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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 janvier 2020

LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Le monde s’est rendu à Madrid le mois dernier dans l’espoir que les pays du monde prendraient enfin des mesures sérieuses pour arrêter le réchauffement climatique.

Un exemple nous est venu de Lok Raj Joshi de Népal.

Il écrit qu’une “équipe gouvernementale du Népal dirigée par le ministre des Forêts et de l’Environnement, Shakti Bahadur Basnet, participe à la COP-25 … Le Népal va proposer de formuler un plan pour faire face aux conditions défavorables résultant du réchauffement climatique. Le Népal fait également pression sur le Fond vert pour le climat. Les pays très touchés comme le Népal ont le droit de le recevoir en compensation venant des pays responsables rejettant une grande quantité de carbone dans l’atmosphère. ”

Lok explique que “le changement climatique est une question urgente pour le peuple népalais. Premièrement, la région nord est constituée des montagnes de l’Himalaya couvertes de neige.. . La région du Terai dépend principalement de l’eau qui coule de l’Himalaya et qui fournit de la nourriture au reste du pays. Cette relation rend les effets néfastes du réchauffement climatique encore plus complexes, plus intenses et plus généralisés, créant un cercle vicieux de catastrophes au Népal. Deuxièmement, l’agriculture et le tourisme basés sur les beautés naturelles, dont l’Himalaya, les rivières, les glaciers, les lacs, les jungles et les animaux sauvages sont les principales sources de revenus pour le Népal. L’hydroélectricité est la zone la plus potentielle qui devrait contribuer à la réalisation du rêve népalais de prospérité. Malheureusement, tout cela a été la première cible du réchauffement climatique. ”

Des militants écologistes sont venus à Madrid du monde entier pour inciter à l’action, en particulier les jeunes (voir CPNN, Un mouvement mondial de la jeunesse? ). Les 500 000 personnes qui ont défilé ont écouté Greta Thunberg qui leur a dit: “Nous avons fait grève pendant plus d’un an, et finalement rien ne s’est produit … La crise climatique est toujours ignorée par ceux qui sont au pouvoir, et nous ne pouvons pas continuer. comme ça.”

Beaucoup de ceux qui venaient à Madrid étaient des représentants des peuples autochtones qui sont particulièrement menacés par le changement climatique. Tom Goldtooth, directeur exécutif de l’Indigenous Environmental Network, l’a exprimé ainsi: “Nous sommes ici pour soutenir le peuple chilien. Nous sommes ici pour soutenir le peuple colombien, équatorien et brésilien qui lutte contre le capitalisme climatique. . . Nous devons nous tenir aux côtés des gens des rues et des forêts et de la terre et des océans, lutter contre le néolibéralisme, lutter contre l’impérialisme. Nous luttons contre les États-Unis et leur suprématie blanche, la militarisation. Nous devons examiner ces choses et rester solidaires avec le peuple. ” Les lecteurs du CPNN se souviendront peut-être de Tom Goldtooth du Sommet sur le climat au Pérou de 2014.

Mais ceux qui sont venus à Madrid et le reste du monde ont été déçus par les résultats de la conférence COP25, comme ils l’étaient après la COP des années précédentes. En 2009, les pays riches se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars pour le Fond vert des Nations Unies pour le climat. Mais seulement 3,5 milliards de dollars ont été engagés sur 10,3 milliards de dollars promis. Maintenant, non seulement Trump tente de retirer les États-Unis de l’accord de Paris, mais l’année dernière, il a directement annulé 2 milliards de dollars d’aide climatique promise aux pays pauvres.

À la fin de la conférence de cette année, des groupes de la société civile, dont le Center for Biological Diversity, Oil Change International et Friends of the Earth, ont déclaré que l’accord conclu par les parties comprenait un programme présenté par les gros pollueurs «directement dans les couloirs». de l’ONU »avec l’aide des pays« historiquement les plus responsables de la crise climatique ». L’accord actuel « condamnerait ceux qui sont en première ligne de la crise climatique, tout en cachant les délits des pollueurs. . . Et cela conduirait à une augmentation des inégalités sans augmentation de l’ambition, sans réduction réelle des émissions et sans progrès vers 1,5 [degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.] »

“Je participe à ces négociations sur le climat depuis leur début en 1991”, a déclaré à la BBC Alden Meyer, directeur de la stratégie de l’Union of Concerned Scientists. “Mais je n’ai jamais vu la déconnexion presque totale que nous avons constatée ici à la COP25 à Madrid entre ce que la science exige ainsi que les exigences de la population mondiale, et ce que les négociations sur le climat apportent en termes d’action significative.”

