All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

UNESCO: Comment les jeunes peuvent-ils devenir acteurs de paix ?

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’Unesco

Pour célébrer le 70e anniversaire du Réseau des écoles associées de l’UNESCO), plus de 10.000 élèves de 67 pays se sont réunis pour une série inédite de campus numériques en trois langues.

La paix, le dialogue interculturel , le développement durable et l’éducation de qualité : tels sont les fondements du réSEAU, qui célèbre son 

Alors que de nombreuses régions du monde sont confrontées à la guerre et aux conflits armés, les actions visant à construire une paix durable restent plus que jamais cruciales. À cette fin, le Campus UNESCO a organisé une série de Campus, dans trois langues différentes, afin de créer un dialogue entre les étudiants d’Asie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine. Une occasion unique de célébrer l’ouverture de la 42ème Conférence Générale de l’UNESCO. Les dialogues entre les experts, les élèves et les enseignants ont abouti à une liste d’actions et d’activités qui non seulement promeuvent la paix, mais aussi la façon dont chacun d’entre nous peut être un citoyen du monde actif à plusieurs niveaux.

Au niveau international, la coopération entre les organisations internationales et la societé civile est essentielle. Firmin Edouard Matoko, Conseiller Spécial Afrique auprès de  de la Direction Générale de l’UNESCO, a insisté sur la nécessité de cultiver une culture de la paix. La paix est composée de valeurs, d’attitudes et de comportements, que l’on peut apprendre dès le plus jeune âge.
 

(Cliquez ici pour une version anglaise

Question related to this article:
 
Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

La paix n’est pas seulement l’absence de la guerre. Toutes les situations de conflit, d’insécurité sociale ou économique, ainsi que l‘instabilité environnementale, contribuent à l’absence de paix. Chaque génération a une mission à accomplir : celle de garantir la paix pour les générations à suivre.

– Firmin Edouard Matoko, Conseiller Spécial Afrique, Direction Générale, UNESCO

Dans les pays en conflit ou sortant d’un conflit, la médiation est essentielle à l’instauration d’une paix durable. Eric Blanchot, Directeur de Promediation a partagé avec les jeunes et les enseignants son travail et ses missions de médiation, de prévention des conflits et de stabilisation au Sahel, au Moyen Orient, et dans le Golfe de Guinée.

Le conflit, expliqué par Eric Blanchot, est le résultat de l’absence de communication et de dialogue entre les parties en opposition. La médiation, avec la volonté des deux acteurs, permet de reconstruire la confiance et reste donc un outil clé pour établir la paix. Elle permet de déconstruire les propos menant au conflit et de parvenir à une solution.

En abordant la construction de la paix selon un point d’action locale, la participation des femmes et la mobilisations des jeunes nécessitent d’être renforcées. En commençant par cela, Daniel da Hien, coordinateur de l’ONG Afrique Jeunesse au Burkina Faso s’est adressé aux participants, qui se sont vivement engagés avec leurs multitudes de questions. L’élément sur lequel il a considérablement insisté est la participation des jeunes à la gestion des affaires publiques. Cela permet aux jeunes de s’impliquer dans leur environnement et de devenir des citoyens internationaux. Bien évidemment, pour atteindre un tel objectif il faut commencer par l’éducation, afin d’intégrer la culture de la paix dans l’esprit des plus jeunes.
 
Le Campus s’est conclu sur une pensée positive : la possibilité d’une paix globale n’est pas juste désirable mais aussi réalisable. Chacun, à son niveau, peut agir pour la paix.
 
Cet évènement été possible grâce au soutien de TECH4ALL et de la France.

Bulletin français 1 novembre 2023


. SOLIDARITÉ AVEC GAZA . .

« Nous assistons à un génocide en temps réel. En seulement trois semaines, l’armée israélienne a tué plus de 8 000 Palestiniens à Gaza, parmi lesquels plus de 3 000 enfants », a déclaré Jewish Voice for Peace (JVP) lundi 30 octobre. « C’est plus que le nombre annuel d’enfants tués dans les conflits à travers le monde depuis 2019. » Selon les Nations Unies, au 26 octobre, au moins 45 % des logements ont été détruits ou endommagés..

En réponse, des millions de personnes à travers le monde se sont mobilisés dans un mouvement de solidarité sans précédent avec Gaza. Comme nous l’informe le militant palestinien Mazin Qumsiyeh , c’est l’holocauste le mieux documenté de l’histoire.

Le 23 octobre, nous avons publié des photos de manifestations de masse dans 42 pays, et une semaine plus tard, le 29 octobre, nous avons publié des photos de 44 pays. Comme on pouvait s’y attendre, la plus grande, impliquant des millions de personnes, a eu lieu dans des pays à majorité musulmane, comme le Pakistan, le Yémen, l’Indonésie, le Bangladesh, l’Iran, la Malaisie, l’Irak, la Jordanie, le Maroc, l’Égypte, le Qatar et le Liban. En Turquie, l’énorme manifestation a été soutenue par une prise de parole du président Erdogan.

L’ampleur des manifestations dans les pays ou les gouvernements soutiennent Israël ont été particuliairement importantes. Londres a vu des plus grandes manifestations pro-palestiniennes de l’histoire britannique. Aux États-Unis, d’énormes manifestations ont eu lieu, entre autres, à New York, Chicago et San Francisco. La manifestation de Jewish Voice for Peace qui a rempli la gare Grand Central de New York faisait partie d’un mouvement qui a été qualifié de « plus grande mobilisation massive de Juifs dans l’histoire américaine ». Un millier de manifestants se sont massés à l’université Harvard, la plus prestigieuse université des Etats-Unis.

Le 28 octobre, Stockholm a été le théâtre de l’une des plus grandes manifestations de l’histoire moderne, avec des milliers de personnes venues soutenir la population de Gaza. Malgré les tentatives visant à interdire leurs manifestations, les partisans palestiniens sont descendus en grand nombre dans les rues de Paris et de Vienne. D’autres manifestations de masse ont eu lieu en Inde, au Népal, au Chili, au Canada, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, au Danemark, en Australie, au Brésil, en Nouvelle-Zélande, en Finlande, en Irlande, en Grèce, en Suisse, en Norvège, en Belgique, en Allemagne, au Venezuela et même en Pologne et en Corée du Sud.

Amnesty International a recensé des attaques israéliennes illégales, notamment des attaques aveugles, qui ont causé de nombreuses pertes civiles et qui doivent faire l’objet d’une enquête qualifiée de crime de guerre.

Les appels au cessez-le-feu émanaient d’organisations du monde entier : non seulement Amnesty International, mais aussi l’Assemblée générale des Nations Unies, le secrétaire général Antonio Guterres et les agences des Nations Unies, notamment le Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds des Nations Unies pour la population et UNICEF. Parmi les autres organisations exigeant un cessez-le-feu figurent l’Organisation mondiale du mouvement scout, le Conseil œcuménique des Églises, Oxfam, Save the Children, le Conseil de coopération du Golfe et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est. Parmi les individus figurent le pape François et l’archevêque de Canterbury. Parmi les chefs d’État figurent le président chinois Xi Jinping et le président brésilien Lula da Silva. Le Département d’État américain a dû demander aux diplomates américains de ne pas utiliser le mot « cessez-le-feu » dans les documents de presse, suite à la démission de l’un de leurs plus hauts diplomates pour protester contre leur soutien à Israël.

