. EGALITE HOMMES/FEMMES .
Un article de ONU Mujeres
La campagne mondiale « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes », prévue du 25 novembre au 10 décembre, se déroulera, cette année, sur fond d’un tollé mondial sans précédent. Des millions de personnes se sont ralliées derrière le hashtag #MeToo et d’autres campagnes, révélant au grand jour la véritable ampleur du harcèlement sexuel et d’autres formes de violence dont les femmes sont victimes au quotidien et partout dans le monde. Pour transformer la culture de la violence basée sur le genre, il faut d’abord commencer par briser le silence.
Las niñas se organizan antes del marzo para poner fin a la violencia de género en Dar es Salaam, Tanzania. Un letrero dice: “Absténgase de usar lenguaje ofensivo para mujeres y niños”. Foto: ONU Mujeres / Deepika Nath.
La nécessité impérative de soutenir les personnes particulièrement vulnérables se trouve au cœur du thème de cette année, « Ne laisser personne de côté : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles » de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre) et des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes de la campagne TOUS UniS (du 25 novembre au 10 décembre). La campagne TOUS UniS vous invite à vous joindre au mouvement en faveur de l’élimination de la violence à l’égard des femmes en utilisant la couleur orange pour rendre vos actions visibles.
* Voir comment intervenir ici.
* Lisez le message du Secrétaire General des Nations Unies pour cette journée.
Une femme ou une fille sur trois est victime de violence au cours de sa vie – il s’agit d’une femme de trop. La violence à l’égard des femmes et des filles existe dans tous les pays et dans toutes les sociétés. Elle existe à la maison, à l’école, dans la rue, au travail, sur Internet et dans les camps de réfugiés. Elle se produit pendant les guerres, et même en l’absence de guerre. Trop souvent, elle est banalisée et reste impunie.
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(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)
Protecting women and girls against violence, Is progress being made?
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Peu importe le lieu où elle se produit, sa forme ou sa victime, la violence doit être éradiquée. La promesse des Objectifs de développement durable – ne laisser personne pour compte – ne peut être tenue sans mettre un terme à la violence faite aux femmes.
Reportages
La violence à l’égard des femmes et des filles peut être éradiquée. Des solutions éprouvées existent pour soutenir et autonomiser les victimes qui ont survécu à la violence afin d’empêcher sa réapparition. Les lois et les politiques constituent des instruments puissants pour punir les auteurs de ces crimes, s’assurer que justice soit faite, fournir des services nécessaires et mettre un terme à l’impunité. Il existe de nombreuses façons de résister contre les normes, les attitudes et les comportements violents qui perpétuent la violence à l’égard des femmes, mais aussi de les prévenir ; nous avons toutes et tous un rôle à jouer en ce sens.
Bien que nulle ne soit à l’abri de la violence basée sur le genre, où que ce soit, certaines femmes et filles se trouvent tout particulièrement en situation de vulnérabilité, notamment les jeunes filles et les femmes âgées, les femmes qui s’identifient comme lesbiennes, bisexuelles, transgenres ou intersexuées, les immigrées et les réfugiées, les femmes autochtones et issues de minorités ethniques, ou encore les femmes et les filles vivant avec le VIH et souffrant d’un handicap, ainsi que celles victimes des crises humanitaires.
Consultez nos reportages du monde entier qui mettent en avant l’importance de ne laisser personne pour compte et les actions entreprises pour rompre le cycle de la violence faite aux femmes.
Rejoignez la conversation
#Orangetheworld en #16jours
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(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN pour cet article)
Gabon: Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale
LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION
Un article de UNESCO
Le Gouvernenment gabonais, la CEEAC [la Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale], l’UNOCA [Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale], l’OIF [l’Organisation Internationale de la Francophonie] et l’UNESCO, en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, organisent du 30 novembre au 2 décembre 2017, le Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale.
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Le premier Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » s’est tenu, à Libreville (Gabon), du 11 au 13 décembre 2014, sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, à l’initiative conjointe de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO et de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, avec le soutien et la participation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Union africaine (UA).
