All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Le PAYNCOP Participe à la Formation des Jeunes Tisserands de la Paix en Gabon, Cameroun et Tchad

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article pour CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre du projet “les Jeunes, Tisserands de la Paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad”, sur financement du Fonds du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Consolidation de la paix, 86 jeunes hommes et femmes issus des associations, coopératives et mouvements de jeunesse du Département du Woleu ont bénéficié d’un renforcement des capacités au cours des ateliers de formation organisés par l’UNESCO et l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), du 14 au 19 février 2023 à Oyem.


Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) partenaire du projet qui assure l’animation du réseau dans le pays, a participé à travers ses membres formés comme formateurs à cette importante activité.  Ces sessions de formation font suite à celles déjà menées à Minvoul (Haut-Ntem) et Bitam-Meyo-Kyé (Ntem).

La formation avait pour objectif de renforcer les connaissances et compétences des participants pour les rendre aptes à conduire leur mission avec efficacité en tant que tisserands de la paix. Aussi, ces jeunes hommes et femmes âgés entre 18 et 40 ans, de statut divers, ont été outillés d’une part sur différentes thématiques, notamment les concepts de paix, conflit, droits humains, l’inclusion sociale, les violences basées sur le genre (VBG), la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent chez les jeunes, etc, mais également sur les techniques de communication pour un changement comportemental et social d’autre part.

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Après la formation, ces tisserands de la paix seront déployés dans leurs communautés respectives afin de sensibiliser les individus et les groupes, construire la paix dans les cœurs et les esprits, pour une meilleure cohésion sociale et le vivre ensemble. La préservation de la paix au Gabon, la coexistence pacifique constituent un impératif individuel et collectif, auquel chacun est appelé à apporter sa contribution, en vue du développement durable du pays.

« Compte tenu du contexte national, notamment l’organisation des élections à venir, bien que n’étant pas formés spécifiquement pour cette fin,, les tisserands de la paix, dans leur déploiement, apporteront certainement  leur contribution à la promotion de la culture de la paix en période électorale, la tolérance, la lutte contre les discours de haine et les fake news, entre autres » », a expliqué Jerry Bibang, le Secrétaire permanent du PAYNCOP.

Il est important de signaler que la session a reçu la visite surprise du Ministre de la Santé le vendredi 17 février, en mission dans la Province, qui a prodigué des conseils précieux en direction des jeunes en formation, mais également à travers ces derniers, à leurs pairs.

Par ailleurs, il convient de relever que le projet transfrontalier « les tisserands de la paix » assure l’accompagnement des jeunes dans le domaine de l’entreprenariat social. Dans chacun des sites du projet au Gabon cités plus haut, les capacités des jeunes hommes et femmes dont les tisserands de la paix  sont en train d’être renforcées sur l’entreprenariat social, et quelques initiatives génératrices de revenus les regroupant seront financées, en vue de faciliter leur insertion socioéconomique et renforcer le tissu communautaire.

Suite aux sessions de formation, PAYNCOP participe à une réunion à Ebolowa, Cameron du 22 au 24 février, organisée par l’Office des Nations Unies contre les drogues et le crime (ONUDC) et l’UNESCO pour renforcer et consolider la coopération transfrontalière sur les questions de lutte contre les trafics illicites de drogue et ressources naturelles. PAYNCOP était représenté par son Secrétaire permanent Jerry Bibang du Gabon et le Coordonnateur national de PAYNCOP Cameroun, Loïck Nkoulou Atangana.

Les représentants de PAYNCOP ont souligné que le mécanisme d’alerte précoce des tisserands de la paix, conçu au départ pour des questions de paix et sécurité s’adapte également à la lutte contre la drogue et les différents trafics. C’est ainsi qu’elle a été expérimentée au Cameroun par les tisserands de la paix, notamment dans les établissements scolaires pour démanteler un réseau de jeunes élèves consommateurs de drogues»

Bulletin français 1 mars 2023


LE MONDE SE DIVISE SUR L’UKRAINE

Dans notre bulletin spécial du 17 février, nous avons publié certaines des voix importantes d’Amérique du Nord, et d’Europe qui s’opposent à l’escalade américaine/OTAN de la guerre en Ukraine. Contrairement à la plupart des grands médias de ces pays, ces voix ne sont pas “obéissantes” aux politiques de leurs gouvernements.

A la fin du bulletin spécial, nous citons Lula, le nouveau président du Brésil, qui a déclaré que son pays est prêt à contribuer, avec des pays comme la Chine, l’Inde et l’Indonésie, à créer un “club de pays qui veulent construire la paix sur la planète.” Et nous avons demandé si le reste du monde pourrait empêcher les États-Unis, l’Europe et la Russie de nous somnambuler jusqu’à Armageddon ?

Afin de répondre à cette question, nous avons traduit l’expression “Ukraine War opinion” en arabe, espagnol, bengali, hindi, coréen, indonésien et turc, et recherché via Google des articles publiés localement au cours du mois écoulé dans ces langues (mais pas les services internationaux de la BBC, VOA, etc.) Pour l’Afrique, nous avons cherché en français et en anglais. Les citations ci-dessous ont été traduites en anglais à partir des différentes langues comme vous pouvez le voir en utilisant le service de traduction d’un navigateur Chrome.

Après le Brésil et les autres pays listés par Lula, quelle est l’opinion des grands médias en dehors des pays de l’OTAN et de leurs alliés ? Soutiennent-ils ou s’opposent-ils à l’escalade de la guerre ?

Quant au Brésil, la rencontre de Lula avec le président américain Biden est décrite ainsi par Emir Sader dans le média argentin Pagina12 : « Lula a réitéré qu’il ne veut pas envoyer d’armes à la guerre en Ukraine, parce qu’il est pour la paix, il veut trouver un moyen de mettre fin à la guerre et de ne pas la prolonger. Mais Biden a ignoré les paroles de Lula. . . . . . les mots (de Lula) aux États-Unis ressemblent encore à ceux d’un véritable homme d’État, à côté des faibles mots du Président de la plus grande puissance de guerre du monde.”

Quant à la Chine, l’expert indien Antara Ghosal Singh de l’Observer Research Foundation, écrit que la stratégie de la Chine concernant la crise actuelle en Europe est de s’asseoir et de regarder la guerre des deux forces. . . . les experts chinois qui parlent de paix et d’accord disent souvent qu’ils attendent que le singe obtienne un avantage dans le combat de deux chats. La Chine sera la seule grande puissance à sortir de cette guerre sans dommage.

Quant à l’Inde, un article d’opinion d’un professeur de l’université de Mahindra publié par le Navbharat Times, le plus grand quotidien hindi en termes de diffusion, conclut que l’Amérique et l’Europe sont « prises dans la toile de la guerre ». Les sanctions imposées par l’Occident à cause de la guerre russo-ukrainienne ne profitent qu’à l’Inde et à la Chine. L’auteur cite les estimations suivantes du Fonds monétaire international pour la croissance économique : l’économie russe pourrait croître de 2,1 % en 2024, contre 1 % pour les États-Unis, 1,6 % pour les 27 pays d’Europe et 0,9 % pour le Japon. Les pays qui n’interdisent pas les importations de pétrole en provenance de Russie, d’Inde et de Chine vont réaliser respectivement un taux de croissance de 6,8% et 4,5%.

En Indonésie, El Shinta news cite la suggestion selon laquelle des pays neutres tels que l’Argentine, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud pourraient servir d’intermédiaires pour un accord de paix en Ukraine parce que leurs attitudes ne sont pas anti-russes, mais pas non plus anti -Ukrainien. Mais l’article se plaint qu’il est devenu de plus en plus difficile de négocier la fin de la guerre, en grande partie à cause du groupe néoconservateur aux États-Unis qui veut une défaite complète de la Russie et qui, par conséquent, intercepte et tue souvent les initiatives de paix, y compris ceux initiés par Israël et la Turquie.

