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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

En Centrafrique, Adja Kadije, médiatrice de la paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Gwénaëlle Lenoir de CCFD Terre Solidaire

Puisqu’aux filles échoient les tâches ingrates d’aller chercher l’eau et le bois de chauffe, puisque ce sont elles qui gardent leurs frères et sœurs, alors elles doivent être aussi les pièces maîtresses de la sensibilisation à la non-violence : voilà le raisonnement d’Adja Kadije en 2015 quand elle décide de créer la branche « Filles » de la Pijca (Plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine, partenaire du CCFD-Terre Solidaire).

Bénévole dans l’association depuis sa création en 2014, elle avait remarqué deux choses apparemment contradictoires : d’une part, « les filles qui rejoignaient la Pijca n’étaient pas à l’aise. Elles avaient sans doute peur du regard des garçons » ; d’autre part, « il est plus facile pour une fille d’obtenir l’oreille des gens. Nous étions beaucoup plus efficaces que les garçons ! »

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

Les deux intuitions se révèlent justes : la branche « Filles » a donné naissance aux médiatrices sociales, qui sont aujourd’hui des centaines dans tout le pays. « Nous identifions dans une ville trente jeunes filles qui peuvent être leaders, en nous appuyant sur les églises et les associations musulmanes, explique Adja. Nous leur donnons une mini formation en résolution des conflits et en promotion des droits des femmes. Nous leur confions aussi un petit pécule et leur apprenons à le gérer pour créer de petites activités comme la vente sur les marchés. Et elles-mêmes forment d’autres jeunes filles. » Ou comment conjuguer autonomie économique et diffusion de la culture de la paix.

Adja a appris sur le tas, encore toute jeune : au moment où elle s’apprêtait à entrer dans la vie d’adulte, elle a vu le monde qu’elle connaissait se fracasser. C’était en 2013. Elle a 20 ans, elle est étudiante en génie civil, et habite avec ses parents, ses trois frères et ses quatre sœurs dans la commune de Begoua, une des principales portes d’entrée de la capitale. La Seleka, une coalition de groupes armés majoritairement musulmans, prend Bangui et le pouvoir en mars. Les anti-balaka, milices à majorité chrétienne, attaquent en décembre. Les deux tracent leur route en pillant, violant et tuant.

Encourager les jeunes à rejeter les manipulations

Comme leurs voisins, la famille Kadije doit fuir. Elle trouve refuge sur un site de déplacés, dans Bangui même. Mal vue par ses voisins, car musulmane et assimilée aux agresseurs de la Seleka, Adja rejoint la Pijca, bien décidée à contrer les tueries confessionnelles. Avec d’autres, chrétiens et musulmans, elle va de quartier en quartier, de ville en ville, encourageant les jeunes à rejeter les manipulations. Au début, son audace est mêlée de peur, dans ces villes d’où les musulmans ont été chassés. « Mais j’étais fière de participer à ça. Quand je passais à la radio, je prévenais les gens de mon quartier », se souvient-elle.

Aujourd’hui, le sourire est un peu triste. En décembre, les groupes armés ont repris les armes, et d’anciens combattants, aidés par la Pijca, les ont rejoints. « Ils sont facilement manipulables, parce qu’ils ne font pas grand-chose et prennent beaucoup de drogues, des comprimés surtout. C’est un peu désespérant », soupire Adja. L’abattement, chez Adja, est de courte durée. Il en va de l’avenir de son pays et de ses deux petits garçons.

Déclaration de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, pour la Journée internationale des femmes 2021

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Une déclaration de ONU Femmes

La Journée internationale des femmes de cette année arrive à un moment difficile pour le monde et pour l’égalité des sexes, mais ce même moment est idéal pour mener une action transformatrice et pour féliciter les femmes et les jeunes pour leur combat acharné en faveur de l’égalité de genre et des droits fondamentaux. Notre priorité porte sur le leadership des femmes et sur le renforcement de leur représentativité dans tous les domaines, actuellement dominés par les hommes, où des décisions sur des questions qui affectent la vie des femmes sont prises. L’absence généralisée et désastreuse de représentation des intérêts des femmes a trop duré.



Video de la déclaration

Alors que nous examinons les difficultés extraordinaires infligées à des millions de femmes et de filles et à leurs communautés par la COVID-19, nous nous réjouissons par avance des excellentes perspectives de changement offertes par le Forum Génération Égalité et les Coalitions d’action.

Nous avons constaté au cours de cette pandémie une augmentation des actes de violence envers les femmes et les filles et un recul de l’apprentissage des filles à mesure que les taux d’abandon scolaire, les responsabilités en matière de soins et les mariages d’enfants augmentent. Nous constatons que des dizaines de millions de femmes supplémentaires ont sombré dans l’extrême pauvreté, car elles perdent leur emploi à un rythme plus élevé que les hommes, et elles pâtissent de leurs difficultés à accéder aux nouvelles technologies et de leur manque de compétences numériques. On ne peut pas laisser les hommes résoudre seuls ces problèmes parmi tant d’autres. Pourtant, bien qu’il y ait des exceptions notables, la plupart des pays affichent une absence flagrante de femmes dans les postes de décisions et de leadership qui pourraient garantir que ces questions soient présentées et traitées efficacement, une situation qui nuit au processus de changement pour les femmes en général.