Ce forum, inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action pour une Culture de la paix en Afrique , adopté à l’issu du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » (Luanda/Angola, mars 2013), a permis le lancement officiel du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP), dont le Gabon accueille depuis le Siège social.
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Question related to this article.
Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?
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Le présent projet de « Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » s’inscrit dans la continuité de ce forum de décembre 2014, dont l’une des recommandations invitait le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix à se réunir dorénavant tous les deux ans, en assemblée générale, à Libreville (Gabon).
Cette activité a été prévue pour être réalisée en 2016, au titre du Programme de participation de l’UNESCO, sous le thème : « La radicalisation idéologique et religieuse des jeunes : un défi à la culture de la paix », en raison de l’importance que cette problématique revêt pour la paix, la sécurité, notamment sur le continent africain.
La propagation du radicalisme religieux de Boko Haram est en train de gagner la sous-région de l’Afrique centrale, via en particulier la région du lac Tchad et l’extrême-Nord du Cameroun. Du fait de la porosité des frontières, le radicalisme des jeunes pourrait, par ailleurs, prospérer sur l’humus de nombreuses crises politiques non résolues, des difficultés socio-économiques et de la frustration née du chômage, des atteintes aux droits de l’Homme, en somme de l’insuffisance de la gouvernance. De plus, dans le contexte d’accès accru aux technologies de l’information et l’utilisation massive d’internet et de réseaux sociaux, l’Afrique centrale n’est pas, à l’évidence, à l’abri de la radicalisation des jeunes.
Ce forum, qui contribue à la mise en œuvre de la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à lutter activement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, s’inscrit également dans le prolongement de l’atelier sous-régional sur le renforcement de la coopération entre la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la société civile en matière d’alerte précoce et de prévention des conflits en Afrique centrale, organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la CEAAC, du 30 novembre au 2 décembre 2017, à Libreville (Gabon).
Tunis: Vers le renforcement du partenariat scientifique Iran-pays arabes
. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .
Un article de Web Manager Center
Des universitaires arabes et iraniens ayant participé au troisième congrès scientifique international des universités d’Iran et du monde arabe, tenu à Tunis les 11 et 12 novembre, ont souligné l’importance de renforcer l’échange culturel et civilisationnel entre les pays du monde arabe pour briser les stéréotypes créés par les politiciens et les médias et qui ne s’adaptent plus à la réalité d’aujourd’hui.
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Le congrès a été couronné par la publication d’un communiqué comportant des recommandations scientifiques dont la valorisation du partenariat scientifique fructueux entre les universités arabes et iraniennes et la nécessité d’engager des dialogues approfondis pour élaborer des stratégies scientifiques capables de renforcer les relations académiques entre les deux parties pour un avenir meilleur et prometteur au partenariat universitaire arabo-persan.
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How can we ensure that science contributes to sustainable development?
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Les recommandations ont également mis l’accent sur l’importance de la science en tant que patrimoine humain qui dépasse les conflits ethniques, appelant à renforcer les échanges et à promouvoir l’information objective et la culture de la paix et de la tolérance.
Les participants ont, en outre, appelé à un véritable débat entre les musulmans pour mieux positionner l’Islam avec les autres religions et à promouvoir le patrimoine scientifique commun pour éduquer les jeunes aux fondements civilisationnels communs et diffuser les langues arabe et persan. Ils ont également souligné l’importance de promouvoir les efforts de la traduction en tant que moyen de diffuser la culture et la science des pays et l’intensification des rencontres académiques et des échanges entre les étudiants, les professeurs et les chercheurs arabes et iraniens.
A noter que ce congrès, organisé sous la tutelle de l’Université de la Manouba, a vu la participation de présidents d’universités arabes de Tunisie, du Liban, d’Algérie, de Libye, du Maroc, d’Irak et de la Syrie outre la participation de 11 universités iraniennes.
Les conférences organisées en marge de cette manifestation ont porté sur les moyens de renforcer le partenariat universitaire entre les pays du monde arabe et l’Iran.
