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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Forum Génération Égalité : lancement d’un plan d’action mondial pour faire progresser l’égalité des genres

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article des Nations Unies

Le Forum Génération Égalité, qui s’est tenu du 30 juin au 2 juillet à Paris, s’est achevé vendredi avec le lancement d’un plan d’action mondial pour accélérer l’égalité des genres d’ici 2026.


Photo: ONU Femmes

Ce programme sera financé à hauteur de près de 40 milliards de dollars d’investissements confirmés et soutenu par des engagements de la part de gouvernements, d’organisations philanthropiques, de la société civile, de la jeunesse et du secteur privé, a précisé ONU Femmes dans un communiqué de presse.

Cet engagement intervient alors que le monde évalue l’impact disproportionné et négatif que la pandémie de Covid-19 a eu sur les femmes et les filles. Les défenseurs de l’égalité des sexes ont fait pression pour des plans de relance sensibles au genre afin de garantir que les femmes et les filles ne soient pas laissées pour compte alors que le monde se reconstruit.

« Le Forum Génération Égalité marque un changement positif et historique en termes de pouvoir et de perspective. Ensemble, nous nous sommes mobilisés dans différents secteurs de la société, du Sud au Nord, pour devenir une force formidable, prête à ouvrir un nouveau chapitre de l’égalité des sexes », a déclaré Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « L’écosystème de partenaires du Forum – et les investissements, les engagements et l’énergie qu’ils apportent pour faire face aux plus grands obstacles à l’égalité des genres – garantira des progrès plus rapides pour les femmes et les filles dans le monde que jamais auparavant ».

Supervision de la mise en oeuvre du plan d’action par ONU Femmes

ONU Femmes conservera un rôle essentiel dans la conduite du plan d’action au cours des cinq prochaines années, en supervisant la mise en œuvre des engagements pour garantir que les promesses sont tenues et que des progrès sont réalisés.

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Questions for this article:

Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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« Après deux ans de travail collectif avec les États membres, la société civile, les organisations philanthropiques et organisations privées, nous avons réussi à mobiliser le plus gros investissement jamais réalisé pour faire avancer l’égalité des sexes et les droits des femmes. En mettant en œuvre une nouvelle façon d’aborder les problèmes mondiaux par un multilatéralisme efficace, le Forum Génération Égalité a inversé les priorités de l’agenda international et fait de l’égalité des sexes, trop longtemps sous-estimée, un enjeu de long terme pour la communauté internationale, au même titre que le climat, l’éducation et santé. La France continuera d’être à l’avant-garde pour accélérer les progrès en matière d’égalité hommes-femmes », a déclaré pour sa part la secrétaire générale du Forum Génération Égalité, Delphine O.

Selon ONU Femmes, les 40 milliards de dollars d’investissements confirmés à la clôture du Forum représentent un changement majeur dans le financement des droits des femmes et des filles. Le manque de financement est largement considéré comme une raison majeure de la lenteur des progrès dans la promotion de l’égalité des sexes et dans la mise en œuvre de l’agenda des droits des femmes de la Conférence de Beijing de 1995.

À la clôture du Forum, les gouvernements et les institutions du secteur public se sont engagés à investir 21 milliards de dollars dans l’égalité des sexes, le secteur privé 13 milliards de dollars et la philanthropie 4,5 milliards de dollars. Les entités des Nations Unies, les organisations internationales et régionales ont engagé un total de 1,3 milliard de dollars. En plus de ces investissements, de nombreuses organisations ont pris des engagements politiques et programmatiques solides, notamment 440 organisations de la société civile et 94 organisations dirigées par des jeunes.

Le Forum a également lancé un Pacte sur les femmes, la paix et la sécurité et l’action humanitaire, et a annoncé de nouvelles initiatives d’égalité des sexes axées sur la santé, les sports, la culture et l’éducation.

L’Ambassadrice de bonne volonté de l’Union africaine pour mettre fin au mariage des enfants, Nyaradzayi Gumbonzvanda, a déclaré avoir « revécu cette semaine l’expérience de 1995, lorsque j’étais une jeune militante des droits des femmes à la Conférence de Beijing ». « Le contexte de la Covid-19 et d’autres obstacles sont désormais une inspiration encore plus grande pour l’innovation, la solidarité et l’inclusion. Je suis reconnaissante des engagements pris cette semaine. Il est maintenant temps d’investir encore plus dans les filles et les jeunes femmes – pour que les ressources atteignent les communautés rurales et marginalisées, pour que la technologie soit un bien public et accessible à tous, et pour une plus grande responsabilité des États membres envers les droits humains des femmes et des filles ».
 

Des femmes de plusieurs pays d’Afrique formées à la culture de la paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Abidjan News

Des délégations de femmes en provenance de plusieurs pays d’Afrique participent, depuis mardi 29 juin 2021, à Yamoussoukro, à un atelier de formation en éducation à la paix et en autonomisation socioéconomique dans une Co-organisation de la fondation Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, la conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) et l’organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO).


Dr Diénéba Doumbia au micro

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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« Cet atelier doit être une occasion de formation, mais aussi un espace de partage des expériences et des actions menées dans nos Etats », a noté le secrétaire général de la fondation Houphouët-Boigny, Pr Jean-Noël Loucou à l’endroit des participantes.

Il a affirmé la détermination de son institution à en assurer le suivi « pour accroître l’efficacité sur le terrain ».

La formation est assurée par le centre régional pour l’éducation et la culture de la paix (CRECP), une structure logée à la fondation Houphouët-Boigny avec comme vocation de renforcer les capacités des cadres pédagogiques et de tout autre public de la sphère politique, administratives et économiques des Etats africains francophones membres de l’ICESCO.

