de 103 pays.

Marie-Josée Gauvin, Sommet international des coopératives
+ 1 514-845-8222, poste 222 – media@sommetinter.coop

Jan Schiettecatte, Alliance coopérative internationale
+ 32 2 743 10 30 Mobile: + 32 478 84 51 30 – schiettecatte@ica.coop

(Merci au Good News Agency pour avoir nous envoye cet article.)

La Reunion: Déclaration du Symposium 2016 du Réseau interreligieux de l’Indianocéanie

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Temoignages

Idriss Issop-Banian, président du GDIR (Groupe de Dialogue Interreligieux de La Réunion), vient de nous envoyer la Déclaration Finale du 3è Symposium du Réseau interreligieux de l’Indianocéanie, qui s’est déroulé du 22 au 24 septembre à Saint-Denis. Voici le texte intégral de cette déclaration qui reprend un mot d’ordre défendu depuis plus de 40 ans par le Parti communiste réunionnais : « Océan Indien zone de paix ».

Reunion
La cérémonie de clôture du Symposium 2016 du Réseau interreligieux de l’Indianocéanie.

Préambule : Nous réaffirmons notre conviction spirituelle commune que nous sommes une seule famille. Tous les êtres humains sont habités par la même lumière de Dieu et ont la même dignité. La Vie est sacrée et une même Règle d’Or régit nos relations fondamentales : « Fais à autrui le bien que tu souhaites pour toi-même ».

Nous, délégués des groupes de dialogue interreligieux de Madagascar, Maurice, Seychelles et La Réunion, tous membres du Réseau interreligieux de l’Indianocéanie,

– forts de la Déclaration de Port-Louis suivant le premier Symposium qui a eu lieu à Maurice en 2009,

– consolidés par la Déclaration de Victoria suivant le deuxième Symposium qui a eu lieu aux Seychelles en 2012,

– réaffirmant notre conviction que le dialogue des religions est un vecteur essentiel pour le vivre ensemble des personnes et des peuples, et, ce faisant,

– désireux d’agir avec les autres acteurs de nos sociétés humaines pour qu’advienne la paix,

– ayant à cœur de développer des solidarités de paix et de cohésion dans un partage éthique et humaniste,

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . suite)

– réunis du 22 au 24 septembre 2016 à Saint-Denis de La Réunion en Symposium, avons réfléchi sur la Paix en Océan Indien et avons traité des thèmes suivants :

Océan Indien zone de paix ;

La paix dans nos sociétés ;

Les défis du changement climatique – Écologie et spiritualités ;

Indianocéanité.

Le Symposium du Réseau interreligieux de l’Indianocéanie, après en avoir délibéré :

Résolution n° 1 : Appelle les responsables politiques et les gouvernants à tenir compte de la résolution 70/22 adoptée par l’Assemblée Générale de l’ONU le 7 décembre 2015, faisant de l’Océan Indien une Zone de Paix.

Résolution n°2 : Appelle les acteurs de la société à prendre conscience des conséquences liées au changement climatique dans l’Indianocéanie.

Résolution n°3 : Appelle à tenir compte de la spiritualité dans les actes de la vie quotidienne, pour ce qui relève du respect de l’environnement et des populations.

Résolution n° 4 : Réaffirme son engagement à lutter contre les fléaux que sont la misère, la corruption, le racisme et la xénophobie, et se prononce en faveur d’un co-développement solidaire et équitable de l’Indianocéanie.

Résolution n° 5 : Soutient le désir de l’observateur venant de Mayotte de créer un groupe de dialogue interreligieux à Mayotte.

Résolution n° 6 : Soutient le désir de l’observateur venant des Comores de créer un groupe de dialogue interreligieux aux Comores.

Résolution n° 7 : Réaffirme le droit des Chagossiens de retourner et de vivre sur leur terre.

« Seigneur Dieu, fais de nous des artisans de Paix et tiens-nous dans la lumière ».