Espagne: Action de soutien au traité de non-prolifération des armes nucléaires
.DESARMAMENT & SECURITE.
Un article par Rafael de la Rubia du Pressenza (publié selon le Creative Commons Attribution 4.0 International license)
Le 7 juillet 2017, à l’initiative de l’organisation des Nations Unies, 122 pays ont mis un point final à la négociation et l’élaboration d’un traité de prohibition des armes nucléaires (Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons). Par la suite, le 20 septembre 2017, s’est ouvert le processus de signature du traité, avec l’espoir bien fondé que plus de 50 pays le ratifient, comme condition à son entrée en vigueur.
Le 15 novembre prochain, au congrès des députés, à Madrid, aura lieu une démarche au cours de laquelle sera abordé le contexte mondial de détérioration de la sécurité globale ainsi que le risque croissant de l’utilisation des armes nucléaires, et les principales initiatives internationales visant à l’éviter seront passées en revue.
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Dans un contexte mondial où s’accroît, une fois de plus, le danger de guerre nucléaire, après les essais successifs de la Corée du Nord et la menace du président Trump de déclencher « une fureur et un feu encore jamais vus », il paraît nécessaire que le Parlement espagnol débatte de ce thème et adhère aux traités et actions internationales en cours.
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Can we abolish all nuclear weapons?
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Plusieurs organisations sociales comme Monde sans guerres et sans violence (MSGySV), l’Association espagnole d’investigation pour la paix (AiPAZ), la Fondation pour la culture de la paix et WILPF (Women’s International League for Peace and Freedom) – Espagne, entre autres, ont pris l’initiative de transférer au Parlement espagnol ce débat, en appelant d’une part les groupes parlementaires à prendre position à ce sujet et à demander au gouvernement pourquoi l’Espagne ne figure pas parmi ces 122 pays qui ont travaillé à l’élaboration de ce traité, et en invitant, d’autre part, tous les députés et sénateurs d’Espagne à cette action qui aura lieu le mercredi 15 novembre prochain à 16h dans la salle Clara Campoamor du Congrès des députés. On y parlera du contexte mondial relatif aux armes nucléaires et du traité de prohibition précité, ainsi que d’autres initiatives de désarmement nucléaire. De plus, le réseau des parlementaires pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement (PNND) sera présenté, lequel est un forum interparlementaire de caractère international qui compte plus de 700 parlementaires adhérents, hommes et femmes de 75 pays travaillant au désarmement nucléaire.
A cette fin Alyn Ware a été invité à participer, il est le coordinateur international de PNND, récompensé en 2009 par le Right Livelihood Award, plus connu sous le nom de prix Nobel alternatif de la paix, pour « le travail efficace et créatif qu’il a mené pendant décennies pour promouvoir l’éducation pour la paix et libérer le monde des armes nucléaires ». Ces prix sont décernés chaque année depuis que le suédois Jakob von Uexkull les a créés en 1980 pour « honorer et soutenir des personnalités qui proposent des solutions concrètes et exemplaires aux défis du monde actuel ». Motif pour lequel Alyn Ware a été défini par la presse comme « un infatigable défenseur de la paix et de la non violence ».
D’autre part, au cours des journées préparatoires de la 2e Marche Mondiale pour la paix et la Non‑violence, qui seront célébrées dans le palais de Cybèle (appelé palais des Communications jusqu’en 2011), siège du Conseil municipal de Madrid, le prochain vendredi 17/11, les initiatives en faveur du désarmement nucléaire seront examinées et l’adhésion de l’Espagne au Traité d’interdiction des armes nucléaires sera explicitement soutenue.
Fin du 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique
DESARMAMENT & SECURITE .
Un article de Panapress
Le 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a pris fin mardi après-midi à Diamniadio, au Sénégal, après deux jours de travaux marqués par un panel de haut niveau animé par les présidents du Sénégal, Macky Sall, du Rwanda, Paul Kagamé, et du Mali, Ibrahima Boubacar Keïta.
Les trois chefs d’Etat ont particulièrement insisté sur la nécessité pour l’Afrique de compter d’abord sur elle-même pour assurer sa sécurité avant de faire appel à la communauté internationale.
