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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Ouverture, hier à Niamey, du 2ème forum de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Souleymane Yahaya pour Le Sahel

Les travaux du 2ème forum de la CEDEAO sur l’éducation à la paix à travers le dialogue intra et inter religieux, ont commencé depuis hier matin [14 novembre] à Niamey. Pendant deux jours, les participants aux travaux tenteront de trouver des mécanismes de dialogue entre les communautés religieuses de la CEDEAO afin de cultiver l’esprit de tolérance et de coexistence pacifique.

Cette 2ème édition du forum co-organisé par la République du Niger et la CEDEAO est parrainée par l’Archevêque de Niamey, Mgr Djalwana Laurent Lompo, l’Émir de Kano, Son Altesse Lamido Sanusi II et le Mogho Naba Baongho, Roi des Mossis. C’est le Premier Ministre, Chef du Gouvernement M. Brigi Rafini qui a présidé l’ouverture officielle des travaux.

Dans son mot de bienvenue, le Gouverneur de Niamey, M.
Hassane Issaka Karanta a remercié la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la confiance placée une fois de plus au Niger, et à la ville de Niamey en particulier, pour abriter les travaux du forum. Il a affirmé que, grâce au travail quotidien du comité régional de dialogue intra et inter religieux et aux efforts des autorités religieuses et administratives régionales, les différentes communautés religieuses de Niamey vivent en parfaite symbiose. Le Gouverneur de Niamey a ajouté que nos États africains doivent «concentrer leurs efforts sur cette frange importante de nos populations que constitue la jeunesse ». En effet, le Niger à l’instar des autres pays de la CEDEAO, a une population jeune exposée de plus en plus aux extrémismes de tout genre.

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Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . . suite)

Le Commissaire en charge de l’Éducation, de la Science et de la Culture de la CEDEAO, a lui démontré, chiffres à l’appui, l’évolution inquiétante de l’extrémisme violent dans quatre pays de la sous-région. Pour Monsieur Leopoldo Amado, la présence à ces travaux de l’Émir de Kano, ainsi que celle de l’Archevêque de Niamey et du Représentant du Mogho Naba, dénote de la volonté des peuples de la Communauté à cohabiter ensemble pour la paix, la tolérance et le développement de l’ensemble de la région. En effet, la contribution des leaders et des acteurs religieux pour la paix est déterminante pour l’Afrique de l’Ouest qui fait face à la monté du radicalisme et de l’intolérance religieuse qui sont, hélas, des menaces pour cette région et sa stabilité. « La CEDEAO s’est engagée à produire des solutions aux questions de terrorisme et de conflits dans la région à travers plusieurs engagements juridiques et pratiques », a dit le Commissaire en charge de l’Éducation, de la Science et de la Culture de la CEDEAO, M. Leopoldo Amado.

Dans leurs interventions, l’Archevêque de Niamey, Mgr Djalwana Laurent Lompo, l’Émir de Kano, Son Altesse Lamido Sanusi II et le Mogho Naba du Burkina Faso, Chef Baongho, Roi des Mossis, ont tous souligné l’importance de la jeunesse dans le dialogue intra et inter religieux dans nos États. Ces parrains du 2ème forum de la CEDEAO sur l’éducation à la paix à travers le dialogue intra et inter religieux, ont réaffirmé avec force leur volonté commune, au nom de leurs communautés respectives, de travailler davantage pour la promotion du vivre ensemble. Ils ont enfin appelé les jeunes à s’abstenir de toute sorte d’obscurantisme, religieux soit-il.

L’organisation de ce forum matérialise l’engagement de la CEDEAO qui s’inscrit dans des actions préventives du radicalisme et des conflits à travers une dynamique de recherche de la paix et de lutte contre les sources du terrorisme. La fin de la cérémonie officielle a été sanctionnée par une photo du Premier Ministre, Brigi Rafini avec les jeunes venus de l’ensemble des pays de la CEDEAO pour assister aux travaux du forum.

