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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Mouvement de la Paix: Plan de Paix Chinois

DESARMAMENT & SECURITE .

Un communiqué de presse du Mouvement de la Paix

La Chine a présenté un document pour une paix juste et durable intitulé « Initiative pour la sécurité mondiale ».

Cette initiative fait suite à un document présenté par XI Jinping en 2022 et recueille le soutien de nombreux pays.

Ce document en douze points note les turbulences et les conflits de plus en plus nombreux dans le monde et propose de promouvoir une paix durable par la voie du dialogue plutôt que par l’affrontement.

Il insiste, entre autres,

– Sur le respect de la souveraineté de chaque pays,
– Sur le refus de l’utilisation de l’arme nucléaire et l’arrêt de la recherche et du développement des armes chimiques et biologiques,
– Sur l’abandon de la mentalité de guerre froide,
– Sur la cessation des hostilités et l’ouverture de négociations,
– Sur la résolution de la crise humanitaire et la protection des civils et des prisonniers de guerre,
– Sur la sécurité des centrales nucléaires.

Sans surprise, les USA, l’OTAN et le monde atlantiste se sont employés à minimiser cette initiative, non crédible à leurs yeux «étant donné les bonnes relations entre la Chine et la Russie».

La Présidente de la commission européenne expliquait, quant à elle, « que la Chine avait pris parti pour Moscou ».

Le secrétaire d’état américain Antony Blinken a même cru disposer d’informations secrètes disant que « la Chine s’apprêtait à livrer des armes à la Russie ».

Dans ce contexte affligeant, la position d’Emmanuel Macron paraît presque courageuse, en « osant » souligner une évidence en disant que « le fait que la Chine s’engage dans des efforts de paix est tout à fait bon » et en annonçant « un prochain voyage à Pékin ».

A l’inverse, parmi nombre de pays du sud, l’initiative de Pékin a été accueillie bien plus favorablement en qualifiant ce document « d’importante contribution » notamment « sur la nécessité d’éviter l’utilisation de l’arme nucléaire ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can the peace movement help stop the war in the Ukraine?

(. . . suite)

Cette position fait écho aux propos du secrétaire général de l’ONU qui s’inquiète « d’un risque majeur pour l’humanité ».

Le Brésil, par la voix de son Président, a avancé une démarche proche de celle de Pékin en réclamant « la création d’un groupe de pays non impliqués dans le conflit afin d’assumer la responsabilité de rétablir la paix ».

Il y est expliqué que « le texte chinois réaffirme les grands principes de l’ONU sur la souveraineté de chaque pays et exhorte la Russie et l’Ukraine à se conformer strictement au droit humanitaire international » et dénonce « tout recours à l’arme nucléaire », désavouant explicitement Vladimir Poutine quand il a décrété la suspension de son pays de la participation à l’accord SALT 2.

Il y est également proposé, «une nouvelle gouvernance mondiale avec un élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU qui aboutirait à des sièges permanents pour l’Afrique, l’Amérique Latine et les Caraïbes».

Le président Lula se fait également le porte-voix des pays non alignés estimant que « V. Zelensky et l’OTAN portait une partie des responsabilités dans le processus qui a conduit à l’agression de la Russie contre l’Ukraine, suite à l’installation des bases militaires dans l’environnement russe » en précisant que « le Brésil se refuse à toute livraison d’armes ».

S’il est effectivement important de rappeler cette donnée, il est tout aussi important de rappeler que rien ne peut justifier l’invasion russe en Ukraine.

Enfin, c’est de l’Ukraine qu’est venue la preuve la plus manifeste du sérieux de l’initiative de paix chinoise puisque Volodymyr Zelensky a annoncé vouloir « rencontrer Xi Jinping » ajoutant que « ce serait important pour la sécurité mondiale ».

Cet ensemble de réactions conforte le Mouvement de la Paix sur le fait que l’on ne peut pas penser la paix sur la base d’une victoire militaire d’un camp ou d’un autre.

C’est le propre de tout règlement politique et la condition d’une paix durable que de répondre aux intérêts légitimes des différentes parties en conflit.

Il est urgent et indispensable, de Moscou à Washington, en passant par Bruxelles et les capitales européennes, que les termes de paix, de cessez-le-feu et de négociation réapparaissent dans le vocabulaire diplomatique.
Il est urgent que des initiatives diplomatiques fortes et concertées soient mises en œuvre.

Il faut souligner que depuis le 10 mars, l’Arabie Saoudite et l’Iran, deux puissances ennemies, ont – après sept ans d’interruption – rétabli leurs relations diplomatiques. Cet accord, conclu sous les auspices de la Chine, montre que l’espoir de paix peut naître même là ou l’on ne s’y attendait pas.

Ce nouvel exemple de la diplomatie au service de la paix doit inciter les pacifistes à se saisir de toutes les opportunités, d’où qu’elles viennent, pour faire avancer le règlement du conflit en Ukraine.

C’est une raison de plus pour poursuivre les mobilisations populaires en France et au plan mondial pour exiger l’arrêt des combats et une issue négociée, pour une paix durable dans le respect de la charte des Nations Unies.

Search for Common Ground – Burkina Faso Promeut la Résilience Communautaire à travers le Dialogue et des Initiatives de Paix à Ouahigouya

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Search for Common Ground – Burkina Faso

Search for Common Ground – Burkina Faso s’est associé à la municipalité de Ouahigouya pour organiser un événement sans précédent visant à promouvoir la paix et la cohésion sociale dans un contexte de défis sécuritaires, d’expansion de l’extrémisme violent et de tensions intercommunautaires au Burkina Faso.

L’événement était organisé dans le cadre du projet “Un Futur à Construire”, financé par les Ministères des Affaires Etrangères de la République Fédérale d’Allemagne et du Danemark à travers la Fondation PATRIP et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW).

Plus de 500 participants, dont des autorités locales, des chefs religieux et coutumiers, ainsi que des représentants de huit communautés – Peules, Mossé, Samo, Gourounsi, Gourmantché, celles du Sud-Ouest (Lobi, Dagara Djan Pougli, Birifors), Bissa et la communauté malienne invitée d’honneur – ont pris part à l’événement. La forte participation des femmes, avec 300 présentes, a souligné leur rôle crucial dans la promotion de la résilience et de la cohésion des communautés.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

 

Question related to this article.

How important is community development for a culture of peace?

(. . . suite)

Sous le thème “La résilience communautaire face aux défis de sécurité”, l’événement a mis l’accent sur la construction de la résilience communautaire pour lutter contre l’insécurité et promouvoir la paix. Les participants ont échangé des messages de paix, de tolérance et de coexistence, et ont partagé des citations inspirantes sur l’importance de l’unité et de la coexistence.