(De gauche) le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, à l’ouverture du forum sur la paix et la sécurité à Dakar. Par SEYLLOU (AFP)
«Nous devons nous engager à résoudre nos problèmes avant de faire appel à l’aide étrangère. Je ne crois pas que la défense de l’Afrique viendra de l’extérieur. Je n’y crois pas. L’Afrique doit d’abord prendre en charge sa sécurité et nos partenaires vont venir en appoint», a déclaré le président Sall.
Le Premier ministre du Tchad, Albert Pahimi Padacké, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, le ministre français de Forces armées, Mme Florence Parly, et le ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères, Masahisa Sato, ont également pris part à ce panel.
Le sentiment des trois chefs d’Etat est partagé par M. Padacké qui n’a pas manqué de souligner les efforts déployés par son pays pour aider ses voisins, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, à lutter contre Bokko Haram qui sévit dans le bassin du Lac Tchad.
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Islamic extremism, how should it be opposed?
(…suite)
«Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes car il y va de la sécurité du continent et des Africains. C’est notre responsabilité de protéger nos pays et nos populations. Nous pouvons toujours faire appel à la communauté internationale, mais nous ne devons pas nous décharger sur elle», a-t-il dit.
«Le Tchad n’abrite aucune organisation terroriste, mais il a été le premier à intervenir au Mali et consacre d’importantes ressources à la lutte contre le terrorisme qui sévit chez ses voisins», a-t-il dit, se demandant combien de temps son pays tiendra-t-il encore s’il n’est pas soutenu dans ses efforts.
Toutefois, ils reconnaissent tous la nécessité d’une coopération sous-régionale et mondiale pour lutter contre le terrorisme, particulièrement en Afrique.
Les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Afrique et les nouveaux enjeux sécuritaires, les migrations et les défis sécuritaires, la lutte contre le financement du terrorisme, la sécurité et la sûreté maritime en Afrique, ainsi que la cybersécurité et la gouvernance de l’information et de l’espace numérique.
Ce «forum de la maturité» a été organisé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avec l’appui du ministère français de la Défense et de nombreux autres partenaires.
Placée cette année sous le thème «Défis sécuritaires en Afrique : pour des solutions intégrées», la rencontre a regroupé «plus de 400 participants» dont des acteurs régionaux et internationaux, des autorités politiques et militaires, des experts, des universitaires, des diplomates, des représentants d’organisations internationales et de la société civile.
L’organisation d’un tel forum a été décidé en décembre 2013 à Paris lors d’un sommet France-Afrique sur la lutte contre le terrorisme.
Burkina : Un forum parle de paix
. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .
Un article par Irmine Kinda pour Burkhina 24
Le premier forum international des jeunes sur la culture de la paix s’est tenu ce mercredi 15 novembre 2017 à Ouagadougou et a connu la participation de Michel Kafando, parrain de la présente édition. Ce forum vise à amener les religieux à discuter, revisiter les textes saints, voir ce que ces textes disent de la paix de la différence religieuse, de la cohabitation pacifique malgré la différence religieuse.
L’avènement de ce premier forum est de lIinitiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et inter culturel lancée à Cotonou en mai 2015, de l’historique résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur jeunesse, paix et sécurité, The Burkina Faso Interfaith Youth Network (BFIYN) et de la JEC.
Ils entendent réunir du 15 au 18 novembre 2017, les jeunes participants de diverses religions. Tout en saluant l’action militaire dans la lutte contre le terrorisme grandissant, ils veulent apporter leur touche en étant des sentinelles de dame, paix. Et pour ce faire, le promoteur du Forum, Henri Kaboré, a voulu retenir pour ce premier forum le thème : « Jeunesse engagée dans une culture de la paix par le dialogue interreligieux »
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How can different faiths work together for understanding and harmony?