La question de la pollution militaire ne figure même pas à l’ordre du jour de la COP. Selon l’étude citée par le Bureau international de la paix, «L’armée américaine n’est pas seulement l’armée la plus financée au monde, elle est aussi « l’un des plus grands pollueurs de l’histoire, consommant plus de combustibles liquides et émettant plus de gaz qui changent le climat que dans la plupart des pays de taille moyenne “. La consommation quotidienne du Département de la défense est à elle seule supérieure à la consommation nationale totale de pays comme la Suède, la Suisse ou le Chili.

Cependant, la relation du militarisme et de la pollution est de plus en plus à l’ordre du jour des mouvements mondiaux pour la paix et l’environnement. Comme nous l’écrivions dans le bulletin de novembre: La proposition du Pape “que l’argent dépensé pour ces œuvres de mort soit consacré au développement humain et que la lutte pour le climat” corresponde au slogan adopté par les quelque 160 organisations du collectif, “En marche pour la paix“,  qui a appelé au 21 septembre (Journée internationale de la paix) à marcher pour “la paix, le climat, la justice sociale et le désarmement nucléaire.”

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE



In Final Hours, COP 25 Denounced as ‘Utter Failure’ as Deal Is Stripped of Ambition and US Refuses to Accept Liability for Climate Crisis

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


UN commemorates International Day of Solidarity with the Palestinian People

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



The world went orange: Putting a spotlight on ending violence against women

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Xalapa, Mexico: International Film Festival for a Culture of Peace

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Groundswell of support for WikiLeaks publisher Julian Assange

DROITS DE L’HOMME




Le PAYNCoP Gabon Plaide pour l’Implication des Jeunes au Sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Bolivia: Post-Coup Update

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



International Cities of Peace in China

Le PAYNCoP Gabon Plaide pour l’Implication des Jeunes au Sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme

DROITS DE L’HOMME . .

A CPNN de Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP

La Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, du 26 au 27 novembre 2019, à un atelier de sensibilisation sur les Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH).

Organisé par le Ministère en charge des Droits de l’homme et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) avec l’appui du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) et le Centre Régional des Nations Unies pour la Démocratie et les Droits de l’Homme en Afrique Centrale (CARO), cette rencontre a réunis plusieurs experts notamment ceux du Système des Nations Unies, du Gouvernement, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ainsi que ceux des Organisations de la Société Civile.

(Cliquez ici pour une version anglaise.)

“L’objectif est de rendre opérationnelle la CNDH à travers le partage de bonnes pratiques et les contributions des uns et des autres” a indiqué le Représentant de l’UNOCA au début de l’atelier.

Au cours des travaux, le PAYNCoP Gabon a plaidé pour une implication plus accrue des Organisations de la Société Civile notamment celles qui représentent les jeunes. Dans ce sens, le Coordonnateur National a suggéré de modifier le critère d’âge qui fixe l’âge minimum de 40 ans pour être commissaire à la CNDH.

S’il est possible d’être député ou Ministre à 35 ans au Gabon, pourquoi fixer l’âge des commissaires de la CNDH à 40 au minimum, s’est interrogé Jerry Bibang. “Cette disposition constitue un facteur d’exclusion et une violation du droit à la participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques,” a-t-il expliqué. Elle est d’ailleurs opposée aux instruments juridiques régionaux et internationaux qui encouragent la participation des jeunes notamment la Charte Africaine de la Jeunesse et la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de sécurité des Nations Unies, a-t-il ajouté avant d’insister sur le fait qu’il convient de prendre en compte la composante jeunesse dans la reforme actuelle de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

Les différentes propositions de cet atelier visent à modifier le texte portant création et organisation de la CNDH du Gabon afin de la mettre aux normes internationales, notamment les principes de Paris. Le projet de texte modifier sera remis très prochainement aux autorités compétentes.

Bulletin français 1 decembre 2019

LE PAPE ET CULTURE DE PAIX

Le pape François engage l’Église catholique dans le désarmement nucléaire, le développement durable et les droits des peuples autochtones, éléments clés de la culture de la paix.