Le CRECP a ainsi déjà formé des publics variés tels que des cadres pédagogiques, des professionnels de la communication, des acteurs de défense des droits de l’Homme, des associations de jeunes, rappelle-t-on.

« Les femmes ne sauraient rester en marge de nos priorités. Pour cela il faut une prise en compte de la question du genre et de l’éducation à la culture de la paix comme une thématique nouvelle et prometteuse permettant à toutes et tous de jouer véritablement le rôle de médiateurs, d’éducateurs, d’acteurs de paix et de réconciliateurs » », a souligné la directrice du CRECP, Dr Diénéba Doumbia.

Mentorat: une cinquantaine de femmes à l’école de WANEP-GUINEE

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Abdoulaye Barry dans RTG Koloma

Dans le but de permettre aux femmes à davantage développer la culture de la paix, le réseau Wanep-Guinée à travers son projet dénommé  »Mentorat des Jeunes Femmes » sous   financement de l’USAID,  a ouvert ce mardi 29 Juin 2021 un atelier de formation en faveur d’une cinquantaine de femmes.

Il sera question à travers cette journée de formation, d’établir un partage d’expériences entre les femmes ayant une forte expérience dans leur parcours professionnelles et les jeunes femmes en début de carrière.

Dans son allocution, le Président du conseil d’administration de Wanep-Guinée a fait savoir  » que le développement d’un processus de mentorat pour la promotion des jeunes femmes de notre pays à travers des rencontres d’échanges et de partage d’expérience est au cœur des préoccupations majeures du réseau Wanep-Guinée et de ses organisations membres. C’est pour cette raison que nous avons initié ce projet qui été financé par l’USAID avec notre partenaires le CRS dans le but de permettre que les communautés de Conakry et celles de la Haute Guinée développent la culture de la paix .Pour que ces jeunes femmes connaissent une plus grande prospérité et un développement cohérent », a indiqué d’entrée le Président du conseil d’administration du réseau Wanep-Guinée Joseph Togna Doré.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Tout en invitant les participantes à redoubler d’efforts pour une Guinée de paix et de prospérité, le Président du Conseil d’Administration de WANEP-GUINEE  »espère que cette journée de formation  »débouchera sur l’engagement de chacune des participantes pour l’atteinte des résultats attendus de ce projet ».

Venue partager ses expériences avec ces jeunes femmes, Madame Fatou Souaré ANN Directrice exécutive de l’ONG Wafrica-Guinée (Femmes Afriques) trouve cette formation très importante car dit telle,  »elle permettra à nous les aînés de mettre à la disposition des jeunes femmes nos expériences et nos connaissances. C’est un partage d’expérience, car il y a des filles parmi vous qui ont des connaissances que nous aînés ne connaissons pas étant de la génération numérique. Cet atelier va vous permettre de passer par des chemins où vous ne serez pas confronté à de grandes difficultés comme nous. Nous sommes là pour vous dire de profiter de cette formation. Et vous invité chacune de vous à trouver un mentor qui est un guide. Des personnes vers qui vous devez aller et qui vont vous guider sur de bonnes voies. Nous qui vous donnons nos expériences aujourd’hui, nous cherchons toujours des mentors qui nous guident et qui nous assistent dans nos différentes actions’‘, a-t-elle conseillé à ces jeunes femmes participantes à cette formation.

Pour Batouly Kaba Directrice nationale adjointe du ministère des droits et de l’autonomisation des femmes,  »La question de la protection et de la promotion des droits des jeunes femmes, dans la gestion, la prévention et la consolidation de la paix dans les instances professionnelles fait partie des priorités du gouvernement ».

 C’est pourquoi, ajoute-t-elle  »Il est indéniable que notre pays continuera à être malade, si l’on ne change pas le paradigme qui consiste à exclure les femmes qui font 52% de la population. Les objectifs du projet sont nobles et cadre parfaitement à ceux du département des questions de droits des femmes », a conclu Batouly Kaba, représentante de la ministre des droits et de l’autonomisation des femmes.

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Les femmes Africaines proposent un plan décennal pour l’égalité des sexes en Afrique au Forum Génération Égalité à Paris

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un communiqué de presse de APO publié par Africa Newsroom

Le projet de Déclaration de Kinshasa, lancé aujourd’hui au Forum Génération Égalité [Paris, 2 juillet], propose des actions concrètes aux pays membres de l’Union Africaine afin d’avancer vers l’égalité des sexes en Afrique d’ici 2030 ; Le projet de  Déclaration de Kinshasa appelle à doubler le nombre d’organisations de femmes pouvant accéder aux fonds provenant de programmes nationaux de relance économique et des financements externes.


L-R- Son Excellence Madame Gisèle Ndaya, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République Démocratique du Congo ; Chantal Yelu Mulop, Conseillère Spéciale du Chef de l’Etat en charge de la Jeunesse et Lutte contre les Violences faites aux femmes ; Julienne Lusenge, experte en genre du Panel d’Experts chargé d’accompagner son Excellence Monsieur le Président Félix ; Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 ; Annie Matundu Mbambi, Présidente de la Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la liberté, RDC

Une délégation de femmes Africaines menée par Son Excellence Madame Gisèle Ndaya, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République Démocratique du Congo et Madame Julienne Lusenge, experte en genre du Panel d’Experts chargé d’accompagner son Excellence Monsieur le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 a partagé le projet de Déclaration de Kinshasa en marge du Forum Génération Égalité (bit.ly/3wdRHDZ)  qui se tient à Paris du 30 juin au 2 juillet.

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Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Le projet de Déclaration de Kinshasa, rédigé lors de la Conférence sur l’égalité des sexes qui s’est tenue à Kinshasa le 10 juin, est le résultat d’une grande mobilisation de forces vives panafricaines : la jeunesse, la société civile, les chercheurs, les gouvernants, les militantes et les organisations internationales. Les participant(e)s et organisateurs de cette conférence ont voulu démontrer de manière significative leurs capacités collectives à permettre aux générations futures de vivre dans un monde plus juste, où l’égalité des sexes n’est plus un combat mais une réalité.

Le projet de Déclaration de Kinshasa s’appuie sur les textes existants sur l’égalité des sexes en Afrique et fait des propositions nouvelles. L’objectif est d’inciter les pays membres de l’Union Africaine à étendre leurs actions en faveur de l’égalité des sexes et à mettre en place des systèmes forts pour évaluer les progrès.

Pour la Ministre du Genre, Famille et Enfant de la RDC, Madame Gisèle Ndaya, cette déclaration offre des propositions d’axes concrets aux pays membres de l’Union Africaine. Elle a ajouté que « l’une des recommandations phare de la déclaration est de militer pour un système de quota d’au moins 40% de femmes, y compris 10% des jeunes femmes de moins de 35 ans dans les organes gouvernementaux nationaux, et dans les postes électifs et nominatifs, d’ici 2030, afin de faire augmenter le taux de participation des femmes dans les instances de prise de décisions au niveau du continent Africain. »

Julienne Lusenge, membre du Panel d’Experts chargé d’accompagner la RDC pendant sa présidence de l’Union Africaine pour l’année 2021/2022 a dit : « Ce projet de déclaration apporte une contribution cruciale à la Stratégie de l’UA pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en proposant des actions concrètes et des outils de mesures du succès pour avancer vers l’égalité des sexes en Afrique d’ici 2030. À travers ce projet de Déclaration, nous appelons, entre autres mesures, à développer et à renforcer le curricula sur les droits humains et la culture de la paix dans au moins 50% des écoles primaires et secondaires, notamment en intégrant des informations adaptées à l’âge des enfants sur les lois, conventions et plans d’action existantes et en mettant l’accent sur l’égalité des sexes et la masculinité positive d’ici 2030. »

Selon la délégation, le projet de Déclaration de Kinshasa sera partagé avec les parties prenantes de l’Union Africaine, les États Membres, la société civile, les organisations internationales et les instances concernées au sein des gouvernements Africains après le Forum Génération Égalité. L’objectif est de faire adopter cette Déclaration lors de la prochaine réunion de l’Union Africaine  en 2022.

Argentine : les enseignant·e·s portent la stratégie nationale pour l’éducation environnementale globale

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Graciela Mandolini pour L’internationale de l’Éducation

Nous vivons une époque historique où s’expriment en permanence des urgences de toutes sortes : environnementales, climatiques, énergétiques, sanitaires, économiques… Toutes convergent vers ce qu’un grand nombre d’auteur·e·s définissent comme une crise de civilisation. La question environnementale donnent le ton et les problèmes environnementaux ont fait irruption dans la sphère scolaire, avec une rapidité et une persistance sans précédent.

Si nous considérons l’éducation comme un processus en évolution permanente, nous pourrions dire que la communauté enseignante en Argentine mène plusieurs actions importantes dans le domaine de l’éducation environnementale globale. Il s’agit notamment de la participation à la conception des programmes scolaires et aux projets et programmes visant à intégrer la dimension environnementale pour le développement durable à l’enseignement et l’apprentissage.

École de formation pédagogique et syndicale

Depuis 25 ans, la Confederación de Trabajadores de la Educación de la República Argentina (CTERA) a mis en place des processus de formation pour le personnel enseignant, centrés sur l’éducation environnementale : formation de troisième cycle et spécialisation en éducation environnementale pour le développement durable en partenariat avec des universités publiques, rencontres présentielles avec le personnel enseignant en activité, projets, programmes et actions dans le domaine de l’éducation environnementale pour les futur·e·s enseignant·e·s du secondaire, ainsi que des activités pratiques, récréatives et didactiques telles que la plantation d’arbres, le compostage, etc.

Le syndicat a travaillé avec conviction sur un projet visant à créer des espaces de consolidation des connaissances pour promouvoir l’échange des savoirs et le développement des compétences, en renforçant la formation du personnel enseignant à tous les niveaux du système éducatif formel, en vue de promouvoir une éducation environnementale pour le développement durable.

Ce thème est l’un des piliers fondamentaux des initiatives promues par l’École de formation pédagogique et syndicale de notre organisation « Marina Vilte ».

Dans un premier temps (fin des années 1990), la CTERA a formulé une proposition de formation, débouchant sur une spécialisation supérieure en éducation environnementale pour le développement durable, en partenariat avec une université publique. Elle offre aujourd’hui au niveau national, via ses sections locales, une formation à plus de 4.000 enseignant·e·s spécialisé·e·s en éducation environnementale.

Pandémie et éducation environnementale

En 2020, pour répondre à la pandémie, après les phases de confinement et, plus tard, de distanciation sociale, des filières de formation pédagogique ont été créées pour permettre d’effectuer des parcours théoriques et conceptuels sur le thème qui nous occupe.

En premier lieu, au travers de dispositifs mis en place à cette fin, le secrétariat à l’éducation de la CTERA et diverses sections locales ont créé des instances de formation appliquant la méthodologie de co-auto-assistance, afin que le personnel enseignant puisse percevoir cela comme une invitation à l’étude et à la formation permanente, sans se sentir contraint par des exigences pouvant entraîner une surcharge de travail en termes d’enseignement. Ces formats pédagogiques ont permis de développer une approche des processus de réflexion sur la pratique éducative, basée sur les intérêts et les motivations personnels, de manière autorégulée.

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Questions for this article:
 
Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

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Dans un second temps, et en coordination avec l’INFoD (Institut national de formation du personnel enseignant), la CTERA a élargi la proposition en avançant l’idée d’un cours avec accompagnement.

Dans les deux situations, il a été jugé nécessaire de revoir les conditions particulières inhérentes à la problématisation du programme de formation du personnel enseignant, en fonction des situations analysées, à la complexité des phénomènes que cela entraîne, et aux pratiques en termes de sens, d’intervention, de recherche, d’extension et de transcendance, qui permettent l’interaction dans et avec les communautés d’origine.

Loi Pino Solanas

Le Congrès argentin a récemment adopté la loi nationale sur l’éducation environnementale globale. Cette loi, qui tire son nom du cinéaste argentin Pino Solanas, vise à implanter une politique publique nationale « permanente, transversale et globale » dans tous les établissements scolaires du pays. Celle-ci prévoit l’interdépendance de tous les éléments qui composent l’environnement et interagissent avec ce dernier, le respect et la valeur de la biodiversité, l’équité, la reconnaissance de la diversité culturelle, la protection du patrimoine naturel et culturel et l’exercice du droit à un environnement sain.

La loi propose de créer la stratégie nationale pour l’éducation environnementale globale. Elle favorise la préparation et le développement de stratégies juridictionnelles et permet, en outre, de renforcer l’engagement environnemental intergénérationnel. Elle envisage également la mise en œuvre de mesures d’amélioration institutionnelle dans le programme d’études. Elle affirme que toutes les propositions éducatives doivent être soutenues au travers de l’éducation des jeunes et des enfants. Ce projet met en avant une politique publique qui renforce le paradigme de la participation citoyenne pour la durabilité.

Éducation environnementale, éducation pour la vie

Nous pensons que toute proposition, projet ou programme d’éducation environnementale pour le développement durable que nous mettons en œuvre doit nécessairement interagir avec l’histoire, les trajectoires, les projets institutionnels, ses acteurs et ses perspectives locales et régionales qui lui donneront à la fois son sens et sa singularité.

Une éducation environnementale qui se base sur le paradigme de la pensée environnementale latino-américaine permet de créer un dialogue centré sur les connaissances de la communauté, en récupérant ses voix, trajectoires, attentes, expériences, demandes, préoccupations et propositions pour rendre visibles les problèmes environnementaux sur le territoire, au travers du démantèlement des pratiques devenues habituelles au quotidien, de la création d’un dialogue et de l’articulation des savoirs disciplinaires capables de nous dé-familiariser de nos pratiques et de les re-conceptualiser.

Pour la CTERA, l’éducation environnementale pour le développement durable consiste à définir des critères environnementaux, sensibiliser aux problèmes environnementaux, comprendre la complexité environnementale, créer, émerveiller, faire preuve d’empathie, développer une réflexion interdépendante et tirer des enseignements de la vie.

Il s’agit d’une proposition conceptuelle qui intègre la méthodologie et qui s’entremêle avec cette dernière. Raison pour laquelle il est très important de savoir comment nous rendons le contenu disponible, la manière dont nous présentons la dynamique et les propositions de travail et encourageons la participation, à partir des initiatives suivantes :

* Activités ludiques permettant l’expression de nos sensations, émotions et sentiments-pensées.

* Actions permettant de formuler des propositions où l’identité s’exprime de manière artistique et créative.

* Cérémonies ancestrales qui se concrétisent en montrant le besoin de renouer avec la nature et nous reconnaissant comme des enfants de la Terre Mère.

Participation à des activités de plantation d’arbres, de compostage, de recyclage, de récupération de matériaux, de campements, etc.

Les stratégies didactiques que nous pouvons utiliser en tant que responsables de l’éducation environnementale pour aborder les questions, problèmes et conflits qui nous concernent et nous interpellent constituent un travail continu où convergent une multitude de recherches, dans le cadre d’un processus de rétroaction entre la culture et la nature, le personnel enseignant, les élèves, l’école et la communauté, générant des processus créatifs engagés dans la réalité et favorisant la construction de processus d’enseignement et d’apprentissage visant à réaliser une société basée sur la justice environnementale, sociale et, bien sûr, éducative.

Au Forum Génération Égalité à Paris, l’ONU plaide pour une redistribution du pouvoir

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article des Nations Unies

Pour placer l’égalité des sexes au cœur de la reprise après la pandémie de Covid-19, ONU Femmes a lancé mercredi un « effort historique » de trois jours à Paris, visant à définir des politiques et des investissements ambitieux pour combler le fossé entre la place des femmes dans le monde aujourd’hui et celle où elles devraient se trouver d’ici 2030.


ONU Femmes/Johis Alarcón. Des gens lors d’une manifestation pour les droits des femmes en Equateur.

« L’égalité des genres est essentiellement une question de pouvoir, et de pouvoir dans un monde encore largement dominé par les hommes, avec une culture encore largement patriarcale », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors du Forum Génération Égalité.

Notant que « le pouvoir est très rarement donné. Il faut le prendre », il a souligné comme l’une de ses cinq priorités, l’importance de la parité pour redistribuer le pouvoir et créer les conditions nécessaires à une véritable égalité.

Selon le chef de l’ONU, pour parvenir à l’égalité des droits, les lois discriminatoires dans le monde doivent être abrogées et transformées en égalité « de facto ».

Il a noté que les femmes travaillant dans l’économie informelle « payaient un lourd tribut à la pandémie » et a plaidé également pour l’égalité économique en matière de rémunération, d’emploi et de protection sociale.

Notant une recrudescence de la violence à l’égard des femmes et des filles pendant la pandémie de Covid-19, M. Guterres a déclaré qu’y mettre fin doit être « un élément central de toutes les politiques et de tous nos objectifs ».

Enfin, il a souligné l’importance d’un dialogue intergénérationnel comme « un autre instrument fondamental pour l’égalité des genres » afin de permettre aux jeunes de faire partie de la prise de décision dans la société numérique d’aujourd’hui.

« Un quart n’est pas l’égalité »

Dans son discours, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a dénoncé le fait que « partout dans le monde, les femmes sont cantonnées à un petit espace ». Elle a noté que les femmes représentent un quart de tous les managers, parlementaires, négociateurs sur le changement climatique et « moins d’un quart de ceux qui négocient des accords de paix ».

« Un quart ne suffit pas. Un quart n’est pas l’égalité. L’égalité, c’est la moitié, là où les hommes et les femmes sont ensemble », a-t-elle déclaré.

Génération Égalité, c’est le changement, a ajouté la cheffe d’ONU Femmes, pour qui il s’agit de « passer le stade des promesses » et de dire ce qui a été fait pour faire avancer les femmes dans le monde.

Elle a précisé que les États membres, le secteur privé et d’autres, ont pris près de 1.000 engagements pour changer la vie des femmes, y compris pour changer les politiques. Cependant, a poursuivi Mme Mlambo-Ngcuka, « le combat doit encore se poursuivre… Nous devons constamment pousser vers le haut, afin qu’il y ait une course vers le sommet ».

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Does the UN advance equality for women?

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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De son côté, la Chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré que son pays était « activement impliqué dans la Coalition d’action pour la justice et les droits économiques » et investirait « 140 millions d’euros supplémentaires, soit un total d’environ 240 millions d’euros dans la Coalition d’action internationale ».

La Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé qu’elle dépenserait 2,1 milliards de dollars pour faire progresser l’égalité des sexes dans le monde.

Réaliser des « progrès tangibles »

Dans le même temps, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé un ensemble d’engagements pour réaliser des « progrès tangibles » vers l’égalité des sexes au cours des cinq prochaines années.

L’agence onusienne soutiendra l’éducation des filles avec un enseignement de qualité et transformateur pour 28 millions d’apprenants dans plus de 80 pays ; s’efforcera de combler la fracture numérique entre les sexes, d’autonomiser les femmes scientifiques et de promouvoir l’intelligence artificielle éthique ; et en Afrique, elle autonomisera les femmes économiquement dans les industries créatives.

La cheffe de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a appelé les femmes du monde entier à « prendre le contrôle et un leadership total dans tous les aspects de la vie et dans tous les domaines de la société afin de reconstruire un avenir meilleur pour tous ».

Co-organisateur de l’événement, le Président français Emmanuel Macron a déclaré que la lutte pour l’égalité des sexes était « loin d’être gagnée ». « C’est une bataille aujourd’hui, mais demain cela doit être une réalité », a-t-il souligné.

Son homologue, Andrés Manuel López Obrador, Président du Mexique, a déclaré : « Nous devons continuer à lutter contre le sexisme. Nous ne devons pas oublier l’égalité économique et sociale, qui est fondamentale pour parvenir à une société meilleure ».

Appel à l’action de Kamala Harris

La Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris, a averti pour sa part que « la démocratie est en péril » dans le monde. « Je crois fermement que si nous voulons renforcer la démocratie, nous devons lutter pour l’égalité des sexes… La démocratie est plus forte lorsque tout le monde participe – et elle est plus faible lorsque les gens sont exclus… l’égalité des sexes renforce certainement  la démocratie », a-t-elle déclaré.

En 1995, lors de la Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, la Première dame de l’époque, Hillary Clinton, avait proclamé : « Les droits de l’homme sont les droits des femmes et les droits des femmes sont des droits humains une fois pour toutes ».

Lors de la réunion d’aujourd’hui, elle a envoyé un message selon lequel « il ne suffit plus de parler des droits des femmes… [car] ils ne sont rien sans le pouvoir de les revendiquer. Et nous savons que lorsque les femmes auront le pouvoir de faire entendre leur voix, de faire valoir nos droits et de reconstruire les économies, tout le monde s’en portera mieux ».

Marija Pejčinović Burić, Secrétaire générale du Conseil de l’Europe, a attiré l’attention sur la Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes, ou Convention d’Istanbul.

« L’année dernière, nous avons assisté à une augmentation de la violence domestique pendant les confinements liés à la Covid-19. La Convention offre trois avantages qu’aucun pays ne peut à lui seul offrir : elle élève les normes nationales ; fournit un mécanisme de surveillance; et assure la coopération entre les gouvernements dans la poursuite de ces crimes », a-t-elle déclaré.
 

Bulletin français 1 juillet 2021


LES FEMMES ET LES JEUNES AFRICAINES OUVRENT LA VOIE À LA PAIX

Alors que l’UNESCO contribue à la préparation du Forum panafricain de la Biennale pour la culture de la paix qui se tiendra en octobre à Luanda, la Directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay, a mis l’accent sur la participation des femmes, notamment dans la session sur les « Réseaux des femmes pour la paix en Afrique.” Elle explique que “Autour du “Réseau Panafricain des Femmes africaines dans la Prévention et la Médiation des conflits” (FemWise-Africa) créé en 2017, il est important que les divers réseaux de femmes pour la paix qui existent en Afrique, puissent peser davantage, se fédérer et valoriser leurs complémentarités. Il n’y a que par l’action collective que nous pourrons contribuer efficacement à construire et consolider la paix au quotidien.”

La Biennale accorde également la priorité à la jeunesse africaine. Il s’organise comme un dialogue intergénérationnel avec 150 jeunes (de tous les pays de l’UA et de la diaspora) invités à participer. Ces jeunes seront sélectionnés parmi les membres des Conseils Nationaux de la Jeunesse, les Organismes Nationaux de Coordination du Réseau Panafricain des Jeunes pour une Culture de la Paix (PAYNCOP) et d’autres leaders et organisations de jeunesse, par le biais d’un appel à candidatures. Ils échangeront avec des Chefs d’Etat et de Gouvernement, des Ministres en charge de la Jeunesse/Culture, des Commissaires de l’UA et des Communautés Economiques Régionales en charge de la Jeunesse, des représentants des Nations Unies, des organisations internationales et des partenaires techniques et financiers invités à la Biennale.

Parmi les différents réseaux de femmes pour la paix en Afrique, plusieurs ont figuré dans des articles récents de CPNN.

Le Collectif féministe Nala (Nalafem), un groupe panafricain de 17 jeunes féministes ayant pour mission d’encourager et de mobiliser les jeunes femmes d’Afrique et de la diaspora, plaident pour le Manifeste des jeunes femmes africaines B+25 ; un document politique révolutionnaire qui énonce dix problèmes critiques pour les jeunes femmes africaines. Le manifeste appelle les dirigeants mondiaux à intensifier l’action en faveur de l’inclusion progressive des femmes et sera présenté au prochain Forum Génération Égalité à Paris.

Au Mali, la conférence de restitution nationale « Arbres à palabre de Tombouctou et Gao » a engage plus d’une centaine de femmes venues du nord dont certaines sont à leur premier déplacement dans la capitale. L’initiative pose désormais les jalons d’un retour de la paix  durable et de la Cohésion en visant un double objectif : restituer et mettre à disposition des participants le diagnostic des Femmes des régions sur l’état des lieux de la nation malienne ; donner la parole aux représentantes des femmes des communes rencontrées pour un plaidoyer en faveur de la mise en œuvre des projets structurants de développement local communautaire.

Au Kenya, la saison inaugurale de Think African s’inspire de la philosophie politique de la lauréate du prix Nobel Wangari Maathai, qu’elle a comparée à un tabouret africain traditionnel, composé d’un siège et de trois pieds. Première étape : la démocratie inclusive. Deuxième étape : la durabilité. Troisième étape : « une culture de paix » avec équité, respect, compassion, pardon, récompense et justice. Le premier épisode présente la militante kenyane du changement climatique Elizabeth Wathuti. Elle est la fondatrice de la Green Generation Initiative, qui encourage les jeunes à être soucieux de l’environnement dès leur plus jeune âge et a planté 30 000 plants d’arbres au Kenya.

Au Senegal, les membres de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC) ont appellé à la sérénité et la stabilité sociale dans le pays. « Notre nation est caractérisée par une multiethnicité qui, au lieu d’être une source de division est une richesse et un gage d’une symbiose, d’une harmonie, d’un respect mutuel. Le cousinage à plaisanterie, véritable ciment social qui unit le Sérère au Pulaar, le Diatta Ndiaye au Diop, le jeu des alliances fraternelles qui bannit toute hostilité entre Diola et Sérères »

Les réseaux de jeunes pour la paix en Afrique ont également été présentés récemment.

Au Gabon, le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a récemment lancé, à Libreville, le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire. L’initiative permettra de sensibiliser les acteurs clés (personnel d’encadrement, élèves, parents d’élèves) sur les effets de la violence en milieu scolaire, de les former sur la culture de la paix et la résolution pacifique de conflit. Dans le souci d’engager les élèves pour la continuité de la promotion de la culture de la paix au sein de l’établissement, le projet prévoit également de créer un club de jeunes artisans de la paix au sein de l’établissement.

Au Chad, une conférence interactive a eu lieu sur « l’implication de jeunes dans la préservation et la culture de la paix ». L’objectif était de faire comprendre aux jeunes étudiants, le rôle primordial de la paix et la culture de la paix. Après plusieurs tentatives de réponses par des étudiants concernant la paix, les conférenciers ont souligné que la paix est l’acceptation des autres, la paix étant le fondement ou la base de la vie en société.  Le président du comité d’organisation, Wardougou Moussa Abdelkader a, au nom des étudiants de HEC-TCHAD, remercié l’association des Nations Unies du Tchad, pour l’initiative, et a plaidé pour la pérennisation de ce thème.

Au Cameroun, l’UNESCO soutient cinq leaders exemplaires d’organisations dirigées par des jeunes engagés dans des mécanismes d’alerte précoce et la consolidation de la paix. Ces jeunes leaders comprennent- Christian Achaleke de Local Youth Corner (LOYOC), Loic Atangana Nkulu du Réseau panafricain pour une culture de la paix (PAYNCOP), Brice Nisebang du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (NYC), Paul Bernard Noah de ” G-54 Afrique Avenir » et Gladys Tchegoue de Dynamique Mondiale des Jeunes (DMJ). D’autres jeunes leaders ont également participé à cette initiative, notamment Desmond Ngala de Rog Agency for Open Culture, Stéphane Mebonde d’Accord Parfait et Ramatu Abdou de l’Association pour le bien-être des femmes et des peuples autochtones (ASOWWIP).

Dans son entretien, la Directrice générale Audrey Azoulay conclut que “L’Afrique est le continent d’aujourd’hui. Le continent africain est riche de connaissances et d’opportunités, c’est le continent le plus jeune du monde et l’UNESCO est engagé à ce que cette jeunesse dispose  des compétences, de l’éducation, de la créativité, de tout le capital humain possible pour construire un avenir meilleur.”

Et en soutenant la Biennale de Luanda, l’Union africaine déclare : « L’objectif stratégique de l’événement est de promouvoir une Afrique pacifique et prospère à travers la défense et l’encouragement d’actions qui préviennent les conflits dans la gestion des ressources naturelles nationales et transfrontalières sur le continent africain, ainsi que d’éduquer une génération de jeunes Africains en tant qu’agents de paix, de stabilité et de développement.”

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

Bibang


Gabon: Jeunes pour la Culture de la Paix

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

virtual
Événements virtuels déjà passés en juin

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Shell

Netherlands: Court orders Shell to cut carbon emissions 45% by 2030

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Tlalpan

Mexico City prepares third culture of peace meeting

En plus des articles, nous listons des événements virtuels pour la culture de la paix: Cliquez ici pour les événements prevus. Le mois dernier, nous avons enregistré 26 événements.

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

Mali

Mali Conférence de Restitution Nationale : Les femmes proposent des pistes de solutions

DISARMAMENT ET SECURITÉ

summit

US-Russia Summit advances key points in international Open Letter

DROITS DE L’HOMME


Biden

#NowIsTheTime – A global call to President Biden

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Autesserre

Building peace, from the bottom up: A Q&A with Séverine Autesserre

Conseil de l’Europe: Les jeunes, la paix et la sécurité aujourd’hui : succès et défis

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Conseil de l’Europe

Le 8 juin 2021, à l’initiative du Conseil consultatif sur la jeunesse (CCJ), le Conseil mixte sur la jeunesse (CMJ)  a organisé un débat thématique pour marquer le récent cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité, un texte qui trouve son origine dans un mouvement mené par des jeunes, a expliqué Jayathma Wickramanayake, envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse (message préenregistré).


En Europe et ailleurs, pour de nombreux jeunes, les conflits prolongés font désormais partie de la vie normale, une situation qui, selon Inka Hopsu, troisième vice-présidente de la commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, peut constituer un obstacle à la mise en œuvre de la résolution 2250.

Miriam Teuma, Présidente du Comité directeur européen pour la jeunesse (CDEJ), a parlé du style de vie plus restrictif, de l’accès limité à l’éducation, au travail et aux services, de l’auto-isolement et de la distanciation sociale qui ont résulté de la pandémie de Covid-19, dont l’impact a été ressenti dans le monde entier. Miriam a décrit son propre pays, Malte, comme une porte vers l’Europe, et a réfléchi à la façon dont l’immigration résultant d’un conflit est le symbole de problèmes plus profonds et plus répandus.

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Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Selon Rosaline Marbinah, représentante spéciale de l’OSCE pour la jeunesse et la sécurité, la participation des jeunes et la mise en place d’une société civile de la jeunesse sont essentielles pour combattre le déficit démocratique dans lequel les enfants et les jeunes sont élevés. Des questions qui ont également été abordées par Andrea Ugrinoska, Présidente du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ) et du Conseil conjoint de la jeunesse (CMJ).

Pour sa part, Paulína Jalakšová, membre du Conseil d’administration du Forum européen de la Jeunesse, a souligné le rôle important des jeunes et de leurs organisations qui contribuent à une culture de la paix par le biais du dialogue de paix, des processus de réconciliation, et de la compréhension interculturelle en Europe et dans le monde.

Pia Šlogar, Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), a parlé de la nécessité d’entendre des voix diverses. L’exclusion des jeunes des minorités de la prise de décision et de l’élaboration des politiques dans le domaine de la jeunesse, de la paix et de la sécurité a un impact disproportionné, à la fois direct et indirect, sur les groupes minoritaires.

Rappelant aux participants que les grandes organisations multilatérales ont été créées principalement pour protéger la paix, Antje Rothemund, Chef du Service de la Jeunesse, a distingué chacune d’entre elles par son mandat : l’ONU est un forum de dialogue, de rencontre et d’échange ; l’UE a été créée pour sauvegarder la paix par la coopération économique ; l’OSCE par le dialogue et la négociation entre l’Est et l’Ouest. Pour sa part, le Conseil de l’Europe est fondé sur trois piliers, sans lesquels la paix ne peut être protégée, ceux de la démocratie, des droits de l’homme et de l’état de droit.

Enfin, Graziano Tullio a expliqué comment le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe travaille depuis 2018 sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité, à travers des mesures de confiance, le dialogue interculturel et l’éducation aux droits de l’homme.
Ce débat thématique alimentera désormais la suite des travaux du Conseil consultatif sur la jeunesse dans le domaine de la jeunesse, de la paix et de la sécurité.

Gabon: Jeunes pour la Culture de la Paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Jerry Bibang, special to CPNN

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a récemment lancé, à Libreville, le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire.


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Au Gabon, les violences en milieu scolaire ont atteint des proportions inquiétantes, selon une étude menée récemment par l’UNICEF en partenariat avec le Gouvernement gabonais. Environ, 78,9/100 des acteurs du système éducatif sont victimes de violences de nature verbale ou psychologique ; 59/100 sont victimes de violences physiques et 50,5/100 sont victimes de violences sexuelles. Conscient de cet état de fait, le Gouvernement a élaboré une stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

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Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire, initiée par le PAYNCoP Gabon et soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de cette stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

L’initiative permettra de sensibiliser les acteurs clés (personnel d’encadrement, élèves, parents d’élèves) sur les effets de la violence en milieu scolaire, de les former sur la culture de la paix et la résolution pacifique de conflit. Dans le souci d’engager les élèves pour la continuité de la promotion de la culture de la paix au sein de l’établissement, le projet prévoit également de créer un club de jeunes artisans de la paix au sein de l’établissement.

Pour Jerry Bibang, le coordonnateur de cette initiative « il s’agit d’une expérience pilote qui s’inscrit dans le cadre de nos activités de promotion de la culture de la paix, en lien avec l’action gouvernementale. Si l’expérience est positive, nous envisageons étendre ce projet dans d’autres établissements de la capitale mais aussi à l’intérieur du pays »

La projet implique plusieurs acteurs clés notamment le personnel d’encadrement, les élèves, enseignants et parents d’élèves, dans une démarche inclusive et participative.

Mali Conférence de Restitution Nationale : Les femmes proposent des pistes de solutions

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Mali Web

La conférence de restitution nationale « Arbres à palabre de Tombouctou et Gao » s’est tenue le 15 juin dernier dans la salle des banquets du Centre international de conférences de Bamako en présence d’éminentes personnalités à l’image de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Les participantes ont formulé plusieurs recommandations comme le redéploiement de l’armée dans toutes les régions du Nord, rompre avec le sentiment d’abandon de la population du Nord, la relecture de l’accord d’Alger et la réconciliation nationale. Elles étaient plus d’une centaine de femmes venues du nord dont certaines sont à leur premier déplacement dans la capitale.

Initiative du Cabinet Afrique, Caraïbe, Europe Conseil Mali (A.C.E Conseil-Mali) avec l’appui technique et financier de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA), la conférence de Restitution Nationale est la phase pilote d’un  projet dénommé «Arbres à Palabre quand les femmes du Mali prennent la parole».

Le concept  «Arbres à Palabre » est une idée originale basée sur une démarche citoyenne et participative de recherche-action en faveur des femmes du Mali. L’initiative qui pose désormais les jalons d’un retour de la paix  durable et de la Cohésion vise un double objectif : restituer et mettre à disposition des participants le diagnostic des Femmes des régions sur l’état des lieux de la nation malienne ; donner la parole aux représentantes des femmes des communes rencontrées pour un plaidoyer en faveur de la mise en œuvre des projets structurants de développement local communautaire.

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(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

Sur la base de fonction de médiation sociale des palabres africaines, le dispositif expérimental ‘’Arbres à Palabre’’ a pour ambition de favoriser : la promotion de la participation politique des femmes et la mise en œuvre du Plan d’Action National de la Résolution 1325 (2000) et connexes du Conseil de sécurité des Nations Unies sur Femmes, Paix et Sécurité ; la participation effective des maliennes au processus de prévention, de médiation, règlement des conflits, de consolidation et de promotion à la culture de la paix au niveau national, régional et local et enfin l’accompagnement de l’autonomisation des femmes et leur pleine participation à la gestion de la cité comme citoyenne.

Une initiative qui place la femme au cœur des  différentes stratégies de sortie de crise

Selon Mme Coumba Traoré, Directrice d’ACE Conseil Mali, initiatrice de cette conférence de Restitution Nationale, ce projet « Arbres à Palabres » est une recherche-action en faveur de la participation effective des Maliennes au processus de prévention, de médiation, règlement des conflits, de consolidation et de  la promotion à la culture de la paix au niveau national, régional et local.

« Notre pays  est malade et il existe aujourd’hui des solutions simples pour que le pays puisse guérir ces plaies. Il faut aller à la rencontre des femmes, leur donner la parole pour  qu’elles fassent des propositions concrètes de sorties de crise », a déclaré Mme Coumba Traoré.

Pour  la cheffe de l’Unité Genre de la division genre de la MINUSMA, Mme Catherine Andela, la présence de toutes ces femmes  venues de divers horizons symbolise leur dévouement pour la cause de la patrie et surtout leur engagement pour la paix et la stabilité, gage de développement. « Le positionnement des femmes doit d’abord commencer depuis la base  pour influencer le processus électoral et l’arbre à palabre est une initiative formidable qui participe aujourd’hui à la consolidation de la paix et du vivre ensemble », a-t-elle souligné.

Mme Diarra Fatoumata Touré, représentante du Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions a appréciée à sa juste valeur cette initiative. « Cette initiative d’ACE Conseil Mali et ses partenaires place la femme au cœur des  différentes stratégies de sortie de crise. Elle contribue, de  nos jours, à baliser le terrain  pour une sortie de crise vers une paix durable », a précisé Mme Diarra.

Mme Bintou Djitteye est l’une des participantes à cette conférence. Elle est venue de Bourem pour prêcher la parole de la paix. Elle a remercié la directrice d’ACE Conseil Mali pour cette initiative qui permet aux femmes de parler de leurs préoccupations dans le cadre de la recherche de la paix. Elle témoigne que ses enfants sont arabes alors qu’elle est de l’ethnie bambara. Le problème du nord, a expliqué Mme Bintou Djitteye n’est pas ethnique mais plutôt économique avec un manque des services sociaux de base. Selon elle, il y a manque d’eau et surtout une absence d’accompagnement des initiatives locales.

Les participantes ont formulé plusieurs recommandations comme redéploiement de l’armée dans toutes les régions du Nord, rompre avec le sentiment d’abandon de la population du Nord, la relecture de l’accord d’Alger et la réconciliation nationale.