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(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol .)

 

Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

Des avancées sont à saluer, comme l’arrivée des femmes aux plus hauts postes d’organisations telles que l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le FMI (Fonds monétaire international) et la BCE (Banque centrale européenne) et nous attendons avec impatience d’autres nominations de ce type qui contribueront à redéfinir le profil des dirigeants. Pourtant, ce n’est pas la norme. En 2020, les femmes représentaient en moyenne (à l’échelle mondiale) 4,4 pour cent des chefs d’entreprise, 16,9 pour cent des membres des conseils d’administration, 25 pour cent des parlementaires nationaux et 13 pour cent des négociateurs de paix. Seuls 22 pays ont actuellement à leur tête une femme cheffe d’État ou de gouvernement, tandis que 119 n’ont jamais connu une telle configuration – ce qui a des conséquences importantes pour les aspirations des filles qui grandissent. Vu la tendance actuelle, il faudra attendre 2150 avant de parvenir à la parité entre les sexes au plus haut poste de l’État. 

Cela peut et doit changer. Pour ce faire, nous devons avoir la volonté politique de soutenir activement et intentionnellement la représentation des femmes. Les leaders peuvent définir et atteindre des objectifs de parité, notamment en nommant des femmes à des postes exécutifs à tous les échelons du gouvernement, comme cela s’est produit dans les quelques pays dont les exécutifs sont paritaires. Des mesures spéciales peuvent fonctionner. On a pu ainsi observer de réels progrès en matière de leadership féminin lorsque les pays ont mis en place et appliqué des quotas. Il en va de même pour les pays ayant adopté des politiques destinées à régler le problème de la représentativité. Sans ces mesures, les progrès sont plus lents, voire inexistants, et facilement réduits à néant.

Aucun pays ne peut prospérer sans la participation des femmes. Nous avons besoin d’une représentation des femmes qui reflète toutes les femmes et les filles dans toutes leur diversité et leurs capacités, indépendamment de leur situation sur le plan culturel, social, économique et politique. Il s’agit là de la seule façon d’obtenir un véritable changement sociétal qui intègre les femmes dans la prise de décisions, sur un pied d’égalité et au bénéfice de toutes et tous.

Telle est la philosophie du Programme à l’horizon 2030, des Objectifs de développement durable et de la perspective de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Cette vision est celle de la société civile et des nombreux jeunes qui montrent déjà la voie et de toutes celles et ceux qui nous rejoindront dans les Coalitions d’action de la Génération Égalité. Nous devons prendre des mesures audacieuses et décisives dans le monde entier pour intégrer un grand nombre de femmes au cœur des espaces de prise de décisions et les considérer comme partenaires à part entière, afin de pouvoir progresser immédiatement vers un monde plus écologique, plus équitable et plus solidaire.

Journée internationale des femmes 2021

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Une publication de ONU Femmes

Les femmes du monde entier revendiquent et méritent un avenir égalitaire libre de préjugés, de stéréotypes et de violence ; un avenir durable et pacifique avec les mêmes droits et des chances égales pour toutes et tous. Pour y parvenir, le monde requiert la présence des femmes dans toutes les prises de décisions.

Cette année, le thème de la Journée internationale des femmes (le 8 mars), « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 », célèbre les efforts considérables déployés par les femmes et les filles partout dans le monde pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19 et met en lumière les lacunes à combler.


Credit: ONU Femmes/Yihui Yuan.

La participation pleine et effective des femmes et leur accès aux fonctions de direction dans tous les domaines de la vie favorisent le progrès pour toutes et tous. Pourtant, les femmes restent sous-représentées dans la sphère publique et les postes de décisions, comme le révèle le récent rapport du Secrétaire général  des Nations Unies. Les femmes sont à la tête d’un État ou d’un gouvernement dans 22 pays et elles n’occupent que 24,9 pour cent des postes parlementaires nationaux. Au rythme actuel des progrès, il faudra encore 130 ans avant que l’égalité des sexes parmi les chefs de gouvernement ne soit atteinte.

Les femmes sont également au premier plan de la lutte contre la COVID-19, en tant que travailleuses de première ligne et professionnelles de santé, en tant que scientifiques, médecins et pourvoyeuses de soins, mais elles sont pourtant payées 11 pour cent de moins que leurs homologues masculins à l’échelle mondiale. Une analyse des groupes de travail sur la COVID-19 de 87 pays a révélé que la parité entre les sexes n’avait été atteinte que pour 3,5 pour cent d’entre eux seulement.

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(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol .)