Un sondage d’opinion aux États-Unis montre que 66 % des électeurs probables conviennent que « les États-Unis devraient appeler à un cessez-le-feu et à une désescalade de la violence à Gaza » et « tirer parti de leurs relations diplomatiques étroites avec Israël pour empêcher de nouvelles violences et des morts civiles ».

Les organisations pacifistes traditionnelles ont appelé à la non-violence de la part du Hamas ainsi que d’Israël. Quant à la violence du Hamas, elle a été assimilée à une « évasion de prison ». Selon le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme dans le territoire palestinien, l’occupation militaire israélienne a transformé l’ensemble du territoire palestinien occupé en une prison à ciel ouvert, où les Palestiniens sont constamment enfermés, surveillés et disciplinés.

Malgré le terrible bilan de morts et de destructions, Mazin Qumsiyeh déclare : « Je suis optimiste parce que l’attaque sioniste (ciblant les hôpitaux, les écoles, les universités, les boulangeries, les immeubles résidentiels, les mosquées, les églises, anéantissant des familles entières) a déclenché le soulèvement mondial que moi et d’autres réclamons et prévoyons depuis longtemps. . . Il suffit d’intensifier la pression, car chaque jour où les États-Unis et Israël sont autorisés à continuer signifie des centaines de morts supplémentaires. Plus tôt ce cauchemar se terminera, plus nous serons proches de la paix et de la justice. »

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Calls for ceasefire in Gaza

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



L’association de sauvetage en mer SOS MEDITERRANEE remporte le Right Livelihood Award 2023

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Tourism at the International Day of Peace Has a Double Meaning

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



RSF lance la campagne mondiale “Dommages collatéraux” pointant le danger que représentent les poursuites contre Julian Assange pour les médias et le droit du public à l’information

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Yemeni peace laureate to deliver keynote speech on the matter in Cape Town today
w Collaborations And Collective Action At Women’s Conclave

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Œuvrer en faveur d’une renaissance africaine à travers la culture et l’histoire

DROITS DE L’HOMME



More Demonstrations for Palestine

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



3rd World March for Peace and Nonviolence officially launched in the Spanish Congress of Deputies

RSF lance la campagne mondiale “Dommages collatéraux” pointant le danger que représentent les poursuites contre Julian Assange pour les médias et le droit du public à l’information

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Reporters sans Frontieres

Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication mondiale dans le cadre de son combat sans relâche pour la libération du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. À partir du 18 octobre, des médias du monde entier diffuseront, sur papier et en ligne, le visuel de campagne de RSF mettant en lumière le danger que représentent pour tous les médias et pour le droit du public à l’information les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange.


Développée en partenariat avec l’agence de publicité française BETC, la nouvelle campagne de communication de RSF présente une image de Julian Assange dont les traits du visage sont constitués des logos de dizaines d’organisations de médias du monde entier. Ces médias font partie de ceux qui ont initialement publié des articles basés sur les fuites de documents classifiés publiés par WikiLeaks en 2010.

“Alors que le sort de Julian Assange est en suspens, il est plus important que jamais que les organisations de médias et les journalistes du monde entier expriment leur soutien aux principes en jeu. Si le gouvernement américain réussit à extrader Julian Assange et à le poursuivre en vertu de la loi sur l’espionnage, tous ceux qui publient des articles basés sur des fuites d’informations classifiées pourraient être poursuivis et, en définitive, c’est notre droit à être informé qui sera affecté. Il est temps de faire preuve d’une solidarité internationale en soutien au journalisme et à la liberté de la presse, avant qu’il ne soit trop tard.

Rebecca Vincent
Directrice des campagnes de RSF

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole)

Question related to this article:
 
Julian Assange, Is he a hero for the culture of peace?

Free flow of information, How is it important for a culture of peace?

Le slogan de la campagne “Dommage collatéral” fait référence au danger que les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange représentent pour les médias du monde entier, ainsi que pour le droit du public à l’information. Il rappelle également la vidéo “Collateral Murder” qui faisait partie des documents publiés par WikiLeaks en 2010, révélant une attaque air-sol par un hélicoptère Apache de l’armée américaine dans la banlieue de Bagdad, qui a tué au moins une douzaine de civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters.
La campagne est soutenue par Le Monde (France) et The Guardian (Royaume-Uni), qui faisaient partie des premiers partenaires médias à avoir travaillé avec WikiLeaks en 2010 sur les documents du “Cablegate”, soit plus de 250 000 câbles diplomatiques ayant fait l’objet d’une fuite. La campagne a également été soutenue par de nombreux autres médias à travers le monde.

RSF lance cette campagne à moins d’une semaine de la visite d’État du Premier ministre australien Anthony Albanese à Washington DC, du 23 au 26 octobre, où il sera accueilli par le président américain Joe Biden. RSF a appelé les deux dirigeants à trouver une solution diplomatique à l’affaire Assange à cette occasion. RSF lancera également un “tweetstorm” (une “tempête de tweets”) mondial visant le président Biden et le Premier ministre Albanese le week-end précédant la visite d’État, du 20 au 22 octobre.

Le lancement de la campagne intervient également à l’approche de la dernière étape de la procédure judiciaire au Royaume-Uni, où une audience devrait avoir lieu d’un moment à l’autre – une date désignée comme le “jour X”. Cette audience marquera la dernière étape de la procédure nationale, ne laissant que la possibilité d’une requête auprès de la Cour européenne des droits de l’homme si le tribunal britannique rejette l’appel de Julian Assange contre l’ordre d’extradition.

Les États-Unis et le Royaume-Uni sont respectivement classés 45e et 26e sur 180 pays dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2023 de RSF.
 

Les médias qui souhaitent soutenir cette campagne de communication en diffusant le contenu sur papier ou en ligne peuvent contacter Emilie Poirrier, directrice de la communication et de l’engagement de RSF, à l’adresse epoirrier@rsf.org.

Pour les interviews sur le cas de Julian Assange, veuillez contacter Rebecca Vincent, directrice des campagnes de RSF, à l’adresse rvincent@rsf.org. 

Montpellier: Biennale Euro-Africa et Water Days

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Extraits des sites web de Entreprendre-Montpelier – Biennale et Entreprendre-Montpelier – Water Days

En 2021, Montpellier accueillait un événement novateur et porteur d’une volonté de réinvention des liens entre le continent africain et le territoire français : le Nouveau Sommet Afrique-France. Un Sommet mettant à l’honneur les liens entre les sociétés civiles, dans lequel les participants n’étaient pas des chefs d’État ou des ministres, mais des artistes, des entrepreneurs, des sportifs, ou encore des chercheurs et des universitaires africains et français.

Aujourd’hui, nous devons urgemment innover et forger ensemble les conditions d’un futur durable pour tous. Comme vous le savez, notre métropole est toujours en lice pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2028, à ce titre, j’ai souhaité que cette première édition de la Biennale Euro-Africa Montpellier soit le point d’orgue de notre candidature. Le temps d’une semaine, nous réunirons un large panel d’acteurs de nos deux continents pour traiter ensemble des sujets qui nous relient. Que ce soit en abordant le thème de l’eau, sujet crucial pour nos territoires et si central à notre stratégie MedVallée, ou sur l’importance de faire évoluer les regards sur le continent africain, Montpellier crée, à travers cette Biennale, un cadre propice à l’innovation et à la mise en place collective de solutions concrètes.



