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France : Marche pour le Climat: Plusieurs Milliers de Personnes Défilent à Paris

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de BFM TV

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce dimanche à Paris pour une loi climat plus ambitieuse, alors que des doutes se font jour sur un référendum pour inscrire la lutte contre le dérèglement climatique dans la Constitution.


Cadre de video de BFM TV

Les manifestants, rassemblés derrière une banderole “Loi climat = échec du quinquennat”, ont rallié la place de le République à celle de la Bastille en passant par le Châtelet.

Emmanuel Macron s’était engagé devant les membres de la Convention citoyenne pour le climat  (CCC) à envoyer aux parlementaires leur proposition de modification de l’article 1 de la Constitution mais, face aux réticences du Sénat sur la formulation (le texte doit être voté dans les mêmes termes par les deux chambres pour pouvoir être soumis à référendum), le JDD affirme que le président a renoncé au scrutin.

L’Elysée a assuré que la modification constitutionnelle n’était “en rien enterrée”, sans évoquer toutefois de référendum.

“Ce dont je suis le garant”, c’est qu'”il n’y aura pas d’abandon. Ce texte va vivre sa vie parlementaire, qui seule permet d’aller au référendum si les sénateurs et les députés s’accordent”, a ensuite insisté le chef de l’Etat, en marge d’un déplacement à Strasbourg.

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Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

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“Un rendez-vous raté pour le climat”

Malgré les assurances élyséennes, écologistes, partis de gauche et syndicats y ont vu une preuve de plus des reniements de l’exécutif, alors même qu’ils manifestaient pour dénoncer comme “un rendez-vous raté pour le climat” la loi “climat et résilience” adoptée mardi à l’Assemblée.

Un texte sensé traduire une partie des 149 propositions de la CCC, convoquée par Emmanuel Macron dans la foulée de la crise des gilets jaunes pour réduire de 40% les émissions françaises de gaz à effet de serre “dans un esprit de justice sociale”.

Selon les organisateurs, 115.000 personnes au total ont participé à 163 défilés à travers le pays, dont 56.000 à Paris, soit un peu plus que revendiqué lors du précédent mouvement fin mars, juste avant le début de l’examen de la loi climat. Les comptages de la police n’étaient pas immédiatement disponibles.

“Il s’agit de continuer à dénoncer le manque d’ambition de la loi climat et, depuis ce matin, l’abandon quasi certain du référendum qui constitue une reculade de plus”, a résumé le réalisateur et militant Cyril Dion, “garant” de la CCC, présent dans le cortège parisien dernière une banderole “Loi climat = échec du quinquennat”.

Des rassemblements ont aussi eu lieu à Besançon, Chartres, Cherbourg, Lannion, Laval, Lille, Martigues, Nantes, Quimper, Saint-Brieuc, Strasbourg ou encore Valenciennes…

La droite a elle accusé le chef de l’Etat “d’hypocrisie”, sur fond de tension autour des prochaines régionales et de tentative d’OPA macroniste sur l’électorat de droite modéré en vue de 2022.

“Avant même que le Sénat n’ait voté quoi que ce soit et que la discussion avec l’Assemblée nationale ne s’engage, Emmanuel Macron nous accuse de blocage pour justifier l’annulation d’un référendum dont il ne voulait pas”, a tweeté le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau.

Breizh, France : Femmes de Paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Geneviève Roy de Chroniques du 8 mars 2021 de Breizh Femmes

Sarah est une jeune militante pacifiste rennaise. Pour conclure la soirée programmée en visio voilà quelques jours par le Mouvement de la Paix, elle décrivait les actions citoyennes menées par sa génération comme moins collectives que celles de leurs aîné-es. « On essaie – disait-elle – de chercher la paix au jour le jour par le dialogue, les échanges, les voyages. Notre regard est différent parce que pour la plupart d’entre nous, nous n’avons pas connu de guerre proche. » Impressionnée par les mots des différentes femmes qui témoignaient d’un bout à l’autre de la planète, elle déplorait le manque d’engagement des jeunes « happés par le quotidien » dans une société « où tout va vite ».

