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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Le développement durable est le principal vecteur d’une paix durable, selon l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une article d Centre d’actualites de l’ONU

A l’occasion d’un évènement organisé au siège de l’ONU à New York sur le thème de la culture de la paix, des hauts responsables de l’Organisation ont appelé mercredi [9 septembre] la communauté internationale à s’impliquer dans la mise en œuvre du futur Programme de développement durable 2030 afin d’instaurer définitivement une culture de la paix à l’échelle mondiale.

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Ambassador Einar Gunnarsson of Iceland. UN Photo/Mark Garten

« La réunion d’aujourd’hui a pour but de nous confronter à la dure réalité du monde actuel, où les gens souffrent et meurent de la violence et d’atrocités », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l’ouverture d’un forum de haut niveau en faveur de l’établissement d’une culture de la paix qui avait lieu dans l’enceinte de l’Assemblée générale de l’ONU.

Citant en exemple le cas emblématique de la Syrie, qualifiée de pire crise humanitaire du moment, M. Ban a fermement condamné les violations des droits de l’homme et du droit international perpétrées dans le pays aussi bien par les autorités que par les groupes armés antigouvernementaux.

« Notre incapacité à mettre fin aux souffrances en Syrie est visible dans les camps et les maisons [d’accueil] en Jordanie, au Liban et en Turquie, mais aussi à travers la bouleversante crise des réfugiés en Europe », a déploré le Secrétaire général.

Sur ce dernier point, le chef de l’ONU a exhorté les dirigeants européens à mettre en œuvre une réponse commune et humaine face à l’afflux de réfugiés fuyant leurs pays en guerre pour atteindre l’Europe.

M. Ban a également appelé ces mêmes dirigeants à se prononcer très clairement contre la xénophobie et la discrimination à l’encontre des réfugiés et migrants.

« Nous ne pouvons pas construire une culture de la paix sans une campagne active de sensibilisation contre la division et l’injustice », a affirmé le Secrétaire général.

Outre la promotion de l’éducation, la défense des droits humains et le renforcement de la solidarité, M. Ban a appelé les Etats du monde entier à promouvoir davantage la jeunesse.

« Il est temps d’investir dans les jeunes en tant qu’artisans de la paix », a-t-il estimé.

A cette fin, M. Ban a mentionné l’espoir représenté par la future adoption du Programme de développement durable 2030 par les dirigeants mondiaux lors d’un sommet organisé au siège de l’ONU à New York fin septembre, en marge de la 70ème Assemblée générale de l’Organisation.

« Les objectifs de développement durable offrent une approche exhaustive de l’avancée économique, sociale et environnementale. Ceci est capital pour la prévention des conflits et la promotion d’une culture de la paix », a affirmé le Secrétaire général.

En conclusion de son discours, le chef de l’ONU a appelé la communauté internationale à faire sienne cet avertissement de Gandhi : « Il n’y aura pas de paix durable sur terre, à moins que nous n’apprenions non seulement à tolérer mais aussi à respecter les religions autres que la nôtre ».

De son côté, le Président de l’Assemblée générale, Sam Kutesa, a fait écho aux propos de M. Ban en déclarant que le nouveau Programme de développement et les 17 Objectifs de développement durable (ODD) qu’il comporte permettront d’instaurer une culture de la paix.

« L’Objectif numéro 16 des Objectifs de développement durable a trait à la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable. A travers l’Objectif numéro 4, le Programme aspire également à favoriser les systèmes éducatifs capables de promouvoir durablement une culture de la paix et de la non-violence », a précisé M. Kutesa dans un discours lu par un Vice-président de l’Assemblée, Einar Gunnarsson.

Afin de veiller à la mise en œuvre du futur Programme et à l’instauration d’une culture de la paix, le Président de l’Assemblée générale a émis une série de recommandations, appelant la communauté internationale à : promouvoir le dialogue et la compréhension mutuelle, tout en renforçant le respect de la diversité religieuse et culturelle ; renforcer les principes de la liberté de pensée, de croyance et d’expression ; éliminer toutes les formes de discrimination et d’intolérance ; développer et étendre les politiques qui favorisent la justice, la sécurité et la primauté du droit ; encourager une plus grande participation des femmes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix ; et faire un usage efficace des médias pour la promotion d’informations concernant une culture de la paix.

(Cliquez ici pour une version anglaise.