Ailleurs en Asie, au Bangladesh, Monayem Sarkar, directeur général de la Bangladesh Foundation for Development Research, écrit dans abnews24 : “L’Ukraine est véritablement devenue un champ de bataille pour l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis contre la Russie. L’armée ukrainienne dirigée par Vladimir Zelensky mène en fait une “guerre par procuration” au nom de l’alliance de l’OTAN… Cette guerre totalitaire doit être arrêtée au plus vite. Que le guerre soit pour renforcer l’hégémonie américaine ou pour stimuler son industrie d’armement, les artisans de la paix du monde entier doivent se manifester pour mettre fin cette guerre. Si la guerre d’Ukraine se prolonge sans résolution immédiate, la possibilité d’une attaque nucléaire ne peut être exclue. À un moment donné, beaucoup craignent que l’Occident ne soit directement impliqué dans ce champ de bataille, qui conduira pratiquement à la troisième Guerre mondiale.”

Et en Corée, le nouveau livre du professeur Lee Hae-young de l’Université Hanshin, intitulé “La guerre ukrainienne et le nouvel ordre mondial” est passé en revue sur Hani.com. Le livre affirme que ce qui mène cette guerre, c’est les « néoconservateurs » qui cherche « l’expansion de l’hégémonie libérale ». Plutôt qu’une guerre entre l’Ukraine et la Russie, c’est une « guerre par procuration » entre les États-Unis et l’Occident, avec l’Ukraine en tête, contre la Russie. La marche vers l’Est de l’OTAN, qui a commencé sérieusement dans les années 2000 et a même atteint l’Ukraine, est l’une des causes immédiates de la guerre. Une autre critique du livre, publiée sur pression.com, conclut “Après la guerre russo-américaine, l’ordre mondial sera ébranlé. Ces changements déstabiliseront davantage la péninsule coréenne. L’actuelle Ukraine pourrait être la Corée du futur proche. Je recommande sincèrement la lecture de ce livre à de nombreuses personnes préoccupées par l’avenir de la péninsule coréenne.”

Bien que les pays arabes soient depuis longtemps alliés aux États-Unis, leurs attitudes envers la guerre d’Ukraine ne sont pas favorables. Voici une liste :

Chaîne de télévision panarabiste d’information par satellite Al Mayadeen, basée à Beyrouth : « la reconstruction de l’Ukraine a besoin d’au moins 20 ans, ce qui signifie que la défaite de l’Ukraine est devenue un fait accompli qui ne peut être changé ». Quant au camp occidental, en particulier aux États-Unis États d’Amérique, son objectif est peut-être d’affaiblir au maximum la Russie en l’engageant dans la guerre en Ukraine pour épuiser ses forces, sans que cela aille jusqu’à la coincer, car cela obligerait Moscou à recourir sans songer à utiliser ses armes nucléaires , ce que les dirigeants russes ont récemment menacé. Mais le problème est de savoir si l’Occident n’a pas pris ces menaces au sérieux, alors le monde entier aurait glissé dans ce qui est inimaginable.

Liban : un article du quotidien beyrouthin Al Akhbar. “Guerre d’Ukraine: assujettissement de l’Europe puis de la Russie.” La guerre d’Ukraine est “une guerre américaine contre la Russie, avec des mains ukrainiennes et des outils européens, tandis que l’Europe elle-même est la cible implicite de son assujettissement”. “Cette guerre, ses répercussions, et le rejet de cette politique d’hégémonie américaine à laquelle nous assistons, comme si le monde en avait assez d’imposer sa volonté à tous les niveaux, indiquent que le monde se dirige vers un nouveau système multipolaire, et le déclin de l’hégémonie américaine dans son unilatéralisme.”

Koweït : un article dans Alrai Media. “Les pays européens ne peuvent pas maintenir leur soutien à la guerre pendant longtemps, et par conséquent la monnaie perdra sa valeur d’achat et l’inflation atteindra des niveaux records, provoquant des catastrophes économiques et la récession. Malgré les dommages économiques causés aux partenaires d’Europe occidentale, l’administration du président Joe Biden ne peut pas arrêter la guerre à son apogée car perdre serait un désastre. Si la guerre se termine de sitôt sans affaiblir la Russie, Washington perdra le contrôle de l’Europe. Dans ce cas, les doutes de l’Europe occidentale concernant la continuité et la viabilité de l’OTAN reviendront. Par conséquent, on s’attend à ce que la férocité de la bataille – et avec elle la hausse des prix des matières premières – augmente dans les mois à venir pour briser ou affaiblir la Russie avant la fin du mandat du président américain, si possible.”

Arabie saoudite : un article du général de division Samir Farag publié par le MBC Media Group. “Il est maintenant nécessaire de parvenir rapidement à des pourparlers de paix entre les parties en conflit, sinon, avec le début du printemps, la Russie lancera des opérations offensives globales pour s’emparer de plus de terres ukrainiennes. On s’attend à ce que le premier objectif de la Russie lors de la prochaine offensive du printemps soit de saisir le port d’Odessa sur la mer Noire pour empêcher l’Ukraine d’avoir des ports sur les mers, en particulier la mer Noire, après avoir perdu le contrôle de la mer d’Azov. Dans ces batailles, la Russie utilisera la méthode de la terre brûlée, en utilisant le nouveau types de missiles russes, King, Alexander et Doomsday. La Russie pourrait également envisager de s’emparer de Kiev, la capitale, pour renverser le régime ukrainien. Toutes ces évaluations conduiront le monde à la nécessité de recourir à la paix, car la paix est nécessaire non seulement pour la Russie et l’Ukraine, mais aussi à tous les pays du monde.”

Egypte : Un article d’opinion d’Hicham Mourad de l’Université du Caire publié par l’hebdomadaire Ahram.”La position de l’Égypte est similaire à celle de la majorité des monarchies du Golfe et elle est restée largement neutre depuis le début de la guerre. Elle a été silencieuse dans sa critique de la Russie et n’a pas voulu se joindre à l’imposition de sanctions occidentales. Les liens politiques, économiques et militaires naissants du Caire avec Moscou expliquent sa position. Ils comprennent notamment un contrat de 25 milliards de dollars pour la construction de la centrale nucléaire d’Al-Dabaa sur la côte nord, la construction d’une zone industrielle russe dans la région économique du canal de Suez, d’importants rapports commerciaux et touristiques, ainsi que des contrats d’armement.”

Emirats Arabes Unis : Un éditorial dans Al Khaleej, le principal journal publié dans le pays. “La déclaration des pays atlantiques d’envoyer des armes et des munitions à caractère offensif ne signifie pas que la bataille se résoudra facilement. C’est plutôt le contraire qui est vrai, car les aveux de Kiev confirment que sa situation est critique… la peur demeure car la défaite de n’importe quelle partie sera un problème majeur et un effondrement horrible du système de sécurité européen et du monde entier, et il n’y aura pas de place pour remédier à moins que toutes les parties ne soient convaincues de délibérer et évitent d’affronter ce moment.

Jordanie : article publié dans Al Ghad, le premier quotidien national arabe indépendant de Jordanie. “Un éditorial récent dans le Washington Post donne un aperçu de l’état d’esprit des décideurs américains en matière de politique étrangère. L’ancienne secrétaire d’État Condoleezza Rice et l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates… appellent à augmenter “considérablement” l’expéditions d’armes vers l’Ukraine. (…) Leur solution est clairement déraisonnable : laisser le peuple ukrainien souffrir davantage pour que le pays puisse vaincre la Russie et regagner toutes les terres ukrainiennes. Ce n’est pas du tout une solution, ni morale ni logique.

En Afrique subsaharienne, nous avons trouvé des articles du Mali, du Kenya, du Nigéria, d’Afrique du Sud et de l’Union africaine publiés en français ou en anglais.

Mali : une longue tribune de René Naba parue dans Maliactu. « La tragique vérité est que si l’Occident n’avait pas cherché à étendre l’OTAN à l’Ukraine, il est peu probable qu’il y aurait la guerre en Ukraine aujourd’hui. . . L’histoire condamnera sévèrement les États-Unis et leurs alliés pour leur politique étonnamment stupide envers l’Ukraine », selon John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l’Université de Chicago. . . . L’Ukraine serait superflue pour les États-Unis. Mais Mearsheimer ne voit pas que la guerre est existentielle pour les États-Unis aussi : si la Russie tient bon, leur système impérial s’effondre.”