S’exprimant à Hiroshima le 23 novembre, il a déclaré que “l’utilisation de l’énergie atomique à des fins de guerre est aujourd’hui plus que jamais un crime non seulement contre la dignité de l’Homme, mais également pour tout avenir possible pour notre foyer commun”.

Au Vatican, du 6 au 27 octobre, le pape a organisé une réunion sans précédent du Synode des évêques catholiques de la région panamazonienne. Cette reunion dénonçait les attaques contre l’environnement et la vie des peuples autochtones en appelant à des changements radicaux dans les modes de vie planétaires, pour :
– Arrêter la surconsommation;
– Réduire la dépendance aux combustibles fossiles, aux plastiques et à la consommation de viande et de poisson;
– Rechercher des alternatives durables dans l’agriculture, l’énergie et les transports.

Selon les porte-paroles du Mouvement de la paix, la déclaration du pape à Hiroshima est une nouvelle étape historique dans la lutte pour l’élimination totale des armes nucléaires. Sa proposition que l’argent dépensé pour ces œuvres de la mort soit consacré au développement humain et à la lutte pour le climat correspond au slogan adopté par les quelques 160 organisations du Collectif pour la paix, qui a appelé le 21 septembre (Journée de la paix) à marcher “pour la paix, le climat, la justice sociale et le désarmement nucléaire”.

Aux États-Unis, les propos du pape ont été accueillis favorablement par les activistes opposés aux armes nucléaires, notamment la journaliste progressiste Amy Goodman, le lanceur d’alerte Daniel Ellsberg et le mouvement Ploughshares, le groupe de sept activistes de la paix catholiques qui attendent leur condamnation pour avoir pénétré dans la base des sous-marins de Kings Bay. Ellsberg nous rappelle que le pape est une “voix puissante dans le monde” et qu’il “a évidemment reçu une éducation considérable à ce sujet, de même que les activistes du mouvement Ploughshares. Et que s’il peut transmettre cette exigence et son urgence aux évêques, je suis sûr que, partout dans le monde, cela créera les conditions dans lesquelles nos propres représentants demanderont enfin à notre pouvoir exécutif de négocier sérieusement vers l’élimination des armes nucléaires.”

Et selon le Climate Change News, les décisions du synode amazonien prévoyaient une confrontation avec le président brésilien Jair Bolsonaro pour l’avenir de l’Amazonie et le “potentiel de toucher un grand public” compte tenu de la présence de l’Église dans la région. Alors que Bolsonaro avait été élu sur un engagement de campagne visant à ouvrir l’Amazonie à l’exploitation minière et au développement, les évêques ont convenu de la nécessité d’un plan de développement alternatif d’urgence pour l’Amazonie, axé sur les droits des autochtones et la protection de l’environnement.

Luke Hansen écrit dans la Revue jésuite “Amerique” cinq points à retenir du synode :

1. Il a placé les communautés autochtones au centre du processus synodal avant les intérêts économiques étrangers. Plus de 80 000 personnes ont participé au processus préparatoire qui a duré deux ans.

2. Il a appelé à une “conversion” à quatre niveaux, pastoral, culturel, écologique and synodal, en invitant les Européens et les Nord-Américains à examiner et à modifier leurs modes de vie et à engager une action politique solidaire des communautés amazoniennes.

3. Il a cherché à mettre en pratique ce qu’il a prêché concernant «l’écologie intégrale» et à prendre soin de notre foyer commun.

4. Les 120 paragraphes du document final du synode ont été approuvés avec le vote nécessaire à la majorité des deux tiers, y compris les propositions relatives aux prêtres mariés et aux femmes diacres.

5. Depuis son élection en tant que pape en mars 2013, le pape François a transformé le synode des évêques en un lieu privilégié de discernement et de “conversion.”

Selon le jésuite Michael Shuck de l’Université de Georgetown, un sentiment d’urgence régnait dans les témoignages d’hommes et de femmes autochtones tout au long du synode. Lors du point de presse final, le cardinal Czerny a souligné que la crise écologique et humaine est si profonde que, sans ce sentiment d’urgence, «nous ne pourrons pas survivre». Cette affirmation audacieuse était assortie à la déclaration du Document final selon laquelle «l’écologie intégrale n’est pas un chemin de plus que l’Église peut choisir pour l’avenir sur ce territoire, c’est le seul chemin possible. ”

Bien que ces déclarations soient bien accueillies par les activistes nucléaires, les activistes du climat et les jésuites, nous pouvons les considérer dans un contexte encore plus large comme une étape majeure dans la transition d’une culture de guerre à une culture de paix.