Michaël Delafosse Maire de Montpellier

Président de Montpellier Méditerranée Métropole

La Biennale Euro-Africa comportera deux volets :

Un volet culturel grand public

Avec, au programme, des événements de rayonnement national et international pour valoriser les coopérations existantes et à venir entre Montpellier et le continent africain (festival grand public, soirées de projections, concerts, danses dans les salles et les lieux emblématiques de la ville ainsi qu’en plein air, des résidences d’artistes, des focus dans les lieux artistiques, de culture et de savoir de la ville), mais aussi pour transformer les regards du public sur la réalité des cultures actuelles africaines notamment dans le domaine des Industries Culturelles et Créatives  (ICC).

Un concentré du tissu africain dans le domaine des ICC sera ainsi présent à la Halle Tropisme et dans les espaces de la ville, dans le prolongement du Forum Africa Past Forward qui se tiendra à la Gaîté Lyrique de Paris les 6 et 7 octobre 2023.

Un volet développement et innovation

Qui englobera le congrès multi-acteurs sur les enjeux liés à la gestion de la ressource en eau et sur les coopérations entre les territoires, scientifiques et société civile pour répondre à ceux-ci. Sur ce volet, les “Euro-Africa Montpellier Water Days”  prendront la forme d’un congrès multi-acteurs autour des enjeux liés à la gestion de la ressource en eau et des coopérations entre les territoires, les scientifiques et la société civile.

Autre temps fort : le “Campus des Jeunes Entrepreneurs Africains” qui ouvrira ses portes pour sa deuxième édition à Montpellier du 1er au 11 octobre prochains et qui offre un programme d’accompagnement aux entrepreneurs africains innovants évoluant dans les domaines de la technologie et de l’innovation, de la santé globale, des industries culturelles et créatives et du sport en Afrique. 

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

 

Solidarity across national borders, What are some good examples?>

(. . . suite)

Et trois axes :

Axe 1 : L’eau qui nous relie,

Axe 2 : Les futurs en série pour se projeter sur d’autres modes de coopération,

Axe 3 : Trans pour transformer les regards des citoyens européens sur la réalité du continent africain.

Water Days

L’eau est un enjeu majeur dans le cadre de la stratégie MedVallée, l’eau qui nous relie est au cœur des problématiques de santé, de préservation de l’environnement et d’agriculture qui constitue le socle de la stratégie, à l’image du triptyque « Soigner, Protéger, Nourrir ». Raréfaction des précipitations, sur-sollicitation des ressources, manque d’infrastructures font l’enjeu de ces journées qui veulent créer les conditions idéales d’un dialogue entre les parties prenantes étatiques et privées, scientifiques ou venant du terrain, pour solutionner les problèmes humains, géopolitiques et économiques posés par le manque d’eau dans un contexte de réchauffement climatique de démographie urbaine en hausse et d’inégalités d’approvisionnement.

2 jours d’échanges pour exposer la réalité et trouver des solutions entre acteurs impliqués sur la thématique.

Les journées du 9 au 10 octobre porteront sur les thèmes suivants :

° Changement climatique et risque hydrologique
° Urbanisation des mégapoles méditerranéennes et africaines
° Accès à l’eau
° Assainissement et santé
° Agriculture urbaine et péri-urbaine
° Gouvernance
° Eau et genre
° Retour sur la conférence des Nation Unies sur l’eau (mars 2023)

En fonction des thématiques, les tables-rondes et ateliers envisagés réuniront :

° Scientifiques : 40 scientifiques méditerranéens, africains et européens sont attendus.

° Entreprises du secteur privé méditerranéen, européen et africain: 30 représentants d’entreprises sont attendus.

° Institutionnels et décideurs : 40 représentants des gouvernances locales, régionales, nationales, méditerranéennes, africaines ou européennes sont invités à participer aux différentes tables rondes.

° Organisations internationales : 40 représentants de diverses organisations et associations internationales sont invités à participer.

° Représentants et Chaires UNESCO : 20 personnes sont invitées à participer aux tables rondes.

° Des temps d’échanges labellisés MedVallée

(Merci à Emmanuelle Dufossez, le reporteur pour cet article.)

Participation Togolaise à la Biennale de Luanda, ou Forum panafricain sur la culture, aura lieu dans la capitale angolaise du 22 au 24 novembre

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Republic of Togo

La Biennale de Luanda, ou Forum panafricain sur la culture, aura lieu dans la capitale angolaise du 22 au 24 novembre.

Trois jeunes Togolais ont été invités, Komlan Nestor Kotchadjo, Samson Ayi Kouevi et Lidaw-wè Fabienne Dontema.


Samson Ayi Kouevi © republicoftogo.com

(Cliquez ici pour une version anglaise

Question related to this article:
 
The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Cette rencontre est une initiative conjointe de l’UNESCO, l’Union africaine (UA) et du gouvernement angolais qui vise à promouvoir la prévention de la violence et la résolution des conflits, en encourageant les échanges culturels en Afrique et le dialogue entre les générations. 

En tant qu’espace de réflexion et de diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de bonne pratiques liées à la culture de la paix, elle rassemble des représentants des gouvernements, de la société civile, de la communauté artistique et scientifique et des organisations internationales. 

Elle participe à la mise en œuvre du « Plan d’action pour une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix » adopté en mars 2013 à Luanda.

Samson Ayi Kouevi, le coordonnateur national Togo du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, se félicite de figure sur la liste des participants.

‘La paix et le vivre-ensemble sont nos priorités. Nous croyons en la dignité humaine, en la justice sociale, en la coopération internationale et en la coexistence harmonieuse des peuples. Ces valeurs sont nécessaires si nous voulons construire un avenir meilleur’, a-t-il déclaré mardi.

Il s’agit pour la Biennale de Luanda d’œuvrer à une appropriation et une mise en œuvre individuelles et collectives quotidiennes et durables, sur le continent, du concept de culture de la paix.

Comment promouvoir la culture de la paix en RDC ?

EDUCATION POUR LA PAIX ..

Un article de Radio Okapi

La République Démocratique du Congo est toujours confrontée à de nombreux défis liés, notamment aux risques d’instabilité sécuritaires et aux conflits, en cette période électorale. Pour des experts, il est capital de promouvoir la culture de la paix et de la non-violence dans l’esprit des hommes et des femmes. C’est dans ce cadre que les artistes Gospel ont décidé de se mettre ensemble pour promouvoir la paix à travers les chansons au cours du Festival dénommé « 100 voix pour la paix, Gospel Mass Choir for Peace » prévu en octobre prochain à Goma (Nord-Kivu).

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

Près de 20 000 festivaliers sont attendus à cette grande célébration de la paix.  Comment se déroule les préparatifs de cet évènement ?  Comment promouvoir la culture de la paix à travers le Gospel ?

Jody Nkashama en parle avec Ludovic Kalengay, coordonnateur du Programme multisectoriel de vulgarisation et de sensibilisation (PMVS), Marlon Mateta, Manager-adjoint du Festival « 100 voix pour la paix » et avec Madame Annifa  Vahavi, Présidente de la Gracia divine et membre de l’équipe d’organisation du Festival 100 voix pour la paix

Œuvrer en faveur d’une renaissance africaine à travers la culture et l’histoire

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de La Depeche d’Abidjan

Comment, à travers la tradition orale et la connaissance de l’histoire, la culture africaine véhicule la paix et la créativité sur le continent, au-delà, et dans le monde entier.