Kenya : une chronique hebdomadaire de Gitau Warigi pour le Sunday Nation. “Quelque chose, quoi qu’il en soit, devrait être fait pour mettre fin à la guerre ruineuse entre la Russie et l’Ukraine… Les prix élevés du carburant et des denrées alimentaires et la désorganisation générale à travers le monde qu’elle a entraînés ont fait souffrir tout le monde. Le président ukrainien Volodomyr Zelenksy doit prendre les devants dans cette initiative. Il devrait ouvrir des négociations avec la Russie. Les villes de son pays sont détruites par des attaques de missiles et de drones tirés depuis la Russie. Les infrastructures sont systématiquement détruites.”

Nigéria : un article de Tarkaa David dans le journal en ligne “leadership” “L’Afrique, victime de la crise Ukraine-Russie”. “L’énorme aide financière à l’Ukraine, principalement pour la fourniture d’armes et d’équipements militaires par les pays occidentaux, a considérablement réduit le volume de l’aide aux pays africains… Les armes de l’OTAN arriveront à nouveau en Ukraine, dont la plupart inonderont le “marché noir” pour se retrouver dans les pays du continent africain, où ils sont très susceptibles d’être utilisés dans la commission d’actes terroristes. . . . Selon le rapport, en plus d’apporter une aide considérable à Kiev, Washington provoque délibérément une crise alimentaire dans les pays africains en perturbant l’approvisionnement en produits agricoles ukrainiens.”

Afrique du Sud; un article d’opinion dans The Mail and Guardian. La plupart des Sud-Africains obtiennent leurs informations sur la guerre en Ukraine des médias occidentaux et de nos propres médias, dont une bonne partie rapporte la ligne occidentale textuellement et sans critique. Si les médias se présentent souvent comme impartiaux, ce n’est jamais le cas. . . . Tous les États puissants déploient des ressources et une expertise considérables pour façonner les récits médiatiques dans leur propre intérêt. Et en temps de guerre, les médias, y compris les médias sociaux, sont explicitement considérés comme faisant partie de l’espace de combat. Ce n’est pas nouveau. Comme le dit le vieil adage, “la première victime quand la guerre arrive est la vérité”.

Union africaine : L’Agence de presse africaine rapporte que le secrétaire exécutif, l’ambassadeur, Zainab Ali Kotoko, du Comité des services de enseignement et de sécurité en Afrique (CISSA) a fustigé les parties belligérantes en Ukraine en disant que ceux qui ont commencé la guerre essaient maintenant de manipuler les Africains pour prendre leur parti. Elle a refusé de critiquer le fait que l’Afrique du Sud soit engagée dans des activités d’entraînement militaire avec la Russie, affirmant que cela ne devait pas être considéré comme quelque chose de mal tant que cela concernait leurs relations bilatérales et n’alimentait en aucun cas le conflit en cours.

En Amérique latine, en plus de l’évaluation de la rencontre de Lula avec Biden décrite précédement, nous avons trouvé des articles du Costa Rica et d’Argentine.

Costa Rica : article d’opinion dans El Mundo. « Ukraine : la guerre de la fin du monde. “Je ne veux pas être apocalyptique, mais les cartes sont sur la table pour un conflit mondial dévastateur… Barack Obama a décidé de soutenir un coup d’État à Kiev (le Maïdan), il a créé une situation absolument inutile et inacceptablement dangereuse.  . . . Et enfin, son vice-président (Biden) a vu l’invasion russe de l’Ukraine lui exploser au visage. Il n’a pas fait un meilleur travail que son prédécesseur. Au lieu de forcer une paix immédiate, il a poussé l’Ukraine dans une guerre qui n’est soutenue que par le barrage d’armes fournies par l’Occident. . . . Tout indique que la Russie, qui a commencé son invasion comme une “opération militaire spéciale”, va cesser d’utiliser des titres rhétoriques et lancer sa puissance conventionnelle sur la pauvre Ukraine. . . . Mais le plus gros problème est que si les choses ne marchent pas pour la Russie, elle a toujours son arsenal nucléaire. Et là, nous allons être touchés sur toute la planète. Ces dirigeants politiques jouent un jeu qui peut mettre l’existence de l’humanité en danger.

Argentine : Un éditorial d’Hernando Kleimans sur Télam le site de l’agence de presse officielle de la République argentine. “La théorie absurde de l’exclusivité de Washington sur le reste des pays, de son privilège d’établir un “ordre fondé sur des règles” dont lui seul connaît l’existence, se heurte à la majorité absolue de l’humanité. Des témoignages déchirants sur la faim, la misère, les catastrophes climatiques, les pestes ou la mortalité infantile lui semble insignifiant. L’imposition des grands complexes militaro-industriels et des centres monopolistiques de la spéculation financière, comme les nouveaux “marchands du temple”, sur les gouvernements vassaux pusillanimes, donne la priorité à leurs intérêts particuliers et est indifférent à la catastrophe vers laquelle il marche joyeusement et sans scrupules.

Enfin, tournons-nous vers la Turquie, coincée entre l’Europe et le reste du monde. Selahaddin E. Çakirgil, chroniqueur pour le Star, un journal turc à grand tirage. “La ‘guerre russo-ukrainienne’ se dirige-t-elle vers une ‘catastrophe nucléaire’?” Le président de la Douma russe a écrit : “Si Washington et les pays de l’OTAN fournissent à l’Ukraine des armes qu’elle peut utiliser pour attaquer les villes russes et tenter de s’emparer de nos terres, nous répliquerons avec des armes plus puissantes.” “Compte tenu de la supériorité technologique des armes russes, les politiciens étrangers qui prennent de telles décisions doivent comprendre que leur aide pourrait entraîner une tragédie mondiale qui détruira leur pays. Il est indéfendable pour eux d’affirmer que les forces nucléaires n’ont pas utilisé d’armes de destruction massive dans des conflits locaux avant … Il est également évident que le front occidental entraîne en fait l’Ukraine dans une guerre par procuration afin d’assurer son propre avenir contre la Russie… Bref, la guerre d’Ukraine se dirige de plus en plus vers une situation plus compliquée.”

La plupart des pays cités ci-dessus (Bangladesh, Brésil, Chine, Égypte, Inde, Indonésie, Jordanie, Kenya, Liban, Mali, Nigéria, Arabie saoudite, Afrique du Sud et Émirats arabes unis) faisaient partie des 101 pays qui n’ont pas voté avec le Les États-Unis, l’Europe et l’Ukraine sur une ou plusieurs des résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine dernière qui condamnaient la Russie et refusaient de critiquer les livraisons d’armes à l’Ukraine.

Des sondages d’opinion menés récemment en Chine, en Inde et en Turquie par le Conseil européen des relations étrangères confirment que les citoyens ordinaires partagent les points de vue décrits ci-dessus.

Enfin, voici un fait curieux. Les derniers sondages d’opinion aux États-Unis montrent qu’une majorité d’Américains ne soutiennent plus les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine. Mais cette information n’est pas rapportée dans les médias européens ou nord-américains. Au lieu de cela, nous apprenons ces information du Navbharat Times de l’Inde, Kabar24 de l’Indonésie et cu Elaosboa  de l’Égypte.