Question related to this article:

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

The following comes from the CPNN Coordinator’s blog of October 2012

The United Nations and the Culture of Peace

My ten years working in the United Nations system left me with a sweet and sour taste: the sweet side was the universality of the UN, both its staff and mandate, and its great significance for raising the consciousness of the peoples of the world; the sour side was the jealousy of the Member States who make sure that the UN does not encroach on their freedom to rule over their own citizens, as well as people in other countries that they may dominate through neo-colonial relations. This became crystal-clear to me when the United States delegate, during the informal meetings of the UN General Assembly in 1999, opposed the Declaration and Programme of Action on a Culture of Peace, saying that it would make it more difficult for them to start a war. In fact, throughout history, war (call it “defense” if you prefer) has always been the most fundamental “right” of the state

With this in mind, I have been pleasantly surprised by the extent to which the UN system has once again taken up the culture of peace as a priority, as shown in this month’s CPNN bulletin, just as it was a priority in the Year 2000 when I was the director of the UN International Year for the Culture of Peace

Of course, this does not happen by chance, and great credit belongs to two men who played key roles for the Year 2000, Federico Mayor Zaragoza, who made the culture of peace a priority of UNESCO, and Anwarul Chowdhury, who played the role of midwife at the UN General Assembly, guiding the culture of peace resolution through nine months of opposition by the powerful states. Once again, this last month, these two men motivated and spoke eloquently at the High Level Forum on a Culture of Peace at the UN

As always it was the countries of the South who supported the initiative (see the CPNN article of September 24 and its discussion), but at least this month it was not blocked by the powerful states

In fact, it is my impression that the powerful states pay less and less attention to the United Nations. When there was a financial crisis a few years ago, the powerful states did not turn to the UN agencies , the World Bank and the International Monetary Fund, but set up their own temporary system of finance ministers, and when it came time for the review of nuclear non-proliferation, President Obama held his own meeting with heads of state in Washington and ignored the UN conference where the only head of state to speak was that of Iran. And the US has pulled out of UNESCO entirely, forcing drastic cuts in its budget

In fact, the lack of attention by the powerful states may provide the UN system with an opportunity to push the agenda of the culture of peace without their opposition – let us hope that the UN can take advantage of this

Of course, in the long run, the UN, or any other institution, cannot mandate a culture of peace; instead, the culture of peace can only grow from the consciousness, both understanding and action, of the peoples of the world (see last month’s blog below). That’s why the role of the UN for consciousnes-raising is ultimately its greatest contribution!

CICR: Nous devons stopper le commerce et les transferts irresponsables d’armes

DESARMAMENT & SECURITE .

Une déclaration par la Comité International ce la Croix-Rouge

Première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, Cancun, Mexique, 24-27 août 2015. Allocution vidéo prononcée par Peter Maurer, président du CICR, lors de la Conférence:

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ICRC Video

Je suis honoré de prendre aujourd’hui la parole devant vous en ce moment historique, à l’occasion de la première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, un traité dont il y a tout lieu d’espérer qu’il réduira les terribles souffrances humaines causées par la disponibilité généralisée et insuffisamment réglementée des armes classiques.

Le Traité sur le commerce des armes établit une norme mondiale pour des transferts d’armes responsables. En obligeant les États parties à prendre en compte le respect du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme dans leurs décisions sur les transferts d’armes et à adopter des mesures visant à empêcher le détournement de ces armes, le Traité contribuera à ce que les armes ne se retrouvent pas dans les mains de ceux dont on peut attendre qu’ils les utilisent pour commettre des crimes de guerre, des violations graves des droits de l’homme et d’autres crimes graves.

En adoptant le Traité sur le commerce des armes, les États ont reconnu qu’il n’est plus guère possible de considérer les armes et les munitions comme une catégorie de marchandises comme les autres. Ils ont reconnu que les transferts d’armes exigent une prudence toute particulière en raison des dommages dévastateurs et irréparables que les armes provoquent lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains. Et ils ont explicitement reconnu que la coopération, la transparence et l’échange d’informations sous-tendent un commerce responsable des armes, et sont essentiels à l’instauration de la confiance entre les États et donc à l’efficacité du Traité.

La réalisation du Traité, dont le but est d’accroître la responsabilité et la transparence dans le commerce international des armes classiques, dépendra non seulement de la mise en œuvre des exigences du Traité par les États parties, mais aussi de l’ouverture et de la transparence des forums mis en place pour l’examen de sa mise en œuvre et de son fonctionnement, en particulier de la Conférence des États parties.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question for this article:

Do you think handguns should be banned?, Why or why not?

(. . . suite)

Un niveau élevé de transparence, notamment dans les rapports initiaux et annuels requis au titre du Traité, et dans l’examen du fonctionnement du Traité par la Conférence des États parties, facilitera la coopération et instaurera la confiance nécessaire au succès du traité. Le CICR demande instamment aux États parties de garder cette idée à l’esprit lorsqu’ils prendront des décisions cette semaine, notamment concernant le règlement intérieur et le mécanisme d’établissement des rapports.

L’importance du Traité, et l’étape décisive que constitue cette première Conférence des États parties, ne sauraient être surestimées. Si nous sommes parvenus aujourd’hui à ce stade, c’est grâce à tous ceux qui ont œuvré sans relâche durant ces quinze dernières années pour que le Traité devienne réalité. Parmi eux, les États qui ont fait avancer le processus jusqu’au stade de l’adoption du Traité, l’Organisation des Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui tous ont attiré l’attention sur le coût humain élevé des transferts d’armes insuffisamment contrôlés ; et, bien sûr, les organisations non gouvernementales qui furent les premières à réclamer un traité sur le commerce des armes il y a une quinzaine d’années. À cet égard, il faut reconnaître le rôle capital joué par la coalition des ONG « Control Arms » dans la réalisation du Traité, ainsi que l’expertise et l’assistance inestimables qu’elle apporte aujourd’hui aux efforts d’universalisation et de mise en œuvre.