Il faut reconnaître qu’elles ne manquaient pas d’enthousiasme au récit de leurs engagements ces femmes porteuses de paix. Pourtant, « le travail des femmes pour la paix n’est pas visible ni valorisé » regrettait la journaliste croate Shura Dumanic relatant la solitude des militantes de son pays qui ne reçoivent aucun soutien de l’état et ne peuvent compter que sur des ONG ou des associations religieuses européennes.


« Si on ne commence pas par les enfants, 
on ne garantira jamais l’existence de la paix ni de l’égalité »


De Nabila la Palestinienne à Birgitta l’Allemande en passant par Mina en Algérie ou Fatema au Maroc, toutes leurs voix ont loué la force des femmes dans ce combat difficile pour la paix. « Quand la société civile agit de manière efficace pour promouvoir des objectifs de paix – a rappelé Birgitta Meier depuis Erlangen – les femmes sont toujours aux premiers rangs ». Et c’est bien pour cette raison que le Mouvement de la Paix avait choisi cette année encore de les mettre en lumière à l’occasion du mois de mars consacré à Rennes aux droits des femmes.


Pour beaucoup d’entre elles, la construction de la paix passe par l’éducation. A Gaza, Nabila Kilani, enseignante d’anglais et fondatrice d’un centre éducatif et culturel, l’affirme : « si on ne commence pas par les enfants, on ne garantira jamais l’existence de la paix ni de l’égalité. » Et elle semble bien partie, elle qui a initié son projet en 2009 avec deux enfants et en accueille aujourd’hui 120 ! « On est en train de rouvrir l’esprit des enfants – dit-elle – de leur donner de l’espoir pour un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour toute la Palestine ».

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Do women have a special role to play in the peace movement?

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De son côté, la Japonaise Miho Shimma qui se bat sans relâche contre les armes nucléaires a aussi choisi entre autres de s’adresser aux enfants. « Un jour j’ai vu des enfants français qui jouaient à la guerre atomique » raconte-t-elle ; c’est comme ça qu’est né son livre l’Enfant Bonheur, aujourd’hui édité en français mais aussi traduit en anglais, en italien, en allemand et même dans une langue indienne.

« Les femmes sont les premières victimes
 du réchauffement climatique dans de nombreux pays »

Les femmes qui s’engagent pour la paix le font aussi pour plus d’égalité. En Allemagne, Birgitta Meier en témoigne, les mouvements pacifistes travaillent en « convergence avec les mouvements féministes » mais aussi les mouvements écologistes. « On ne peut pas faire d’éducation à la paix sans montrer le rôle que jouent les femmes pour faire progresser ces idées – dit-elle – mais sans se rapprocher également des mouvements écologistes puisque les femmes sont les premières victimes du réchauffement climatique dans de nombreux pays ».

Féminisme et environnement, il en était aussi question avec Mina Cheballah qui conduit en Algérie un projet avec des militantes féministes auprès d’autres femmes cultivatrices. « L’aboutissement du projet – explique-t-elle – est la sauvegarde de semences ancestrales par la création d’une banque de semences communautaire afin de permettre aux travailleuses de la terre de ne plus dépendre des grandes firmes qui les obligent à racheter des semences chaque année. »

Des firmes internationales mises en accusation par ailleurs par Miho Shimma au nom de ses engagements auprès des villes de Hiroshima et Nagasaki mais aussi de l’atoll de Bikini d’où elle est originaire et qui porte encore les séquelles des essais nucléaires américains des années 70. « Quand je diffuse des informations sur les bombes atomiques – dit-elle – je ne parle pas que des victimes d’armes nucléaires, je parle aussi des victimes des essais nucléaires ». 