Fait à Saint-Denis de La Réunion, le 24 septembre 2016.

Suivent les signatures des délégations du PLeROC (Madagascar) – CoR (Maurice) – SIFCO (Seychelles)- GDIR (La Réunion)

Berlin: Du pacifisme à la nonviolence

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Pressenza (repris selon Creative Commons)

Avec le thème : « La réconciliation est l’unique chemin pour parvenir à la paix », ce 1er octobre, veille de la Journée Internationale de la Nonviolence, des centaines de personnes ont réalisé à Berlin un symbole humain de la paix qui s’est transformé en un symbole pour la nonviolence, coïncidant avec la célébration de cette journée internationale dans de nombreux points de la planète.

Ce symbole s’est réalisé dans le cadre de l’IPB2016, à Ernst – Reuter – Platz de Berlin en accord avec la proposition de l’agence internationale Pressenza.

Berlin
Symbole de la paix – Symbole de la nonviolence (Crédit image : Dario Lo Scalzo)

Organisée du 1er au 3 décembre à San José, au Costa Rica, la réunion a regroupé plus de 500 personnes provenant de 18 pays et 34 syndicats de l’éducation d’Amérique latine, ainsi que des invité(e)s internationaux/ales venu(e)s des Etats-Unis, de France, de Norvège et de Suède.

La forme connue du symbole de la paix s’est transformée, à un moment donné, en un symbole de la nonviolence représentant la nécessité d’avancer depuis le champs du pacifisme à celui de la nonviolence, ce qui implique la reconnaissance de différentes formes de violence, non seulement la violence physique dont l’expression maximum est la guerre, mais aussi la violence économique, raciale, religieuse, générationnelle, sexuelle, psychologique, morale etc.

La nonviolence apporte en plus un style de vie quotidien qui se base sur le principe moral universel « traite les autres comme tu voudrais qu’ils te traitent. »

Ces mots, dans la bouche de différentes personnes tant dans leurs âges que dans leurs nationalités, et les images qui accompagnent ces paroles constituent la meilleure explication de cet acte significatif et inspirateur.

Demain, 2 octobre, anniversaire de la naissance de Gandhi, c’est la Journée internationale de la Nonviolence.

« Nous sommes réunis ici, aujourd’hui, pour célébrer la journée de la nonviolence, illuminer l’obscurité du moment actuel avec la simple lumière de nos téléphones portables et avec la force puissante de nos meilleures aspirations.

Il y a beaucoup de gens comme nous dans le monde, des gens qui se battent pour la paix et croient que la violence n’est pas naturelle et peut être vaincue.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question pour cet article:

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

(. . suite)

Nous ne sommes pas seuls sur cette place à Berlin, car, à travers le monde, de nombreux événements ont eu lieu ces derniers jours. Des flash mobs, de la musique, du théâtre, du cinéma, des vidéos, des photos, des cours dans les écoles, des ateliers pour enfants et adultes, etc. Ces événements sont trop nombreux pour pouvoir être tous énumérer maintenant, mais nous souhaitons saluer ici les personnes et les organisations qui élèvent leurs voix pour créer un nouvel humanisme, un moment historique de réconciliation, un climat de paix et désarmement ».

Et maintenant, allumons nos lumières !

A ce moment précis, le symbole vivant de la paix s’est illuminé grâce aux lumières des téléphones, pendant que les personnes réunies ont été invitées méditer…

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour envoyer un signe de soutien aux millions de personnes dans le monde qui exigent la paix.

Pour envoyer un signe d’espoir à tous ceux qui vivent en guerre. Pour leur dire que nous ne les oublions pas.

Pour envoyer un signe d’encouragement à ceux qui veulent la paix, mais ne sont pas encore parmi nous.

Pour nous envoyer un signe à nous-mêmes, afin de ne jamais oublier l’importance et la valeur de ce que nous faisons.

Pour envoyer un avertissement à ceux qui alimentent guerres et violence, afin qu’ils sachent que nous ne dormons pas.