Il convient de soutenir les efforts concertés accomplis par les États, les organisations internationales, les ONG et le CICR, qui, nous l’espérons, seront renforcés durant la phase de mise en œuvre du Traité, dont cette première Conférence des États parties est le point de départ. Notre travail ne fait que commencer. Nous devons à la fois nous efforcer de parvenir à l’adhésion la plus large possible du Traité, notamment par les États impliqués dans le commerce des armes, mais nous devons aussi impérativement veiller à ce que les obligations fondamentales du Traité soient fidèlement mises en œuvre, notamment par la mise en place de régimes de contrôle rigoureux au niveau national.

Sur ce point, je suis inquiet par l’écart qui existe entre le devoir d’assurer le respect du droit international humanitaire lors des transferts d’armes, et les pratiques effectives de transferts de trop nombreux États. Le CICR est directement confronté à cet écart dans nombre de pays où nous voyons les conséquences terribles de la disponibilité généralisée et l’utilisation abusive des armes, qui facilitent les violations du droit international humanitaire, entravent l’assistance médicale et humanitaire vitales, provoquent des déplacements et prolongent les conflits armés. Comme les armes continuent d’affluer, par le biais de transferts ouverts ou clandestins, ou par détournements, vers des conflits armés d’une très grande violence, tels que ceux que nous observons aujourd’hui dans certaines parties du Moyen-Orient et d’Afrique, il est urgent de combler l’écart entre le droit et la pratique.

C’est en voyant comment le Traité sur le commerce des armes comblera cet écart et changera la vie des populations dans les années à venir que l’on pourra véritablement mesurer son succès. Si les États adhérent au Traité, mais continuent de transférer des armes aux belligérants en commettant des crimes de guerre ou des violations graves des droits de l’homme, cela compromettra gravement l’objectif humanitaire du Traité sur le commerce des armes et sa crédibilité.

Bulgarie: Soins pour les victimes de violence et soutien psychologique pour les enfants et les adolescents en difficulté

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Diana Tashkova

Présentement, il arrive que des enfants et leurs familles soient victimes de violence, étant abusés sexuellement ou dans la familiale. En fait, les citoyens de l’Union européenne de la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie sont les victimes les plus fréquentes de la traite humaine en Europe. En outre, la majorité des cas qui ont été étudiés entre 2009 et 2013 par Europol montrent que 40 pour cent des victimes de la traite des êtres humains en Europe étaient des cas de la Roumanie, 18 pour cent de la Hongrie et de 11 pour cent de la Bulgarie. La majorité des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes ou des jeunes filles, et une forte proportion d’entre eux sont exploités sexuellement. Globalement, la traite des êtres humains reste une épidémie mondiale.

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Logo du Programme de coopération bulgaro-suisse

En outre, certains enfants peuvent avoir de mauvaises expériences dans leurs familles, dans les écoles et dans leurs environs. Voilà pourquoi, le projet “Centre de traumatologie pour les enfants et les familles» a été lancé. Il a été financé par le Programme de coopération Suisse-Bulgare et il est mis en œuvre par la Fondation Association Animus. Son objectif est de fournir un soutien psychologique et une récupération après des situations traumatisantes. Le Centre familles comprend également un programme de correspondance. Il donne la chance aux enfants et aux parents d’obtenir des consultations via e-mails et de rester anonyme.

Le projet vise à compléter le modèle du système social actuel en Bulgarie par l’introduction d’un programme social innovant. Il offre un programme de soutien des enfants et des parents, ainsi que le programme de soutien de la communauté.

Le programme de soutien des enfants est également bénéfique pour les enfants qui éprouvent des problèmes de communication ou qui ont des difficultés d’adaptation à l’environnement social, qui veulent surmonter la perte d’un parent, séparation des parents, la violence domestique, la violence sexuelle. Le problème est peut-être le fait qu’ils ne soient adoptés, placés dans des familles d’accueil ou réintégrés dans leurs familles biologiques. Le problème peut être exprimée par le comportement problématique à la maison ou à l’école.

Le programme de soutien est destiné aux parents qui ont besoin des conseils sur les problèmes qu’ils ont à élever leurs enfants. Les adoptants candidats et les parents adoptifs pourraient recevoir un soutien au Centre de traumatologie.

En plus, le programme de soutien de la communauté propose des formations et utilise approches pluridisciplinaires qui offrent de l’aide.

Le centre de traumatologie donne la chance aux jeunes et aux adultes à surmonter les difficultés sans porter les bagages du passé.

(Clickez ici pour une traduction anglaise.