Dans le folklore ouest-africain, Anansi était un charmant farceur ayant l’apparence d’une araignée. Il s’aperçut que les êtres humains étaient tristes, car ils n’avaient aucune raison d’espérer ni d’envisager un avenir radieux. Il se souvint alors que Nyame, le dieu du ciel, possédait des choses magiques appelées histoires. Ces histoires pourraient rendre les humains heureux, pensa Anansi.

Il rendit visite à Nyame et demanda à lui acheter ses histoires. Cependant, le dieu du ciel lui répondit qu’elles n’étaient pas à vendre. « Je ne les vendrai pour rien au monde, excepté pour Onini le python meurtrier, Osebo l’insaisissable léopard, Mmoatia la fée malicieuse et Mmoboro, l’essaim de frelons mortels », dit Nyame. Cette mission relevait de l’exploit, mais pas pour Anansi, qui parvint à capturer ces quatre cibles hors d’atteinte en usant de son génie. Lorsqu’il les livra à Nyame, ce dernier ne fut pas satisfait. Toutefois, ayant conclu un marché avec Anansi, il se devait d’honorer sa promesse.

« Rapporte ces histoires sur terre et donne-les aux humains, dit Nyame. Ils te seront éternellement reconnaissants. D’ailleurs, ils baptiseront tous les grands contes, “histoires d’araignées” en ton honneur. »

Ainsi, Anansi le farceur devint le dieu qui connaissait toutes les histoires. Le mythe d’Anansi illustre la nécessité pour chaque société de créer et de partager des histoires.

Netflix et l’UNESCO se sont associés afin de lancer un concours de courts métrages innovant sur le thème « Contes populaires africains revisités », dans toute l’Afrique subsaharienne. Les lauréats du concours seront formés et suivis par des professionnels du milieu et recevront un budget de production de 75 000 dollars afin de réaliser des courts métrages qui seront diffusés pour la première fois sur Netflix en 2022, sous la forme d’une Anthologie des contes populaires africains. L’un des principaux objectifs de ce concours est de découvrir de nouvelles voix et de donner une visibilité internationale aux jeunes réalisateurs d’Afrique subsaharienne.

De contes d’araignées à l’histoire de l’Afrique

Les récits tels que ceux partagés par Anansi sont au cœur de la vie humaine depuis des milliers d’années, telle une sorte de jeu cognitif qui stimule l’esprit humain, nous permettant de comprendre les phénomènes naturels et sociaux, et d’imaginer différentes stratégies pour vivre dans un monde complexe. On pourrait supposer que plus nous collectons et partageons ces histoires, plus nous serons capables de nous comprendre, et de comprendre les autres, le monde qui nous entoure, les valeurs et traditions respectives et communes. Le travail de l’UNESCO, réalisé au cours des dernières décennies afin de documenter, collecter et écrire ces récits provenant du monde entier, ne constitue pas seulement un effort indispensable pour protéger et préserver un patrimoine précieux, mais également un effort visant à développer la connaissance du monde ainsi que notre capacité collective à nous comprendre.

Les contes d’araignées sont répandus en Afrique de l’Ouest, toutefois les contes ghanéens d’Anansi figurent parmi les plus connus, en langue akan le nom Anansi provient du mot « araignée ».

Aujourd’hui, Anansi symbolise la sagesse, la créativité et la complexité de l’ensemble du continent africain. Les traditions orales — messages, chansons, fables et proverbes — se transmettent d’une génération à l’autre sans écrit, permettant aux populations de donner un sens au monde qui les entoure et leur enseignant des aspects essentiels de leur culture.

À l’instar des contes d’Anansi, racontés depuis la nuit des temps, l’histoire du continent africain s’est transmise oralement de génération en génération. Bien qu’il existe des écrits historiques en Afrique de l’Ouest depuis de nombreux siècles, la majorité des populations du continent était incapable de les lire. La tradition orale permettait aux Africains de partager leur histoire commune, qu’ils soient originaires du nord ou du sud du continent, cependant les Européens considéraient que ce dernier n’avait pas d’histoire, car ils étaient incapables de la lire et de la comprendre. Ainsi, l’histoire de l’Afrique qui a été partagée avec le reste du monde a commencé avec le récit du colonialisme et celui des Européens en Afrique.

Décoloniser l’histoire africaine

Au début des années 60, alors que l’Afrique entrait dans une phase de décolonisation rapide, les intellectuels et les dirigeants des pays nouvellement indépendants se sont efforcés de libérer leur histoire ainsi que celle de leur nation. Afin de mettre un terme à la méconnaissance générale de l’histoire africaine, l’UNESCO a lancé « l’Histoire générale de l’Afrique » en 1964. L’Organisation a invité les intellectuels africains à écrire, pour la toute première fois, l’histoire de leur continent en ayant recours à des sources souvent ignorées par les historiens occidentaux, telles que le folklore, les traditions et la culture, afin de fournir une perspective africaine, dépourvue des biais raciaux émanant de la traite des esclaves et de l’intervention européenne.

Ce projet ambitieux, censé renouveler les approches scientifiques de l’histoire de l’Afrique, a eu d’immenses répercussions sur l’histoire du monde, et a offert une nouvelle perspective globale sur l’histoire de tous les continents. Il a placé l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Pour la première fois, on tentait de dépasser les frontières des récits nationaux afin de construire une véritable « histoire générale », soulignant les points communs entre les peuples et les cultures, révélant les tendances et les échanges au fil des siècles au-delà des frontières nationales, et mettant en valeur les identités comme jamais auparavant.

Le continent africain possède la plus longue histoire du monde : c’est le berceau de l’humanité. Au XIXe siècle, Charles Darwin a été le premier à avancer que l’ancêtre commun des êtres humains était très probablement africain, une idée qui en a alarmé plus d’un à l’époque. « Le fait que nous puissions avoir évolué en Afrique constituait un anathème pour beaucoup, qui étaient incapables de croire que les populations du nord, d’un blanc pur, aux yeux bleus et aux cheveux de lin, aient pu être originaires du “continent noir”. Pourtant, tous les événements majeurs liés à notre histoire remontent à l’Afrique », explique le paléontologue kenyan, Richard Leakey, l’un des premiers contributeurs au projet de l’Histoire générale de l’Afrique. « Nous sommes un animal africain, une espèce africaine qui a colonisé et recolonisé le monde à différentes époques et de différentes manières. Aujourd’hui, aucun être humain ne peut affirmer que l’Afrique n’est pas sa mère patrie ».

L’Histoire générale de l’Afrique

L’Histoire générale de l’Afrique (HGA) est un projet précurseur, inédit, ayant pour ambition de couvrir l’histoire de l’ensemble du continent africain, depuis le début de l’humanité jusqu’aux défis contemporains auxquels sont confrontés les Africains et leurs diasporas à travers le monde. Une histoire qui révèle au grand jour la période précoloniale et entremêle le destin de l’Afrique à celui de l’humanité en mettant en lumière son lien avec les autres continents et la contribution des cultures africaines au progrès général de l’humanité. Ces dernières années, l’UNESCO a entamé la préparation et la rédaction de trois nouveaux volumes de l’HGA (volumes IX à XI).

Partant de l’exemple de l’Afrique, l’UNESCO a dirigé d’autres vastes projets d’histoires à l’échelle régionale, telles que l’Histoire générale de l’Amérique latine, des Caraïbes, l’Histoire des civilisations de l’Asie centrale, les différents aspects de la culture islamique ainsi que l’Histoire de l’humanité. Ces volumes et leurs milliers de pages, rédigés bien avant la naissance de plateformes en ligne telles que Wikipédia, représentent l’une des entreprises scientifiques les plus ambitieuses visant à construire une compréhension commune de l’histoire humaine que nous partageons. L’Histoire générale de l’Afrique a depuis changé la perspective mondiale sur la façon dont l’histoire est écrite et constitue un changement d’échelle historiographique que « l’histoire mondiale » moderne et les « histoires connectées » contemporaines continuent d’explorer.