(. . . suite)
Pour cette première édition 120 participants sont attendus et le coordonnateur a souligné que l’accent sera mis sur la représentation des jeunes venant des confessions religieuses telles l’Islam, le Christianisme, la Religion traditionnelle africaine. Les jeunes auront l’occasion de se rencontrer, échanger, accepter leurs différences et réaliser qu’ils sont tous des créatures de Dieu, appelées à s’aimer et à protéger la vie humaine qui est sacrée.
« La différence constitue une richesse et non un désavantage (…). Sans paix, il n’y a pas de développement (…). Les jeunes sont des acteurs de paix et de développement », a souligné l’initiateur et le coordonnateur du Forum, Henri Kaboré.
Le parrain de ce forum, l’ancien président du Faso Michel Kafando, a salué l’initiative des jeunes. En effet, dit-il, « dans un monde où la jeunesse représente l’essentiel de par son nombre, il faut que cette jeunesse puisse véritablement imprimer sa marque dans la recherche de la paix.
Ce forum est axé essentiellement sur le dialogue interreligieux. Cela veut dire que cette jeunesse est consciente que notre monde est perturbé et comme notre avenir, c’est la jeunesse, elle pense déjà à soulever le problème et à faire en sorte qu’à travers ces différentes réunions, il y ait une prise de conscience générale de façon à ce que par des échanges, on puisse trouver une solution qui rende ce monde beaucoup plus paisible, pacifique. J’ai accepté parrainer ce forum parce que je crois que la jeunesse a un très grand rôle à jouer ».
L’ouverture de ce forum a également connu la présence du député Jacob Ouédraogo, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale et du secrétaire général de la religion for christ pour la religion en Afrique, Dr Francis Kayena. Tous deux co-présidents du forum ont félicité et encouragé les jeunes. Ils ont laissé entendre qu’ils ne ménageraient aucun effort pour les accompagner dans la quête de la paix.
Le lauréat du prix Nobel prend la tête d’une marche homérique à travers l’Inde en faveur de la sécurité des enfants
DROITS DE L’HOMME .
Un article de Internationale de l’Education
Lorsque Kailash Satyarthi prend un engagement, rien ne peut l’arrêter, comme le montre la réponse de millions de personnes à son appel à mettre fin aux abus sexuels et la traite des enfants dans la plus grande marche qu’a connu le pays.
Le mois dernier, un nombre estimé à plus de 10 millions d’Indiens ont exprimé leur opposition aux abus subis par les enfants en marchant en masse à travers le pays.
Lancée par le lauréat du prix Nobel de la Paix, Kailash Satyarthi, Bharat Yatra, une marche visant à mettre fin aux abus sexuels et à la traite des enfants, a parcouru plus de 11.000 km à travers 22 Etats et territoires de l’Union, du 11 septembre au 16 octobre.
« Le crime dont sont victimes nos enfants n’est pas ordinaire. Il s’agit d’une épidémie morale qui hante notre pays ainsi que le reste du monde que nous ne pouvons tolérer. Nous devons, en tant que nation, rompre notre silence, élever notre voix et nous unir », a déclaré Satyarthi.
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How to stop violence against children?
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C’est à Delhi, dernière étape de la marche, que Satyarthi s’est exprimé devant des milliers d’étudiant(e)s qui se sont engagé(e)s à soutenir la campagne. Il a été rejoint, à la fin de la marche, par le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education Fred van Leeuwen, ami et partisan de longue date. Ensemble, Satyarthi, van Leeuwen et Sylvia Borren ont créé la Campagne mondiale pour l’éducation.
Assurer la sécurité des enfants en Inde est un immense défi. La campagne a sensibilisé l’opinion sur le fait que, chaque jour, 40 enfants étaient violés et 48 autres subissaient des abus sexuels, tandis que des centaines de milliers de mineur(e)s étaient victimes de la traite à des fins abominables.
La campagne vise avant tout à exhorter le gouvernement à intervenir davantage pour que la sécurité des enfants figure en tête des priorités.
Celle-ci a réuni des personnes de tous horizons, des milieux économiques et politiques, aux groupes de femmes et d’enseignant(e)s, en passant par les responsables religieux, les enfants et les parents.
(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN pour cet article.)
(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article et ici pour une version en espagnol.)