 

Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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Lorsque les femmes occupent des postes de direction, nous voyons des résultats positifs. Parmi les interventions les plus efficaces et exemplaires qui ont été menées jusqu’à présent pour lutter contre la pandémie de COVID-19, certaines l’ont été par des femmes. Et les femmes, notamment les jeunes femmes, sont à l’avant-garde de mouvements divers et inclusifs, en ligne et dans la rue, visant à promouvoir la justice sociale, la lutte contre le changement climatique et l’égalité dans toutes les régions du monde. Pourtant, les femmes de moins de 30 ans représentent moins de 1 pour cent des parlementaires dans le monde. 

C’est pour cette raison que cette année, la Journée internationale des femmes sert de cri de ralliement à la Génération Égalité qui réclame des actions favorisant l’avènement d’un avenir à chances égales pour tous. Le Forum Génération Égalité, le plus gros rassemblement pour l’investissement et l’action en faveur de l’égalité des sexes, débutera à Mexico entre le 29 et 31 mars et culminera à Paris en juin 2021. Il mobilisera des leaders, des visionnaires et des activistes du monde entier, en toute sécurité sur une plateforme virtuelle, pour faire pression en faveur d’un changement transformateur et durable pour les générations à venir.

Apprenez-en davantage sur le Forum Génération Égalité, rencontrez les activistes et inspirez-vous des récits des femmes leaders que nous admirons.

Évènement : Commémoration de la Journée internationale des femmes
Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 sur le chemin du Forum Génération Égalité. Et aussie.

Déclarations

Déclaration de Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, pour la Journée internationale des femmes 2021

Dans sa déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars), la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré: « Nous avons besoin d’une représentation des femmes qui reflète toutes les femmes et les filles dans toutes leur diversité et leurs capacités, indépendamment de leur situation sur le plan culturel, social, économique et politique. Il s’agit là de la seule façon d’obtenir un véritable changement sociétal qui intègre les femmes dans la prise de décisions, sur un pied d’égalité et au bénéfice de toutes et tous. »

Bulletin français 1 mars 2021

UNION AFRICAINE ET CULTURE DE PAIX

L’Union africaine (UA) promeut de plus en plus une culture de paix sur le continent.

Comme décrit dans un nouveau livre de Kathryn Nash, l’UA a développé, depuis ses débuts au tournant du siècle, une politique de gestion des conflits qui n’était pas à la disposition de son prédécesseur, l’Organisation de l’unité africaine. Actuellement, l’UA déploie des moniteurs, autorise les opérations de soutien de la paix et s’engage activement à résoudre les conflits internes.

La 34e session du Sommet de l’Union africaine s’est terminée le 7 février 2021 avec le nouveau président, le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC), décrivant un programme ambitieux, y compris la lutte contre le changement climatique, l’accélération de l’intégration régionale, l’investissement dans le capital humain, la promotion de la culture africaine, l’autonomisation des femmes et des jeunes et l’accélération de la mise en place de la zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf).  L’une des priorités mentionnées par le président Tshisekedi est la campagne «Faire taire les armes», qui a été prolongée jusqu’en 2030, et se compose désormais d’une feuille de route et de mesures pratiques pour atteindre ses objectifs. Il y aura un examen périodique de la mise en œuvre tous les deux ans.

Dans le cadre de la campagne Youth Silencing the Guns, le Bureau de l’Envoyée de l’UA pour la Jeunesse, en collaboration avec des partenaires, a récemment accordé des subventions à quatre projets:

– Prix Silencing the Climate Crisis au projet Ibn El Bitar (Algérie)
– Prix de réduction de la violence sexiste au mouvement #ShutItAllDown (Namibie)
– Prix Silencing Corruption à la Citizens Gavel Foundation for Social Justice (Nigéria)
– Prix Silencing chômage des jeunes à Garden of Hope Foundation (Kenya)

Une autre initiative récente du Bureau de l’Envoyée de l’UA pour la Jeunesse, a été les réunions virtuelles de femmes militantes dans les cinq régions d’Afrique, qui ont abouti à un Manifeste des jeunes femmes africaines. Le Manifeste est un document complet traitant de tous les aspects de la culture de la paix.

La Zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf), mentionnée comme une priorité pour l’UA, a commencé ses activités le 1er janvier 2021. Cela pourrait devenir une contribution importante à la culture de la paix sur le continent car elle pourrait transformer les conflits à travers le continent en réduisant les incitations à participer aux conflits par la création d’emplois. Elle a le potentiel de promouvoir l’égalité des femmes en Afrique, comme l’a déclaré le président sortant Cyril Ramaphosa lors du sommet de l’UA. Il a déclaré que les États rendraient compte chaque année des progrès accomplis dans le renforcement de la participation des femmes aux questions commerciales continentales. “Cela comprend des produits financiers sur mesure pour les femmes avec des moyens fiables pour économiser, accéder, transférer et emprunter des fonds.” Il a appelé à un “Forum pour la paix dirigé par des femmes auquel participeraient les chefs d’État et de gouvernement et pour mettre en œuvre les décisions de la paix. Aussi, le Conseil de sécurité et paix de l’UA doit institutionnaliser un Bureau de l’Envoyée spéciale pour les femmes, la paix et la sécurité. »