France: Appel à Manifester le 18 Décembre, Journée Internationale des Migrant·e·s

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Mouvement de la Paix

Le Mouvement de la Paix est signataire de l’appel lancé par plusieurs dizaines d’associations à la manifestation du 18 décembre dans le cadre du 18 décembre, Journée Internationale des Migrant·e·s.


Texte d’appel : Liberté et Egalité des droits !

Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

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Question related to this article:

 

The refugee crisis, Who is responsible?

(. . . suite)

Nous marcherons toutes et tous ensemble, contre la montée des nationalismes, des racismes et des fascismes qui s’étendent sur l’Europe et le monde.

Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mortEs sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour en finir avec ces mortEs, pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits.

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.

C’est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.

La 815ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA sur le rapport de la Commission sur les élections en Afrique

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de Relief Web

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), en sa 815ème réunion tenue le 4 décembre 2018, a adopté la décision qui suit sur le rapport de la Commission sur les élections en Afrique:

Le Conseil,

1. Prend note de la présentation par le Commissaire aux Affaires politiques de l’UA, S.E. Mme Minata Samate Cessouma, du rapport de la Commission sur les élections en Afrique sur les douze (12) élections nationales organisées de janvier à novembre 2018, à savoir : à Djibouti, en Sierra Léone, en Égypte, au Mali, au Zimbabwe, en Mauritanie, au Rwanda, à Eswatini, au Gabon, au Cameroun, à Sao Tomé-et-Principe et à Madagascar. Le Conseil prend également note des communications sur les prochaines élections de décembre 2018, notamment à Madagascar (second tour des élections présidentielles), au Togo et en RDC, ainsi que sur les trois élections prévues pour le premier trimestre de 2019 (Nigéria, Sénégal et Bénin). Le Conseil prend en outre note des déclarations de la Mauritanie, de Madagascar, de la République démocratique du Congo, du Nigéria, de l’Égypte et du Gabon;


2. Réaffirme son engagement à apporter son soutien constant au processus de démocratisation sur le continent, conformément aux instruments pertinents de l’UA, en particulier l’Acte constitutif, le Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que la Charte de la démocratie, des élections et de la gouvernance;


3. Souligne une fois encore le caractère crucial de l’action proactive et de la diplomatie préventive visant à lutter contre toutes les formes de violence liée aux élections, dans l’alerte rapide et la prévention des conflits. À cet égard, le Conseil réitère le rôle central d’élections crédibles dans la consolidation de la paix et de la démocratie, ayant à l’esprit que les défaillances, les irrégularités et les mauvaises pratiques dans les processus électoraux sont des facteurs déterminants de la violence liée aux élections en Afrique;


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Question related to this article:

 

How should elections be organized in a true democracy?

4. Félicite tous les États membres qui ont organisé avec succès des élections pacifiques et encourage ceux qui n’ont pas encore tenu leurs propres élections à s’inspirer des bonnes pratiques déjà observées dans d’autres États membres. Le Conseil encourage en outre tous les États membres à continuer de prendre les mesures appropriées pour assurer la crédibilité et la légitimité de leurs résultats, entre autres, à travers un processus d’inscription des électeurs efficace et transparent, une éducation civique fondée sur l’inclusion, la gestion de la diversité, la tolérance et la culture de la paix, et réitère l’importance que revêt l’utilisation des voies légales pour résoudre les cas de contestations liés aux élections;


5. Souligne la nécessité de disposer de cadres constitutionnels, institutionnels et juridiques solides pour établir des bases solides pour la gouvernance et l’administration électorales. À cet égard, le Conseil réitère l’appel lancé par l’UA aux États membres pour qu’ils poursuivent leurs efforts en vue de renforcer les organismes nationaux de gestion des élections (OGE) en Afrique, ainsi que leurs capacités institutionnelles, en vue de les aider à s’acquitter de leur mandat et à renforcer leurs capacités à mieux gérer les tensions et les différends pré et post-électoraux;


