Tag Archives: bulletins

Bulletin français 1 avril 2018

. LA NOUVELLE GÉNÉRATION . .

Les infos ce mois-ci sont dominées par les actions de la nouvelle génération.

Aux États-Unis, le 14 mars, plus d’un million d’élèves dans plus de 3000 écoles ont quitté les classes pour protester contre la violence armée. Ils ont été inspirés par les survivants du massacre de 17 étudiants et employés à Parkland, en Floride, le mois précédent.

Chelsea, un lycéen, a expliqué: “Nous sommes ici pour protester contre la violence armée partout aux USA: les armes à feu ne résolvent pas les problèmes, elles les créent et évidemment, comme vous pouvez le voir, nous sommes tous très sensibles à cela. C’est quelque chose qui dure depuis trop longtemps. Si les adultes n’agissent pas, nous devons agir.”

Comme le dit Jayleen Flores, une autre étudiante du secondaire: “Une grande partie de cette démande consiste à montrer que notre génération va faire le changement parce que nous sommes l’avenir et que nous allons bientôt devenir des adultes. Donc c’est comme si c’était notre moment de vraiment nous faire voir et d’être entendus !”

Dix jours plus tard, le 24 mars, des jeunes ont pris la tête de plus de 800 événements «March For Our Lives» à travers les États-Unis, dont près d’un million à Washington, DC seul. Le moment le plus remarquable du rassemblement de Washington a eu lieu lorsque Emma Gonzalez, âgée de 17 ans, une survivante de la fusillade de Parkland, s’est adressée à la foule et a fait une pause de 6 minutes et 20 secondes – le temps qu’il a fallu pour tuer 17 de ses camarades de classe de Marjory Stoneman Douglas High School.

Dans ces manifestations de la jeunesse, les plus grandes des États-Unis depuis des décennies, les participants ont appelé les législateurs et le président Donald Trump à se confronter à la question de la vente libre des armes à feu. Les activistes se sont déployés dans la foule pour enregistrer des électeurs, en inscrivant des milliers de nouveaux. À Washington, Cameron Kasky, un lycéen de 17 ans, a déclaré à la foule: «Les politiciens doivent représenter le peuple ou partir. Soyez avec nous ou méfiez-vous, les nouveaux électeurs arrivent.”

Les photos illustrent le caractère historique des manifestations.

Les jeunes trouvent un soutien important dans leurs efforts pour changer les lois sur les armes à feu aux États-Unis. Les deux syndicats d’enseignants du pays soutiennent la grève des étudiants et les manifestations. De nombreux politiciens et stars d’Hollywood se sont joints aux manifestations. Une contribution particulièrement symbolique a été celle de l’équipe de football des Patriots de la Nouvelle-Angleterre qui a offert son avion pour transporter les étudiants de Parkland en Floride, à la manifestation de Washington.

Et il y a déjà des effets économiques importants. Les grandes entreprises annulent les rabais qu’elles offraient auparavant aux membres de la National Rifle Association. Et le plus vieux fabricant d’armes du pays, Remington, s’est déclaré en banqueroute.

Pendant ce temps, de l’autre côté du globe, c’est une adolescente de 17 ans, Amed Tamimi, qui est devenue la représentation héroïque de la résistance des Palestiniens à l’occupation israélienne. Elle a été condamnée par un tribunal militaire secret à 8 mois de prison pour avoir giflé, poussé et donné des coups de pied à un soldat israélien qui occupait sa maison. Peu de temps avant, ce même soldat et un autre ont tiré une balle en caoutchouc sur son cousin le mettant dans le coma. Sa mère a filmé l’épisode et l’a téléchargé sur Facebook. En conséquence, Amed est devenue une héroïne tandis que sa mère a été condamnée à une peine d’emprisonnement pour «incitation». Entre temps, le film a déclenché des actions de solidarité autour du monde.

L’ampleur et l’importance historique de ces actions engagées par la nouvelle génération rappellent le leadership des jeunes dans le mouvement mondial contre la guerre au Vietnam dans les années 1960 et dans le mouvement contre l’apartheid en Afrique du Sud dans les années 1970. En conséquence, la guerre du Vietnam a dû être abandonnée et l’apartheid a été renversé. Les lois américaines sur les armes à feu seront-elles modifiées et l’occupation israélienne sera-t-elle surmontée? La réponse est entre les mains de la nouvelle génération.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


USA: Enough! A Million Students Walk Out of Schools to Demand Action on Guns in Historic Day of Action

LIBERTÉ DE L’INFORMATION




En route vers le Forum social mondial de Bahia

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



World Peace Flame to be lit in Ashland, Oregon (USA)

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Votation citoyenne pour une opération anti-nucléaire

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


What Is CSW and Why Are We in New York to Be Part of It?

DROITS DE L’HOMME



Cuba a ‘Champion’ of Children’s Rights: UNICEF

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ
<


Ahed Tamimi and the Pathology of the Israeli Mind

ÉDUCATION POUR LA PAIX



‘Back to Learning’ education campaign to benefit half a million children in South Sudan

Bulletin français 1 mars 2018

LA SOLIDARITÉ PLUTÔT QUE L’INTIMIDATION MILITAIRE

Le thème de ce mois est la solidarité plutôt que l’intimidation militaire.

Commençons par les paroles de Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies..

Lors des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang, en République de Corée, il a en effet déclaré: “Que la flamme olympique brille comme un phare de la solidarité humaine et que la trêve olympique contribue à répandre une culture de paix.”

Prenant la parole lors de la réunion sur la menace transnationale du terrorisme en Afrique, organisée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, il a conclu que: “Nous sommes confrontés à un défi sérieux – mais je crois que c’est un défi que nous pouvons remporter grâce à la solidarité, l’action commune et à une résolution partagée.”

En Corée, les Jeux Olympiques ont inspiré le premier contact pacifique entre le Nord et le Sud depuis de nombreuses années. Cela marque l’opposition à la menace d’une action militaire en Corée de la part des États-Unis.

Alors que les athlètes de Corée du Nord et du Sud marchaient ensemble, le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques, Lee Hee-beom, a déclaré lors de la cérémonie de clôture que “la présence des deux Corées à ces Jeux Olympiques constitue une base solide pour leur avenir. La semence de paix que vous avez plantée ici à PyeongChang deviendra un grand arbre dans un futur proche. L’espoir et les aspirations des athlètes du sud et du nord de la Corée ainsi que des cheerleaders vont certainement servir de pierre angulaire à l’unification du Péninsule coréenne.”

