All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Centrafrique : un accord de paix conclu à Sant’Egidio

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Jules Crétois dans Jeune Afrique

A Rome, les groupes armés centrafricains se sont rassemblés avec des représentants des institutions de la RCA et de la Minusca, pour signer un accord en faveur de la paix. Certains apprécient, d’autres moins…

Tous les groupes armés centrafricains – soit quatorze au total – se sont rassemblés à Rome, à l’initiative de la communauté catholique Sant’Egidio, à l’exception des 3R (« Retour, Réclamation et Réhabilitation »), pour des raisons logistiques. Leurs représentants, arrivés pour la plupart depuis Yaoundé, au Cameroun, discutent depuis le 15 juin, en présence de représentants du gouvernement, de l’Assemblée nationale et de la présidence ainsi que d’un représentant des Nations unies. . . . (continuation ici.


Photo de Saint Egidio
(cliquez sur le photo pour l’élargir)

* * * * * * * * * *


Information complementaire de Sant’Egidio

Cet après-midi [20 Juin] a été signé à Rome, à Sant’Egidio, un important « accord politique » qui ouvre la voie à la pacification de la Centrafrique, affligée depuis plusieurs années par une guerre civile et de graves tensions internes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de réfugiés. Le document, qui prévoit un cessez-le-feu immédiat, a été obtenu grâce à la médiation de la Communauté de Sant’Egidio, qui travaille depuis plusieurs années pour la réconciliation du pays, en présence d’observateurs de la communauté internationale, de l’envoyé de l’ONU Parfait Onanga-Anyanga, de l’Union européenne et du gouvernement italien.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

 

(. . . suite)

L’accord, signé par les représentants des nombreux groupes politico-militaires présents dans le pays et par les envoyés du président Touadéra – fruit de trois intenses journées (et nuits) de travail – consiste en trois principaux points, qui ont été présentés en conférence de presse par le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. Ils concernent les aspects politique, sécuritaire, économique, humanitaire et social. Dans le premier point, outre le cessez-le-feu sous le contrôle de la communauté internationale, est réaffirmée la volonté de respecter l’intégrité du territoire national, la représentativité et la reconnaissance de tous les groupes politico-militaires pour la reconstruction du pays, le respect des résultats des élections présidentielles et législatives de 2016 et, plus généralement, le travail pour construire « une dynamique de réconciliation ».

Sur le plan de la sécurité, sont garantis la libre circulation des personnes et des biens, le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, tandis qu’au niveau économique, humanitaire et social, est acté l’engagement, entre autres, dans l’œuvre de reconstruction et dans la protection des ONG nationales et internationales présentes dans le pays.

Il s’agit d’une véritable feuille de route pour sortir de la crise, qui sera suivie par un comité conjoint choisi avec l’accord de tous et la participation de la Communauté de Sant’Egidio, laquelle a été remerciée dans le texte de l’accord pour sa précieuse « œuvre de médiation ».

Le fondateur de Sant’Egidio Andrea Riccardi, était également présent lors de la signature, entre les moments d’émotion et le chant, solennel, de l’hymne national. La rencontre de Rome avait été saluée, dimanche dernier pendant l’Angélus, par le pape François qui avait rappelé sa visite historique en Centrafrique en novembre 2015 et encouragé les délégations présentes aux pourparlers à « relancer et à renforcer le processus de paix ».

Togo: Un concours littéraire qui appelle de jeunes africains à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Togo Top Infos

Du 21 au 25 août prochain, Lomé accueillera les deuxièmes assises africaines de la paix. A l’occasion de cette rencontre, il est organisé un concours littéraire de composition épistolaire qui mettra en compétition des jeunes des 55 pays de l’Afrique.

Ce concours selon les organisateurs a pour objectif d’amener les jeunes à prendre conscience de leur part de responsabilité dans la promotion de la paix en Afrique. Il sera question pour ces jeunes de donner leurs opinions à travers des compositions littéraires personnelles. Pour postuler, chaque jeune doit proposer une composition de 4 à 5 pages, qu’il devra soumettre au Secrétariat Permanent des Premières Assises Africaines de la Paix. Au finish, les 100 meilleures compositions seront primées. Et les prix varient entre 500 000 et 2.000 000 de francs CFA [760 à 3040 euros].