Au cours de la journée, Adama, un animateur de radio local, a souligné l’importance de redécouvrir les valeurs qui ont permis à leurs ancêtres de vivre ensemble pacifiquement, tandis qu’Achille, le responsable de la communication du comité d’organisation, a reconnu sa méfiance antérieure envers une communauté particulière. Cependant, il a été ému par le message du représentant de cette communauté et a souligné l’importance d’analyser ses propres préjugés et biais.

L’événement comprenait des jeux et une foire qui a duré toute la journée, favorisant l’unité et l’amitié entre les différentes communautés. La participation des membres d’une communauté qui suscitait auparavant la méfiance des autres est une réalisation importante qui démontre son courage et sa volonté de promouvoir la cohésion malgré la stigmatisation et la peur.

Les représentants des communautés ont exprimé leur regret face à l’escalade de la violence entre les communautés et ont appelé au dialogue pour revenir à une coexistence pacifique. L’événement a été salué pour la qualité des messages et l’intérêt manifesté par les différentes communautés les unes envers les autres, malgré les crispations initiales.

Search for Common Ground – Burkina Faso reste engagé à promouvoir la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso à travers diverses initiatives qui encouragent le dialogue et la collaboration entre les communautés. Nous appelons tous les parties prenantes à se joindre à nous dans cet effort pour réduire les conflits et promouvoir une paix durable au Burkina Faso.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

Pour une Culture de la Non-Violence – la Vidéo du Pape

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Jesuits Global


La vidéo du Pape pour avril 2023

(Texte de la vidéo dans la colonne de droite)

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question for this article

Religion: a barrier or a way to peace?, What makes it one or the other?

(Texte de la vidéo)

Vivre, parler et agir sans violence, ce n’est pas baisser les bras, ni perdre, ni renoncer à quoi que ce soit. C’est aspirer à tout.

Comme le disait Saint Jean XXIII, il y a 60 ans, dans l’encyclique Pacem in Terris, la guerre est une folie, elle dépasse toute raison.

Toute guerre, tout affrontement armé, se termine toujours par une défaite pour tous.

Développons une culture de la paix.

Rappelons-nous que même en cas de légitime défense, la paix est le but à atteindre. Et qu’une paix durable ne peut être qu’une paix sans armes.

Faisons de la non-violence, tant dans la vie quotidienne que dans les relations internationales, un guide pour nos actions.

Et prions pour une plus ample diffusion d’une culture de la non-violence, qui signifie un recours moindre aux armes de la part des États comme des citoyens.

Entretien exclusif avec le Général Djibril Bassolé de Burkina Faso en marge du Global Security Forum de Doha (Qatar)

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Financial Afrik

“Il faut dialoguer avec les groupes armés terroristes”. Cette phrase grave prononcée par le Général Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires Étrangères du Burkina Faso, a fait sensation lors du très restreint Global Security Forum de Doha (Qatar). En marge de ce forum international tenu du 13 au 15 mars 2023 et dédié aux dirigeants, experts en relations internationales, stratèges et sécurocrates, l’ancien médiateur des Nations Unies et de l’Union Africaine pour le Darfour et ancien envoyé spécial de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI) pour le Mali et le Sahel, s’est entretenu avec Financial Afrik. 


“Je suis de ceux qui pensent qu’en Afrique, l’Etat jacobin centralisateur tel que nous l’avons hérité du colonisateur montre ses limites” 

Bonjour Mon Général ! Vous êtes présentement à Doha pour prendre part au Global Security Forum et vous préconisez le dialogue avec les groupes terroristes. Pouvez vous nous expliquer exactement en quoi le dialogue avec des groupes aussi extrémistes est possible et peux aboutir à la paix ?

Je voudrais avant tout, exprimer ma gratitude aux autorités qatari et aux organisateurs  pour m’avoir invité à prendre part à ce forum de Doha et à faire une communication au cous du panel relatif aux expériences vécus en matière de prévention et de résolution des conflits par la médiation.

Je répondrai à votre question en vous relatant ce que j’ai déjà expliqué aux panelistes sur l’importance du dialogue. Dans la plupart des pays africains qui subissent des agressions terroristes, l’origine des agresseurs a connu une évolution significative.
Initialement, il s’agissait exclusivement d’un djihadisme à caractère idéologique et transfrontalier. En d’autres termes, les agresseurs venaient de l’extérieur et décidaient souvent de mourir en kamikaze. Aucun dialogue n’était envisageable avec de tels assaillants.

De nos jours, le djihadisme prend les formes d’insurrections armées locales ou régionales. Des jeunes nationaux des pays visés se sont massivement enrôlés dans les groupes djihadistes, dans des alliances stratégiques et idéologiques pour mener des luttes armées contre leurs Etats. Ils s’attaquent aux forces de défense et de sécurité (symboles de l’autorité de l’Etat) et à leurs concitoyens avec une violence inouïe.

Qu’est- ce qui explique que des nationaux adhèrent massivement aux organisations djihadistes ?
Vraisemblablement, les djihadistes leur proposent un projet de société plus prometteur. Vous savez , les régions en Afrique dans lesquelles ils opèrent sont des zones désertiques en général, qui sont caractérisées par la précarité des conditions de vie. Comme je le disais aux panelistes, le phénomène djihadiste se superpose à des tensions et crises locales préexistantes que nous ne devons jamais ignorer. Il nous faut reconnaitre que des sentiments de marginalisation et de frustration existent dans certaines régions défavorisées par la nature et peuvent pousser une frange de ses populations, essentiellement jeune, à adhérer aux mouvements terroristes afin de bénéficier de leur encadrement et de leur soutien.

Toutefois, Mon Général, il ne sera pas facile de faire la part des choses. Une distinction est-elle possible entre ces groupes djihadistes, les assaillants étrangers et les insurgés locaux ?

J’ en conviens. Mais, compte tenu de la complexité du phénomène, il faut aussi admettre que la solution militaire seule n’arrivera pas à l’éradiquer. Pour maximiser les chances de restaurer une paix durable, les Etats doivent promouvoir des canaux de dialogue parallèlement à des dispositifs militaires robustes et bien adaptés à la nature de la menace terroriste car dialogue ne veut pas dire capitulation. Un dialogue constructif a besoin d’un Etat fort et crédible.

Le dialogue que vous préconisez porterait sur quoi et se ferait avec qui ?