En Afrique, l’appel de Guterres pour la solidarité fait écho aux actions de l’UNESCO pour une culture de la paix, conçues pour “s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme.” Ceux-ci peuvent être considérés comme une alternative non seulement à la menace terroriste, mais aussi à la menace posée par l’expansion militaire américaine sur ce continent.

* L’Amérique latine, présente deux bons exemples de solidarité ce mois-ci. Ecrivant depuis la Mexique, Leonardo Boff, le théologien et écrivain brésilien, rappelle le remarquable esprit de solidarité et de coopération du peuple mexicain en réponse au tremblement de terre de l’an dernier. Et écrivant dans le site Web de l’organisation Tikkun aux États-Unis, David Sylvester, rappelle comment la présence d’une délégation d’une cinquantaine de militants interconfessionnels et pacifistes a empêché la violence contre les manifestations pacifiques du peuple du Honduras.

* En Europe, des militants d’Amnesty International et d’Anafé (Association nationale des étrangers pour l’assistance aux frontières) continuent d’aider les réfugiés à la frontière malgré les poursuites engagées par les autorités françaises.

* Au Moyen-Orient, en dépit de la pression du gouvernement israélien, le Mouvement international de “boycott, désinvestissement et sanctions” qui cherche à mettre fin à l’occupation de la Palestine et aux violations des droits de l’Homme par Israël continue ses activités, et il est nominé pour le prix Nobel de la paix.

* Aux États-Unis, le mouvement de solidarité et de résistance contre la menace d’expulsion des imigrés par le gouvernement de Donald Trump, continue de gagner du terrain, comme en témoigne l’allocution de Toni Harp, maire de New Haven.

Enfin, à l’échelle mondiale, nous publions les dernières nouvelles du Fonds de solidarité pour la jeunesse, mené par l’Alliance des civilisations des Nations Unies, que nous avons suivi depuis ses débuts il y a plus d’une décennie. Un ancien directeur de l’Alliance, Shamil Idriss, actuellement directeur de l’organisation “Search for Common Ground”, nous donne sa vision pour l’organisation en 2018, sur la base de leurs activités réalisées l’année dernière.

      

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



France / Réfugiés. Reprise du Procès de Martine Landry, Une Membre d’Amnesty International France et de l’Anafé Injustement Poursuivie pour « Délit de Solidarité »

LIBERTÉ DE L’INFORMATION




UNESCO brochure: Afrique, Culture de la Paix, 2017

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



UN chief in Pyeongchang; Olympic message of peace is universal, beacon for human solidarity, culture of peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



China Reassigns 60,000 Soldiers to Plant Trees

DISARMAMENT ET SECURITÉ



RDC: Manifestation de la Journee Scolaire de la Non Violence et de la Paix

DROITS DE L’HOMME



Pakistan: Asma Jahangir, Champion Of Human Rights, Critic Of Pak Army, Dies At 66

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


India: ’Life: A Mystical Journey’- A Gathering of 500 Women Leaders To Explore Spirituality as Tool For Peace And Empowerment

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Search for Common Ground: Vision for 2018

Bulletin français 1 fevrier 2018

MASS MEDIA POUR LA PAIX .

Depuis les débuts de CPNN nous avons rêvé que notre site Web et d’autres comme nous, attireraient tant de lecteurs que les mass médias auraient besoin de reprendre le thème de la culture de la paix afin de rivaliser avec nous.

Je ne sais pas si, finalement, nous avons joué un rôle, mais nous voyons en effet de plus en plus, du moins en Amérique latine et en Afrique, les médias reprendre le thème de la culture de la paix.

Le dernier exemple vient du Mexique (voir l’article du CPNN), “Le système de radio et de télévision de Zacatecas vont présenter la culture de la paix comme un thème transversal.

Les nombreuses décisions prises dans leur manifeste “La radio publique en tant que constructeur de la paix au Mexique” prévoient que :

* Chaque programme d’information doit débuter et se terminer avec des nouvelles positives et doit inclure au moins une histoire liée aux «initiatives de paix»

* Chaque station de radio doit animer trimestriellement une journée de conférences, de lectures, de chansons et de poèmes sur la paix avec également les profils de personnes connues pour leur contributions à la paix

* Un programme radio de 30 épisodes de15 minutes chacun, sera diffusé par tous les radiodiffuseurs publics du Mexique avec des contenus dérivés du manifeste.

Le manifeste a été élaboré avec l’aide de journalistes Colombiens qui ont expliqué comment les médias jouent un rôle positif dans la transition vers la paix dans leur pays.

Prenons, par exemple, l’initiative “Radios communautaires pour la paix et la coexistence ” (lancée à la mi-2016 avec le soutien de l’Union européenne) qui soutient 400 des 627 stations de radio communautaires du pays afin de créer une culture de la paix dans les zones rurales les plus reculées et les plus touchées par le conflit armé. L’initiative donne non seulement la parole à la population, mais elle comprend également des ateliers au cours desquels 200 journalistes de radios communautaires ont été formés à l’élaboration de contenus éducatifs sur la consolidation de la paix,

L’année dernière en Colombie, le Bureau du Haut Commissaire pour la Paix a commencé à former des journalistes et des annonceurs travaillant dans des centaines de petites stations de radio communautaires à travers le pays, y compris de nombreuses régions éloignées où la radio est le seul moyen d’accès.

Sur un autre continent, en Afrique, il y a maintenant tant d’initiatives médiatiques pour une culture de la paix que nous avons construit une section entière de CPNN consacrée à la question “Le journalisme africain et la culture de la paix, un modèle pour le reste de la monde?” Des liens sont fournis avec les articles de CPNN de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Sénégal, de la République Démocratique du Congo, du Mali et de la Somalie.

En Ouganda, depuis la fin de la guerre civile avec la LRA, les stations de radio communautaires locales se sont adressées au public pour la paix axée sur le développement. Des agences internationales ont formé des centaines de journalistes locaux aux reportages sur la paix. Un certain nombre de radios communautaires ont été créées avec un engagement pour le journalisme de paix et sont toujours actives aujourd’hui.

Le projet «Empowering Local Radio with ICTs» de l’UNESCO aide les stations de radio et leurs communautés à dénoncer la tolérance à l’égard de la violence basée sur le genre et à en tenir les auteurs responsables en Tanzanie, en République démocratique du Congo, en Ouganda et au Burundi.

Au Sénégal, l’année dernière, des journalistes et des experts des pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel se sont réunis dans un séminaire sur «Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence».

