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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Le PAYNCOP Gabon Presente sa Feuille de Route au Président de l’Assemblée Nationale

LIBERTE DE L’INFORMATION

Speciale à CPNN de Jerry Bibang

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a récemment présenté sa feuille de route au Président de l’Assemblée Nationale du Gabon. C’est à l’occasion d’une audience accordée par Faustin Boukoubi, le Président de l’institution, que le PAYNCoP Gabon a présenté sa vision et les prochaines activités dans le cadre de la promotion de la culture de la paix.

Au cours de la rencontre, Bautrin Ekouma, le Coordonateur National adjoint du PAYNCoP Gabon a présenté le groupe avant de donner la parole à Kevin Pango, le Chargé des relations avec les institutions, qui est revenu sur les missions du réseau qui se résument essentiellement à la promotion de la culture de la paix. Cela passe par le dialogue, la non violence, le vivre ensemble, la justice sociale, la démocratie etc.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Johanie Mayinou, la Chargée des Affaires juridiques a quant à elle exposé sur le Plan d’Action Stratégique qui repose sur 4 axes notamment la vulgarisation du PAYNCoP, la promotion de la culture de la paix, la vulgarisation de la Résolution 2250 et l’autonomisation économique des jeunes.

D’après Jerry Bibang, le Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, la mise en œuvre de ce Plan d’Action nécessite l’implication de tous. Gouvernement, institutions, partenaires au développement, Organisations de la Société Civile, journalistes, partis politiques, confessions religieuses, citoyens… Chacun doit jouer sa partition car nous avons tous besoins de vivre dans la paix. La rencontre de ce jour s’inscrit dans le cadre de cette approche inclusive. « L’objectif est de susciter l’engagement de l’Assemblée Nationale dans la promotion de la culture de la paix » a-t-il ajouté.

Pour Faustin Boukoubi, le Président de l’Assemblée Nationale, la démarche des jeunes est louable car elle répond à un besoin vital qui est la paix. Sans la paix, aucun développement n’est possible. Il a encouragé le PAYNCoP Gabon dans la promotion de la culture de la paix, tout en garantissant l’accompagnement de l’institution qu’il dirige, dans la mesure des ressources disponibles.

Le Président de l’Assemblée Nationale a également invité le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix à collaborer avec les autres organisations de jeunesse pour une synergie et un impact social plus important.

La rencontre avec le Président de l’Assemblée Nationale intervient après celle du Directeur Général de Gabon 1ère (la première chaine nationale de télévision) qui avait également donné son accord de principe pour accompagner le PAYNCoP Gabon dans ses missions.

Youth for climate : 130 scientifiques soutiennent la grève des jeunes pour le climat

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de LCI

APPEL – 130 scientifiques travaillant dans le domaine du climat et de l’environement apportent leur soutien à la grève des jeunes pour le climat qui se tient vendredi 24 mai. Parmi eux Valérie Masson-Delmotte, Robert Vautard, ou encore Jean Jouzel.

Vendredi 24 mai, des jeunes du monde entier devraient de nouveau descendre dans les rues pour alerter sur le changement climatique, ils pourront compter sur le soutient de 130 scientifiques qui ont annoncé soutenir la grève des jeunes pour le climat. Le mouvement doit alerter sur “la fulgurance du changement climatique” et le non-respect des engagements pris, citant le cas de la France.

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Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

How can we ensure that science contributes to peace and sustainable development?

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“Nous, scientifiques dans le domaine du climat et de l’environnement, sommes solidaires des collégiens, lycéens et étudiants qui se mobilisent. Comment ne pas être inquiets du monde qui se prépare ?”, s’alarment les scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte, Robert Vautard, Jean Jouzel, Gilles Ramstein, la paléoclimatologue Elsa Cortijo et d’autres chercheurs de l’Institut Pierre Simon Laplace (ISPL), de recherche en sciences de l’environnement.

“Depuis près de 30 ans, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ) et de très nombreuses études scientifiques alertent sur la fulgurance du changement climatique (…), mais rien ne change”, constatent-ils. “Dans notre pays où l’accord de Paris a été signé, ce qui est hautement symbolique, les engagements pris ne sont pas respectés“, poursuivent-ils.

“Nous soutenons la mobilisation des jeunes générations, qui vont être confrontées demain à un monde rendu plus difficile à cause de l’inertie d’aujourd’hui”, indiquent les scientifiques, qui se disent “disponibles pour apporter (leur) expertise et (leurs) connaissances à cette mobilisation”. Jeudi, le site youthforclimate.fr, en plein scrutin européen, des appels à la grève étaient répertoriés dans plus de  2.260 villes réparties dans 90 pays, dont une centaine de villes en France.

En France, plus de 85 associations et syndicats ont rejoint l’appel à se mobiliser ce vendredi. Pour les salariés ne pouvant pas se joindre aux marches, le collectif “Citoyens pour le climat” suggère d’aller travailler avec un brassard pour soutenir les grévistes ou d’interpeller son employeur sur le réchauffement climatique et le déclin de la biodiversité. Le lendemain, d’autres marches à pied ou à vélo sont prévues dans 80 villes, essentiellement en France, mais pas à Paris.

Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Abiy Ahmed Ali, Premier ministre de la république fédérale démocratique d’Ethiopie, est nommé lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix, en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l’instigateur d’un accord de paix entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie et l’Érythrée. 

Le jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale. Enfin, le jury considère cette distinction comme un encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d’une culture de la paix dans la région et sur le continent africain.

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Where in the world can we find good leadership today?