DISARMAMENT ET SECURITÉ

La déclaration du Pape François à Hiroshima constitue une nouvelle étape dans la lutte pour l’élimination totale des armes nucléaires

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Top 5 takeaways from the Amazon synod

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

#NousToutes : des dizaines de milliers de manifestants à Paris, de nombreuses personnalités

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Dominican Republic: Education ministry continues training on ethics, culture of peace and protection of rights

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Gambia : Forum régional de Banjul 2019 : engager les jeunes leaders africains dans la réalisation des agendas 2030 et 2063

 

DROITS DE L’HOMME


USA: Exoneration of Scott Warren is a triumph for humanity

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Catholic church denounces ‘attacks’ on Amazon people and forest

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Alternative justice strengthens the culture of peace in Chiapas

La déclaration du Pape François à Hiroshima constitue une nouvelle étape historique dans la lutte pour l’élimination totale des armes nucléaires

DESARMAMENT & SECURITE .

Une communique de presse de 7ZEIZH

Samedi 23 novembre 2019, La déclaration du Pape François à Hiroshima constitue une nouvelle étape historique dans la lutte pour l’élimination totale des armes nucléaires,  déclarent conjointement Roland Nivet et Edith Boulanger, co-porte-paroles nationaux du Mouvement de la Paix.

La déclaration du Pape François à Hiroshima le 23 novembre 2019 dans laquelle il indique que «l’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires est un crime» et qu’ «un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire» et enfin que «le temps est venu de renoncer aux armes nucléaires et de construire une paix collective et concertée» constitue une nouvelle étape historique dans la lutte pour l’élimination totale des armes nucléaires.
En son temps l’académicien Jean Rostand parlant de l’arme atomique disait «préparer un crime c’est déjà un crime».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Can we abolish all nuclear weapons?

(. . . suite)

A six mois du début des travaux de la conférence d’examen du Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP) à l’ONU en Mai 2020 qui va réunir tous les Etats, nous ne pouvons que nous réjouir du fait que le Pape appelle aussi «à soutenir tous les instruments internationaux du désarmement nucléaire y compris le Traité de Non-Prolifération Nucléaire (TNP) et le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires» (Tian) adopté aux Nations unies le 7 juillet 2017.

La proposition du Pape François pour que l’argent consacré à ces œuvres de mort soit consacré à un développement humain et à la lutte pour le climat rejoint le mot d’ordre retenu par les quelques 160 organisations du Collectif En marche pour la paix qui appelaient le 21 septembre (Journée internationale de la paix) à marcher «pour la paix, le climat, la justice sociale et le désarmement nucléaire».

Tous les gens épris de paix, quelles que soient par ailleurs leurs convictions ou appartenances idéologiques, religieuses, syndicales ou politiques trouveront, pensons-nous, une raison supplémentaire d’agir pour un monde sans armes nucléaires.

Il y a quelques jours nous avons adressé un courrier à tous les Parlementaires proposant l’adoption, dans le cadre de la préparation du Budget 2020 de la France, d’un amendement à cette loi de Finances visant un gel des crédits prévus en 2020 pour la modernisation des armes nucléaires.

Alors que la majorité gouvernementale a voté pour le doublement des crédits consacrés à l’arme atomique nous espérons que la déclaration du Pape les fera peut-être réfléchir et prendre en considération notre proposition d’amendement.

#NousToutes : des dizaines de milliers de manifestants à Paris, de nombreuses personnalités

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de France24

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et dans d’autres villes de France pour dire “stop” aux violences sexistes et sexuelles et aux féminicides. Entre autres personnalités présentes dans le cortège, les actrices Alexandra Lamy et Muriel Robin, ainsi que l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem réclament plus de moyens au gouvernement.


L’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem et l’actrice Alexandra Lamy, lors de la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles, à Paris le 23 novembre 2019. Capture d’écran France 24

La manifestation à l’appel du collectif féministe #NousToutes s’est élancée, samedi 23 novembre, de la place de l’Opéra en direction de celle de la Nation. Plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont battu le pavé à Paris – 49 000 selon le cabinet Occurrence travaillant pour un collectif de médias –, mais aussi dans d’autres villes de France, pour dire “stop” aux violences sexistes et sexuelles.

Selon le collectif féministe #NousToutes, la trentaine de marches organisées en France a rassemblé “150 000 personnes”, dont “100 000 à Paris”.