6. Réaffirme la nécessité de renforcer la participation des citoyens aux processus électoraux et démocratiques , à travers des mécanismes appropriés encourageant les citoyens à prendre part aux élections. Dans le même contexte, le Conseil reconnaît le rôle central des partis politiques dans les processus électoraux et démocratiques et appelle les États membres à renforcer leur cadre institutionnel, afin de permettre une participation politique plus large et plus inclusive aux processus électoraux et une reduction des risques de violences liées aux élections;


7. Réitère son appel aux États Membres pour qu’ils prennent les mesures appropriées pour renforcer l’égalité genre et l’autonomisation des femmes à travers des processus électoraux et démocratiques ;


8. Encourage la Commission, à travers des canaux appropriées, à partager avec les États membres concernés les résultats et les recommandations des missions d’observation des élections, en vue de contribuer à renforcer leurs capacités à conduire des processus électoraux;


9. Appelle tous les États membres de l’UA, qui ne l’ont pas encore fait, à signer, ratifier, intégrer dans leur législation et à mettre en œuvre la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ;


10. Décide de rester activement saisi de la question.


Ouverture à Bangui de l’atelier de formation sur la médiation et résolution des conflits

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de l’Agence Centafricaine de Presse

 La Vice-recteur de l’Université de Bangui, Olga Yongo, a ouvert, lundi 10 décembre 2018 à Bangui, un atelier de formation sur la médiation et la résolution des conflits à l’intention des étudiants de l’Université de Bangui.


Vue des participants à la formation

La Vice-recteur Olga Yongo a expliqué que ce séminaire qui va du 10 au 14 décembre prochain inaugure un vaste programme de formation sur le dialogue interculturel à l’Université de Bangui. 

Elle a souligné que cet atelier a pour objectif de renforcer le rôle des participants dans la promotion de la culture du dialogue et de la paix en s’appuyant sur les principes du travail en commun pour que le dialogue et la médiation deviennent les outils principaux de la résolution de conflit et de la diffusion d’une culture de la paix.

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

Question related to this article:


Mediation as a tool for nonviolence and culture of peace
 
  
Elle a invité les participants à tirer le plus grand avantage de la présence parmi eux des formateurs locaux de très haut niveau  et elle est persuadée, compte tenu de la pertinence des thèmes et de la qualité des communications programmées, que les résultats de ces travaux seront à la hauteur de leurs attentes. 
  
« Je ne saurais terminer mon propos sans exprimer ma reconnaissance à M. le directeur régional du bureau Afrique centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire francophone (AUF) qui a mis à contribution les moyens techniques, financiers et intellectuels pour l’organisation de ce séminaire », a-t-elle poursuivi.  
  
La Vice-recteur a également adressé ses remerciements à tous ceux qui ont accepté de participer au séminaire et de faire une communication pour partager leur expérience dans la promotion de la paix. 
  
Le Responsable du Campus Numérique Francophone, Anicet Doumous, a, pour sa part, indiqué que l’AUF, au regard de l’axe 9 de son plan stratégique 2017-2021, a décidé d’organiser, en collaboration avec l’Université de Bangui, un atelier de formation sur la médiation et la résolution de conflits au profit des étudiants. 

Présentation à Abidjan d’un manuel de formation sur la culture de la paix et la cohésion sociale

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article du Journal de Cameroun

Un manuel de formation sur la culture de la paix, de la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits a été présenté, jeudi [29 novembre], à Abidjan par la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.L’offre de compétence proposée dans ce manuel de 235 pages est structurée autour de quatre modules que sont la culture et la consolidation de la paix, la cohésion sociale, la prévention des conflits et la gestion pacifique des conflits.