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L’ONU: Des déplacements de populations plus importants que jamais

DROITS DE L’HOMME .

Un article de L’agence des Nations Unies pour les réfugiés

Les guerres, les conflits et la persécution ont généré le plus grand nombre – jamais observé dans l’histoire moderne – de personnes déracinées en quête de refuge et de sécurité, selon un nouveau rapport du HCR. Le tout dernier Rapport du HCR sur les Tendances mondiales, publié jeudi, fait état d’une hausse considérable du nombre de personnes forcées à fuir, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014 en comparaison de 51,2 millions l’année précédente et 37,5 millions il y a une décennie. L’augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année.

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Cette hausse majeure survient depuis début 2011 après l’éruption du conflit en Syrie qui génère désormais le plus important déplacement de populations jamais enregistré à travers le monde. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes sont devenues des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des déplacés internes. Ce chiffre représente une augmentation par quatre en tout juste quatre ans. A travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d’asile. Si cette population correspondait à celle d’un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

« Nous sommes les témoins d’un changement de paradigme, d’un glissement incontrôlé vers une ère qui est désormais le théâtre de déplacements forcés sans précédent à travers le monde. La réponse nécessaire éclipse désormais tout ce que nous avons mis en œuvre auparavant », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres. « Il est terrifiant que, d’une part, l’impunité augmente quant à l’éruption de ces conflits et que, d’autre part, la communauté internationale semble totalement incapable de travailler conjointement pour faire cesser les guerres ainsi que pour édifier et préserver la paix. »

Selon le rapport du HCR, dans toutes les régions, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes est en hausse. Ces cinq dernières années, au moins 14 conflits ont éclaté ou ont repris : Huit en Afrique (en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en Libye, au Mali, au nord du Nigéria, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud et, cette année, au Burundi) ; trois au Moyen-Orient (en Syrie, en Iraq et au Yémen) ; un en Europe (Ukraine) et trois en Asie (Kirghizistan ainsi que dans plusieurs régions du Myanmar et du Pakistan). Seul un petit nombre de ces crises ont été résolues et la plupart continuent de générer de nouveaux déplacements de populations. En 2014, seulement 126 800 réfugiés ont pu retourner dans leurs pays d’origine, c’est le nombre le plus faible enregistré en 31 ans.

Parallèlement, après plusieurs décennies d’instabilité et de conflits en Afghanistan, en Somalie et ailleurs, des millions de ressortissants de ces pays demeurent déracinés ou – et ce, de plus en plus souvent – bloqués durant des années en marge de la société et dans l’incertitude de la vie en tant que déplacé interne ou réfugié. Parmi les conséquences récentes et visibles des conflits à travers le monde ainsi que des terribles souffrances qu’ils causent, on observe une croissance spectaculaire du nombre de réfugiés en quête de sécurité qui entreprennent des traversées périlleuses en mer, y compris en Méditerranée, dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ainsi qu’en Asie du Sud-Est.

Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants

Le rapport du HCR sur les Tendances mondiales montre que, pour la seule année 2014, quelque 13,9 millions de personnes sont devenues des déplacés internes, soit quatre fois le nombre observé en 2010. A travers le monde, il y avait 19,5 millions de réfugiés (contre 16,7 millions en 2013), 38,2 millions de déplacés à l’intérieur de leur propre pays (contre 33,3 millions en 2013) et 1,8 million de personnes qui attendaient le résultat de l’examen de leur demande d’asile (contre 1,2 million en 2013). Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants, une proportion tout à fait alarmante.

« Du fait de graves pénuries de fonds et de profondes lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les personnes ayant besoin de compassion, d’aide et de refuge sont laissées à elles-mêmes », a indiqué António Guterres. « Dans cette ère de déplacements de population massifs et sans précédent, nous avons besoin d’une réponse humanitaire de grande ampleur et d’un engagement mondial renouvelé envers la tolérance et la protection des personnes fuyant le conflit et la persécution. »

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question(s) related to this article:

What is the state of human rights in the world today?

(. . . suite)

La Syrie est le plus important pays générateur au monde, à la fois de personnes déplacées internes (7,6 millions) et de réfugiés (3,88 millions à la fin 2014). L’Afghanistan (2,59 millions) et la Somalie (1,1 million) sont respectivement les deuxième et troisième pays générateurs de réfugiés.

Même dans ce contexte d’importante augmentation, la répartition mondiale des réfugiés demeure fortement biaisée. Les réfugiés continuent de rejoindre principalement des pays moins avancés, plutôt que des pays riches. Près de neuf réfugiés sur 10 (soit 86 pour cent) se trouvaient dans des régions et des pays considérés comme économiquement moins développés. Un quart de la population réfugiée se trouvait dans des pays classés parmi la liste des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA).

