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Bulletin français 1 octobre 2017

LES JEUNES PRENNENT LA PAROLE .

Les jeunes et les enfants ont pris l’initiative alors que des millions de personnes célébraient la Journée internationale de la paix dans le monde entier. On ne peut qu’être séduit par les photos montrant leurs activités pour une culture de la paix. 



Regardons en particulier comment, dans toutes les anciennes républiques de l’Union soviétique, les enfants de centaines d’écoles ont découpé des colombes en papier et écrit sur chacune le nom de quelqu’un qui est mort en défendant leur pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils les ont ensuite attachées à des ballons remplis d’hélium et lâchées dans le ciel . Cette manifestation symbolique a dépassé les limites des conflits politiques. Par exemple, les enseignants et les enfants des deux côtés de la guerre civile en Ukraine ont célébré le jour de la même façon, déplorant souvent que la guerre les avait séparés de leurs amis et de leurs voisins.

À Bichkek, au Kirghizstan, les jeunes “peer mentors,” participant à la formation du leadership dans le cadre du projet de dialogue constructif sur la religion et la démocratie d’International Alert, ont escaladé une montagne et transporté des centaines de roches pour créer un signe de paix impressionnant au dessus du village de Koh Tash, en soulignant importance de la consolidation de la paix (voir photo).



Les jeunes ont souvent joué un rôle central dans les célébrations locales. Par exemple, à Northfield, au Minnesota: « Les élèves ont dirigé le rassemblement en tant que locuteurs et interprètes, démontrant l’importance de la fête internationale. Sunny Leonard, une jeune collegienne et l’organisatrice du rassemblement, a fait le discours de clôture avant la marche vers le Centre du Collège Carleton. Elle a déclaré que les jeunes sont ceux qui peuvent façonner l’avenir. >>



À Pinto, en Espagne, le point culminant de la célébration a été la lecture d’un manifeste rédigé par le Conseil des Enfants de Pinto qui met en lumière la défense de la paix ainsi que diverses propositions pour la maintenir du point de vue des enfants de la commune.

L’Union africaine a célébré la Journée internationale de la paix sous le thème «Engager les jeunes dans la consolidation de la paix». “Ce slogan a été célébré pour souligner le rôle des jeunes dans la réalisation de la paix et du développement”, a déclaré Ismail Shragine, le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité.

En Colombie, les jeunes sont profondément impliqués dans le processus de réconciliation. Le réseau de jeunesse “C’est la paix aussi” à Tumaco, mène diverses activités dans le cadre de la semaine de la paix, les 19, 20, 21 et 21 septembre dans le cadre de la stratégie de réflexion sur la situation du pays et la transmission de messages sur la réconciliation. Ils effectuent des activités telles que la mise en scène et l’image de théâtre avec une galerie d’images corporelles. Les jeunes qui font partie du projet «Utilisez votre pouvoir pour construire la paix» participent également à la Rencontre des jeunes pour la paix à Tumaco. Là ils échangent des idées avec d’autres jeunes ayant des processus de paix différents et qui se déroulent dans des autres municipalités de la région. Parmi leurs activités, se trouvent des peintures murales, la récupération ancestrale à travers des chansons féminines et de jeunes auteurs-compositeurs, des actions qui favorisent l’intégration des communautés et la construction d’espaces sains et sans risques pour la population. 



Pour célébrer la Journée internationale de la paix, les jeunes du Sud Soudan, qui font leurs études dans les universités de l’Ouganda embrassent la diversité culturelle de leur pays pour favoriser la paix plutôt que de se concentrer sur les différences tribales qui les ont déchiré. Le syndicat des étudiants du Sud Soudanais en Ouganda a organisé un festival à Kampala dans le cadre d’une série d’événements marquant la Journée internationale de la paix, dont le thème cette année est: «Ensemble pour la paix: respect, sécurité et dignité pour tous.» Les organisateurs ont déclaré que l’événement avait rassemblé les communautés Sud Soudanaises et les étudiants d’Ouganda qui étaient divisés selon des lignes tribales et politiques.



Dans de nombreux cas, la musique est utilisée comme langue universelle de la paix. Le festival annuel de musique à Nouakchott, en Mauritanie, autour de la Journée internationale de la paix, est consacré à la «musique de jazz comme vecteur de paix, de liberté d’expression et d’unité». Un exemple particulièrement remarquable de musique pour la paix est la carte de centaines d’écoles Montessori du monde entier qui participent au 21 septembre dans le projet «Sing Peace around the World». 



Grâce à la nouvelle génération, oui, il existe un mouvement mondial pour une culture de la paix. Pour citer Karen Stanley, un organisatrice des événements à Lexington, en Virginie, “il y a beaucoup d’endroits à travers le monde qui se connectent les uns avec les autres à travers la Journée internationale de la paix. Pour moi, il était donc passionnant d’ajouter notre petite ville à ce mélange et faire quelque chose pour la paix.”

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Children and youth celebrating a culture of peace around the world

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



De l’Europe aux Etats-Unis, ces villes qui s’opposent à leurs gouvernements pour mieux accueillir les migrants

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Brazil: Community mediation centers begin to work in Recife and Olinda

DÉVELOPPEMENT DURABLE



La Chine éclipse l’UE en atteignant en avance son objectif solaire pour 2020

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Egypt: Women’s Conference in Gharbia organizes “Women’s Peacemaker” conference

DROITS DE L’HOMME


USA: Labor Unions Are Stepping Up To Fight Deportations

DISARMAMENT ET SECURITÉ


France: Quelles mobilisations pour la paix ?

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mauritanie: Festival Nouakchott Jazz Plus: du 18 au 23 septembre 2017

Bulletin français 1 septembre 2017

CULTURE DE LA PAIX EN AMÉRIQUE LATINE

En tant que coordonnateur de CPNN, j’ai récemment été invité à participer à des séminaires de paix au Mexique et au Brésil ; avec une conférence à laquelle j’ai assistée à la fin de 2015 en Colombie, j’ai pu apprécier les grands progrès réalisés en faveur d’une culture de la paix en Amérique latine.

J’ai été impressionné par les progrès latino-américains, en particulier dans la budgétisation participative en tant que forme de participation démocratique, dans la médiation et la justice restauratrice, dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et dans le tourisme pour la paix. De plus, c’est l’Amérique latine qui nous a donné le Forum social mondial. Le processus de paix en Colombie a été le premier processus de paix au monde au cours des dernières années. Et il y a maintenant, un mouvement pour le développement de réseaux de commissions de la paix de la ville, au Brésil et au Mexique.

