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Gabon: Le Payncop et l’Unesco en Soutien aux Personnes Vivants avec un Handicap

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Dans le cadre de ces activités relatives à la pandémie du Covid19, la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a lancé, le mardi 15 septembre 2020, le projet d’appui aux personnes vivants avec un handicap.

L’initiative qui bénéficie de l’appui de l’UNESCO et la Commission Nationale pour l’UNESCO vient en appui aux actions des autorités publiques. Le projet est constitué de trois composantes notamment une campagne de sensibilisation sur les gestes barrières, la distribution de bavettes et gels hydro alcooliques et la mise à disposition de denrées alimentaires.

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Question for this article

How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

Selon Jerry Bibang, le Coordonnateur national du PAYNCoP Gabon, « le projet concerne 4 associations dont l’Organisation des Personnes Handicapées (OPH), l’Association Nationale des Aveugles et Amblyope du Gabon (ANAAG), l’Association des Devenus Sourds (ANDES) et l’ONG Bagniamessebe. Il impactera au total 50 familles gabonaises, soit environ 200 personnes »  

Pour la Commission nationale pour l’UNESCO, « ce projet participe à la mise en œuvre des stratégies de résilience prônées par le Gouvernement gabonais et l’UNESCO, en cette période de crise sanitaire mondiale, marquée par la pandémie du Covid19 » a expliqué Philippe MEMENE M’EYI, son Secrétaire Général adjoint.

Le projet d’appui urgent aux personnes vivants ave un handicap fait suite à d’autres actions menées par le PAYNCoP Gabon depuis l’apparition de la maladie. Il s’agit, entre autres, de la campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse ; la participation à la vidéo de sensibilisation sur les fakes news autour de la Covid19, réalisée par l’UNESCO ; la mise en place des points de lavage des mains dans les quartiers de Libreville, en partenariat avec l’ONG Ingénéieurs sans frontières et le Laboratoire Citoyen du nouveau monde ; la réalisation de deux bandes dessinées, dédiées à la sensibilisation des jeunes sur le Covid19.

Burkina Faso : La 5e édition de Sotigui Awards se penche sur la contribution des femmes cinéastes à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article par Judith Sanou dans Le Faso

Du 12 au 14 novembre 2020 se tiendra la 5e édition des Sotigui Awards, à Ouagadougou. Les organisateurs de cet évènement, à savoir l’Académie des Sotigui, en partenariat avec le FESPACO, étaient face à la presse le samedi 5 septembre 2020, pour annoncer les couleurs de ce cadre de valorisation du métier d’acteur de cinéma. [FESPACO est le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou]. 


Les participants à la conférence de presse

Lancée en 2015, Sotigui Awards est une initiative de l’Académie des Sotigui, des Arts cinématographiques africaines et de la diaspora, en partenariat avec le FESPACO. Cet évènement a pour but de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier des acteurs et comédiens d’Afrique. La 5e édition se tient sous le thème « Culture de la paix : Quelle contribution des femmes du cinéma et de l’audiovisuel ? ».

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Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

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Lors de ce soulèvement et à votre avis, quels effets ont eu les formations que vous avez dispensées durant ces dernières années ?

Selon le président de l’Académie des Sotigui, Kévin Evrard Moné, ce thème se justifie par le constat que les femmes du 7e art continuent d’apporter leur pierre à l’édifice face aux adversités dues aux attaques terroristes, à la crise de la Covid-19 et à toutes les formes de violences que vivent les femmes.

L’édition de 2020, qui se tiendra du 12 au 14 novembre, présente seize catégories en compétition et quelques innovations. Il s’agit de l’ouverture du « Sotigui du public » à quasiment toutes les catégories, qui sera désormais appelé « Sotigui du public africain » ; la fixation d’une contribution de participation à la cérémonie de récompense qui s’élève à 20 000 F CFA ; et l’organisation d’un « After Sotigui » avec les stars du cinéma en partenariat avec Bravia Hôtel.