“La responsabilité de chacun est de diffuser un contenu positif, des expériences utiles, qui participeraient à la construction du monde, et donc à la culture de la paix. Il revient donc aussi à l’Homme de mettre l’outil médiatique au service de la construction de la société,” selon Patrick Busquet, le patron de la Fondation Hirondelle (République Démocratique du Congo). C’est à la poursuite de cet idéal que la Fondation Hirondelle a installé en 2014 plusieurs médias en Afrique: Radio Okapi à Kinshasa, Radio Ndeke Luka à Bangui, les studios Tamani au Mali, Mozaïk en Côte d’Ivoire et Radio Hirondelle en Guinée.

En 2011, le Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité (NetPeace) a été officiellement lancé au siège de l’Union africaine sous le thème «Promouvoir la culture de la paix à travers les médias». Des coordonnateurs régionaux ont été reconnus en Mauritanie, au Mali, au Libéria, à Djibouti, au Kenya, au Burundi, en Guinée équatoriale, au Zimbabwe et en Afrique du Sud.

Aux Etats Unies l’année dernière, CPNN a participé à un panel intitulé «Cultiver une culture de paix à l’ère de Trump: quel rôle jouent les médias?». Parmi les panélistes figuraient Jeff Golden de Southern Oregon Public TV et Bert Etling, membre de Ashland Culture of Peace Commission et rédacteur en chef du journal Ashland Daily Tidings. Les articles sur la culture de la paix tirés de ce journal sont fréquemment réimprimés par CPNN.

Espérons que nous assisterons à la poursuite du développement des médias pour une culture de la paix dans le Nord, mais pour le moment, c’est l’Afrique et l’Amérique latine qui sont en tête.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Mexico: Zacatecan Radio and Television System to introduce “the culture of peace” as a transversal theme

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Dialogue inter-religieux pour la paix : « C’est la diversité des religions qui donne un sens à la religion »

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Honduras: Culture of peace promoted in 200 young people from “hot” areas

DÉVELOPPEMENT DURABLE



‘World’s First Solar Highway’ Opens in China for Testing

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Baltimore, USA: Conference on US foreign military bases

DROITS DE L’HOMME


Uruguay’s main trade union center plans massive mobilization to construct a culture of peace

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Women’s March protests across America against President Trump

ÉDUCATION POUR LA PAIX


El Salvador to prioritize culture of peace in its schools

Bulletin français 1 janvier 2018

. REVUE DE 2017 .

.

À la fin de l’année 2017, nous ne pouvons que constater les progrès constants dans les différents domaines et avec les différents acteurs de la culture de la paix.

La lutte contre la violence faite aux femmes a été très forte cette année, comme le remarque notre bulletin de décembre consacré à la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Ce jour s’est poursuivi pendant les 16 jours d’activisme avec les exemples venant du Sénégal, de la Burundi, du Canada, de la Colombie, du Honduras, du Yémen et de l’Australie. Les syndicats de l’éducation ont également fourni un important effort.

Nous commençons à voir la possibilité d’un désarmement nucléaire avec des progrès réalisés aux Nations Unies en 2017 à la suite des mobilisations importantes de la société civile, comme décrits dans les bulletins de juin, juillet, août et novembre, et marqués par le prix Nobel de la paix.

La décision de la Banque Mondiale d’arrêter leurs investissements pour l’exploration des energies fossiles, est la plus recente dans ce type d’initiatives pour l’année 2017. Avec le progrès en energie renouvable, nous commencons à échapper au rechauffement de la planète, ainsi que l’ont demandé les grandes mobilisations autour de “Earthday” que nous avons décrit dans le bulletin de Mai.

Dans notre bulletin de mars, nous avons passé en revue les mobilisations de masse qui ont soutenu la participation démocratique. Une étude récente, revue dans un article que nous avons publié le mois dernier, montre que de telles mobilisations ont un effet mesurable à court et à long terme.

En ce qui concerne les acteurs, l’Organisation des Nations Unies a continue à jouer un rôle clé pour la culture de la paix, comme l’indiquait notre bulletin de février et comme cela s’est manifesté le mois dernier par leur résolution annuelle sur la culture de la paix.

Comme nous l’avons vu ces dernières années et dans nos bulletins de juillet et de septembre 2017, l’Amérique latine continue de jouer un rôle de premier plan dans la culture de la paix. En décembre, nous avons publié des articles en provenance de l’Équateur, du Mexique, du Brésil, de la Colombie et du Honduras.

Les célébrations de la Journée internationale de la paix continuent de se développer dans le monde entier. Cette année, nous avons trouvé 562 événements répertoriés sur internet, beaucoup plus que les 182 que nous avons pu trouver en 2016. Il est particulièrement remarquable que les événements de cette année aient été assez bien répartis dans toutes les régions:

– 128 en Amerique du Nord
– 104 dans l’ex-Union soviétique
– 96 en Europe
– 81 en Afrique subsaharienne
– 67 en Asie
– 58 en Amérique latine et aux Caraïbes
– 28 au Moyen-Orient et dans les pays Arabes

Ainsi que nous décrivons dans le bulletin d’octobre, les célébrations de la Journée internationale de la paix étaient souvent dirigées par des jeunes.

En conclusion, nous voyons un développement continu de la conscience anti-guerre et la reconnaissance du besoin d’une culture de paix à l’echelle mondiale. Cependant, d’un autre côté, nous n’avons pas encore vu ces progrès aboutir au développement d’un cadre institutionnel pour la culture de la paix.

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Les syndicats de l’éducation se joignent à l’appel mondial à l’action contre la violence basée sur le genre en milieu scolaire

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



La Ligue des Ouléma, Prêcheurs et Imams des Pays du Sahel: La communication pour contrer l’extrémisme

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Brazil: State Government of Acre establishes union with institutions for the culture of peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



L’UNESCO et l’OMT signent la Déclaration de Mascate sur le tourisme et la culture: « Favoriser le développement durable »

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Nobel Peace Prize Lecture – 2017 – Beatrice Fihn

DROITS DE L’HOMME


How Nonviolent Resistance Helps to Consolidate Gains for Civil Society after Democratization

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Gabon: La jeunesse panafricaine engagée à lutter contre la radicalisation et à promouvoir la culture de la paix

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Hip-hop: coexistence for peace

Bulletin français 1 décembre 2017

ÉLIMINER LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES

Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal – trois des quatre sœurs dissidentes dominicaines – ont été assassinées par ordre du dictateur dominicain Leonidas Trujillo (1930-1962) . Depuis 1999, en leur honneur, l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné cette date comme la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Est-ce notre imagination ou cette journée n’a-t-elle pas été davantage marquée cette année par des actions plus fortes et plus répandues que jamais?