La budgétisation participative permet aux citoyens de débattre et de définir des politiques, en décidant chaque année les priorités budgétaires de la ville pour les investissements et les services. Cela stimule l’implication des citoyens dans le bien public et la gestion de la ville. Le processus a débuté il y a dix ans dans la ville brésilienne de Porto Alegre et s’est depuis répandu dans de nombreuses villes du monde entier. Ma visite ce mois-ci comprenait les villes de Santos et Curuaru au Brésil ainsi que la ville de Mexico ; CPNN propose des articles sur la budgétisation participative dans chacune de ces villes.

Le Brésil est un leader mondial dans le développement de la justice restaurative, comme nous l’avons vu en octobre dernier dans CPNN. Ce mois-ci, nous proposons un article sur le progrès de la justice restaurative dans la région sud du Brésil. Des systèmes similaires de médiation en tant que justice alternative sont de plus en plus utilisés au Mexique ( CPNN juillet et novembre 2016) et nous publions un article ce mois-ci du Chiapas, dans la région sud du Mexique.

J’ai été impressionné lors de mes visites par le degré de violence à l’égard des femmes et la lutte croissante dans ces pays pour arrêter cette violence. Au Brésil, la lutte se déroule dans le cadre d’une loi qui porte le nom d’une des victimes : “Maria da Penha”. Au Mexique, la lutte se déroule dans le cadre de la loi générale sur l’accès des femmes à une vie sans violence. En Colombie, l’une des initiatives contre cette violence est menée en utilisant d’anciens rituelles indigènes. En même temps, nous publions un article de la Colombie sur la création d’un Conseil des femmes autochtones en tant que partie intégrante du processus de paix dans ce pays.

L’Amérique latine est également un chef de file pour le tourisme pour la paix. Cela sera à l’ordre du jour, en octobre, au Congrès latino-américain des villes touristiques, intitulé «Construire la paix par le tourisme». Sur ce sujet, nous éditons des articles ce mois-ci, sur Puebla au Mexique, et sur le développement du tourisme en tant que contribution au processus de paix dans les zones post-conflit de la Colombie.

Les forums sociaux, qui ont commencé au Brésil, peuvent être considérés comme les rassemblements mondiaux les plus importants pour une culture de la paix. CPNN a précédemment rapporté des articles sur les Forums social mondial qui ont eu lieu à Belem (2009) au Brésil, ainsi que les derniers Forums au Canada et en Tunisie. L’année prochaine, le forum revient au Brésil où des préparatifs ont déjà commencé à Salvador de Bahia.

Enfin, je tiens à mentionner que des progrès sont réalisés au Mexique et au Brésil à propos du réseau des commissions de la paix des villes. Un certain nombre de commissions ont été créées au Brésil au cours de la Décennie internationale pour une culture de la paix, et nous menons une mise à jour de leurs activités. La commission de la paix de la ville de Santos envisage maintenant d’inclure les activités de culture de paix réalisées par les jeunes comme le décrit cet article de CPNN. Au moment où j’écris ceci, une commission est en cours à Pernambuco au Brésil ; et l’Association mexicaine des maires va étudier une proposition pour la création de commissions lors de leur réunion annuelle.

Je remercie mes amis du Mexique, du Brésil et de Colombie de m’avoir invité à visiter et à participer à leur développement d’une culture de la paix, et je suis sûr que nous entendrons beaucoup parler d’eux à l’avenir.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Brésil: Convocation du Forum Social Mondial 2018

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



10th Annual Japan-Korea “Peace & Green Boat” Joint Statement

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Brazil: Restorative Justice: AJURIS and its Judiciary School sign agreement with Terre des Hommes and MPRS

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Colombia: Tourism in post-conflict zones, another contribution to peace

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Women’s Council for Peace in Colombia created by indigenous women

DROITS DE L’HOMME


Cape Verde: Youth take human rights to the streets

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Campaign for a UN Parliamentary Assembly now endorsed by over 1,500 current and former lawmakers from 120 countries

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Iceland: Spirit of Humanity Forum promotes love, transformation and humanity

Bulletin français 1 août 2017

. PARLEMENTAIRES POUR LA PAIX .

Au cours des derniers mois, nous avons suivi l’initiative des Nations Unies à propos du traité interdisant les armes nucléaires.

Le 7 juillet, le traité a été adopté par une majorité de 122 pays lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

Même si le traité peut être consideré comme “victoire importante pour l’humanité entière,” son effet est limité, car les délégations de tous les pays dotés d’armes nucléaires ainsi que la plupart de leurs alliés ont boycotté la conférence et beaucoup d’entre eux ont annoncé leur opposition.

D’autre part, nous avons vu le mois dernier, que, les villes ne sont pas d’accord avec leur gouvernement national. La Conférence des maires des États-Unis a exigé que leur état participe de bonne foi aux négociations et ils ont exhorté l’ensemble des maires à se joindre à l’ONG, Maires pour la paix”, organisation mondiale qui s’oppose aux armes nucléaires avec un objectif de 10 000 villes membres d’ici 2020. Cette organisation représente non seulement de grandes villes aux États-Unis, mais également d’autres pays dotés d’armes nucléaires.

Et ce mois-ci, nous voyons que dans cette affaire les parlements ne sont pas d’accord avec leur gouvernement non plus. L’Assemblée parlementaire de l’OSCE, qui regroupe plusieurs pays nucléaires et leurs alliés, a adopté une Déclaration lançant un “appel à tous les pays à participer aux négociations de l’ONU sur le désarmement nucléaire et à adopter des mesures de réduction des risques nucléaires, de transparence et de désarmement.” Le Parlement européen a pris une position similaire au début des négociations de l’ONU l’année dernière.

Nous sommes encore loin du désarmement nucléaire à la suite de ce traité, mais comme le rappelle Richard Falk, nous avons des précédents historiques pour être optimistes: “convertir ce texte en un régime de contrôle efficace exigera des engagements profonds, de sacrifices, des mouvements et des luttes comme ceux qui ont fini par parvenir à l’impossible, en mettant fin à des maux aussi ancrés que l’esclavage, l’apartheid et le colonialisme “.

Un rôle clé peut être joué par les parlementaires. Un plan d’action, élaboré par les Parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires, en consultation avec l’Union interparlementaire, comprend 14 actions clés de désarmement nucléaire. Des actions similaires sont proposées par l’organisation “UNFOLD ZERO” pour rendre efficace le traité d’interdiction nucléaire.

Auparavant, nous avons vu comment les villes font la promotion d’une culture de la paix au-delà de la politique de leur gouvernement national. Ce mois-ci, nous voyons un potentiel similaire au niveau des parlements.

Au Moyen-Orient, malgré le manque de mouvement vers la paix par les gouvernements d’Israël, de Palestine et de leurs voisins, les parlementaires de ces pays, soutenu par l’Union interparlementaire, ont réussi à travailler ensemble pour un accord de partage des ressources en eau dans leur région.