Une quarantaine d’acteurs et comédiens d’Afrique ont été nominés à cette édition. A en croire Akoubou François Adianaga, commissaire chargé de la sélection, le mode de nomination des acteurs et comédiens repose sur plusieurs critères : la crédibilité de l’acteur dans le rôle qu’il interprète, la capacité et la qualité de conversation de l’acteur et la qualité du jeu d’acteur.

En attendant la cérémonie de récompense, les participants auront droit à des projections de films, une table ronde sur le thème de l’édition, des séances pratiques de formation en jeu d’acteurs, un panel sur la piraterie organisé par Canal+. Toutes ces activités se dérouleront dans le respect des mesures barrières en cette période de Covid-19, a rassuré Gustave Sorgho, commissaire chargé des relations extérieures.

Pour cette édition, un hommage particulier sera rendu à l’acteur-comédien de cinéma Chadwick Boseman [dont les rôles à Hollywood incluaient Jackie Robinson et James Brown], décédé le 28 août dernier à Los Angeles. A retenir que le concept « Hashtag habillons-nous africains » sera mis en avant au cours de cette édition, une manière de mettre en valeur la culture africaine sous toutes ses formes.

ECOSOCC/Maroc : Lancement de la e-caravane de la paix, événement phare du Mois de l’Amnistie en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Hicham Alaoui en MSN

La e-Caravane de la paix, un événement phare du « Mois de l’Amnistie en Afrique 2020 », a été lancée ce mardi à partir de Rabat, capitale du Maroc, pour sillonner tous les pays africains, avec comme objectifs de véhiculer les valeurs de paix, de tolérance, de solidarité et d’intégration panafricaine.

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Initiée par l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la solidarité, le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC-UA) et du chapitre national marocain de l’ECOSOCC-UA, cette caravane virtuelle s’inscrit également dans le cadre du thème de l’UA pour cette année à savoir « Faire taire les armes : Créer les conditions propices au développement de l’Afrique ».

Le silence des armes sur le continent, un vœu pieu des populations de l’hémisphère africain, est un long processus qui requiert un engagement très fort pour mettre en œuvre les politiques, les cadres d’action et les instruments de l’Union africaine.

En effet, la prolifération des armes légères et de petit calibre est clairement liée aux conflits violents qui continuent de compromettre la paix et le développement en Afrique. Cette situation laisse le continent très vulnérable, ces armes causant d’énormes destructions et faisant de nombreuses victimes.

En Afrique, la dynamique des conflits et les tendances actuelles du trafic d’armes changent en raison du caractère évolutif et de la diversité des acteurs, comme les pirates, les terroristes et les organisations criminelles. C’est dire que les défis existants persistent tout en devenant plus complexes.

Certes, la vision 2063 de l’UA plaide pour un partenariat solide pour asseoir des synergies et une coordination efficace entre les diverses initiatives en vue de réduire les conflits armés en Afrique. C’est pour sensibiliser à l’importance de ce thème de l’année de l’UA, que la e-Caravane de la paix, en tant qu’initiative de la société civile, s’est mobilisée en bâton de pèlerin pour consacrer la culture de la paix, de la solidarité et du vivre ensemble, pour bâtir un continent sans conflits et où les conditions d’une vie décente sont garanties.

Il n’en demeure pas moins vrai que face à la dynamique actuelle des conflits et aux nouvelles tendances du commerce des armes, un partenariat fort avec la société civile est hautement crucial. À ce stade critique, il est important de souligner le rôle qu’elle peut jouer pour mettre un terme aux conflits, promouvoir la paix et sensibiliser les communautés locales.