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que si la communauté internationale ne s’attaque pas au problème, le monde n’éliminera pas la pauvreté et n’atteindra aucun de ses autres objectifs.

Selon ONU Femmes, «Les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, une campagne mondiale qui se déroule du 25 novembre au 10 décembre, se déroule cette année dans le contexte d’un tollé mondial sans précédent. Des millions se sont ralliés derrière le hashtag #MeToo et d’autres campagnes,, exposant chaque jour l’ampleur du harcèlement sexuel et d’autres formes de violence que subissent les femmes partout dans le monde. Ils brisent le silence faisant le premier pas vers la transformation de la culture de la violence sexiste.

Notre enquête sur Internet a trouvé des manifestations en Turquie, en France, au Chili, en Italie, au Mozambique, en Suède, en Espagne, en République Dominicaine, en Colombie, au Costa Rica, au Paraguay, au Mexique et au Pérou, beaucoup d’entre eux sont illustrés par des photos en couleur.

Des chefs d’État et d’autres dirigeants politiques y ont pris part. En France, le président Emmanuel Macron a annoncé une initiative visant à faciliter le signalement des plaintes d’agression sexuelle à la police. En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé un nouveau plan de réforme pour protéger les femmes contre les abus physiques et sexuels. Au Canada, le premier ministre Trudeau a encouragé tous les Canadiens à se joindre à la campagne #MYActionsMatter et à trouver un moyen de lutter contre la violence faite aux femmes.

La Commission européenne a déclaré: “Nous avons consacré l’année 2017 à l’action européenne pour l’élimination de toutes les formes de violence exercées contre les femmes et les jeunes filles.”

En Equateur, le maire d’Esmeraldas, Lenin Lara, a participé à la 2ème conférence internationale sur la violence de genre en Equateur et en Amérique latine parrainée par sa ville. Il a affirmé que “la vision fondamentale est celle d’une culture de paix, une culture sans violence de genre en général qui rejette la violence dans les relations interpersonnelles de nos vies quotidiennes. ”

En Afrique, les radios locales, soutenues par l’UNESCO, sensibilisent la population à la violence sexiste dans de nombreuses régions difficiles d’accès grâce à des programmes spécifiques sensibles au genre. Notre article comprend des exemples venant de la Tanzanie, de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo et du Burundi.

En Amérique latine, de nombreux pays ont récemment renforcé leurs codes juridiques pour lutter contre le féminicide. Il s’agit notamment du Chili, de l’Argentine, de l’Uruguay, du Paraguay, de la Bolivie, du Brésil, du Pérou, de la Colombie, du Venezuela, d’El Salvador et du Mexique. Ces derniers mois, CPNN a fourni des détails sur les mouvements impliqués, au Brésil, en Colombie et au Mexique.

Aux États-Unis, la campagne #MeToo contre le harcèlement sexuel a récemment pris le dessus sur les médias sociaux. Comme l’explique Tarana Burke, la créatrice originale de la campagne: «C’était un slogan à utiliser par les survivants pour faire savoir aux gens qu’ils n’étaient pas seuls et qu’un mouvement de guérison radicale était en cours et possible.”

Au Bangladesh, un projet mis en œuvre par l’Association nationale des femmes juristes du Bangladesh (BNWLA) et ONU Femmes dans quatre grandes universités, invite les étudiants et les étudiantes à lutter contre les stéréotypes sexistes, à s’exprimer et à prévenir le harcèlement sexuel.

Il est important que dans certains cas, la direction des activités ait été assumée par les hommes. Par exemple, en République dominicaine, l’équipe interinstitutionnelle pour une culture de la paix à San Francisco de Macoris, a organisé une marche pour les hommes contre la violence de genre intitulée «Tous unis pour le respect des femmes». Les devises qui accompagnent cette marche incluent: Je respecte les femmes, Je respecte les mères, Je respecte ma grand-mère, Je respecte ma fille, Je respecte ma sœur, Je respecte ma femme.

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Burkina : Un forum parle de paix

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



El Salvador: Project to promote a culture of peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Tunis: Vers le renforcement du partenariat scientifique Iran-pays arabes

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Fin du 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

DROITS DE L’HOMME


Le lauréat du prix Nobel prend la tête d’une marche homérique à travers l’Inde en faveur de la sécurité des enfants

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Gabon: Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Marcos Aguilar Inaugurates Forum “Towards a Culture of Peace”

Bulletin français 1 novembre 2017

. . ABOLITION DES ARMES NUCLÉAIRES . .

Le prix Nobel de la paix de cette année a été décerné à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), l’une des coalitions de la société civile qui a soutenu le développement du Traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires. Pour citer le Comité Nobel, “Les armes nucléaires représentent une menace constante pour l’humanité et toutes vies sur terre. Par le biais d’accords internationaux contraignants, la communauté internationale a précédemment adopté des arrêtés interdisant les mines terrestres, les armes à sous-munitions et les armes biologiques et chimiques. Les armes nucléaires sont pourtant plus destructrices, n’ont pas encore fait l’objet d’une interdiction juridique internationale similaire.”

Nous suivons depuis plusieurs mois les progrès vers l’abolition des armes nucléaires. Le bulletin de juillet de CPNN a suivi le développement en cours des négociations aux Nations Unies. Le bulletin d’août indiquait que le Traité avait été adopté par une majorité des Assermbly General de l’ONU (122 pays).

Plus récemment, lors du débat général de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies du 19 au 25 septembre à New York, de nombreux présidents, premiers ministres et ministres des Affaires étrangères venant de toutes les régions du monde, se sont prononcés en faveur du Traité. Le 26 septembre, les ministres et représentants de 46 États Membres, délégations, organismes des Nations Unies et société civile ont pris la parole lors d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale, consacrée à la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.

Cependant, comme nous l’avons reconnu, alors que le Traité est une “victoire importante pour l’humanité entière,” son effet est limité, car les délégations de tous les pays dotés d’armes nucléaires ainsi que la plupart de leurs alliés ont boycotté la conférence et beaucoup d’entre eux ont annoncé leur opposition.”

Le Traité ne prendra effet qu’après avoir été formellement ratifié par 50 États membres de l’ONU. Bien qu’il ait été signé par de nombreux pays, jusqu’à maintenant il n’a été ratifié que par trois pays: le Guayana, la Thaïlande et le Saint-Siège. Des activistes s’accordent à dire qu’une priorité dans les mois à venir est de faire ratifier le traité par au moins 50 pays.

