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Bulletin français 1 juin 2017

UN TRAITÉ POUR LE DÉSARMAMENT NUCLÉAIRE

Vous ne trouverez probablement pas ce sujet dans les médias commerciaux, mais un événement très important aura lieu aux Nations Unies ce mois-ci. Du 17 juin au 7 juillet, une conférence de l’Assemblée générale des Nations Unies devrait négocier un traité visant à interdire les armes nucléaires!

Le 22 mai ce projet a été proposé par l’ambassadrice du Costa Rica aux Nations Unies, Elayne Whyte Gómez, en sa qualité de présidente de la Conférence des Nations Unies pour négocier un instrument juridiquement contraignant les armes nucléaires. Le nouveau projet de traité est basé sur les propositions présentées dans les négociations de la Conférence en mars. Il faudrait que les États “ne puissent jamais en aucune circonstance … développer, produire, fabriquer, acquérir, posséder ou stocker des armes nucléaires ou d’autres dispositifs nucléaires explosifs … ni utiliser des armes nucléaires …ni effectuer un test d’arme nucléaire”. Les États seraient également tenus de détruire les armes nucléaires qu’ils possèdent et d’être interdits de transférer des armes nucléaires à tout autre destinataire.

La réunion de négociation a été établie après une série de réunions en Norvège, au Mexique et en Autriche avec les gouvernements et la société civile. Les réunions ont été inspirées par le leadership de la Croix-Rouge internationale qui a incité à regarder l’horreur des armes nucléaires, non seulement dans le cadre de la stratégie et de la dissuasion, mais aussi de saisir et d’examiner les conséquences humanitaires désastreuses qui se produiraient dans une guerre nucléaire.

La première session des négociations sur le traité s’est déroulée le 16 février 2017. Elle a examiné les questions de procédure telles que l’élection des officiers, l’ordre du jour des négociations, les règles de procédure et la participation des ONG. Des négociations plus substantielles sur le traité ont eu lieu du 27 au 31 mars.

Selon une analyse des votes des États membres des Nations Unies, une majorité est favorable au traité, comprenant les pays d’Amérique latine, d’Afrique et de la plupart des États arabes ainsi que les plus petits États d’Asie-Pacifique.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour mettre le traité en pratique, car toutes les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Israël, Pakistan, Inde et Corée du Nord) s’opposent au traité, avec leurs alliés, dont la plupart des pays européens.

Plus nous attendons d’abolir les armes nucléaires, plus il deviendra difficile de le faire.. Comme WILFP (Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté) en a témoigné à la conférence de l’ONU: “Tous les États dotés d’armes nucléaires … investissent dans l’expansion, le développement ou la modernisation de leurs arsenaux nucléaires. Ils ne visent pas seulement à «accroître la sûreté et la sécurité» des systèmes d’armes nucléaires, c’est ce que prétendent les États dotés d’armes nucléaires. En fait, les «améliorations» fournissent dans de nombreux cas de nouvelles capacités aux systèmes d’arme. Ils prolongent également la vie de ces systèmes au-delà du milieu de ce siècle, ce qui garantit à la course aux armements de continuer indéfiniment.”

En plus de WILPF, de nombreuses autres organisations de la société civile poussent les États membres de l’ONU à adopter le traité. Un forum de ce mois-ci à Brooklyn comprendra des conférenciers d’un certain nombre d’organisations, dont Peace Action, MoveOn et le American Friends Service Committee. Le 17 juin, il y aura aux Nations Unies à New York une Marche des femmes pour interdire la bombe, une initiative sur l’élan de la Marche des femmes à Washington en janvier.

La réunion annuelle d’Abolition 2000, une organisation internationale dédiée au désarmement nucléaire, a soutenu la Marche des femmes et a écouté les rapports de leurs projets, les groupes de travail et les campagnes affiliées, y compris la Désactivation et réduction des risques nucléaires, Ne faites pas partie de la banque Bomb, Dimensions économiques du nucléarisme, ICAN, Action interconfessionnelle, Droit international et armes nucléaires, Maires pour la paix, Lutte contre les missiles, Zones exemptes d’armes nucléaires, Nukes hors d’Europe, Sensibilisation parlementaire, Paix et planète, UNFOLD ZERO et Armes nucléaires en Espace. Ils ont créé un nouveau groupe de travail pour renforcer l’appui de la société civile et des gouvernements à la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur le désarmement nucléaire, qui aura lieu en 2018.

Comme Alice Slater conclut dans son article, “Time to Ban the Bomb”: «Nous devons obtenir autant de pays que possible à l’ONU en juin et faire pression sur nos gouvernements pour voter pour le traité qui interdit la bombe. Et nous devons en parler et laisser les gens savoir que quelque chose d’extraordinaire est en train d’arriver !”

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Countries for and against the UN resolution to launch negotiations for a treaty to prohibit nuclear weapons

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Mexico: Colima will host the Meeting of Youth Peace Leaders

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Grenoble, France : Ecole de la Paix

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Swiss vote in in favor of gradual nuclear phaseout

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Kenya’s pastoralists look beyond patriarchy to property rights for women

DROITS DE L’HOMME


The Palestinian Hunger Strike: “Our chains will be broken before we are..”

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Argentina: Meeting with Nobel Peace Laureates

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Nonviolence Charter: Progress Report 10 (Apr 2017)

Bulletin français 1 mai 2017

MARCHER POUR SAUVER LA PLANÈTE .

Deux mobilisations importantes pour la préservation de la planète ont eu lieu ce mois-ci sur le continent Nord-Americain. Près d’un million de personnes se sont engagés à travers les États-Unis et le Canada dans la Marche pour les Sciences le 22 avril. Une semaine plus tard, au moins un quart de million de gens ont participé à la Marche des Peuples pour le Climat.

À la principale Marche pour les Sciences à Washington, DC, le scientifique américain Bill Nye, coprésident d’honneur de l’événement, a prononcé un discours à une foule de dizaines de milliers de personnes sous une pluie battante. «Montrer au monde que la science est pour tous. Nos législateurs doivent savoir et accepter que la science sert chacun de nous », a déclaré Nye avant de crier:« Sauvez la planète!

Pour la Marche des Peuples pour le Climat une semaine plus tard, plus de 200 000 personnes ont participé à la marche de Washington, et plus ou moins 50 000 autres dans 370 manifestations à travers le pays. Selon son coordonnateur national, «cette marche est née d’un renforcement des relations entre organisations et mouvements progressistes les plus importants du pays … pour faire pression sur les leaders mondiaux afin qu’ils agissent sur le changement climatique. Il y avait une simple demande: Agir! . . . Agir sur le climat tout en créant des emplois, en investissant dans les communautés autochtones et en protégeant les travailleurs qui seront touchés par la transition vers une nouvelle économie d’énergie propre et renouvelable.