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Le Jury international s’est réuni le 29 avril 2019 au Siège de l’UNESCO à Paris pour désigner le lauréat de l’édition 2019 du prix qui marquera le 30e anniversaire de sa création.

Ce jury est composé de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia – Lauréate du Prix Nobel de la Paix (2011), François Hollande, ancien Président de la France,  Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie – Envoyée spéciale de l’UNESCO pour les sciences de la paix, Michel Camdessus (France) –ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Professeur Yunus Mohama (Bangladesh) – fondateur de Grameen Bank – Lauréat du Prix Nobel de la Paix (2006) et Forest Whitaker (Etats-Unis d’Amérique), fondateur de l’initiative Paix et Développement.

Pour rendre hommage à l’action du Président Félix Houphouët-Boigny en faveur de la paix, dans le monde, 120 pays ont parrainé, en 1989, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres de l’UNESCO en vue d’établir le Prix Félix Houphouët-Boigny – UNESCO pour la recherche de la Paix. Le Prix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, en visite officielle en Ethiopie les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, s’entretiendra avec le Premier ministre et lui fera part de ses chaleureuses félicitations.

Bulletin français 1 mai 2019

LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ATTAQUÉE

La liberté de la presse est attaquée dans le monde entier, avec la plus grande dégradation en Amérique du Nord et du Sud. L’exemple le plus spectaculaire et le plus dangereux est l’arrestation de Julian Assange de Wikileaks et la menace qu’il soit extradé et jugé par un tribunal illégitime aux États-Unis.

Selon Bruce Shapiro, directeur exécutif du Dart Center for Journalism and Trauma de la Columbia University School of Journalism, l’essence même de la liberté de la presse aux États-Unis est attaquée lors de la menace d’extradition d’Assange aux États-Unis. Il appelle cela une “tentative de criminaliser les reportages d’investigation”.

Non seulement la liberté de la presse, mais aussi la démocratie, les droits de l’Homme et la paix sont attaquées.

Daniel Ellsberg, lui-même le lanceur d’alerte courageux des Pentagones Papers qui a révélé les mensonges de la guerre du Vietnam, s’exprime ainsi: “Sans lanceurs d’alerte, nous n’aurions pas de démocratie. Et il doit y avoir des gens pour donner aux media les infos. Julian Assange a agi de la sorte, bien que d’autres éditeurs ne l’aient pas voulu. Maintenant il nous incombe de veiller à ce que le Premier amendement de la Constituion soit préservé.”

Les experts des Nations Unies, notamment le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, l’expert indépendant des Nations unies sur le droit à la vie privée et le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, ont averti que l’arrestation et la menace d’extradition d’Assange constituaient une violation de ses droits humains, “notamment sa liberté d’expression, son droit à un procès équitable et l’interdiction des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.”

Un exemple de la manière dont les révélations de Wikileaks ont promu la démocratie vient du Kenya. Patrick Gathara a écrit dans Al Jazeera comment un rapport sur la corruption du gouvernement avait été supprimé par ce même gouvernement, mais avait été obtenu et révélé par Julian Assange et Wikileaks. Gathara a déclaré que “pour une fois, les Kenyans ont eu un aperçu détaillé et sans fioriture de la quantité de richesse nationale volée par les personnes même chargées de la protéger”.

La liste des révélations de corruption gouvernementale sur Wikileaks est assez longue, et il faut 8 000 mots à la journaliste Alison Weir pour les décrire dans l’article que nous avons reproduit dans CPNN. Wikileaks a révélé “la dissimulation par le gouvernement américain de la torture, de la cruauté, du meurtre de civils, de l’espionnage de ses propres citoyens et d’autres personnes. Wikileaks a révélé les fraudes et les manipulations du Parti démocrate, la fraude du “Russiagate” et ont démasqué les projets israéliens de maintenir Gaza au bord de l’effondrement, d’utiliser la violence contre la non-violence palestinienne et de faire la guerre aux civils.” La liste pourrait être encore plus longue si l’on incluait des exemples tels que la révélation de corruption au Kenya mentionnée ci-dessus.

Bien que les États-Unis exercent des pressions dans les coulisses, cette arrestation était due aux actions des gouvernements de l’Équateur et du Royaume-Uni. Pour Noam Chomsky, cela montre la portée mondiale de l’empire américain: “Pourquoi les États-Unis devraient-ils avoir le pouvoir de contrôler ce que les autres font ailleurs dans le monde? Je veux dire, c’est une situation scandaleuse. Elle continue tout le temps”.

Heureusement, de nombreuses personnes mènent des actions pour soutenir Assange. Dans CPNN, nous avons publié deux articles de soutien de la lauréate du prix Nobel de la paix, Mairead Maguire. Le 7 janvier, elle l’a cité pour le prix Nobel de la paix. Et après son arrestation en avril, elle a exigé le droit de lui rendre visite en prison.

Mairead Maguire nous rappelle que les actions d’Assange sont une contribution importante à la paix: “Par Julians, des actions courageuses et d’autres comme lui, nous pouvions bien voir les atrocités de la guerre….. Je vis à une époque où des gens comme Julian Assange, Edward Snowden, Chelsea Manning et tous ceux qui souhaitent ouvrir les yeux sur les atrocités de la guerre risquent d’être pourchassés comme un animal par les gouvernements, punis et réduits au silence … Cet homme paie un prix fort pour mettre fin à la guerre et pour la paix et la non-violence et nous devrions tous nous en souvenir. ”

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Classement mondial de la liberté de la presse 2019 : la mécanique de la peur

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Photo essay: Climate Change Protests Sweep Europe

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Résultats positifs de l’UNCSW63 concernant les droits fondamentaux des femmes

ÉDUCATION POUR LA PAIX



National Campaign for Peace Education launched in Cameroon

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Statement on Escalating Tensions in Venezuela Issued by the Caribbean Community

DROITS DE L’HOMME



South Africa Launches Plan to Combat Xenophobia and Racism

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Haïti-Rép. Dom. : « Pour une culture de la paix », thème de la semaine de la diaspora

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Bénin: Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie

Le réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix – Gabon : Le travail va commencer !