“C’est la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences” sexistes et sexuelles, s’est félicitée l’une des organisatrices Caroline De Haas, dans un message transmis aux médias.

Hors Paris, la police ou les préfectures ont dénombré 5 500 manifestants à Lyon, 2 000 à Rennes, 1 650 à Strasbourg et 1 000 à Bordeaux.

“On a besoin d’un milliard d’euros”

Dans la marée violette du cortège parisien se mêlaient anonymes, organisations et partis politiques (Planning familial, CGT, CFDT, EELV, LFI, PS, Unef, PCF, SOS homophobie), mais aussi de nombreuses personnalités parmi lesquelles l’ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem. “Il est urgent d’écouter les associations”, déclare-t-elle au micro d’Alexandra Renard, journaliste de France 24 présente dans la manifestation. “Quand elles réclament de l’argent, c’est parce qu’elles savent que l’on a besoin de financer des hébergements d’urgence, de l’accompagnement psychologique des femmes et des enfants, on a besoin que la justice soit mieux dotée pour faire avancer les dossiers plus rapidement”, ajoute-t-elle.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une article anglaise concernant cet événement.)

Question related to this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

How effective are mass protest marches?

(. . . suite)

Constatant la présence de nombreux enfants et jeunes adultes, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale – qui a également été ministre des Droits des femmes de 2012 à 2014 –, évoque une “réelle prise de conscience”, qui aurait déjà dû avoir lieu en 2017 dans le sillage du mouvement #MeToo. “Ça n’a pas été le cas, c’est pour ça que la rue se saisit de ce problème maintenant pour dire au gouvernement ‘on a besoin d’un milliard d’euros’, c’est un chiffre qui tient compte de ces victimes, de ces femmes qui meurent et de leurs enfants qui sont à peine suivis psychologiquement ensuite.”

À ses côtés, la comédienne Alexandra Lamy participe également à la marche. Dans sa main droite, une pancarte indique “Je te crois, tu n’y es pour rien”. “On espère que l’État va donner les moyens pour que les femmes se sentent écoutées, accueillies, et surtout pour leur dire qu’on est là”, déclare-t-elle à notre journaliste, avant de rappeler le numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences, le 3919.

“La donne est changée parce qu’on est nombreux et nombreuses, mais il faut déjà appliquer la loi”, lance quant à elle l’humoriste Muriel Robin. “Le Conseil de l’Europe a pointé la phrase ‘Il y a des manquements énormes, des choses qui devraient être faites et qui ne sont pas faites’, ajoute-t-elle. Qu’est-ce qu’on nous répond ?”

Celle qui a interprété Jacqueline Sauvage à l’écran réclame des résultats. “Ça tombe tous les deux jours ! Nos sœurs, nos collègues, nos amies, notre mère… Ce n’est plus possible, ce sont des assassinats !”

“On n’est pas encore arrivés au bout”

“C’est un phénomène qui traverse toutes nos sociétés et on est plus ou moins avancés, d’un pays à l’autre, dans la répression de ce phénomène”, estime Najat Vallaud-Belkacem. “La France n’est pas la pire en la matière, on a adopté beaucoup de lois qui permettent de mieux protéger ces femmes, mais on n’est pas encore arrivés au bout”, ajoute-t-elle, après avoir rappelé qu’à l’échelle mondiale, une femme sur trois est victime de violences physiques et sexuelles.

En France, au moins 116 femmes ont été tuées depuis le début de l’année 2019 par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte et une étude au cas par cas menés par l’AFP. Le collectif “Féminicides par compagnons ou ex” a lui dénombré 137 femmes tuées dans un cadre conjugal depuis le 1er janvier.

En 2018, sur toute l’année, le chiffre avait atteint 121 femmes victimes, selon le ministère de l’Intérieur.

L’ASEAN insiste sur le rôle des femmes dans le maintien de la paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article du Courrier de Vietnam

Le secrétaire général de l’ASEAN, Dato Lim Jock Hoi, a souligné le rôle important des femmes dans les dialogues interreligieux et dans le maintien de la paix et de la sécurité régionales lors du Dialogue interreligieux des femmes de l’ASEAN à Jakarta, en Indonésie.


États membres de ASEAN: Image: ASEAN

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour l’article en anglais)

Questions for this article:

Do women have a special role to play in the peace movement?