Si l’on devait cartographier les plus grandes mobilisations, cela ressemblerait presque à la carte que nous avons publiée en janvier pour les marches des femmes contre l’inauguration du président Trump. C’était à peu près la même carte que celle montrant les résultats des élections.

La marche pour la science a été convenablement fixée pour le 22 avril, date reconnue par les Nations Unies comme la Journée internationale de la Terre nourricière.

L’initiative de l’ONU est venue de l’Amérique latine et, elle a été en fait célébrée cette année dans la plupart des pays d’Amérique du Sud. Les déclarations des présidents de Bolivie et du Venezuela l’ont liée à la culture de la paix et au socialisme. En plus de la Bolivie et du Venezuela, nous avons donné des détails sur les célébrations au Mexique, au Chili, en Colombie, au Honduras, au Nicaragua, au Panama, au Pérou et en Argentine.

Par exemple, au Honduras, des organisations environnementales publiques et privées ont planté des milliers d’arbres dans les zones urbaines et rurales afin de sensibiliser à l’importance de prendre soin de la planète, tandis qu’en Argentine il y avait des ateliers, des activités écologiques et même le premier “festival biologique” de musique dans la ville de Rosario.

En plus des marches scientifiques, il y a eu beaucoup d’autres célébrations d’Earthday aux États-Unis et au Canada. Celles-ci incluaient des foires avec des activités éducatives, des plantations d’arbres et des nettoyages environnementaux communautaires. L’événement d l’Earthday du Dakota du Nord a été organisé par les cavaliers de la “Dakota Exile Healing Ride” qui ont célébré le «Traité du maïs sucré» qui s’est produit en 1870 avec les tribus Chippewa et Sioux. Ils ont appelé à «partager nos responsabilités à l’égard des terres et de l’eau, ainsi que le respect des cultures et des traditions de chacun en partageant comme ont fait les Dakota».

On aurait espéré que Earthday et la Journée internationale de la Terre nourricière soient célébrés à travers le monde, montrant ainsi une conscience croissante pour la culture de la paix, étant donné que le développement durable est l’un de ses huit domaines de programme. En effet, certains affirment que ces célébrations impliquaient «un milliard de personnes» dans “195 pays”. Malheureusement, notre enquête sur les activités de cette Journée dans le monde n’a pas confirmé une participation importante en dehors de l’Amérique du Nord et du Sud.

Certes, il y a une conscience croissante autour du monde que nous incite à agir pour sauver

notre planète, une conscience qui est complementaire à la conscience anti-guerre que nous avons vue lors de la Journée internationale de la paix de l’ONU. Bien que la conscience soit mondiale, il est peut-être opportun que les plus grandes mobilisations actuelles se déroulent aux États-Unis, car c’est l’empire américain qui constitue la plus grande menace à notre planète

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Earth Day around the World – 2017

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Beirut Declaration enhances role of religions in promoting human rights

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Paraná, Brazil: Draft Law for Culture of Peace as public policy

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Pierre Rabhi décoré de la Légion d’Honneur

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Togo: Les groupements de femmes de la region des Plateaux sensibilisees sur la cohesion sociale et la culture de la paix à Atakpamé

DROITS DE L’HOMME


Sanctuary city leaders vow to remain firm, despite threats from U.S. attorney general

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The Inside Story on Our UN Report Calling Israel an Apartheid State

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Togo : Le ministre Lorenzo lance les travaux de master en « culture de la paix et développement »

Bulletin français 1 avril 2017

. LES FEMMES BOUGENT . .

Puisque l’égalité des femmes est un élément essentiel de la culture de la paix, il faut apprécier la grande mobilisation autour de la Journée de la femme, le 8 mars, et la réunion annuelle de la Commission des Nations Unies de la condition de la femme.

À l’occasion de cette Journée, les femmes du monde entier ont organisé des marches dans plus de 50 pays. Le reportage photo repris par CPNN inclut des images de l’Ukraine, du Bangladesh, de l’Australie, du Nigéria, de la Géorgie, de la Palestine, de l’Espagne et des Etats-Unis. La mobilisation aux États-Unis où des millions de femmes ont participé à une «journée sans femme» a été particulièrement impressionnante. Elle a été organisée par les médias sociaux de la même façon que les manifestations des femmes le 21 janvier, dans lesquelles plus de 2 millions ont protesté contre les politiques du nouveau président Trump. Nous n’avons trouvé aucun moyen pour mesurer combien de femmes qui ont participé le 8 Mars étaient en grève, ou dans quelle mesure leur refus de faire des achats ce jour là a conduit à la baisse des ventes, mais nous fournissons des liens vers de nombreuses descriptions de la journée dans les médias.

Des femmes militantes ont été présentées en mars par diverses ONG internationales. La Coalition pour la Cour pénale internationale a présenté des femmes qui dirigent la lutte pour la justice en Colombie, au Mexique, aux Philippines, au Liban, en Ukraine et au Mali. Amnesty International a presentté huit portraits de femmes qui affirment «Nous n’attendrons pas le respect de nos droits!». Elles venaient d’Afrique du Sud, du Canada, d’El Salvador, de Chine, d’Afghanistan, de Norvège, d’Arabie saoudite et d’Iran. Et Nonviolent Peaceforce (NP) a rendu hommage à Joan Bernstein: «Joan a été le cœur et l’âme des sections américaines et canadiennes de NP depuis de nombreuses années. Elle a aidé à organiser la conférence à la base de la création de NP et plus tard les conférences annuelles de ces filiales nord-américains. Elle nous a donné la vision, l’inspiration, les ressources, les compétences – et la croyance sans fin que nous pouvions relever à n’importe quel défi.»

Des femmes militantes du monde entier se sont réunis à la Commission des Nations Unies de la condition de la femme (CSW). Les réunions de cette année ont présenté:

– Le thème prioritaire: L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution
– Le thème examiné: Difficultés rencontrées et résultats obtenus dans la réalisation des objectifs de développement durable de l’ONU en faveur des femmes et des filles (conclusions concertées de la cinquante-huitième session)
– La question nouvelle ou tendance: L’autonomisation des femmes autochtones

Ils ont reçu un rapport du Groupe de haut niveau (HLP) du Secrétaire général de l’ONU sur l’autonomisation économique des femmes qui a identifié les sept principaux moteurs de la transformation:

1) s’attaquer aux normes défavorables et promouvoir des modèles positifs;
2) assurer la protection juridique et réformer les lois et règlements discriminatoires;
3) reconnaître, réduire et redistribuer le travail et les soins non rémunérés;
4) la construction d’actifs numériques, financiers et immobiliers;
5) changer la culture et la pratique de l’entreprise,
6) l’amélioration des pratiques du secteur public en matière d’emploi et d’approvisionnement; et
7) renforcer la visibilité, la voix collective et la représentation.