Europe (+ 51%)

Plusieurs sujets ont attiré l’attention du public, à la fois positivement et négativement, sur les questions de réfugiés dans cette région : le conflit en Ukraine, un chiffre tristement record de 219 000 personnes ayant tenté la traversée de la Méditerranée et le grand nombre de réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie – un pays qui, en 2014, est devenu le plus important pays hôte de réfugiés au monde avec 1,59 million de réfugiés syriens présents à la fin 2014. Au sein de l’UE, la majorité des demandes d’asile ont été déposées en Allemagne et en Suède. Globalement, le nombre de personnes déracinées en Europe totalisait 6,7 millions à la fin de l’année, en comparaison de 4,4 millions à la fin 2013. Parmi les personnes déracinées se trouvant en Europe, une majorité d’entre elles sont des Syriens qui se trouvent en Turquie ainsi que des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Fédération de Russie.

Moyen-Orient et Afrique du Nord (+ 19%)

Les souffrances massives résultant de la guerre en Syrie, avec 7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de personnes déracinées dans la région et au-delà en tant que réfugiés, font du Moyen-Orient à la fois le générateur le plus important et le principal hôte de personnes déracinées au monde. Aux pics statistiques alarmants concernant les réfugiés syriens s’ajoutent les nouveaux déplacements de populations d’au moins 2,6 millions de personnes en Iraq – où 3,6 millions de personnes au total étaient déplacées internes à la fin 2014 – ainsi que de 309 000 personnes nouvellement déplacées en Libye.

Afrique sub-saharienne (jusqu’à 17%)

Souvent négligés, de nombreux conflits en Afrique, notamment en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigéria, en République démocratique du Congo et ailleurs, ont généré tous ensemble d’immenses déplacements de populations en 2014. En proportion, ils sont à peine moins élevés qu’au Moyen-Orient. En tout, l’Afrique subsaharienne comptait 3,7 millions de réfugiés et 11,4 millions de déplacés internes, dont 4,5 millions d’entre eux ont été nouvellement déplacés en 2014. Le taux de 17 pour cent d’augmentation globale exclut le Nigéria, car la méthodologie pour compter les déplacements internes a changé au cours de l’année 2014 et les statistiques ne sont pas fiables[1]. L’Ethiopie a remplacé le Kenya en tant que plus important pays hôte de réfugiés en Afrique et cette nation se classe au cinquième rang des pays hôtes à travers le monde.

Asie (+ 31%)

L’Asie est de longue date l’une des principales régions génératrices de déplacements de populations au monde. Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes y a augmenté de 31 pour cent en 2014 et s’élève désormais à neuf millions de personnes. L’Afghanistan, précédemment premier pays générateur de réfugiés au monde, a cédé cette triste place à la Syrie. Les déplacements de populations se poursuivent dans et depuis le Myanmar en 2014, y compris des Rohingyas de l’Etat de l’Ouest-Rakhine ains que dans les régions du Nord-Shan et de Kachin. L’Iran et le Pakistan demeurent deux des quatre pays accueillant le plus grand nombre de réfugiés au monde.

Amériques (+ 12%)

Les Amériques ont également été le théâtre d’une hausse des déplacements forcés de populations. Le nombre de réfugiés colombiens a chuté de 36 300 et s’élève désormais à 360 300 en 2014, ceci surtout en raison d’une révision du nombre de réfugiés signalée par le Venezuela. La Colombie compte encore l’une des plus importantes populations déplacées internes, avec six millions de personnes ainsi que 137 000 Colombiens nouvellement déplacés en 2014. Avec un grand nombre de personnes fuyant la violence des gangs ou d’autres formes de persécution en Amérique centrale, les États-Unis ont vu 36 800 demandes d’asile déposées de plus qu’en 2013, soit une croissance de 44 points.

Le rapport complet du HCR (en anglais) sur les Tendances mondiales – incluant également des informations et statistiques par pays, sur les enfants réfugiés non accompagnés, sur le nombre des personnes de retour dans leur pays et sur les estimations de la population apatride – est disponible au http://unhcr.org/556725e69.html.

Algérie: Séminaire sur l’islam et le rejet de la violence les 12 et 13 août à Laghouat

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article del Algérie Presse Service

L’Islam et le rejet de la violence, est le thème du 10ème séminaire Abdeldjebbar Tidjani, prévu les 12 et 13 août au siège de la zaouia Tidjania à Ain-Madhi (Laghouat), a-t-on appris jeudi des responsables de cette zaouia.

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La rencontre, à laquelle prendront part plusieurs chouyoukh et professeurs de différentes régions du pays, sera consacrée à la voie de l’Islam dans le rejet de la violence et le remède à ses causes, a-t-on indiqué.

Les participants à cette manifestation religieuse traiteront de plusieurs sujets dont “la violence : phénomène et signification”, “le choc des civilisations et la violence”, “le discours religieux modéré et la sensibilisation”, ainsi que “les média et leur rôle dans la sensibilisation et la propagation de la culture de la paix et de la tolérance”, ont précisé les organisateurs.

Le thème retenu pour cette édition du séminaire Abdeldjebbar Tidjani est motivé par les proportions “inquiétantes et préoccupantes” prises par ce phénomène “étranger à la société musulmane”, d’où la nécessité d’alerter et de mettre en garde contre sa propagation et son infiltration dans la société, ont-ils fait remarquer.