Bulletin français 1 novembre 2017
Le prix Nobel de la paix de cette année a été décerné à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), l’une des coalitions de la société civile qui a soutenu le développement du Traité des Nations Unies sur l’interdiction des armes nucléaires. Pour citer le Comité Nobel, “Les armes nucléaires représentent une menace constante pour l’humanité et toutes vies sur terre. Par le biais d’accords internationaux contraignants, la communauté internationale a précédemment adopté des arrêtés interdisant les mines terrestres, les armes à sous-munitions et les armes biologiques et chimiques. Les armes nucléaires sont pourtant plus destructrices, n’ont pas encore fait l’objet d’une interdiction juridique internationale similaire.”
Nous suivons depuis plusieurs mois les progrès vers l’abolition des armes nucléaires. Le bulletin de juillet de CPNN a suivi le développement en cours des négociations aux Nations Unies. Le bulletin d’août indiquait que le Traité avait été adopté par une majorité des Assermbly General de l’ONU (122 pays).
Plus récemment, lors du débat général de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies du 19 au 25 septembre à New York, de nombreux présidents, premiers ministres et ministres des Affaires étrangères venant de toutes les régions du monde, se sont prononcés en faveur du Traité. Le 26 septembre, les ministres et représentants de 46 États Membres, délégations, organismes des Nations Unies et société civile ont pris la parole lors d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale, consacrée à la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.
Cependant, comme nous l’avons reconnu, alors que le Traité est une “victoire importante pour l’humanité entière,” son effet est limité, car les délégations de tous les pays dotés d’armes nucléaires ainsi que la plupart de leurs alliés ont boycotté la conférence et beaucoup d’entre eux ont annoncé leur opposition.”
Le Traité ne prendra effet qu’après avoir été formellement ratifié par 50 États membres de l’ONU. Bien qu’il ait été signé par de nombreux pays, jusqu’à maintenant il n’a été ratifié que par trois pays: le Guayana, la Thaïlande et le Saint-Siège. Des activistes s’accordent à dire qu’une priorité dans les mois à venir est de faire ratifier le traité par au moins 50 pays.
Là où les militants ne sont pas entièrement d’accord, c’est la question d’une Conférence de haut niveau sur le désarmement nucléaire (UNHLC) que les Nations Unies sont censées organiser en 2018. Les organisations suivants sont pour:
Abolition 2000 a établi un groupe de travail sur le UNHLC;
Les parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires (PNND) ont organisé un événement à l’Assemblée de l’Union interparlementaire à Saint-Pétersbourg pour promouvoir le traité d’interdiction, les mesures de réduction des risques nucléaires et le UNHLC 2018; Le PNND vient de produire un plan d’action parlementaire pour un monde sans armes nucléaires;
Le Réseau des jeunes d’Abolition 2000 et le PNND organisent une conférence internationale des jeunes sur l’UNHLC qui se tiendra à Prague, en République tchèque, les 28 et 29 novembre 2017;
UNFOLD ZERO tient à jour une page Web consacrée à la Conférence de haut niveau de l’ONU de 2018 qui comprend tous les documents, rapports et actions pertinents;
UNFOLD ZERO et PNND produiront un guide d’action de la société civile pour l’UNHLC 2018;
Arguant en faveur de l’UNHLC, un militant de premier plan, Alyn Ware, a déclaré au CPNN qu’il suivait le modèle des autres conférences de haut niveau de l’ONU telles que la Conférence sur le développement durable (2015) qui a adopté les objectifs de développement durable, la Conférence sur le changement climatique (2016) qui a adopté l’Accord de Paris, la Conférence sur les océans (2017) qui a adopté le plan d’action en 14 points intitulé «Nos océans, notre avenir» et la conférence sur les réfugiés (2016), qui a adopté la Déclaration de New York. Alyn souligne que l’un des aspects clés qui a assuré leur succès était une action coopérative forte de la part de la société civile.