Selon le coordonnateur général du Secrétariat des 1ères Assises Africaines de la Paix, Goupouguini Lamboni, « il revient aux jeunes d’aller à la recherche de la paix dès le bas âge. Les guerres naissent dans l’esprit des gens, c’est dans l’esprit des gens qu’il faut aller les combattre ». C’est ainsi que les organisateurs du concours entendent mener leur lutte pour la paix en Afrique.

Pour plus d’informations sur le concours, aller sur le site www.paap-fapc.org. Les deuxièmes assises africaines de la paix sont placées sous le thème, « les jeunes à la recherche de la paix en Afrique ».

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

La République togolaise abritera les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix”

DESARMAMENT & SECURITE .

Communiqué de presse de la conférence

La République Togolaise abritera du 21 au 25 août 2017, les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix” dont le thème principal est « Les jeunes à la recherche de la paix en Afrique».


L’Afrique est restée confrontée au défi redoutable de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Cependant, les efforts résolus de nos États et de l’Union Africaine pour assurer le redressement socio-économique voire le développement ont continué à être sérieusement minés par le fléau préoccupant des conflits armés sur le continent.

Ce grand événement de la jeunesse africaine sera un Forum privilégié devant lui permettre de débattre de la situation alarmante du continent au 3è millénaire – laquelle situation est essentiellement caractérisée par des crises, des guerres meurtrières, des conflits et des foyers de tension dans toutes les régions du continent – mais aussi et surtout, de proposer des solutions concrètes qui renforceront les incessants efforts déployés par le Mécanisme de Prévention, de Gestion et de Règlement des Conflits de l’Union Africaine.

Ces Assises marqueront la fin de quatre années de recherches consacrées à l’élaboration d’un plan d’action devant porter sur l’éducation à la culture de la paix en Afrique. Cette paix est l’une des préoccupations fondamentales des jeunes africains car, sans celle-ci, aucun développement économique voire social n’est possible.

L’objectif de la rencontre serait d’édifier la paix dans l’esprit des jeunes africains d’aujourd’hui et futurs responsables de demain en favorisant le passage d’une culture de paix fondée sur la tolérance, la justice et l’équité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

(. . . suite)

Ces ‘’Deuxièmes Assises Africaines de la Paix’’ qui vont dans le sens de la promotion de la paix, du droit et de la stabilité politique en Afrique et qui réuniront trois cent cinquante jeunes filles et jeunes gens originaires des 55 États du continent africain et non africain verront également la participation des représentants de l’Union Africaine, des agences spécialisées du système des Nations Unies et de plusieurs Organisations Non Gouvernementales régionales et internationales de la jeunesse.

[Note: Les jeunes africains sont invités par la conférence à présenter des compositions littéraires favorisant la paix en Afrique. Voir l’article ici.]

Á l’issue de ces Assises, un document final intitulé Plan d’Action de Lomé dans lequel seront inscrites des actions concrètes en faveur de la paix, sera adopté et soumis à la haute appréciation des chefs d’État et de gouvernement au trente-deuxième Sommet ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine pour que des solutions pacifiques et durables soient trouvées au douloureux fléau de guerres et de conflits meurtriers qui gangrènent le continent africain.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter :

DEUXIÈMES ASSISES AFRICAINES DE LA PAIX

Comité d’Organisation

233, Rue Doufouli **Villa Tsowou Abalo N°77

01 Boîte Postale 4950 Lomé – Togo

Tél : (228) 22.37.07.22 ; 22.35.19.15 ; 90.45.11.42 ; 97.97.39.91 Fax : (228) 22.21.26.37

E-mail : secretariat@paap-fapc.org ; paapgkl@gmail.com ; paapgkl@yahoo.fr

Site web : www.paap-fapc.org

Bulletin français 1 juillet 2017

. LA PAIX AVANCE . .