Etablir un dialogue, donc un contact avec les insurgés locaux, est indispensable car ce sont des nationaux qui suivent les mouvements djihadistes  parce qu’ils n’ont pas d’autres alternatives. Un dialogue permet d’abord de mieux évaluer la situation de l’insécurité, d’en faire un diagnostic précis et de cerner les causes profondes de l’adhésion massive des jeunes nationaux au actions terroristes.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

Le dialogue permet ensuite de reformer le système de gouvernance car je suis de ceux qui pensent qu’en Afrique, l’Etat jacobin centralisateur tel que nous l’avons hérité du colonisateur montre ses limites. Il faudra réformer l’Etat afin qu’il soit plus apte à promouvoir l’intérêt général, à garantir une meilleure gouvernance, à assurer une meilleure répartition des ressources naturelles, bref, à donner aux populations la maitrise de leur destin.

Enfin le dialogue permettra éventuellement d’envisager des pourparlers de paix voire des négociations, en sachant qu’une paix durable passe généralement par un dialogue national qui consolidera la cohésion nationale.

En tout état de cause, le dialogue fait partie des moyens typiquement africains de régler les conflits et d’apaiser les tensions. Je pense qu’ en tant qu’africains nous devons trouver des voies propres à nous pour résoudre les crises qui minent nos sociétés. Le djihadisme prend par endroit la forme d’une insurrection armée qui pourrait conduire à une guerre civile.

Vous savez qu’une partie de l’opinion publique est farouchement opposée à une forme de dialogue avec ces groupes terroristes ?

Je le sais et je comprend cette réaction tout à fait humaine face à la barbarie et à la cruauté des crimes commis par les groupes armés terroristes. La question c’est comment arrêter le phénomène de la propagation fulgurante des actes terroristes et surtout comment réussir à faire en sorte que les jeunes gens ne soient pas attirés par ce djihadisme qu’ils considèrent comme une forme de lutte armée qui améliorera leurs conditions de vie sur terre.

La fermeté et la riposte militaire sont indispensables pour dissuader et protéger les populations et leurs biens. Mais pour créer les conditions d’une paix durable, il faut nécessairement se parler et se comprendre avec les jeunes gens qui sont attirés par la lutte armée djihadiste.

Dans certains cas comme au Cabo Delgado au Mozambique, ou ailleurs dans le Sahel, les forces du mal ont réussi à  opposer des communautés qui s’entretuent à grande échelle.

Vous vous imaginez combien de jeunes soldats il faudra encore sacrifier et combiens de jeunes nationaux djihadistes il faudra neutraliser pour considérer qu’un état X a gagné la guerre ? Et quand bien même les forces de défense régulières prendraient le dessus militairement, le problème ne serait pas durablement réglé pour autant.

Sans compter le désastre humanitaire des personnes fuyant les zones minées par le conflits, les milliers d’écoles fermées, le gel des activités sociales et économiques etc. 

On accuse souvent le Qatar où vous êtes de soutenir les organisations djihadistes notamment au Sahel. Qu’en savez vous ?

Je n’ai jamais perçu ce genre de soutien. Lorsque j’étais le Médiateur des Nations unies et de l’Union africaine pour le Darfour, le Qatar a abrité les pourparlers de paix qui ont duré près de 3 ans et nous avons réussi à faire adopter le Doha Document for Peace in Darfur (DDPD) en juillet 2011.Plus récemment, le Qatar a accueilli à Doha pendant 5 mois les représentants du Gouvernement tchadien ainsi que les délégations de l’opposition armée (appelés les politico-militaires) J’ai travaillé avec la médiation qatari pour aboutir à la signature à Doha, le 8 août dernier, de l’accord dit de Doha pour la paix au Tchad.

Au cours de ces expériences communes, j’ai plutôt trouvé chez les qatari de bonnes dispositions à œuvrer pour la paix, la stabilité et le développement en Afrique. J’ai surtout retenu chez eux, cette culture de la paix, de la tolérance et de l’ouverture avec une certaine humilité.

Je me suis d’ailleurs permis au cours du présent forum, de leur demander de s’impliquer dans la recherche de la paix durable et du développement au Sahel pour les Etats qui le souhaitent bien entendu. Je leur ai aussi demandé d’aider à soulager en urgence les populations déplacées et surtout d’aider ces Etats à réouvrir les écoles dans les zones touchées par les conflits afin de sauver toute une générations d’enfants du péril djihadistes.

Vous concernant personnellement, Mon Général, comment va votre état de santé ?

Je rends grâce à Dieu de cette évolution tout à fait satisfaisante de mon état de santé selon les médecins traitants . J’ai subi une grosse chirurgie mutilante qui m’a sauvé la vie. Le suivi et les contrôles périodiques se poursuivent bien par le centre spécialisé de l’hôpital Saint Louis de Paris qui m’a bien pris en charge.

Où en êtes vous avec la procédure judiciaire qui a prononcé une condamnation contre vous pour votre implication dans une affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat au Burkina Faso ?

Cette question comme toutes celles à caractère politique, suscite tellement de passion et de polémique que je préfère laisser le soin à mes avocats de la gérer dans la sérénité et le respect des règles de la procédure. Moi, je souhaite seulement que, ce qui n’est en réalité qu’une cabale ( tous ceux qui connaissent du dossier en conviennent )et les tracasseries judiciaires y effarantes, connaissent un dénouement heureux avec une justice véritablement indépendante dans la plus grande transparence.

Pour l’heure, je trouve plus judicieux de concentrer mes énergies à me reconstruire et à me rendre utile en particulier dans le domaine de la résolution des crises et des conflits armés comme j’ai eu le privilège de le faire durant toute ma carrière au service de la sécurité puis de la diplomatie.

Niger: Tenue de la 1ère édition du Festival de la Paix en zone agro-pastorale à Gadabedji

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de l’Agence Nigérienne de Presse

Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Hamid Hamed a procédé le 18 mars 2023 à Gadabedji (Département de Bermo) au lancement officiel de la 1ère édition du Festival de la Paix en Zone Agro-pastorale en présence du Ministre d’Etat à la Présidence, M Rhissa AG Boula, des délégations des festivaliers venus des régions de Tahoua, Zinder, Agadez et Maradi, mais aussi des artisans de toutes les régions de notre pays.

Placé sous le thème « Intercommunalité-cohésion sociale-Paix et sécurité », ce Festival de la Paix en zone pastorale est initié par un groupe de leaders engagés à accompagner l’Etat dans sa mission de renforcement de la cohésion sociale et de la sécurité communautaire. Cette initiative est motivée par la crainte de contamination de la dite zone au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du pays et la persistance des foyers de tensions dans des pays avec lesquels le Niger partage de longues et poreuses frontières.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

 Il s’agit pour les organisateurs de ce festival, de mobiliser les énergies disponibles pour préserver les paisibles populations qui habitent cette zone, contre l’installation de l’insécurité en se focalisant sur la dynamique des conflits vifs et ou latents. L’objectif visé étant de contribuer au renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale en se basant sur les valeurs socioculturelles traditionnelles indispensables pour le maintien des bonnes relations humaines au sein de la société. 