Beaucoup de ces points ont été abordés dans le discours d’ouverture de la CSW par la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.

Dans l’un des nombreux événements parallèles de la CSW, l’Institut international d’éducation pour la paix et le Pasos Peace Museum ont invité les femmes à utiliser les importantes résolutions existantes de l’ONU comme outils pour atteindre l’égalité:

Résolution 1325 du Conseil de Securité sur les femmes, la paix et la sécurité
– la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale
la Déclaration sur les droits des peuples autochtones

Plusieurs orateurs et rapports ont signalé que l’Islande était l’exemple d’un pays où l’égalité des femmes est en train d’être atteinte. Pour célébrer la Journée internationale de la femme, le gouvernement islandais a annoncé qu’il deviendrait le premier pays du monde à exiger des entreprises qu’elles prouvent l’égalite des salaires de leurs employe(é)s, quels que soient leur sexe, leur origine ethnique, leur orientation sexuelle et leur nationalité.

Nous concluons avec les mots de Phumzile Mlambo-Ngcuka, dans son discours à la CSW: «Les développements progressistes nécessaires ne se produisent pas assez vite … développons l’impatience constructive.»

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Opening statement by Phumzile Mlambo-Ngcuka, UN Under-Secretary-General and Executive Director of UN Women for the 61st session of the Commission on the Status of Women

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Burkina Faso: Dialogue des religions et des cultures: tenants et aboutissants du symposium de Ouagadougou

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



USA: Video about the Ashland Culture of Peace Commission

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Ces paysans qui ont racheté un Lidl supermarché

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

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Colombia: Santos Welcomes Approval of Special Jurisdiction for Peace

DROITS DE L’HOMME


Amnesty: Huit portraits de femmes montrent qu’il faut profiter de la Journée internationale des droits des femmes pour affirmer : «Nous n’attendrons pas le respect de nos droits!»

DISARMAMENT ET SECURITÉ



UN commences nuclear abolition negotiations

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Côte d’Ivoire: Police nationale: 639 agents formés à la culture de la paix

Bulletin français 1 mars 2017

. MOBILISATIONS DE MASSE . .

Il apparait comme une évidence que les élections nationales sont insuffisantes pour garantir la démocratie. Comme nous l’avons vu plusieurs fois au cours de l’année écoulée, les gens ont dû sortir dans la rue pour manifester contre la corruption du gouvernement et / ou contre des mesures d’oppression.

Plus récemment, des centaines de milliers de personnes ont occupé les rues de Barcelone pour exiger que le gouvernement espagnol accepte d’avantage de réfugiés. La manifestation a été soutenue par la nouvelle maire progressiste de Barcelone, Ada Colau.

Ailleurs, dans la capitale philippine de Manille, ce n’est pas moins que 10 000 personnes qui se sont jointes à la “Marche pour la vie” le 18 mars, pour protester contre la répression brutale du président Duterte contre les trafiquants de drogue et les utilisateurs. Ce fut le plus grand moment d’opposition de l’Église catholique contre la forme violente de repression de la campagne anti-drogue du gouvernement, qui a vu plus de 7.600 personnes, principalement pauvres, tués dans les sept derniers mois, sans aucun autre procès.

Dans les grandes villes de Roumanie, le mois dernier, des centaines de milliers de personnes ont occupé la rue contre un décret qui aurait décriminalisé les abus dans la fonction publique. Les manifestations ont forcé le gouvernement à retirer la loi controversée, mais les protestations continuent et demandent la démission du gouvernement.

Après l’inauguration du président Donald Trump en janvier, des millions de personnes se sont jointes aux Marches féminines dans les grandes villes des États-Unis luttant pour une nouvelle ère de droits civils. Comme CPNN l’a developpé, cela fait partie de la reprise post-électorale pour défendre la paix et les Droits de L’Homme.

Plus de 40 000 personnes ont participé en octobre à des chaînes humaines à travers le Honduras, y compris dans la capitale, Tegucigalpa et dans 300 autres villes, pour protester contre la violence et les taux d’homicides. Les politiciens de haut rang et les magnats des affaires ont été impliqués dans une vague de violence contre les ecologistes, avec au moins 123 militants assassinés depuis le coup d’état militaire contre le président populiste Manuel Zelaya.

On estime que 20 000 femmes et hommes ont défilé à Jérusalem pour le rassemblement final de la “Marche de l’espoir” des femmes en octobre. La Marche de l’espoir a culminé dans un rassemblement historique près de la résidence du Premier ministre, exigeant une solution politique au conflit. Malheureusement, à ce stade, le conflit semble empirer plutôt que s’ameliorer.

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé le 5 octobre dans au moins 16 villes de Colombie, demandant au gouvernement et à l’opposition de conclure un accord de paix avec les FARC après le rejet du plébiscite pour l’accord avec la guérilla. Ensuite, en novembre, le Congrès de Colombie a approuvé l’accord, mais le parti des opposants au Congrès avait quitté la chambre pour protester avant le vote.

Toujours en octobre, des mobilisations massives de femmes en Pologne ont forcé le gouvernement à rejeter un amendement proposé qui aurait augmenté des restrictions à leurs lois déjà restrictives sur l’avortement.

D’autres mobilisations massives contre la corruption du gouvernement ont eu lieu l’année dernière en Corée du Sud, au Brésil et en Malaisie. En Corée du Sud, le Président a finalement été mis en accusation, bien que les observateurs considèrent que le problème de la corruption gouvernementale persiste. Au Brésil, les problèmes continuent avec moins de 15% des Brésiliens approuvant le gouvernement actuel. Et en Malaisie, malgré les accusations de corruption, le Premier ministre, Najib Razak reste «intouchable».

Jusqu’à présent, certains changements gouvernementaux peuvent être observés en Roumanie, en Pologne et en Corée du Sud, et l’accord de paix colombien a été officiellement approuvé. En ce qui concerne les autres situations décrites ci-dessus, seulement le temps nous dira si la pression publique peut entraîner des changements.

      

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Barcelona demonstration calls for the reception of refugees

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Nations Unies: Commission de la condition de la femme – 2017

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Live long and protest: the power of mass action is alive in Romania

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Amérique latine et Caraïbes: première région en développement susceptible d’éradiquer la faim

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



16th World Summit of Nobel Peace Laureates

DROITS DE L’HOMME


Philippine Catholics march against Duterte’s deadly war on drugs

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Augmentation des Transferts d’Armes Tirée par la Demande au Moyen-Orient et en Asie, selon le Sipri – 6464 – french

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Le Festival Amani réussit à «renforcer le vivre ensemble

Bulletin français 1 février 2017

L’ONU TRAVAILLE POUR LA PAIX .