CPNN a été très actif ce mois-ci, reflétant les progrès dans de nombreux domaines de la culture de la paix (37 articles en anglais, dont 8 traduits de l’espagnol et 5 du français). 



Quatre de ces articles suivent le développement continu des négociations à l’ONU pour un traité visant à interdire les armes nucléaires. À l’approche de la date limite du vote définitif du 7 juillet, le travail des États membres et des organisations non gouvernementales a été intense. Les délégations ont débatu le 21 juin le premier rapport de l’ensemble du projet et sa révision le 27. 



Les ‘’ États nucléaires’’ et leurs alliés boycottent les négociations;  le traité ne les affectera donc pas directement. Cependant, il existe un certain nombre d’éléments proposés du projet de traité qui pourrait les influencer indirectement, bien que l’accord sur ces propositions se révèle difficile à réaliser. Ces éléments comprennent des propositions visant à interdire le transit, la menace d’utilisation et le financement d’armes nucléaires.

Les États qui en sont dotés dépensent collectivement et annuellement 100 milliards de dollars américains sur les programmes de ces armes. Les entreprises qui fabriquent les armes et leurs systèmes d’approvisionnement sont un moteur majeur de la course aux armements nucléaires. Si tous les États qui se joignent au traité d’interdiction nucléaire cessaient de mettre leurs fonds publics dans ces sociétés en interdisant aux banques d’investir dans celles-ci, cela pourrait changer radicalement l’économie de l’industrie de l’armement nucléaire. Et cette action appuierait les efforts des parlementaires et de la société civile afin de réduire les budgets exorbitants en armes nucléaires dans ces États et de réorienter ces fonds vers la santé, l’éducation, l’emploi, l’environnement et le développement durable. 



Nous voyons un exemple de cette stratégie dans les décisions prises ce mois-ci par la Conférence américaine des maires lors de leur réunion annuelle. Ils ont soutenu deux résolutions présentées par les villes membres,  en demandant au Congrès de transférer les fonds militaires vers les besoins humains et environnementaux plutôt que l’inverse. Et ils ont adopté une nouvelle résolution qui se termine comme suit: 



“IL EST RÉSOLU QUE la Conférence des maires des États-Unis invite tous les maires des États-Unis à rejoindre les Maires pour la Paix afin d’atteindre l’objectif de 10 000 villes membres d’ici 2020 et encourage les villes membres des États-Unis à s’impliquer activement en établissant des relations avec les villes sœurs d’autres nations armées, et en agissant au niveau municipal pour sensibiliser le public sur les coûts humanitaires et financiers des armes nucléaires, sur les dangers croissants des guerres entre les États dotés d’armes nucléaires et sur la nécessité urgente de la bonne foi dans la participation à la négociation pour l’élimination mondiale des armes nucléaires “.

Ce mois-ci, quatre de nos articles suivent les progrès pour la paix en Colombie. Le 26 juin, les Nations Unies ont annoncé que les  FARC avaient terminé le ‘’processus de dépôt’’ de leurs armes, selon l’accord de paix de l’an dernier. Et le 6 juin, le gouvernement colombien et l’autre groupe de guérilla, l’ELN, ont annoncé qu’ils avaient conclu une série d’accords, y compris des financements internationaux pour faire avancer le processus de paix. Bien que la violence se poursuive dans de nombreuses régions du pays, il existe d’importantes initiatives de base pour promouvoir la non-violence, y compris les « Radios communautaires pour la paix et la coexistence», lancées à la mi-2016 avec le soutien de l’Union européenne. Cela soutient 400 des 627 stations de radio communautaires en Colombie pour générer une culture de la paix dans les zones rurales les plus reculées, qui sont les zones plus touchées par le conflit armé. 



Sept autres articles reflètent les progrès continus dans l’éducation à la paix dans le monde, y compris les initiatives en République dominicaine, en Irlande du Nord, en Équateur, en Mexique et en Côte d’Ivoire, ainsi que les plans pour les réunions annuelles de l’Institut international pour l’éducation pour la paix et l’Association de recherche pour la paix en Asie-Pacifique. 