Il est très dangereux que les médias « obéissants » d’Europe et des États-Unis continuent à soutenir l’escalade de la guerre. Est-ce qu’ils nous conduisent comme des somnambules dans Armageddon ? Nous revenons à l’article d’Hernando Kleimans en Argentine. Il intitule son article, “Son malditos porque viendo no quieren ver…” – “”Ils sont maudits en voyant ce qu’ils ne veulent pas voir…”, une phrase qui vient de Jésus, selon l’Evangile de Saint Matthew. Kleimans soutient que « plus de deux mille ans plus tard, cette phrase résonne avec plus de force que jamais dans les grands couloirs de la politique internationale. C’est cet aveuglement de ceux qui continuent d’enflammer les démons de la guerre qui peuvent conduire notre planète vers sa destruction totale, une friche déserte qui continuera à tourner dans l’espace infini comme preuve de notre incohérence en tant qu’espèce.”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

United Nation General Assembly divides over Ukraine resolution and Belarus amendment

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

Let’s “work together for peace”, Nuns, Clergy Appeal after South Sudan Peace Pilgrimage

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Tourism as a force for Global Peace

DISARMAMENT ET SECURITÉ



France: Mouvement de la Paix pour la paix en Ukraine 24-25 fevrier

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Vatican: Women raise their voices for peace

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Education au Burkina : Plus de 94 000 apprenants attendus pour la campagne d’alphabétisation 2023

DROITS DE L’HOMME



Nobel Peace Prize 2023: PRIO Director’s Shortlist Announced

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Mexico: Initiative for a Law on Peace in Durango

France: Mouvement de la Paix pour la paix en Ukraine 24-25 fevrier

DESARMAMENT & SECURITE .

Extraits du site web de Mouvement de la Paix

A l’occasion de la première année bientôt écoulée de l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie, montrons qu’il existe des alternatives pacifiques à la guerre. Le Bureau International de la Paix (BIP – International Peace Bureau, IPB) dont est membre le Mouvement de la Paix, appelle ses membres dans le monde entier à agir du 24 au 26 février 2023 en faveur de la paix en Ukraine et dans le monde.

La guerre, qui marquera son premier anniversaire le 24 février 2023, a déjà coûté plus de deux cent mille vies (selon des estimations prudentes). Elle a forcé des millions de personnes à fuir leur foyer, elle a provoqué la destruction généralisée des villes ukrainiennes et a mis à rude épreuve des chaînes d’approvisionnement, déjà fragiles, qui ont rendu la vie plus difficile pour les populations dans le monde entier.

Nous savons que cette guerre est insoutenable, et pire encore, qu’elle risque de connaître une escalade qui menacerait la vie et les moyens de subsistance des populations dans le monde entier. La rhétorique nucléaire de la Russie en particulier est irresponsable et démontre la vulnérabilité de ce moment.

En outre, l’impact direct et indirect de la guerre sur le climat entrave le besoin urgent d’une transition verte.Il n’existe aucune solution facile à cette guerre en Ukraine, mais la situation actuelle n’est pas tenable. Au moyen de manifestations mondiales pour la paix, nous cherchons à faire pression sur toutes les parties impliquées dans le conflit pour qu’elles agissent avec détermination en faveur d’un cessez-le-feu et prennent des dispositions pour négocier une paix à long terme.

Nos appels à la paix ne se limitent pas à l’Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s’opposer au péril nucléaire et à s’engager pour le désarmement en signant le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN).

Nous demandons aux gouvernements et aux États d’agir en faveur de la diplomatie, de la négociation, de la prévention des conflits et de l’établissement de systèmes de sécurité commune.

Nous faisons appel à votre soutien et à vos voix pour la paix. Nous vous invitons à vous joindre à tout événement existant au cours de ce week-end d’action, ou à planifier votre propre initiative. Ensemble, nous sommes plus forts et nous pourrons montrer qu’il existe un mouvement mondial en faveur des alternatives à la guerre et à la militarisation.

Actions locales les 24 et 25 février 2023

Moulins (03) : Rassemblement vendredi 24 Février à 18h devant la préfecture
Cannes (06) : Rassemblement vendredi 24 Février à 18h30 devant la Gare SNCF
Nice (06) : Rassemblement samedi 25 Février à 14h Place Garibaldi
Carcassonne (11) : Rassemblement samedi 25 février à 11h à la porte des Jacobins
Marseille (13) : Rassemblement “Ensemble pour la paix”, RDV sur le Vieux Port au pied de la Canebière, samedi 25 février à 10h30 – prise de parole avant une marche jusqu’à la préfecture
La Rochelle (17) : Rassemblement le 25 février à 10h30 devant la préfecture avec la CGT, la Libre Pensée, l’AFPS et le Mouvement de la paix

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

 

Question for this article:

Can the peace movement help stop the war in the Ukraine?

(. . . suite)

Bourges, Vierzon (18) : Samedi 25 février 2023 à Vierzon de 10h à 12h, marché du samedi au centre-ville
Cercle de silence et de paix : Samedi 25 février 2023 de 15h à 16h, place Gordène à Bourges
Brive (19) : Rassemblement samedi 25 février à 10h30 dans les jardins de la Guierle, devant l’arbre de la paix
Ajaccio (20) : Rassemblement le 24 février Place Abbatucci à 18h
Dijon (21) : Rassemblement devant la préfecture vendredi 24 février à 18h, avec RDV avec le préfet. Et dimanche 26, à Marsannay la cote près de Dijon à 18h devant le monument aux morts en hommage à Lucien Dupont, résistant fusillé le 26 février 1942, et à la demande de sa fille, Christiane Dupont-Lauthelier, adhérente du Mouvement de la Paix, pour redire là aussi, notre refus de toute guerre
Guéret (23) : Rassemblement le 24 février à 18h devant la mairie de Guéret
Besançon (25) : Rassemblement le 25 février 2023 à 14h sur la place du 8 Septembre. http://mvtpaix25.free.fr
Pont Saint Esprit (30) : Rassemblement samedi 25 février dès 9h30 sur le marché hebdomadaire (près du bar de l’Univers) – Comité Pax Rhona
Toulouse (31) : Rassemblement  vendredi 24 février à 17h30, square du Capitole, devant la stèle Jean Jaurès à l’appel de la CGT, de Solidaires, du Mouvement de la Paix, du MRAP, de France Cuba, de la Libre Pensée, de “Stop Fuelling War”, du Parti de Gauche, du PCF et du Centre de la Communauté Démocratique Kurde de Toulouse
Libourne (33) : Rassemblement le 24 février à partir de 18h place centrale
Biganos (33) : Rassemblement du comité de Gironde le 24 Février à 18h Halle du Marché
Béziers (34) : Rassemblement samedi 25 février à 11h sur la place Jean Jaurès
Rennes (35) : Rassemblement et marche unitaire samedi 25 février à 17h RDV Bd du Mail François Mitterrand.
Et vendredi 24 février RDV Place de la République à 17h avec Bretagne solidarité Ukraine.
Distribution des appels Mouvement de la paix et BIP à l’Université Rennes 2 mercredi midi 22/01. Universite Rennes 1 jeudi midi 23/02. Marché des lices samedi 25 au matin 10h à 13h.
Saint Malo (35) : Rassemblement sur le Parvis de la gare à 17h30 le vendredi 24 février
Tours (37) : Rassemblement le 24 février à partir de 16h devant l’Hôtel de Ville, Place Jean Jaurès
Grenoble (38) : Rassemblement rue Félix Poulat (face à l’Eglise St Louis) le samedi 25 février à 14h30
Saint-Etienne (42) : « Piquet de Paix » symbolique aux torches autour de la statue de Jean Jaurès vendredi 24 février de 18h à 19h – Comité-Loire du Mouvement de la paix
Nantes (44) : Rassemblement le samedi 25 février 2023 à 16h, rue de la paix sur la place devant Decré
Angers (49) : Rassemblement vendredi 24 fevrier à 18h devant la préfecture Place Michel Debré, pour dépôt d’une motion
Cherbourg (50) : Rassemblement vendredi 24 février 2023 Place du théâtre à 18h à l’appel de la CGT, FSU, CNT, Mouvement de la Paix, PCF, GENERATION.S, France Insoumise
Lorient (56) : Vendredi 24 février à 17h30, place Aristide Briand, Rassemblement suivi d’une Marche de la Paix à l’appel de : Mouvement de la Paix, Association France Palestine Solidarité, ATTAC, UD CGT 56, FSU 56, CFDT 56, PCF 56, PS Lorient
Nevers (58) : Rassemblement vendredi 24 février à 17h30 devant la Préfecture. A l’initiative du Comité de la Nièvre
Pau (64) : Rassemblement devant la préfecture vendredi 24 à 18h à l’appel de 11 organisations
Vaulx-en-velin (69) : Rassemblement vendredi 24 à 18h30 au jardin de la Paix et des Libertés, rue Condorcet
Vesoul (70) : Rassemblement samedi 25 février à 11h, 1 rue la Préfecture
Annecy (74) : Rassemblement pour la Paix vendredi 24 à 18h devant la Préfecture
Paris (75) : Rassemblement samedi 25 février à 15h Place Edmond Michelet (juste à côté du Centre Pompidou et non loin du Forum des Halles)
Le Havre (76) : Rassemblement samedi 25 février à 14h30 devant le Volcan – Rue de Paris, à l’initiative du collectif Urgence Ukraine Le Havre auquel participe la section havraise du Mouvement de la Paix
Castres (81) : Rassemblement samedi 25 de 11h à 12h30, rue Sabatier devant Monoprix
Avignon (84) : Rassemblement devant la mairie le 24 février à 18h00. Comité Vaucluse du Mouvement de la paix
Epinal (88) : Manifestation à l’appel du Mouvement de la Paix et des organisations membres du collectif “En marche pour la Paix”, vendredi 24 février, 18h devant la préfecture des Vosges
Nanterre (92) : Rassemblement vendredi 24 février à 16h en bas des escaliers de la Grande Arche de la Défense et à 17h, rassemblement devant la Préfecture des Hauts de Seine pour remise d’un courrier au Préfet
Saint-Denis (93) : Rassemblement vendredi 24 février à partir de 18h devant la mairie