Ces dernières années, les États-Unis, l’Europe et leurs alliés ont abordé de plus en plus les problèmes mondiaux sans impliquer pour autant les Nations Unies, comme par exemple lors de la crise financière de 2008, et en 2012 lors de leur réunion à Washington contre la prolifération nucléaire. Dans les derniers jours, le nouveau président américain a préparé un ordre exécutif qui réduirait radicalement le financement américain de l’ONU. Le mois dernier, le manque de soutien s’est manifesté clairement dans les votes de ces pays contre les résolutions pour le droit humain à la paix, la résolution annuelle pour la culture de la paix et la décision de tenir une réunion de haut niveau sur le désarmement nucléaire.

La résolution sur le droit humain à la paix a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre par 131 voix, 34 contre et 19 abstentions. Parmi les votes négatifs figuraient l’Australie, le Canada, les États-Unis, Israël, la Corée du Sud, le Royaume-Uni et des membres de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Suède et l’Espagne. Le 23 décembre, l’Assemblée générale a adopté par consensus sa résolution annuelle sur la culture de la paix présentée par 102 pays (“cosponsors”). Aucun des pays ci-dessus étaient parmi les sponsors, à l’exception de la Belgique, des Pays-Bas et de la Corée du Sud.

La résolution sur le désarmement nucléaire a été soutenue par 140 pays, mais une fois encore, parmi les 30 pays ayant voté contre, on retrouve l’Australie, le Canada, les États-Unis, Israël, la Corée du Sud, le Royaume-Uni et des membres de l’Union européenne, parmi eux la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, l’Italie, l’Espagne ainsi que de nombreux pays d’Europe de l’Est. Alors que la Chine a voté pour la résolution, la Russie a voté contre.

Lorsque la culture de la paix a été lancée par l’UNESCO, dans les années 90, l’idée n’a pas été soutenue par tous les pays socialistes, mais a évolué ces dernières années. Cette année, la culture de la paix a été parrainée notamment par la Chine, Cuba, la Géorgie, la Fédération de Russie, le Viet Nam et les anciens pays soviétiques d’Asie centrale. En outre, l’ambassadeur de Cuba aux Nations Unies a présenté la résolution pour le droit à la paix, et l’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU a récemment déclaré que «les Nations Unies devraient préconiser une culture de la paix».

Pendant ce temps, malgré son opposition interne, l’ONU continue de travailler pour la paix.

L’une des premières actions du nouveau Secrétaire général de l’ONU António Guterres, a été de présider un dialogue entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs visant à réunifier l’île divisée en deux depuis 1983.

Les accords de paix en Colombie, peut-être l’accord de paix le plus important de ces dernières années, ont été grandement aidés par les Nations Unies. L’ONU continue d’être active dans ses avancées.

Le tourisme peut apporter une contribution majeure à la culture de la paix, comme nous l’avons montré dans un précédent bulletin du CPNN. Il est donc important que l’Organisation des Nations Unies désigne cette année 2017 “Année internationale du tourisme durable pour le développement“.

Une autre contribution majeure à la culture de la paix est la libre circulation de l’information. Là encore, l’ONU est active. Alfred de Zayas, l’expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable, a récemment reconnu l’amnistie de l’américaine Chelsea Manning. Il a ensuite plaidé pour l’amnistie d’autres lanceurs d’alerte comme Julian Assange, Edward Snowden, Antoine Deltour et Raphaël Halet (Voir l’article du CPNN) ainsi que le lanceur d’alerte de la corruption fiscale en Israel, Rafi Rotem.

Il y a des initiatives que les États-Unis, l’Europe et leurs alliés continuent de soutenir aux Nations Unies quand ils ont besoin de l’appui de tous les pays; Par exemple, ils ont voté en faveur de la récente résolution du Conseil de sécurité pour se prémunir contre le risque d’acquisition ou d’utilisation d’armes nucléaires, biologiques ou chimiques par des organisations qui ne sont pas des états.

L’ONU continue de prouver que c’est notre meilleur espoir pour la paix. Nous avons montré son potentiel à faire la paix pendant les années du mandat du Directeur-général Federico Mayor à l’UNESCO dans la dernière décennie du 20ème siècle.

Imaginez ce que l’ONU pourrait faire pour la paix si dans l’avenir il était géré par le peuple…par les villes du monde par exemple !

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Chypre peut être le symbole d’espoir dont le monde a besoin, selon le chef de l’ONU

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Dutch to set up global abortion support fund to counter Trump’s cuts

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Madrid: World Forum Against Violence and for Peace Education

DÉVELOPPEMENT DURABLE



2017 Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



De la “jungle” au théâtre, des réfugiés rejouent leur exil vers l’Europe

DROITS DE L’HOMME



Canada: la Cour suprême entérine le droit de négociation, les enseignant(e)s savourent leur victoire

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Le Conseil de sécurité mobilise les États Membres pour empêcher les acteurs non étatiques d’acquérir des armes de destruction massive

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Le Bénin veut introduire l’éducation à la culture de la paix dans le système éducatif


Bulletin français 1 janvier 2017

. REVUE DE 2016 . .

Malgré la détérioration des politiques nationales au moment où nous quittons l’année 2016, nous continuons à voir le progrès vers une culture de la paix dans les domaines que nous avons mis en vedette chaque mois dans nos bulletins.

La plus grande nouvelle en 2016 a été l’accord de paix en Colombie qui a mis fin à un demi-siècle de guerre civile. Cela a été présenté dans notre BULLETIN de JUILLET. Plus récemment, nous avons reproduit les mots prononcés par le président Colombien Santos lors de la remise de son prix Nobel de la paix: «Avec cet accord, nous pouvons dire que le continent américain – de l’Alaska à la Patagonie – est une terre en paix. Si la guerre arrive à son terme dans un hémisphère, pourquoi pas un jour dans les deux? Peut-être plus que jamais, nous pouvons oser imaginer un monde sans guerre … Nous devons remplacer la culture de la violence par une culture de la paix et de la coexistence, nous devons changer la culture de l’exclusion en une culture d’inclusion et de tolérance “.