L’objectif de ce séminaire, depuis son institution, est “d’éveiller les consciences et de propager la culture et le savoir au sein de la société”, selon les organisateurs.

Ce séminaire porte le nom d’Abdeldjebbar Tidjani, 10ème Calife général de la Tarîqa (confrérie) Tidjania sur la période 1991-2005, décédé à l’âge de 85 ans.

La Tarîqa Tidjania a été fondée en 1781 à Boussemghoune par Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815), et compte des millions d’adeptes à travers le monde.

(Clickez ici pour une traduction anglaise.

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Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de News Ivoire

Le REPSFECO-CI, Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO Section Côte d’Ivoire veut contribuer à l’éducation citoyenne et à la culture de la paix. Cette organisation a initié, le mercredi 5 août 2015 à Abidjan, la 1ere édition des Rendez-vous du REPSFECO-CI sous le thème « Elections apaisées : responsabilités des partis politiques, et des 0SC [organizations de la société civile] ».

Cote d'Ivoire

« Les Rendez-vous du REPSFECO-CI » s’adresse aux organisations de la société civile et aux partis politiques. Il s’agit d’impliquer chaque acteur dans le processus démocratique en vue de préparer sereinement des élections futures apaisées, gage de stabilité et paix durable, selon Me Diallo Géneviève, présidente du REPSFECO-CI. La Côte d’Ivoire a besoin de la paix pour son développement. Les élections à venir constituent un test. La communauté internationale veut voir si notre pays est rentré vraiment dans un état démocratique. Nous pensons que ce sont les partis politiques qui font le jeu. Ils ont leur partisans et militants. Donc il est important que les partis politiques s’impliquent dans ces élections-là pour donner un autre discours aux populations car les populations sont fatiguées elles ont besoin d’être rassurées. Et que plus jamais ça en Côte d’Ivoire », nous a confié Me Diallo Géneviève, faisant allusion à la crise post électorale de 2010 émaillée de violence.

Le temps fort des « Rendez-vous du REPSFECO-CI », c’est une conférence-débat animée respectivement par M.Traoré Wodjo, vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire(CNDH-CI) et Fernand-Julien Gauze, président de l’Ong Agir pour la Démocratie, la Justice et la Liberté en Côte d’Ivoire (ADJLCI) et membre du Réseau des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire (ROSCI-CCAP).

La communication du premier nommé a mis l’accent sur les responsabilités des partis politiques dans la promotion d’un climat électoral apaisé et une participation effective au processus électoral. M.Traoré Wodjo a relevé que les élections en Afrique sont souvent sources de véritables tensions sociales. En témoigne le cas de la Côte d’Ivoire en 2010.C’est pourquoi les élections de 2015 constituent un défi de la démocratie pour les Ivoiriens. D’où la recommandation aux partis politiques à mettre un point d’honneur à la formation et la sensibilisation de leur partisans et surtout à poser des actions qui favorisent un climat apaisé tout au long du processus électoral. « Nous voulons une élection civilisée en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. « Des partis politiques consciencieux et des hommes politiques matures ayant un sens élevé de la démocratie sont le garant d’un processus électoral apaisé », a indiqué M.Traoré.

La contribution des OSC pour des élections apaisées a été l’affaire de Gauze Julien Fernand, président de l’ADJLCI.

Il a développé le thème : « Actions des OSC dans le monitoring objectif du processus électoral et la consolidation de la paix pré et post électorale ». Le monitoring électoral est un anglicisme qui donne en français surveillance électorale indiquant tout simplement le fait de surveiller le processus de l’élection par des organisations citoyennes, des citoyens, des partis politiques, les medias, des groupements professionnels, des groupes lobbies etc. Cela, en vue de donner l’alerte. L’expert en monitoring électoral a relevé l’importance cruciale du monitoring dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire vu qu’il permet de renseigner sur les violences et les incidents qui émaillent une élection. Et ce, via les TIC : les réseaux sociaux et les SMS. « Le monitoring de la violence est une activité citoyenne incontournable dans les processus électoraux des pays en sortie de crise », a-t-il conclu.

(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

Question related to this article:

How should elections be organized in a true democracy?

CPNN receives more and more articles from Africa about initiatives that contest the European model of “winner-takes-all” elections, and demand that elections should only be part of a broader democratic process that seeks consensus and compromise.

This fits with the pre-colonial systems of justice in Africa, when there was no monotheism and no single supreme god, no single supreme law, no single “truth” provided by divine intervention, but rather a compromise among many different “gods,” perspectives and “truths” arrived at through a process of mediation, for example, the “palabra.”