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Gabon Review

Des semaines après l’élection et la présentation officielle du nouveau bureau au Représentant résidant de l’Unesco, la Coordination nationale du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a dévoilé sa feuille de route. Les différentes actions à mener au cours des deux prochaines années y sont énumérées.


Photo © PAYNCoP Gabon

Présidée par le Représentant résidant de l’Unesco, Vincenzo Fazzino, une rencontre a eu lieu, le 24 avril à Libreville, entre la nouvelle équipe du PAYNCoP Gabon et les responsables du système des Nations unies dans le pays. L’objectif de celle-ci était de présenter à ces derniers la feuille de route élaborée récemment par l’organisation panafricaine coordonnée par Jerry Bibang, en vue de «recueillir les avis et les orientations» des différents acteurs du domaine. Pour le PAYNCoP Gabon, il s’est également agi de renforcer le partenariat avec le système des Nations unies au Gabon et permettre une meilleure collaboration, notamment en matière de promotion de la culture de la paix et la non-violence.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Selon la coordination nationale du PAYNCop Gabon, la feuille de route présentée aux responsables du système des Nations Unies est un «plan d’action [qui] prévoie quatre axes stratégiques, notamment la vulgarisation du PAYNCoP, la promotion de la culture de la paix, l’appropriation de la Résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) et la transformation du PAYNCoP en entreprise sociale».

«Conscients que la promotion de la culture de la paix passe aussi par la lutte contre le chômage et l’autonomisation économique des jeunes, notre quatrième axe a pour objectifs spécifiques de former les jeunes dans l’entrepreneuriat social et la mise en œuvre de projets de développement communautaire. Aussi, nous prévoyons la création des activités génératrices de revenus afin d’encourager effectivement l’indépendance financière des jeunes», explique l’organisation.

Pour la mise en œuvre de cette feuille de route, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon a dit solliciter l’intervention des professionnels de divers secteurs d’activités, à l’instar de l’éducation, l’enseignement supérieur, la communication, la culture et la politique. «Chacun à son rôle à jouer dans ce challenge», estime Jerry Bibang, non sans rappeler que la feuille de route présentée par le bureau dont il a la charge «s’inscrit dans le cadre de la suite logique du travail entamé par [ses] prédécesseurs». Celle-ci, précise l’organisation, «porte sur une période de deux ans (2019-2021) et prend en compte les questions essentielles des jeunes en matière de paix et sécurité au niveau national».

Pour le PAYNCoP Gabon, «la paix ne se limite pas à l’absence de guerre [mais] implique plusieurs choses à la fois, dont la justice sociale, le respect des droits de l’homme, la démocratie, la pauvreté, etc.».

Haïti-Rép. Dom. : « Pour une culture de la paix au niveau binational », thème de la 8e édition (2019) de la semaine de la diaspora

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Alterpresse

 La 8e édition de la semaine de la diaspora se déroulera, du lundi 22 au dimanche 28 avril 2019, en République Dominicaine, autour du thème « Pour une culture de la paix au niveau binational », indique à AlterRadio Edwin Paraison, directeur exécutif de la Fondation Zile.

Les activités débuteront, dans l’après-midi de ce lundi 22 avril 2019, en présence de représentantes et représentants des autorités haïtiennes et dominicaines, entre autres.

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Solidarity across national borders, What are some good examples?>

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Il est prévu, le mardi 23 avril 2019, une exposition artisanale en plein cœur touristique de Santo Domingo.

La remise des prix ‘’diaspora’’, l’organisation d’un match de baseball à San Pedro de Macoris (Est de la République Dominicaine), entre une équipe haïtienne et une autre dominicaine, et la tenue d’une cérémonie œcuménique sont parmi les activités annoncées.

L’université « Acción pro educación y cultura » (Apec) accueillera les activités académiques, avec deux conférences sur le tourisme binational et les relations haitiano-dominicaines, ainsi qu’un atelier de coaching, de motivation personnelle et de leadership communautaire, rapporte le site Espacinsular.

La 8e édition de la semaine de la diaspora ambitionne de renforcer les liens entre les deux peuples et de promouvoir les échanges culturels, touristiques et commerciaux sur l’île d’Haïti.

Le 20 avril est la date, retenue en Haïti pour marquer la journée nationale de la diaspora.

Classement mondial de la liberté de la presse 2019 : la mécanique de la peur

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un rapport de Reporters Sans Frontieres

L’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) montre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est facteur d’une montée de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, continue de se réduire, tandis que les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.

Le Classement RSF, qui évalue chaque année la situation du journalisme dans 180 pays et territoires, révèle le déclenchement d’une mécanique de la peur très préjudiciable à l’exercice serein du journalisme. L’hostilité à l’encontre des journalistes, voire la haine relayée dans nombre de pays par des dirigeants politiques, a fini par susciter des passages à l’acte plus graves et plus fréquents, qui provoquent un accroissement des dangers et, de ce fait, un niveau de peur inédit dans certains endroits.