Afin qu’ils sachent qu’une nouvelle culture de la paix et de la nonviolence est en train de naître ».

Et avec le symbole de la nonviolence nouvellement configuré, une nouvelle méditation a ensuite été proposée :

« Si nous sommes là aujourd’hui c’est pour dénoncer la déshumanisation, l’oppression et la violence sous toutes ses formes – raciale, religieuse, environnementale, économique, physique, sexuelle, psychologique et morale.

Nous nous rebellons contre l’enchaînement à une culture mécanique de ressentiment, de culpabilité et de vengeance, et lançons une révolution non-violente, internationale, personnelle et sociale.

Nous n’accepterons pas un futur fermé pour l’être humain et pour notre planète.

Nous exigeons le droit de tout être humain à être heureux et libre. Libre de contraintes externes et internes, libre de douleur et souffrance.

Alors, en connectant avec l’être qui est en nous, inspirons depuis le plus profond de nos coeurs en demandant de vaincre la violence. Et, depuis le plus profond du coeur, nous nous engageons ici à donner le meilleur de nous-mêmes pour construire une culture de paix et de nonviolence, en recherchant ce qui nous unit, en construisant des ponts entre les êtres humains et en oeuvrant à la réconciliation avec nous-mêmes, entre les gens et entre les peuples.

À toutes et à tous, Paix, Force et Joie ! »

Grèce: Un syndicat national exerce des pressions afin de garantir l’accès à l’éducation de tous les enfants réfugiés

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de l’Internationale de l’Education (repris selon Creative Commons)

Confrontée à une augmentation spectaculaire du nombre de réfugié(e)s provenant des pays voisins en conflit, la Greek Federation of Secondary State School Teachers fait appel à la solidarité de sorte à ce que tous les enfants aillent à l’école.

Le Président et le Secrétaire général de la Greek Federation of Secondary State School Teachers (Fédération grecque des enseignants du secondaire-OLME) exercent des pressions sur le Gouvernement grec pour que ce dernier alloue des fonds spéciaux visant à faire face aux coûts associés à la création centres d’accueil et d’hébergement adéquats pour les réfugié(e)s. Ces centres leur apporteront de la nourriture, des soins de santé, des services de traduction et des services juridiques dans des conditions de vie décentes. L’OLME a également demandé au Gouvernement grec de garantir l’accès à l’éducation à tous les enfants qui resteront en Grèce, ajoutant que pour cela il faudra fournir les infrastructures nécessaires et des conditions adéquates pour permettre une transition en douceur.

Greece
Photo ©UN

Une génération perdue

L’appel du syndicat a comme base un récent rapport de l’UNICEF intitulé « Education Under Fire » (L’éducation en flammes) exposant la très dure réalité des réfugié(e)s, et plus particulièrement celle des enfants. D’après le rapport, les guerres au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont provoqué le non accès à l’éducation de 13 millions d’enfants. En outre, 9.000 écoles au Moyen-Orient ne sont plus en fonctionnement et environ 700.000 enfants réfugiés ne sont pas scolarisés car les établissements scolaires grecs ne peuvent pas accueillir autant de nouveaux/elles étudiant(e)s.

Compte tenu que les Etats des Balkans ont fermé leurs frontières en mars dernier, des milliers d’enfants réfugiés coincés en Grèce ont rarement voire pas le moindre accès à l’éducation. Certaines organisations de défense des droits humains ont qualifié de « génération perdue » ces enfants réfugiés à qui est refusé le droit à l’éducation.