Dans ses remarques au sommet de l’UA, le nouveau président Félix Tshisekedi a également confirmé la participation de l’UA à la 2e Biennale de Luanda sur la culture de la paix qui se tiendra en Angola en septembre 2021 (voir des nombreux articles à ce sujet dans CPNN). L’objectif stratégique de la Biennale est de promouvoir une Afrique pacifique et prospère à travers des actions dans la prévention des conflits sur la gestion des ressources naturelles nationales et transfrontalières sur le continent africain, ainsi que d’éduquer une génération de jeunes Africains comme agents de paix, de stabilité et de développement. Le thème de l’événement cette année sera: «Art, culture et patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Dans son analyse de l’Union africaine, Kathryn Nash Nash soutient que le développement de sa politique de gestion des conflits s’est largement déroulé dans le contexte africain et que la pression internationale n’a pas été un facteur déterminant de son évolution. Si l’UA poursuit son développement indépendant, elle a une chance d’échapper à la culture de la guerre imposée par les anciennes puissances coloniales et entretenue par l’exploitation économique de l’Afrique par les empires d’Europe, des États-Unis et de Chine. Le développement de la nouvelle zone de libre-échange continentale peut contribuer à protéger cette indépendance et rendre possible une Afrique en paix.

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Présidence de l’Union Africaine: ambitieux programme pour Félix Tshisékédi

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Central Africa: Ambassador Sita José Analyzes Luanda Biennial With ECCAS Commissioner

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: L’Affaire du Siècle et la Marche du Siècle : Victoire historique pour le Climat !

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Colombia: Cultural spaces for the construction of peace

En plus des articles, nous listons des événements virtuels pour la culture de la paix: Cliquez ici pour les événements prevus.
Le mois dernier, nous avons enregistré 23 événements.

  

DROITS DE L’HOMME




Nations Unies: La décision de la CPI sur sa compétence dans les territoires palestiniens occupés est un pas en avant vers la justice (expert)

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Femmes et filles dans les sciences : une plus grande diversité favorise une plus grande innovation (ONU)

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


G5 Sahel : les chefs d’État annoncent un Prix pour la promotion de la culture de la paix

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Brazil: Culture of Peace in schools will be the subject of a webinar on February 18th

G5 Sahel : les chefs d’État annoncent un Prix pour la promotion de la culture de la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Al Wihda Info

Les chefs d’État du G5 Sahel [le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger] ont décidé mardi de mettre en place un prix dénommé “Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la paix”.

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(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

 

Solidarity across national borders, What are some good examples?>

(. . . suite)

Le prix sera décerné aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux oeuvré pour la prévention et la résolution des conflits, pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés dans l’espace Sahel.

Il s’agit d’une initiative du président de la République Islamique de Mauritanie. Le conseil des ministres et le secrétariat exécutif du G5 Sahel vont travailler sur la mise en place des mécanismes de ce prix.

La 7ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État du G5 Sahel s’est tenue le 15 février 2021 à N’Djamena.

Etats-Unis : Joe Biden souhaite durcir la législation sur la vente des armes à feu

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de RT

Le chef de l’Etat a appelé le Congrès américain à agir «maintenant» pour limiter la circulation des armes à feu dans le pays, trois ans après la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, qui avait fait 17 morts, le 14 février 2018.

Le président américain a demandé le 14 février au Congrès d’agir «maintenant» pour restreindre la circulation des armes à feu aux Etats-Unis. «Cette administration n’attendra pas la prochaine fusillade de masse», a lancé Joe Biden dans une déclaration à la date anniversaire de la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, qui avait fait 17 morts le 14 février 2018.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour un article sur ce sujet en anglais..)

Question for this article:

Do you think handguns should be banned?, Why or why not?

( . . . suite)

«J’appelle aujourd’hui le Congrès à promulguer des réformes de bon sens concernant les armes», a déclaré le chef d’Etat démocrate, qui souhaite imposer la vérification des antécédents des acheteurs «pour toutes les ventes d’armes», et également interdire les fusils d’assaut et les chargeurs à haute capacité. Biden veut «mettre fin à l’immunité des fabricants d’armes qui mettent des armes de guerre dans nos rues en toute connaissance de cause».

Un débat récurrent aux Etats-Unis

Il y a trois ans, en 2018, Nikolas Cruz, 19 ans, avait ouvert le feu dans un établissement du sud-est de la Floride, le lycée Marjory Stoneman Douglas. Il avait tué 14 élèves et 3 encadrants, avant d’être arrêté. Le jeune homme avait été exclu de l’école en 2017 pour «raisons disciplinaires». En dépit d’antécédents psychiatriques, il s’était procuré légalement un fusil d’assaut semi-automatique.