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« Si le débat politique glisse subrepticement ou manifestement vers une ambiance de guerre civile, où les journalistes font figure de victimes expiatoires, les modèles démocratiques sont en grand danger, explique Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Enrayer cette mécanique de la peur est une urgence absolue pour les femmes et les hommes de bonne volonté, attachés aux libertés acquises au long de l’histoire. »

Au Classement 2019, la Norvège conserve pour la troisième année consécutive sa place de premier, tandis que la Finlande (+2) retrouve sa deuxième position, au détriment des Pays-Bas (4e, -1), où deux reporters spécialistes du crime organisé sont contraints de vivre sous protection policière permanente. La recrudescence du cyberharcèlement a fait perdre une place à la Suède (3e). Au titre des bonnes nouvelles sur le continent africain, l’Ethiopie (110e, +40) et la Gambie (92e, +30) progressent significativement.

Plusieurs régimes autoritaires perdent des places au Classement. C’est le cas du Venezuela (148e, -5), où les journalistes ont été confrontés aux arrestations et violences infligées par les forces de l’ordre. Et de la Russie (149e, -1), où le Kremlin a accentué la pression contre internet et les médias indépendants, à coup d’arrestations, de perquisitions arbitraires et de lois liberticides. Le Vietnam (176e), talonné par la Chine (177e, -1), perd également une place. Dans la Corne de l’Afrique, l’Erythrée atteint l’antépénultième place (178e, +1), malgré la pacification de ses relations avec l’Ethiopie, tandis que le Turkménistan (180e, – 2) est désormais dernier, à la place de la Corée du Nord (179e, +1).

Seulement 24% des 180 pays et territoires affichent une situation “bonne” (zone blanche) ou “plutôt bonne” (zone jaune) contre 26% l’année dernière. Les Etats-Unis (48e), où un climat toujours plus hostile s’est installé au-delà des propos de Donald Trump, perdent trois places en 2019 et basculent dans la zone orange, ce qui signale une situation problématique. Jamais les journalistes américains n’avaient fait l’objet d’autant de menaces de mort. Ils n’avaient jamais non plus autant sollicité d’entreprises privées pour assurer leur sécurité. La détestation des médias est telle que, dans le Maryland, un homme a délibérément ouvert le feu dans la rédaction du quotidien local d’Annapolis, The Capital Gazette, faisant cinq morts. Avant de passer à l’acte, le tueur avait abondamment partagé sa haine du journal sur les réseaux sociaux.

Menaces, insultes et agressions font désormais partie des “risques du métier” de journaliste dans de nombreux pays. En Inde (140e, -2), où ceux qui critiquent l’idéologie nationaliste hindoue sont qualifiés d’éléments ”anti-indiens” dans le cadre de campagnes de cyberharcèlement, six journalistes ont été assassinés en 2018. Au Brésil (105e, -3), depuis la campagne électorale, la presse est devenue une cible pour les partisans de Jair Bolsonaro, tant sur le terrain virtuel que physique.

Le courage des journalistes d’investigation traqués

Dans ce climat d’hostilité généralisée, il faut du courage pour continuer à enquêter sur la corruption, l’évasion fiscale ou le crime organisé. En Italie (43e, +3), le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a envisagé de remettre en question la protection policière du journaliste Roberto Saviano à la suite de ses critiques contre le dirigeant de la Ligue, tandis qu’un peu partout dans le monde et notamment en Algérie (141e, -5) ou en Croatie (64e, +5), médias et journalistes sont confrontés à un harcèlement judiciaire croissant.

Les procédures bâillons engagées contre les journalistes d’investigation en France ou à Malte (77e, -12) visent à les épuiser financièrement, voire à les conduire en prison, comme en Pologne (59e, -1), où les journalistes du quotidien Gazeta Wyborcza sont menacés de peines d’emprisonnement pour avoir mis en cause le dirigeant au pouvoir dans une affaire de construction douteuse. C’est aussi le cas en Bulgarie (111e), où deux journalistes indépendants ont été placés en détention alors qu’ils enquêtaient depuis plusieurs mois sur des détournements de fonds européens. En plus des pressions judiciaires, les journalistes d’investigation sont la cible d’intimidations multiformes dès lors que leur travail lève le voile sur des pratiques ou des affaires véreuses. La maison de l’un d’entre eux a été incendiée en Serbie (90e, -14), et d’autres ont été froidement éliminés, comme cela a été le cas à Malte, en Slovaquie (35e, -8), au Mexique (144e, +3) ou encore au Ghana (27e, -4).

La traque des journalistes qui gênent les pouvoirs en place semble ne plus avoir de limite. Le meurtre sordide de l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi, commis de sang-froid au sein du consulat en Turquie en octobre dernier, a envoyé un message glaçant aux journalistes bien au-delà des frontières du seul royaume d’Arabie saoudite (172e, -3). Par peur pour leur vie, nombre de journalistes de la région pratiquent l’autocensure ou ont tout simplement cessé d’écrire.