D’un autre côté, Alyn regrette que certaines organisations de désarmement considèrent le UNHLC comme une «distraction». Cela inclut ICAN qui a remporté le prix Nobel. Nous pouvons supposer qu’ils sont sceptiques sur les conférences de haut niveau de l’ONU de la même manière que les principaux militants écologistes étaient sceptiques sur les résultats de la Conférence sur le changement climatique qui a adopté l’Accord de Paris en 2016. A cette époque, CPNN a rapporté que James Hansen, un pionnier concernant le changement climatique, a déclaré le accord de Paris était une «fraude» et Naomi Klein, un autre activiste environnemental de premier plan a déclaré que «nous sommes à l’envers, la COP21 est le contraire du progrès.”
Pour que le traité sur l’interdiction des armes nucléaires soit efficace et que la conférence de haut niveau soit efficace, les mots des États membres non nucléaires ne suffiront pas. Nous devons avoir des actions en plus des mots. Il appartient aux villes, aux parlements et aux organisations non gouvernementales d’exercer une pression suffisante sur les États dotés d’armes nucléaires pour les amener au désarmement. Le traité et la conférence de haut niveau peuvent être des outils efficaces à utiliser dans ce processus.
DISARMAMENT ET SECURITÉ |
TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ |
PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE |
DÉVELOPPEMENT DURABLE Costa Rica A Role Model for Sustainable Tourism to the World |
ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES |
DROITS DE L’HOMME |
LIBERTÉ DE L’INFORMATION L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix |
ÉDUCATION POUR LA PAIX |
L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix
LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION
Un article de l’Agence Anadolu
L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé mercredi un mémorandum d’accord pour promouvoir la coopération conjointe dans le renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.
«Le but de la signature du mémorandum d’accord est de fournir un cadre et de renforcer la coopération pour soutenir la consolidation de la paix et soutenir les efforts de paix en Afrique», a déclaré l’UA dans un communiqué publié sur son site web.
Le communiqué considérait le mémorandum d’accord comme une étape concrète vers la mise en œuvre du «cadre commun des Nations Unies et de l’Union africaine pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité».
(L’article se continue à droite.)
(Cliquez ici pour l’article en anglais.)
What is the United Nations doing for a culture of peace?
Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?
(L’article se continue de la gauche.)
Le 19 avril 2017, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, ont signé un nouveau cadre pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité.
Selon ses signataires, le mémorandum d’accord «continuera de renforcer la coordination des efforts des Nations Unies et de l’Union africaine et contribuera à un partenariat stratégique plus prévisible dans les domaines de la prévention des conflits, du dialogue politique, de la réconciliation nationale, de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme».
Le mémorandum d’accord a été signé par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, l’Algérien Smail Chergui, et le secrétaire général adjoint à la consolidation de la paix de l’ONU, Oscar Fernandez.
Le mémorandum a été signé au siège de la mission permanente de l’Union africaine à New York, en marge de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Mali : Ségou : capitale de la paix et de la réconciliation nationale des régions du centre du Mali
DESARMAMENT & SECURITE .
Un article par Douba Dembele pour Mali Actu
La commune urbaine de Ségou a abrité les 7, 8 et 9 septembre deux cadres de concertations sur la paix et la cohésion nationale. Des participants venus des cercles de la région de Mopti et de Niono, Macina et Tominian dans la région de Ségou, se sont prêtés pendant 2 jours à la réflexion et à l’identification de solutions durables aux conflits intra et intercommunautaires dans lesdits cercles.
La ville de Ségou (à titre illustratif)
À cette rencontre, ils étaient plus de 140 y prendre part. La rencontre initiée par le Centre pour le dialogue humanitaire, sur financement du royaume des Pays-Bas, a été accompagnée par le ministère de la Réconciliation nationale. À la suite de cette rencontre, une journée d’échanges, d’information et de sensibilisation sur la mission d’appui à la réconciliation et les équipes d’appui s’est tenue le samedi 9 septembre, au même lieu que la précédente session, c’est-à-dire dans la salle de conférence du gouvernorat de Ségou. Les travaux de cette journée ont enregistré la participation d’une quarantaine de délégués venus des 7 cercles de la région de Ségou.