De plus, trois articles nous informent du développement du journalisme et de l’écriture pour une culture de la paix en Afrique. Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence» a été parrainé par les Nations Unies à Dakar, au Sénégal. Toujours à Dakar, les membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une culture de la paix. “Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, a déclaré le conseiller spécial du président de la République, Macky Sall. Aussi, en Ouganda, les dirigeants traditionnels qui ont été actifs dans les efforts de paix et de réconciliation disent que le journalisme de la paix en tant qu’outil a été «utile pour mobiliser les gens et joindre les rebelles». 



Enfin, c’est une bonne surprise pour les mouvements pacifistes à travers le monde, que Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste de l’opposition britannique et ancien président de la coalition Stop the War, a mené son parti à une remarquable progression lors des récentes élections générales. C’était d’autant plus remarquable que les attaques de ses adversaires et de la plupart des médias traditionnels contre ses positions anti-guerre semblent avoir échoué et avoir aidé plutôt que de blesser lui et son parti lors des élections. Il semble que les électeurs britanniques veulent la paix au lieu de continuer à s’impliquer dans les diverses guerres et menaces militaires menées par les États-Unis et l’OTAN. 


      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


UN: Conference Considers Revised Draft of Proposed Legally Binding Instrument to Prohibit Nuclear Weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Côte d’Ivoire: Préservation de la paix à Port-Bouët : La jeunesse communale donne ses recettes

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



U.S. Conference of Mayors Opposes Military-Heavy Trump Budget

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Montreal: Official Conference of the UN International Year of Sustainable Tourism for Development

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


UN: New films on Global Goals spotlight women’s journeys of resilience

DROITS DE L’HOMME


USA: A Call to Mobilize the Nation through 2018

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”

Maroc: Le festival international de la culture Amazighe du 14 au 16 juillet à Fès

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Atlas Info

La 13eme édition du festival international de la culture amazighe sera organisée du 14 au 16 juillet à Fès sous le signe “Amazighité et diversité culturelle face aux extrémismes”.

Initiée par l’Association Fès-Saiss et le Centre Sud Nord en partenariat avec la Fondation Esprit de Fès, la région Fès-Meknès, la Fondation BMCE et l’Office national Marocain du Tourisme (ONMT), cette manifestation tend à débattre, entre autres, des stratégies cohérentes de consolidation du dialogue interculturel, de la cohésion sociale et du renforcement de la culture démocratique.

Ce festival international, devenu un rendez-vous incontournable, s’inscrit dans le cadre des actions et efforts visant la promotion de la culture amazighe à travers la mise en valeur du patrimoine immatériel amazigh, la diversité culturelle et leurs apports à la culture de la paix.

Le festival porte sur une multitude d’activités dont des soirées artistiques avec la participation d’Abdelhafid Douzi, Aicha Tachinwite, Hadda Ouakki, Said Senhaji, Ibtissam Tisket et Hassan El Berkani, l’Italienne Laura Conti, outre la danse Ahidous de Tahla et flamenco, et bien d’autres stars de la chanson amazighe et méditerranéenne.

La 12ème édition du Festival international de la culture amazighe, a été initiée sous le thème “Amazighité et cultures méditerranéennes : Le vivre-ensemble”.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article)

Question pour cet article:

Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

100 jeunes leaders venus de 22 pays africains se sont rassemblés en Gambie, à Banjul, la capitale, du 9 au10 mai 2017 pour développer de nouvelles stratégies pour la construction de la paix et la solidarité régionale en Afrique. Cette conférence internationale a été une occasion pour célébrer la contribution de la jeunesse à la transition démocratique en Gambie et réfléchir sur le rôle des mouvements de jeunesse dans la transition et la consolidation de la démocratie sur le continent africain.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

Organisé sous le thème : “Jeunesse, construction de la Paix et Solidarité régionale : leçons tirées de l’Afrique », la conférence a fourni une plateforme pour réfléchir sur les opportunités et les défis relatifs au développement de la jeunesse du continent et trouver un consensus sur la manière de les aborder collectivement. Le forum a été organisé avec l’appui du gouvernement de la Gambie, de l’UNESCO, et du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA).