Bien sûr, le développement d’une culture de la paix exige beaucoup plus que la fin d’une guerre civile. Ce qui est requis en Colombie, c’est la «paix territoriale» telle que celle qui commence dans les départements colombiens de Magdalena Centro, César, Valle de Cauca et Antioquia, comme citè au BULLETIN de DÉCEMBRE. Selon un nouveau article sur la paix territoriale en Colombie, “il s’agit de construire et / ou de renforcer un État social et démocratique à tous les niveaux de la vie nationale et dans tous les coins du pays, ce qui exige une société civile forte, Avec des niveaux élevés d’organisation et d’implication du public, c’est-à-dire une citoyenneté active ».

Malgré le fait que les pays qui ont pris part à la conférence des Nations Unies sur l’environnement n’ont pas reconnu leur dépendance persistante aux combustibles fossiles, comme nous en avons discuté dans le BULLETIN de JANVIER, les progrès se poursuivent sur d’autres fronts. De plus en plus, nous constatons que les institutions de la société civile débarrassent de leurs actions concernant les combustibles fossiles, les dernières nouvelles indiquant 5 000 milliards de dollars de désinvestissements! À cet égard, des lauréats du prix Nobel et des scientifiques ont demandé à la Fondation du prix Nobel de donner un bon exemple en désinvestissant des combustibles fossiles. Et nous avons trouvé dans le BULLETIN de NOVEMBRE que les énergies renouvelables commencent à dépasser les énergies de combustibles fossiles, à commencer par la production d’électricité. Les dernières nouvelles à ce sujet indiquent que 47 parmi les nations les plus pauvres du monde se sont engagées à ignorer complètement les combustibles fossiles pour passer directement à l’utilisation d’énergie renouvelable à 100%.

La deuxième conférence internationale sur la culture de la paix en Afrique a été organisée en decembre par l’Angola. Cela continue le travail pour une culture de la paix en Afrique que nous avions remarqué dans le BULLETIN de MARS, avec des articles de l’Union africaine ainsi que du Sénégal, de la Tunisie, du Cameroun, du Maroc, du Mali, de l’Ethiopie, du Congo, de la Sierra Leone, de la Gambie, d’l Afrique du Sud et du Tchad.

Récemment, nous avons reporté le contenu d’une réunion entre les représentants des Commissions de paix des villes de New Haven (États-Unis) et Santos (Brésil). Cela continue les progrès des villes vers une culture de la paix que nous avons couverts dans les BULLETINS D’AVRIL et de SEPTEMBRE, y compris les nouvelles des Maires pour la Paix, des Villes Internationales de la Paix et d’un nouveau réseau de villes nonviolentes.

Au BULLETIN D’OCTOBRE, nous avons examiné des activités partout dans le monde pour la Journée internationale de la paix. Nous avons trouvé 182 événements dans 85 pays de toutes les régions: États-Unis / Canada, Amérique Latine / Caraïbes, Europe occidentale, Afrique, États Arabes, Russie / Ukraine et Asie / Pacifique. Le plus grand nombre d’événements concernent des enfants, en particulier les écoliers. La célébration a été très intense dans certaines des régions les plus conflictuelles du monde, comme l’Ukraine, le Cachemire / l’Inde / le Pakistan et la Colombie / Venezuela. Et à cette liste, nous avons ajouté les États-Unis.

Dans le BULLETIN de JUIN, nous avons examiné des propositions de réforme des Nations Unies. L’une des propositions était la réforme du processus visant à choisir le Secrétaire général et à renforcer le leadership des femmes. Á cet égard, le nouveau Secrétaire général, António Guterres, a été élu par un processus plus transparent, et il a nommé un certain nombre de femmes à des postes élevés.

La non-violence, telle qu’elle est examinée dans NOTRE BULLETIN de MAI, est l’une des principales méthodes d’une culture de la paix. Les faits saillants des mouvements non violents en 2016 comprennent des photos de la Corée du Sud, du Brésil, de la Malaisie et des États-Unis. Et plus récemment, le pape Francis a publié son message annuel de paix sur le thème, «Nonviolence: Un style de politique pour la paix.» Il exhorte tous les peuples à pratiquer la non-violence active et note que la «pratique décisive et constante de la non-violence a produit des résultats impressionnants».

Une autre méthode clé est l’éducation à la paix. El Salvador est maintenant en discussion pour inclure la culture de la paix dans ses programmes éducatifs nationaux. Dans le BULLETIN D’AOUT, nous avons couvert des articles d’éducation à la paix réimprimés par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de la Géorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Enfin, nous arrivons à la réponse à l’élection du président Trump aux États-Unis. Les mouvements pour les villes “sanctuaire” et les campus de sanctuaire ont été décrits dans le BULLETIN de DECEMBRE. Depuis lors, nous ajoutons la résolution spécifique de la ville de San Francisco, ainsi que les églises sanctuaires à New York et au Minnesota.

The fight continues! La lutte continue!

      

DROITS DE L’HOMME


La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



ONU Femmes: Les 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Colombia: The Challenge of Territorial Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



REPORT: Fossil Fuel Divestment Doubles in Size as Institutions Representing $5 Trillion Commit to Divest

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Nobel Lecture by Juan Manuel Santos:”Peace in Colombia: From the Impossible to the Possible”

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Building on gender promise, Guterres names three women to top UN posts

ÉDUCATION POUR LA PAIX


El Salvador: Discussions to include culture of peace in national educational curriculum


Bulletin français 1 decembre 2016

. . ÉLECTIONS – QUELLES SUITES ? . .

Nous avons vu récemment deux résultats électoraux choquants: la défaite du référendum sur les accords de paix en Colombie et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis après une campagne raciste et xénophobe. Qu’est-ce que cela signifie ? 



Cela signifie que les électeurs dans les deux pays se sentent aliénés, dépossédés de leurs gouvernements – tout simplement, ils ne font plus confiance à leurs dirigeants et ils sont en colère. 



Alors, que va t-il arriver maintenant ?  Allons-nous tomber dans la guerre ou dans le fascisme, ou retournerons-nous vers les peuples ? Serons nous capable d’écouter leurs craintes et leur colère et de nous organiser dans le sens exprimé par Martin Luther King? :”La tâche suprême est d’organiser et d’unir le peuple pour que sa colère devienne une force transformatrice“. 



CPNN, ce mois-ci, met en évidence que la lutte pour la défense de la paix et des Droits de l’Homme est en cours dans les deux pays. Elle commence au niveau local, comme elle doit l’être si elle veut être durable et elle est dirigée par des jeunes qui ont toute l’énergie pour réussir.

Des femmes se sont déjà organisées pour une marche massive qui aura lieu à Washington le lendemain de l’inauguration: “Nous allons envoyer un message audacieux à notre nouvelle administration au premier jour de son mandat et au monde entier pour dire que les Droits des femmes sont des droits de la personne. Nous sommes unies, affirmant que défendre les plus marginalisées d’entre nous c’est défendre chacune de nous.”