Même préoccupation chez Tran to Nga. « J’étais sous les bombardements, j’ai enterré des camarades de mes propres mains » témoigne celle qui a 80 ans ne désarme pas dans sa lutte contre l’agent orange, responsable au Vietnam de nombreux décès et de malformations toujours présentes sur la quatrième génération de population. « J’ai commencé toute seule – dit-elle en évoquant le trop long procès qui l’occupe depuis dix ans – mais aujourd’hui j’ai des milliers et des milliers d’ami-es qui m’entourent dans le monde entier et mon combat va continuer car l’agent orange est l’ancêtre des pesticides et autres produits toxiques qui continuent à empoisonner notre Terre. »

Des femmes déterminées qui malgré l’ampleur de la tâche gardent leur enthousiasme dans leur lutte pour la paix. Et qui illustrent parfaitement la conclusion de la jeune Sarah : « pour moi, la paix aujourd’hui c’est favoriser le lien social car c’est la méconnaissance des autres cultures qui mène sinon à la guerre au moins aux fractures entre les êtres humains. Malheureusement, je sens que ce sens du combat se perd un peu avec ma génération alors qu’on pourrait apporter nos compétences dans les associations. » Un constat qui est peut-être déjà un début d’engagement.

Bélarus. Les femmes en première ligne de la lutte pour les droits humains

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Amnesty International

Des femmes ayant joué un rôle prépondérant dans les manifestations au Bélarus sont la cible de représailles et de menaces, a déclaré Amnesty International lundi 8 mars. Dans une nouvelle publication, l’organisation met en lumière l’importance du rôle des militantes dans les manifestations ayant fait suite aux élections présidentielles contestées et révèle les représailles qu’elles subissent de la part des autorités.

Des militantes ont indiqué à Amnesty International qu’elles avaient été accusées d’être de « mauvaises mères » et de « mauvaises épouses », et menacées de se voir retirer la garde de leurs enfants. Elles ont en outre subi des mauvais traitements en détention et des peines d’emprisonnement prononcées à l’issue de procédures pénales sans fondement.

« Svetlana Tsikhanovskaïa, candidate à l’élection présidentielle contrainte à l’exil, Maria Kolesnikova, dirigeante de son équipe de campagne désormais emprisonnée, Marfa Rabkova, militante des droits humains également emprisonnée, et les journalistes Katerina Bakhvalova et Daria Tchoultsova, toutes deux condamnées à deux ans de prison pour avoir diffusé en direct une action de protestation, font partie des nombreuses femmes dont les noms sont devenus synonymes de lutte pour la liberté et les droits humains au Bélarus, a déclaré Aisha Jung, responsable du travail de campagne sur le Bélarus à Amnesty International.

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Question related to this article

How effective are mass protest marches?

Do women have a special role to play in the peace movement?

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« Dans une société profondément patriarcale où la violence domestique est endémique, des femmes risquent tout au Bélarus pour défendre leurs convictions. Les autorités du pays ont répliqué par des mesures visant les militantes, leurs organisations et leurs proches. »

Ioulia Mitskevitch, militante féministe qui dirige une organisation faisant de la sensibilisation aux questions liées au genre nommée Aktyunym Byts Faina (C’est génial d’être active) et qui est membre d’un sous-groupe du Conseil de coordination de l’opposition, Femgruppa, a été arrêtée vendredi 20 octobre 2020 devant les locaux de son organisation.

Elle a été officiellement inculpée de « participation à un rassemblement illégal », mais elle a indiqué à Amnesty International qu’elle pense être persécutée en raison de son travail sur l’égalité entre hommes et femmes. Les policiers qui l’ont arrêtée et les enquêteurs qui l’ont interrogée lui ont demandé de signer une déclaration affirmant qu’elle avait participé à des actions illégales au nom de son organisation.

« Ils m’ont proposé des avantages si j’acceptais, et m’ont menacée si je n’acceptais pas. La première fois, ils m’ont parlé de Femgruppa, des marches de femmes et des finances, mais la deuxième fois, ils s’intéressaient à mon organisation », a expliqué Ioulia à Amnesty International.

« Nous appelons à la solidarité avec les femmes courageuses du Bélarus dans leur lutte pour la liberté et les droits humains. Elles défient les attitudes patriarcales et un gouvernement déterminé à réprimer les droits humains et à étouffer le changement et le progrès que demandent les Bélarussiens », a déclaré Aisha Jung.

Complément d’information

Amnesty International a lancé une campagne mondiale de solidarité le 27 janvier 2021, avec la publication d’un rapport  révélant que les autorités bélarussiennes instrumentalisent le système judiciaire pour punir les victimes de torture au lieu de sanctionner leurs tortionnaires. L’organisation publie régulièrement des informations montrant comment les différents secteurs de la société bélarussienne sont pris pour cibles. Le Bélarus connaît actuellement la plus grave répression des droits humains de son histoire depuis l’indépendance du pays. Des militant·e·s d’Amnesty International du monde entier participeront à diverses actions pour témoigner leur solidarité avec les manifestant·e·s pacifiques au Bélarus. 