L’Histoire générale de l’Afrique en vidéo

L’Histoire générale de l’Afrique (HGA) lancée par l’UNESCO en 1964 est entrée dans une nouvelle phase avec une série documentaire en neuf parties, réalisée par la journaliste et productrice de la BBC, Zeinab Badawi. Cette dernière a voyagé aux quatre coins de l’Afrique, interrogeant des historiens, des archéologues et des citoyens africains dont les témoignages et les histoires dépeignent un tableau aux couleurs vives du passé de leur continent et de son influence sur leur vie actuelle.

Enseigner l’Histoire générale de l’Afrique

En mars 2009, l’UNESCO a lancé « l’Utilisation pédagogique de l’Histoire générale de l’Afrique » pour répondre aux demandes formulées par les pays africains, concernant l’adaptation du contenu des volumes de l’Histoire générale de l’Afrique à l’enseignement scolaire. Pour ce faire, l’UNESCO a élaboré du contenu pédagogique à enseigner aux enfants des écoles primaires et secondaires africaines afin d’améliorer les connaissances des élèves et étudiants africains sur la manière dont les sociétés africaines ont évolué à travers le temps et l’espace et sur l’impact de ces changements sur le présent et l’avenir.

Célébrer une culture commune : du nord au sud, de l’ouest à l’est

Il existe une expression commune à de nombreuses langues d’Afrique australe : « Umuntu ngumuntu ngabantu », qui signifie littéralement « une personne est une personne à travers d’autres personnes ».

Dans la culture africaine, le « soi » n’est pas séparé du monde, au contraire, il ne fait qu’un avec l’environnement naturel et social. Bien qu’il existe différentes ethnies et nationalités — chacune ayant sa propre langue, gastronomie et ses propres expressions artistiques — tous les Africains partagent une culture commune. Cette sagesse africaine fait écho à la célèbre citation de John Donne « aucun homme n’est une île » (« no man is an island »), qui rappelle que les êtres humains se portent mal lorsqu’ils sont isolés des autres et qu’ils ont besoin de faire partie d’une communauté pour s’épanouir.

La fin de la colonisation au début des années 60 n’a pas été gage d’une paix durable sur le continent.

Au contraire, des événements politiques violents, enracinés dans des conflits ethniques, frappent l’Afrique subsaharienne depuis les indépendances, engendrant des millions de morts et freinant le développement économique.

Pour garantir la paix sur le continent, les communautés régionales ont compris qu’elles devaient consolider leurs liens et interagir les unes avec les autres, en célébrant leur culture commune.

Puisons ensemble dans nos valeurs, nos traditions, notre culture afin de trouver le chemin de la prospérité et de la paix.  Denis Mukwege, Gynécologue congolais et lauréat du prix Nobel de la paix en 2018

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Can popular art help us in the quest for truth and justice?

(. . suite)

Construire la paix en Afrique

Tous les deux ans, Luanda, capitale angolaise, se transforme en un centre mondial pour la paix en Afrique, car la ville accueille le « Forum panafricain pour la culture de la paix », également connu sous le nom de Biennale de Luanda. Plus de 60 pays sont représentés, attirant des représentants de gouvernements, des organisations internationales, des ONG et des artistes. Ils partagent des idées, concluent de nouveaux partenariats et prennent part à des événements culturels, avec pour seul objectif commun : renforcer la culture de la paix sur le continent.

La Biennale est le fruit des efforts conjoints du gouvernement angolais, de l’Union africaine et de l’UNESCO. Elle est organisée pour venir à bout des différents obstacles à la croissance et à la prospérité de l’Afrique.

Elle constitue également une plateforme de choix permettant de faire un état des lieux et d’encourager certaines des initiatives les plus importantes de l’UNESCO en faveur de l’éducation, de la science, de la liberté de la presse et de l’égalité des genres sur tout le continent. Selon les données de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), au moins la moitié des jeunes âgés de 15 à 17 ans en Afrique subsaharienne n’était pas scolarisée avant la pandémie de COVID-19, et la situation n’a fait qu’empirer. Il s’agit de la proportion la plus élevée de toutes les régions du monde. Plus de la moitié de ceux qui devraient, à l’heure actuelle, peaufiner les compétences dont ils ont besoin pour le marché du travail ou pour accéder à l’enseignement supérieur ne sont même pas scolarisés. À titre d’exemple d’action concrète, la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO a fourni un accès gratuit à internet au Sénégal et dans d’autres pays africains afin de faciliter l’apprentissage à distance immédiat d’un demi-million d’apprenants, l’objectif étant d’en inscrire 3,5 millions supplémentaires au programme.

Le forum des partenaires de la Biennale de Luanda se concentre sur la manière de construire des partenariats innovants en faveur d’une démocratie et d’une paix inclusives à travers les pays africains. Il rassemble des organisations internationales, le secteur financier privé, des fondations et des médias ainsi que la société civile, des artistes et des entrepreneurs culturels.

Ce forum d’idées offre une plateforme de dialogue portant sur l’avenir de l’Afrique, et met l’accent sur les solutions permettant de prévenir et de résoudre les conflits à l’aide de la culture, de l’éducation et de la presse libre. Il aborde la protection des personnes déplacées et des migrants, la contribution de la diaspora africaine et la gestion concertée des ressources naturelles du continent.

Le forum des femmes se concentre sur les moyens de mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et sur le rôle des réseaux de femmes pour instaurer la paix en Afrique. « Je pense qu’il est important pour nous, en tant que continent, de nous réunir et d’avoir une discussion sur les voies que nous souhaitons emprunter et sur la manière dont nous allons y parvenir, a déclaré Xoliswa Phenya, Directrice adjointe du développement de l’artisanat auprès du Ministère sud-africain des Arts et de la Culture. Nos dirigeants ont évoqué la renaissance africaine. Il est peut-être temps que les jeunes générations entrent en scène afin de faire de ce rêve une réalité. »

Quand l’histoire africaine permet de comprendre les sociétés d’aujourd’hui

L’araignée Anansi est devenue le symbole de la finesse et de la sagesse africaines en matière d’expression et ses histoires ont survécu grâce à la tradition orale. Elles ont également voyagé à travers le monde entier. Cette même tradition orale a diffusé les contes d’Anansi dans le reste du monde, en particulier dans les Caraïbes, par le biais des populations réduites en esclavage pendant la colonisation de l’Afrique.

Pour les Africains réduits en esclavage et leurs descendants, Anansi est devenu un symbole de résilience et de survie. Les contes relatant l’ingéniosité et la fourberie de l’araignée ont aidé les esclaves à survivre à l’épreuve de la captivité, à perpétuer le lien avec leur passé africain et à affirmer leur identité.