L’OLME: Appel à la solidarité et au dialogue

« Nous invitons les syndicats grecs des enseignants à ouvrir la voie, une fois encore », c’est ce qu’ont affirmé les dirigeants de l’OLME le 18 septembre dernier. « Nous les invitons à faire preuve de solidarité envers les réfugiés et les immigrants de façon concrète à travers l’organisation et la participation à des actions conjointes visant à fournir tous types de matériels et de soutien moral aux réfugiés. En même temps, nous les invitons à organiser des débats au sein de la communauté éducative avec pour objectif de sensibiliser les jeunes sur le sujet des réfugiés et des immigrants. Les perceptions racistes et la discrimination raciale vis-à-vis des réfugiés et des immigrants n’ont pas leur place au sein du système éducatif ni au sein de la société grecque ».

En guise de réponse, les syndicats grecs d’enseignants, les écoles et les étudiant(e)s ont mis en œuvre plusieurs initiatives montrant leur solidarité vis-à-vis des réfugié(e)s.

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole.)

(L’article se continue à droite.)

Question for discussion

The refugee crisis, Who is responsible?

(L’article se continue de la gauche.)

Aides financières

Le Conseil d’administration de l’OLME a alloué des fonds aux syndicats grecs d’enseignants les plus concernés par une arrivée massive de réfugié(e)s. Ces fonds seront utilisés pour apporter à ces derniers une aide humanitaire. L’OLME a l’intention de soutenir les mobilisations ainsi que les mouvements de personnes, pour apporter un soutien à chaque effort fourni soit par les écoles soit dans un cadre social plus large, afin de consolider une société qui réclame comme siennes les valeurs de liberté, égalité et respect des droits humains.

« Le financement est essentiel pour la mise en œuvre d’un plan d’éducation tel que nous l’avons décrit ci-avant », dit l’un des dirigeants de l’OLME. Au jour d’aujourd’hui, 7 millions d’euros ont été utilisés pour la construction de centres d’hébergement, la formation d’enseignants et de formateurs d’enseignants, ainsi que pour la production de manuels scolaires. Plus encore, 2,8 millions d’euros seront versés par l’Organisation internationale pour les migrations afin de payer pour le transport aller-retour de ces enfants aux classes d’accueil et de payer pour le nettoyage des écoles jusqu’en décembre 2016.

Plans à long terme

En plus, le Ministère grec de l’Education a mis en place un programme d’initiation pour les enfants réfugiés au sein du système scolaire grec, prenant en compte les questions éducatives et pédagogiques. Parmi les 27.000 enfants réfugiés qui ont échoué en Grèce, on estime qu’au moins 18.000 d‘entre eux sont en âge d’être scolarisés. Ces sept derniers mois, les enfants hébergés dans des camps de réfugiés n’ont eu accès qu’à des cours assurés temporairement par des volontaires. Le Ministère estime que les premières classes d’accueil commenceront à fonctionner vers la fin septembre et que d’autres classes dites « ordinaires » prendront le relais, progressivement, avec des milliers d’enfants réfugiés immigrants qui seront intégrés dans les écoles grecques.

Pendant ce temps, les enseignant(s) qui se sont porté(e)s volontaires pour donner des cours dans les classes d’accueil et dans les centres d’hébergement pour réfugiés reçoivent une formation spécialisée. Compte tenu que le nombre d’enseignant(e)s grec(que)s qualifié(e)s pour enseigner les langues maternelles de ces enfants n’est pas suffisant, le ministère a invité les ONG à contribuer à leur fournir des ressources humaines.

L’OLME insiste cependant sur le fait que cette étape initiale de mise en place de classes d’accueil devrait être suivie par l’intégration de tous les enfants réfugiés dans des écoles ordinaires du système éducatif grec.

La Conférence sur l’Education des enfants réfugiés

L’Internationale de l’Education tiendra prochainement une conférence dont la thématique sera ‘L’Education des enfants réfugiés – une voie rapide vers l’égalité des opportunités et vers l’intégration’, les 21 et 22 novembre prochains, à Stockholm, en Suède. Cet évènement sera une opportunité unique de présenter le travail des syndicats de l’enseignement à travers le monde entier pour faire en sorte que les enfants réfugiés et migrants aient accès à une éducation adéquate. Il mettra aussi en relief les efforts des syndicats fournis pour garantir que les enseignant(e)s qui enseignent à ces enfants réfugiés et migrants reçoivent une formation et des conditions de travail et de vie de qualité. Enfin, il réaffirmera également que l’éducation est un droit humain dont personne ne devrait être privé, quelles que soient les circonstances.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter de CPNN pour cet article)

Bulletin français 1 octobre 2016

JOURNÉE DE LA PAIX 2016 .