Le drame avait provoqué une mobilisation inédite des lycéens de Parkland demandant un contrôle accru des ventes d’armes. Mais le président Donald Trump avait refusé de légiférer sur l’interdiction des fusils d’assaut. Il avait au contraire évoqué la possibilité pour certains enseignants de porter une arme pour défendre leurs élèves. Jusqu’à présent, les différentes administrations américaines n’ont pas réussi à endiguer la multiplication des tueries de masse aux Etats-Unis, phénomène récurrent qui frappe aussi bien les écoles que les centres commerciaux, les entreprises ou les lieux de culte.

Femmes et filles dans les sciences : une plus grande diversité favorise une plus grande innovation (ONU)

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de ONU Info

A l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science (11 février), les Nations Unies ont appelé à combler les écarts entre les genres dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) et à lutter contre les stéréotypes qui entretiennent l’idée que les parcours professionnels dans ces domaines sont réservés aux hommes et garçons.


Video fait par le Secrétaire général

La crise de la Covid-19 a démontré, une fois encore, le rôle essentiel des femmes et des jeunes filles dans les sciences. Les chercheuses ont été à l’origine de nombreuses avancées décisives dans la lutte contre la pandémie – de la compréhension du virus au contrôle de sa propagation, en passant par la mise au point de tests de diagnostic et de vaccins.

Dans le même temps, il apparaît de plus en plus évident que la pandémie a touché les femmes – notamment les femmes scientifiques – plus durement que les hommes, par exemple en raison de la répartition déséquilibrée des tâches familiales et travaux domestiques non rémunérés. 

« Trop souvent, les femmes prennent en charge l’enseignement à domicile, les soins aux personnes âgées et d’autres tâches liées aux injonctions de rester chez soi, au détriment de leur propre emploi », on rappelé Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO, et Phumzile Mlambo-Ngcuka, la Directrice exécutive d’ONU Femmes.

Les inégalités entre sexes ont augmenté très fortement au cours de l’année écoulée, les femmes ayant le plus pâti des fermetures d’écoles et du télétravail. « Beaucoup de femmes scientifiques ont vu leurs laboratoires fermer et ont dû s’occuper davantage de leurs enfants et de leurs proches, ce qui a amputé leur temps de recherche », a déploré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Pour ces femmes, ces complications sont venues aggraver une situation déjà difficile ».

Seulement 33% des chercheurs sont des femmes

Les stéréotypes de genre et les inégalités entre les sexes continuent d’empêcher de nombreuses filles et femmes d’entreprendre et de poursuivre une carrière scientifique partout dans le monde. La prochaine édition du Rapport de l’UNESCO sur la science montre que seulement 33% des chercheurs sont des femmes, alors qu’elles représentent pourtant 45% et 55% des étudiants en licence et en master, respectivement, et 44 % de ceux qui sont inscrits en doctorat.

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(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol .)

 

Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

« Nous devons redoubler d’efforts pour combler ces écarts entre les genres dans le domaine des sciences, et lutter contre les normes et les stéréotypes qui créent et entretiennent l’idée que les parcours professionnels y sont limités pour les filles », ont souligné Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka.

Pour l’UNESCO et ONU Femmes, l’urgence est d’autant plus grande que les femmes sont sous-représentées dans des domaines essentiels pour l’avenir du travail, tels que les énergies renouvelables et les technologies numériques, puisque seulement 3% des filles inscrites dans l’enseignement supérieur choisissent les technologies de l’information et de la communication.

« Nous avons besoin de la science et la science a besoin des femmes. Il ne s’agit pas seulement de s’engager en faveur de l’égalité des droits ; il s’agit également de rendre la science plus ouverte, plus diversifiée et plus efficace », ont dit les deux hautes responsables onusiennes.

Sans féminisation des STIM, le potentiel des filles et des femmes restera inexploité

Faire progresser l’égalité des genres dans les sciences et les technologies est essentiel pour bâtir un avenir meilleur, souligne le chef de l’ONU. « Il est temps d’admettre qu’une plus grande diversité favorise une plus grande innovation », a dit M Guterres. « Si l’on ne féminise pas davantage les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, le monde continuera d’être façonné par et pour les hommes et le potentiel des filles et des femmes restera inexploité ».

Selon le Secrétaire général, les décideurs doivent faire en sorte que les filles aient accès à l’éducation qu’elles méritent et qu’elles puissent se projeter dans les métiers de l’ingénierie, de la programmation informatique, du cloud, de la robotique et des sciences de la santé.

Pour apporter un changement véritable, l’UNESCO et ONU Femmes plaident pour des politiques et programmes en matière d’égalité des genres qui permettent d’éliminer les stéréotypes de genre par l’éducation, de modifier les normes sociales, de promouvoir les modèles que représentent les femmes scientifiques et de sensibiliser aux plus hauts niveaux de prise de décisions.