«Avec la remise officielle ce jour de ce Manuel, la Côte d’Ivoire vient de faire un pas de plus sur le chemin de la consolidation de la paix et du renforcement de la cohésion sociale. Ce manuel arrive au bon moment (…)», s’est félicitée la ministre Mariatou Koné après avoir remercié les partenaires techniques et financiers du pays, notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF) des Nations unies.

« Merci d’avoir consacré votre mandat, au lendemain de la crise post-électorale de 2011, avec le concours précieux de vos collaborateurs, à éloigner des Ivoiriens la peur de l’autre en investissant dans l’élaboration et la promotion d’outils pour le dialogue politique, interculturel, interreligieux et intercommunautaire », a-t-elle lancé à leur endroit.

Pour la ministre Koné, ce manuel « constitue un puissant vecteur pour renforcer le vivre ensemble et construire aussi l’Ivoirien nouveau », invitant « chacun et chacune à s’en approprier effectivement comme un instrument pour construire une culture de la paix, qui doit être traduite dans tous nos comportements quotidiens et visibles dans nos manières de vivre avec les autres ».

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Question pour cet article:

How do we promote a human rights, peace based education?

(. . suite)

« Être en paix avec les autres, être en paix avec soi-même, tel est le défi permanent pour créer les conditions d’un développement durable au service du bien-être individuel et collectif. Rien ne doit freiner notre ardeur pour l’atteinte d’un tel objectif », a-t-elle conclu.

Le module sur la culture de la paix et la consolidation de la paix a pour vocation de générer chez les participants aux sessions de formation une compréhension claire de la paix et de la culture de la paix, de même que les conditions de sa consolidation. Il vise aussi à leur permettre de connaître et de s’approprier les valeurs et attitudes que la paix et la culture de la paix induisent dans la vie quotidienne de tout citoyen.

Quant au module sur la cohésion sociale, en plus de fixer le champ lexical du concept, il traite de ses implications de la vie en société, notamment à travers le besoin réconciliation et les étapes clé qu’un tel processus requiert  dans une société en crise.

De son côté, le module sur la prévention des conflits promeut les pratiques traditionnelles et modernes communes de prévention de conflits et leur fonctionnement. Celles-ci sont déclinées de façon à permettre aux apprenants d’en faire une connaissance plus approfondie mais surtout qu’elles soient mobilisables par ceux-ci pour anticiper les conflits.

Enfin, le module sur la gestion des conflits est construit de sorte à engager les participants aux sessions de formation dans une réflexion collective qui leur permette de relativiser et de dédramatiser le conflit, le définir correctement et en avoir une nette représentation par la détermination du rôle qu’il peut jouer dans une société, ses différents types, ses causes, les acteurs qui en sont parties prenantes ainsi que les attitudes qu’il convient d’adopter lorsqu’il survient.
 
En 2015, un état des lieux réalisé en matière de cohésion sociale et de paix en Côte d’Ivoire, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a mis en évidence la nécessité pour une meilleure construction de la paix de disposer de trois outils essentiels. Il s’agit d’une Stratégie nationale de réconciliation et de la cohésion sociale 2016-2020, d’un Programme national de cohésion sociale nouveau sur la période 2016-2020 et d’un manuel en vue de l’harmonisation des compétences en matière de culture de paix et de cohésion sociale. 

Gabon: Réseau panafricain des femmes : Le bureau présente son action au Sénat

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de L’Union, Gabon

La section Gabon du Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable a récemment rencontré les femmes sénatrices.

Conduite par le coordonnateur résident du système des Nations unies, Stephen Jackson, la section gabonaise est allée présenter au réseau des femmes sénatrices du Gabon (Refeseg), son plan d’action qui s’articule autour de deux axes.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

Le premier porte sur la culture de la paix, l’appropriation de la Résolution 1325 et ses corollaires, la citoyenneté, l’éducation, la formation, la paix et sécurité, le respect des droits humains, le respect des principes démocratiques, égalité entre hommes et femmes aux postes de responsabilités, la lutte contre la discrimination des femmes.