France: L’Affaire du Siècle et la Marche du Siècle : Victoire historique pour le Climat !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de CDURABLE

Deux ans après cette mobilisation incroyable [Marche-du-Siecle – Voir CPNN 17 mars 2019], la justice vient de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale et que c’est une faute qui engage sa responsabilité.


Video, Victoire historique pour le climat

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle. Notre printemps 2019 devait être climatique et social. Le 15 mars 2019, la jeunesse était en grève partout en France et dans le monde. Le 16 mars, nous marchions ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats. Deux ans après cette mobilisation incroyable qui a porté l’Affaire du Siècle, nous avons gagné ! La justice vient de reconnaître que l’inaction climatique de l’État est illégale, que c’est une faute, qui engage sa responsabilité.

C’est une victoire historique pour le climat ! Et cette victoire, c’est grâce à vous, grâce aux 2,3 millions de personnes qui soutiennent l’Affaire du Siècle.

Le tribunal administratif de Paris a rendu ce mercredi 3 février 2021 son jugement tant attendu dans l’Affaire du Siècle. Après deux ans de mobilisation et de rebondissements, la justice reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique !

C’est un jour historique, particulièrement dans cette période où les occasions de se réjouir se font si rares. L’État est jugé responsable de préjudice écologique, et son non-respect de ses engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre est désormais illégal !

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Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

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Avec ce jugement, dès maintenant, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation. L’État peut donc s’attendre à faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.

Pour autant, l’histoire de l’Affaire du Siècle n’est pas encore terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’État de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps.

D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues par l’État sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’État à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’État peut également faire appel de ces décisions. Et cela n’empêche pas de se réjouir déjà de cette étape décisive pour la justice climatique !

Avec ce jugement extraordinaire, dès aujourd’hui, des victimes directes des changements climatiques en France vont pouvoir demander réparation à la France. L’État va donc faire face à une pression inédite pour enfin agir contre les dérèglements climatiques.

Et maintenant ?

La procédure juridique n’est pas terminée. Le tribunal doit maintenant décider s’il ordonne à l’Etat de prendre des mesures supplémentaires pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et respecter ses engagements pour le climat. Une nouvelle audience aura lieu au printemps. D’ici là, nous allons déposer de nouveaux arguments pour démontrer que les actions prévues sont insuffisantes et que la justice doit contraindre l’Etat à lutter efficacement et concrètement contre le dérèglement climatique ! L’Etat peut également faire appel de ces décisions.

Comment est-ce que vous pouvez agir ?

Partagez la vidéo de cette victoire historique avec vos proches, sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram, envoyez-leur cet email… Ensemble, aujourd’hui, nous avons remporté une victoire cruciale face à l’urgence climatique. Mais ce n’est pas fini, la mobilisation doit continuer pour obliger l’Etat à agir.

Merci pour votre engagement pour la justice climatique,

Clotilde, Cécile, Jean-François Cécile.

France: On l’a Fait ! Rassemblements devant l’assemblée Nationale et les Ambassades des Pays Nucléarisés

DESARMAMENT & SECURITE .

Un artícle de Mouvement de la Paix

Célébration du Traité d’Interdiction des armes nucléaires, c’est parti !

Avec l’initiative du Collectif national « En Marche pour la Paix », le 21 janvier 2021, à proximité de l’Assemblée nationale française et devant les ambassades des 4 autres États dotés de l’arme nucléaire et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Russie, USA, Grande-Bretagne, Chine – groupe d’Etats souvent dénommés « P5 »).

Un courrier officiel a été remis à chacune des ambassades avec demande de rendez-vous.


Photo par Roland Nivet

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Can we abolish all nuclear weapons?