Aujourd’hui, près de 200 millions de personnes à travers le continent américain se considèrent d’origine africaine. Plusieurs millions supplémentaires vivent dans d’autres régions du monde, hors du continent africain. La compréhension de ces liens historiques et culturels est une condition préalable pour relever les défis contemporains de la cohésion sociale et des nombreuses formes d’appartenance culturelle dans les sociétés multiculturelles modernes. C’est également l’occasion pour tous les pays dont la population est composée de millions de citoyens d’ascendance africaine, d’encourager le dialogue international et de tisser des liens avec d’autres sociétés à travers le monde. Les citoyens d’origine africaine représentent souvent certains des groupes les plus défavorisés et les plus marginalisés, ayant un accès limité à une éducation de qualité, aux services de santé, au logement et à la sécurité sociale. Comprendre le passé constitue peut-être l’une des conditions permettant de briser le cercle vicieux et l’héritage du racisme, de la discrimination et de l’exclusion.

Durant la traite transatlantique, quelque quatre millions d’esclaves ont été amenés sur les côtes américaines de Salvador de Bahia, dans l’actuel Brésil, dans le but de travailler dans des plantations de sucre. Certains esclaves sont parvenus à s’échapper et à s’installer sur des terres libres. Parmi eux, les ancêtres de Sandra de Santos, qui ont créé la communauté agricole, Quilombo do Dandá, il y a 250 ans. Pourtant, Sandra a dû se battre pour conserver les terres sur lesquelles sa famille vivait depuis des générations.

« Des tracteurs sont venus détruire nos cultures. Il y avait des conflits. Du jour au lendemain toutes nos plantations ont été détruites », raconte-t-elle. Après des mois de bataille juridique, elle a été autorisée à rester sur ses terres.

Afin d’aider les descendants d’esclaves africains et les personnes d’origine africaine, l’UNESCO a soutenu la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine. Lancée en janvier 2015, elle se poursuivra jusqu’en décembre 2024. Cette décennie a pour objectif de célébrer l’importance et les contributions des populations d’origine africaine à travers le monde, de faire progresser les politiques d’inclusion et de justice sociale, d’éradiquer le racisme et l’intolérance, de promouvoir les droits de l’homme et de créer des communautés plus prospères conformément aux objectifs de développement durable des Nations Unies.

La culture et l’art africains à travers le monde

Âgée de 19 ans et originaire de la République dominicaine, Eveline Murmann fait partie des jeunes militants afrodescendants qui se battent chaque jour pour la reconnaissance de leurs racines et la fin des discriminations, banalisées dans les échanges quotidiens : « les cheveux raides sont plus formels » et « la peau pâle est plus jolie ». D’autres emploient des expressions artistiques comme les chansons, le rap, la poésie et la danse pour raconter leurs histoires, comme le faisaient leurs ancêtres avec les contes d’Anansi.

« C’est le point de départ pour mettre fin à la structure du racisme qui imprègne notre société. Être afrodescendant implique d’accepter nos origines, d’aimer notre culture et de prendre part à notre histoire », affirme-t-elle. Cela signifie être fier de cette belle peau et de ces cheveux si pleins de liberté. C’est reconnaître notre valeur et mettre en lumière notre contribution au développement des sociétés.

See us ! Hear us ! Count us in! » [Regardez-nous ! Entendez-nous ! Incluez-nous !]:

Les voix de la Décennie pour les personnes d’ascendance africaine

Célébration de la première partie de la mise en œuvre de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2014-2025) : spectacles musicaux, mini-documentaire produit en Amérique latine, conversations avec des experts et des voix inspirantes de jeunes d’ascendance africaine venus du monde entier partageant leurs témoignages, leurs espoirs et leurs rêves par la danse, la poésie, le chant, le rap, le slam et d’autres expressions créatives.

En effet, les voix de la diaspora africaine et de ses jeunes représentants sont devenues suffisamment fortes pour être entendues dans le monde entier. Comme celle de Mohamed Mbougar Sarr, auteur sénégalais de 31 ans, qui a remporté ces dernières années de nombreux prix littéraires pour des ouvrages sur des thèmes contemporains tels que le racisme, la discrimination et les relations de l’Afrique avec l’Europe. Grâce à son dernier roman, La plus secrète mémoire des hommes, il est devenu le premier auteur d’Afrique subsaharienne à recevoir le prix littéraire français le plus prestigieux, le prix Goncourt, et l’un des plus jeunes lauréats de tous les temps.

Tout comme l’histoire africaine, la littérature africaine n’a jamais cessé de vivre. La reconnaissance croissante de ses auteurs est une première étape importante vers la redéfinition du rapport de l’Afrique au monde. Les formes de reconnaissance de l’UNESCO telles que la Journée internationale du jazz ou l’inscription de la rumba congolaise comme élément du patrimoine culturel immatériel de l’humanité font partie des nombreuses initiatives récemment prises pour mettre en lumière et faire comprendre l’importance des artistes et créateurs d’origine africaine. En alliant la tradition musicale de leurs ancêtres aux arrangements et improvisations, les artistes d’ascendance africaine ont créé de nouveaux codes musicaux, qui ont conduit à la naissance du blues sur les rives du delta du Mississippi et du jazz à La Nouvelle-Orléans. Les chanteurs et les danseurs de rumba congolaise ont également été en première ligne de toutes les luttes et de toutes les aspirations à l’indépendance du Congo.

S’attacher à l’Afrique, c’est améliorer notre monde. Reconnaître et partager les nombreuses ramifications de l’histoire africaine nous aide à comprendre les sociétés d’aujourd’hui et à vivre ensemble. C’est l’élément moteur de l’engagement de l’UNESCO en faveur de la Priorité Afrique, et la raison de croire que la culture africaine est un accélérateur de compréhension mutuelle, de créativité et d’innovation, nous permettant d’exploiter le champ des possibles. C’est ainsi que l’UNESCO tient la promesse d’Anansi et écrit le prochain chapitre de l’histoire de l’araignée.

L’UNESCO et ses partenaires de développement suivent attentivement 54 pays africains, à l’aide d’une stratégie plus forte et mieux ciblée. La renaissance africaine est en marche : l’adoption de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de l’Agenda 2030 pour le développement durable préparent le terrain pour l’action de la Communauté économique africaine.

Le patrimoine africain

L’UNESCO est fermement convaincue que la paix et le développement durables sont intrinsèquement liés aux capacités et compétences des individus ainsi qu’à leur dignité et leurs droits. Il s’agit de tirer parti de cet élan en renforçant les atouts de l’Afrique, dont le patrimoine représente une source de créativité prodigieuse. La richesse du patrimoine du continent incite à le sauvegarder pour les générations futures. Bien que l’Afrique soit sous-représentée sur la Liste du patrimoine mondial avec seulement 12 % des sites inscrits à travers le monde, près de la moitié de ces sites figure sur la liste du patrimoine mondial en péril.

Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons

L’Agenda 2063  est le schéma et le plan directeur de l’Afrique visant à transformer l’Afrique en puissance mondiale de l’avenir. C’est le cadre stratégique du continent qui vise à atteindre son objectif de développement inclusif et durable. Il s’agit d’une manifestation concrète de la volonté panafricaine d’union, d’autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité collective poursuivie dans le cadre du panafricanisme et de la renaissance africaine.

Le Projet de patrimoine cinématographique africain (AFHP)< L’AFHP est un projet à long terme mené en partenariat avec la Film Foundation, présidée par Martin Scorsese, et la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) afin de contribuer à la localisation, la restauration et la préservation des films réalisés sur le continent africain. Il identifiera 50 films ayant une importance historique, artistique et culturelle et entreprendra par la suite le processus de restauration. L’UNESCO envisage d’inscrire ces films sur le registre « Mémoire du monde ».