Les délégués, choisis sur la base de leur influence sociale et leur implication dans la gestion des conflits dans leurs cercles, étaient surtout composés de responsables de la société civile. Il s’agit notamment des chefs de villages, leaders religieux, communicateurs traditionnels et journalistes. Organisée par le ministère de la Réconciliation nationale en partenariat avec la mission d’appui à la réconciliation et le Centre pour le dialogue humanitaire, cette rencontre d’une journée était elle aussi accompagnée par le royaume des Pays-Bas.
Cette rencontre à Ségou a réuni de façon spécifique des acteurs venus des communes de Douentza, Tenekou, Mopti, Djenné, Youwarou, Koro, Bankass, Ké-Macina, Niono et Tominian. Aux participants, le chef de la mission du Centre pour le dialogue humanitaire, Hama Amidou Diallo, a situé le cadre de la rencontre. Selon lui, l’étape de Ségou, tout comme celle de Mopti, se situe dans la logique des actions conduites portant sur la promotion du dialogue social au sein des communautés, à travers les rencontres intra et intercommunautaires organisées au niveau des villages, des fractions, des communes, des cercles et dans les chefs-lieux de régions. La finalité devrait être la sauvegarde de la paix sociale et la consolidation du vivre ensemble.
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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?
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Quant au chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, il a salué la tenue de cette rencontre à Ségou, tout en affirmant qu’elle vise à renforcer les actions menées par son département dans le cadre de sa stratégie de réconciliation. Il a par ailleurs exhorté chacun des participants à s’invertir pour la promotion de la culture de la paix et de la non-violence. Le gouverneur de la région de Ségou, Georges Togo, qui présidait la rencontre, était tout heureux de voir des communautés du Mali se réunir à Ségou pour se pardonner et construire une paix durable dans leurs localités respectives, sur des valeurs sociétales.
À la fin des travaux, le vendredi 8 septembre, les participants ont élaboré une série de recommandations rentrant dans le cadre du processus de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Il faut préciser que la rencontre de Ségou a surtout regroupé des acteurs des communautés, Bamanan, Peul et dogon des cercles cités plus haut.
Pour ce qui concerne la journée d’échanges, d’information et de sensibilisation, sur la mission d’appui à la décentralisation tenue le samedi 9 septembre, elle intervient après celles tenues dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal. Pilotée par le ministère de la Réconciliation nationale, la rencontre de Ségou a vu la participation du chef de la mission, Modibo Kadjogué, du chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, colonel Moussa Zabou Maïga, du gouverneur de Ségou, de l’opérateur économique Djadié Bah de Niono, lui-même président du comité de suivi des actions de paix et de réconciliation dans son cercle, et bien d’autres personnalités de la région de Ségou.
Le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation était tout ému de présenter aux participants à la rencontre, les missions de son ministère et les objectifs de la mission d’appui à la paix et à la réconciliation nationale. Il a ajouté que c’est conscient du fait que l’Etat, à lui seul, ne peut ramener la paix sans l’implication des communautés à la base, que le département de la Réconciliation nationale a mis en place la mission d’appui à la réconciliation. Pour la meilleure fonctionnalité des objectifs de cette cellule, il a été décidé de créer des équipes régionales d’appui, dans toutes les régions du Mali.
C’est pourquoi, la conclusion de Ségou devrait être la proposition de personnalités morales engagées dans le sens de la cohésion sociale, pour la mise en place de l’équipe régionale de Ségou, composée de 7 membres. Il s’agira pour cette équipe, une fois installée, de s’atteler à des actions de prévention et de gestion des conflits dans tous les cercles de la région.
Avec la tenue de ces deux rencontres à Ségou, on peut dire que Ségou était devenue la capitale du dialogue humanitaire des régions du centre du Mali. Il faut rappeler que la région de Ségou a été touchée par des conflits intra et intercommunautaires, notamment dans les cercles de Macina et de Niono. Aussi, le cercle de Tominian a reçu des personnes déplacées suite à des conflits du même genre dans la région de Mopti.