Les plus fortes dégradations affectent des régions en principe vertueuses

Cette année, c’est la zone Amérique du Nord et du Sud qui enregistre la plus grande dégradation de son score régional (+3,6%). Ce mauvais résultat n’est pas seulement dû aux piètres performances des Etats-Unis, du Brésil et du Venezuela. Le Nicaragua (114e), qui dévisse de 24 places, subit l’une des baisses les plus significatives en 2019. Les journalistes nicaraguayens qui couvrent les manifestations anti-gouvernement Ortega, considérés comme des opposants, sont fréquemment agressés. Nombre d’entre eux ont été contraints à l’exil pour éviter d’être accusés de terrorisme et jetés en prison. Le continent abrite aussi l’un des pays les plus meurtriers, le Mexique, où au moins dix journalistes ont été assassinés en 2018. Même si l’arrivée au pouvoir du président Andrés Manuel López Obrador a quelque peu apaisé les relations entre les pouvoirs publics et la presse mexicaine, X la permanence des violences et de l’impunité des assassinats perpétrés contre les journalistes a par ailleurs conduit RSF à saisir, en mars dernier, la Cour pénale internationale (CPI).

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Free flow of information, How is it important for a culture of peace?

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L’Union européenne et les Balkans enregistrent la deuxième plus forte dégradation du Classement (+1,7%). Dans cette zone qui reste celle où la liberté de la presse est la mieux respectée et qui est en principe la plus sûre, les journalistes doivent aujourd’hui faire face aux pires menaces : le meurtre à Malte, en Slovaquie et en Bulgarie (111e), des attaques verbales et physiques notamment en Serbie ou au Monténégro (104e, -1), ou un niveau inédit de violences lors des manifestations de “gilets jaunes” en France (32e, +1) – au point que nombre d’équipes de télévision n’osent plus afficher leur logo ni couvrir les manifestations sans être accompagnées de gardes du corps. La stigmatisation des journalistes s’affiche aussi désormais de façon décomplexée : en Hongrie (87e, -14), les responsables du parti de Viktor Orban refusent de répondre aux questions des journalistes qui ne travailleraient pas pour des médias considérés comme des “amis du Fidesz”. En Pologne, ce sont les médias publics transformés en instruments de propagande qui permettent, de façon de plus en plus intensive, d’exercer des pressions sur les journalistes.

En dépit d’une dégradation moins importante cette année de son indice régional, la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord reste celle où il est le plus difficile et le plus dangereux pour les journalistes d’exercer leur profession. Même si le nombre de journalistes tués en 2018 en Syrie (174e, +3) a légèrement diminué, le pays, tout comme le Yémen (168e, -1) reste extrêmement dangereux pour eux. Au-delà des guerres et des crises profondes comme en Libye (162e), un autre grand danger plane sur les journalistes de la région : l’arrestation arbitraire et l’emprisonnement. L’Iran (170e, -6) est l’une des plus grandes prisons de journalistes au monde. Des dizaines d’entre eux croupissent également derrière les barreaux en Arabie saoudite, en Egypte (163e, -2) et au Bahreïn (167e, -1) sans forcément avoir été jugés. Et quand ils le sont, comme au Maroc (135e), ils sont confrontés à des procédures interminables. Dans ce sombre tableau, seule la Tunisie fait figure d’exception (72e, +25) et enregistre une baisse notable du nombre d’exactions.

L’Afrique enregistre la plus faible dégradation régionale de l’édition 2019 du Classement mais aussi certaines des plus fortes évolutions de l’année écoulée. Un changement de régime a permis à l’Ethiopie (110e) de vider ses prisons des journalistes et de faire un bond spectaculaire de 40 places. C’est aussi une alternance politique qui a permis à la Gambie (92e, +30) d’afficher l’une des hausses les plus importantes du Classement. Les changements de pouvoir sur le continent ne profitent toutefois pas tous aux journalistes. En Tanzanie (118e, -25e), l’arrivée depuis 2015 du président John Magufuli, surnommé “le Bulldozer”, s’est accompagnée d’attaques sans précédent contre la presse. Autre baisse significative : la Mauritanie (94e, -22) où le blogueur Mohamed Cheikh Ould Mohamed Mkhaïtir, initialement condamné à mort pour apostasie avant d’être déclaré libérable, est maintenu en détention dans un lieu secret depuis plus d’un an et demi. Continent des contrastes, l’Afrique est aussi celui de la continuité du côté du pire : la République démocratique du Congo (RDC), qui se maintient à la 154e place, est le pays d’Afrique où RSF a enregistré le plus d’exactions en 2018, tandis que la Somalie (164e) reste le pays de la région le plus meurtrier pour les journalistes.

Malgré des évolutions nationales inhabituellement contrastées et une légère amélioration de son indice régional, la zone Europe de l’Est et Asie centrale conserve, année après année son avant-dernière place dans le Classement. C’est dans cette région que l’indicateur qui évalue la qualité du cadre légal est le plus dégradé. Plus de la moitié des pays de la zone pointent toujours autour ou derrière la 150e place. Les deux poids lourds de la région, la Russie et la Turquie (157e), persistent à réprimer la presse indépendante. Plus grande prison pour les professionnels des médias, la Turquie est le seul pays au monde à avoir poursuivi une journaliste pour ses enquêtes sur les “Paradise Papers”. Dans cette partie du monde où tout est largement figé, les hausses sont rares et méritent d’être signalées. L’Ouzbékistan (160e, + 5), qui a libéré les derniers journalistes emprisonnés sous la dictature de feu Islam Karimov, quitte la zone “noire”, qui indique les situations le plus critiques. L’Arménie (61e, +19) dont la “révolution de velours” a permis de desserrer l’emprise du pouvoir sur l’audiovisuel, fait de son côté un bond d’autant plus important qu’elle est située dans la zone volatile du Classement.