« Nous devons veiller non seulement à ce que les femmes et les filles participent aux domaines des STIM, mais également à ce qu’elles aient les moyens de diriger et d’innover, et qu’elles soient soutenues par des politiques et cultures organisationnelles sur le lieu de travail qui garantissent leur sécurité, tiennent compte de leurs besoins en tant que parents et les incitent à progresser et à s’épanouir dans ces carrières », ont dit Mme Azoulay et Mme Mlambo-Ngcuka

Nations Unies: La décision de la CPI sur sa compétence dans les territoires palestiniens occupés est un pas en avant vers la justice (expert)

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de ONU Info

Un expert des droits humains des Nations Unies a déclaré mardi que la décision de la Cour pénale internationale (CPI) selon laquelle elle est compétente pour juger les crimes graves commis dans les territoires palestiniens occupés, y compris les crimes de guerre potentiels, « constitue une avancée majeure pour mettre fin à l’impunité et garantir la justice ».  


Une jeune fille se tient devant sa maison dans le camp de réfugiés palestiniens de Khan Younis à Gaza. © UNRWA/Hussein Jaber

« C’est un pas important dans la quête de justice et de responsabilité concernant l’occupation inexplicable, depuis 53 ans, de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et de Gaza », a déclaré Michael Lynk, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967.

« Les principaux organes politiques des Nations Unies ont à plusieurs reprises échoué à faire appliquer leur propre corps de résolutions sur l’occupation israélienne », a affirmé l’expert indépendant. 

Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la CPI  a décidé à la majorité, que la compétence territoriale de la Cour dans la situation en Palestine, un État partie au Statut de Rome de la CPI, « s’étend aux territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est ».  

Une décision qui « offre un espoir »

« Cette décision ouvre la porte à ce que des allégations crédibles de crimes relevant du Statut de Rome fassent enfin l’objet d’une enquête et puissent éventuellement atteindre le stade du procès devant la CPI », s’est félicité M. Lynk.

« Cela offre un profond espoir à ceux qui croient que le fait d’avoir commis des crimes graves doit avoir des conséquences, et non pas être toléré », a-t-il ajouté.

Selon l’expert, les allégations de crimes graves qui pourraient faire l’objet d’une enquête par la Procureure de la CPI comprennent « les actions d’Israël pendant la guerre de 2014 contre Gaza, le meurtre et les blessures de milliers de manifestants en grande partie non armés pendant la Grande Marche du retour en 2018-2019, et les activités de colonisation d’Israël à Jérusalem-Est et en Cisjordanie ».

« La Procureure peut également examiner les allégations de crimes graves impliquant des groupes armés palestiniens », a souligné M. Lynk. 

Enquêter et mettre fin à l’impunité

Le Rapporteur spécial a cité plusieurs rapports des Nations Unies demandant qu’Israël mène des enquêtes sérieuses sur des allégations crédibles de crimes graves et que les responsables rendent des comptes.  

(Cliquez ici pour un article similaire en anglais.)

Question related to this article

Presenting the Palestinian side of the Middle East, Is it important for a culture of peace?

Israel/Palestine, is the situation like South Africa?

Ces rapports couvrent des évènements de 2008 à 2019, y compris le conflit de Gaza de 2008-2009, les implications des colonies israéliennes, le conflit de Gaza de 2014 ainsi que les manifestations à Gaza. 

« Jusqu’à présent, le gouvernement d’Israël n’a jamais mené d’enquête sérieuse ni poursuivi les commandants et les soldats pour des crimes et des violations.. Les rares mesures de responsabilisation découlant des opérations Plomb durci (2008-09) et Avantage protecteur (2014) jettent un doute sur la volonté de l’État de contrôler les actions des dirigeants militaires et civils…. », a mis en exergue M. Lynk, citant un rapport de 2019 sur les manifestations à Gaza.

Le Rapporteur spécial a par ailleurs regretté « qu’aucun de ces appels à la justice et à la responsabilité n’a été mis en œuvre ».

Les critères pour l’ouverture d’une enquête sont remplis

En décembre 2019, la Procureure de la CPI avait conclu que « tous les critères » pour l’ouverture d’une enquête étaient « remplis ». En janvier 2020, la Procureure a saisi la Chambre de la CPI, lui demandant de se prononcer « uniquement sur la portée de la compétence territoriale de la Cour concernant la situation dans l’État de Palestine ».

« La décision d’ouvrir une enquête concernant cette situation est du ressort du Procureur de la CPI », a précisé la CPI en annonçant la décision de la Chambre préliminaire I. 

La Chambre a conclu que l’adhésion de la Palestine au Statut de Rome avait suivi la procédure correcte et que la Palestine devait être « traitée comme tout autre État partie pour les questions liées à la mise en œuvre du Statut ».

Elle a toutefois précisé que la CPI n’était pas « compétente pour statuer sur les questions de statut d’État » et qu’en statuant sur la portée de sa compétence territoriale « la Chambre ne se prononce pas sur un différend frontalier en vertu du droit international ni ne préjuge de la question d’éventuelles futures frontières ».