Plusieurs activités, ponctuées d’intermèdes musicaux et culturels ont eu lieu lors de cette premières édition. Il s’agit des communications sur le banditisme et la lutte contre la pénétration des terroristes ; communication sur le dialogue entre acteurs ; sur la gestion des ressources partagées ; la contribution des communes en lien avec les thèmes présentés et la déclaration des jeunes ; les messages de la société civile et des organisations paysannes. Ces communications ont été animées par des panelistes tels que Dr Elbak Adam, Dr Ali Saley, Dr Bodé Sambo et le Col. Directeur de la réserve de Gadabedji.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a rappelé que ce festival est une initiative intercommunale et il vient à point nommé car le contexte actuel nous interpelle tous, pour qu’ensemble nous participions au développement de notre pays.

 « C’est pourquoi mon département Ministériel, conformément à sa mission d’encadrement et de la promotion de la culture, a accepté d’accompagner cette initiative qui s’inscrit harmonieusement dans la dynamique de valorisation du potentiel culturel, touristique et artisanal du Niger » a-t-il dit. 

 Il a ajouté à l’endroit des organisateurs que leur idée d’organiser un festival portant sur la culture de la paix, cadre parfaitement avec les préoccupations quotidiennes exprimées par les plus hautes autorités du Niger.

Il a formulé le vœu de voir ce festival se dérouler dans la fraternité et la convivialité. « L’objectif de mon département Ministériel est de voir la culture nigérienne valorisée dans toute sa splendeur. Je vous exhorte de vous approprier ce projet, à faire preuve de discipline, de vous soumettre à toute suggestion visant l’amélioration » a-t-il souhaité.

De Madagascar: Spécificité identitaire et civilisation de l’universel

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Julien Rakotonaivo dans L’Express de Madagascar

….le culte de l’Amitié, la culture du Fihavanana, la culture de la paix est une Culture qui nous ressemble , une culture qui nous ressemble .Pour que nous ne soyons pas essentiellement une Nation « ethnique » basée sur les races , les castes, les tribus, mais davantage une Nation « civique » fondée sur des valeurs : les valeurs de liberté, de démocratie, de solidarité, du respect de la dignité humaine, de la langue et de la Culture d’autrui (d’où l’importance du multilinguisme).


Photo de Jean Joseph Rabearivelo de Wikipedia

Mais cette transversalité de la Culture ne doit pas annihiler notre spécificité identitaire. Loin s’en faut ! Et à ce propos, je me plais à me référer à Jean Joseph RABEARIVELO , le plus illustre de nos poètes , maître incontesté du VERBE aussi bien en Malgache qu’en français (et même en espagnol ) alors qu’il a quitté l’Ecole à 13 ans… Il se définissait lui-même comme « Un lettré de couleur, fou de langue française, mais brûlant de rester fondamentalement malgache »…

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

How can poetry promote a culture of peace?

(. . suite)

En cette année 2023 , on devrait marquer le 120ème anniversaire de la naissance de ce génie, au destin fracassé un beau jour ou plutôt un mauvais jour du 23 juin 1937…). Et pour enfoncer le clou , ou plutôt cerise sur le gâteau, je livre à notre sagacité , en guise de conclusion , les propos admirables et édifiants du Mahatma GANDHI que voici : « Je ne veux pas que ma maison soit fermée de tous les côtés et que les fenêtres en soient obstruées. Je veux que la Culture de tous les pays imprègne ma maison aussi librement que possible mais je refuse d’être emporté par l’une ou l’autre d’entre elles » .

Par la diversité culturelle , qu’il convient de nourrir par un dialogue permanent et sans arrière-pensée , nous sommes riches de nos différences !Les récits épiques d’Homére (à travers l’Iliade et l’Odyssée) , les chefs d’œuvres immortels de Shakespeare et le théâtre Universel de Molière, la Sonate du divin Mozart, la Trompette de Luis Armstrong, la flûte magique de Rakoto Frah , les rêves de Martin Luther King (I have a dream !), l’Ile aux Syllabes de flammes de Jacques Rabemananjara, Ethiopiques et Nocturnes de Léopold Serdâr Senghor , la légende des siècles de Victor Hugo, les poèmes de Rimbaud et de Verlaine. J’arrête la liste !…Elle est loin d’être exhaustive …Abreuvons nous à ces sources intarissables de la civilisation de l’universel .

-Assumons nos différences

-Dépassons nos divergences

-Cultivons nos attirances

-Mettons en commun nos espérances pour gouter pleinement notre passion partagée pour une interculturalité positive.

Bulletin français 1 avril 2023


FEMMES SOUTIENNENT LA MOITIÉ DU CIEL !

La journée internationale de la femme, le 8 mars, a été l’occasion ce fut l’occasion de nombreux reportages promouvant une culture de la paix à travers l’élection, le soutien et la mobilisation des femmes.

Un nouveau rapport de l’Union interparlementaire (UIP), basé à Genève, indique que la participation des femmes au parlement est devenue plus diversifiée et représentative. Et pour la première fois dans l’Histoire, pas un seul parlement en activité dans le monde n’est composé uniquement d’hommes. Au 1er janvier 2023, dans l’ensemble, six pays ont désormais la parité entre les sexes (ou une plus grande proportion de femmes que d’hommes) dans leur chambre basse ou unique. La Nouvelle-Zélande a rejoint l’an dernier le club des cinq composé de Cuba, du Mexique, du Nicaragua, du Rwanda et des Émirats arabes unis (EAU), en tête du classement mondial des femmes parlementaires de l’UIP. D’autres gains notables dans la représentation des femmes ont été enregistrés en Australie (le meilleur résultat de l’année avec un record de 56,6 % de sièges remportés par des femmes au Sénat), en Colombie, en Guinée équatoriale, à Malte et en Slovénie.

Aux Nations Unies, la réunion annuelle de la Commission  de la condition de la femme  a été consacrée cette année à la lutte pour l’égalité des femmes dans l’accès à l’information numérique, comme les smartphones et Internet. Mme Sima Bahous, Secrétaire générale adjointe de l’ONU, a énuméré sept façons dont la lutte doit être menée, y compris l’éducation numérique, scientifique et technologique pour les filles et les femmes ainsi que des emplois et des postes de direction pour les femmes dans la technologie et l’innovation.

Le secrétaire général adjoint Bahous s’est également adressé à une session du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Elle a appelé à davantage de ressources pour le Fonds pour la paix et l’aide humanitaire des femmes, un partenariat dirigé par l’ONU qui a jusqu’à présent soutenu plus de 900 organisations.