Lutter contre le commerce illicite des armes, la déstabilisation et l’usage abusif des armes légères et de petit calibre en Afrique, entreprendre des campagnes de sensibilisation à travers les médias traditionnels et sociaux dans les États membres de l’UA, créer un climat propice à la participation des organisations de la société civile aux processus de paix en Afrique et établir un partenariat solide entre les gouvernements et l’ECOSOCC sur les questions liées à la paix et sécurité en Afrique, autant de missions que la e-Caravane se propose de remplir en ce septembre, mois de l’Amnistie en Afrique.

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Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

Selon le vice-président de l’ECOSOCC pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali, la e-Caravane de la paix est un événement solidaire visant à « rallier toutes les parties prenantes afin de participer à l’action humanitaire pour contribuer à instaurer la paix et la sécurité sur le continent et affranchir l’Afrique du joug des conflits armés ». Pour lui, la e-Caravane constitue un jalon dans les efforts consentis pour une Afrique sans conflits ni guerres.

Elle est également conçue pour accompagner les efforts en cours des différents acteurs et en même temps faire le point sur les progrès accomplis, jusqu’à présent, dans l’objectif de renforcer la paix et la sécurité en Afrique, a soutenu M. Boudali, qui préside aux destinées de l’Association internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité. « Il faut s’attaquer aux facteurs sociaux, économiques et politiques qui motivent les groupes et les communautés à acquérir ces armes. Il est indéniable que les efforts menés pour désarmer les communautés doivent tenir compte des préoccupations liées à la sécurité et au développement et leur offrir d’autres alternatives que la criminalité et d’autres activités illicites », a-t-il dit.

En tant qu’outil de prévention des conflits, l’Architecture africaine de paix et de sécurité, et tous ses instruments de soutien, semble très efficace. Il est toutefois important que l’Union africaine poursuive ses efforts afin d’assurer que la mise en œuvre du Programme 2063, lancé pour construire un continent prospère doté d’une bonne gouvernance, respectant les droits de l’homme et encourageant la participation populaire et le développement, demeure au centre de ses efforts.

Il convient de signaler que la e-Caravane se déroulera sur une plateforme virtuelle dans tous les États membres de l’Union Africaine au cours du mois de septembre.

Les actions de sensibilisation et les débats seront engagés chaque semaine au niveau national, en coopération avec la plateforme nationale des organisations de la société civile avec une série de webinaires pour présenter les résultats et les recommandations formulées dans chacune des cinq régions du Continent.

Le point culminant de la e-Caravane sera la tenue, le 30 septembre 2020, d’un e-symposium sur les politiques publiques, un événement durant lequel seront présentés le rapport global des activités et les recommandations adoptées lors des différentes activités menées aux niveaux national et régional.

L’initiative de la tenue de la e-Caravane a été dictée par la conjoncture actuelle marquée par la propagation de la pandémie de la Covid-19 et les conséquences qui en découlent, notamment la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes.

En fait, une Caravane de la paix, de la solidarité et de l’intégration panafricaine, que comptait organiser l’Association marocaine Clé de la paix pour le Développement et la Solidarité, et allait sillonner 12 pays africains, était sur le point de se concrétiser. Mais, ce cas de force majeure qu’est le coronavirus a été à l’origine d’un transfert d’un monde réel à un monde virtuel. Ainsi, le voyage par voie terrestre de cette Caravane s’est converti en un e-voyage.

Yamoussoukro, Côte d’Ivoire: réunis à la fondation, les chefs missionnés par Toungara

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par T.K.Emile en Koaci

La fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, a abrité ce samedi 29 août comme constaté sur place par KOACI, une grande rencontre entre le Médiateur de la République et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire.


Des chefs traditionnels à la fondation samedi à Yamoussoukro (ph KOACI) 

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How should elections be organized in a true democracy?

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Cette rencontre qui a vu la participation effective du Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, Sa Majesté Amon Désiré Tanoe, du Ministre d’État, ministre auprès du Président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, était placée sous le thème “les mécanismes d’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.”

Le Médiateur de la République, Adama Toungara, a dit mettre les Rois et Chefs traditionnels du pays en mission au cœur de la culture de la paix, gage d’une stabilité durable et d’un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. « Je reste convaincu que c’est avec l’implication de tous, membres du gouvernement, chefs traditionnels, leaders politiques, guides religieux et société civile, que nous parviendrons à forger et maintenir durablement l’image de fraternité, de solidarité, d’union et de paix.» a fait savoir le médiateur.

Environ 200 chefs, venus de 108 départements de la Côte d’Ivoire, ont pris part à la rencontre de Yamoussoukro ce samedi. Le Médiateur de la République et le Pésident de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, ont appelé les chefs traditionnels, garants des us et coutumes, à être des messagers de Paix et de cohésion sociale dans leurs différents villages, cantons et royaumes en cette année électorale. Ils ont pour conclure invité les acteurs politiques au bon ton et à éviter tout agissement susceptible de porter atteinte à la paix et à l’unité de la Nation.

Burkina : Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Le Faso

Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 29 et 30 août 2020 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre qui a réuni les membres des bureaux des 13 régions et les points focaux des 45 provinces du Burkina Faso, s’est tenue sous le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ? ». La cérémonie des travaux qui a eu lieu le samedi 29 août 2020, a été patronnée par le chef de canton des bobos mandarès.

Les élections couplées du 22 novembre 2020 cristallisent tous les débats tant sur le plan national que sous régional. Elles constituent un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et la cohésion sociale.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Pour le président du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), Samuel Kalkoumdo, ces élections se tiennent dans les conditions extrêmement difficiles, en ce sens qu’il y a plus d’un million de déplacés internes et l’insécurité qui subsiste et rend des localités inaccessibles. « Dans cette condition, comment réussir des élections libres, transparentes et acceptées de tous pour éviter une fracture sociale ? », s’est-il interrogé.

C’est dans ce contexte que le MPAP s’est engagé dans la quête de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble à travers son congrès tenu dans la ville de Sya. Pour le président du MPAP, c’est ce qui a motivé le choix du thème de réflexion qui va permettre aux congressistes, de retourner chez eux aguerris et éclairés pour être de véritables vecteurs de paix dans leurs localités respectives.

« Le choix de ce thème est un impératif. Dans un tel contexte, il faut que le pays soit uni. Nous devons prôner la cohésion sociale pour pouvoir espérer construire un avenir radieux. Toutes les 45 provinces sont représentées à ce congrès. Et durant les deux jours de travaux, les congressistes seront formés et pétris d’expériences », a-t-laissé entendre.

A l’en croire, les participants auront droit à plusieurs communications dont un qui porte sur le processus électoral. « Nous sommes convaincus que si les gens comprennent comment le processus se passe, ils seront moins poussés à affirmer gratuitement qu’il y a eu fraude. Les participants seront par la suite formés en leader associatif, afin de pouvoir aller passer un message de paix auprès de la population », explique le président du MPAP. Avant d’appeler les Burkinabè à cultiver la paix autour d’eux, en œuvrant pour des élections libres et transparentes acceptées de tous.

Culture de la paix en Guinee : des journalistes outillés en ‘’approche Common Ground’’ pour la gestion des rumeurs en période électorale

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Adama Hawa Bah en Guinee 360

Sur initiative de l’Ong internationale Search for Common Ground, dix journalistes de la presse écrite et des médias en ligne ont bénéficié des formations sur les modules ‘’du journalisme sensible au conflit, le rôle et les comportements que le journaliste doit adopter en période électorale, la gestion des rumeurs et l’approche Common Ground’’.

Ce projet financé par l’USAID s’inscrit dans le cadre du ‘’renforcement des capacités électorales, normes ordonnées et responsabilités démocratiques’’ exécuté par Search for Common Ground avec pour thème ‘’l’approche Common Ground, le rôle du journaliste en période électorale et la gestion des rumeurs’’. La rencontre a servi de cadre pour rappeler aux hommes de médias, leurs responsabilités avant, pendant et après les élections.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Nous savons que la presse joue un rôle crucial dans les élections. Nous avons décidé d’échanger avec les hommes de médias pour les rappeler leurs responsabilités dans le déroulement de ses élections afin qu’ils fassent leur travail de façon professionnelle et responsable », a expliqué Fanta Conté, responsable des programmes à Search for Common Ground.

« On espère que ces deux jours de travaux (25 et 26 aout) permettront aux journalistes de jouer leurs rôles et faire leurs travaux de façon professionnelle pendant cette période électorale. Après cet atelier, nous allons établir un partenariat avec les organes participants. Ils produiront des articles sur le processus électoral mais aussi sur la promotion de la paix parce que, c’est important de sensibiliser les citoyens par rapport aux processus, sur quoi travail la CENI et d’amener les gens à comprendre comment participer à une élection… », ajoute la facilitatrice.

Siba Guilavogui a représenté la rédaction du site nimbanews.org  à cet atelier. Il a été surtout séduit par ma qualité des modules dispensés par les formateurs.

« Je suis très ravi de la qualité de cet atelier, les thèmes débattus étaient intéressants. Bientôt l’élection présidentielle dans notre pays et c’est souvent émaillée de violence. Donc en tant qu’homme de médias, je dois savoir cerner la bonne information à publier, savoir donner des informations qui sont dans le sens de prôner la paix au lieu de contribuer à un embrasement. »

De nos jours, nombreux sont ceux qui se réclament journalistes sans connaitre l’éthique et la déontologie du métier, regrette Mantenin Sacko, reporter bénéficiaire de la formation.
« Je tiens à remercier les organisateurs pour cette belle initiative qui nous a fait des plus, sur nos connaissances sur le métier de journaliste. Cette formation nous a permis de beaucoup plus savoir sur la responsabilité sociale du journaliste, mais aussi le comportement qu’il doit adopter en période électorale. Elle nous a également permis de comprendre plein de choses sur la vie en société à travers des exercices pratiques. Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup marqué », a-t-elle témoigné.

Le PAYNCoP Gabon se joint à l’UNESCO pour combattre les fakes news sur le Covid19 et les violences faites aux femmes

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse (03 mai), le PAYNCoP Gabon a pris part, les 04 et le 05 mai 2020, à deux vidéos conférences, organisées par le Bureau UNESCO de Libreville.

La première qui a regroupé une vingtaine d’organisations de jeunes portait sur l’Education aux Médias et à l’information (EMI) afin de combattre la propagation des fakes news, notamment en rapport avec le Covid 19.

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Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

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La rencontre a permis à une vingtaine de jeunes leaders associatifs du Gabon, dont ceux du PAYNCoP Gabon, de renforcer leurs capacités dans les techniques de détection et de vérification de fausses informations (fact-cheking). Des échanges riches qui ont permis d’identifier des actions à mettre en œuvre conjointement dans le cadre de la lutte contre le Covid19, notamment une campagne de sensibilisation en ligne et bien d’autres activités.

La deuxième, avec les journalistes des médias publics et privés, était orienté sur le traitement des violences faites aux femmes et la sécurité des journalistes. Il était question de voir, entre autres, comment traiter les questions de violences à l’endroit des femmes, tout en respectant les règles d’éthique et déontologie professionnelle ainsi que les réalités sociales et culturelles dans le contexte gabonais. Un guide pédagogique, publié par l’UNESCO, intitulé ‘’ Informer sur les violences des femmes et des filles’’ ainsi que de nombreuses contributions ont constitué la trame des échanges.

En marge de cette rencontre, les journalistes participants ont évoqué la nécessité de mettre en place une plateforme d’autorégulation des professionnels de l’information et de la communication afin de contribuer à l’amélioration de la pratique du journalisme au Gabon.

Le Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde, Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon s’associent pour sensibiliser sur le Covid 19

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid 19, les plateformes Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde (LCNM), Yali Gabon et le PAYNCoP Gabon se sont associées pour sensibiliser les jeunes sur la pandémie du covid 19 au moyen de la bande dessinée.

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L’initiative vient en appui aux efforts gouvernementaux consentis depuis le début de la pandémie du corona virus dans notre pays. Dès les premiers cas de la maladie, les plus hautes autorités ont déclaré la guerre contre cet ennemie invisible. A travers cette action, ces trois organisations veulent modestement apporter leur contribution dans cette guerre.

Le projet consiste à sensibiliser les jeunes sur les mythes entretenus autour du Covid 19. « Nous sommes partis d’un constat : plusieurs fausses idées, relatives au traitement ou la prévention du covid 19, sont véhiculées par certaines personnes » a expliqué Dora du LCNM. « Ces personnes utilisent régulièrement les réseaux sociaux (facebook et watsap) pour diffuser leurs messages » a ajouté Marcel Ebenezer. Parmi ces fausses idées que nous appelons les mythes, il y’a, entre autres, le fait que le corona n’existe pas dans les pays chauds, la saison de pluie va laver le virus, le virus est aussi transmis par les moustiques, il n’y a pas de cas réel au Gabon, le gouvernement nous ment etc.

Pour Cédrick Kenfack de Yali Gabon, « la propagation de ces fausses informations constitue un obstacle à la riposte contre cette pandémie. Raison pour laquelle nous avons jugés utile de lutter contre ces fausses informations en utilisant la bande dessinée comme moyen de communication »

En marge de la lutte contre les fakes news, le projet accorde également une place importante aux gestes barrières et aux conseils utiles pour éviter la maladie. Une partie intitulée ‘’guide de bonnes pratiques’’ a été consacrée à cet effet. Chaque conseil est illustré par des personnages et des textes explicatifs.

« L’idée était aussi de mutualiser nos compétences et nos ressources pour un objectif commun dans une démarche d’intelligence collective. C’est pourquoi le projet a regroupé plusieurs organisations. Chacune d’elle a contribué en fonction de ses ressources. L’une a rédigé les textes, l’autre a assuré la coordination et la conception a été assurée par une autre » a indiqué Jerry Bibang, le Coordonnateur du PAYNCoP Gabon.

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Le PAYNCoP Gabon et Ingénieurs Sans Frontières s’associent pour combattre le COVID 19

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Envoyé à CPNN par Jerry Bibang

Dans le cadre de la lutte contre le covid 19, l’Association Jeunesse Engagée pour le Développement (JED), membre du PAYNCoP Gabon, et l’Ong Ingénieurs Sans Frontières (ISF) ont gratifié hier, mercredi 1er avril, les populations du quartier derrière l’Ecole Normale Supérieure, dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, d’un point de lavage de mains.

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L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet qui consiste à mettre en place des points de lavage de mains dans les quartiers sous intégrés de Libreville et ses environs, notamment ceux qui connaissent des difficultés d’approvisionnement en eau potable. « La situation est plus complexe dans ces quartiers car l’accès à l’eau potable constitue un réel défi pour les populations qui vivent parfois dans des pièces restreintes, donc difficile de respecter les 1 mètre de distanciation. C’est pourquoi nous avons ciblé ces zones » a expliqué Darel Oliny, Directeur Exécutif de Ingénieurs Sans Frontières au Gabon.

Pour Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon, il s’agit d’une action qui vient en appui aux efforts du Gouvernement dans la lutte contre la pandémie qui fait ravage actuellement. « Les autorités publiques ont déclenché la guerre contre le Covid 19, en tant que citoyens et patriotes, il nous revient de nous lever et d’aller au front contre l’ennemie commun » a-t-il ajouté avant d’inviter les riverains à respecter les gestes barrières pour une meilleure prévention.

Après Derrière l’Ecole Normale Supérieure, le quartier Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, constituera la prochaine étape de cette initiative citoyenne.

Promotion de la paix au sahel : Les meilleures productions radiophoniques primées

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Tiga Cheick Sawadogo dans Le Faso

Le programme promotion de la paix au sahel, mis en œuvre par le Centre national de presse Norbert Zongo a distingué les meilleures productions radiophoniques sur la paix. En magazine, microprogramme et table ronde, les œuvres de quatre journalistes tamisées parmi 84 autres de douze radios ont été primées. C’était ce 13 février 2020 à Ouagadougou, jour de célébration de la journée mondiale de la radio.

Le Centre National de Presse Norbet Zongo met en œuvre avec l’appui de EIRENE, le programme promotion de la paix au sahel. Dans ce cadre, douze radios partenaires des régions du Centre-nord, du Nord, et du Plateau central ont bénéficié de renforcement de capacités et d’appuis techniques pour produire des émissions en lien avec la paix.

Pour capitaliser les acquis du programme, un concours des meilleures productions en radio sur la paix a été lancé. Et ce sont 84 œuvres qui ont été enregistrées par le jury composé de Jean Baptiste Ilboudo, Clémence Tuina et Smaïla Rabo.

« La tâche ne fut pas facile. On a jugé la pertinence du sujet, la qualité sonore de l’œuvre, l’originalité dans le traitement, la qualité de la musique, l’habillage… », a expliqué Clémence Tuina, représentante des membres du jury. Pendant six jours, le jury a travaillé pour départager les candidats.

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African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

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« Le jury regrette, la faible participation des candidats et des radios, quatre radios sur la douzaine concernée. Il recommande donc à l’endroit des organisateurs d’instituer un système de mentorat pour suivre et galvaniser les radios à produire après les formations IN SITU. Il leur recommande également de poursuivre le renforcement des capacités des radios partenaires et de leur fournir un appui en matériels de production (enregistreurs).

Le jury a exhorté les responsables de radios à encourager, motiver leurs journalistes à produire des émissions (tables rondes, magasines, microprogrammes, reportages et enquêtes).

En catégorie microprogramme, c’est Boureima Ouédraogo de la radio Voix du paysan de Ouahigouya qui est lauréat avec le titre « vivre ensemble ». « L’œuvre traite de la paix, de la cohésion sociale, pour dire comment les différentes communautés peuvent s’accepter, comment les populations peuvent travailler à promouvoir la paix. Ce prix vient nous galvaniser à travailler davantage dans la promotion de la paix. En tant que producteurs radio, nous sommes les porte-paroles des populations et dans le contexte actuel du Burkina, nous avons un rôle important à jouer », a expliqué le lauréat.

En table ronde, c’est également la voix du paysan qui l’emporte avec Abdoulaye Sawadogo pour son œuvre intitulée « contribution des leaders religieux à la cohésion, dans un contexte d’extrémisme violent ».

Quant au meilleur magazine traitant de la spéculation sur les terres à Loumbila, c’est un duo de journaliste de la radio Vénégré de Ziniaré qui l’emporte, Alfred Kagambèga et Toussaint Soré.

Le programme promotion de la paix au sahel a également désigné la meilleure radio. Là aussi, c’est la radio Vénégré de Ziniaré qui s’est distinguée avec l’émission « les voix pour une culture de paix ». « Nous avons apprécié l’esprit d’équipe qui a prévalu dans cette radio. La radio a créé une émission intitulée les voix pour une culture de la Paix. Une émission qui est animée par les journalistes à tour de rôle. Les magazines étaient rythmés, il y a plusieurs voix qui interviennent, les taches sont partagées et cela nous a beaucoup plu », a justifié Clémence Tuina.

L’ensemble des lauréats a reçu des prix en nature, notamment des ordinateurs, des enregistreurs et des attestations.