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Des messages de solidarité nous sont venus d’organisations du monde entier : soutiens d’Inde, du Mexique, des US, de Grande-Bretagne, d’Italie, du Japon, d’Algérie, de Tunisie, de Croatie, du Portugal, de Belgique, de Russie, du Pérou, du Canada, d’Allemagne… Merci à nos ami.e.s, militant.e.s de tous les continents !

Message d’ICAN international, prix Nobel de la Paix 2017, message de Paul Quilès, Président d’Initiatives pour le Désarmement Nucléaire (IDN).

Présence de Jean-Paul Lecoq, député et auteur du rapport d’information de l’assemblée nationale sur le Thème “L’Arme nucléaire dans le monde” (Groupe Gauche démocrate et républicaine), soutien d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) avec la présence de Gérard Levy, animateur de la commission « Paix et développement » d’EELV.

Présence de représentant.e.s et militant.e.s de nombreuses organisations : Le Mouvement de la Paix, Initiatives pour le Désarmement Nucléaire (IDN), AFCDRP, Appel international des scientifiques pour le désarmement nucléaire, MRAP, Femmes solidaires, Appel des cent de Bagnolet , PCF dont 3 représentants du département Relations internationales, Enseignants pour la Paix, Artistes pour la paix, Cgt, Génération verte, Bureau international de la Paix (BIP), Juristes démocrates, réseau international « Jeunes Visages de Paix ».

Appel de 21 organisations, paru le 20 janvier 2021 dans le journal La Croix.

Tous ensemble, pour débarrasser le monde des armes nucléaires et de destruction massive !

Tous ensemble, unis pour la PAIX !

Le Collectif national « En marche pour la Paix”

Michelle Bachelet demande le retrait de l’article 24 en France

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Reuters (reproduit avec permission)

La haute commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a appelé mercredi [9 decembre] au retrait de l’article 24 de la proposition de loi sur la “sécurité globale” en France, dénoncé comme liberticide par les organisations de défense des droits de l’homme et les syndicats de journalistes.


photo de Al Jazeera

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Can the United Nations protect human rights?

La proposition de loi a été adoptée le mois dernier en première lecture à l’Assemblée nationale mais, face à la controverse (Voir CPNN November 29 and November 23), la majorité présidentielle a annoncé que l’article 24, qui interdit la diffusion d’images des membres des forces de l’ordre dans l’intention de nuire à leur intégrité “physique ou psychique”, serait entièrement réécrit.

“La loi mérite d’être débattue par le peuple français”, a déclaré Michelle Bachelet lors d’une conférence de presse à Genève. “Mais c’est l’article 24 qui nous préoccupe particulièrement. Et c’est pourquoi nous disons qu’il devrait être révisé et j’imagine même retiré.”

Dans une lettre publiée début novembre, trois rapporteurs du Conseil des droits de l’homme de l’Onu avaient estimé que l’article 24 et plusieurs autres dispositions de la proposition de loi plaçaient la France en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l’homme.

(Cliquez ici pour l’article en anglais.)

Les Français crient: : Non à l’état policier!

. . HUMAN RIGHTS . .

Photos par Dea Drndraska (Reproduits avec permission)

Cette semaine encore, comme il y a une semaine, le peuple français a clairement indiqué qu’il ne voulait pas la nouvelle loi proposée par le président Macron sur la “sécurité globale”, une mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre. Voici des images du manif à Paris le 28 novembre.















Cliquez ici pour une version anglaise.)















Des milliers de personnes manifestent en France contre la loi “sécurité globale”

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Europe 1

Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue, samedi, pour protester contre la proposition de loi sur la “sécurité globale”. Le texte, très controversé, pénalise notamment la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”.

“Même pas drone”, “Orwell was right”, “floutage de gueule” : une vingtaine de manifestations contre la proposition de loi “sécurité globale” ont rassemblé plusieurs milliers de personnes samedi à Lille, Rennes, Paris ou encore Montpellier. Les manifestants ont en particulier pris pour cible la mesure pénalisant la diffusion de l’image des forces de l’ordre si elle porte “atteinte” à leur “intégrité physique ou psychique”, adoptée dans un climat tendu à l’Assemblée nationale vendredi soir.