Soutenir le processus de la CPI 

« En adoptant le Statut de Rome et en créant la Cour pénale internationale, la communauté internationale s’est engagée à mettre fin à l’impunité des auteurs de crimes graves », a dit le Rapporteur spécial, soulignant que « dans le contexte de l’occupation prolongée d’Israël » la communauté internationale a « permis à une culture d’exception de prévaloir ». 

« Si les obligations juridiques internationales avaient été appliquées à dessein il y a des années, l’occupation et le conflit auraient été résolus à juste titre et le processus de la CPI n’aurait pas été nécessaire », a-t-il estimé.  L’expert indépendant a exhorté la communauté internationale à soutenir le processus de la CPI. 

« Le préambule du Statut de Rome appelle à la ‘coopération internationale’ pour assurer le respect durable et l’application de la justice internationale », a signalé M. Lynk. « Mettre fin à l’impunité et rechercher la justice ne peut que nous rapprocher de la paix au Moyen-Orient ». 

Note  :

Les rapporteurs spéciaux, les experts indépendants et les groupes de travail font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales, le plus grand organe d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations Unies, est le nom général des mécanismes indépendants d’enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit des situations nationales spécifiques, soit des questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire. Ils ne font pas partie du personnel des Nations Unies et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.

Présidence de l’Union Africaine: ambitieux programme pour Félix Tshisékédi

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article des Nations Unies

La 34ème session du sommet de l’Union africaine s’est achevée le 7 février 2021 avec la nouvelle présidence, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisékédi, définissant un programme ambitieux pour l’année.


Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

S’adressant à une assemblée virtuelle de chefs d’État et de gouvernement lors de ce sommet de deux jours, le président Tshisékédi a déclaré que ses priorités seraient de s’attaquer à la pandémie de la COVID-19, d’accélérer la mise en place de la zone de libre-échange du continent africain (ZLECAf) et de favoriser la paix et la sécurité sur le continent.

La lutte contre le changement climatique, l’accélération de l’intégration régionale, l’investissement dans le capital humain, la promotion de la culture africaine et l’autonomisation des femmes et des jeunes retiendront également son attention.

Le thème du sommet de cette année et du reste de l’année 2021 est “Arts, culture et patrimoine” : Leviers pour construire l’Afrique que nous voulons.”

Le président Tshisékédi a souligné que “les arts, la culture et le patrimoine constituent la base de la renaissance africaine” et offrent une occasion de “revenir sur nos racines”.

Il a ajouté : “La culture est le début et la fin de tout ; elle couvre tous les aspects de la vie humaine”.

Le président Tshisékédi a succédé au président sud-africain Cyril Ramaphosa à la présidence de l’UA.

Avant de passer les rênes de la présidence tournante de l’UA, le président Ramaphosa a fait remarquer que l’Afrique, comme le reste du monde, était confrontée à une pandémie qui exacerbe les inégalités et menace la réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable.  

Le redressement de l’Afrique nécessite un allègement de la dette, de nouveaux financements et un report de la dette, a déclaré M. Ramaphosa, qui a appelé à “une injection de nouvelles ressources par le FMI par la réaffectation et l’émission de nouveaux droits de tirage spéciaux, en privilégiant le monde en développement”.

Le dirigeant sud-africain a déclaré que cela était nécessaire pour “corriger les inégalités flagrantes dans les mesures de relance budgétaire entre les économies avancées et le reste du monde”.

Il a mis en avant plusieurs mécanismes qui peuvent aider l’Afrique à réaliser ses aspirations en matière de développement, parmi lesquels la zone de libre-échange d’Afrique, qui contribuera à stimuler le commerce, l’investissement et la création d’emplois, et permettra une reprise plus forte et plus rapide.

Un autre mécanisme est la campagne “Faire taire les armes”, qui a été prolongée jusqu’en 2030, et qui consiste maintenant en une feuille de route et des mesures pratiques pour atteindre ses objectifs. La mise en œuvre de cette campagne fera l’objet d’un examen périodique tous les deux ans.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour l’article en anglais..)

Question for this article:

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

( . . . suite)

La Décennie de l’inclusion financière et économique des femmes (2020-2030) proclamée par l’Union africaine devrait favoriser l’accès des femmes aux services financiers, a-t-il déclaré.

De même, la Plateforme africaine de fournitures médicales aidera les pays à accéder à des fournitures médicales abordables.

“Nous sommes engagés à développer des solutions africaines aux problèmes africains”, a ajouté M. Ramaphosa.

Insécurité 

Pour sa part, M. Tshisékédi a déploré l’insécurité dans certaines régions d’Afrique. Il a cité la région du Sahel, la République centrafricaine (RCA), l’est de la RDC et le nord du Mozambique comme quelques-uns des endroits actuellement touchés par des niveaux d’insécurité variables.