Le second axe quant à lui regroupe le développement durable, l’indépendance économique, le droit environnemental, le droit et la santé, la croissance inclusive, leadership et association, art et éducation traditionnelle.

Notons que le bureau de la section Gabon, qui est dirigé par Victoire Lasseny Duboze, entend mobiliser plus de femmes de la société civile gabonaise à travers l’ensemble du pays.

Mali: FOOTBALLTournoi « On est ensemble »: Pour la promotion de la paix et le vivre ensemble

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Noyine Touré dans Afrique Sports

Les Nations Unies en collaboration avec Search For Common Ground organisent du 30 novembre au 02 décembre 2018 à Bamako, la première édition du tournoi de foot « on est ensemble ». L’objectif de cette activité est de sensibiliser la population à la culture de la paix et à la tolérance à travers le sport.

L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé ce jeudi à Bamako au bureau de l’UNESCO. C’était en présence  de Mme Ute Kollies, Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Mali, son homologue de l’UNESCO, M. Hervé Huot-Marchand ainsi que le représentant du ministère des Sports, Diakaridia Diakité, Conseiller Technique, qui s’est réjoui de l’idée.

Du vendredi 30 au dimanche 2 décembre, à partir de 17heures, le complexe Zone-K de Bamako accueillera des équipes venues du Nord et du Centre du pays. Des jeunes de Gao, Mopti, Tessalit et Tombouctou vont, durant trois jours, s’affronter pour remporter la première phase de la compétition.

Ces différentes rencontres sont l’occasion de mettre en avant les valeurs du sport, tels que la patiente, la tolérance, ou encore la persévérance.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

How can sports promote peace?


Il ne s’agit pas d’un simple tournoi, mais il est question de réunir des jeunes d’horizons différents, afin de les sensibiliser à la connaissance et au respect de l’autre, ainsi qu’à la cohésion sociale et au dialogue.


Ainsi, des sessions de sensibilisation et de réflexion sur la paix seront dispensées aux jeunes, afin de les permettre de retourner dans leurs régions respectives avec des projets d’actions, qu’ils pourront mettre en place, afin de promouvoir à leur tour la paix et la tolérance.


Le sport a toujours été un élément de cohésion social, toutes les compétitions sportives et en particulier le football permet durant au moins 90 secondes de réunir l’ensemble d’une nation derrière son équipe nationale. Depuis des années, le foot est considéré comme le sport le plus populaire du Mali, pour toutes les catégories, « séniors, junior et cadets ». C’est un élément de brassage entre les communautés et les jeunes.

Dans cette perspective, le système des Nations Unies à travers ce tournoi fait du football un élément central dans la promotion de la paix. Il faut noter, que pour l’ensemble des Nations Unies, le sport a un rôle significatif dans la promotion des idéaux de la paix durant la période dite post-conflit.


Parlant des jeunes footballeurs déjà sur place à Bamako, ils ont salué l’initiative a sa juste valeur et souhaité que d’autres éditions puissent se jouer au nord ainsi qu’au centre. Pour eux, c’est déjà une victoire de se retrouver entre frères ici à Bamako pour le brassage entre les communautés et surtout entre eux jeunes.
 
Les principaux partenaires de cette activité sont, avec l’UNESCO : le Ministère des Sports, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires(OCHA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Mikado FM la radio de la paix au Mali, et Search For Common Ground.

Bulletin français 1 décembre 2018

L’EUROPE MARCHE POUR LA PAIX .