Les participants et différents intervenants ont plaidé pour plus d’ouverture et d’interaction entre les générations en Afrique afin de promouvoir la paix et réduire les conflits sur le continent. « Nous devons combler le fossé entre les générations pour prévenir la violence et résoudre les conflits en Afrique » a déclaré M. Ibrahim Ceesay, Directeur exécutif de African Artists Peace Initiative (initiative des artistes africains pour la paix) ; avant d’ajouter « qu’il est important, à ce sujet, de réfléchir sur l’exclusion, les phénomènes migratoires liés à l’environnement politique hostile et sur les ” promesses mutilées” qui constitue un frein au développement ».

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Plusieurs organisations et mouvements de jeunesse ont donné un cachet particulier à cet événement par leur contribution aux discussions et à la production de résultats, dont le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) mis en place avec le soutien de l’UNESCO, le mouvement Y’en a Marre (du Sénégal), GambiaHasDecided, le Balai Citoyen du Burkina et l’Association de Mouvements d’Étudiants du Malawi. Des leaders panafricains comme le Professeur Abdoulaye Bathily, l’honorable Halifa Salla, membre du parlement gambien et Envoyé Spécial sortant du Secrétaire général de L’ONU pour l’Afrique Centrale ont également participé au forum.

Malgré les mesures qui ont été prises pour mettre les questions des jeunes au cœur de l’agenda de développement et renforcer leur participation au processus de gouvernance, de paix et de développement dans la région, l’engagement social des jeunes reste encore limité par un ensemble de défis et de faiblesses dans les réseaux et interventions existants. Ces défis et faiblesses incluent la participation sans représentation, l’allocation limitée de ressources pour le développement de la jeunesse, la marginalité économique et le déficit de compétences.

Le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour le sahel sous la direction du Docteur Marèma Thiam Touré Chef SHS a contribué d’une manière effective à l’organisation de cette importante initiative internationale dans le cadre de son agenda pour le développement de la jeunesse et l’éducation civique. En effet, le secteur sciences sociales et humaines du bureau régional de Dakar s’est assigné la mission de doter les jeunes de compétences et de les assister, en toute collaboration avec les secteurs de l’éducation et de la culture pour la promotion de l’innovation sociale et la participation effective au développement de leurs sociétés, pour éradiquer la pauvreté et les inégalités, pour consolider la culture de paix, l’égalité des genres et le dialogue interculturel ; avec une mise à contribution des Sciences et technologies de l’information et de la communication, pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de l’Agence de Presse Sénégalaise

Des membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine (AAAWU) disent avoir conscience du rôle “d’éveil et d’information” que peut jouer la littérature dans un monde en proie à des turbulences.

“La littérature peut jouer un très grand rôle non seulement de décryptage, mais aussi d’information”, a ainsi déclaré Lamine Kamara, président de l’Association des écrivains de Guinée, à l’ouverture ce lundi, à Dakar, de la rencontre internationale de l’AAAWU.

Ancien ministre guinéen des Affaires étrangères, M. Kamara a souligné la nécessité “d’ouvrir un espace de débats à travers l’écriture, pour que les différents points de vues puissent s’affronter”.

Selon lui, il faut “inviter le lecteur et surtout le grand public à plus de tolérance et d’intercompréhension, ce qui évite à nos populations l’esprit de violence, de haine et d’intolérance”.

“Face à ce monde de turbulences et particulièrement en Afrique, les écrivains ont beaucoup à dire”, renchérit le poète tchadien Samafou Diguilou, président de l’Association des amis de la littérature au Tchad.

“Je viens du Tchad (….), nous vivons une situation très dramatique avec le Boko Haram, un groupe de terroristes qui sévit au Tchad et dans les pays limitrophes tels que le Cameroun, le Mali…. Et l’écrivain tchadien ou africain doit prendre sa plume pour dénoncer cette injustice”, a poursuivi M. Diguilou.