Le prix Niwano pour la paix 2023 décerné à l’Indien Rajagopal

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Lisa Zengarini dans Vatican News

Le 40e prix Niwano pour la paix a été décerné cette année à l’activiste indien d’inspiration gandhienne Rajagopal P.V, pour son engagement de toute une vie et son travail en faveur des plus marginalisés de son pays. L’annonce a été faite le 16 février par Flaminia Giovanelli, ancienne sous-secrétaire du dicastère pour le Service du développement humain intégral.


Le militant Rajagopal P.V recevra officiellement le 11 mai prochain son prix lors d’une cérémonie à Tokyo au Japon. Outre le certificat de récompense, une médaille et vingt millions de yens seront envoyés à l’activiste. Ce prix lui a été attribué en raison de ses «actions en faveur des plus pauvres et des plus marginalisés» de son pays, menées avec des «méthodes pacifiques et non violentes», a indiqué le comité d’organisation, soulignant son combat pour la reconnaissance de l’égalité de dignité et de droits de chaque homme et de chaque femme, «indépendamment de leur caste ou de leur sexe, inspirant une grande admiration».

Enseigner aux jeunes des méthodes pacifiques et non violentes

Parmi les résultats particuliers de ses actions, relève Flaminia Giovanelli, figurent: la réhabilitation des gangs, l’éducation des jeunes au service des pauvres, sachant que leurs besoins primaires sont l’eau, la terre et les forêts, et son engagement à prendre soin de l’environnement. Un «travail pour la justice», poursuit-elle, «mené également à travers le dialogue avec les institutions» afin de s’opposer au phénomène de l’accaparement des terres et d’obtenir, par une réforme agraire adéquate, leur redistribution et l’attribution de la propriété foncière.

Un militantisme pour la paix et la justice sociale basé sur la non-violence gandhienne

Né en 1948 au Kerala dans une famille gandhienne, Rajagopal a commencé à promouvoir un activisme social non violent au début des années 1970, lorsqu’il s’est installé dans le district de Chambal, dans le Madhya Pradesh. Il y a découvert une violence endémique, conséquence de l’injustice et des torts subis par la population, qui a conduit à la croissance de gangs de jeunes, les dacoïts. Avec d’autres leaders gandhiens, il a prôné la paix, obtenant leur réhabilitation. Cette initiative a ouvert la voie à une autre qui s’est développée dans les années 1980, l’organisation de programmes régionaux et nationaux de formation des jeunes pour promouvoir le concept d’action non violente pour le changement social.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour un article en anglais.

Question pour cet article:

(. . suite)

L’engagement de Rajagopal en faveur de la justice et de la paix a abouti à la création d’Ekta Parishad (Forum de l’unité), une organisation qui vise, par l’activisme non violent, à garantir les droits à la terre et aux moyens de subsistance des communautés marginalisées. Avec Ekta Parishad – et grâce aux marches pour les droits fonciers auxquelles ont participé des milliers de personnes – l’activisme social de Rajagopal est devenu plus visible au niveau national et international.

Un homme de dialogue

L’action sociale non violente de Rajagopal l’a également amené à être un homme de dialogue avec les institutions et à occuper des postes officiels tels que, commissaire d’enquête de la Cour suprême sur le phénomène du travail forcé, et membre du Conseil national pour la réforme agraire. Selon le comité d’attribution du prix, «l’essence interreligieuse de l’activisme de Rajagopal consiste à rassembler les pauvres, unis dans une protestation non violente pour leurs droits, indépendamment de leur religion».

La Fondation Niwano pour la paix

La Fondation Niwano pour la paix a été créée en 1978 pour contribuer à aider à la restauration de la paix dans le monde, et au renforcement d’une culture de la paix en promouvant la recherche et d’autres activités fondées sur l’esprit des principes religieux, servant la cause de la paix dans des domaines tels que: l’éducation, la science, la religion et la philosophie. Parmi les précédents lauréats de ce prix figurent l’évêque luthérien Munib A. Younan, le regretté cardinal brésilien Paulo Evaristo Arns, le prêtre missionnaire anglican et militant anti-apartheid Michael Lapsley et la Communauté de Sant’Egidio.

Voici des articles de CPNN sur certains des précédents lauréats du prix Niwano :

CJP co-founder and first director John Paul Lederach awarded Niwano Foundation Peace Prize

Adyan Foundation in Lebanon to Get 35th Niwano Peace Prize

2016 – Center for Peace Building and Reconciliation in Sri Lanka, to receive the Niwano Peace Prize

2015 – Esther Abimiku Ibanga, Founder of The Women Without Walls

2014 – Dena Merriam, Founder and leader of The Global Peace Initiative of Women

2012 – Rosalina Tuyuc Velasquez: Constructing an Inclusive Guatemala

Célébration de la Journée de la radio en Haïti

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Loop news

L’OPC réaffirme son soutien aux travailleurs de la presse à l’occasion de la journée mondiale de la radio, l’UNESCO distribue des kits de sécurité aux journalistes…

Le lundi 13 février 2023 a marqué la 12e édition de la Journée mondiale de la radio. Elle est célébrée cette année sous le thème “Radio et Paix”. En cette occasion, l’office de la protection de la Citoyenne et du Citoyen dit prendre position ouvertement pour une culture de tolérance à travers les informations.


Cérémonie de remise de matériels aux journalistes par l’UNESCO. Photos prises par Marc Henley Augustin

L’OPC dit réaffirmer son soutien aux radios et aux journalistes, piliers de la démocratie et d’un État de droit axé sur les vertus universelles de respect des libertés.

“De même qu’une émission peut ramener la paix, la réconciliation, de même aussi qu’elle peut occasionner des incompréhensions et des dissensions”, a fait remarquer l’OPC dans une note qui porte la signature du protecteur du Citoyen, Me Renan Hédouville.

En cette occasion, l’Office de Protection de la Citoyenne et du Citoyen a exhorté les travailleuses et travailleurs de la Presse à jouer pleinement leur rôle en vue de continuer à aider la société à préserver les acquis démocratiques dans le traitement des informations.

(Cliquez ici pour une version anglaise

Question related to this article:
 
Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

How can peace be promoted by radio?

Il en a profité pour apporter son soutien au journaliste de radio Vision 2000 Jean Thony Lorthé, séquestré depuis plus de deux semaines. L’ OPC fit condamner fermement ces pratiques qui mettent en danger les libertés individuelles, en invoquant l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Enfin, selon cet organisme autonome, la radio indépendante comme pilier de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix doit être au service de tous principalement les minorités. Elle doit jouer son rôle en tout temps pour une culture de la paix en informant le public de manière objective, a souhaité Me Renan Hédouville.