Here are some of the articles:

Ghana Youth Coalition wants politicians to commit to peace in 2012

Women’s World in Nationwide Sensitization [Sierra Leone]

Varsities vouch for peace ahead of general elections (Kenya)

Zimbabwe: Christian denominations launch peace initiative

Rethinking Post-Election Peacebuilding in Africa

Nigeria: Why we facilitated Abuja peace accord —Ben Obi

Uganda: Government to Set Up Election Conflict Resolution Body

Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

Côte d’Ivoire: REPSFECO-CI promotes a peaceful electoral process

Les Etats membres de l’ONU s’accordent sur le nouveau programme de développement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Programme des Nations Unies pour le développement

Les Etats membres des Nations Unies sont parvenus dimanche soir (02 août) à un consensus concernant le projet de document final du programme de développement pour l’après 2015 censé être adopté fin septembre à New York par les dirigeants mondiaux, lors du Sommet spécial sur le développement durable.

UNDP

A l’issue d’un important processus de négociation qui a duré plus de deux ans et s’est traduit par une participation sans précédent de la société civile, les 193 Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU se sont mis d’accord sur un programme ambitieux, comportant 17 nouveaux objectifs de développement durable. Ces objectifs auront pour but, d’ci l’année 2030, d’éradiquer l’extrême pauvreté et de promouvoir la prospérité et le bien-être des peuples, tout en protégeant l’environnement.

L’accord ainsi obtenu sur le contenu du nouveau programme de développement « annonce un tournant historique » pour la planète, s’est quant à lui félicité le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général a noté que le consensus auquel sont parvenus les Etats est la résultante d’un processus véritablement ouvert, inclusif et transparent.

« Il s’agit bien là du programme des peuples, un plan d’action pour mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, de manière irréversible, en tout lieu et en ne laissant personne de côté », a poursuivi le chef de l’ONU, tout en soulignant que le programme vise également à garantir la paix et la prospérité, ainsi qu’à forger des partenariats avec pour principale préoccupation les gens et la planète.

Plus de 150 dirigeants du monde entier devraient prendre part au Sommet du développement durable qui aura lieu au siège de l’ONU à New York, du 25 au 27 septembre 2015, afin d’adopter formellement le document final dont le contenu a été arrêté ce week-end.

Ce programme prendra appui sur les précédents succès des 8 Objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000, grâce auxquels plus de 700 millions de personnes ont été en mesure d’échapper à la pauvreté au cours des 15 dernières années. Ces derniers visaient à résoudre un large éventail de problèmes, allant de la faim, à la maladie, en passant par l’inégalité entre les sexes et l’accès à l’eau et à l’assainissement d’ci à 2015.

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Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Les Objectifs de développement durable établis dans le cadre du nouveau programme pour l’après 2015 entendent aller encore plus loin, en s’attaquant aux causes profondes de la pauvreté et au besoin universel de développement durable pour tous les peuples.

« Nous sommes déterminés à prendre les mesures audacieuses et transformatives dont nous avons besoin de toute urgence pour mettre le monde sur une voie durable et résiliente. Alors que nous nous embarquons dans cette aventure collective, nous nous engageons à ce que personne ne soit laissé de côté », ajoutent les Etats membres dans le projet de document final.

Qualifiant l’éradication de la pauvreté d’objectif primordial du nouveau programme de développement, le texte intègre pleinement les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable et appelle à une action de tous les pays, qu’ils soient pauvres, riches ou à revenu intermédiaire.

Les 17 objectifs de développement durable et 169 cibles que comporte le nouveau programme auront pour but de lutter contre les obstacles systémiques majeurs au développement durable, tels que l’inégalité, la consommation et les modes de production non durables, l’insuffisance des infrastructures et le manque d’emplois décents. La dimension environnementale du développement durable est également prise en compte dans les objectifs portant sur les océans et les ressources marines ainsi que sur les écosystèmes et la biodiversité.

Les Etats membres soulignent par ailleurs dans ce projet de document final que pour réaliser les transformations souhaitées, il conviendra de mettre fin au statu quo et de renforcer la coopération internationale dans de nombreux domaines. Le programme appelle en effet à un partenariat mondial renouvelé en faveur du développement durable, y compris via l’établissement de partenariats entre acteurs de natures diverses, et au renforcement des données statistiques pour mesurer le développement durable.

A ce titre, le nouveau programme prévoit notamment la mise en place d’un instrument efficace de suivi et de revue ainsi que d’un Mécanisme visant à faciliter le transfert technologique à l’appui des nouveaux objectifs, fondé sur une collaboration multipartite entre les Etats membres, la société civile, les entreprises, la communauté scientifique et le système onusien. Convenu lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, qui a eu lieu en juillet dernier à Addis-Abeba, ce Mécanisme disposera notamment d’une équipe inter-agence, d’un forum sur la science, la technologie et l’innovation, et d’une plate-forme de collaboration en ligne.

