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Un article de l’UNESCO
100 jeunes leaders venus de 22 pays africains se sont rassemblés en Gambie, à Banjul, la capitale, du 9 au10 mai 2017 pour développer de nouvelles stratégies pour la construction de la paix et la solidarité régionale en Afrique. Cette conférence internationale a été une occasion pour célébrer la contribution de la jeunesse à la transition démocratique en Gambie et réfléchir sur le rôle des mouvements de jeunesse dans la transition et la consolidation de la démocratie sur le continent africain.
La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:
Organisé sous le thème : “Jeunesse, construction de la Paix et Solidarité régionale : leçons tirées de l’Afrique », la conférence a fourni une plateforme pour réfléchir sur les opportunités et les défis relatifs au développement de la jeunesse du continent et trouver un consensus sur la manière de les aborder collectivement. Le forum a été organisé avec l’appui du gouvernement de la Gambie, de l’UNESCO, et du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA).
Les participants et différents intervenants ont plaidé pour plus d’ouverture et d’interaction entre les générations en Afrique afin de promouvoir la paix et réduire les conflits sur le continent. « Nous devons combler le fossé entre les générations pour prévenir la violence et résoudre les conflits en Afrique » a déclaré M. Ibrahim Ceesay, Directeur exécutif de African Artists Peace Initiative (initiative des artistes africains pour la paix) ; avant d’ajouter « qu’il est important, à ce sujet, de réfléchir sur l’exclusion, les phénomènes migratoires liés à l’environnement politique hostile et sur les ” promesses mutilées” qui constitue un frein au développement ».
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Plusieurs organisations et mouvements de jeunesse ont donné un cachet particulier à cet événement par leur contribution aux discussions et à la production de résultats, dont le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) mis en place avec le soutien de l’UNESCO, le mouvement Y’en a Marre (du Sénégal), GambiaHasDecided, le Balai Citoyen du Burkina et l’Association de Mouvements d’Étudiants du Malawi. Des leaders panafricains comme le Professeur Abdoulaye Bathily, l’honorable Halifa Salla, membre du parlement gambien et Envoyé Spécial sortant du Secrétaire général de L’ONU pour l’Afrique Centrale ont également participé au forum.
Malgré les mesures qui ont été prises pour mettre les questions des jeunes au cœur de l’agenda de développement et renforcer leur participation au processus de gouvernance, de paix et de développement dans la région, l’engagement social des jeunes reste encore limité par un ensemble de défis et de faiblesses dans les réseaux et interventions existants. Ces défis et faiblesses incluent la participation sans représentation, l’allocation limitée de ressources pour le développement de la jeunesse, la marginalité économique et le déficit de compétences.
Le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour le sahel sous la direction du Docteur Marèma Thiam Touré Chef SHS a contribué d’une manière effective à l’organisation de cette importante initiative internationale dans le cadre de son agenda pour le développement de la jeunesse et l’éducation civique. En effet, le secteur sciences sociales et humaines du bureau régional de Dakar s’est assigné la mission de doter les jeunes de compétences et de les assister, en toute collaboration avec les secteurs de l’éducation et de la culture pour la promotion de l’innovation sociale et la participation effective au développement de leurs sociétés, pour éradiquer la pauvreté et les inégalités, pour consolider la culture de paix, l’égalité des genres et le dialogue interculturel ; avec une mise à contribution des Sciences et technologies de l’information et de la communication, pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).