Des milliers d’étudiants ont organisé des manifs sur les campus universitaires à travers les États-Unis, signalant leur engagement à maintenir des “campus sanctuaires” pour protéger les étudiants migrants. Dans le même temps, les maires des plus grandes villes américaines  (Boston, Chicago, Los Angeles et New York) se sont engagés à maintenir leur politique de refus de travailler avec les déportations fédérales.  A cela s’ajoutent des états entiers qui font partie du mouvement du sanctuaire, tel que la Californie et l’état de New York.

Si l’on discute dans la rue avec les gens, un nouveau sentiment d’urgence et d’engagement à s’impliquer apparaît . “Nous avons beaucoup plus de travail à faire, maintenant que Trump a été élu. . . Plus que jamais, nous devons travailler ensemble pour la paix. ” 



Les gens, surtout les jeunes, s’entraînent dans les méthodes de non-violence, réalisant qu’ils seront mis à l’épreuve dans les prochains temps. Par exemple, à Tucson, en Arizona, les étudiants suivent le programme Kingian Nonviolence, qui vise à “institutionnaliser et internationaliser la non-violence.” 



En Colombie, les jeunes s’entraînent “à renforcer leurs capacités et à former des ‘ animateurs-leaders‘ sur le territoire qui peuvent ensuite promouvoir une culture politique de pardon et de réconciliation.” Il y a aussi le développement des ” conseils municipaux pour la paix, des conseils municipaux de justice transitionnelle. . . pour former le réseau de la stratégie de consolidation de la paix au niveau municipal.” Ce mois-ci, les articles du CPNN sur ces initiatives viennent des départements colombiens de Magdalena Centro, Cesar, Valle de Cauca et Antioquia, parmi les plus populeux des 32 départements colombiens. 



Les organisations traditionnelles de paix et de justice, comme Search for Common Ground, Pace e Bene, Nonviolent Peaceforce et American Civil Liberties Union, sont profondément impliquées.  Mais l’énergie est venue des jeunes avec une force que nous n’avons pas vue depuis les années 60 qui furent révolutionnaires. C’est la jeunesse qui déterminera la direction et la puissance du mouvement.

      

DROITS DE L’HOMME



USA: ‘Sanctuary campus’ protests demand universities protect immigrants

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Enough is enough: Oxfam seeks to end violence against women and girls once and for all

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Tabling for peace in the USA: A new sense of urgency

DÉVELOPPEMENT DURABLE

renewable

47 of the world’s poorest countries are aiming to hit 100% renewable energy

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Niger: Ouverture à Niamey d’un forum sur la culture de la paix par le dialogue religieux dans la sous-région

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Antioquia, Colombia: Young people united by a Territorial Peace!

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The International Society Culture of Peace: Solidarity concerts in Athens and Mytilini / Lesbos

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Sixteenth National Congress of Mediation inaugurated in Tlalnepantla


Bulletin français 1 novembre 2016

. L’ÉNERGIE RENOUVELABLE PROGRESSE ! .

L’an dernier, les sources d’électricité renouvelables ont dépassé l’utilisation du charbon pour devenir la plus importante source d’énergie électrique dans le monde, selon l’Agence internationale de l’énergie .

Un graphique récent montre de façon spectaculaire comment le coût de l’énergie solaire a baissé tandis que le volume utilisé a augmenté. En 1975, un module solaire de silicium pour énergie solaire a coûtait plus de 50 $ par watt, alors que maintenant, il est inférieur à 1 $ par watt ! Les milliwatts installés ont augmenté de 1 à 115.000! Depuis 2000, le déploiement de l’énergie solaire a doublé sept fois.

Et la tendance promet de continuer. Dubaï a récemment reçu une offre pour les installations solaires qui produiraient de l’électricité à 3 cents par kilowatt-heure, quatre fois moins cher que le prix moyen payé pour l’électricité résidentielle aux États-Unis. Et le Moyen-Orient n’est pas le seul. Les projets ayant un faible taux similaire sont signalés au Mexique et en Chine.

L’année dernière, pour la première fois, les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont dépassé les investissements dans les combustibles fossiles. Le graphique de cette année montre $ 286 milliards de dollars d’investissement dans les énergies renouvelables (principalement des panneaux solaires et éoliennes), comparativement à 130 milliards $ pour les combustibles fossiles. Les pays en développement ainsi que les pays développés sont impliqués, y compris la Chine (plus de 100 milliards $), l’Inde (plus de 10 milliards $), Afrique du Sud, le Mexique, le Chili, le Maroc, la Turquie et l’Uruguay (tout plus de 1 milliard $).

Dans une certaine mesure le changement est tout simplement motivé par l’appât du gain des investisseurs. On peut supposer que tel est le cas pour le grand investisseur qu’est la Chine. Les Chinois ne sont pas seulement le plus grand investisseur en général dans le monde (et de loin!), mais ils developpent également des énergies renouvelables dans d’autres régions, par exemple, en Amérique latine.

Dans le même temps, parfois l’investissement provient de petites entreprises de démarrage telles que la Coopérative d’énergie renouvelable en Espagne.

De plus, le changement est dû à des décisions politiques d’investisseurs. Par exemple, récemment, les institutions catholiques du monde entier ont décidé de cesser d’investir dans les combustibles fossiles. ils rejoignent une grande liste d’institutions religieuses qui ont pris la même décision.

Dans certains cas, la décision politique est nationale: La Suisse vient d’adopter une nouvelle loi qui élimine progressivement l’énergie nucléaire et met l’accent sur la réduction de la consommation d’énergie et l’augmentation de la production d’énergie renouvelable. La génération de l’énergie renouvelable, excepté l’énergie hydrolique, est de passer de 1,7 TWh (l’an dernier) à 11,4 TWh en 2035 (près de dix fois).

Les villes sont également impliquées. Ceci est particulièrement important puisque, selon l’Association internationale des énergies renouvelables, les villes représentent 65 pour cent de la consommation mondiale d’énergie et 70 pour cent des émissions de carbone d’origine humaine. Boulder, Colorado, aux États-Unis, a annoncé que la communauté se déplacera à 100% d’électricité renouvelable d’ici 2030, tandis que Park City, Utah, s’est engagé pour le même projet en 2032. Entre-temps, le conseil municipal de Los Angeles a ordonné à son personnel de développer un plan pour une énergie renouvelable à 100%.

Il y a des progrès techniques surprenants impliqués dans le passage à l’énergie renouvelable. Par exemple, la France a décidé d’investir dans sur 1000 kilomètres d’autoroutes composées de panneaux solaires!