De son côté, le bureau de l’UNESCO à Port-au-Prince a célébré la 12e édition de la journée mondiale de la radio en distribuant des équipements (gilets de PRESSE, casques et masques à gaz) à quatre associations de médias et de journalistes.

Le Collectif des médias en Ligne (CMEL), de l’Association haïtienne des médias en ligne (AHML), du Réseau national des médias en Ligne (RENAMEL) et de l’Association des journalistes haïtiens (AJH) ont reçu les matériels.

Dans son discours de circonstance, la cheffe de l’UNESCO en Haïti, Tatiana Villegas, a soutenu qu’en raison de la situation sécuritaire, socio-politique et des actions des gangs armés, “le contexte haïtien présentement est de plus en plus très préoccupant”.

“C’est pourquoi, soutient-elle, nous voulons conscientiser les acteurs tant médiatiques que sociaux sur le rôle très important et indispensable que pourraient jouer les médias (la radio) dans la résolution de conflits et l’instauration d’un climat de de sécurité et de paix en Haïti”.

Par la distribution de ces kits de sécurité au profit des journalistes-reporters, l’UNESCO dit vouloir “lutter contre la désinformation en encourageant les journalistes à s’identifier très clairement en vue d’aller à la source et apporter des informations de qualité au public. C’est aussi un moyen concret de promouvoir la sécurité des journalistes considérant que l’année dernière 9 journalistes ont été assassinés dans l’exercice de leur fonction en Haïti”.

Education au Burkina : Plus de 94 000 apprenants attendus pour la campagne d’alphabétisation 2023

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Justine Bonkoungou dans Le Faso

Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Joseph André Ouédraogo a lancé ce vendredi 17 février 2023, la campagne 2023 de l’éducation non formelle sous le thème « Alphabétisation, facteur de résilience des populations dans un monde en proie à la pauvreté et à l’insécurité ». C’était à Dagouma dans la commune de Toécé, province du Bazèga, région du Centre-sud.


L’éducation non formelle est une composante importante de l’éducation nationale. Elle constitue en effet le moyen d’alphabétiser de nombreux adolescents, adultes et enfants qui n’ont pas eu la chance de fréquenter l’école formelle ou ont été peu scolarisés. Et avec la fermeture de nombreuses écoles formelles à cause de l’insécurité, les centres d’éducation non formelle sont une alternative pour assurer la continuité éducative à de nombreux élèves déplacés internes. D’où le thème « Alphabétisation, facteur de résilience des populations dans un monde en proie à la pauvreté et à l’insécurité » retenu pour la campagne 2023 de l’éducation non formelle.

A travers ce thème, il s’agit selon le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales André Joseph Ouédraogo, de traduire la volonté du gouvernement à renforcer la résilience dans tous les domaines d’activités, notamment l’éducation. « S’agissant du sous-secteur de l’éducation non formelle, mon département veut en faire un moteur de développement de compétences diverses et multiformes, susceptibles de contribuer de façon dynamique à la transformation structurelle de l’économie burkinabè et à la culture de la paix. Autrement dit, le gouvernement tient à ce que les apprenants adolescents, jeunes et adultes inscrits dans les structures d’éducation non formelle soient dotés de capacités leur permettant d’apprendre, acquérir des compétences professionnelles nécessaires à la pratique d’une profession ou d’un métier, toute chose qui permet de résoudre l’équation formation et insertion socio-professionnelle », a laissé entendre le ministre.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

(. . suite)

Pour la présente campagne, l’État à travers le Fonds national pour l’éducation non formelle a financé l’ouverture de 3150 centres d’alphabétisation soit 787 pour adolescents et 2 363 pour jeunes et adultes. Ces centres devraient accueillir 94 500 apprenants soit 23 610 adolescents et 70 890 jeunes et adultes.

Un financement de l’éducation non formelle en constante baisse

La cérémonie de lancement de la campagne nationale d’éducation non formelle a été l’occasion pour les acteurs à la base de revenir sur l’importance de l’alphabétisation, mais aussi de relever les difficultés qu’elle rencontre. Ainsi Sidonie Sawadogo, représentante des opérateurs et membre de l’Association de soutien aux initiatives de base a relevé entre autres difficultés, l’insuffisance de ressources mises à la disposition des centres d’alphabétisation, la faible rémunération des opérateurs et surtout l’insuffisance de centres d’alphabétisation.

Le nombre de centres d’alphabétisation est en effet insuffisant pour accueillir tous ceux qui souhaitent apprendre. Une situation qui s’explique par la baisse du financement destiné à l’éducation non formelle. En effet, les financements consacrés à cette composante de l’éducation nationale sont passés de neuf milliards de FCFA en 2011 à trois milliards de FCFA en 2022 faisant passer le nombre de centres d’alphabétisation ouverts respectivement de 11 542 à 2117.

Une préoccupation bien notée par le ministre Joseph André Ouédraogo qui a indiqué que des efforts seront consentis pour augmenter le nombre de centres. « C’est un paradoxe. Pendant que la demande est là, l’offre se rétrécit comme peau de chagrin. Mais le gouvernement fait des efforts. Le contexte est très difficile pour tout le monde. Malgré tout, le gouvernement abat des efforts et compte en faire davantage grâce à la contribution de nos partenaires techniques et financiers. J’ai entendu le cri de cœur des opérateurs et opératrices et je pense que mes techniciens et moi allons tout faire pour faire en sorte que l’offre augmente dans les jours à venir », a indiqué le ministre.

Pour la campagne d’alphabétisation écoulée, 25 langues ont été utilisées pour les activités d’alphabétisation et 59 750 personnes se sont inscrites pour être alphabétisées. Et sur un effectif total de 39 739 inscrits à l’examen de fin de campagne, 32 993 apprenants ont été déclarés alphabétisés dont 27 025 filles et femmes. L’éducation non formelle contribue ainsi de façon significative à la réalisation du taux global d’alphabétisation des personnes âgées de 15 ans et plus qui est estimé à 29,7%.

Bulletin français 17 fevrier 2023


. SOMNAMBULES VERS ARMAGEDDON . .

Alors que les gouvernements et les médias obéissants d’Amérique du Nord et d’Europe applaudissent leur escalade de la guerre en Ukraine, nous choisissons ce mois-ci d’écouter les voix importantes qui s’y opposent, y compris celles qui avertissent que la guerre risque de déclencher une troisième guerre mondiale, et même la fin de la civilisation humaine.

Compte tenu de l’urgence de ces voix, nous publions le bulletin plus tôt que d’habitude.

Commençons par Helen Caldicott. Elle a été nominée pour le prix Nobel par le physicien Linus Pauling et nommée par la Smithsonian Institution comme l’une des femmes les plus influentes du XXe siècle. Ses discours publics décrivant les horreurs de la guerre nucléaire d’un point de vue médical ont soulevé la conscience d’une génération.

Caldicott pense que la réalité de la destruction de toute vie sur la planète s’est éloignée de la conscience publique, et que ça la renforce même. Comme l’indique le titre de son récent livre, nous sommes “somnambules vers Armageddon”, faisant référence à la bataille mythique mentionnée dans la Bible qui marque la fin du monde.

L’interview de Caldicott a eu lieu le 25 janvier 2023, un jour après que le Bulletin of the Atomic Scientists  ait avancé les aiguilles de l’horloge de “doomsday” à 90 secondes avant minuit, en grande partie à cause des développements en Ukraine. Leur terme “doomsday” est l’équivalent moderne d’Armageddon.

The Elders, fondé par Nelson Mandela et comprenant désormais de nombreux anciens chefs d’État, s’est joint au Bulletin of Atomic Scientists lors de la cérémonie de l’horloge de “doomsday”. Tout en blâmant la Russie pour la guerre en Ukraine, ils ont déclaré que “tous les États portent la responsabilité des échecs plus larges de la gouvernance et du leadership qui ont sapé le système multilatéral”.