En Afrique, une récente réunion du Parlement panafricain a continué à travailler sur le concept d’un passeport panafricain ainsi que sur des initiatives visant à ouvrir les frontières des pays africains pour le libre échange et les voyages pour tous les Africains. Une union panafricaine pourrait être fondée sur une culture de la paix plutôt que sur la culture de la guerre, si elle s’appuie sur la tradition de la consolidation de la paix conçue par Nelson Mandela.

Au Mexique, un séminaire est parrainé par le Sénat sur “La violence et la paix: les diagnostics et les propositions,” comprennant plusieurs sessions sur la culture de la paix. L’un concerne le Programme d’action des Nations Unies pour une culture de la paix et l’autre concerne la culture de la paix et de l’environnement.

Finalement, il y a une demande pour la création d’une assemblée parlementaire à l’ONU, qui est croissante.

Depuis plus de 20 ans, le Parlement européen le sollicite avec insistance, et le mois dernier, une nouveau message fort a renouvellé cette requète, dans le cadre des recommandations formulées pour l’ONU.

Novembre dernier, une conférence internationale d’environ 300 magistrats, juges, experts juridiques et ambassadeurs de près de 60 pays, principalement des pays du Sud, a adopté une déclaration qui a invité les chefs d’Etat et de gouvernement à convoquer un sommet mondial “pour examiner les graves problèmes mondiaux actuels face à l’humanité” et pour “travailler pour la création d’un Parlement mondial pour promulguer des lois mondiales exécutoires, un gouvernement mondial et une Cour mondiale de justice”.

Cela fait écho à une déclaration faite l’année dernière par le Parlement panafricain qui a appelé l’Union africaine et les gouvernements africains à soutenir la création d’une Assemblée parlementaire des Nations Unies “pour renforcer la participation démocratique et la représentation des citoyens du monde dans l’ONU” et pour “Contribuer au renforcement de la surveillance démocratique des opérations de l’ONU, en particulier en Afrique”.

La possibilité et les problèmes liés à l’établissement d’une Assemblée parlementaire des Nations Unies ont été explorés lors d’une réunion récente qui comprenait des représentants des parlements régionaux, de l’Union interparlementaire, de la Campagne pour une Assemblée parlementaire des Nations Unies et des milieux universitaires.

En somme, lorsque nous écoutons les villes et les parlements, nous nous rendons compte qu’il existe une alternative à l’État-nation et à sa culture de la guerre. Un monde meilleur est possible!

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


UN conference adopts treaty banning nuclear weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Dominican Republic: Mayor praises successful congress for peace in Southern region

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Members of Parliament from Middle East find innovative solutions to regional water issues

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Gambian Youth Engage in the Promotion of Peace, Sustainable Development and Global Citizenship

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Africa: UN deputy chief says ‘messages of women’ vital to sustainable peace, development

DROITS DE L’HOMME


USA: A Victory March For Nury – and for immigrant rights

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Seminar on Violence and Peace: Diagnoses and Proposals for Mexico

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Togo: Un concours littéraire qui appelle de jeunes africains à la culture de la paix

Bulletin français 1 juillet 2017

. LA PAIX AVANCE . .

CPNN a été très actif ce mois-ci, reflétant les progrès dans de nombreux domaines de la culture de la paix (37 articles en anglais, dont 8 traduits de l’espagnol et 5 du français). 



Quatre de ces articles suivent le développement continu des négociations à l’ONU pour un traité visant à interdire les armes nucléaires. À l’approche de la date limite du vote définitif du 7 juillet, le travail des États membres et des organisations non gouvernementales a été intense. Les délégations ont débatu le 21 juin le premier rapport de l’ensemble du projet et sa révision le 27. 



Les ‘’ États nucléaires’’ et leurs alliés boycottent les négociations;  le traité ne les affectera donc pas directement. Cependant, il existe un certain nombre d’éléments proposés du projet de traité qui pourrait les influencer indirectement, bien que l’accord sur ces propositions se révèle difficile à réaliser. Ces éléments comprennent des propositions visant à interdire le transit, la menace d’utilisation et le financement d’armes nucléaires.

Les États qui en sont dotés dépensent collectivement et annuellement 100 milliards de dollars américains sur les programmes de ces armes. Les entreprises qui fabriquent les armes et leurs systèmes d’approvisionnement sont un moteur majeur de la course aux armements nucléaires. Si tous les États qui se joignent au traité d’interdiction nucléaire cessaient de mettre leurs fonds publics dans ces sociétés en interdisant aux banques d’investir dans celles-ci, cela pourrait changer radicalement l’économie de l’industrie de l’armement nucléaire. Et cette action appuierait les efforts des parlementaires et de la société civile afin de réduire les budgets exorbitants en armes nucléaires dans ces États et de réorienter ces fonds vers la santé, l’éducation, l’emploi, l’environnement et le développement durable. 



Nous voyons un exemple de cette stratégie dans les décisions prises ce mois-ci par la Conférence américaine des maires lors de leur réunion annuelle. Ils ont soutenu deux résolutions présentées par les villes membres,  en demandant au Congrès de transférer les fonds militaires vers les besoins humains et environnementaux plutôt que l’inverse. Et ils ont adopté une nouvelle résolution qui se termine comme suit: 



“IL EST RÉSOLU QUE la Conférence des maires des États-Unis invite tous les maires des États-Unis à rejoindre les Maires pour la Paix afin d’atteindre l’objectif de 10 000 villes membres d’ici 2020 et encourage les villes membres des États-Unis à s’impliquer activement en établissant des relations avec les villes sœurs d’autres nations armées, et en agissant au niveau municipal pour sensibiliser le public sur les coûts humanitaires et financiers des armes nucléaires, sur les dangers croissants des guerres entre les États dotés d’armes nucléaires et sur la nécessité urgente de la bonne foi dans la participation à la négociation pour l’élimination mondiale des armes nucléaires “.

Ce mois-ci, quatre de nos articles suivent les progrès pour la paix en Colombie. Le 26 juin, les Nations Unies ont annoncé que les  FARC avaient terminé le ‘’processus de dépôt’’ de leurs armes, selon l’accord de paix de l’an dernier. Et le 6 juin, le gouvernement colombien et l’autre groupe de guérilla, l’ELN, ont annoncé qu’ils avaient conclu une série d’accords, y compris des financements internationaux pour faire avancer le processus de paix. Bien que la violence se poursuive dans de nombreuses régions du pays, il existe d’importantes initiatives de base pour promouvoir la non-violence, y compris les « Radios communautaires pour la paix et la coexistence», lancées à la mi-2016 avec le soutien de l’Union européenne. Cela soutient 400 des 627 stations de radio communautaires en Colombie pour générer une culture de la paix dans les zones rurales les plus reculées, qui sont les zones plus touchées par le conflit armé. 