Fait significatif, le Conseil de sécurité était présidé par une Africaine, la Ministre des affaires étrangères du Mozambique. Et le Conseil a été adressé par Bineta Diop de la Commission de l’Union africaine qui a préconisé une stratégie de construction d’un réseau de femmes leaders sur le continent. « Nous veillons à ce que le leadership des femmes soit intégré dans les processus de gouvernance, de paix et de développement afin de créer une masse efficace de femmes leaders à tous les niveaux », a-t-elle déclaré.

Le Conseil de sécurité a entendu la lauréate du prix Nobel de la paix Leymah Gbowee du Libéria qui a recommandé des mesures pour s’engager et s’associer avec des militantes locales pour la paix, qu’elle a appelées “les gardiennes de leurs communautés”. “Nous continuerons à rechercher la paix en vain dans notre monde si nous n’amenons pas les femmes à la table”, a-t-elle averti. “Je crois fermement qu’essayer de travailler pour la paix et la sécurité mondiales sans les femmes, c’est essayer de voir le tableau d’ensemble avec un seul œil couvert.”

De plus amples détails sur les femmes et le maintien de la paix en Afrique sont fournis par Martha Ama Akyaa Pobee, secrétaire générale adjointe pour l’Afrique aux Nations Unies, dans ses réflexions pour la Journée internationale de la femme. “Dans mon rôle à l’ONU, j’ai eu l’occasion de visiter plusieurs pays d’Afrique touchés par des conflits. Au cours d’une de ces visites à visiter Bamako, la capitale du Mali, j’ai rencontré des femmes de tout le pays qui ont partagé avec moi leurs expériences et les défis à faire entendre leur voix. . . . . Au Soudan du Sud, nous avons des femmes comme Alokiir Malual qui, après d’immenses efforts et plaidoyers, est entrée dans l’histoire en 2015 en tant que première femme à signer un accord de paix… De l’autre côté de la frontière, au Soudan, notre mission politique a facilité des consultations avec des groupes de femmes de la société civile et des leaders sur ramener le pays à une transition dirigée par des civils. »

Une rencontre consacrée aux femmes africaines pour la paix s’est déroulée virtuellement au Nigeria à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Des femmes des régions du Nord-Ouest et du Centre-Nord du pays ont discuté du rôle de leadership des femmes dans la consolidation de la paix et de la nécessité d’accélérer les réalisations des femmes dans les technologies numériques.

En plus de l’Afrique, il y avait des contributions d’Amérique latine, d’Europe, d’Asie et des États arabes :

Dans tout le Mexique, le programme des femmes bâtisseuses de paix a continué à progresser alors que Tlaxcala a pris la première place dans le pays avec 214 réseaux dans ses 60 municipalités, intégrant 8 208 femmes et alliés. Sensibiliser les femmes à leurs droits, promouvoir l’égalité des sexes, détecter les principaux problèmes de chaque environnement, proposer des solutions, promouvoir la solidarité et le travail communautaire, entre autres actions, sont les principaux travaux de ces réseaux.

Dans toute l’Europe, le programme Women’s Peace Leadership de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) développe des réseaux et parraine des militantes telles que Bojana Mumin de Bosnie-Herzégovine, qui est présentée dans un article de CPNN. Comme elle le dit, “me voici, parlant en personne à l’une des participantes du WPLP d’Afghanistan, Elham Kohistani, et à d’autres femmes pacificatrices de tant de régions différentes au sujet de leurs expériences en matière de médiation, de leadership et d’efforts de consolidation de la paix”.

Au Sri Lanka, grâce au soutien d’ONU Femmes et du gouvernement du Japon, le pays a adopté son premier plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité pour 2023-2027. S’exprimant lors du lancement du programme à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le président du Sri Lanka a annoncé qu’il organisera cette année une réunion de militantes de premier plan des pays de l’ASACR (Association sud-asiatique de coopération régionale) pour plaider en faveur de l’inclusion des droits des femmes. dans le cadre de l’organisation.

Lors de la Conférence internationale sur la paix et l’humanité en Jordanie, des délégations de plusieurs pays arabes ont abordé le rôle du leadership féminin dans la promotion d’une culture de la paix, le redressement de la structure familiale en ce qui concerne les normes de genre, la construction d’une société civile modèle et le rôle de modèle pour femmes arabes contemporaines.

À Essaouira, au Maroc, le Forum mondial des femmes pour la paix a été lancé par les “Guerrières de la paix”, un mouvement de femmes juives et musulmanes pour la paix, la justice et l’égalité, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Une dizaine de militantes représentant le Maroc, la Palestine, le Rwanda, le Sénégal, le Libéria et Israël, ont présenté des témoignages captivants dans lesquels elles ont partagé leurs expériences respectives, leurs actions et initiatives de paix. L’une des intervenantes était Shirin Ebadi, lauréate du prix Nobel de la paix d’Iran.

Pour citer Martha Ama Akyaa Pobee, “Les femmes soutiennent la moitié du ciel, et par conséquent elles ont le droit fondamental de participer aux discussions et à la prise de décision qui définissent l’avenir de leurs familles, communautés et pays.”

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Women Hold Up Half the Sky

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Azueï: the union of Dominicans and Haitians through art

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Historic UN Ocean Treaty agreed – Greenpeace statement

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Egypt, Jordan, Algeria, Palestine, Arab League reiterate commitment to supporting Al Quds

  

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Mexico: 175 organizations and groups convene a National Peace Conference

ÉDUCATION POUR LA PAIX



28E  FESPACO : L’or pour la  Tunisie et l’argent pour le Burkina

DROITS DE L’HOMME



Amnesty International: En 2022, Ces Victoires qui Méritent d’être Célébrées

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



New report of Inter-Parliamentary Union shows that women MPs have never been so diverse

Maroc: Lancement à partir d’Essaouira du Forum mondial des femmes pour la paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article dans Le Matin

Le Forum mondial des femmes pour la paix a été lancé, mardi à Essaouira, par les «Guerrières de la Paix», un mouvement de femmes juives et musulmanes pour la paix, la justice et l’égalité, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. C’est lors d’une rencontre qui s’est déroulée en présence d’André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, du gouverneur de la province, Adil El Maliki, du président du conseil communal d’Essaouira, Tarik Ottmani, des élus et d’autres acteurs de divers horizons, que l’acte fondateur de ce Forum mondial a pris effet.


Vidéo du forum parrainé par l’UNESCO et l’ONU. L’une des conférencières était Shirin Ebadi d’Iran, lauréate du prix Nobel de la paix.