Malgré le fait que l’accord sur le climat négocié par les États membres de l’ONU à Paris ne promet pas de résoudre le problème du réchauffement de la planète, les progrès de plus en plus visible dans les énergies renouvelables peut finalement résoudre une grande partie du problème.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

coops
Québec: Sommet international des coopérative

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



India: Buddhist nuns bike Himalayas to oppose human trafficking

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



El Salvador: March rejects ongoing violence and calls for a culture of peace

DROITS DE L’HOMME



40,000 Create Human Chains to Protest Violence in Honduras

 
 

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Grèce: Un syndicat national exerce des pressions afin de garantir l’accès à l’éducation de tous les enfants réfugiés

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Goma, RDC: La commémoration de la Journée Internationale de la Paix

DISARMAMENT ET SECURITÉ



March of Hope gathers 20,000 in historic Jerusalem rally

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Berlin: Du pacifisme à la nonviolence


Bulletin français 1 octobre 2016

JOURNÉE DE LA PAIX 2016 .

Cette année les indicateurs nous informent que des millions de personnes ont participé à la Journée internationale de la paix. Par exemple, aux États-Unis, la Campagne Nonviolence a réalisé plus de 600 actions dans les 50 états. L’an dernier, selon Peace One Day, “on estime que 1,5 milliards de personnes ont été concernées par la Journée de la Paix à travers des activités diverses comme des danses et des campagnes médiatiques.”

Ces mobilisations portent sur une tradition importante. Au début de ce siècle, l’UNESCO et l’Organisation des Nations Unies ont obtenu 75 millions signatures pour le “Manifeste 2000” dans le cadre de l’Année Internationale de la culture de la paix, avec le plus grand nombre de signatures en Inde, au Brésil, en Colombie et en Corée du Sud. Il y a eu en 2005, puis en 2010, une mobilisation pour la Décennie internationale des Nations Unies pour une culture de la paix et nous avons publié les rapports de mille organisations de la société civile à travers le monde.

Ces dernières années, la mobilisation la plus universelle pour la paix a été effectuée au niveau local et national lors de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre. Au cours de la Décennie Internationale de la Paix, des rapports détaillés ont été recueillis et publiés par l’ONG “Pathways to Peace”. Son rapport annuel en 2009 y décrit plus de 700 événements. Cependant, au cours des dernières années, nous nous sommes plaints qu’il n’y ait pas eu d’enquête adéquate sur la portée mondiale des activités de la Journée de la Paix !

Par conséquent, cette année CPNN a entrepris une telle enquête, en utilisant la “Journée internationale de la paix” comme mot clé pour une recherche dans “Google News” sur la période d’une semaine autour du 21 septembre. Nous avons exploré dans un large éventail de langues à partir de l’anglais, du français, de l’espagnol, du russe, de l’arabe, de l’ukrainien, du portugais, de l’italien et de l’allemand et nous avons trouvé 182 événements dans 85 pays !

En regardant les cartes générées par cette enquête, nous pouvons remarquer les caractéristiques suivantes :

1) La célébration est universelle. Les cartes sont remplies dans toutes les régions: États Unis/Canada, Amérique latine/Caraïbes, Europe de l’Ouest, Afrique, États arabes, Russie/Ukraine, et Asie/Pacifique. Les lacunes, comme la Scandinavie et l’Europe de l’Est peuvent être expliquées par notre incapacité à élargir la recherche pour inclure toutes les langues nationales dans ces régions, sans oublier les nombreuses langues nationales en Asie !

2) La célébration est particulièrement intense dans certaines des régions les plus conflictuelles du monde, comme l’Ukraine, le Cachemire/Inde/Pakistan, et la Colombie/Venezuela. À cette liste, on peut ajouter les États Unis.

En regardant les événements énumérés en Ukraine, nous sommes frappés par le fait qu’il y ait un nombre plus ou moins égal de célébrations signalées dans la langue nationale (de la partie ouest du pays) et en russe (de la partie orientale du pays). La plupart des articles décrivent un désir pour la paix commune telle que ces populations l’avaient dans le passé et qu’elles ont perdue au cours des dernières années. Par exemple, du gymnase №4 de Lutsk dans l’ouest de l’Ukraine: «Auparavant, les rues chez nous étaient pacifiques, mais les événements actuels dans l’est de notre pays ont des effets sur tout le monde, y compris sur les étudiants et les enseignants.” Et de la ville de Kovelchany : “Maintenant, le concept de paix est plus que jamais important pour nous” Et de Dnipropetrovsk en Ukraine est: “Chaque jour, nous aidons les gens pacifiques touchés par la guerre – déplacés et blessés. Telle est la réalité de la paix et de l’unité dans notre pays aujourd’hui”

En regardant les événements énumérés pour la Journée de la Paix en Inde et en Pakistan, au sujet du Cachemire, on trouve les références de récentes effusions de sang. De Mirpur, Pakistan : “Les participants ont fermement condamné l’augmentation des violations des Droits humains par les forces d’occupation indiennes au Jammu-et-Cachemire occupé.” Et de Doraha, Inde : “Les volontaires ont condamné l’attaque contre des soldats indiens au Siège de l’Uri Brigade.”

Les nouvelles sont bonnes de Colombie. Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait beaucoup de célébrations positives de la Journée de la Paix dans ce pays qui sort d’un demi-siècle de guerre civile. Par exemple, à Tunja, Boyaca, Colombie : “Pour commémorer la journée internationale de la paix, le plus grand événement a lieu à San Pablo de Borbur où au moins 300 jeunes leaders de l’age de 14 à 28 ans se sont réunis pour partager leurs expériences pendant la Première réunion de la jeunesse pour la paix de Boyaca occidentale. Ce sont des jeunes leaders des municipalités de Chiquinquirá, Buenavista, Coper, la Victoria, San Miguel de Sema, Pauna, Quípama, Muzo, Briceño, Caldas, Maripi, Otanche, Tununguá, San Pablo de Borbur et Saboya.”

D’autre part, les articles de leur voisin, le Venezuela, sont répartis le long des lignes de conflit. Voici un autre pays qui, comme l’Ukraine, a souffert de l’intervention Américaine pour renverser un gouvernement de gauche. Par exemple, de Maiquetia, Vargas, Venezuela : “Les habitants de Vargas . . . ont marqué le début des activités de la Semaine Internationale de la Paix, en réponse aux directives du Président de la République, Nicolas Maduro, de rejeter les intentions de ceux qui, de la droite, veulent promouvoir la culture de la violence pour déstabiliser le pays “.