Des réunions et des manifestations pour la paix ont eu lieu dans toute l’Europe occidentale au cours du dernier mois, certaines ayant fait l’objet d’articles dans CPNN:

En Espagne: le deuxième Forum mondial sur la violence en milieu urbain et l’éducation pour la coexistence et la paix a été clôturé à Madrid par un panel de femmes présidées par la maire de Madrid, Mme Manuela Carmena, qui a animé le forum. Elle a demandé plus de leadership par les femmes, disant “Nous devons doivent être les protagonistes du 21e siècle et des siècles suivants (…) la voix des femmes est la voix de la paix.” Le Forum a élaboré un ordre du jour des villes pour la paix comprenant :

– des politiques bienveillantes plutôt que des politiques de sécurité ;

– la préparation, la mise en œuvre et la supervision de plans d’action pour la prévention de la violence ;

– et des plans d’action locaux pour y faire face.

Au cours du Forum, il a été annoncé que la 2e Marche mondiale pour la paix et la non-violence commencerait à Madrid le 2 octobre 2019, Journée internationale de la non-violence, et se terminerait le 8 mars 2020, Journée internationale de la femme. Cela fera 10 ans depuis la 1ere MM. qui a parcouru 97 pays sur 5 continents. Dans cette nouvelle édition, Madrid sera le point de départ et d’arrivée de la circumnavigation de la planète qui durera 159 jours et qui passera par l’Afrique, l’Amérique, l’Océanie, l’Asie et l’Europe dans plus de 100 pays.

En France: Il y a eu plusieurs grands événements de paix.

Lors du Forum de la paix à Paris, parrainé par le gouvernement français à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. La chancelière allemande Angela Merkel a averti que le nationalisme «aveuglé» gagnait du terrain en Europe et au-delà. Le président français Emmanuel Macron a exprimé l’espoir que le forum permettrait d’éviter de tomber dans les pièges du passé en promouvant le multilatéralisme. Il souhaite qu’il démontre la puissance de la réconciliation un siècle après que l’Europe ait été déchirée par l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire. Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc, Tayyip Erdogan, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, figuraient parmi les participants du forum. Le Forum a cherché des actions concrètes pour relever les défis actuels. 850 initiatives ont été auditées par le comité de sélection; 120 projets ont été sélectionnés et présentés au Forum.

Toujours à Paris, des défenseurs des droits de l’Homme de tous les coins du monde se sont réunis pour leur Sommet mondial afin d’élaborer un plan d’action sur la manière de protéger et de promouvoir le travail des militants luttant pour les droits, vingt ans après la création par l’ONU de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme. Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, et Kumi Naidoo, secrétaire générale d’Amnesty International, ont également pris la parole.

À Paris ainsi que dans d’autres villes de France et d’Europe, des femmes sont descendues dans la rue à la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence faites aux femmes. C’était un «raz-de-marée féministe» contre les violences sexistes et sexuelles. Selon son organisateur, “Il s’agit de la plus grande mobilisation féministe que nous ayons connue en France.” Nous avons noté la présence de nombreux hommes.

En Allemagne: Pendant les journées de protestation pour la paix et le désarmement du 1er au 4 novembre, des actions ont été menées dans près de 50 villes allemandes et des milliers de signatures ont été collectées. Les journées de protestation ont été organisées par l’initiative nationale «Désarmer au lieu de réarmer» et appuyées par les deux grands réseaux du mouvement pacifiste «Coopération pour la paix» et le Comité du Conseil fédéral de la paix.

Auparavant, en octobre, des centaines de milliers de manifestants avaient défilé dans Berlin pour protester contre l’extrême droite, le racisme et la xénophobie. Selon les organisateurs, 242 000 personnes en Allemagne ont pris part au rassemblement, ce qui en fait l’un des plus importants de ces dernières années.

En Islande: à la fin du mois d’octobre, des rassemblements ont été organisés pour réclamer l’égalité de traitement et l’égalité des droits et proclamer: «Ne changez pas les femmes, changez le monde!». Des manifestations ont eu lieu dans 16 villes, dont la plus grande à Reykjavík. musiciens, poètes, actrices et une chorale de 230 personnes ont joué.

En Italie: Une conférence internationale «Scientists for Peace» s’est tenue à Città della Pieve. Les universitaires qui ont pris part à la conférence ont signé la «Déclaration des scientifiques pour la paix» qu’ils envoient à l’UNESCO.