Cette année les indicateurs nous informent que des millions de personnes ont participé à la Journée internationale de la paix. Par exemple, aux États-Unis, la Campagne Nonviolence a réalisé plus de 600 actions dans les 50 états. L’an dernier, selon Peace One Day, “on estime que 1,5 milliards de personnes ont été concernées par la Journée de la Paix à travers des activités diverses comme des danses et des campagnes médiatiques.”

Ces mobilisations portent sur une tradition importante. Au début de ce siècle, l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies ont obtenu 75 millions signatures pour le “Manifeste 2000” dans le cadre de l’Année Internationale de la culture de la paix, avec le plus grand nombre de signatures en Inde, au Brésil, en Colombie et en Corée du Sud. Il y a eu en 2005, puis en 2010, une mobilisation pour la Décennie internationale des Nations Unies pour une culture de la paix et nous avons publié les rapports de mille organisations de la société civile à travers le monde.

Ces dernières années, la mobilisation la plus universelle pour la paix a été effectuée au niveau local et national lors de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre. Au cours de la Décennie Internationale de la Paix, des rapports détaillés ont été recueillis et publiés par l’ONG “Pathways to Peace”. Son rapport annuel en 2009 y décrit plus de 700 événements. Cependant, au cours des dernières années, nous nous sommes plaints qu’il n’y ait pas eu d’enquête adéquate sur la portée mondiale des activités de la Journée de la Paix !

Par conséquent, cette année CPNN a entrepris une telle enquête, en utilisant la “Journée internationale de la paix” comme mot clé pour une recherche dans “Google News” sur la période d’une semaine autour du 21 septembre. Nous avons exploré dans un large éventail de langues à partir de l’anglais, du français, de l’espagnol, du russe, de l’arabe, de l’ukrainien, du portugais, de l’italien et de l’allemand et nous avons trouvé 182 événements dans 85 pays !

En regardant les cartes générées par cette enquête, nous pouvons remarquer les caractéristiques suivantes :

1) La célébration est universelle. Les cartes sont remplies dans toutes les régions: États Unis/Canada, Amérique latine/Caraïbes, Europe de l’Ouest, Afrique, États arabes, Russie/Ukraine, et Asie/Pacifique. Les lacunes, comme la Scandinavie et l’Europe de l’Est peuvent être expliquées par notre incapacité à élargir la recherche pour inclure toutes les langues nationales dans ces régions, sans oublier les nombreuses langues nationales en Asie !

2) La célébration est particulièrement intense dans certaines des régions les plus conflictuelles du monde, comme l’Ukraine, le Cachemire/Inde/Pakistan, et la Colombie/Venezuela. À cette liste, on peut ajouter les États Unis.

En regardant les événements énumérés en Ukraine, nous sommes frappés par le fait qu’il y ait un nombre plus ou moins égal de célébrations signalées dans la langue nationale (de la partie ouest du pays) et en russe (de la partie orientale du pays). La plupart des articles décrivent un désir pour la paix commune telle que ces populations l’avaient dans le passé et qu’elles ont perdue au cours des dernières années. Par exemple, du gymnase №4 de Lutsk dans l’ouest de l’Ukraine: «Auparavant, les rues chez nous étaient pacifiques, mais les événements actuels dans l’est de notre pays ont des effets sur tout le monde, y compris sur les étudiants et les enseignants.” Et de la ville de Kovelchany : “Maintenant, le concept de paix est plus que jamais important pour nous” Et de Dnipropetrovsk en Ukraine est: “Chaque jour, nous aidons les gens pacifiques touchés par la guerre – déplacés et blessés. Telle est la réalité de la paix et de l’unité dans notre pays aujourd’hui”