En début d’après-midi, le principal cortège s’était formé place du Trocadéro, à Paris, au milieu d’un important dispositif policier. Sur la place noire de monde, dont nombre de “gilets jaunes”, flottaient les drapeaux du PCF, d’EELV, de FO, du NPA, ou encore une banderole d'”Extinction rébellion” et une autre de Mediapart. “On nous dit qu’il faut limiter nos libertés pour le bien de tous mais là, ça va trop loin”, s’indigne Manuel Furtado, “outré” par le texte.

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How effective are mass protest marches?

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“Une loi qui menace la liberté d’informer”

A Lille, quelque 800 personnes selon la préfecture se sont rassemblées, s’insurgeant contre le fameux article 24 sur la possibilité de filmer et diffuser des images des forces de l’ordre. “C’est une loi faite par la police” qui “menace la liberté d’informer, de s’exprimer, de manifester”, a estimé Maud, étudiante de 27 ans. “Il y a une volonté de brimer la libre expression des opinions”, a aussi dénoncé Philippe Vervacke, militant à la Ligue des droits de l’Homme. “Les policiers sont des agents de l’État, ils doivent pouvoir répondre de ce qu’ils font”, estimait pour sa part Julie, 46 ans, au chômage

“Dictature en marche”, “big brother is watching you”, “plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale”, “des vidéos pas des lacrymo”, pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants. A Rennes, plus d’un millier de personnes se sont rassemblées place de la République, selon les organisateurs. De nombreux jeunes étaient présents avec des pancartes “Baissez vos armes, nous baisserons nos téléphones”, “L’appareil photo, lui, n’a jamais tué personne”, “Loi totalitaire globale” ou “1984 n’était pas censé être un mode d’emploi”.

Un texte “aux relents autoritaires”

Avec ce “texte aux relents autoritaires”, “la porte est ouverte au musellement de l’information par le pouvoir en place quel qu’il soit”, a estimé Stéphane de Vendeuvre, co-président du club de la presse de Bretagne, assurant que cette manifestation n’était que “le début d’une longue contestation”. “Cette loi est une loi scélérate (…) qui intervient dans un contexte déjà dramatique pour la liberté de la presse dans ce pays”, a abondé Tristan Malle, secrétaire général du syndicat de journalistes SGJ-FO. Une partie des manifestants a tenté de partir en cortège, mais a vite été arrêtée par la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes.

A Montpellier, environ 1.300 manifestants (selon la préfecture) ont défilé en fin de matinée, avec également de nombreux slogans comme “Police sans contrôle, population sous contrôle”. “Observer ce qui se passe, vérifier que les forces de police ne commettent pas d’actions dangereuses, c’est la moindre des choses quand on est journaliste”, a estimé Gil Martin, 49 ans, journaliste à Actu.fr, auprès de l’AFP.

“Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”

Pour Sophie Mazas, présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier, “la loi sécurité globale nous fait basculer dans une société autoritaire, qui cible la population”. Julien Brès, cadre commercial de 44 ans, a estimé que “sortir cette loi maintenant, c’est un calcul opportuniste du gouvernement, dans le seul but de préparer dans un an et demi le duel Macron-Le Pen à la présidentielle 2022”. “Le but de Macron est de droitiser le débat au maximum”, a-t-il ajouté.

France: Déclaration du collectif national : les marches pour la paix 2020

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Déclaration du collectif national En Marche pour la paix à l’occasion de la Journée internationale de la Paix (21 septembre) et de la Journée de l’ONU pour l’élimination totale des armes nucléaires (26 septembre 2020)

Le samedi 19 septembre « Ensemble pour la Paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire »

La pandémie du Covid-19 a mis en évidence la communauté de destin et d’intérêt de l’immense majorité de l’humanité. Face à des forces prédatrices, portées par la mondialisation néolibérale, cherchant à faire des profits immédiats de toute activité humaine, et à préserver leur mainmise sur le monde à travers une augmentation sans précèdent des dépenses militaires, la mobilisation citoyenne est nécessaire.

En France, cette crise a mis plus particulièrement en lumière l’insuffisance des moyens mis à disposition des services publics de santé, des fractures sociales inadmissibles et une économie incapable d’apporter des solutions rapides et efficaces pour faire face à la pandémie.