(. . . suite)

Cet événement de deux jours, qui s’est ouvert le 12 novembre, est organisé par l’Institut de l’ASEAN pour la paix et la réconciliation, en coordination avec le ministère indonésien des Affaires étrangères, l’Agence australienne pour le développement international (AusAID) et la Fondation asiatique.

Selon le secrétaire général de l’ASEAN, les femmes jouent un rôle indispensable dans le maintien de la paix et le relèvement après un conflit. Les organisations de femmes, en particulier celles qui disposent de réseaux de base solides, aident à détecter les signes d’alerte précoce de conflits potentiels et à empêcher l’escalade des conflits. Il a rappelé que l’ASEAN avait adopté une déclaration commune sur la promotion de la femme, de la paix et de la sécurité dans l’ASEAN en 2017 et lancé le Forum des femmes pour la paix de l’ASEAN (AWPR) en 2018.

Le Dialogue interreligieux des femmes de l’ASEAN réunit des femmes experts et des universitaires venant des 10 pays membres de l’ASEAN et de l’Australie. Ils participeront à sept débats sur l’autonomisation des femmes, l’amélioration de la participation et de l’intégration des femmes, de leur rôle dans les initiatives

Gambia: Forum régional de Banjul 2019 : engager les jeunes leaders africains dans la réalisation des agendas 2030 et 2063

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Debbo Mballo de Vivafrik

C’est dans le cadre du plan d’action du Forum de Banjul 2017 que l’UNESCO et ses partenaires prévoient de soutenir l’organisation d’un troisième Forum régional, du 28 au 30 octobre 2019, afin de mieux apprécier le niveau d’implication des jeunes femmes et hommes dans les processus nationaux de démocratisation, de gouvernance, de la réconciliation nationale et de la construction d’un environnement social favorable à la culture de la paix. Un des objectifs sera aussi de leur faciliter des échanges pour trouver les voies et les moyens, les modalités d’action, les cadres d’expression et les formes, les contenus les plus appropriés à un meilleur engagement.


Le forum de 2019 sera centré sur les rôles et la place des jeunes dans la gouvernance, la démocratie et les droits humains. Il permettra de mettre l’accent sur les nouvelles formes d’expressions et de revendications innovantes des jeunes dans ces processus. Ce sera une plate-forme pour catalyser et accélérer la mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine visant à investir dans la jeunesse, en mettant l’accent sur la participation civique des jeunes et l’engagement des jeunes en tant que co-créateurs de solutions durables pour l’Afrique.

Ces rencontres périodiques permettent de consolider une tradition de réflexion, de discussion et d’action sur la place des jeunes gambiens et ouest-africains dans l’espace sociétal, et de mieux cerner leurs rôles dans les processus de transformation et de démocratisation de la société.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

L’objectif général de cette initiative est de renforcer la capacité des jeunes à exercer un leadership transformationnel au triple niveau communautaire, national et continental dans les processus de démocratisation de la société.

Cette conférence espère atteindre les objectifs spécifiques suivants :

1. Fournir une plate-forme de partage d’expériences des leçons apprises et des réflexions sur le rôle des jeunes dans les transitions démocratiques et pacifiques en Afrique: (Permettre aux jeunes gambiens de se nourrir de l’expérience des autres pays et permettre à la jeunesse africaine de s’enrichir de l’expérience des jeunes gambiens) ;

2. Sécuriser un espace de dialogue et d’action des différentes franges de la jeunesse (jeunes universitaires, jeunes activistes, jeunes humanistes, jeunes entrepreneurs sociaux etc.) sur leurs propres préoccupations et perspectives ainsi que ceux de leur pays, de leur région, du continent et du monde global ;

3. Sécuriser un espace de dialogue intergénérationnel où les jeunes peuvent échanger avec des « anciens jeunes leaders » autour de thématiques importantes et/ou d’actualité comme les problématiques de la Gouvernance, de la Démocratie, de la Paix, de la Violence etc., ainsi que les questions liées de l’égalité et de l’équité (notamment de genre), à la valorisation du Patrimoine naturel et culturel, à l’inclusion sociale, aux droits humains etc. ;

4. Sécuriser un espace de dialogue et d’action entre les jeunes et les autorités sur les préoccupations et perspectives des pays, de la région, du continent et du monde global en mettant l’accent pour chaque forum sur des thèmes particuliers.