L’écrivain tchadien dit éprouver encore du mal à comprendre la rationalité des membre de ce groupe. “On ne comprend pas pour quelqu’un qui ne vous a rien fait, vous venez, vous le tuer, vous faites exploser des bombes, vous supprimer des vies à des innocentes personnes “, a-t-il fustigé.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article)

Question pour cet article:

Do the arts create a basis for a culture of peace?, What is, or should be, their role in our movement?

Selon lui, à cause de tels gestes, “l’écrivain, qu’il soit Tchadien, Sénégalais, voire Africain est appelé à intervenir”.

“Nous n’avons pas des armes ou des engins explosifs comme eux, mais nous n’avons que notre plume, et partant de cela, nous pensons que nous pourrions interpeller les grandes organisations internationales comme l’ONU, l’Union africaine pour qu’elles puissent soutenir des actions pareilles des pays concernés”, explique le poète tchadien.

Prenant l’exemple du rôle joué par les premiers poètes africains dans la lutte contre l’esclavage et la colonisation ou la marche vers l’indépendance, le Tchadien Samafou Diguilou estime que l’auteur peut se servir de tous les genres littéraires pour se faire entendre.

Conscient du fait que l’alphabétisme constitue un obstacle à l’accès aux livres dans les pays africains, il propose de privilégier les ouvrages traduits dans les langues locales ou les œuvres interprétées par les artistes.

L’écrivaine sénégalaise Aïssatou Cissé prône, quant à elle, des “lectures de la paix dans ce contexte de turbulences avec des violences verbales et physiques”.

“Chaque matin, quand on se lève, on lit sur internet, ou à travers un journal ou un livre et ce que nous lisons, si ce n’est pas une lecture qui prône la culture de la paix, cela risque de perturber encore plus et de créer la zizanie”, estime-t-elle .

“Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, rappelle la conseillère spéciale du Président de la République, Macky Sall.

Le président du club “Poétistes, essayistes et nouvellistes” (PEN), le colonel Moumar Guèye invite “écrivains et journalistes à avoir une plume responsable, à veiller à sauvegarder la cohésion nationale et la paix sociale”.

Senegal: Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Abidjan.net

Le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Suisse organise, du 12 au 14 juin 2017 à Dakar, un séminaire sur «Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence, et de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel».

Ce séminaire a pour objectif principal d’aider à améliorer la capacité des journalistes et des médias pour mieux contribuer à la prévention de la violence, y compris de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il rassemblera une trentaine de journalistes et d’experts des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Cette rencontre fait suite aux recommandations de la conférence, organisée par UNOWAS, en partenariat avec l’institut International de la paix (IPI) et le département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Dakar, les 27 et 28 juin 2016, sur le thème : «Investir dans la paix et prévenir la violence en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Conversation autour du Plan d’Action du Secrétaire général des Nations Unies». Elle s’inspire aussi des initiatives existantes de l’UNESCO de promotion de l’éducation au journalisme et d’une culture de la paix.

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article..)

Question(s) related to this article:

Côte d’Ivoire: Préservation de la paix à Port-Bouët : La jeunesse communale donne ses recettes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Unité.ci

L’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, en collaboration avec l’ONG ‘’Agir pour la paix et le bien-être’’ (ONGAPBE), a organisé le samedi 10 juin 2017 à l’hôtel communal, un séminaire sur le thème : « Comment développer la culture de la paix dans la commune de Port-Bouët à partir de sa jeunesse ? ».


Photo légendée : Les participants assis en cercle, lors du séminaire.

L’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, en collaboration avec l’ONG ‘’Agir pour la paix et le bien-être’’ (ONGAPBE), a organisé le samedi 10 juin 2017 à l’hôtel communal, un séminaire sur le thème : « Comment développer la culture de la paix dans la commune de Port-Bouët à partir de sa jeunesse ? ».