Là où les militants ne sont pas entièrement d’accord, c’est la question d’une Conférence de haut niveau sur le désarmement nucléaire (UNHLC) que les Nations Unies sont censées organiser en 2018. Les organisations suivants sont pour:

Abolition 2000 a établi un groupe de travail sur le UNHLC;

Les parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires (PNND) ont organisé un événement à l’Assemblée de l’Union interparlementaire à Saint-Pétersbourg pour promouvoir le traité d’interdiction, les mesures de réduction des risques nucléaires et le UNHLC 2018; Le PNND vient de produire un plan d’action parlementaire pour un monde sans armes nucléaires;

Le Réseau des jeunes d’Abolition 2000 et le PNND organisent une conférence internationale des jeunes sur l’UNHLC qui se tiendra à Prague, en République tchèque, les 28 et 29 novembre 2017;

UNFOLD ZERO tient à jour une page Web consacrée à la Conférence de haut niveau de l’ONU de 2018 qui comprend tous les documents, rapports et actions pertinents;

UNFOLD ZERO et PNND produiront un guide d’action de la société civile pour l’UNHLC 2018;

Arguant en faveur de l’UNHLC, un militant de premier plan, Alyn Ware, a déclaré au CPNN qu’il suivait le modèle des autres conférences de haut niveau de l’ONU telles que la Conférence sur le développement durable (2015) qui a adopté les objectifs de développement durable, la Conférence sur le changement climatique (2016) qui a adopté l’Accord de Paris, la Conférence sur les océans (2017) qui a adopté le plan d’action en 14 points intitulé «Nos océans, notre avenir» et la conférence sur les réfugiés (2016), qui a adopté la Déclaration de New York. Alyn souligne que l’un des aspects clés qui a assuré leur succès était une action coopérative forte de la part de la société civile.

D’un autre côté, Alyn regrette que certaines organisations de désarmement considèrent le UNHLC comme une «distraction». Cela inclut ICAN qui a remporté le prix Nobel. Nous pouvons supposer qu’ils sont sceptiques sur les conférences de haut niveau de l’ONU de la même manière que les principaux militants écologistes étaient sceptiques sur les résultats de la Conférence sur le changement climatique qui a adopté l’Accord de Paris en 2016. A cette époque, CPNN a rapporté que James Hansen, un pionnier concernant le changement climatique, a déclaré le accord de Paris était une «fraude» et Naomi Klein, un autre activiste environnemental de premier plan a déclaré que «nous sommes à l’envers, la COP21 est le contraire du progrès.”

Pour que le traité sur l’interdiction des armes nucléaires soit efficace et que la conférence de haut niveau soit efficace, les mots des États membres non nucléaires ne suffiront pas. Nous devons avoir des actions en plus des mots. Il appartient aux villes, aux parlements et aux organisations non gouvernementales d’exercer une pression suffisante sur les États dotés d’armes nucléaires pour les amener au désarmement. Le traité et la conférence de haut niveau peuvent être des outils efficaces à utiliser dans ce processus.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The Nobel Peace Prize for 2017

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Spain: Melilla Unesco Center will host the presentation ‘Islam: Culture of peace and non-violence’

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Madrid will again host the World Forum for Peace in 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Costa Rica A Role Model for Sustainable Tourism to the World

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Mexico: Expanding the Women’s Network against Gender Violence

DROITS DE L’HOMME


Indonesia’s Supreme Court Upholds Water Rights

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Challenge in Colombia: Peace displacing violence as inspiration for the arts

Bulletin français 1 octobre 2017

LES JEUNES PRENNENT LA PAROLE .

Les jeunes et les enfants ont pris l’initiative alors que des millions de personnes célébraient la Journée internationale de la paix dans le monde entier. On ne peut qu’être séduit par les photos montrant leurs activités pour une culture de la paix. 



Regardons en particulier comment, dans toutes les anciennes républiques de l’Union soviétique, les enfants de centaines d’écoles ont découpé des colombes en papier et écrit sur chacune le nom de quelqu’un qui est mort en défendant leur pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils les ont ensuite attachées à des ballons remplis d’hélium et lâchées dans le ciel . Cette manifestation symbolique a dépassé les limites des conflits politiques. Par exemple, les enseignants et les enfants des deux côtés de la guerre civile en Ukraine ont célébré le jour de la même façon, déplorant souvent que la guerre les avait séparés de leurs amis et de leurs voisins.

À Bichkek, au Kirghizstan, les jeunes “peer mentors,” participant à la formation du leadership dans le cadre du projet de dialogue constructif sur la religion et la démocratie d’International Alert, ont escaladé une montagne et transporté des centaines de roches pour créer un signe de paix impressionnant au dessus du village de Koh Tash, en soulignant importance de la consolidation de la paix (voir photo).



Les jeunes ont souvent joué un rôle central dans les célébrations locales. Par exemple, à Northfield, au Minnesota: « Les élèves ont dirigé le rassemblement en tant que locuteurs et interprètes, démontrant l’importance de la fête internationale. Sunny Leonard, une jeune collegienne et l’organisatrice du rassemblement, a fait le discours de clôture avant la marche vers le Centre du Collège Carleton. Elle a déclaré que les jeunes sont ceux qui peuvent façonner l’avenir. >>



À Pinto, en Espagne, le point culminant de la célébration a été la lecture d’un manifeste rédigé par le Conseil des Enfants de Pinto qui met en lumière la défense de la paix ainsi que diverses propositions pour la maintenir du point de vue des enfants de la commune.

L’Union africaine a célébré la Journée internationale de la paix sous le thème «Engager les jeunes dans la consolidation de la paix». “Ce slogan a été célébré pour souligner le rôle des jeunes dans la réalisation de la paix et du développement”, a déclaré Ismail Shragine, le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité.

En Colombie, les jeunes sont profondément impliqués dans le processus de réconciliation. Le réseau de jeunesse “C’est la paix aussi” à Tumaco, mène diverses activités dans le cadre de la semaine de la paix, les 19, 20, 21 et 21 septembre dans le cadre de la stratégie de réflexion sur la situation du pays et la transmission de messages sur la réconciliation. Ils effectuent des activités telles que la mise en scène et l’image de théâtre avec une galerie d’images corporelles. Les jeunes qui font partie du projet «Utilisez votre pouvoir pour construire la paix» participent également à la Rencontre des jeunes pour la paix à Tumaco. Là ils échangent des idées avec d’autres jeunes ayant des processus de paix différents et qui se déroulent dans des autres municipalités de la région. Parmi leurs activités, se trouvent des peintures murales, la récupération ancestrale à travers des chansons féminines et de jeunes auteurs-compositeurs, des actions qui favorisent l’intégration des communautés et la construction d’espaces sains et sans risques pour la population. 