5. Présenter, enrichir et valider les résultats de la « MOST Policy Oriented Research » intitulée : « Jeunes et espaces de liberté en Afrique : les formes d’expressions émergentes pour la démocratisation et l’atteinte des ODD », menée sur demande des jeunes lors du Forum de Banjul 2017.

Bulletin français 1 novembre 2019

LES PRIX ​DÉCERNÉS POUR LA PAIX

Cette année, le prix Nobel de la paix a été attribué au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali. Les lecteurs de CPNN connaissent peut-être déjà sa contribution à la résolution du conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée, un conflit qui dure depuis des décennies malgré un accord de paix signé il ya 18 ans. En annonçant ce prix, le Comité Nobel de Norvège a déclaré qu’il espérait que ce prix “renforcerait le Premier ministre Abiy dans son travail important en faveur de la paix et de la réconciliation”.

Octobre n’est pas seulement le mois du prix Nobel de la paix, mais aussi de nombreux autres prix de la paix et de la culture de la paix.

Desmond Tutu a annoncé les lauréats du Prix international de la paix pour les enfants en 2019: Greta Thunberg de Suède et Divina Maloum du Cameroun: «Je suis émerveillée par vous. Votre message puissant est amplifié par votre énergie de jeunesse et votre conviction inébranlable que les enfants peuvent, doivent, améliorer leur propre avenir. Vous êtes de vrais acteurs du changement et avez démontré de la manière la plus puissante que les enfants peuvent faire bouger le monde. “

Le prix Seán MacBride pour la paix de cette année, décerné par le Bureau international de la paix, a été attribué à Bruce Kent, l’un des fondateurs et principal organisateur de la campagne européenne de désarmement nucléaire dans les années 1980. Il a continué de faire office de chef de file en matière de désarmement et il est agé maintenant de 90e ans.

Le Prix de la paix de la US Peace Memorial Foundation a été décerné cette année à Ajamu Baraka. En plus d’être l’organisateur national et le porte-parole de Black Alliance for Peace, Baraka est également membre du comité administratif de la United National Antiwar Coalition et membre du conseil exécutif du Conseil de la paix américain. Il était le candidat du Parti Vert à la vice-présidence des États-Unis en 2016.

Les Alfred Fried Photography Awards, récompensant les meilleures images mondiales sur le thème de la paix, ont été attribués cette année, entre autres, aux photographes des manifestations climatiques en Europe, à la réconciliation en Afrique du Sud et aux sanctuaires animaliers en Asie.

Le prix de la paix Goi 2019 a été remis cette année à Nipun Mehta et à ServiceSpace, un incubateur de projets qui opère à la croisée du volontariat, de la technologie et de “l’économie-cadeau.” Ce qui avait commencé comme une expérience avec quatre amis dans la Silicon Valley est maintenant devenu un écosystème mondial de plus de 600 000 membres provenant de 171 pays et qui a fourni des millions de dollars en services gratuitement.

Les Prix de peacebuilders de demain 2019 ont été attribués à Youth for Homeland au Yémen, Open Art Space en Syrie (consolidation de la paix dirigée par des femmes) et l’Institut Amani en RDC (musique et arts du spectacle pour la réintégration dans la communauté).

En Australie, le prix Sydney de la paix a honoré les dirigeants du mouvement Me Too et le prix de la paix de Jérusalem (Al Quds) a rendu hommage à Antony Loewenstein, journaliste, auteur et cinéaste, cofondateur de Independent Australian Jewish Voices et partisan du Mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions.

La chercheuse marocaine Karima El Azhary a reçu le Prix international du développement durable pour ses travaux de développement de nouveaux matériaux de construction et d’isolation durables, à base de déchets alimentaires et agricoles. L’objectif de ses travaux est d’améliorer l’isolation thermique et l’efficacité énergétique des bâtiments, principalement dans les zones défavorisées. Le développement durable est l’un des principaux domaines d’action de la culture de la paix.

Aux Philippines, le mouvement Teach Peace Build Peace a été reconnu par les prix TOWNS de 2019. Sa mission est de faire de chaque enfant et jeune philippin un héros de la paix.

En parlant de héros de la paix, les prix de la paix peuvent avoir un effet positif important, en particulier sur les jeunes. Par exemple, Greta Thunberg, lauréate du Prix international de la paix pour les enfants de cette année, a été inspiré par ce prix de 2018 pour la “Marche pour nos vies” aux États-Unis.