Des femmes issues du monde entier, militantes pour la paix, mais aussi engagées pour la justice, l’émancipation et la liberté, dont Jessica Mwiza, militante de la Mémoire (Rwanda), Huda Abu Arquob, présidente de l’Alliance for Middle East Peace (Palestine), et Nurith Hagragh, Women Wage Peace (Israël), ont ainsi délivré ensemble un message commun, un appel à la paix à destination du monde. Prenant la parole lors de cette rencontre, une douzaine d’activistes et militantes représentant le Maroc, la Palestine, le Rwanda, le Sénégal, le Liberia et Israël, ont présenté des témoignages captivants dans lesquels elles ont partagé leurs expériences respectives, leurs actions et initiatives en faveur de la paix.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Do women have a special role to play in the peace movement?

(. . . suite)

S’exprimant à cette occasion, Hanna Assouline s’est félicitée de l’organisation de ce conclave dans «une ville aussi magique, en terre africaine, au Maroc, un pays qui depuis des années a ouvert une voie, un chemin de lumières». «C’est cette reconnaissance de l’altérité en soi qui nous anime toutes et tous ici. C’est ce que le Maroc a décidé de réaffirmer depuis des années déjà avec notamment l’inscription dans sa Constitution de 2011 de la pluralité des origines marocaines (arabe, amazighe, hébraïque, africaine et méditerranéenne)», a-t-elle enchaîné, ajoutant que cet engagement du Maroc est un «précieux message pour le monde». 

Ce forum rassemble des femmes du monde entier, dont certaines n’ont jamais quitté leur pays, et qui se sont rencontrées à Essaouira, pour lancer ensemble cet appel et interpeller le monde en faveur de la paix, dans une cité qui «incarne à merveille les valeurs de dialogue et de réconciliation», a expliqué Mme Assouline dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP. Pour sa part, Fatima Bousso a indiqué que ces femmes issues des divers régions du monde «sont venues porter à Essaouira, cette ville d’ouverture, de la culture et du partage, un appel commun au monde pour la paix».

Par la suite, les participantes à ce forum ont pris rendez-vous devant les remparts de la Sqala, en plein centre de la médina d’Essaouira pour exécuter «une chaîne humaine» en faveur de la paix. Auparavant, elles ont effectué une visite à Bayt Dakira, l’occasion pour elles de suivre des explications exhaustives présentées par M. Azoulay sur cet Espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine. Au menu de cet événement figurent également la projection, dimanche, à Bayt Dakira, du film «Les guerrières de la paix», réalisé par Hanna Assouline, et une marche pour la paix qui prendra le départ de Bayt Dakira à destination de la plage où une empreinte de la paix sera déposée. 

28E  FESPACO : L’or pour la  Tunisie et l’argent pour le Burkina

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Issa Siguire dans Le Pays de Burkina Faso

Les lampions de la 28e  édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se sont éteints le 4 mars 2023. C’est Youssef Chebbi de la Tunisie, qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga, avec son film « Ashkal ». La réalisatrice burkinabè, Apolline Traoré, remporte l’Etalon d’argent.


Le réalisateur tunisien, Youssef Chebbi, succède au Somalien Khadar, réalisateur du film « La femme du fossoyeur », en  remportant  l’Etalon d’or de Yennenga, avec son film « Ashkal » à la 28e édition du FESPACO. Absent à la cérémonie, son représentant a reçu le trophée et la somme de 20 millions de F CFA en son nom.

Les réalisateurs Apolline Traoré du Burkina et Angela Wamai du Kenya, respectivement 2e et 3e, remportent les Etalons d’argent et de bronze. 

Pour Dora Bouchoucha, présidente du jury, le processus qui a conduit au choix du film regroupe des considérations politiques, de divertissement et de créativité cinématographique. « Dans les trois Etalons, il y a tout ça. Mais celui qui avait plus de créativité, plus de talents cinématographiques, c’est le film Ashkal », a-t-elle expliqué.

Même si Apolline Traoré n’a pas remporté l’or, elle dit être fière de remporter l’Etalon d’argent : « Nous avons des problèmes. Cet Or aurait réconforté le peuple burkinabè mais s’il peut le faire pour le peuple tunisien qui a lui aussi des problèmes, qu’il en soit ainsi.  Après mes prix spéciaux, je ne peux pas oser dire que je ne suis pas heureuse », s’est-elle réjouie. 

Quant au ministre en charge des Arts du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo, il s’est réjoui de la tenue du festival qui, à son avis, montre aux yeux du monde entier que le Burkina Faso est encore un pays fréquentable. « C’était également une manière, pour nous, de montrer qu’en dépit de toutes les difficultés et de la pression sécuritaire, le Burkina Faso reste debout ainsi que la culture africaine ».

Et d’exprimer la reconnaissance du Burkina au Mali, pays invité d’honneur et à ses homologues des pays frères de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Sénégal, de la Guinée Conakry. Tout comme le ministre en  charge de la Culture du Burkina, celui du Mali,  Andogoly Guindo, s’est félicité de l’organisation de main de maître.  « Je tiens, à ce stade, à renouveler la gratitude du gouvernement malien, du peuple malien à l’endroit du Chef de l’Etat du Burkina Faso.  Nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que cette 28e édition a tenu la promesse des fleurs. », a-t-il déclaré. 

Signalons que le bilan de la 28e édition du FESPACO a été dressé par son Délégué général, Moussa Alex Sawadogo. A l’en croire, Plus de 10 000 accrédités dont 2 413 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel et 1328 journalistes ont effectué le déplacement pour vivre en direct, la fête du cinéma africain.  95 directeurs de festivals de films ont répondu à l’appel de la biennale du cinéma africain. Mieux, une cinquantaine de pays d’horizons divers, ont été accueillis dans la capitale du cinéma africain, Ouagadougou. « 

Je saisis cette occasion pour traduire toute ma gratitude aux partenaires institutionnels et privés provenant d’Amérique, d’Europe et d’Afrique sans oublier l’Etat burkinabè et le Mali, pays invité d’honneur qui, par leur présence, leurs appuis financier, matériel et technique, pour leurs apports multiformes, ont donné à la fête une exceptionnelle beauté. Toutes nos félicitations vont à l’ensemble des lauréats de la 28e édition du FESPACO, bénéficiaires de prix spéciaux ou de prix des jurys officiels. », a indiqué Moussa Alex Sawadogo, avant d’annonceer la tenue de la 29e édition de la biennale du cinéma africain qui va se dérouler du 22 février au 1er  mars 2025.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

(. . suite)

 La 28e  édition du FESPACO en chiffres
 
– Plus de 10 000 accrédités
 – 2 413 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel
 – 1 328 journalistes
– 95 directeurs de festivals de films
– 50 de pays d’horizons divers ont été accueillis dans la capitale du cinéma africain ;
– 1 200 films ont été visionnés
– 170 films officiellement sélectionnés
– 12 sections ;
– 365 séances de projections
– 9 salles
– 36 séances de projection à Kaya sur huit (08) sites retenus
– 96 stands sur 98 occupés au 21e MICA
– 218 000 000 de F CFA distribués au titre du palmarès officiel et des prix spéciaux.
– 22 participants au Yennenga Academy dont 16 filles
– 08 candidats pour cinq bourses pourvues pour le Yennenga Post-production ;
– 17 participants pour le Yennenga Co-production ;
– 16 communications
– 5 ateliers pratiques
– 57 professionnels des archives ont pris part aux ateliers.
 