Propagande totalitaire, censure et intimidations, violences physiques et cyberharcèlement : l’Asie-Pacifique concentre tous les maux qui entravent l’exercice du journalisme et affiche cette année un indice régional stable qui la maintient dans les plus mauvaises places. Le nombre de journalistes assassinés a été particulièrement élevé en Afghanistan (121e), en Inde et au Pakistan (142e, -3). La désinformation devient aussi un véritable fléau régional. En Birmanie, l’instrumentalisation des réseaux sociaux a contribué à banaliser les messages de haine anti-rohingyas et à normaliser le fait que deux journalistes de Reuters se retrouvent condamnés à sept de prison pour avoir tenté d’enquêter sur le génocide dont est victime cette communauté. Sous l’influence croissante de la Chine, la censure se répand à Singapour (151e) ou au Cambodge (143e, -1). Dans cet environnement difficile, les 22 places gagnées par la Malaisie (123e) et les Maldives (98e) illustrent à quel point les alternances politiques peuvent radicalement changer l’environnement de travail des journalistes et de quelle façon l’écosystème politique d’un État influence directement la situation de la liberté de la presse.

LES ANALYSES RÉGIONALES

Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de RSF, le Classement mondial de la liberté de la presse permet d’établir la situation relative de 180 pays et territoires en matière de liberté d’information. La méthodologie du Classement s’appuie sur leurs performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, d’environnement et d’autocensure, de cadre légal, de transparence et de qualité des infrastructures soutenant la production de l’information. Il ne s’agit pas ici d’évaluer les politiques gouvernementales des pays.

Les indices globaux et régionaux sont calculés à partir des scores obtenus par les différents pays et territoires. Ces scores sont eux-mêmes établis à partir d’un questionnaire proposé en vingt langues à des experts du monde entier, doublé d’une analyse qualitative. A noter que plus l’indice est élevé, pire est la situation. La notoriété du Classement mondial de la liberté de la presse en fait un outil de plaidoyer essentiel.

Bénin: Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie conscientise la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Agence Benin Presse

Le Mouvement de jeunes pour la sauvegarde de la paix et la démocratie, à travers l’action « C’est maintenant ou jamais » a, en présence du chargé de mission du préfet de l’Atacora, Maguidi Kora Gbéré, du maire Antoine N’da et du délégué régional du médiateur de la République de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti, sensibilisé samedi [13 avril] sur l’esplanade de la maison TV5 de Natitingou la jeunesse de l’Atacora sur la non-violence et la culture de la paix en ces périodes électorales.

Présentation théâtrale et artistique, avec pour maître mot la paix, des discours d’exhortation à la non-violence et aux comportements citoyens et patriotiques, la libération de deux colombes blanches, symbole de paix et l’allumage de « la flamme de la paix », ont été les étapes clés de cette journée dédiée à la paix à Natitingou.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How should elections be organized in a true democracy?

(. . . suite)

Loin d’être une organisation de plus, le mouvement « C’est maintenant ou jamais », soutient son coordonnateur national, Moutardine Tangaou, est une nécessité pour maintenir le Bénin dans son élan de paix et sur la voie de la démocratie empruntée depuis février 1990. « Nous militons exclusivement pour la paix, parce qu’il y a eu des événements inédits dans notre pays qui ont suscité en nous une peur d’hériter d’un pays ingérable », a confié le coordonnateur national. En exhortant les politiques à s’ouvrir les voies de dialogue pour laisser le Bénin tel qu’ils l’ont hérité de leurs aînés, il a dit sa fierté de voir plusieurs autres organisations emboîter leurs pas, pour prêcher la paix.

« Au Bénin nous ne sommes pas des ennemies encore moins des adversaires, nous sommes juste des personnes ayant des opinions différentes, une différence qui fait la richesse de la culture béninoise », a fait remarquer le délégué régional du médiateur de la république de l’Atacora et de la Donga, Dieudonné Kiatti. Au nom du médiateur de la république, il a exhorté la jeunesse à cultiver au quotidien, des actes, des actions, des attitudes et des comportements de paix.

Avant d’allumer et de lever la flamme de la paix pour témoigner de leur profond engagement à cette cause, le chargé de mission du préfet de l’Atacora Maguidi Kora Gbéré et le maire de la commune de Natitingou Antoine N’da, ont salué cette initiative du mouvement de la jeunesse pour la sauvegarde de la paix et la démocratie. Ils ont, par ailleurs, invité tout le peuple béninois et surtout la jeunesse de l’Atacora à avoir la paix comme arme de combat.

Avec pour credo, la citation de Félix Houphouet Boigny « La paix n’est pas un vain mot mais un comportement », le mouvement « C’est maintenant ou jamais », selon ses organisateurs, va traverser tout le Bénin avec des escales dans certaines villes du pays.

Résultats positifs de l’UNCSW63 concernant les droits fondamentaux des femmes en matière de systèmes de protection sociale, de services publics de qualité, y compris l’éducation, et d’infrastructures durables

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Internationale de l’Education

La délégation des travailleuses, y compris des syndicalistes de l’éducation, se félicite des conclusions concertées de la 63e session de la Commission de la condition de la femme, qui incluent un langage positif sur les systèmes d’éducation et de protection sociale.

Principales avancées concernant la problématique du genre et l’éducation

Les conclusions concertées de la 63e session de la Commission de la condition de la femme (UNCSW63), adoptées le 22 mars, ont donné des résultats satisfaisants concernant la problématique de genre et l’éducation:

* Les paragraphes du préambule comportent trois références importantes à l’éducation

Les espaces éducatifs sont spécifiquement mentionnés dans la liste des sites clés qui nécessitent une action et une attention concernant le harcèlement sexuel. L’éducation de la petite enfance est expressément mentionnée comme « essentielle pour permettre aux femmes d’entrer et de rester sur le marché du travail ».  Les multiples obstacles au droit à l’éducation des filles, basés sur le genre et des plus pernicieux, sont également soulignés.