C’est Samuel Kouassi, président de l’Union des jeunes qui a donné les raisons de la tenue d’un tel séminaire. Selon lui, ce sont les jeunes qui en temps de crise aiguë sont instrumentalisés pour commettre des actes de violence. « Une jeunesse qui devient le bras armé de personnes aux desseins troubles et égoïstes. Nous devons donc travailler à faire en sorte que cette frange importante de la population dans notre commune en particulier et dans le pays de façon générale trouve des moyens de se protéger en cas de crise, de désordre ou de trouble », a justifié Samuel Kouassi. C’est pourquoi, il a invité les leaders de jeunes venus de tous les quartiers de la commune à bien écouter le message délivré ce jour afin de le mettre en pratique le cas échéant.

(Suite à droite)

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

M. Koffi Amani, président de ONGAPBE, a donné quelques pistes pour que les jeunes soient des acteurs de paix au sein de leur famille, leur quartier, leur communauté et par ricochet au sein de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en instituant une méthodologie interactive lors de ce séminaire, on esquisse déjà une ébauche de réponse. « L’intelligence collective, l’écoute des autres et le maillage entre tous les groupes de jeunes permet d’impliquer les jeunes dans la recherche de la paix », a-t-il assuré. Pour lui, il est essentiel d’éviter les méfiances, les désunions et les actes tranchés. C’est ainsi que leur structure apprend d’abord aux jeunes à réfléchir ensemble en écoutant chacun donner sa position et écouter celle des autres. « La culture de la paix ne doit pas être une action isolée, puisqu’elle concerne tout le monde. Chez nous 1+1 n’est pas égale à 2, mais à 11. Car 11 est le chiffre de la force, tandis que 2, c’est la division. Notre méthodologie, c’est de mettre tout le monde ensemble pour produire les résultats escomptés », a dit Koffi Amani.

Il a rappelé que l’ONG qu’il dirige est créée depuis décembre 2012. En janvier 2013, cette ONG a formé ses facilitateurs qui sont des personnes qui animent publiquement leurs séminaires, réunions ou séances de formation. L’animateur est nommé l’hôte. Leur méthodologie consiste à faire installer les participants selon un cercle. « Le cercle a une spécificité dans le sens où il permet aux uns et aux autres de se voir pendant les échanges. Chaque point du cercle constitué par chaque participant a égale valeur. C’est-à-dire chacun des participants a la même importance que les autres dans le débat. Il n’y a pas de chef et tout le monde a le droit à la parole. Chacun ne peut pas parler plus qu’un autre et chaque participant ne peut se voir le droit à la parole retirer. Celui qui n’a pas la parole écoute attentivement celui qui parle. Ce sont des règles que nous nous sommes fixées pour inculquer certaines valeurs à tous ceux qui prennent part à nos formations », a indiqué le président de l’ONG.

Les participants ont parlé de leur expérience de paix et la manière dont ils ont œuvré une fois dans leur vie afin de ramener l’entente dans la famille, le quartier, l’école, etc. C’est cette expérience qu’on leur a demandé de se souvenir, le jour où ils seront face à une situation qui exige qu’il s’engage pour la paix.

Bulletin français 1 juin 2017

UN TRAITÉ POUR LE DÉSARMAMENT NUCLÉAIRE

Vous ne trouverez probablement pas ce sujet dans les médias commerciaux, mais un événement très important aura lieu aux Nations Unies ce mois-ci. Du 17 juin au 7 juillet, une conférence de l’Assemblée générale des Nations Unies devrait négocier un traité visant à interdire les armes nucléaires!

Le 22 mai ce projet a été proposé par l’ambassadrice du Costa Rica aux Nations Unies, Elayne Whyte Gómez, en sa qualité de présidente de la Conférence des Nations Unies pour négocier un instrument juridiquement contraignant les armes nucléaires. Le nouveau projet de traité est basé sur les propositions présentées dans les négociations de la Conférence en mars. Il faudrait que les États “ne puissent jamais en aucune circonstance … développer, produire, fabriquer, acquérir, posséder ou stocker des armes nucléaires ou d’autres dispositifs nucléaires explosifs … ni utiliser des armes nucléaires …ni effectuer un test d’arme nucléaire”. Les États seraient également tenus de détruire les armes nucléaires qu’ils possèdent et d’être interdits de transférer des armes nucléaires à tout autre destinataire.