En regardant les événements énumérés pour la Journée de la Paix en Inde et en Pakistan, au sujet du Cachemire, on trouve les références de récentes effusions de sang. De Mirpur, Pakistan : “Les participants ont fermement condamné l’augmentation des violations des Droits humains par les forces d’occupation indiennes au Jammu-et-Cachemire occupé.” Et de Doraha, Inde : “Les volontaires ont condamné l’attaque contre des soldats indiens au Siège de l’Uri Brigade.”

Les nouvelles sont bonnes de Colombie. Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait beaucoup de célébrations positives de la Journée de la Paix dans ce pays qui sort d’un demi-siècle de guerre civile. Par exemple, à Tunja, Boyaca, Colombie : “Pour commémorer la journée internationale de la paix, le plus grand événement a lieu à San Pablo de Borbur où au moins 300 jeunes leaders de l’age de 14 à 28 ans se sont réunis pour partager leurs expériences pendant la Première réunion de la jeunesse pour la paix de Boyaca occidentale. Ce sont des jeunes leaders des municipalités de Chiquinquirá, Buenavista, Coper, la Victoria, San Miguel de Sema, Pauna, Quípama, Muzo, Briceño, Caldas, Maripi, Otanche, Tununguá, San Pablo de Borbur et Saboya.”

D’autre part, les articles de leur voisin, le Venezuela, sont répartis le long des lignes de conflit. Voici un autre pays qui, comme l’Ukraine, a souffert de l’intervention Américaine pour renverser un gouvernement de gauche. Par exemple, de Maiquetia, Vargas, Venezuela : “Les habitants de Vargas . . . ont marqué le début des activités de la Semaine Internationale de la Paix, en réponse aux directives du Président de la République, Nicolas Maduro, de rejeter les intentions de ceux qui, de la droite, veulent promouvoir la culture de la violence pour déstabiliser le pays “.

La mobilisation la plus large que nous avons pu trouver vient des États-Unis. C’est la mobilisation remarquable de la campagne Nonviolence. Son succès a été rendu possible par une prise de conscience croissante contre ce qui est appelé une «”épidémie de violence.” Les participants de l’un des événements de la journée ont protesté contre «les guerres en cours aux États-Unis, les guerres par procuration et les occupations militaires, des drones armés, les crimes de guerre des États-Unis, et le budget croissant du Pentagone.”

3) Dans chaque partie du globe, la majorité des événements implique des enfants, en particulier des écoliers. Un exemple particulièrement émouvant provient de la Colombie, où les adultes vont bientôt voter dans un référendum afin de ratifier les accords de paix. Le recteur de l’une des écoles qui sponsorisent une mobilisation des enfants pour la Journée de la Paix à Cartegana a expliqué que “les adultes parlent de «Oui ou Non» parce que ce sont eux qui peuvent voter au plébiscite, mais les enfants ne sont pas interrogés sur la question, même si ce sont eux qui vont hériter d’un pays en guerre ou en paix “. Elle a ajouté que “ce que nous disons aujourd’hui c’est que les enfants peuvent également décider de la paix.”

En l’an 2000, 40% de la population de la Colombie a signé le Manifeste 2000, promettant de promouvoir une culture de la paix dans leur vie quotidienne. Maintenant, les gens de la Colombie votent pour ratifier les accords de paix et ils mobilisent leurs enfants à décider pour la paix. Qu’ils puissent servir d’exemple dans notre lutte pour remplacer la culture de guerre par une culture de paix !!