Pour célébrer la Journée internationale de la paix, les jeunes du Sud Soudan, qui font leurs études dans les universités de l’Ouganda embrassent la diversité culturelle de leur pays pour favoriser la paix plutôt que de se concentrer sur les différences tribales qui les ont déchiré. Le syndicat des étudiants du Sud Soudanais en Ouganda a organisé un festival à Kampala dans le cadre d’une série d’événements marquant la Journée internationale de la paix, dont le thème cette année est: «Ensemble pour la paix: respect, sécurité et dignité pour tous.» Les organisateurs ont déclaré que l’événement avait rassemblé les communautés Sud Soudanaises et les étudiants d’Ouganda qui étaient divisés selon des lignes tribales et politiques.



Dans de nombreux cas, la musique est utilisée comme langue universelle de la paix. Le festival annuel de musique à Nouakchott, en Mauritanie, autour de la Journée internationale de la paix, est consacré à la «musique de jazz comme vecteur de paix, de liberté d’expression et d’unité». Un exemple particulièrement remarquable de musique pour la paix est la carte de centaines d’écoles Montessori du monde entier qui participent au 21 septembre dans le projet «Sing Peace around the World». 



Grâce à la nouvelle génération, oui, il existe un mouvement mondial pour une culture de la paix. Pour citer Karen Stanley, un organisatrice des événements à Lexington, en Virginie, “il y a beaucoup d’endroits à travers le monde qui se connectent les uns avec les autres à travers la Journée internationale de la paix. Pour moi, il était donc passionnant d’ajouter notre petite ville à ce mélange et faire quelque chose pour la paix.”

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Children and youth celebrating a culture of peace around the world

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



De l’Europe aux Etats-Unis, ces villes qui s’opposent à leurs gouvernements pour mieux accueillir les migrants

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Brazil: Community mediation centers begin to work in Recife and Olinda

DÉVELOPPEMENT DURABLE



La Chine éclipse l’UE en atteignant en avance son objectif solaire pour 2020

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Egypt: Women’s Conference in Gharbia organizes “Women’s Peacemaker” conference

DROITS DE L’HOMME


USA: Labor Unions Are Stepping Up To Fight Deportations

DISARMAMENT ET SECURITÉ


France: Quelles mobilisations pour la paix ?

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mauritanie: Festival Nouakchott Jazz Plus: du 18 au 23 septembre 2017

Bulletin français 1 septembre 2017

CULTURE DE LA PAIX EN AMÉRIQUE LATINE

En tant que coordonnateur de CPNN, j’ai récemment été invité à participer à des séminaires de paix au Mexique et au Brésil ; avec une conférence à laquelle j’ai assistée à la fin de 2015 en Colombie, j’ai pu apprécier les grands progrès réalisés en faveur d’une culture de la paix en Amérique latine.

J’ai été impressionné par les progrès latino-américains, en particulier dans la budgétisation participative en tant que forme de participation démocratique, dans la médiation et la justice restauratrice, dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et dans le tourisme pour la paix. De plus, c’est l’Amérique latine qui nous a donné le Forum social mondial. Le processus de paix en Colombie a été le premier processus de paix au monde au cours des dernières années. Et il y a maintenant, un mouvement pour le développement de réseaux de commissions de la paix de la ville, au Brésil et au Mexique.

La budgétisation participative permet aux citoyens de débattre et de définir des politiques, en décidant chaque année les priorités budgétaires de la ville pour les investissements et les services. Cela stimule l’implication des citoyens dans le bien public et la gestion de la ville. Le processus a débuté il y a dix ans dans la ville brésilienne de Porto Alegre et s’est depuis répandu dans de nombreuses villes du monde entier. Ma visite ce mois-ci comprenait les villes de Santos et Curuaru au Brésil ainsi que la ville de Mexico ; CPNN propose des articles sur la budgétisation participative dans chacune de ces villes.

Le Brésil est un leader mondial dans le développement de la justice restaurative, comme nous l’avons vu en octobre dernier dans CPNN. Ce mois-ci, nous proposons un article sur le progrès de la justice restaurative dans la région sud du Brésil. Des systèmes similaires de médiation en tant que justice alternative sont de plus en plus utilisés au Mexique ( CPNN juillet et novembre 2016) et nous publions un article ce mois-ci du Chiapas, dans la région sud du Mexique.

J’ai été impressionné lors de mes visites par le degré de violence à l’égard des femmes et la lutte croissante dans ces pays pour arrêter cette violence. Au Brésil, la lutte se déroule dans le cadre d’une loi qui porte le nom d’une des victimes : “Maria da Penha”. Au Mexique, la lutte se déroule dans le cadre de la loi générale sur l’accès des femmes à une vie sans violence. En Colombie, l’une des initiatives contre cette violence est menée en utilisant d’anciens rituelles indigènes. En même temps, nous publions un article de la Colombie sur la création d’un Conseil des femmes autochtones en tant que partie intégrante du processus de paix dans ce pays.

L’Amérique latine est également un chef de file pour le tourisme pour la paix. Cela sera à l’ordre du jour, en octobre, au Congrès latino-américain des villes touristiques, intitulé «Construire la paix par le tourisme». Sur ce sujet, nous éditons des articles ce mois-ci, sur Puebla au Mexique, et sur le développement du tourisme en tant que contribution au processus de paix dans les zones post-conflit de la Colombie.

Les forums sociaux, qui ont commencé au Brésil, peuvent être considérés comme les rassemblements mondiaux les plus importants pour une culture de la paix. CPNN a précédemment rapporté des articles sur les Forums social mondial qui ont eu lieu à Belem (2009) au Brésil, ainsi que les derniers Forums au Canada et en Tunisie. L’année prochaine, le forum revient au Brésil où des préparatifs ont déjà commencé à Salvador de Bahia.