En Royaume-Uni: Une tournée de réunions publiques à l’échelle nationale est consacrée aux thèmes suivants: Stop Bombing Yemen et Stop Arming Saudi. Il se déroule du 8 novembre au 13 décembre à York, Brent, Cardiff, Londres, Portsmouth, Norwich, Merseyside, Manchester, Sheffield, Basingstoke, Liverpool, Édimbourg et Lewisham.

En Irlande: Dublin a accueilli la première conférence internationale contre les bases militaires US / OTAN avec des intervenants du monde entier. Nous avons réimprimé le discours de la lauréate du prix Nobel de la paix, Mairead Maguire, lors de la conférence: “Malheureusement, nous sommes constamment bombardés par la glorification du militarisme et de la guerre; il ne sera donc pas aisé de créer une culture de la paix et de la non-violence. Je crois que la paix est à la fois possible et urgente. Elle est réalisable lorsque chacun de nous se passionne pour la paix et que nous adoptons une éthique qui fait de la paix notre objectif et que nous mettons chacun en pratique notre sens moral de responsabilité politique et sociale pour construire la paix et la justice.

      

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


Lancement de la 2ème Marche Mondiale pour la Paix et la Nonviolence au 2ème Forum Mondial des Villes de Paix à Madrid

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Città della Pieve, Italy: The Declaration of the Scientists for Peace

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Madrid: Women close the Anti-Violence Forum with a message of peace

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Paix durable en Afrique de l’ouest: La conférence internationale de la jeunesse s’ouvre le 15 novembre

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Peace and disarmament on the streets of Germany

DROITS DE L’HOMME



Paris: World summit brings surge of new commitments to protect human rights defenders

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Artist’s Portraits Show Migrant Caravan’s Hope, Joy: ‘These Are Regular People’

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Navarra, Spain: The “Schools for Peace and Coexistence” Program will be extended to 61 centers and more than 10,800 participants

France: La marche #NousToutes à Paris a rassemblé plus de monde que la manif des gilets jaunes

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Huffington Post

SEXISME – “Ras le viol!”: des dizaines de milliers de femmes et d’hommes, selon les organisatrices, sont descendus dans la rue ce samedi 24 novembre  à l’appel d’un collectif qui avait appelé à un “raz-de-marée féministe” contre les violences sexistes et sexuelles, un an après le début de la vague #MeToo.

Video de la manif

Souvent à l’écart des “gilets jaunes”, des défilés dans une cinquantaine de villes en France se sont parés de violet, couleur choisie par le mouvement #NousToutes pour ces marches organisées à la veille de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Des manifestations comparables ont eu lieu dans des métropoles européennes, notamment Rome, Athènes et Genève.

“C’est la plus grosse mobilisation (féministe) qu’on ait connue en France”, s’est félicitée son instigatrice, Caroline De Haas, annonçant 50.000 personnes dans les rues, dont 30.000 à Paris. L’an dernier, elles et ils avaient été 2000 à battre le pavé parisien, de source policière.

Samedi, la police et les préfectures ont annoncé 12.000 manifestants à Paris entre Opéra et République, 2400 à Lyon, 1500 à Marseille, 950 à Rennes, 850 en deux cortèges à Nantes, 600 à Toulouse…

Beaucoup de manifestants arboraient des pancartes “Ras le viol!”, réclamant la fin de “l’impunité des agresseurs” et “des moyens financiers suffisants” pour la lutte contre ces violences.

Muriel Robin, Eva Darlan et Vanessa Demouy présentes

Des personnalités d’horizons divers, parmi lesquelles les comédiennes Muriel Robin, Eva Darlan et Vanessa Demouy, se sont jointes à la marche parisienne.