La mobilisation la plus large que nous avons pu trouver vient des États-Unis. C’est la mobilisation remarquable de la campagne Nonviolence. Son succès a été rendu possible par une prise de conscience croissante contre ce qui est appelé une «”épidémie de violence.” Les participants de l’un des événements de la journée ont protesté contre «les guerres en cours aux États-Unis, les guerres par procuration et les occupations militaires, des drones armés, les crimes de guerre des États-Unis, et le budget croissant du Pentagone.”

3) Dans chaque partie du globe, la majorité des événements implique des enfants, en particulier des écoliers. Un exemple particulièrement émouvant provient de la Colombie, où les adultes vont bientôt voter dans un référendum afin de ratifier les accords de paix. Le recteur de l’une des écoles qui sponsorisent une mobilisation des enfants pour la Journée de la Paix à Cartegana a expliqué que “les adultes parlent de «Oui ou Non» parce que ce sont eux qui peuvent voter au plébiscite, mais les enfants ne sont pas interrogés sur la question, même si ce sont eux qui vont hériter d’un pays en guerre ou en paix “. Elle a ajouté que “ce que nous disons aujourd’hui c’est que les enfants peuvent également décider de la paix.”

En l’an 2000, 40% de la population de la Colombie a signé le Manifeste 2000, promettant de promouvoir une culture de la paix dans leur vie quotidienne. Maintenant, les gens de la Colombie votent pour ratifier les accords de paix et ils mobilisent leurs enfants à décider pour la paix. Qu’ils puissent servir d’exemple dans notre lutte pour remplacer la culture de guerre par une culture de paix !!

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

world map idp

Celebration of the International Day of Peace around the world

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Afrique: Cedeao : Les femmes appelées à asseoir une paix durable

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Les communautés paysannes, indigènes, et afro-colombiennes disent “oui!” à la paix

DROITS DE L’HOMME



The Elders welcome Myanmar peace conference

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



United Nations: Inauguration of the Parliamentary Multi Track Initiative Council for the SDG’s and the Culture of Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Histoire de la première coopérative d’énergie renouvelable en Espagne

DISARMAMENT ET SECURITÉ


600+ Campaign Nonviolence Events Across USA Next Week!

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Snowden: Best Film of the Year

Bulletin français 1 septembre 2016

. À NOUVEAU LES VILLES .

À nouveau ce mois-ci, nous retrouvons les villes en tête dans la promotion de la culture de la paix, et plus particulièrement en ce qui concerne le développement durable, la tolérance et la solidarité, la participation démocratique, l’activisme pour la paix et le désarmement.

Avant d’entrer dans les détails, nous devons relever la signature officielle de l’accord de paix pour la Colombie qui est resté en cours de négociation de longues années et qui a été suivi, dans son évolution, étape par étape, par CPNN, ainsi que les progrès vers un accord de paix pour mettre fin à 47 ans de guerre entre le gouvernement des Philippines et le mouvement communiste du Front national démocratique.

Le conseil municipal de la ville de Rennes, en France, a décidé à l’unanimité, de soutenir un projet de travail vers la souveraineté alimentaire. C’est la deuxième ville de France à avoir cette approche, la première étant la ville d’Albi. Le projet est né en partenariat avec l’ONG “Incroyables comestibles.” Dans la présentation du projet, Mr Theurier, conseiller municipal a déclaré: “La démarche Incroyables comestibles permet d’offrir des espaces à jardiner pour les habitants, elle est vecteur de lien social, elle favorise la végétalisation de la Ville, elle offre de la nourriture gratuite, elle participe au développement d’une agriculture urbaine et donc à l’autonomie alimentaire des villes. Surtout, elle permet de recréer du lien entre habitants des milieux urbains et productions alimentaires et d’éduquer à la protection de l’environnement. Alors que la population urbaine ne cesse de grandir, les enjeux liés à l’agriculture – notamment la préservation du foncier – sont de moins en moins perçus de façon tangible par nombre de nos concitoyens. Recréer ce lien est une nécessité pour l’avenir.”

Madame la Maire de Madrid en Espagne, fait valoir que les villes sont les mieux placées pour responsabiliser les citoyens. Madrid, par exemple, a négocié son propre accord avec l’Organisation des Nations Unies pour accueillir les réfugiés. Elle a mis en place un budget participatif qui peut aider à mettre fin à l’apathie démocratique. Et comme nous l’avons noté il y a quelques mois, la réponse au terrorisme à Madrid est de promouvoir une éducation pro-paix.«Elle commence à l’école. Nous voulons que les enfants apprennent la valeur du dialogue et de la médiation, et apprennent à résoudre leurs propres problèmes entre eux.”Mme Carmena, Maire de Madrid)

La Commission de la Culture de la Paix de Ashland, Oregon (USA) continue de montrer comment promouvoir la paix au niveau de la ville. Elle a mis en place un “réseau intercommunautaire de Peacebuilders», qui répertorie “tous les groupes locaux et les individus de tous les secteurs de notre ville, qui ont décidé de nous rejoindre.” La Commision entend organiser des conférences régulières “encourageant la collaboration vers un réseau interconnecté de la paix, la justice, la durabilité et l’inclusion dans notre région.”

La plus récente commission municipale de paix est celle de Santos, au Brésil. Parmi les activités de la commission sont le Réseau de Maires pour la paix (dont la ville de Santos fait partie) ainsi que des activités de soutien de la société civile, comme le projet Ponta do Giz de l’ABrasOFFA qui promeuvent la paix dans les écoles. Un rôle clé de la commission est de mettre la paix à l’ordre du jour de tous les dirigeants de la ville (qu’il s’agisse de dirigeants formels ou non).

Enfin, la CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis) a designé les cinq finalistes pour le Prix Ville de la Paix attribué lors de la conférence annuelle qui se tiendra à Bogota, Colombie, en Octobre. Convenablement (compte tenu de la signature des accords de paix), deux des villes sont en Colombie: Palmira et Cali. Palmira utilise un concours de musique pour promouvoir la paix, tandis que Cali assure la formation des travailleurs communautaires de paix. Les autres villes sont Canoas, au Brésil, qui a établi «les territoires pour la paix», Shabunda, Congo, qui a créé «les comités de paix permanents» et Kauwagan, Philippines, pour ses «armes aux fermes” concernant la démobilisation des anciens soldats rebelles.

      

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Iran

Iranian Women Won More than a Medal at the Olympics

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Peru: #NiUnaMenos: 50,000 protest violence against women in Lima

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



La ville de Montréal à l’heure du 12ème Forum Social Mondial

DROITS DE L’HOMME



UN: National Human Rights Institutions will play a more strategic role in education

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Global Youth Rising 2016 – Reflections

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Rennes, France : 210 000 habitants vers l’autosuffisance alimentaire !

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Breakthrough in Philippine peace process

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Three Decades of Peace Education in the Philippines