Le sommet a également été l’occasion de réélire pour un second mandat le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat. “Je suis profondément touché par ce vote de confiance historique et massif”, a tweeté M. Mahamat après sa victoire.

L’un des moments forts du sommet a été l’élection de Monique Nsanzabaganwa en tant que toute première femme à la tête de la CUA.  Avant son élection, elle était vice-gouverneur de la Banque nationale du Rwanda.

Le nouveau président des États-Unis Joe Biden a délivré un message vidéo spécial aux dirigeants africains, le premier qu’il ait présenté à un rassemblement international depuis son entrée en fonction.

Le président Biden a déclaré “Les États-Unis sont maintenant prêts à être votre partenaire, dans la solidarité, le soutien et le respect mutuel.”

Dans sa réponse, le président de la CUA, M. Faki, a déclaré qu’il était impatient de “relancer le partenariat stratégique UA-USA”, signalant un multilatéralisme renouvelé pour relever les défis mondiaux après une relation apparemment glaciale avec l’administration américaine précédente.

Dès son premier jour de présidence, M. Biden a levé l’interdiction imposée par l’administration Trump aux voyageurs de nombreux pays africains, dont l’Érythrée, la Libye, le Nigeria, la Somalie, le Soudan et la Tanzanie.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a félicité M. Faki pour sa réélection, en déclarant : “Vous pouvez compter sur mon soutien pour continuer à développer le partenariat fructueux entre l’UA et les Nations unies, fondé sur des valeurs communes et un respect mutuel”.

Avant le sommet, M. Faki a fait le bilan des réalisations importantes de son premier mandat, notamment la création de la ZLECAf en mars 2018 et le lancement cette année-là du Marché unique africain du transport aérien (SAATM) ou “Ciel ouvert de l’Afrique”, qui libéralise l’espace aérien africain.

Il a déclaré que des progrès avaient également été réalisés dans les efforts visant à résoudre les conflits en Somalie, au Sud Soudan, en RCA et au Soudan.

Au cours de son prochain mandat, M. Faki entend se concentrer sur “Faire taire les armes” dans les pays en conflit, sur la promotion de la ZLECAf, sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, sur le renforcement des liens avec les partenaires stratégiques, entre autres.

“Afrique et Asie, Afrique et Europe, Afrique et Amérique – comment ne pas être fier que notre continent soit aujourd’hui au centre de ces immenses entités géostratégiques”, s’est-il demandé.

[Note de l’editeur: Tshisekedi a mentioné aussi leur participation à la 2eme réunion biennale de Luanda sur la culture de la paix qui se tiendra en Angola en 2021.]

France: L’Affaire du Siècle et la Marche du Siècle : Victoire historique pour le Climat !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de CDURABLE

Deux ans après cette mobilisation incroyable [Marche-du-Siecle – Voir CPNN 17 mars 2019], la justice vient de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale et que c’est une faute qui engage sa responsabilité.


Video, Victoire historique pour le climat

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle. Notre printemps 2019 devait être climatique et social. Le 15 mars 2019, la jeunesse était en grève partout en France et dans le monde. Le 16 mars, nous marchions ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats. Deux ans après cette mobilisation incroyable qui a porté l’Affaire du Siècle, nous avons gagné ! La justice vient de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale, que c’est une faute, qui engage sa responsabilité.

C’est une victoire historique pour le climat ! Et cette victoire, c’est grâce à vous, grâce aux 2,3 millions de personnes qui soutiennent l’Affaire du Siècle.

Le tribunal administratif de Paris a rendu ce mercredi 3 février 2021 son jugement tant attendu dans l’Affaire du Siècle. Après deux ans de mobilisation et de rebondissements, la justice reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique !

C’est un jour historique, particulièrement dans cette période où les occasions de se réjouir se font si rares. L’État est jugé responsable de préjudice écologique, et son non-respect de ses engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais illégal !

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article..)

Questions for this article:
 
Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

Avec ce jugement, dès maintenant, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation. L’État peut donc s’attendre à faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.

Pour autant, l’histoire de l’Affaire du Siècle n’est pas encore terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’État de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps.

D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues par l’État sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’État à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’État peut également faire appel de ces décisions. Et cela n’empêche pas de se réjouir déjà de cette étape décisive pour la justice climatique !

Avec ce jugement extraordinaire, dès aujourd’hui, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation à la France. L’État va donc faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.

Et maintenant ?

La procédure juridique n’est pas terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’Etat de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps. D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’Etat à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’Etat peut également faire appel de ces décisions.

Comment est-ce que vous pouvez agir ?

Partagez la vidéo de cette victoire historique avec vos proches, sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram, envoyez-leur cet email… Ensemble, aujourd’hui, nous avons remporté une victoire cruciale face à l’urgence climatique. Mais ce n’est pas fini, la mobilisation doit continuer pour obliger l’Etat à agir.

Merci pour votre engagement pour la justice climatique,

Clotilde, Cécile, Jean-François Cécile.