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

world map idp

Celebration of the International Day of Peace around the world

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Afrique: Cedeao : Les femmes appelées à asseoir une paix durable

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Les communautés paysannes, indigènes, et afro-colombiennes disent “oui!” à la paix

DROITS DE L’HOMME



The Elders welcome Myanmar peace conference

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



United Nations: Inauguration of the Parliamentary Multi Track Initiative Council for the SDG’s and the Culture of Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Histoire de la première coopérative d’énergie renouvelable en Espagne

DISARMAMENT ET SECURITÉ


600+ Campaign Nonviolence Events Across USA Next Week!

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Snowden: Best Film of the Year

Afrique: Cedeao : Les femmes appelées à asseoir une paix durable

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Tata Sane pour Le Soleil

Les femmes ont toujours été des actrices fondamentales dans la recherche de la paix. Cette assertion a été rappelée, hier, lors de la rencontre organisée par le Groupe de travail, « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (Unowas). L’activité se tient en prélude à la journée internationale de la paix, édition 2016. Elle constitue, selon la présidente de la représentation Sénégal du Groupe de travail « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », une occasion favorable à la réflexion et à l’échange sur les mécanismes d’actions et d’interventions des femmes et des jeunes dans leur contribution à asseoir la paix et la sécurité durable dans l’espace sahélien fortement secoué par des menaces extrêmes.

cedeao

Diago Ndiaye estime que face à la forte propension des menaces terroristes qui n’épargnent aucune Nation, les femmes doivent jouer pleinement leur rôle en vue de construire une paix durable dans l’espace Cedeao. Dans son message publié à l’occasion de cette journée, le secrétaire général des Nations Unies a précisé que « la paix ne se réduit pas à une simple trêve ». Pour Ban Ki-moon, « la paix implique de bâtir, à l’échelle mondiale, une société dont les membres vivent à l’abri de la pauvreté et bénéficient tous de la prospérité ». Par conséquent, le développement durable est essentiel pour l’instauration d’une paix stable. Non sans rappeler que le respect des droits de l’Homme en est la condition préalable. «La ruée vers des ressources limitées est souvent à l’origine des conflits. C’est pourquoi, nous devons nous appuyer sur le programme de développement durable à l’horizon 2030 pour empêcher que de tels conflits éclatent en faisant en sorte que personne ne soit laissé pour compte », indique le Sg de l’Onu.

(Cliquez ici pour une traduction anglaise

(L’article se continue à droite.)

Question for this article

What has happened this year (2016) for the International Day of Peace?

(L’article se continue de la gauche.)

Un panel de haut niveau sur le rôle et la place des femmes et des jeunes dans les processus et programmes de paix et de sécurité au Sénégal a été passé au crible. Traitant du sous thème : « Leadership féminin, paix, sécurité, prévention de conflits, médiation et consolidation de la paix : Quels rôle pour les femmes ? », le Dr Christiane Agboton Johnson a rappelé que les 17 objectifs de développement durable qui ont été choisis pour cette année contribuent tous à la construction de la paix.

L’implication des femmes et des jeunes

Parlant du rôle des femmes, Mme Agboton pense que toutes les femmes ont un rôle à jouer à différents niveaux. Toutefois, elle s’interroge sur la manière dont ces dernières pourront se retrouver pour devenir une force de proposition. «Aujourd’hui, eu égard à tout ce qui a été fait, est ce que l’influence est réelle ? Les femmes représentent 50% de la population, malgré tout, les conflits perdurent. C’est tout le sens de ma question qui est de savoir est-ce qu’elles pourront devenir une force de proposition », dit-elle. La conseillère genre au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas) a rappelé la résolution 2250 des Nations Unies relative aux jeunes, paix et sécurité. Agathe Télou estime que cette résolution intervient à un moment où tous les acteurs demandent l’implication des jeunes dans la recherche de paix à travers le monde. «Cette résolution est une reconnaissance par rapport aux efforts que les jeunes fournissent pour contribuer à asseoir la paix et la sécurité dans l’espace Cedeao », a-t-elle fait savoir. Mme Agathe Télou traitait du sous-thème : «Jeune, paix et sécurité : Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies ».