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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Idrissa Sané pour Le Soleil Online

La disponibilité de l’énergie est une condition essentielle pour l’essor des territoires. Toutefois, les experts qui ont pris part au Global local forum ont préconisé l’exploitation des opportunités offertes par les énergies renouvelables en Afrique.

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Abdoulaye Sène, président du Global local forum

Le Global local forum a pris fin, hier [22 juillet à Dakar], avec une palette de recommandations. Les intervenants ont proposé aux collectivités locales de jouer un rôle plus prépondérant dans le développement des politiques énergétiques, y compris des initiatives d’économie d’énergie. « Nous devons faire des politiques territoriales énergétiques une priorité de la coopération décentralisée. Les mosquées, les mairies, les conseils départementaux doivent être éclairés avec l’énergie renouvelable », a proposé Abdoulaye Sène, président du Global local forum.

En outre, la rentabilisation des investissements passe par la formation des ressources humaines pour assurer l’entretien des batteries et des équipements de stockage et de transport de l’énergie. « Il nous faut un écosystème local. Il s’agit d’avoir des personnes formées capables de faire l’entretien du matériel », a suggéré M. Sène. Le député a également estimé qu’il faut une gouvernance décentralisée de la politique énergétique. Pour sa part, le Délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (Dgpu), Seydou Sy Sall, a convié à une rupture dans la construction et aussi dans la répartition spatiale des habitats. Il a regretté que la construction des maisons et des bâtiments ne prenne pas en compte le zonage climatique.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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How can we encourage people to care for the environment?

(. . . suite)

En fait, il s’agit de tenir en considération la température, l’humidité de l’air et même l’ensoleillement. « Le zonage climatique a été fait, mais on ne s’y réfère pas. Nous ne pouvons pas construire un même modèle de classe à Diourbel et à Dakar. Ces deux villes n’enregistrent pas les mêmes températures », a argumenté M. Sall.

Auparavant, le directeur de cabinet du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Alassane Mbengue, a plaidé pour la valorisation des déchets solides en développant des filières de production de l’énergie comme dans beaucoup de pays.

Le président du Conseil patronal des énergies renouvelables au Sénégal (Coperes), Abdoul Fall, a dit militer pour la mobilisation des financements avec les fonds qui encouragent les politiques concourant à la préservation de l’environnement.

« L’Etat et les collectivités doivent se fixer des objectifs de leur indépendance énergétique. L’Afrique ne peut pas disposer autant de potentialités en énergies renouvelables et être une indigente énergétique », a-t-il laissé entendre.

Le président du Réseau des organisations des producteurs agricoles (Ropa), Mamadou Sissoko, a insisté sur la mise en place des mécanismes permanents de concertation et de dialogue à la base. Il est nécessaire, a-t-il prêché, d’associer les principaux bénéficiaires au processus d’élaboration de toute politique ou de projet.

Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Rédigé pour CPNN par Kiki Chauvin

La semaine dernière, CPNN a republié un article concernant le lancement de la campagne de la jeunesse pour une culture de la paix en Afrique centrale, qui a eu lieu à Libreville au Gabon. Cette semaine, nous avons reçu deux remarquables vidéos créées par ces mêmes jeunes pour cette campagne. Ils ont créée une page Facebook pour leur campagne, très justement nommée “Africa4peace”.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

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La seconde vidéo est une chanson, “Donnons la paix”, composée par Annie-Flore Batchiellilys et présentée par les jeunes de la campagne comme une production artistique. Cliquez ici pour le voir.

En présentant des membres de la campagne et leurs vidéos, le représentant de l’UNESCO au Gabon, Enzo Fazzino, a souligné que le travail a demandé à ces jeunes plus de trois mois de préparation. Cela a été une “veritable culture de la paix, c’est à dire, une prise de responsibilité, un engagement au quotidien déjà en tant qu’acteur et egalement du fait d’être capable de participer avec les autres pour construir des societés qui soient plus justes, qui soient plus équitables, inclusives et pacifiques.” (Voir ici un vidéo de la réunion de présentation.).

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Promotion de la paix en Afrique Centrale : Batchiellilys et les jeunes évoquent la paix dans sa diversité linguistique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de L’Union, quotidien de Gabon

Le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), le Réseau des organisations de jeunes Africains leaders des nations du Gabon (Rojalnu-Gabon) et le Conseil national de la jeunesse du Gabon (Cnjg), ont procédé, samedi écoulé [9 juillet], au lancement de la campagne des jeunes pour la promotion de la culture de la paix en Afrique centrale.

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L’événement a eu lieu dans les locaux du Bureau des Nations unies en Afrique centrale (Unoca), partenaire de ce projet, au même titre que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le Système des Nations unies au Gabon.

Une occasion pour les hauts cadres du système onusien, Vincenzo Fazzino, Marie-Evelyne Barrys Petrus, et les médias, notamment, d’apprécier solennellement le titre “Donnons la Paix”, de l’artiste Annie-Flore Batchiellilys, composé en collaboration avec la jeunesse africaine, ainsi que les autres supports mis en œuvre dans le cadre de cette campagne.

Pour les initiateurs du projet, cette campagne a vocation à mettre médiatiquement en lumière la notion de culture de la paix. De sorte à susciter à la fois une prise de conscience et une réaction de l’opinion publique en général, et de la jeunesse en particulier, au rôle que chacun peut jouer pour construire et consolider la paix et la non-violence au quotidien.

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Petition: La Paix par un Autre Chemin

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ .

Un message reçu à CPNN concernant la Petition pour la Paix

Chers membres du Réseau de la Fondation Felix Houphouet-Boigny pour la Recherche de la Paix,

Nous vous faisons part de l’appel à signature de la pétition pour la création d’une structure appropriée de l’ONU chargée du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix. Cette initiative internationale, dénommée « la paix par un autre chemin »,a été initiée le 3 juillet 2016 par le Centre Panafricain de Prospective Sociale (CPPS) dirigé par le professeur Albert Tévoedjré.

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Pour plus d’informations sur cette pétition, nous vous prions d’aller sur le lien ci-après : http://www.petitionpourlapaix.com/index.php/la-petition

Pour signer la pétition, cliquez sur le lien suivant: http://www.petitionpourlapaix.com/#gkMainbodyTop.

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Petition: La Paix par un Autre Chemin

Voici un peu plus d’une année que sur impulsion du Professeur Albert Tévoédjrè, universitaire africain, homme politique du Bénin, Président et fondateur du Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), ancien représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire, des personnalités de renom venant d’horizons divers : de la culture, de l’engagement social et avec des expériences professionnelles variées ont accepté de prendre en charge avec le gouvernement du Benin le soutien international à l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel.

Ces personnalités, au regard de la tragique impasse des réponses militaires aux terreurs qui continuent d’endeuiller chaque jour la planète, acceptent d’offrir leur expérience, leur réputation et leur lucide générosité dans le but de faire converger intelligences et consciences pour le salut public. Elles veulent que dans chaque pays se distingue et brille un point focal fédérateur d’énergies créatrices pour faire de l’Initiative Africaine, une chaîne nouvelle de sécurité humaine au delà des opérations de défense sans lendemain de survie. D’autres figures du combat pour l’homme seront les bienvenues pour constituer le réseau audacieux et puissant des ingénieurs attendus d’un mécanisme porteur de paix plus crédible par des actions communes, conjointes, répondant aux besoins immédiats des populations.

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Question liée à cet article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

Par ce mouvement, nous souhaitons associer à cette initiative des citoyens du monde animés par le même désir de « la paix par le vivre ensemble » malgré nos différences.

L’objectif visé est de collecter le plus grand nombre de signatures en Afrique et à l’échelle de la planète pour amener le secrétariat général des Nations Unies à agir en créant notamment une structure fédératrice appropriée chargée du dialogue interreligieux et interculturel pour la paix permettant de :

– créer un cadre de concertation du dialogue interreligieux et interculturel dans les pays membres

– faire la promotion de rencontres entre jeunes de divers horizons socio culturels et confessionnels pour faciliter et renforcer les mécanismes du « vivre ensemble »

– créer des points focaux à mettre en réseau au niveau de chaque pays et de donner priorité aux actions communes de développement érigées et gérées par des groupes interreligieux et interculturels

– élaborer des projets conjoints d’innovation sociale, fondés sur le dialogue interreligieux et interculturel et aboutissant dans chaque pays d’Afrique et du monde à la conquête d’un minimum social commun d’authentique développement pour tous les citoyens.

– multiplier des centres de formation et instituts universitaires consacrés au dialogue interreligieux et interculturel spécialement dédié à des actions communes de développement solidaire

– contribuer à donner corps à la proposition d’une journée internationale consacrée au dialogue interreligieux et interculturel porteur de développement.

Appel lancé à Cotonou, Bénin, le dimanche 3 juillet 2016

Bulletin français 1 juillet 2016

. LA PAIX EN COLOMBIE .

Le gouvernement de Colombie et la guérilla des FARC se sont accordés sur un cessez-le-feu et sur un plan pour la démobilisation. Le cessez-le-feu bilatéral et la remise des armes commenceront avec la signature de l’accord de paix final prévu en Juillet et qui devra aboutir au terme de 180 jours. Un groupe de suivi composé des délégués de l’ONU sera créé conjointement par les FARC et par le gouvernement colombien afin de vérifier la récupération des armes à feu. Il a également été annoncé la création de zones et de camps pour la guérilla avec l’engagement des autorités pour lutter contre les groupes paramilitaires, au moyen d’une unité spéciale de la police colombienne démobilisée.

Comme le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon l’a déclaré, «Aujourd’hui, le processus de paix colombien valide la persévérance de tous ceux dans le monde qui travaillent pour mettre fin à un conflit violent pas par la destruction de l’adversaire, mais par la recherche patiente du compromis. ”

Selon les analystes, “ce qui reste maintenant sont des détails. Certains d’entre eux seront épineux, et peuvent nécessiter des semaines voire quelques mois à être démêlés. Mais les parties les plus difficiles du processus de paix appartiennent au passé.”

Déjà, les premiers observateurs des Nations Unies sont arrivés pour aider le processus de démobilisation.

Les Colombiens célèbrent, mais ont encore une certaine crainte, comme le décrit Amada Benavides, Fundación Escuelas de Paz: “Aujourd’hui à 12h39, lorsque le président Santos et le chef des FARC ont signé l’accord, chacun d’entre nous, nos partenaires et moi-même, ne pouvions que pleurer ! Après 60 ans de guerre, nous avions du mal à réaliser ce qui arrivait ! Cette nuit, nous avons eu un atelier sur les femmes, la diversité et la paix. Notre sentiment a hésité entre l’espoir , la peur et l’anxiété pour les possibilités de l’accord.  Nous avons peur pour de nombreuses populations qui ne sont pas encore convaincues des avantages de la paix… et nous sommes anxieuses en voyant l’ampleur du travail en cours pour la consolidation de la paix.  Aujourd’hui nous avons besoin de plus de soutien. que jamais.”

Le mois dernier, le gouvernement et les FARC ont signé un accord pour garantir que leurs accords de paix devront obligatoirement être respectés par les futurs gouvernements de la Colombie. Ceci est important car il existe déjà un mouvement d’opposition dirigé par un ex-président colombien qui dit vouloir renverser les accords.

Comme nous l’avons souvent dit, la paix est trop importante pour être laissée seule dans les mains du gouvernement national. Ce qui est important c’est qu’à tous les niveaux des gens s’en soient saisie ! 



Un rôle clé est joué par les enseignants et le mouvement pour l’éducation à la paix, comme dans une récente réunion à Bogota:…. “Les participants, des enseignants, des universitaires et des formateurs, ont partagé leurs expériences et leurs réflexions quotidiennes.   Ensemble, ils ont réaffirmé qu’il n’y aura pas de la paix sans une éducation à la paix, transformant la culture. Cela nécessite l’application d’une nouvelle pédagogie “.

Les artistes et les acteurs culturels ont un rôle important à jouer, comme le décrit le directeur d’un théâtre à Medellin: «Nous devons désarmer nos mots parce qu’ils sont encore chargés de violence. Cela va prendre beaucoup de pédagogie et ici la culture peut aider beaucoup. Nous avons besoin de guérir, de chercher la vérité, d’avoir une sorte de réparation.” 


Les femmes colombiennes, sous la bannière d’«Un million de femmes pour la paix», exigent un plus grand rôle dans le processus de paix, en disant que “la paix en Colombie est impossible sans nous”. Leur bloc nouvellement formé a pour but de créer un mouvement communautaire afin de fournir un soutien populaire pour le processus de paix. Le mouvement rassemble des agricultrices, des artistes, des journalistes, des jeunes et des représentantes politiques des communautés autochtones et afro-colombiennes.

Il est particulièrement important d’établir la paix au niveau du gouvernement local. Par exemple, la ville de Cali, en Colombie, a mis en place un «plan pour la paix et la coexistence pacifique». Il s’agit d’un guide préparé par le Conseil consultatif de la paix, en consultation avec les différents acteurs sociaux tels que le Haut Conseil de paix et les droits de l’Homme du gouvernement du Valle, l’archidiocèse, les universités ainsi que le personnel du bureau du maire de Cali et des organismes tels que le Conseil consultatif post-conflit.

Comme l’a dit Raul Castro, qui était le médiateur pour les accords, “La réalisation de la paix en Colombie représente un espoir pour des millions de personnes sur la planète, dont la préoccupation principale demeure la survie humaine dans un monde secoué par la violence et par les guerres.  La paix n’est pas une utopie;. Il est un droit légitime de tout être humain et de tous les peuples. Il est une condition fondamentale pour la jouissance de tous les droits de l’Homme, en particulier le droit suprême à la vie “.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

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Ceasefire between FARC and the government of Colombia is sealed in Cuba

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Guatemalan Women Healing Toward Justice: Speaking tour

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Côte d’Ivoire: l’UNESCO annonce la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro

DROITS DE L’HOMME



‘March of Silence’ in Uruguay sends message of remembrance to South America

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Togo Lutte contre le terrorisme : Le « Magazine le Pacific » joue sa partition

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Le film Demain, un manifeste?

DISARMAMENT ET SECURITÉ

UNSC

The Elders welcome Paris conference as step towards two-state solution for Israel-Palestine

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



The Peace Prize for city initiatives in conflict prevention, resolution or peace building

Côte d’Ivoire: l’UNESCO annonce la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Abidjan.net

Le sous-directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour l’Afrique, Edouard Firmin Matoko a annoncé mardi la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, lors d’une rencontre.

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Edouard Firmin Matoko

Dénommée “centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix, cette école devrait ouvrir ses portes “dans une année au plus tard”, soit en 2017, a indiqué M. Matoko au cours d’un atelier réunissant les experts de l’UNESCO, de l’Union Africaine (UA) et de l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’école va être logée au sein de la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, a-t-il poursuivi espérant en “la rapidité des procédures”.

“Après la validation prochaine en conseil des ministres en Côte d’Ivoire, le dossier de la création de cette école doit être soumis à la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA en juillet à Kigali (Rwanda)’’, a précisé le sous-directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique.

L’objectif du ‘‘centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix’’ dont le contenu pédagogique, le profil du personnel enseignant et le coût de la formation n’ont pas encore été définis, va être ‘‘le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté’’, selon l’ambassadrice permanente de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO, Denise Houphouët.

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Togo Lutte contre le terrorisme : Le « Magazine le Pacific » joue sa partition

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de agence AFreePress

La lutte contre l’extrémisme religieux et le terrorisme en vogue dans le monde et particulièrement dans la sous-région ouest africaine, a été au cœur d’un forum organisé ce samedi à Lomé par le « Magazine le Pacific » soutenu par les Ambassades d’Egypte et de Libye au Togo, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

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Ce forum pacifique placé sous le thème central : « Une convergence pour la culture de la paix », a pour objectif, selon El Hadj Moitapari Kouko, Directeur de publication du magazine organisateur, de promouvoir les échanges autour de la problématique de la paix, d’éclairer l’opinion sur les valeurs morales que véhicule l’Islam, de favoriser la contribution des médias dans les relais des concepts de paix et de tolérance. Il vise également à amener toutes les
communautés à adhérer activement à la culture de la paix, de partager la bonne manière du vivre-ensemble et de renforcer un dialogue ouvert.

Avant le développement des différents panels du forum, plusieurs personnalités se sont succédé au podium pour dire ce qu’elles pensent de la lutte contre le terrorisme.

Dans son mot, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Damehame Yark a signalé que l’environnement sécuritaire sous régionale, précaire tant par la porosité des frontières que la prolifération des armes légères et de petits calibres, est plus menacé avec les différentes attaques terroristes perpétrées au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Cette situation, selon lui, se double de la peur « légitime » des populations du fait de la multiplication des groupes terroristes et de la volatilité du caractère insaisissable des terroristes eux-mêmes.

« Aujourd’hui plus que jamais, le renforcement de la sécurité de nos territoires s’impose et cela passe d’abord à l’interne, par une franche collaboration entre les organisations de la société civile, les leaders d’opinion, les chefs religieux, bref la population dans son ensemble et les forces de défense et de sécurité », a-t-il ajouté.

Pour Atcha-Dédji Affo, Directeur général de la société de téléphonie mobile, Togocel, si la protection des populations et territoires incombe aux forces de l’ordre et de sécurité, la réussite de la lutte contre ce fléau passe par la participation des uns et des autres et des religions. « Le terroriste ne connaît ni religion, ni riche, ni pauvre », a-t-il relevé tout en attirant l’attention que la lutte contre le terrorisme à travers les armes coûte plus chère que la politique de prévention.

« L’Islam n’est pas une religion violente », a soutenu El Hadj Inoussa Bouraïma, Président de l’Union musulmane du Togo (UMT). Pour lui, le terroriste est un « violeur » et un « voleur de la paix ».

Mohamed Karim Shérif, Ambassadeur d’Egypte au Togo se dit convaincu que face au terrorisme, « la solution est l’amitié et l’action dans les échanges ».

Au total quatre (4) panels ont été développés pendant plusieurs heures sous les thèmes : « géopolitique des crises en relation avec le monde musulman », le « Djihad et le terrorisme », « l’Islam et la lutte contre le terrorisme » et les « valeurs spirituelles, gage de la coexistence pacifique ».

Au nombre des panélistes, on compte Monseigneur Nicodème Barrigah Bénissan, deux (2) universitaires (un Togolais et un Egyptien) et un islamologue.

A l’issue du forum qui est à sa première édition, un front uni pour la paix a été mis en place.

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Le film Demain, un manifeste?

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Bruno Maresca dans le Huffington Post

Porté par un véritable sacre populaire – plus de 700 000 entrées en salle en trois mois, contre 265 000 pour Le Syndrome du Titanic de Nicolas Hulot ! – Demain, le film de Cyril Dion et Mélanie Laurent, sorti au moment de la COP21, a reçu la consécration des Césars 2016 avec le trophée du meilleur documentaire.

demain

Les clés de ce succès : une multitude d’initiatives citoyennes, qui font rêver d’un nouveau système

Ce succès tout à fait inédit paraît s’expliquer par deux partis-pris. Le premier est de donner à voir, à travers le monde, des initiatives locales qui montrent qu’il est possible, à différents niveaux, de s’engager dans la lutte contre le changement climatique. Le second est de faire comprendre que ce sont des initiatives qui d’ores et déjà pourraient faire système (l’alimentation, l’énergie, les circuits économiques locaux, l’éducation et la démocratie directe) et, qu’à ce titre, elles ne peuvent qu’emporter l’adhésion, en montrant ce qui marche et ce qui est “en marche”. Ce discours fait mouche et révèle a minima à quel point la société française rêve de sortir de la sinistrose et de la déprime ambiantes.

Cette volonté d’exploration des initiatives qui inventent des alternatives au système productiviste et consumériste, portée par l’idée qu’il se fait bien plus de choses que ce que l’on imagine, est dans l’air du temps. Le journaliste Eric Dupin l’a menée en France entre 2012 et 2014 et en a rendu compte dans Les défricheurs : voyage dans la France qui innove vraiment (La Découverte, 2014). Ce livre explore l’hétérogénéité et la richesse des initiatives et des personnes qui “explorent, de manière pragmatique, d’autres modes de vie, comme de nouvelles manières de travailler”. Il fait ressortir que ce qui rassemble tous ceux qui s’investissent dans l’habitat partagé, l’agriculture biologique ou encore les écoles alternatives, est un grand désir de sortir, avec plus ou moins de radicalité, des modes de production et de consommation mondialisés.

Au terme de son exploration, Eric Dupin était finalement pessimiste. Il soulignait que cette diversité des initiatives ne dessine pas un mouvement cohérent, de nature à converger vers un dispositif d’action coordonné et donc un processus de changement. Ses “défricheurs”, comme ceux de Demain, ne privilégient ils pas avant tout la “culture de l’exemplarité individuelle” ? “Faire quelque chose à son niveau” parait être leur credo, qui est très éloigné de la recherche d’un changement collectif, qui supposerait d’investir les institutions, et le champ politique. Pour cette raison, les défricheurs – s’ils sont nombreux – ne se reconnaissent pas comme mouvement social.

Demain quant à lui, veut convaincre que l’on peut changer le monde par l’exemple en essaimant les petites et grandes expériences. Mais échappe t-il au pessimisme pour autant : n’est il pas lui aussi traversé par le doute de pouvoir l’emporter sur les forces destructrices et réactionnaires du système économique et politique mondial ? Deux séquences impressionnantes en témoignent, au début et à la fin du film : la vision d’apocalypse de la ville de Détroit, abandonnée à elle-même depuis la faillite de l’industrie automobile, et la crise financière de l’Islande, qui suscite un très étonnant moment “constituant” de la société civile, que la classe politique de ce pays a fait avorter. A l’issue du film de Cyril Dion et Mélanie Laurent, comme du livre d’Eric Dupin, nous sommes bien devant cette question : penser le changement par le bas, par la multiplication des initiatives individuelles, est-ce la voie de notre avenir ? Et en fin de compte, que dit de notre époque l’engouement suscité par Demain ?

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What is the relation between peasant movements for food sovereignty and the global movement for a culture of peace?

(. . . suite)

Une charge utopique : chacun pourrait reprendre le contrôle

Pour saluer la sortie du livre, le journal Libération avait qualifié Eric Dupin de “pèlerin de l’utopie”.

De son côté, sur le site de Médiapart, Jean-Louis Legalery note qu’à l’issue de la projection du film, les spectateurs se lèvent pour ovationner Demain, et que cela lui rappelle le film Z de Costa Gavras (1969) qui avait provoqué, en son temps, de telles réactions. Ces films qui faisaient se lever les spectateurs des années 70 étaient éminemment politiques : ils appelaient à la mobilisation collective pour transformer radicalement les institutions. Avec le recul, on peut dire qu’ils étaient portés par une forte charge d’utopie (utopie qui s’est brisée sur le réel, comme le montre durement la situation de la Grèce d’aujourd’hui).

On peut penser que ce qui fonctionne dans Demain, est cette charge d’utopie qui donne à chacun l’impression de pouvoir épouser un mouvement, d’entrer dans quelque chose qui est en marche. Ne pas rester chacun dans son coin à se croire vertueux, dans le registre des écogestes, mais s’engager dans quelque chose de neuf, en rupture avec le système dominant, comme les “fermes urbaines” ou les “monnaies locales”, et bien d’autres choses que montre Demain. Ces inventions, en faisant école, seront de nature à subvertir le système économique mondial.

Pourtant, le paysage qu’offre ce dernier ne parait changer pas de manière sensible. La ferme des 1000 vaches a bien vu le jour en France, comme au Danemark ou en Pologne. Et s’ils sont nombreux ceux qui font évoluer leurs pratiques (partage, recyclage, covoiturage…), il est bien difficile de démêler l’émergence d’un mode de vie nouveau de ce qui résulte avant tout de l’adaptation contrainte à la crise. Le basculement généralisé parait encore bien loin. Et dans la variété des exemples que filme Demain, l’Afrique et l’Asie apparaissent bien peu présentes.

Or le véritable enjeu de la transformation des modes de production et de consommation qui est devant nous, se situe dans ces pays : en 2030, plus de 66% de la classe moyenne mondiale sera asiatique (contre 28% en 2009, selon l’OCDE). Cette classe moyenne émergente, en forte croissance numérique, est en train d’adopter tous les schémas de consommation qui ont été ceux des classes moyennes occidentales : alimentation industrielle, voiture individuelle, expansion des espaces périurbains pour l’accès à la maison individuelle, tourisme de masse … Et dans un grand mouvement de balancier, les classes moyennes occidentales, devenues inquiètes du déclassement sous l’effet de la montée du chômage et des inégalités, adhèrent de plus en plus au “small is beautiful” de l’agriculture de proximité, des entreprises solidaires, des circulations douces, des énergies renouvelables, etc.

Vers une nouvelle conscience de classe, propre aux classes moyennes occidentales?

Ce que nous dit Demain, qui est incontestablement positif, c’est que les classes moyennes occidentales veulent se réapproprier la gestion de leur vie quotidienne, à l’échelle de leurs territoires de vie, à travers des initiatives collectives où règnent la bonne volonté et la bienveillance. Elles sont engagées dans un mouvement de prise de conscience d’elles-mêmes, de leurs intérêts, de leur besoin de vivre et de consommer autrement.

Or cette “conscience de soi” est précisément ce que les classes moyennes avaient perdu au tournant des années 80. Quand les luttes sociales se sont diluées, l’accès au bien être et à la consommation de masse se sont conjugués pour réduire la classe moyenne à l’état de simple rouage, indispensable au fonctionnement de l’économie mondialisée.

Alors rêvons, comme beaucoup de spectateurs, que Demain soit l’hirondelle qui annonce une nouvelle phase de l’histoire des classes moyennes. Vu le vent d’optimisme collectif que lève ce film, il est permis de faire ce rêve.

Bulletin français 1 juin 2016

LA REFORME DE NATIONS UNIES .

Depuis sa création il y a plus de 70 ans, l’Organisation des Nations Unies a été l’espoir de l’humanité pour “préserver les générations futures du fléau de la guerre.” Mais de plus en plus, nous perdons l’espoir qu’elle y parvienne, dans sa forme actuelle. Cela a été particulièrement évident au cours des dernières semaines, lorsque les grandes puissances n’ont pas pris la peine d’envoyer des délégations de haut niveau au Sommet humanitaire de l’ONU, bien que 60 autres pays y aient envoyé leur chef d’Etat. Alors que l’Allemagne était représentée par son chancelière Angela Merkel, les autres grandes puissances étaient essentiellement absentes: Le Canada, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Russie et la Chine.

Par conséquent, il est pas surprenant qu’il y ait un chœur croissant de demandes de réformes des Nations Unies.

La demande la plus spectaculaire et de grande envergure vient d’Afrique. Ce mois-ci le Parlement panafricain, avec la representation de 54 de ses pays, a demandé à l’Union africaine de soutenir sa demande pour creer un nouvel organe de l’ONU: une Assemblée parlementaire des Nations Unies (APNU). Le Président du Parlement a expliqué que “le temps est venu que ‘Nous, les peuples’, comme il est écrit au début de la Charte des Nations Unies, doivent avoir plus d’influence dans les affaires mondiales. A cet effet, une APNU doit être établie.” Cela pourrait devenir une voix puissante pour la paix. Au lieu de refléter les politiques des États membres avec leur budget militaire et les politiques militaires, l’Assemblée proposée serait composée de représentants des organes directement élus par le peuple et sans responsabilité directe pour les institutions militaires.

Un autre appel à une vaste réforme vient d’un groupe crée avec l’ancien Directeur général de l’UNESCO Federico Mayor. Leur déclaration propose un «nouveau système des Nations Unies” avec une Assemblée générale composée de 50% des représentants des États et 50% des représentants de la société civile, en ajoutant au Conseil de sécurité déjà existant, un Conseil de l’environnement et un Conseil socio-économique. Dans tous les cas, il n’y aurait plus de droit de veto, mais un vote pondéré.

De nombreux appels à la réforme estiment que le Conseil de sécurité composé des cinq membres permanents, qui sont les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et qui détiennent le droit de veto, est dépassé et inefficace face aux problèmes mondiaux d’aujourd’hui.

Il y a des réunions en cours de Négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, mais qui sont compliquéss par les rivalités entre les États membres. Lors de la dernière réunion au début du mois de mai, l’Inde a demandé l’augmentation du nombre de membres permanents en proposant eux-mêmes, le Brésil, le Japon et l’Allemagne, reunissant ainsi les perdants et les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Mais tout de suite, il y a eu les objections du Pakistan et de la Corée du Nord, leurs rivaux, ainsi que d’un autre groupe de 13 pays dirigé par l’Italie. Une autre proposition a été présentée par l’Irlande pour une nouvelle organisation du Conseil de sécurité composée de 6 sièges pour une durée de 8 ans; 2 sièges pour le groupe africain et 2 autres pour l’Asie-Pacifique, 1 siège pour WEOG (Europe occidentale et autres) et un autre pour GRULAC (Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes).

Lors du récent Sommet humanitaire, la Ligue arabe, qui se compose de 22 Etats membres, dont l’Algérie, l’Egypte, l’Irak, la Jordanie, le Qatar et l’Arabie saoudite, a demandé à ce que soit limité le pouvoir de veto des membres permanents du Conseil de sécurité, faisant écho à une demande similaire par le président turc Erdogan. Cet appel a aussi été compliqué par des rivalités inter-étatiques parce que leurs remarques n’ont été dirigées que contre l’utilisation du droit de veto de la Russie à l’égard de la guerre en Syrie.

Les “Elders,” le groupe d’anciens chefs d’état et d’agences internationales qui a été formé il y a plusieurs années autour de Nelson Mandela, a fait une série de recommandations concernant la réforme du Conseil de sécurité. Ils appellent à une nouvelle sorte de membres du Conseil avec une durée plus longue pour contrebalancer les cinq membres permanents, un engagement à limiter l’utilisation de leur droit de veto et une plus grande implication de la société civile.

Une autre proposition des “Elders” est que le Secrétaire général de l’ONU soit plus indépendant. Cette proposition est reprise dans les conclusions du récent Débat de haut niveau thématique des Nations Unies sur la paix et la sécurité, et il est déjà mis en œuvre, dans une certaine mesure, dans de nouvelles procédures pour choisir le prochain Secrétaire général.

Mais, la question reste: Est-ce que ces propositions sont assez radicales pour permettre à l’ONU de “préserver les générations futures du fléau de la guerre?” Selon le coordinateur de CPNN, nous avons besoin d’une réforme plus radicale. Voir son blog pour une proposition.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ

unsc

Intergovernmental Negotiations on Security Council Reform

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Peace in Colombia Is Impossible Without Us, Women Declare

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Paris: Un orchestre debout !!!

DROITS DE L’HOMME



Red carpet film festival asserts Gaza’s pride and talent

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Mali: Lutte contre le terrorisme : Vers la création d’un réseau mondial des Ulémas

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Tens of Thousands Take Part in Global Actions Targeting World’s Most Dangerous Fossil Fuel Projects

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Concertation sous-régionale sur le programme “Jeunesse et culture de la paix en Afrique centrale”

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



For the first time, a Peace Plan for Cali, Colombia

La visite historique de Barack Obama à Hiroshima marque une nouvelle étape de la mobilisation internationale

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article du Huffington Post par Eddie Aït, Secrétaire général adjoint du Parti Radical de Gauche (PRG), Philippe Rio, Maire de Grigny et Président de l’AFCDRP-Maires pour la Paix France, et Jacqueline Belhomme, Maire de Malakoff et vice-présidente du réseau international

Le président des États-Unis, Barack Obama, est aujourd’hui [27 mai] à Hiroshima pour une visite historique: la première d’un dirigeant américain près de 71 ans après l’ordre du Président Truman de lancer les deux premières attaques nucléaires de l’histoire, sur Hiroshima (6 août) puis sur Nagasaki (9 août).

Hiroshima

Pour le réseau international Maires pour la Paix, présidé par les maires de ces deux villes martyres, et sa branche française l’AFCDRP, une telle visite est un signe positif qui peut marquer une nouvelle étape de la mobilisation internationale pour parvenir à l’élimination complète des armes nucléaires, comme le prévoit le Traité sur la non-prolifération (TNP).

Depuis sa création en 1982, Maires pour la Paix n’a eu de cesse d’inviter les dirigeants du monde entier à se rendre à Hiroshima et à Nagasaki. Au fil des ans, de plus en plus de représentations diplomatiques ont assisté aux commémorations. En avril dernier, la venue à Hiroshima des Ministres des Affaires Étrangères du G7, dont trois représentants d’États nucléaires -États-Unis, France et Royaume-Uni- était déjà un pas en avant: enfin de hauts responsables d’États, tous signataires du TNP, acceptaient de voir de leurs propres yeux la ville victime de cette arme inhumaine, aux effets indiscriminés.

Les bombes atomiques américaines ont complètement détruit Hiroshima et Nagasaki. Elles les ont transformées en quelques minutes en d’immenses charniers à ciel ouvert. À Hiroshima, le bâtiment de la chambre du commerce, devenu le Dôme de la bombe atomique, tenait à peine debout. Il témoigne aujourd’hui de la puissance de la déflagration. En 1945, plus de 200.000 personnes sont mortes, victimes de l’explosion ou des radiations dans les jours et semaines qui suivirent. Après une telle horreur, les survivants -les Hibakusha-, n’ont pourtant jamais cessé de porter un message de paix: que plus personne ne souffre comme ils ont souffert. Un message que relayent inlassablement les élus locaux de plus de 7000 collectivités de 161 pays rassemblés au sein du réseau Maires pour la Paix.

Premiers responsables de la sécurité de nos concitoyens en cas de conflit, nous avons une conscience aigüe de l’ampleur de la menace nucléaire qui pèse sur le monde dans son ensemble. Nous ne pouvons pas prendre le risque de voir Hiroshima ou Nagasaki se répéter car aujourd’hui, cela signifierait une escalade suicidaire. Pour cela, nous devons agir à deux niveaux: localement, en nous attaquant aux racines des conflits, en nous appuyant sur les ressources de la culture de la paix telle que définie par l’UNESCO, et globalement en nous mobilisant auprès d’Hiroshima et de Nagasaki pour parvenir à l’élimination totale des armes nucléaires.

Il reste encore près de 16.000 armes nucléaires sur la surface du globe. Ces armes menacent l’existence même de l’être humain et de son environnement. Ce “péril total” mine l’humain, et donc le monde présent, ouvrant la voie à toutes sortes de dérives mortifères que seule la culture de la paix et de la réconciliation apaiseront.

Les élus territoriaux inspirés par le geste symbolique qu’est la venue du Président américain à Hiroshima seront les bienvenus au sein de notre réseau, l’AFCDRP, l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix.

(Cliquez ici pour une traduction en anglais.)

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