“Je suis là pour soutenir toutes les victimes et continuer ce combat qui a commencé bien avant moi”, a déclaré, foulard violet au bras, Muriel Robin, qui avait réuni plus d’un millier de femmes à Paris en octobre contre les violences conjugales.

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Question related to this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

How effective are mass protest marches?

(. . . suite)

De Rennes à Lyon et Toulouse, les cortèges étaient composés en majorité de femmes de toutes générations, mais aussi d’hommes. Pour Tanguy, un étudiant rennais de 19 ans, “c’est un mouvement qui n’a pas de sexe”, “un combat des hommes et des femmes, ensemble, contre les inégalités”.

Rirette, 84 ans, est venue manifester à Lyon pour “l’égalité des salaires, des droits et des comportements sexuels”. “Le non-consentement est une chose horrible et c’est jugé (par les tribunaux) de manière trop laxiste”, a dénoncé cette ancienne cadre administrative.

“La rue est à nous toutes”

“Le sexisme tue”, “tu n’es pas seule”, “la rue est à nous toutes”, “un non est un non”, pouvait-on lire sur les pancartes lilloises, à côté de drapeaux de mouvements politiques (Générations, EELV) ou syndicaux (CGT et Sud).

A Toulouse, la manifestation entière a chanté d’une seule voix plusieurs slogans soigneusement préparés: “Fières, ‘vénères’, pas prêtes à se taire !”, “Liberté, égalité, sororité”, “Ta main sur mon cul, ma main dans ta gueule”, “Taxer les cons, pas les tampons”…

Né en septembre et appuyé par plusieurs associations, le mouvement #NousToutes entendait “passer du témoignage à l’action” un an après #MeToo, qui a fait bondir de 23% le nombre de cas de violences sexuelles signalées à la police.

En France, en 2016, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours. Chaque année, près de 220.000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-compagnon, selon des chiffres 2017 officiels. En outre, plus de 250 femmes sont violées chaque jour, et une sur trois a déjà été harcelée ou agressée sexuellement au travail.

L’égalité femmes/hommes “grande cause du quinquennat” Macron

Il y a un an, le président Emmanuel Macron avait décrété l’égalité femmes/hommes “grande cause du quinquennat”, lors d’un discours à l’Élysée.

Mais “s’il n’y a pas d’argent, les politiques publiques ne suivront pas”, a alerté Caroline De Haas. Les fonds consacrés à aider les femmes victimes de violences conjugales devraient être portés à au moins 506 millions d’euros par an, contre 79 aujourd’hui, ont plaidé cette semaine cinq organisations, dont le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Des centaines de personnalités et de syndicalistes – femmes et hommes – se sont joints au mouvement de samedi.

A Paris, la gent masculine était cependant exclue d’un “petit espace non-mixte” pour rassurer des “femmes victimes de violences diverses qui ne se sentaient pas à l’aise à l’idée de défiler avec des hommes autour d’elles”. Une initiative critiquée sur les réseaux sociaux, y compris par des militantes féministes, et qui n’a attiré que cinq personnes, selon la responsable de cet espace.

7ème Foire d’Initiatives Nonviolentes à Quito, Equateur

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article et un album photo par Walker Vizcarra dans Pressenza (reproduit selon un Creative Commons Attribution 4.0 International license)

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Can festivals help create peace at the community level?

Plus de 15 organisations qui développent des activités, des projets et des initiatives dans le cadre de la nonviolence active, de la construction d’une culture de la paix, de la non-discrimination et du respect de la diversité se sont réunies sur le boulevard des Nations Unies dans la ville de Quito, le samedi 27 octobre dernier pour la 7ème Foire des Initiatives Nonviolentes, qui est une des activités emblématiques réalisées dans ce que l’on appelle l’Octobre Nonviolent.

Octobre NonViolent  a réuni des collectifs et des organisations de 14 villes qui ont lancé plus de 100 initiatives entre la dernière semaine de septembre et tout le mois d’octobre qui s’est terminé il y a quelques jours.

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