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Desmond Tutu Announces the Winners of the International Children’s Peace Prize 2019

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Kashmiri students run out of essentials, money; Khalsa Aid, J&K Students Assn extend help

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

Honouring the Me Too Movement with the 2019 Sydney Peace Prize

ÉDUCATION POUR LA PAIX

Extinction Rebellion, peu politique ? « Nous avons occupé le centre de Paris pendant cinq jours ! »

 

DISARMAMENT ET SECURITÉ

Signez la pétition: Maudite soit la guerre, construisons la Paix !

DROITS DE L’HOMME


Le PAYNCoP Gabon S’Associe au Conseil National de la Jeunesse pour dire Stop aux Violences sur les Jeunes

 

DÉVELOPPEMENT DURABLE

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PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

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Le PAYNCoP Gabon S’Associe au Conseil National de la Jeunesse pour dire Stop aux Violences sur les Jeunes

DROITS DE L’HOMME . .

A CPNN de Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP

Face à la recrudescence des violences sur les jeunes au Gabon, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) et le Conseil National de la Jeunesse du Gabon (CNJG) se sont associés, samedi 26 octobre, pour condamner fermement ce phénomène qui porte atteinte à la jeunesse gabonaise. C’était au cours d’un point de presse qui a eu l’adhésion de plusieurs organisations de jeunesse du Gabon.

(Cliquez ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:

Rights of the child, How can they be promoted and protected?

Au cours de cette déclaration, lue par Fernandez Ona, le Président du CNJG, les jeunes leaders ont rappelé les dispositions juridiques internationales relatives à la protection de l’enfant notamment l’article 16 de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant qui dispose que : « Les Etats parties à la présente charte prennent des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives spécifiques pour protéger l’enfant contre toute forme de torture, traitement inhumain et dégradant, et en particulier toute forme d’atteinte ou d’abus physique ou mental, de négligence ou de mauvais traitement, y compris les sévices sexuels, lorsqu’il est confié à la garde d’un parent, d’un tuteur légal, de l’autorité scolaire ou de toute autre personne ayant la garde de l’enfant. »

Aussi, L’agenda 2040 de l’Union Africaine sur les droits et le bien-être de l’Enfant africain, en son aspiration 7, exhorte aux Etats-Partis d’assurer la protection contre toutes les formes de violence à l’endroit des enfants. Dans le même sens, la Constitution de la République, en son Préambule, réaffirme la nécessité d’assurer et de protéger l’intégrité physique et morale de la jeunesse.

« En dépit de ce dispositif normatif, force est de constater pour le regretter, la récurrence des cas de violences à l’endroit des jeunes sur le territoire national » a souligné Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP. « Ces violences sont multiples et variées, notamment les violences physiques, sexuelles, économ

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DESARMAMENT & SECURITE .

Une pétition sur Change.org

Le Mouvement de la Paix a lancé cette petition adressée à Les politiciens, élu, décideurs politiques . . .

Nous, femmes et hommes de tous les continents de la planète, favorables au développement d’une culture de la Paix au plan mondial, nous savons que pour l’avenir de l’humanité il n’y a pas d’autres chemins que la Paix.


(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question for this article:

What can be accomplished with petitions for peace?

(. . . suite)

Nous savons aussi que la Paix est une construction qui nécessite en permanence l’action des citoyens, des peuples et des Etats.

C’est pourquoi, face aux dangers pour la paix que constituent : une mondialisation qui fait porter aux peuples le fardeau de dépenses militaires démesurées, des armes nucléaires qui menacent la survie de l’humanité, des dérèglements climatiques,

nous appelons toutes les femmes et les hommes, à travers le monde, à se mobiliser pour la Paix afin d’obtenir de tous les responsables politiques, élus, chefs d’Etat et responsables d’institutions internationales, qu’ils agissent en faveur de mesures de désarmement multilatéral (en particulier nucléaire), de protection de la planète, de développement de tous les droits humains et d’éducation à la culture de la Paix conformément à la Charte des Nations Unies.

100 ans après l’armistice du 11 novembre 1918, maudite soit la guerre, construisons la Paix !

Cet article est disponible en anglais et en espagnol.

Le texte en différentes langues : anglais, allemand, espagnol, italien, gallois, esperanto, arabe, russe, japonais est disponible à travers le lien suivant : www.mvtpaix.org.

Cliquez ici pour une liste des personnalités du monde entier appellent à signer