La réunion de négociation a été établie après une série de réunions en Norvège, au Mexique et en Autriche avec les gouvernements et la société civile. Les réunions ont été inspirées par le leadership de la Croix-Rouge internationale qui a incité à regarder l’horreur des armes nucléaires, non seulement dans le cadre de la stratégie et de la dissuasion, mais aussi de saisir et d’examiner les conséquences humanitaires désastreuses qui se produiraient dans une guerre nucléaire.

La première session des négociations sur le traité s’est déroulée le 16 février 2017. Elle a examiné les questions de procédure telles que l’élection des officiers, l’ordre du jour des négociations, les règles de procédure et la participation des ONG. Des négociations plus substantielles sur le traité ont eu lieu du 27 au 31 mars.

Selon une analyse des votes des États membres des Nations Unies, une majorité est favorable au traité, comprenant les pays d’Amérique latine, d’Afrique et de la plupart des États arabes ainsi que les plus petits États d’Asie-Pacifique.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour mettre le traité en pratique, car toutes les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Israël, Pakistan, Inde et Corée du Nord) s’opposent au traité, avec leurs alliés, dont la plupart des pays européens.

Plus nous attendons d’abolir les armes nucléaires, plus il deviendra difficile de le faire.. Comme WILFP (Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté) en a témoigné à la conférence de l’ONU: “Tous les États dotés d’armes nucléaires … investissent dans l’expansion, le développement ou la modernisation de leurs arsenaux nucléaires. Ils ne visent pas seulement à «accroître la sûreté et la sécurité» des systèmes d’armes nucléaires, c’est ce que prétendent les États dotés d’armes nucléaires. En fait, les «améliorations» fournissent dans de nombreux cas de nouvelles capacités aux systèmes d’arme. Ils prolongent également la vie de ces systèmes au-delà du milieu de ce siècle, ce qui garantit à la course aux armements de continuer indéfiniment.”

En plus de WILPF, de nombreuses autres organisations de la société civile poussent les États membres de l’ONU à adopter le traité. Un forum de ce mois-ci à Brooklyn comprendra des conférenciers d’un certain nombre d’organisations, dont Peace Action, MoveOn et le American Friends Service Committee. Le 17 juin, il y aura aux Nations Unies à New York une Marche des femmes pour interdire la bombe, une initiative sur l’élan de la Marche des femmes à Washington en janvier.

La réunion annuelle d’Abolition 2000, une organisation internationale dédiée au désarmement nucléaire, a soutenu la Marche des femmes et a écouté les rapports de leurs projets, les groupes de travail et les campagnes affiliées, y compris la Désactivation et réduction des risques nucléaires, Ne faites pas partie de la banque Bomb, Dimensions économiques du nucléarisme, ICAN, Action interconfessionnelle, Droit international et armes nucléaires, Maires pour la paix, Lutte contre les missiles, Zones exemptes d’armes nucléaires, Nukes hors d’Europe, Sensibilisation parlementaire, Paix et planète, UNFOLD ZERO et Armes nucléaires en Espace. Ils ont créé un nouveau groupe de travail pour renforcer l’appui de la société civile et des gouvernements à la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur le désarmement nucléaire, qui aura lieu en 2018.

Comme Alice Slater conclut dans son article, “Time to Ban the Bomb”: «Nous devons obtenir autant de pays que possible à l’ONU en juin et faire pression sur nos gouvernements pour voter pour le traité qui interdit la bombe. Et nous devons en parler et laisser les gens savoir que quelque chose d’extraordinaire est en train d’arriver !”

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Countries for and against the UN resolution to launch negotiations for a treaty to prohibit nuclear weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Mexico: Colima will host the Meeting of Youth Peace Leaders

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Grenoble, France : Ecole de la Paix

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Swiss vote in in favor of gradual nuclear phaseout

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Kenya’s pastoralists look beyond patriarchy to property rights for women

DROITS DE L’HOMME


The Palestinian Hunger Strike: “Our chains will be broken before we are..”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Argentina: Meeting with Nobel Peace Laureates

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Nonviolence Charter: Progress Report 10 (Apr 2017)