L’urgence de nouvelles politiques permettant d’assurer aux populations en France et dans le monde entier une sécurité humaine (physique, sanitaire, économique, écologique et sociale) est partagée par un nombre croissant de personnes et d’organisations. Face à cette pandémie, partout dans le monde, se sont révélés des potentiels de créativité, de solidarité pour faire face, mais aussi une prise de conscience de la nocivité d’un certain nombre de choix politiques et de la nécessité que les moyens humains et financiers soient affectés prioritairement à la sécurité économique, sociale, sanitaire et écologique et au bien-être des populations à travers une diminution conséquente des dépenses militaires mondiales qui ont atteint en 2019 le niveau jamais atteint de 1917 milliards de dollars en 2019 (1624 milliards d’euros).

Dans ce contexte, le collectif national En Marche pour la paix a décidé, comme les années précédentes, de contribuer au succès de la Journée internationale de la Paix (21 septembre) et de la Journée des Nations Unies pour l’élimination totale des armes nucléaires (26 septembre).
Partout en France, le samedi 19 septembre, organisons des Marches pour la paix et diverses initiatives publiques de nature à permettre l’expression des exigences populaires :

* pour la paix et contre les dérèglements climatiques,
* pour la justice sociale et les droits humains,
* pour le désarmement nucléaire.

Plus que jamais il est nécessaire de crier haut et fort : Stop les guerres, Stop les violences, Stop la misère, Stop les injustices. Ensemble, agissons pour façonner la paix et le développement d’une culture de la paix à travers la construction d’un monde solidaire, débarrassé de toutes les armes de destruction massive dont les armes nucléaires, un monde plus juste et plus humain car pour son avenir l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.

Au-delà des Marches pour la paix, le collectif des marches pour la paix :

* S’adressera à tous les élus qu’ils soient parlementaires ou maires pour souligner ces urgences,

* Organisera le vendredi 18 septembre de 18h à 20h une visioconférence pour permettre l’expression de la diversité des organisations qui appellent au succès de la Journée internationale de la Paix et aux Marches du 19 septembre,

* Organisera le samedi 26 septembre de 16 h à 18 h30 une visioconférence à participation internationale afin de souligner l’urgence d’une ratification du Traité d’Interdiction sur les Armes Nucléaires (TIAN) adopté à l’ONU le 7 juillet 2017 par le plus grand nombre d’États et en particulier par les États possédant des armes nucléaires,

* S’adressera à l’ensemble des ambassades présentes sur le territoire français pour demander que partout les États respectent l’aspiration des peuples à la paix et le droit international en ce qui concerne l’élimination de toutes les armes de destruction massive et l’affectation des crédits en faveur de la réalisation des objectifs du développement durable, de la protection de la planète et d’une sécurité humaine aux dimensions économiques, sanitaires écologiques et sociales,

Affirmera sa solidarité avec toutes les luttes sociales qui portent les valeurs et objectifs des 8 domaines de la Culture de la Paix, des Objectifs du Développement Durable et des conclusions de la conférence de Paris sur le climat.

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Question related to this article.

What has happened this year (2020) for the International Day of Peace?

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Le Collectif national En Marche pour la Paix

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France: Le Tours de Force des Maires de Gauche et Écologistes

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Florent Le Du dans L’Humanité (reproduit avec permission)

Une vingtaine de maires socialistes, écologistes et communistes se sont rassemblés mardi en Val de Loire afin de bâtir un réseau de partage d’idées et construire des projets communs. Sans pour autant viser la présidentielle, assurent-ils.


Parmi les maires réunis à Tours le 21 juillet, de gauche à droite : Léonore Moncond’huy (Poitiers), Eric Piolle (Grenoble), Emmanuel Denis (Tours), Anne Hidalgo (Paris) et Johanna Rolland (Nantes). Guillaume Souvant/AFP

Cent ans après le célèbre Congrès, Tours a à nouveau été, mardi, au cœur des débats de la gauche, le temps d’une journée. Des élus vert-rose-rouge – maires, adjoints ou présidents de métropole de vingt et une villes – s’y sont retrouvés pour un séminaire de travail, à l’invitation du nouvel édile de la commune, Emmanuel Denis, qui souhaite créer une fédération des mairies de la « sociale écologie ». Anne Hidalgo (PS, Paris), Bruno Bernard (EELV, métropole de Lyon), Nathalie Appéré (PS, Rennes), Johanna Rolland (PS, Nantes), Éric Piolle (EELV, Grenoble), ou encore Léonore Moncond’huy (EELV, Poitiers) ont notamment fait le déplacement.