L’association de sauvetage en mer SOS MEDITERRANEE remporte le Right Livelihood Award 2023

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de SOS Mediterranée

Alors que la crise humanitaire s’intensifie en Méditerranée, l’organisation humanitaire et maritime SOS MEDITERRANEE est lauréate du Right Livelihood Award 2023, considéré comme le “prix Nobel alternatif de la paix”.

En 2023, la Méditerranée a connu le nombre le plus élevé de décès depuis 2017. Un constat dramatique pour une crise humanitaire qui perdure. Une crise reconnue et mise en lumière par la remise du Right Livelihood Award à l’association SOS MEDITERRANEE, pour avoir porté assistance à plus de plus de 38’500 personnes, en Méditerranée centrale.  

« Il y a déjà plus de 2000 décès enregistrés en 2023, uniquement dans la région de la Méditerranée centrale. » déclare Caroline Abu Sa’da, Directrice générale de SOS MEDITERRANEE Suisse. « Pour nous, il est donc extrêmement important que le Right Livelihood Award mette en lumière la situation de ces milliers de personnes qui tentent de traverser la Méditerranée, au péril de leur vie. »

L’organisation humanitaire et maritime est honorée de figurer parmi les lauréats du Right Livelihood Award 2023. Depuis plus de 40 ans, ce prix récompense et soutient des individus et des organisations qui œuvrent, sans relâche, pour résoudre les plus grands défis mondiaux. SOS MEDITERRANEE rejoint ainsi la liste prestigieuse où figurent notamment la défenseuse ukrainienne des droits de l’homme, Oleksandra Matviichuk et le médecin congolais Dr. Denis Mukwege.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour une version anglaise.)

Question related to this article:

 

The refugee crisis, Who is responsible?

(. . . suite)

Le Right Livelihood Award apporte une précieuse visibilité sur la situation dramatique en mer, ainsi que sur les nouvelles contraintes pesant sur l’association, telles que l’augmentation considérable du prix du fuel ou l’attribution de ports de débarquement très lointains, après les sauvetages.  

SOS MEDITERRANEE tient à remercier chaleureusement tous ses bénévoles, donateurs, partenaires et soutiens qui rendent sa mission possible. “Cette récompense est le fruit d’un travail collectif et de l’engagement de nombreuses personnes dévouées au sauvetage en mer.” conclut Caroline Abu Sa’Da.

À propos de SOS MEDITERRANEE :

SOS MEDITERRANEE est une organisation maritime et humanitaire de sauvetage de personnes en détresse en mer. Elle a été fondée par des citoyens européens en 2015 et a lancé des opérations de sauvetage en Méditerranée centrale en février 2016. Depuis, l’organisation a porté assistance à plus de 38 000 personnes en mer. Plus de 9000 personnes ont été secourues par l’Ocean Viking depuis qu’il a commencé à opérer en août 2019. L’organisation à but non lucratif, basée en Suisse, en France, en Allemagne et en Italie, est principalement financée par des dons.

A propos du Right Livelihood Award :

Depuis plus de 40 ans, Right Livelihood honore et soutient les personnes courageuses qui œuvrent à résoudre certains défis mondiaux. Chaque année, Right Livelihood met en lumière les acteurs du changement en leur décernant un prix. À ce jour, 194 lauréats de 76 pays ont reçu cette distinction. En reconnaissant les actions de ces visionnaires et en établissant des connexions significatives dans le monde entier, Right Livelihood encourage les changements sociétaux urgents et à long terme.  
Le prix a été créé en 1980, après que le comité Nobel ait refusé une proposition visant à créer deux nouveaux prix pour récompenser celles et ceux qui œuvrent en faveur de la justice sociale et de la protection de l’environnement.

(Merci à Kiki Adams, le reporter de CPNN pour cet article.)

Bulletin français 1 octobre 2023


. JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX .

Selon notre enquête sur Internet, la participation à la Journée internationale de la paix a été plus importante cette année. Cela est vrai dans toutes les régions du monde, à l’exception de l’Afrique et des États arabes et du Moyen-Orient.

Les actions ont été plus nombreuses cet annéé en Russie et en Ukraine, notamment dans les écoles et les universités, mais elles ont été grandement compliquées par la guerre. La plupart souhaitaient simplement la paix, souvent exprimé en découpant des colombes en papier ou en origami et en les suspendant à la vue de tous ou en les donnant aux gens. Mais de nombreuses autres actions ont explicitement soutenu les soldats de leur côté dans la guerre. Parmi des événements dans les écoles d’Ukraine, beaucoup ont appelé à la victoire. Et certains événements dans les écoles russes ont été organisés par des représentants de l’armée recrutant pour la guerre. Les critiques sur leur effort de guerre étant interdites, elles ne peuvent pas être directement exprimées sur les sites Internet russes. Cependant, dans quelques cas, elle s’est exprimée indirectement sous la forme de caricatures anti-guerre que nous avons reproduites.

Comme d’habitude, le plus grand nombre d’actions a eu lieu en Europe. En France, grâce à la mobilisation du Mouvement de la Paix et des syndicats militants, des actions ont eu lieu dans la moitié des cent départements du pays aved le drapeau multicolore de la paix. En Belgique, la plupart des villes ont participé à l’action consistant à hisser le drapeau de la paix au-dessus de l’hôtel de ville. Cette année, des actions ont eu lieu dans 42 villes d’Italie. Particulièrement touchante a été l’école italienne qui a planté un cerisier en mémoire de son ours préféré récemment décédé. L’ourse était surnommée « Cerise noire » parce qu’elle aimait particulièrement ce fruit. Le tournoi de football organisé dans la prison pour femmes de Rebibbia, près de Rome, a été particulièrement inhabituel. Le directeur de la prison a déclaré : « Nous avons voulu célébrer la Journée internationale de la paix à travers le sport, qui a toujours été un terrain fertile pour exalter les valeurs de solidarité, d’équité et de respect d’autrui ».

Aussi comme d’habitude, la deuxième plus grande mobilisation a eu lieu en Amérique du Nord, impliquant 43 des 50 états américains et 4 provinces canadiennes. Souvent, une ville entière est mobilisée, comme ce fut le cas à Chicago, Boston, Philadelphie et Montréal. Les Nations Unies ont consacré cette journée à un programme impliquant les jeunes du monde et leur culture contemporaine. Dans son message annuel, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a évoqué les incendies meurtriers, les inondations dévastatrices et la hausse des températures dans le monde et a appelé à une action pour « mettre fin à la guerre contre notre planète et ses dons naturels ».

Les actions se sont multipliées cette année en Asie et dans le Pacifique. Cela a été particulièrement évident au Japon, où 28 actions ont eu lieu, dont 13 où des lycées ont participé à un projet visant à dessiner une calligraphie à grande échelle pour la paix. En Inde et au Népal, nous avons trouvé 17 actions menées par diverses organisations de la société civile, notamment les scouts et les guides, le Lions Club et le Rotary, ainsi que des écoles et des universités..

La plus forte augmentation des actions cette année a eu lieu en Amérique Latine. Cela comprenait 28 actions au Brésil, 15 au Mexique et 14 en Argentine, ainsi que des actions dans 14 autres pays. Dans 10 de ces pays, des actions ont été menées au niveau gouvernemental. Au niveau des autorités municipales : Esquel, Mendoza et Puerto Genera San Martín en Argentine ; Campo Grande, Guarulhos, Juazeiro et Ourinhos au Brésil ; Medellin et Popayan en Colombie ; Holguín à Cuba ; Quito en Équateur ; et les autorités provinciales de La Altagracia, en République dominicaine, ainsi que de Mérida et Queretero au Mexique. Les autorités gouvernementales nationales ont été impliquées au Mexique, au Panama, au Paraguay et au Venezuela.