Sources : Dossier de presse
 
Ils ont dit

Ministre en charge des Arts du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo :« La culture africaine reste debout  »

«  C’était un immense défi pour le Burkina, d’organiser cette 28e édition du FESPACO. Ce soir, on peut dire que c’est un défi qui a été relevé. C’est une manière pour nous de dire qu’en dépit de toutes les difficultés, de la pression sécuritaire, le Burkina Faso reste debout. La culture africaine reste debout et je  pense que c’est une belle preuve de cet état d’esprit qui a été donné à travers l’organisation de cette édition. Le Mali est le pays invité d’honneur. C’est main dans la main, avec le Mali, que l’organisation a été menée. Nous avons eu l’honneur et le plaisir de compter parmi nous, des homologues de pays frères, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Sénégal, de la Guinée Conakry. Je pense que c’est une très belle leçon de solidarité qui a été donnée à travers cette édition. »
 
Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck : « Le FESPACO est incontournable et démontre que la culture et le cinéma africains sont des éléments importants pour le rayonnement de notre continent »

 «  Je salue véritablement le comité d’organisation pour le travail abattu. Je salue l’engagement de mon confrère  de la communication et de la culture du Burkina Faso. Je le remercie pour toutes les attentions à mon égard et à ma délégation. Le niveau de la compétition était élevé. Ces biennales démontrent que  nos pays ont eu raison d’investir dans le cinéma. Certains pays organisés font monter le niveau mais on voit aussi l’arrivée de nouveaux pays comme la RCA, l’Ile Maurice, le Cap Vert. Cela veut dire qu’en mettant en place des politiques de cinéma, en investissant, ça paie. Nous sommes extrêmement heureux d’être ici. Nous félicitons tous ceux qui ont été sélectionnés et bien sûr, tous les lauréats. Le FESPACO est incontournable et démontre que la culture et le cinéma africains sont des éléments importants pour le rayonnement de notre continent. Ils permettent de mettre en avant nos histoires personnelles, de changer le narratif sur nous et tout cela est à mettre à l’actif du FESPACO. Nous en sommes très fiers et nous sommes très heureux de ce que nous avons vu. Nous en profitons pour dire merci au Burkina Faso. Nous félicitons le comité d’organisation qui, malgré la condition assez spéciale, n’a pas baissé les bras, bien au contraire, a relevé le défi et nous en sommes très fiers. »
 
Apolline Traoré, réalisatrice et Etalon d’Argent  : « Nous allons continuer à nous battre »

 « Nous avons des problèmes. Cet Or aurait réconforté le peuple burkinabè mais s’il peut le faire pour le peuple tunisien qui a lui aussi des problèmes, qu’il en soit ainsi.  Après mes prix spéciaux, je ne peux pas oser dire que je ne suis pas heureuse. Ce ne serait pas bien de ma part. Même si je n’ai pas l’Etalon d’or, j’ai l’Etalon d’argent et j’en suis heureuse. Je ne baisse pas les bras, je continuerai à me battre. J’avais aussi espéré qu’une femme remporterait pour la 1re fois l’Etalon d’or, même si ce n’était pas moi forcément. Mais nous allons continuer à nous battre. »
 
Chloé Aïcha Boro, réalisatrice burkinabè : « Le FESPACO nous fait et nous faisons le FESPACO »
 
« En règle générale, les artistes que nous sommes, critiquons. Nous critiquons les politiques, l’organisation. Nous sommes dans notre rôle et c’est normal. Cette annonce, nous devons saluer le fait qu’ils ont maintenu l’édition malgré le contexte sécuritaire. Pour l’organisation, c’est le FESPACO et il y a toujours du bazar.  Nous aimons et nous détestons cela à la fois. Le FESPACO est notre maison. Il nous fait et nous faisons le FESPACO ».

Amnesty International: En 2022, Ces Victoires qui Méritent d’être Célébrées

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Amnesty International

Pour lutter contre les injustices, c’est ensemble que nous avons le plus de pouvoir. La preuve : ces victoires remportées en 2022. Face à la morosité ambiante et au flot de mauvaises nouvelles qui nous inonde, elles méritent d’être célébrées ! 

Tout au long de cette année, grâce à notre travail (campagnes, plaidoyer, sensibilisation, etc.) et à votre mobilisation, nous avons contribué à changer des vies, changer des lois. Partout dans le monde, nous avons aidé des personnes à obtenir justice et réussi à améliorer la situation de personnes dont les droits humains étaient bafoués.  

Tour d’horizon des victoires à célébrer, obtenues en 2022 en matière de droits humains. 

« We made it ! » : des personnes injustement détenues ont été libérées de prison 

En Afghanistan, le professeur Faizullah Jalal, maître de conférences à l’université, a été libéré en janvier après avoir été arrêté et détenu arbitrairement par les talibans. 

Ramy Shaath, le militant égypto-palestinien a vécu l’année 2022 en homme libre. Ce célèbre opposant politique et défenseur des droits humains en Égypte  a été arrêté arbitrairement et détenu dans son pays pendant deux ans et demi. Dès sa libération, en janvier 2022, il a remercié toutes les personnes qui se sont mobilisées pour lui : « Chacun de vos mots, chacune de vos lettres m’ont énormément apporté. Moralement mais aussi politiquement. Les autorités ne pouvaient pas ignorer que le monde les regardait. ». Le combat continue aujourd’hui pour tous les opposants injustement emprisonnés en Égypte. 
  
Au Soudan du Sud, Magai Matiop Ngong  a échappé à la peine de mort. Il avait été condamné à la peine capitale à l’âge de 15 ans, en 2017. Plus de 700 000 actions ont été menées dans le monde entier en sa faveur lors de notre grande campagne des « 10 jours pour signer » de 2019. Il a finalement été libéré en mars dernier. Un grand soulagement !

Au Guatemala, Bernardo Caal Xol, défenseur maya des droits des populations autochtones et de l’environnement, a été incarcéré pour des accusations forgées de toutes pièces en lien avec ses activités militantes. Plus d’un demi-million d’actions ont été menées en faveur de la libération de ce prisonnier d’opinion dans le cadre de notre campagne phare « 10 jours pour signer » de 2021. Une mobilisation payante : Bernardo a été libéré en mars dernier.