Enfin, je tiens à mentionner que des progrès sont réalisés au Mexique et au Brésil à propos du réseau des commissions de la paix des villes. Un certain nombre de commissions ont été créées au Brésil au cours de la Décennie internationale pour une culture de la paix, et nous menons une mise à jour de leurs activités. La commission de la paix de la ville de Santos envisage maintenant d’inclure les activités de culture de paix réalisées par les jeunes comme le décrit cet article de CPNN. Au moment où j’écris ceci, une commission est en cours à Pernambuco au Brésil ; et l’Association mexicaine des maires va étudier une proposition pour la création de commissions lors de leur réunion annuelle.

Je remercie mes amis du Mexique, du Brésil et de Colombie de m’avoir invité à visiter et à participer à leur développement d’une culture de la paix, et je suis sûr que nous entendrons beaucoup parler d’eux à l’avenir.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Brésil: Convocation du Forum Social Mondial 2018

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



10th Annual Japan-Korea “Peace & Green Boat” Joint Statement

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Brazil: Restorative Justice: AJURIS and its Judiciary School sign agreement with Terre des Hommes and MPRS

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Colombia: Tourism in post-conflict zones, another contribution to peace

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Women’s Council for Peace in Colombia created by indigenous women

DROITS DE L’HOMME


Cape Verde: Youth take human rights to the streets

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Campaign for a UN Parliamentary Assembly now endorsed by over 1,500 current and former lawmakers from 120 countries

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Iceland: Spirit of Humanity Forum promotes love, transformation and humanity

Bulletin français 1 août 2017

. PARLEMENTAIRES POUR LA PAIX .

Au cours des derniers mois, nous avons suivi l’initiative des Nations Unies à propos du traité interdisant les armes nucléaires.

Le 7 juillet, le traité a été adopté par une majorité de 122 pays lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

Même si le traité peut être consideré comme “victoire importante pour l’humanité entière,” son effet est limité, car les délégations de tous les pays dotés d’armes nucléaires ainsi que la plupart de leurs alliés ont boycotté la conférence et beaucoup d’entre eux ont annoncé leur opposition.

D’autre part, nous avons vu le mois dernier, que, les villes ne sont pas d’accord avec leur gouvernement national. La Conférence des maires des États-Unis a exigé que leur état participe de bonne foi aux négociations et ils ont exhorté l’ensemble des maires à se joindre à l’ONG, Maires pour la paix”, organisation mondiale qui s’oppose aux armes nucléaires avec un objectif de 10 000 villes membres d’ici 2020. Cette organisation représente non seulement de grandes villes aux États-Unis, mais également d’autres pays dotés d’armes nucléaires.

Et ce mois-ci, nous voyons que dans cette affaire les parlements ne sont pas d’accord avec leur gouvernement non plus. L’Assemblée parlementaire de l’OSCE, qui regroupe plusieurs pays nucléaires et leurs alliés, a adopté une Déclaration lançant un “appel à tous les pays à participer aux négociations de l’ONU sur le désarmement nucléaire et à adopter des mesures de réduction des risques nucléaires, de transparence et de désarmement.” Le Parlement européen a pris une position similaire au début des négociations de l’ONU l’année dernière.

Nous sommes encore loin du désarmement nucléaire à la suite de ce traité, mais comme le rappelle Richard Falk, nous avons des précédents historiques pour être optimistes: “convertir ce texte en un régime de contrôle efficace exigera des engagements profonds, de sacrifices, des mouvements et des luttes comme ceux qui ont fini par parvenir à l’impossible, en mettant fin à des maux aussi ancrés que l’esclavage, l’apartheid et le colonialisme “.

Un rôle clé peut être joué par les parlementaires. Un plan d’action, élaboré par les Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires, en consultation avec l’Union interparlementaire, comprend 14 actions clés de désarmement nucléaire. Des actions similaires sont proposées par l’organisation “UNFOLD ZERO” pour rendre efficace le traité d’interdiction nucléaire.

Auparavant, nous avons vu comment les villes font la promotion d’une culture de la paix au-delà de la politique de leur gouvernement national. Ce mois-ci, nous voyons un potentiel similaire au niveau des parlements.

Au Moyen-Orient, malgré le manque de mouvement vers la paix par les gouvernements d’Israël, de Palestine et de leurs voisins, les parlementaires de ces pays, soutenu par l’Union interparlementaire, ont réussi à travailler ensemble pour un accord de partage des ressources en eau dans leur région.

En Afrique, une récente réunion du Parlement panafricain a continué à travailler sur le concept d’un passeport panafricain ainsi que sur des initiatives visant à ouvrir les frontières des pays africains pour le libre échange et les voyages pour tous les Africains. Une union panafricaine pourrait être fondée sur une culture de la paix plutôt que sur la culture de la guerre, si elle s’appuie sur la tradition de la consolidation de la paix conçue par Nelson Mandela.

Au Mexique, un séminaire est parrainé par le Sénat sur “La violence et la paix: les diagnostics et les propositions,” comprennant plusieurs sessions sur la culture de la paix. L’un concerne le Programme d’action des Nations Unies pour une culture de la paix et l’autre concerne la culture de la paix et de l’environnement.

Finalement, il y a une demande pour la création d’une assemblée parlementaire à l’ONU, qui est croissante.

Depuis plus de 20 ans, le Parlement européen le sollicite avec insistance, et le mois dernier, une nouveau message fort a renouvellé cette requète, dans le cadre des recommandations formulées pour l’ONU.

Novembre dernier, une conférence internationale d’environ 300 magistrats, juges, experts juridiques et ambassadeurs de près de 60 pays, principalement des pays du Sud, a adopté une déclaration qui a invité les chefs d’Etat et de gouvernement à convoquer un sommet mondial “pour examiner les graves problèmes mondiaux actuels face à l’humanité” et pour “travailler pour la création d’un Parlement mondial pour promulguer des lois mondiales exécutoires, un gouvernement mondial et une Cour mondiale de justice”.

Cela fait écho à une déclaration faite l’année dernière par le Parlement panafricain qui a appelé l’Union africaine et les gouvernements africains à soutenir la création d’une Assemblée parlementaire des Nations Unies “pour renforcer la participation démocratique et la représentation des citoyens du monde dans l’ONU” et pour “Contribuer au renforcement de la surveillance démocratique des opérations de l’ONU, en particulier en Afrique”.

La possibilité et les problèmes liés à l’établissement d’une Assemblée parlementaire des Nations Unies ont été explorés lors d’une réunion récente qui comprenait des représentants des parlements régionaux, de l’Union interparlementaire, de la Campagne pour une Assemblée parlementaire des Nations Unies et des milieux universitaires.

En somme, lorsque nous écoutons les villes et les parlements, nous nous rendons compte qu’il existe une alternative à l’État-nation et à sa culture de la guerre. Un monde meilleur est possible!