Il y a eu moins d’actions en Afrique, 59 cette année contre 74 l’année dernière. Dans les États d’Afrique centrale déchirés par les conflits et tentant de se séparer du néocolonialisme européen, l’occasion a été utilisée pour appeler au dialogue et à la non-violence. Des actions à cet égard ont eu lieu au Burkina Faso, au Cameroun, en République centrafricaine, au Tchad, en République Démocratique du Congo, au Gabon, au Mali, au Niger, au Nigeria, au Soudan du Sud et au Togo. L’Angola a profité de la Journée internationale de la paix pour annoncer la troisième édition du Forum panafricain pour la culture de la paix, qui aura lieu cette année. L’initiative de plantation d’arbres au Kenya revêt une importance particulière, compte tenu de la vulnérabilité de l’Afrique aux effets du réchauffement climatique.

Il y a eu moins d’actions dans les États arabes et au Moyen-Orient cette année, mais la bonne nouvelle est la domination croissante de la voix des femmes. Au Koweït, l’Institut des femmes pour le développement et la paix a profité de la Journée de la paix pour annoncer la création d’un réseau des femmes arabes pour la paix. Et en Syrie, le bureau de l’Union des femmes du Kurdistan a organisé une séance de dialogue à l’occasion de la Journée internationale de la paix, appelant à la fin de la violence et de l’armement et à une solution politique globale et juste qui convienne à toutes les parties en Syrie.

En plus des actions énumérées ci-dessus, quelques événements virtuels ont eu lieu à l’échelle internationale, notamment les suivants :
° Women as Powerful Agents of Transformation for Peace
° Peace One Day
° Peace Education Day
° Service Civil International: The many ways of peace and antimilitarism
° NoWar2023 Conference: Nonviolent Resistance to Militarism

Heureusement, les deux derniers événements ont spécifiquement attaqué la culture de la guerre, contrairement à la plupart des événements qui ont eu lieu cette année à l’occasion de la Journée internationale de la paix. C’est important, comme nous l’avons souligné dans notre dernier blog.

GLOBAL



Que s’est-il passé cette année: Journée internationale de la paix

ÉTATS-UNIS ET CANADA


États-Unis et Canada: Journée internationale de la paix

EUROPE

Europe: Journée internationale de la paix

ASIE ET PACIFIQUE



Asie et Pacifique: Journée internationale de la paix

  

PAYS EX-SOVIÉTIQUES



Pays Ex-Soviétiques: Journée internationale de la paix

ETATS ARABES ET MOYEN-ORIENT

Etats Arabes et Moyen-Orient: Journée internationale de la paix

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES



Latine et Caraïbes: Journée internationale de la paix

AFRIQUE



Africa: International Day of Peace

Bulletin français 1 septembre 2023


. PLUS D’ARTISANS DE PAIX .

Alors que les dirigeants du monde entier avertissent que la guerre en Ukraine risque de dégénérer en une guerre nucléaire mondiale, de nouveaux artisans de la paix se joignent à la Chine et au Vatican (notre bulletin de juillet).

Les dirigeants de toute l’Afrique qui se sont rendus en Russie le mois dernier ont proposé leur plan de paix pour la guerre en Ukraine. Les présidents Cyril Ramaphosa de la République d’Afrique du Sud et Macky Sall du Sénégal ont été rejoints par trois autres présidents africains et 49 délégations représentant la plupart des pays africains et des organisations régionales, dont l’Union africaine. Al Jazeera cite l’agence de presse Reuters selon laquelle la proposition africaine évoque une série de mesures possibles pour désamorcer le conflit, notamment un retrait des troupes russes, le retrait des armes nucléaires tactiques russes de Biélorussie, la suspension d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre Poutine et l’allègement des sanctions, et ils citent le président Poutine selon lequel cela pourrait être la base de la paix en Ukraine.

Des responsables de la sécurité nationale de plus de 40 pays, dont tous les pays des BRICS à l’exception de la Russie, ont convergé à Djeddah, en Arabie Saoudite, pour des consultations et un échange d’opinions en faveur de la paix en Ukraine. Les médias occidentaux ont donné la priorité à la proposition présentée à la conférence par la délégation ukrainienne, une formule de paix en 10 points, qui appelle au retrait complet des troupes russes du territoire ukrainien. Mais selon l’agence de presse DPA citée par les médias russes, macédoniens et iraniens, les Saoudiens ont présenté leur propre proposition de paix, qui envisagerait la préservation de l’intégrité de l’Ukraine, un cessez-le-feu sur toute la ligne de front, le début de pourparlers sous l’égide de l’ONU, et l’échange de prisonniers.

La proposition de paix africaine, ainsi que la proposition de paix antérieure des Chinois, ont été soutenues par les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) lors de leur sommet à Johannesburg.

Les remarques répétées des responsables russes selon lesquelles les armes nucléaires pourraient être utilisées si l’intégrité de la Russie était menacée, et les remarques répétées des responsables américains et de l’OTAN selon lesquels la guerre en Ukraine devrait conduire à la défaite de la Russie ont conduit de nombreux dirigeants à exiger la paix en Ukraine afin d’éviter une guerre nucléaire.

Le secrétaire général de l’ONU, Guterres, a prévenu que « les tambours de la guerre nucléaire battent à nouveau » dans un message marquant le 78e anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima : « L’ombre nucléaire qui planait sur la guerre froide a réapparu. . Et certains pays brandissent à nouveau imprudemment le sabre nucléaire, menaçant d’utiliser ces outils d’anéantissement.»

Dans sa déclaration de paix annuelle, le maire d’Hiroshima a déclaré que « les dirigeants du monde entier doivent se rendre à l’évidence : les menaces nucléaires proférées actuellement par certains responsables politiques révèlent la folie de la théorie de la dissuasion nucléaire. ».

Et 100 revues médicales de renom ont publié ce mois-ci un appel commun sans précédent à l’élimination des armes nucléaires, citant les tensions nucléaires croissantes dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’éditorial conclut que « les États dotés de l’arme nucléaire doivent éliminer leurs arsenaux nucléaires avant de nous éliminer ».

La guerre en Ukraine peut-elle être arrêtée ? Alors que les pays engagés dans la guerre ne montrent aucun signe d’être prêts à un règlement de paix, des contradictions croissantes dans ces pays pourraient les conduire à la table des négociations, comme le décrit ce blog. Lorsqu’ils sont enfin prêts à négocier, de nombreux artisans de la paix sont prêts à apporter leur aide. Espérons que cela n’arrive pas trop tard.

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Russia-Africa Summit Held Amid Worsening Global Security Situation

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



World’s Children Launch Appeal for Peace from Rabat

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Les Résistantes 2023 – rencontres de luttes locales et globales

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Livre ‘Journalisme non-violent’

  

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



From Rwanda To Beyond: New Collaborations And Collective Action At Women’s Conclave

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Brazil Federal District: Management of Culture of Peace and Mediation completes one year this Wednesday

DROITS DE L’HOMME



Les syndicalistes autochtones réclament plus d’inclusion et de solidarité 

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Le PAYNCOP Gabon a Formé les Jeunes et les Femmes au Leadership Politique dans la Ville d’Oyem