* Appel aux gouvernements à renforcer les cadres normatifs, juridiques et politiques

Il est fait explicitement référence aux formes de discrimination multiples et croisées auxquelles sont confrontées les femmes et les filles handicapées ainsi que les femmes et les filles autochtones (y compris en ce qui concerne l’éducation), en particulier pour celles vivant dans les zones rurales.

Les gouvernements sont instamment invités à « adopter des politiques et une législation nationales sensibles au genre en matière de migration, qui soient conformes aux obligations pertinentes du droit international, afin de protéger les droits fondamentaux de toutes les femmes et les filles migrantes, quel que soit leur statut, et de reconnaître leurs compétences et leur éducation ».

Une avancée majeure pour l’éducation des femmes est l’appel à éliminer la ségrégation professionnelle en remédiant aux « obstacles structurels, aux stéréotypes de genre et aux normes sociales négatives; en favorisant l’égalité d’accès et la participation des femmes au marché du travail, à l’éducation et à la formation; en aidant les femmes à diversifier leurs choix éducatifs et professionnels dans les domaines émergents et les secteurs économiques en pleine croissance, tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques ainsi que les technologies de l’information et de la communication; en reconnaissant la valeur des secteurs comptant un grand nombre de travailleuses ».

* Renforcement des services publics pour les femmes et les filles

Un paragraphe clé du document appelle à investir dans les systèmes et infrastructures d’enseignement public, dans l’enseignement primaire et secondaire gratuit et obligatoire, et dans la promotion des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous. Il stipule également que les gouvernements doivent « s’attaquer aux normes sociales négatives et aux stéréotypes de genre dans les systèmes éducatifs, y compris dans les programmes et les méthodologies d’enseignement, qui dévalorisent l’éducation des filles et empêchent les femmes et les filles d’avoir accès à l’éducation et d’achever et de poursuivre leurs études ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol .)

Questions for this article:

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

(. . . suite)

Une autre référence explicite importante est faite aux adolescentes enceintes, aux mères adolescentes et aux mères célibataires, en appelant les gouvernements à adopter des politiques propres à faciliter leur retour et l’achèvement satisfaisant de leurs études.

Principales avancées concernant les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables

La délégation des femmes syndicalistes a également fait pression avec succès pour l’inclusion d’un langage progressiste concernant les systèmes de protection sociale et l’accès aux services publics et aux infrastructures durables. Quelques exemples: des références à l’importance des normes de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et des enjeux du travail décent; des mesures visant à renforcer la protection des travailleurs de l’économie informelle et à promouvoir leur formalisation; veiller à ce que le travail de prise en charge d’autrui non rémunéré soit valorisé dans les régimes de cotisation; garantir l’accès au congé de maternité, de paternité et parental payé; promouvoir la responsabilité partagée de la prise en charge entre les parents; et la reconnaissance du fait que l’accès universel à la protection sociale joue un rôle central dans la réduction des inégalités, ainsi que l’accent mis sur la nécessité de progresser concernant les soins de santé universels.

Pour la première fois, les gouvernements ont reconnu le droit à la sécurité sociale, y compris l’accès universel à la protection sociale, et que l’accès des femmes à la protection sociale est souvent limité lorsqu’il est lié à un emploi formel. Les conclusions concertées reconnaissent que les coupes budgétaires et les mesures d’austérité entravent l’accès des femmes à la protection sociale, aux services publics et à des infrastructures durables, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation. Elles reconnaissent également le lien entre la protection sociale sensible au genre et la prévention de la violence sexiste. Et, surtout, elles s’engagent à fournir aux travailleuses du secteur public un salaire décent.

Une lutte permanente

La délégation des travailleuses, y compris la délégation de l’IE, devra toutefois poursuivre ses efforts pour faire spécifiquement référence aux femmes et aux filles LGBTIQ+ et les inclure dans le document final de la CSW, en 2020.

Certaines demandes n’ont pas été satisfaites, telles que des références aux prestations des survivantes, un langage plus fort concernant la ratification des conventions de l’OIT et un accent mis sur la nécessité de systèmes de protection sociale contributifs et non contributifs.

Malgré des progrès importants, il reste encore des difficultés pour concrétiser pleinement les droits fondamentaux des femmes, dans toute leur diversité, comme le soulignait le communiqué de presse ducaucus des droits des femmes de la CSW. La suppression de la prestation de services aux survivantes de la violence est un sujet de préoccupation majeur, une évolution qui ne correspond pas à la prise de conscience croissante et aux actions entreprises pour réduire et éliminer la prévalence et les conséquences de la violence sexiste à l’égard des femmes. Les États membres n’ont pas non plus pris l’engagement d’intégrer l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre dans la conception de la protection sociale, des services publics et des systèmes d’infrastructure. Les conclusions concertées ont également démontré la réticence des gouvernements à réglementer et à demander au secteur privé de rendre des comptes pour sa part de responsabilité dans la défense des droits fondamentaux des femmes.

En ce moment crucial, la CSW doit continuer à permettre à la société civile de s’exprimer dans le cadre de ses délibérations et à renforcer le potentiel de ces négociations pour poursuivre la pratique de la promotion consensuelle des droits fondamentaux des femmes.