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


UN conference adopts treaty banning nuclear weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Dominican Republic: Mayor praises successful congress for peace in Southern region

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Members of Parliament from Middle East find innovative solutions to regional water issues

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Gambian Youth Engage in the Promotion of Peace, Sustainable Development and Global Citizenship

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Africa: UN deputy chief says ‘messages of women’ vital to sustainable peace, development

DROITS DE L’HOMME


USA: A Victory March For Nury – and for immigrant rights

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Seminar on Violence and Peace: Diagnoses and Proposals for Mexico

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Togo: Un concours littéraire qui appelle de jeunes africains à la culture de la paix

Bulletin français 1 juillet 2017

. LA PAIX AVANCE . .

CPNN a été très actif ce mois-ci, reflétant les progrès dans de nombreux domaines de la culture de la paix (37 articles en anglais, dont 8 traduits de l’espagnol et 5 du français). 



Quatre de ces articles suivent le développement continu des négociations à l’ONU pour un traité visant à interdire les armes nucléaires. À l’approche de la date limite du vote définitif du 7 juillet, le travail des États membres et des organisations non gouvernementales a été intense. Les délégations ont débatu le 21 juin le premier rapport de l’ensemble du projet et sa révision le 27. 



Les ‘’ États nucléaires’’ et leurs alliés boycottent les négociations;  le traité ne les affectera donc pas directement. Cependant, il existe un certain nombre d’éléments proposés du projet de traité qui pourrait les influencer indirectement, bien que l’accord sur ces propositions se révèle difficile à réaliser. Ces éléments comprennent des propositions visant à interdire le transit, la menace d’utilisation et le financement d’armes nucléaires.

Les États qui en sont dotés dépensent collectivement et annuellement 100 milliards de dollars américains sur les programmes de ces armes. Les entreprises qui fabriquent les armes et leurs systèmes d’approvisionnement sont un moteur majeur de la course aux armements nucléaires. Si tous les États qui se joignent au traité d’interdiction nucléaire cessaient de mettre leurs fonds publics dans ces sociétés en interdisant aux banques d’investir dans celles-ci, cela pourrait changer radicalement l’économie de l’industrie de l’armement nucléaire. Et cette action appuierait les efforts des parlementaires et de la société civile afin de réduire les budgets exorbitants en armes nucléaires dans ces États et de réorienter ces fonds vers la santé, l’éducation, l’emploi, l’environnement et le développement durable. 



Nous voyons un exemple de cette stratégie dans les décisions prises ce mois-ci par la Conférence américaine des maires lors de leur réunion annuelle. Ils ont soutenu deux résolutions présentées par les villes membres,  en demandant au Congrès de transférer les fonds militaires vers les besoins humains et environnementaux plutôt que l’inverse. Et ils ont adopté une nouvelle résolution qui se termine comme suit: 



“IL EST RÉSOLU QUE la Conférence des maires des États-Unis invite tous les maires des États-Unis à rejoindre les Maires pour la Paix afin d’atteindre l’objectif de 10 000 villes membres d’ici 2020 et encourage les villes membres des États-Unis à s’impliquer activement en établissant des relations avec les villes sœurs d’autres nations armées, et en agissant au niveau municipal pour sensibiliser le public sur les coûts humanitaires et financiers des armes nucléaires, sur les dangers croissants des guerres entre les États dotés d’armes nucléaires et sur la nécessité urgente de la bonne foi dans la participation à la négociation pour l’élimination mondiale des armes nucléaires “.

Ce mois-ci, quatre de nos articles suivent les progrès pour la paix en Colombie. Le 26 juin, les Nations Unies ont annoncé que les  FARC avaient terminé le ‘’processus de dépôt’’ de leurs armes, selon l’accord de paix de l’an dernier. Et le 6 juin, le gouvernement colombien et l’autre groupe de guérilla, l’ELN, ont annoncé qu’ils avaient conclu une série d’accords, y compris des financements internationaux pour faire avancer le processus de paix. Bien que la violence se poursuive dans de nombreuses régions du pays, il existe d’importantes initiatives de base pour promouvoir la non-violence, y compris les « Radios communautaires pour la paix et la coexistence», lancées à la mi-2016 avec le soutien de l’Union européenne. Cela soutient 400 des 627 stations de radio communautaires en Colombie pour générer une culture de la paix dans les zones rurales les plus reculées, qui sont les zones plus touchées par le conflit armé. 



Sept autres articles reflètent les progrès continus dans l’éducation à la paix dans le monde, y compris les initiatives en République dominicaine, en Irlande du Nord, en Équateur, en Mexique et en Côte d’Ivoire, ainsi que les plans pour les réunions annuelles de l’Institut international pour l’éducation pour la paix et l’Association de recherche pour la paix en Asie-Pacifique. 



De plus, trois articles nous informent du développement du journalisme et de l’écriture pour une culture de la paix en Afrique. Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence» a été parrainé par les Nations Unies à Dakar, au Sénégal. Toujours à Dakar, les membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une culture de la paix. “Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, a déclaré le conseiller spécial du président de la République, Macky Sall. Aussi, en Ouganda, les dirigeants traditionnels qui ont été actifs dans les efforts de paix et de réconciliation disent que le journalisme de la paix en tant qu’outil a été «utile pour mobiliser les gens et joindre les rebelles». 



Enfin, c’est une bonne surprise pour les mouvements pacifistes à travers le monde, que Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste de l’opposition britannique et ancien président de la coalition Stop the War, a mené son parti à une remarquable progression lors des récentes élections générales. C’était d’autant plus remarquable que les attaques de ses adversaires et de la plupart des médias traditionnels contre ses positions anti-guerre semblent avoir échoué et avoir aidé plutôt que de blesser lui et son parti lors des élections. Il semble que les électeurs britanniques veulent la paix au lieu de continuer à s’impliquer dans les diverses guerres et menaces militaires menées par les États-Unis et l’OTAN. 


      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


UN: Conference Considers Revised Draft of Proposed Legally Binding Instrument to Prohibit Nuclear Weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Côte d’Ivoire: Préservation de la paix à Port-Bouët : La jeunesse communale donne ses recettes

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



U.S. Conference of Mayors Opposes Military-Heavy Trump Budget

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Montreal: Official Conference of the UN International Year of Sustainable Tourism for Development

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


UN: New films on Global Goals spotlight women’s journeys of resilience

DROITS DE L’HOMME


USA: A Call to Mobilize the Nation through 2018

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”