La plupart des organisations du mouvement pacifiste aux États-Unis, et beaucoup à l’étranger, ont signé une lettre au président Biden exigeant qu’il signe le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Citant le mouvement de l’horloge de “doomsday”, ils remarquent que “la tension accrue qui existe actuellement entre les États-Unis et la Russie rend un lancement involontaire d’armes nucléaires tellement plus probable, et les risques sont tout simplement trop grands pour être ignorés ou minimisés”.

Au Royaume-Uni, une manifestation nationale a été préparée pour le 25 février sous la bannière “Peace Talks Now – Stop the War in Ukraine“. Condamnant la décision de l’Occident d’envoyer des chars de combat et d’envisager d’envoyer des avions de combat en Ukraine, l’appel à la manifestation indique : « Si les avions de l’OTAN affrontent les combattants russes au-dessus de l’Ukraine, nous serions au bord d’une confrontation entre grandes puissances. Si la demande de jets est convenu, nous pouvons être sûrs qu’il sera suivi d’appels de troupes au sol.”

Se référant à l’horloge de “doomsday”, le fondateurs de Code Pink, Medea Benjamin et Nicholas Davies, ont déclaré que cela devrait réveiller les dirigeants du monde sur le besoin de paix en Ukraine. Rappelant les nombreuses actions agressives des États-Unis qui ont provoqué la guerre, ils présentent une série claire et détaillée d’étapes nécessaires pour que les États-Unis encouragent les pourparlers de paix.

En Europe également, d’éminentes autorités analysent les origines et les conséquences de la guerre d’Ukraine.

L’autorité espagnole Vincenç Fisas qualifie la guerre “d’année d’erreurs et d’horreurs”. “Nous sommes revenus à la mentalité de la guerre froide, de l’ami-ennemi et du bien et du mal, augmentant la culture du bellicisme et de l’armement”, avec “l’augmentation des dépenses militaires, la fin du statut de pays neutre et l’élargissement de l’OTAN. . . .Cette guerre en Ukraine ne peut être gagnée par personne, quelle que soit sa fin, car le mal qui a été fait transcende toute possibilité de résolution. La haine accumulée est d’une telle ampleur, proportionnelle au niveau de destruction et de perte de vies humaines, que tout projet de réconciliation ne sera pas envisageable à moyen terme. . . il est illusoire de penser que la destruction nous conduira un jour à la gloire, alors qu’elle ne nous mène qu’à la misère.”

L’autorité portugaise Boaventura de Sousa Santos utilise également le mot “somnambulisme”: “Cent ans après la Première Guerre mondiale, les dirigeants européens sont somnambules vers une nouvelle guerre totale” … une guerre avec “toutes les caractéristiques d’une guerre par procuration, une guerre dans laquelle les deux parties utilisent un pays tiers – ‘le pays du sacrifice'” “. Il considère que c’est le “début de la fin de l’eurocentrisme”, alors que l’Europe répète le scénario qui a conduit aux Première et Seconde Guerres mondiales. “La guerre en Ukraine – surtout si elle dure trop longtemps – risque non seulement d’amputer l’une des puissances historiques de l’Europe (la Russie), mais aussi de l’isoler du reste du monde, notamment de la Chine. . . . L’Europe et les États-Unis se tiennent fièrement presque seuls, probablement capables de gagner une bataille, mais en route vers une défaite certaine dans la guerre de l’histoire. Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des pays qui ont décidé de ne pas adhérer aux sanctions contre la Russie.”

Comme pour illustrer l’isolement de l’Europe et des États-Unis, le président Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré que le pays sud-américain n’enverrait pas de munitions qui pourraient être utilisées dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il rejoint les présidents de l’Argentine et de la Colombie qui ont dit la même chose. Et il dit que le Brésil est prêt à contribuer, avec des pays comme la Chine, l’Inde et l’Indonésie, à créer un “club de pays qui veulent construire la paix sur la planète”.

Mais comment le reste du monde peut-il empêcher les États-Unis, l’Europe et la Russie de nous entraîner tous en somnambulisme jusqu’à Armageddon ?

DISARMAMENT ET SECURITÉ



UK National Demonstration: Peace Talks Now – Stop the War in Ukraine

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



USA: Ilhan Omar Vows to Continue Speaking Out Against Israel’s Abuse of Palestinians

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Havana Declaration Outlines Vision for Building Just World Economy

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Pope Francis: “Hands off the Democratic Republic of the Congo, hands off Africa”

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



World Radio Day: Celebrating radio as a tool for feminist peace

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Europe needs peace education – peace education needs Europe

DROITS DE L’HOMME



Tribunal in Washington Calls on President Biden to End Prosecution of Julian Assange and to Defend Rights of Journalists and Whistleblowers

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Lula’s address to CELAC “Nothing should separate us, since everything brings us together”

Bulletin français 1 fevrier 2023


SOUTENIR JEUNES POUR CULTURE DE PAIX

S’il est clair que l’ancienne génération d’aujourd’hui est embourbée dans la culture de la guerre, il y a toujours l’espoir que la nouvelle génération, la jeunesse d’aujourd’hui, puisse amorcer le changement nécessaire.

Pour cette raison, c’est un signe d’espoir que le bulletin de ce mois-ci trouve des initiatives à travers le monde qui soutiennent le travail des jeunes pour une culture de la paix.

Le programme le plus ancien est celui de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC). Il a annoncé le programme Young Peacebuilders de cette année pour l’Amérique latine et les Caraïbes qui soutiendra 20 jeunes “pour construire des sociétés plus inclusives et pacifiques”.

Les programmes pour les jeunes de l’UNAOC ont été menés régulièrement depuis 2006, date à laquelle ils ont été lancés sur la base d’une étude et d’une proposition rédigées par des membres de la Culture of Peace Corporation qui gère CPNN.

Le plus grand programme est lancé en Colombie où le président Gustavo Petro a annoncé un programme de soutien à 100 000 jeunes “gestionnaires de la paix” dans le cadre de ses plans de ” paix totale” dans le pays. La proposition est basée sur un programme de 10 000 “gestionnaires de la paix” qui a été mis en œuvre par Petro lorsqu’il était maire de la capitale Bogota.

Au Gabon, le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix poursuit son travail suivi depuis plusieurs années par CPNN, impliquant les jeunes dans le processus politique.

Au Sri Lanka, iDove Hybrid International Youth Conference a impliqué 300 jeunes du Sri Lanka, de l’Ouganda, des Philippines et du Kenya pour favoriser les interventions par les jeunes pour la coexistence et l’harmonie inter-religieuses.

En Jamaïque, Youth Inspiring Positive Change (YIPC) s’emploie à former et à soutenir les jeunes en tant qu’agents de changement pour briser le cycle de violence en cours dans ce pays.

Le Children’s Peace Prize International de cette année a été décerné à Kawasaki Rena, une Japonaise de 17 ans, en reconnaissance de son travail pour impliquer les jeunes dans le changement politique. Les années précédentes, le prix avait été attribué à Malala Yousafzai et Greta Thunberg, entre autres.

Et enfin, le Bureau de la Paix de Bâle a annoncé les finalistes du prix jeunesse PACEY 2023 qui comprennent:

* Global Perspectives on Corporate Climate Legal Tactics (Royaume-Uni)
* Paix dans nos écoles avec de jeunes réfugiés ukrainiens et immigrés russes (Géorgie)
* Base de données du Forum des jeunes SAFNA sur le désarmement nucléaire et la maîtrise des armements (Suisse)
* Adoptez un arbre, pas une arme (République Démocratique du Congo)
* École Ertis Mektebi pour enfants ayant des besoins spéciaux (Kazakhstan)
* Témoignages de victimes de l’extraction d’uranium au Meghalaya (Inde)
* Projet Silence the Guns de Children for Peace (Cameroun)
* Contes pour la paix, l’amour et la justice climatique par MENA Youth Network (Moyen-Orient et Afrique du Nord)
* Caravanes de la paix dans les camps de réfugiés (Soudan/Ouganda)

Ce que nous l’avons écrit dans le rapport de 2006 est toujours pertinent: « il y a une constance remarquable parmi les jeunes de toutes les régions du monde dans leurs rêves et leurs espoirs d’un monde meilleur. D’un village du Bangladesh à une île des Caraïbes ou du Pacifique, les jeunes aspirent au mêmes opportunités de s’instruire et d’éduquer les autres pour parvenir à une culture de paix et de solidarité », et comme l’a demandé un groupe de jeunes, « S’il vous plaît, arrêtez les déclarations et les déclarations ! Les jeunes du Pacifique veulent de vrais projets qui ont de vrais résultats ! »,

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Colombia: Government plans to provide 100,000 young peace managers with economic benefits

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

Concertation politique : le PaynCoP Gabon pour la participation des jeunes

DÉVELOPPEMENT DURABLE

What is happening with solar energy?