A la fin de la première semaine de l’UNCSW63, des milliers, voire des millions, de jeunes du monde entier sont descendus dans la rue pour défiler et manifester pour la justice climatique, y compris devant le siège des Nations Unies à New York. La délégation syndicale de l’UNCSW63 a manifesté de manière solidaire aux côtés des étudiant·e·s.

Bulletin français 1 avril 2019

UN MOUVEMENT MONDIAL DE JEUNESSE? .

Le 15 mars, des millions d’élèves ont fait la grève de l’école pour faire pression sur leur gouvernement en demandant qu’ils s’attaquent sérieusement au problème du réchauffement climatique. Les photos de cette journée sur CPNN montrent leurs manifestations dans le monde entier: au Royaume-Uni, en Australie, aux Philippines, en Suède, en Italie, en Ouganda, en Belgique, aux États-Unis, au Canada, au Portugal, en Ukraine, en Espagne, au Chili, au Nigéria, en France et au Bangladesh.

Le mouvement a été inspiré par l’action d’une fille de 16 ans en Suède, Greta Thunberg, qui s’est assise seule, l’année dernière, devant le parlement suédois pour exiger qu’il agisse. Depuis lors, Greta a pris la parole ailleurs, notamment lors de la réunion des plus riches banquiers et dirigeants à Davos, en Suisse. Ses paroles à Davos ont touché une corde sensible, en particulier parmi les jeunes du monde : “Agissez comme si notre maison était en feu. Parce qu’elle l’est”. Elle a même été nominée pour le prix Nobel de la Paix. Si Thunberg remportait la victoire, elle serait la plus jeune gagnante de tous les temps et la deuxième à être honorée pour les travaux sur le changement climatique, après l’ancien vice-président américain Al Gore et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat en 2007,

La déclaration de mission de American Youth Climate Strike est un explication claire de leur demande: “Nous, jeunes Américains, allons en grève car des décennies d’inaction ne nous ont laissé que 11 ans pour changer la trajectoire des pires effets du changement climatique, selon le rapport du GIEC des Nations Unies d’octobre 2018. Nous sommes en grève parce que nos dirigeants mondiaux doivent modifier leurs priorités afin de régler correctement notre crise climatique. Nous sommes en grève parce que les communautés marginalisées de notre pays – en particulier les communautés de couleur, les handicapés et les pauvres – sont déjà touchées de manière disproportionnée par le changement climatique. Nous sommes en grève car si l’ordre politique est perturbé par notre refus de fréquenter l’école, le système va être obligé de faire face à la crise climatique et de mettre en œuvre des changements. Nous appelons à une action législative radicale pour lutter contre le changement climatique et ses innombrables effets néfastes sur le peuple américain.”

Voici quelques-unes des pancartes écrites à main de la manif des jeunes à New York:
– Il n’y a pas de plan (ète) B
– Un peuple, une planète
– Je me suis toujours demandé pourquoi quelqu’un ne faisait rien. Puis j’ai réalisé que j’étais ce quelqu’un !
– Respectez l’existence ou attendez une résistance!
– Brisez le silence du climat!
– La jeunesse frappe plus fort quand le changement climatique frappe!
– Le changement arrive, que cela vous plaise ou non!

Le collectif «Jeunesse pour le climat» a été formé en Espagne par des groupes de jeunes ayant adhéré collectivement en février dernier et s’étant organisés en assemblées. Il y a huit semaines, ces jeunes ont décidé d’aller en grève avec des jeunes d’Europe et du monde entier. Nous avons un lien vers une vidéo de plusieurs de ces militants qui déclarent, entre autres choses: “No es la tierra de nuestros hijos sino nuestro proprio futuro . . .”. (Nous ne nous préoccupons pas seulement de la planète pour nos enfants, mais de notre propre avenir aussi.)

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, a félicité le mouvement des jeunes: “Ces écoliers ont compris quelque chose qui semble échapper à beaucoup de leurs aînés “, a-t-il déclaré, ajoutant que” nous sommes dans une course à la vie et nous perdons. La fenêtre d’opportunité se ferme. Nous n’avons plus le luxe du temps et le retard d’action est presque aussi dangereux que le déni du climat.” Le Secrétaire général a reconnu que son ancienne génération” n’a pas réussi à relever le défi dramatique du climat, changement qui est profondément ressenti par les jeunes. “Il n’est pas étonnant qu’ils soient en colère.”

En tant que représentant du CPNN, j’ai eu l’occasion d’assister à la manif d’élèves à New York contre le changement climatique, le vendredi 15 mars. Une série de marches a abouti à une foule nombreuse et enthousiaste au Museum of Natural History. La moyenne d’âge était inférieure à 20 ans. Je dois revenir aux années 60, 70 et 80 pour me souvenir de grandes manifestations avec des jeunes majoritaires. Voyons-nous l’aube d’un mouvement mondial de jeunesse?

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Global Climate Strike in Pictures: Millions of Students Walk Out to Demand Planetary Transformation

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


United Nations: ‘Global clarion call’ for youth to shape efforts to forge peace in the most dangerous combat zones

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


BLes disparités professionnelles entre hommes et femmes persistent mais les solutions sont claires, selon un nouveau rapport de l’OIT

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Mexico: authorities sign agreement for peace in Tecomán

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Over 250 prominent women leaders call on President Trump and Chairman Kim to end the Korean War

DROITS DE L’HOMME



Amnesty International: After Christchurch, how to beat Islamophobia and hate

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Quatrième édition du vivre ensemble au Togo

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



El Salvador: Associations present project to promote a Culture of Peace