Sept autres articles reflètent les progrès continus dans l’éducation à la paix dans le monde, y compris les initiatives en République dominicaine, en Irlande du Nord, en Équateur, en Mexique et en Côte d’Ivoire, ainsi que les plans pour les réunions annuelles de l’Institut international pour l’éducation pour la paix et l’Association de recherche pour la paix en Asie-Pacifique. 



De plus, trois articles nous informent du développement du journalisme et de l’écriture pour une culture de la paix en Afrique. Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence» a été parrainé par les Nations Unies à Dakar, au Sénégal. Toujours à Dakar, les membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une culture de la paix. “Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, a déclaré le conseiller spécial du président de la République, Macky Sall. Aussi, en Ouganda, les dirigeants traditionnels qui ont été actifs dans les efforts de paix et de réconciliation disent que le journalisme de la paix en tant qu’outil a été «utile pour mobiliser les gens et joindre les rebelles». 



Enfin, c’est une bonne surprise pour les mouvements pacifistes à travers le monde, que Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste de l’opposition britannique et ancien président de la coalition Stop the War, a mené son parti à une remarquable progression lors des récentes élections générales. C’était d’autant plus remarquable que les attaques de ses adversaires et de la plupart des médias traditionnels contre ses positions anti-guerre semblent avoir échoué et avoir aidé plutôt que de blesser lui et son parti lors des élections. Il semble que les électeurs britanniques veulent la paix au lieu de continuer à s’impliquer dans les diverses guerres et menaces militaires menées par les États-Unis et l’OTAN. 


      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


UN: Conference Considers Revised Draft of Proposed Legally Binding Instrument to Prohibit Nuclear Weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Côte d’Ivoire: Préservation de la paix à Port-Bouët : La jeunesse communale donne ses recettes

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



U.S. Conference of Mayors Opposes Military-Heavy Trump Budget

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Montreal: Official Conference of the UN International Year of Sustainable Tourism for Development

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


UN: New films on Global Goals spotlight women’s journeys of resilience

DROITS DE L’HOMME


USA: A Call to Mobilize the Nation through 2018

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”

Bulletin français 1 juin 2017

UN TRAITÉ POUR LE DÉSARMAMENT NUCLÉAIRE

Vous ne trouverez probablement pas ce sujet dans les médias commerciaux, mais un événement très important aura lieu aux Nations Unies ce mois-ci. Du 17 juin au 7 juillet, une conférence de l’Assemblée générale des Nations Unies devrait négocier un traité visant à interdire les armes nucléaires!

Le 22 mai ce projet a été proposé par l’ambassadrice du Costa Rica aux Nations Unies, Elayne Whyte Gómez, en sa qualité de présidente de la Conférence des Nations Unies pour négocier un instrument juridiquement contraignant les armes nucléaires. Le nouveau projet de traité est basé sur les propositions présentées dans les négociations de la Conférence en mars. Il faudrait que les États “ne puissent jamais en aucune circonstance … développer, produire, fabriquer, acquérir, posséder ou stocker des armes nucléaires ou d’autres dispositifs nucléaires explosifs … ni utiliser des armes nucléaires …ni effectuer un test d’arme nucléaire”. Les États seraient également tenus de détruire les armes nucléaires qu’ils possèdent et d’être interdits de transférer des armes nucléaires à tout autre destinataire.

La réunion de négociation a été établie après une série de réunions en Norvège, au Mexique et en Autriche avec les gouvernements et la société civile. Les réunions ont été inspirées par le leadership de la Croix-Rouge internationale qui a incité à regarder l’horreur des armes nucléaires, non seulement dans le cadre de la stratégie et de la dissuasion, mais aussi de saisir et d’examiner les conséquences humanitaires désastreuses qui se produiraient dans une guerre nucléaire.

La première session des négociations sur le traité s’est déroulée le 16 février 2017. Elle a examiné les questions de procédure telles que l’élection des officiers, l’ordre du jour des négociations, les règles de procédure et la participation des ONG. Des négociations plus substantielles sur le traité ont eu lieu du 27 au 31 mars.

Selon une analyse des votes des États membres des Nations Unies, une majorité est favorable au traité, comprenant les pays d’Amérique latine, d’Afrique et de la plupart des États arabes ainsi que les plus petits États d’Asie-Pacifique.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour mettre le traité en pratique, car toutes les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Israël, Pakistan, Inde et Corée du Nord) s’opposent au traité, avec leurs alliés, dont la plupart des pays européens.

Plus nous attendons d’abolir les armes nucléaires, plus il deviendra difficile de le faire.. Comme WILFP (Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté) en a témoigné à la conférence de l’ONU: “Tous les États dotés d’armes nucléaires … investissent dans l’expansion, le développement ou la modernisation de leurs arsenaux nucléaires. Ils ne visent pas seulement à «accroître la sûreté et la sécurité» des systèmes d’armes nucléaires, c’est ce que prétendent les États dotés d’armes nucléaires. En fait, les «améliorations» fournissent dans de nombreux cas de nouvelles capacités aux systèmes d’arme. Ils prolongent également la vie de ces systèmes au-delà du milieu de ce siècle, ce qui garantit à la course aux armements de continuer indéfiniment.”

En plus de WILPF, de nombreuses autres organisations de la société civile poussent les États membres de l’ONU à adopter le traité. Un forum de ce mois-ci à Brooklyn comprendra des conférenciers d’un certain nombre d’organisations, dont Peace Action, MoveOn et le American Friends Service Committee. Le 17 juin, il y aura aux Nations Unies à New York une Marche des femmes pour interdire la bombe, une initiative sur l’élan de la Marche des femmes à Washington en janvier.

La réunion annuelle d’Abolition 2000, une organisation internationale dédiée au désarmement nucléaire, a soutenu la Marche des femmes et a écouté les rapports de leurs projets, les groupes de travail et les campagnes affiliées, y compris la Désactivation et réduction des risques nucléaires, Ne faites pas partie de la banque Bomb, Dimensions économiques du nucléarisme, ICAN, Action interconfessionnelle, Droit international et armes nucléaires, Maires pour la paix, Lutte contre les missiles, Zones exemptes d’armes nucléaires, Nukes hors d’Europe, Sensibilisation parlementaire, Paix et planète, UNFOLD ZERO et Armes nucléaires en Espace. Ils ont créé un nouveau groupe de travail pour renforcer l’appui de la société civile et des gouvernements à la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur le désarmement nucléaire, qui aura lieu en 2018.

Comme Alice Slater conclut dans son article, “Time to Ban the Bomb”: «Nous devons obtenir autant de pays que possible à l’ONU en juin et faire pression sur nos gouvernements pour voter pour le traité qui interdit la bombe. Et nous devons en parler et laisser les gens savoir que quelque chose d’extraordinaire est en train d’arriver !”

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Countries for and against the UN resolution to launch negotiations for a treaty to prohibit nuclear weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Mexico: Colima will host the Meeting of Youth Peace Leaders

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Grenoble, France : Ecole de la Paix

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Swiss vote in in favor of gradual nuclear phaseout

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Kenya’s pastoralists look beyond patriarchy to property rights for women

DROITS DE L’HOMME


The Palestinian Hunger Strike: “Our chains will be broken before we are..”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Argentina: Meeting with Nobel Peace Laureates

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Nonviolence Charter: Progress Report 10 (Apr 2017)

Bulletin français 1 mai 2017

MARCHER POUR SAUVER LA PLANÈTE .

Deux mobilisations importantes pour la préservation de la planète ont eu lieu ce mois-ci sur le continent Nord-Americain. Près d’un million de personnes se sont engagés à travers les États-Unis et le Canada dans la Marche pour les Sciences le 22 avril. Une semaine plus tard, au moins un quart de million de gens ont participé à la Marche des Peuples pour le Climat.

À la principale Marche pour les Sciences à Washington, DC, le scientifique américain Bill Nye, coprésident d’honneur de l’événement, a prononcé un discours à une foule de dizaines de milliers de personnes sous une pluie battante. «Montrer au monde que la science est pour tous. Nos législateurs doivent savoir et accepter que la science sert chacun de nous », a déclaré Nye avant de crier:« Sauvez la planète!

Pour la Marche des Peuples pour le Climat une semaine plus tard, plus de 200 000 personnes ont participé à la marche de Washington, et plus ou moins 50 000 autres dans 370 manifestations à travers le pays. Selon son coordonnateur national, «cette marche est née d’un renforcement des relations entre organisations et mouvements progressistes les plus importants du pays … pour faire pression sur les leaders mondiaux afin qu’ils agissent sur le changement climatique. Il y avait une simple demande: Agir! . . . Agir sur le climat tout en créant des emplois, en investissant dans les communautés autochtones et en protégeant les travailleurs qui seront touchés par la transition vers une nouvelle économie d’énergie propre et renouvelable.

Si l’on devait cartographier les plus grandes mobilisations, cela ressemblerait presque à la carte que nous avons publiée en janvier pour les marches des femmes contre l’inauguration du président Trump. C’était à peu près la même carte que celle montrant les résultats des élections.

La marche pour la science a été convenablement fixée pour le 22 avril, date reconnue par les Nations Unies comme la Journée internationale de la Terre nourricière.

L’initiative de l’ONU est venue de l’Amérique latine et, elle a été en fait célébrée cette année dans la plupart des pays d’Amérique du Sud. Les déclarations des présidents de Bolivie et du Venezuela l’ont liée à la culture de la paix et au socialisme. En plus de la Bolivie et du Venezuela, nous avons donné des détails sur les célébrations au Mexique, au Chili, en Colombie, au Honduras, au Nicaragua, au Panama, au Pérou et en Argentine.

Par exemple, au Honduras, des organisations environnementales publiques et privées ont planté des milliers d’arbres dans les zones urbaines et rurales afin de sensibiliser à l’importance de prendre soin de la planète, tandis qu’en Argentine il y avait des ateliers, des activités écologiques et même le premier “festival biologique” de musique dans la ville de Rosario.

En plus des marches scientifiques, il y a eu beaucoup d’autres célébrations d’Earthday aux États-Unis et au Canada. Celles-ci incluaient des foires avec des activités éducatives, des plantations d’arbres et des nettoyages environnementaux communautaires. L’événement d l’Earthday du Dakota du Nord a été organisé par les cavaliers de la “Dakota Exile Healing Ride” qui ont célébré le «Traité du maïs sucré» qui s’est produit en 1870 avec les tribus Chippewa et Sioux. Ils ont appelé à «partager nos responsabilités à l’égard des terres et de l’eau, ainsi que le respect des cultures et des traditions de chacun en partageant comme ont fait les Dakota».

On aurait espéré que Earthday et la Journée internationale de la Terre nourricière soient célébrés à travers le monde, montrant ainsi une conscience croissante pour la culture de la paix, étant donné que le développement durable est l’un de ses huit domaines de programme. En effet, certains affirment que ces célébrations impliquaient «un milliard de personnes» dans “195 pays”. Malheureusement, notre enquête sur les activités de cette Journée dans le monde n’a pas confirmé une participation importante en dehors de l’Amérique du Nord et du Sud.

Certes, il y a une conscience croissante autour du monde que nous incite à agir pour sauver

notre planète, une conscience qui est complementaire à la conscience anti-guerre que nous avons vue lors de la Journée internationale de la paix de l’ONU. Bien que la conscience soit mondiale, il est peut-être opportun que les plus grandes mobilisations actuelles se déroulent aux États-Unis, car c’est l’empire américain qui constitue la plus grande menace à notre planète

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Earth Day around the World – 2017

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Beirut Declaration enhances role of religions in promoting human rights

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Paraná, Brazil: Draft Law for Culture of Peace as public policy

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Pierre Rabhi décoré de la Légion d’Honneur

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Togo: Les groupements de femmes de la region des Plateaux sensibilisees sur la cohesion sociale et la culture de la paix à Atakpamé

DROITS DE L’HOMME


Sanctuary city leaders vow to remain firm, despite threats from U.S. attorney general

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The Inside Story on Our UN Report Calling Israel an Apartheid State

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Togo : Le ministre Lorenzo lance les travaux de master en « culture de la paix et développement »

Bulletin français 1 avril 2017

. LES FEMMES BOUGENT . .

Puisque l’égalité des femmes est un élément essentiel de la culture de la paix, il faut apprécier la grande mobilisation autour de la Journée de la femme, le 8 mars, et la réunion annuelle de la Commission des Nations Unies de la condition de la femme.

À l’occasion de cette Journée, les femmes du monde entier ont organisé des marches dans plus de 50 pays. Le reportage photo repris par CPNN inclut des images de l’Ukraine, du Bangladesh, de l’Australie, du Nigéria, de la Géorgie, de la Palestine, de l’Espagne et des Etats-Unis. La mobilisation aux États-Unis où des millions de femmes ont participé à une «journée sans femme» a été particulièrement impressionnante. Elle a été organisée par les médias sociaux de la même façon que les manifestations des femmes le 21 janvier, dans lesquelles plus de 2 millions ont protesté contre les politiques du nouveau président Trump. Nous n’avons trouvé aucun moyen pour mesurer combien de femmes qui ont participé le 8 Mars étaient en grève, ou dans quelle mesure leur refus de faire des achats ce jour là a conduit à la baisse des ventes, mais nous fournissons des liens vers de nombreuses descriptions de la journée dans les médias.

Des femmes militantes ont été présentées en mars par diverses ONG internationales. La Coalition pour la Cour pénale internationale a présenté des femmes qui dirigent la lutte pour la justice en Colombie, au Mexique, aux Philippines, au Liban, en Ukraine et au Mali. Amnesty International a presentté huit portraits de femmes qui affirment «Nous n’attendrons pas le respect de nos droits!». Elles venaient d’Afrique du Sud, du Canada, d’El Salvador, de Chine, d’Afghanistan, de Norvège, d’Arabie saoudite et d’Iran. Et Nonviolent Peaceforce (NP) a rendu hommage à Joan Bernstein: «Joan a été le cœur et l’âme des sections américaines et canadiennes de NP depuis de nombreuses années. Elle a aidé à organiser la conférence à la base de la création de NP et plus tard les conférences annuelles de ces filiales nord-américains. Elle nous a donné la vision, l’inspiration, les ressources, les compétences – et la croyance sans fin que nous pouvions relever à n’importe quel défi.»

Des femmes militantes du monde entier se sont réunis à la Commission des Nations Unies de la condition de la femme (CSW). Les réunions de cette année ont présenté:

– Le thème prioritaire: L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution
– Le thème examiné: Difficultés rencontrées et résultats obtenus dans la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU en faveur des femmes et des filles (conclusions concertées de la cinquante-huitième session)
– La question nouvelle ou tendance: L’autonomisation des femmes autochtones

Ils ont reçu un rapport du Groupe de haut niveau (HLP) du Secrétaire général de l’ONU sur l’autonomisation économique des femmes qui a identifié les sept principaux moteurs de la transformation:

1) s’attaquer aux normes défavorables et promouvoir des modèles positifs;
2) assurer la protection juridique et réformer les lois et règlements discriminatoires;
3) reconnaître, réduire et redistribuer le travail et les soins non rémunérés;
4) la construction d’actifs numériques, financiers et immobiliers;
5) changer la culture et la pratique de l’entreprise,
6) l’amélioration des pratiques du secteur public en matière d’emploi et d’approvisionnement; et
7) renforcer la visibilité, la voix collective et la représentation.

Beaucoup de ces points ont été abordés dans le discours d’ouverture de la CSW par la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.

Dans l’un des nombreux événements parallèles de la CSW, l’Institut international d’éducation pour la paix et le Pasos Peace Museum ont invité les femmes à utiliser les importantes résolutions existantes de l’ONU comme outils pour atteindre l’égalité:

Résolution 1325 du Conseil de Securité sur les femmes, la paix et la sécurité
– la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale
la Déclaration sur les droits des peuples autochtones

Plusieurs orateurs et rapports ont signalé que l’Islande était l’exemple d’un pays où l’égalité des femmes est en train d’être atteinte. Pour célébrer la Journée internationale de la femme, le gouvernement islandais a annoncé qu’il deviendrait le premier pays du monde à exiger des entreprises qu’elles prouvent l’égalite des salaires de leurs employe(é)s, quels que soient leur sexe, leur origine ethnique, leur orientation sexuelle et leur nationalité.

Nous concluons avec les mots de Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans son discours à la CSW: «Les développements progressistes nécessaires ne se produisent pas assez vite … développons l’impatience constructive.»

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Opening statement by Phumzile Mlambo-Ngcuka, UN Under-Secretary-General and Executive Director of UN Women for the 61st session of the Commission on the Status of Women

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Burkina Faso: Dialogue des religions et des cultures: tenants et aboutissants du symposium de Ouagadougou

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



USA: Video about the Ashland Culture of Peace Commission

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Ces paysans qui ont racheté un Lidl supermarché

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

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Colombia: Santos Welcomes Approval of Special Jurisdiction for Peace

DROITS DE L’HOMME


Amnesty: Huit portraits de femmes montrent qu’il faut profiter de la Journée internationale des droits des femmes pour affirmer : «Nous n’attendrons pas le respect de nos droits!»

DISARMAMENT ET SECURITÉ



UN commences nuclear abolition negotiations

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Côte d’Ivoire: Police nationale: 639 agents formés à la culture de la paix

Bulletin français 1 mars 2017

. MOBILISATIONS DE MASSE . .

Il apparait comme une évidence que les élections nationales sont insuffisantes pour garantir la démocratie. Comme nous l’avons vu plusieurs fois au cours de l’année écoulée, les gens ont dû sortir dans la rue pour manifester contre la corruption du gouvernement et / ou contre des mesures d’oppression.

Plus récemment, des centaines de milliers de personnes ont occupé les rues de Barcelone pour exiger que le gouvernement espagnol accepte d’avantage de réfugiés. La manifestation a été soutenue par la nouvelle maire progressiste de Barcelone, Ada Colau.

Ailleurs, dans la capitale philippine de Manille, ce n’est pas moins que 10 000 personnes qui se sont jointes à la “Marche pour la vie” le 18 mars, pour protester contre la répression brutale du président Duterte contre les trafiquants de drogue et les utilisateurs. Ce fut le plus grand moment d’opposition de l’Église catholique contre la forme violente de repression de la campagne anti-drogue du gouvernement, qui a vu plus de 7.600 personnes, principalement pauvres, tués dans les sept derniers mois, sans aucun autre procès.

Dans les grandes villes de Roumanie, le mois dernier, des centaines de milliers de personnes ont occupé la rue contre un décret qui aurait décriminalisé les abus dans la fonction publique. Les manifestations ont forcé le gouvernement à retirer la loi controversée, mais les protestations continuent et demandent la démission du gouvernement.

Après l’inauguration du président Donald Trump en janvier, des millions de personnes se sont jointes aux Marches féminines dans les grandes villes des États-Unis luttant pour une nouvelle ère de droits civils. Comme CPNN l’a developpé, cela fait partie de la reprise post-électorale pour défendre la paix et les Droits de L’Homme.

Plus de 40 000 personnes ont participé en octobre à des chaînes humaines à travers le Honduras, y compris dans la capitale, Tegucigalpa et dans 300 autres villes, pour protester contre la violence et les taux d’homicides. Les politiciens de haut rang et les magnats des affaires ont été impliqués dans une vague de violence contre les ecologistes, avec au moins 123 militants assassinés depuis le coup d’état militaire contre le président populiste Manuel Zelaya.

On estime que 20 000 femmes et hommes ont défilé à Jérusalem pour le rassemblement final de la “Marche de l’espoir” des femmes en octobre. La Marche de l’espoir a culminé dans un rassemblement historique près de la résidence du Premier ministre, exigeant une solution politique au conflit. Malheureusement, à ce stade, le conflit semble empirer plutôt que s’ameliorer.

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé le 5 octobre dans au moins 16 villes de Colombie, demandant au gouvernement et à l’opposition de conclure un accord de paix avec les FARC après le rejet du plébiscite pour l’accord avec la guérilla. Ensuite, en novembre, le Congrès de Colombie a approuvé l’accord, mais le parti des opposants au Congrès avait quitté la chambre pour protester avant le vote.

Toujours en octobre, des mobilisations massives de femmes en Pologne ont forcé le gouvernement à rejeter un amendement proposé qui aurait augmenté des restrictions à leurs lois déjà restrictives sur l’avortement.

D’autres mobilisations massives contre la corruption du gouvernement ont eu lieu l’année dernière en Corée du Sud, au Brésil et en Malaisie. En Corée du Sud, le Président a finalement été mis en accusation, bien que les observateurs considèrent que le problème de la corruption gouvernementale persiste. Au Brésil, les problèmes continuent avec moins de 15% des Brésiliens approuvant le gouvernement actuel. Et en Malaisie, malgré les accusations de corruption, le Premier ministre, Najib Razak reste «intouchable».

Jusqu’à présent, certains changements gouvernementaux peuvent être observés en Roumanie, en Pologne et en Corée du Sud, et l’accord de paix colombien a été officiellement approuvé. En ce qui concerne les autres situations décrites ci-dessus, seulement le temps nous dira si la pression publique peut entraîner des changements.

      

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Barcelona demonstration calls for the reception of refugees

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Nations Unies: Commission de la condition de la femme – 2017

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Live long and protest: the power of mass action is alive in Romania

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Amérique latine et Caraïbes: première région en développement susceptible d’éradiquer la faim

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



16th World Summit of Nobel Peace Laureates

DROITS DE L’HOMME


Philippine Catholics march against Duterte’s deadly war on drugs

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Augmentation des Transferts d’Armes Tirée par la Demande au Moyen-Orient et en Asie, selon le Sipri – 6464 – french

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Le Festival Amani réussit à «renforcer le vivre ensemble

Bulletin français 1 février 2017

L’ONU TRAVAILLE POUR LA PAIX .

Ces dernières années, les États-Unis, l’Europe et leurs alliés ont abordé de plus en plus les problèmes mondiaux sans impliquer pour autant les Nations Unies, comme par exemple lors de la crise financière de 2008, et en 2012 lors de leur réunion à Washington contre la prolifération nucléaire. Dans les derniers jours, le nouveau président américain a préparé un ordre exécutif qui réduirait radicalement le financement américain de l’ONU. Le mois dernier, le manque de soutien s’est manifesté clairement dans les votes de ces pays contre les résolutions pour le droit humain à la paix, la résolution annuelle pour la culture de la paix et la décision de tenir une réunion de haut niveau sur le désarmement nucléaire.

La résolution sur le droit humain à la paix a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre par 131 voix, 34 contre et 19 abstentions. Parmi les votes négatifs figuraient l’Australie, le Canada, les États-Unis, Israël, la Corée du Sud, le Royaume-Uni et des membres de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Suède et l’Espagne. Le 23 décembre, l’Assemblée générale a adopté par consensus sa résolution annuelle sur la culture de la paix présentée par 102 pays (“cosponsors”). Aucun des pays ci-dessus étaient parmi les sponsors, à l’exception de la Belgique, des Pays-Bas et de la Corée du Sud.

La résolution sur le désarmement nucléaire a été soutenue par 140 pays, mais une fois encore, parmi les 30 pays ayant voté contre, on retrouve l’Australie, le Canada, les États-Unis, Israël, la Corée du Sud, le Royaume-Uni et des membres de l’Union européenne, parmi eux la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, l’Italie, l’Espagne ainsi que de nombreux pays d’Europe de l’Est. Alors que la Chine a voté pour la résolution, la Russie a voté contre.

Lorsque la culture de la paix a été lancée par l’UNESCO, dans les années 90, l’idée n’a pas été soutenue par tous les pays socialistes, mais a évolué ces dernières années. Cette année, la culture de la paix a été parrainée notamment par la Chine, Cuba, la Géorgie, la Fédération de Russie, le Viet Nam et les anciens pays soviétiques d’Asie centrale. En outre, l’ambassadeur de Cuba aux Nations Unies a présenté la résolution pour le droit à la paix, et l’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU a récemment déclaré que «les Nations Unies devraient préconiser une culture de la paix».

Pendant ce temps, malgré son opposition interne, l’ONU continue de travailler pour la paix.

L’une des premières actions du nouveau Secrétaire général de l’ONU António Guterres, a été de présider un dialogue entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs visant à réunifier l’île divisée en deux depuis 1983.

Les accords de paix en Colombie, peut-être l’accord de paix le plus important de ces dernières années, ont été grandement aidés par les Nations Unies. L’ONU continue d’être active dans ses avancées.

Le tourisme peut apporter une contribution majeure à la culture de la paix, comme nous l’avons montré dans un précédent bulletin du CPNN. Il est donc important que l’Organisation des Nations Unies désigne cette année 2017 “Année internationale du tourisme durable pour le développement“.

Une autre contribution majeure à la culture de la paix est la libre circulation de l’information. Là encore, l’ONU est active. Alfred de Zayas, l’expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable, a récemment reconnu l’amnistie de l’américaine Chelsea Manning. Il a ensuite plaidé pour l’amnistie d’autres lanceurs d’alerte comme Julian Assange, Edward Snowden, Antoine Deltour et Raphaël Halet (Voir l’article du CPNN) ainsi que le lanceur d’alerte de la corruption fiscale en Israel, Rafi Rotem.

Il y a des initiatives que les États-Unis, l’Europe et leurs alliés continuent de soutenir aux Nations Unies quand ils ont besoin de l’appui de tous les pays; Par exemple, ils ont voté en faveur de la récente résolution du Conseil de sécurité pour se prémunir contre le risque d’acquisition ou d’utilisation d’armes nucléaires, biologiques ou chimiques par des organisations qui ne sont pas des états.

L’ONU continue de prouver que c’est notre meilleur espoir pour la paix. Nous avons montré son potentiel à faire la paix pendant les années du mandat du Directeur-général Federico Mayor à l’UNESCO dans la dernière décennie du 20ème siècle.

Imaginez ce que l’ONU pourrait faire pour la paix si dans l’avenir il était géré par le peuple…par les villes du monde par exemple !

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Chypre peut être le symbole d’espoir dont le monde a besoin, selon le chef de l’ONU

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Dutch to set up global abortion support fund to counter Trump’s cuts

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Madrid: World Forum Against Violence and for Peace Education

DÉVELOPPEMENT DURABLE



2017 Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



De la “jungle” au théâtre, des réfugiés rejouent leur exil vers l’Europe

DROITS DE L’HOMME



Canada: la Cour suprême entérine le droit de négociation, les enseignant(e)s savourent leur victoire

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Le Conseil de sécurité mobilise les États Membres pour empêcher les acteurs non étatiques d’acquérir des armes de destruction massive

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Le Bénin veut introduire l’éducation à la culture de la paix dans le système éducatif


Bulletin français 1 janvier 2017

. REVUE DE 2016 . .

Malgré la détérioration des politiques nationales au moment où nous quittons l’année 2016, nous continuons à voir le progrès vers une culture de la paix dans les domaines que nous avons mis en vedette chaque mois dans nos bulletins.

La plus grande nouvelle en 2016 a été l’accord de paix en Colombie qui a mis fin à un demi-siècle de guerre civile. Cela a été présenté dans notre BULLETIN de JUILLET. Plus récemment, nous avons reproduit les mots prononcés par le président Colombien Santos lors de la remise de son prix Nobel de la paix: «Avec cet accord, nous pouvons dire que le continent américain – de l’Alaska à la Patagonie – est une terre en paix. Si la guerre arrive à son terme dans un hémisphère, pourquoi pas un jour dans les deux? Peut-être plus que jamais, nous pouvons oser imaginer un monde sans guerre … Nous devons remplacer la culture de la violence par une culture de la paix et de la coexistence, nous devons changer la culture de l’exclusion en une culture d’inclusion et de tolérance “.

Bien sûr, le développement d’une culture de la paix exige beaucoup plus que la fin d’une guerre civile. Ce qui est requis en Colombie, c’est la «paix territoriale» telle que celle qui commence dans les départements colombiens de Magdalena Centro, César, Valle de Cauca et Antioquia, comme citè au BULLETIN de DÉCEMBRE. Selon un nouveau article sur la paix territoriale en Colombie, “il s’agit de construire et / ou de renforcer un État social et démocratique à tous les niveaux de la vie nationale et dans tous les coins du pays, ce qui exige une société civile forte, Avec des niveaux élevés d’organisation et d’implication du public, c’est-à-dire une citoyenneté active ».

Malgré le fait que les pays qui ont pris part à la conférence des Nations Unies sur l’environnement n’ont pas reconnu leur dépendance persistante aux combustibles fossiles, comme nous en avons discuté dans le BULLETIN de JANVIER, les progrès se poursuivent sur d’autres fronts. De plus en plus, nous constatons que les institutions de la société civile débarrassent de leurs actions concernant les combustibles fossiles, les dernières nouvelles indiquant 5 000 milliards de dollars de désinvestissements! À cet égard, des lauréats du prix Nobel et des scientifiques ont demandé à la Fondation du prix Nobel de donner un bon exemple en désinvestissant des combustibles fossiles. Et nous avons trouvé dans le BULLETIN de NOVEMBRE que les énergies renouvelables commencent à dépasser les énergies de combustibles fossiles, à commencer par la production d’électricité. Les dernières nouvelles à ce sujet indiquent que 47 parmi les nations les plus pauvres du monde se sont engagées à ignorer complètement les combustibles fossiles pour passer directement à l’utilisation d’énergie renouvelable à 100%.

La deuxième conférence internationale sur la culture de la paix en Afrique a été organisée en decembre par l’Angola. Cela continue le travail pour une culture de la paix en Afrique que nous avions remarqué dans le BULLETIN de MARS, avec des articles de l’Union africaine ainsi que du Sénégal, de la Tunisie, du Cameroun, du Maroc, du Mali, de l’Ethiopie, du Congo, de la Sierra Leone, de la Gambie, d’l Afrique du Sud et du Tchad.

Récemment, nous avons reporté le contenu d’une réunion entre les représentants des Commissions de paix des villes de New Haven (États-Unis) et Santos (Brésil). Cela continue les progrès des villes vers une culture de la paix que nous avons couverts dans les BULLETINS D’AVRIL et de SEPTEMBRE, y compris les nouvelles des Maires pour la Paix, des Villes Internationales de la Paix et d’un nouveau réseau de villes nonviolentes.

Au BULLETIN D’OCTOBRE, nous avons examiné des activités partout dans le monde pour la Journée internationale de la paix. Nous avons trouvé 182 événements dans 85 pays de toutes les régions: États-Unis / Canada, Amérique Latine / Caraïbes, Europe occidentale, Afrique, États Arabes, Russie / Ukraine et Asie / Pacifique. Le plus grand nombre d’événements concernent des enfants, en particulier les écoliers. La célébration a été très intense dans certaines des régions les plus conflictuelles du monde, comme l’Ukraine, le Cachemire / l’Inde / le Pakistan et la Colombie / Venezuela. Et à cette liste, nous avons ajouté les États-Unis.

Dans le BULLETIN de JUIN, nous avons examiné des propositions de réforme des Nations Unies. L’une des propositions était la réforme du processus visant à choisir le Secrétaire général et à renforcer le leadership des femmes. Á cet égard, le nouveau Secrétaire général, António Guterres, a été élu par un processus plus transparent, et il a nommé un certain nombre de femmes à des postes élevés.

La non-violence, telle qu’elle est examinée dans NOTRE BULLETIN de MAI, est l’une des principales méthodes d’une culture de la paix. Les faits saillants des mouvements non violents en 2016 comprennent des photos de la Corée du Sud, du Brésil, de la Malaisie et des États-Unis. Et plus récemment, le pape Francis a publié son message annuel de paix sur le thème, «Nonviolence: Un style de politique pour la paix.» Il exhorte tous les peuples à pratiquer la non-violence active et note que la «pratique décisive et constante de la non-violence a produit des résultats impressionnants».

Une autre méthode clé est l’éducation à la paix. El Salvador est maintenant en discussion pour inclure la culture de la paix dans ses programmes éducatifs nationaux. Dans le BULLETIN D’AOUT, nous avons couvert des articles d’éducation à la paix réimprimés par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de la Géorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Enfin, nous arrivons à la réponse à l’élection du président Trump aux États-Unis. Les mouvements pour les villes “sanctuaire” et les campus de sanctuaire ont été décrits dans le BULLETIN de DECEMBRE. Depuis lors, nous ajoutons la résolution spécifique de la ville de San Francisco, ainsi que les églises sanctuaires à New York et au Minnesota.

The fight continues! La lutte continue!

      

DROITS DE L’HOMME


La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



ONU Femmes: Les 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Colombia: The Challenge of Territorial Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



REPORT: Fossil Fuel Divestment Doubles in Size as Institutions Representing $5 Trillion Commit to Divest

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Nobel Lecture by Juan Manuel Santos:”Peace in Colombia: From the Impossible to the Possible”

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Building on gender promise, Guterres names three women to top UN posts

ÉDUCATION POUR LA PAIX


El Salvador: Discussions to include culture of peace in national educational curriculum