Cette rencontre est une séance de préfiguration de l’avenir, a indiqué le maire de Tours. Les électeurs ont envoyé un message clair : ils veulent une accélération de la transition énergétique. Il faut mettre en place des synergies entre ces villes, notamment celles en avance sur le plan écologique. Un réseau de villes humanistes. »

Trois thématiques centrales

L’écologie a donc été largement abordée lors de ce rendez-vous, avec les questions de la 5G, des transports propres, du développement des réseaux cyclables, de la transition écologique, du traitement des déchets. Au-delà de la problématique de l’environnement, les élus ont aussi planché sur les politiques de la ville en matière d’emploi des jeunes et des précaires, d’intégration des milieux populaires, d’accueil des réfugiés, de logement et d’économie sociale et solidaire.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

How can culture of peace be developed at the municipal level?

« Nous avons passé la matinée à balayer les différents sujets autour de trois thématiques centrales, que sont les solidarités, l’écologie et la citoyenneté. Pour chacun de ces sujets, il sera ensuite nécessaire d’avoir des échanges réguliers pour construire de vrais projets communs, continuer de s’inspirer de ce que font les collègues et peser pour lever certaines contraintes », a détaillé Gaylord Le Chequer, adjoint au maire PCF de Montreuil, Patrice Bessac.

« Une ambiguïté »

Le rassemblement de Tours constitue donc la naissance d’un réseau de convergence d’idées, d’échanges de bonnes pratiques et d’entraide, et non un nouveau mouvement, avec l’Élysée en ligne de mire, affirment les élus présents. Il y a quelques jours, dans le Journal du dimanche, le président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, avait évoqué « une ambiguïté » à ce sujet et un besoin de « clarifier les choses ». « Cela a été fait, aucune ambition personnelle ni prospection sur l’avenir de la politique nationale n’a été mise en avant », a-t-il déclaré, mardi, à la sortie de la première demi-journée de travaux.

Ce réseau de maires de gauche a toutefois intérêt à connaître une résonance nationale, selon Nathalie Appéré, maire PS de Rennes : « Nous ne bâtissons pas ici une nouvelle gauche, mais une gauche des territoires qui devra se faire entendre au niveau national. C’est indispensable de lever certains blocages, sur la transition écologique notamment. Nous avons des combats à porter devant le gouvernement. » « Évidemment, cette convergence doit aussi permettre de transformer 21 voix de maires en une seule, abonde Anne Hidalgo. Nous sommes des décentralisateurs. Il faut qu’enfin on sorte de cet archaïsme dans lequel notre pays est plongé depuis très longtemps, ce jacobinisme, ce colbertisme, qui fait que tout se décide au niveau des ministères parisiens. »

« Congrès de Tours inversé »

L’élue parisienne avait déjà annoncé, à la veille du second tour des municipales, la transformation de sa plateforme « Paris en commun » en « structure politique pérenne » avec l’objectif de créer une « fédération » en vue notamment de préparer les prochaines échéances électorales. D’ici-là, l’ensemble des questions abordées lors du séminaire tourangeau seront réparties ensuite par groupes de travail. « Nous avons pris l’habitude avec la crise sanitaire de nous réunir à distance, c’est ce que nous ferons très régulièrement avec l’ensemble des maires réunis ici, et d’autres comme Michèle Rubirola à Marseille », a expliqué Emmanuel Denis. Des rencontres régulières comme celle d’hier sont également prévues « afin de maintenir une dynamique et de ne jamais perdre le lien ». Le maire tourangeau espère pouvoir à nouveau tenir ce rassemblement dans sa ville à la fin de l’année : « Puisque la scission de la gauche a eu lieu en décembre 1920, nous pourrons fêter ce centenaire en l’unissant à nouveau. Une sorte de Congrès de Tours inversé.