En Russie, l’artiste Ioulia Tsevtkova  risquait jusqu’à six ans de prison pour de simples dessins de corps de femmes et de vulves sur les réseaux sociaux. Grâce à une large mobilisation, l’artiste russe de 29 ans a finalement été acquittée en novembre dernier. Une décision d’autant plus réjouissante qu’elle est un exemple rare de justice dans la Russie  actuelle, qui a par ailleurs approuvé le 24 novembre dernier une loi durcissant l’interdiction de la « propagande » LGBTI.  

En Turquie, l’annulation de la condamnation de quatre défenseur·e·s des droits humains, en procès depuis 2017, a été un immense soulagement. Parmi eux, Taner Kılıç, président honoraire d’Amnesty Turquie, et Idil Eser, ex-directrice d’Amnesty Turquie. Tous deux membres fondateurs d’Amnesty International Turquie, ils jouent depuis vingt ans un rôle crucial dans la défense des droits humains dans leur pays. Cinq ans après leur emprisonnement, ce jugement met fin à une parodie de justice et révèle l’objectif à caractère politique de ces poursuites : se servir des tribunaux comme d’une arme pour faire taire les voix critiques. Cette bonne nouvelle ne nous fait pas oublier les nombreux défenseur·e·s des droits humains qui croupissent en prison, vivent dans la crainte d’être arrêtés ou font l’objet de poursuites infondées en Turquie. 

Des auteurs de violations des droits humains ont dû rendre des comptes 

En janvier, un tribunal allemand a condamné Anwar Raslan  ancien responsable des services de renseignement syriens, à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité. Il a notamment été reconnu coupable de tortures, meurtres et viols de détenus dans la « Branche 251 », un centre de détention géré par le renseignement militaire à Damas. Un verdict historique et une victoire pour les familles des victimes de ce bourreau.  

En juin, un tribunal a enfin rendu une justice partielle pour le meurtre, en 2016, de Berta Cáceres, défenseure des droits de l’environnement et des populations autochtones : David Castillo a été condamné à une peine de prison en tant que co-auteur de son assassinat. Nous continuons à nous mobiliser pour que les autres responsables du meurtre de Berta Cáceres soient traduits en justice.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:

What is the state of human rights in the world today?

En novembre, le Bureau fédéral d’enquête des États-Unis (FBI) a informé le gouvernement israélien qu’il mènerait une enquête sur l’homicide, en mai, de la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh par un soldat israélien.

La lutte pour l’abolition mondiale de la peine de mort a continué de progresser

Notre combat en faveur de l’abolition mondiale de la peine de mort  est historique. En 2022, il a connu de nouveaux succès, toute une série de pays ayant aboli ce châtiment ou pris des mesures significatives dans cette voie. 

L’abolition de la peine de mort pour tous les crimes est entrée en vigueur au Kazakhstan  en janvier.  

La Papouasie-Nouvelle-Guinée  lui a emboîté le pas en avril, abrogeant ce châtiment trente ans après sa réintroduction. Puis la République centrafricaine  en juin, la Guinée équatoriale  en septembre et la Zambie en décembre.

La tendance vers l’abolition universelle de la peine de mort  se confirme donc : 143 pays ont aboli la peine de mort en droit ou en pratique. Des pays restent encore à convaincre, le combat continue !

Des avancées importantes ont été remportées pour les droits des femmes et des personnes LGBTI

En 2022, nous avons contribué à certaines victoires notables pour les droits des femmes et des LGBTI

La marée verte se poursuit en Amérique latine. En Colombie, l’avortement a été dépénalisé jusqu’à la 24e semaine de grossesse. Cette nouvelle fait suite à la légalisation de l’avortement en Argentine, en 2020, et sa dépénalisation au Mexique, en 2021. 

En Espagne, un rapport sexuel sans consentement constitue désormais un viol. “No es no!” 

En Finlande, le Parlement a pris des mesures allant dans le même sens, avec des réformes qui font de l’absence de consentement un élément clé pour définir le viol. La Finlande a aussi adopté des réformes en octobre qui ont assoupli les lois très strictes sur l’avortement dans la région nordique. 

En Suisse, le mariage des couples de même sexe Slovénie  a suivi le mouvement en octobre, légalisant le mariage homosexuel après un arrêt de la Cour constitutionnelle.

De même que Cuba qui, par référendum, a adopté un nouveau code des familles qui ouvre le mariage et l’adoption à « toutes les personnes » !

Des lois et des résolutions essentielles ont été adoptées par des gouvernements

Le travail d’Amnesty International a contribué à l’adoption de lois et de résolutions essentielles, mais aussi à ce que les entreprises prennent plus au sérieux leurs obligations en termes de droits humains et soient amenées à rendre des comptes. 

En Inde, la Cour suprême a remporté une victoire pour la protection et la promotion du droit à la liberté d’expression en suspendant la loi relative à la sédition datant de 152 ans

Aux États-Unis, une loi sur les violences par armes à feu, pour laquelle Amnesty International États-Unis et ses partenaires faisaient campagne depuis longtemps, a été adoptée. 

Au Sahel, notre travail de plaidoyer pour protéger les enfants dans les zones de conflit du Niger  s’est traduit par un renforcement de la surveillance de la situation par l’ONU. En juillet, le secrétaire général de l’ONU a demandé à sa représentante spéciale de « promouvoir une capacité de surveillance renforcée dans la région du Sahel central », qui couvrirait la région tri-frontalière du Niger – l’une des principales recommandations de notre rapport paru en septembre 2021. 

À notre demande, les autorités de Sierra Leone  ont invité la société minière Meya, qui déploie ses activités dans le district de Kono, à répondre à nos préoccupations quant à l’impact négatif de ses activités sur les populations locales. La société a répondu qu’elle était engagée dans diverses actions visant à améliorer la sécurité des populations et l’accès à l’eau potable pour les habitant·e·s. 

Au Myanmar, grâce à notre enquête établissant un lien entre la chaîne d’approvisionnement en carburant d’aviation et des crimes de guerre commis par l’armée, plusieurs entreprises ont annoncé leur retrait des ventes de kérosène à ce pays. 

L’Union européenne est parvenue à un accord politique sur la Loi sur les services numériques ( Digital Services Act, DSA). Ce cadre réglementaire historique obligera, entre autres, les plateformes des géants technologiques à évaluer et gérer les risques systémiques posés par leurs services, tels que l’incitation à la haine et la diffusion de fausses informations. 

Des progrès notables ont également été enregistrés en matière de justice environnementale : l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur la reconnaissance universelle du droit à un environnement sain.

En 2023, le combat continue !