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The Elders warn urgent action on climate, pandemics, nuclear weapons needed to turn back hands of the Doomsday Clock

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



International Women’s Day 2023: “DigitALL: Innovation and technology for gender equality”

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Fifteen films bid for top prize in Africa’s premiere film fest

DROITS DE L’HOMME

Iran: Key Labor Sectors Launch Major Strikes Amid Anti-State Protests

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Lula: “We will rebuild relations with all the countries of the world.”

Concertation politique : le PaynCoP Gabon pour la participation des jeunes

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Gabon News

La section gabonaise du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP Gabon) a organisé jeudi une rencontre avec la presse nationale au cours de laquelle elle a exprimé sa volonté de voir les jeunes prendre part à la future concertation politique annoncée en fin décembre dernier par le président de la République.


Des membres du PAYNCOP Gabon, dont le secrétaire permanent (en veste), le 12 janvier 2023, à Libreville. © D.R.

Jeudi 12 janvier à Libreville, le PAYNCOP Gabon a échangé avec les hommes et femmes médias nationaux. Il s’est agi de leur présenter la synthèse du rapport des consultations sur la participation politique et citoyenne des jeunes organisées dans le cadre du Projet d’appui à la participation citoyenne et politique des jeunes soutenu par les Nations Unies. Un rapport qui présente les résultats des consultations ayant conduit Jerry Bibang, secrétaire permanent du PAYNCOP, et son équipe dans quatre villes du pays (Franceville, Oyem, Port-Gentil et Libreville) durant les mois d’août et septembre dernier. L’objectif de ces déplacements :  recueillir les avis et préoccupations des jeunes en lien avec leur participation politique et citoyenne. 

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

Mais en marge de la présentation dudit rapport, le PAYNCOP Gabon s’est également prononcé, lors de la conférence de presse, sur la concertation politique annoncée par le président de République, le 31 décembre dernier. Une rencontre dont la date exacte de la tenue n’a pas encore été indiquée, mais qui, espère l’organisation,  sera inclusive et prendra en compte toutes les catégories sociales, y compris les jeunes engagés dans les organisations de la société civile. D’autant que ceux-ci disent avoir des préoccupations à exprimer au cours de cette future rencontre. 
 
«Au titre des préoccupations, il y a, entre autres, la faible représentativité des jeunes à des postes électifs dans les partis politiques, que l’on soit de la majorité ou de l’opposition. La loi n°9/2016 du 5 septembre 2016, fixant les quotas d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques n’est pas respecté par certains partis politiques au moment de choisir leurs candidats. Ce qui limite extrêmement la représentativité des jeunes à des postes décisionnelles en dépit de leur potentiel » a énuméré Jerry Bibang. 

Le secrétaire permanent du PAYNCOP a ajouté que «la question de la formation des militants et sympathisants des partis politiques ainsi que celle des acteurs engagés dans les organisations de la société civile est constamment revenue au cours de ces consultations». L’ensemble de ces préoccupations ainsi que des pistes de solutions en guise de recommandations sont consignées dans un document dit de Position commune de la jeunesse sur la participation citoyenne et politique que l’organisation espère bien transmettre aux autorités.

«Au moment où le président vient d’annoncer la tenue d’une concertation politique nationale, nous pensons que les préoccupations ainsi que les pistes de solutions contenues dans ce rapport devraient alimenter les discussions au cours de ce prochain dialogue national. Nous allons mobiliser d’autres plateformes associatives de jeunes afin que la jeunesse puisse jouer sa partition au cours de ce rendez-vous national. C’est l’occasion pour nous d’appeler à un dialogue inclusif qui prend en compte la participation active de toutes les catégories sociales, notamment les jeunes issues des organisations de la société civile. Car, lorsque le pays traverse des troubles à l’issue des élections, les partis politiques ne sont pas les seuls à subir ces conséquences. Nous sommes tous impactés, et par conséquent, nous devons tous participer à la réflexion pour des élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées», plaide le PAYNCOP Gabon dans un communiqué. 

Fespaco 2023: les 15 films en lice pour l’Étalon d’or du plus grand festival panafricain du cinéma

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de Radio France International

C’est à Ouagadougou, au Burkina Faso, qu’ont été annoncés, ce vendredi 13 janvier, les quinze films en compétition au plus grand festival panafricain du cinéma. Malgré deux coups d’État en 2022, le Fespaco aura donc lieu au pays des hommes intègres du 25 au 4 mars 2023. La 28e édition est dédiée aux « cinémas d’Afrique et la culture de la paix ».


L’étalon d’or de Yennega, la plus haute distinction du festival de cinéma FESPACO, porte le nom d’une créature de la mythologie burkinabé © ISSOUF SANOGO / AFP

La productrice tunisienne Dora Bouchoucha présidera le jury qui décernera l’Étalon d’or, la récompense suprême du cinéma africain. En total, le Fespaco a visionné 1 200 films. 170 films de cinéma et de télévision et des séries ont été sélectionnés sous la direction du délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, pour les onze catégories de cette année.

« La production existe. Elle est forte, elle est dynamique. C’est comme la République dominicaine qui a réussi cette année d’entrer en compétition avec un film qui est très fort, ou un pays comme Angola qui n’a pas été depuis longtemps en compétition. Donc, il y a des premières mondiales, ce qui était rare à un certain moment, mais le comité de sélection du Fespaco a fait un travail de fourmis pour vous pouvoir présenter des pépites à cette 28e édition. »

Selon Sawadogo, il s’agira de réfléchir sur comment le cinéma peut contribuer à la culture de la paix, à la réconciliation entre les peuples du monde. Comme il y a deux ans, le Burkina Faso est toujours confronté à un grand défi sécuritaire. Plusieurs régions du pays sont sous le contrôle des groupes armés terroristes, mais le délégué général du Fespaco rassure que tout est mis en œuvre pour le bon déroulement du festival :

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

(. . suite)

« Il est important pour le Burkina Faso d’organiser cet évènement. Depuis la création du Fespaco en 1969, il n’y avait jamais de rupture. Nous sommes fiers de savoir que nos autorités nous accompagnent pour la sécurisation du Fespaco. »

Parmi les films choisis pour la section phare des longs métrages se trouvent des œuvres d’originaires du Cameroun, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Sénégal, de l’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’Ile Maurice, du Maroc, de l’Algérie et de la République dominicaine.

La liste des films retenus pour briguer l’Étalon d’or du Yennenga :

– La plantation des planteurs, de Dingha Eystein Young (Cameroun)

– Mon père, le diable, d’Ellie Foumb (Cameroun)

– Ashkal, de Youssef Chebbi (Tunisie)

– Under the fig trees, d’Erige Sehiri (Tunisie)

– Sira, d’Appoline Traoré (Burkina)

– Abu Saddam, de Nadine Khan (Égypte)

– Bantú Mama, de Ivan Herrera (République dominicaine)

– Mami Wata, de C. J. “Fiery” Obasi (Nigeria)

– Maputo Nakuzandza, d’Ariadine Zampaulo (Mozambique)

– Our lady of the Chinese Shop, d’Ery Claver (Angola)

– Shimoni, d’Angela Wamaï (Kenya)

– Simin Zetwal/Regarde les étoiles, de David Constantin (ile Maurice)

– The Blue Caftan/Le bleu du Caftan, de Maryam Touzani (Maroc)

– The Last Queen/ La dernière reine, de Damien Ounouri (Algérie)

– Xalé, Les blessures de l’enfance, de Moussa Séné Absa (Sénégal)