Maroc: Un Sommet mondial pour la promotion de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Driss Lyakoubi, LE MATIN

Les jeunes de Kénitra se mobilisent pour le rayonnement des valeurs de paix et de solidarité entre les peuples, à travers le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social, organisé par l’Université Ibn Tofaïl en partenariat avec la wilaya du Gharb Chrarda Beni Hssen et l’Association «Dar Lakbira». Cette manifestation regroupe près de 120 participants de 32 nationalités venus des quatre coins du monde. Elle constitue une occasion de réflexion et d’échange entre de jeunes leaders internationaux autour de sujets relatifs aux valeurs d’humanisme et de solidarité. Selon ses initiateurs, le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social est un événement unique, conçu pour élargir les perspectives de la jeunesse internationale sur les questions les plus pressantes du monde à travers un dialogue positif, coopératif et constructif.

maroc

Une vision partagée par Zineb El Adaoui, wali de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, qui n’a pas manqué de rappeler l’intérêt suprême accordé par le Royaume aux valeurs universelles de paix, de tolérance, de dialogue et de solidarité.Azzeddine Midaoui, président de l’Université Ibn Tofail, a rendu un vibrant hommage aux jeunes leaders universitaires de l’association «Dar Lekbira» pour le travail ayant abouti à l’organisation d’une rencontre unique en son genre au niveau de la capitale du Gharb. Il a salué, à cet égard, l’exemplarité des liens de coopération profondes liant l’université Ibn Tofail et «Dar Lekbira» pour la promotion des valeurs de solidarité sociale et d’ouverture. Il a également tenu à mettre en exergue le rôle de l’Université dans l’ancrage des valeurs de paix et d’altérité chez les jeunes.

Le président de l’association «Dar Lekbira», Zinelabidine Taoussi a, pour sa part, précisé que la jeunesse marocaine avait suivi la voie tracée par ses ancêtres, celle de la consécration de la paix, du bien et du développement au profit de son pays et de l’ensemble des peuples de la planète. Il est à préciser que le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social, comme cela a été annoncé par les divers intervenants, constitue l’occasion idoine pour les participants d’explorer les opportunités de coopération pour l’initiation de projets novateurs favorisant la culture de la paix, la non-violence et l’équité sociale dans leurs pays respectifs et à travers le monde. Une charte de principes sera également élaborée lors de ce forum mondial des jeunes pour renforcer les idéaux de la paix et de l’équité sociale au sein et parmi toutes les nations et les peuples du monde. Celle-ci traduira la vision commune de tous les participants au sommet par rapport au monde qu’ils espèrent pour les générations futures.

Le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social s’est assigné comme principaux objectifs la promotion de la culture de la paix et de la non-violence chez la jeunesse internationale, ainsi que le renforcement chez les jeunes de la culture du leadership dans les domaines liés à l’édification de la paix et du développement social. Il est également question du renforcement du rôle des jeunes dans l’édification de sociétés inclusives, pacifiques et résilientes et de la mise en place d’un réseau international de jeunes leaders ayant la capacité de servir leurs communautés respectives à travers des projets communautaires novateurs.

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Question for this article:

L’Internationale de l’Education braque les projecteurs sur les réfugié(e)s

EDUCATION POUR LA PAIX

L’Internationale de l’Education (reproduit selon les termes de Creative Commons)

Comme l’a rappelé le 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education réuni à Ottawa, au Canada, l’Internationale de l’Education doit œuvrer en faveur de l’accès des enfants déplacés à une éducation, et s’y attellera.

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Michael Thomson, du National Tertiary Education Union/Australie, Photo Credit: Gabriel Castro – IEAL

Fin 2014, on dénombrait 60 millions de personnes déplacées. Ces statistiques des Nations Unies ont été rapportées au Congrès par Graham Dawson, de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers (NASUWT, Royaume-Uni), qui a proposé une résolution sur le droit à l’éducation des populations déplacées et des enfants réfugiés et apatrides. Il a souligné le désarroi dans lequel se trouvaient les réfugié(e)s d’Irak, de Syrie, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et de nombreuses autres régions du monde, en affirmant qu’on ne pouvait « les laisser livrés à eux/elles-mêmes dans ce combat ».

Cette résolution met en lumière la détermination du Congrès à soutenir les organisations membres engagées dans les pays qui accueillent un nombre considérable de réfugié(e)s et d’enfants déplacés. Elle vient également souligner la volonté du Congrès à faire pression sur les acteurs nationaux et internationaux, afin que ces derniers accordent en priorité leur aide financière à l’éducation des réfugié(e)s et des populations déplacées à l’intérieur d’un pays.

La façon dont les réfugié(e)s sont traité(e)s dans le monde entier est tout simplement inacceptable, a déclaré Michael Thomson, du National Tertiary Education Union (NTEU, Australie), avant d’ajouter que les syndicats devaient s’attaquer de pied ferme au « traitement inhumain des enfants ».

L’IE doit appeler à la mise en place d’un nouveau protocole afin que les responsables de la guerre assument également leur responsabilité envers l’éducation, a déclaré Jean Kamdem, de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche (FESER, Cameroun). Cette mesure permettrait non seulement de promouvoir une éducation de qualité pour tous, a-t-il indiqué, mais également de promouvoir l’éducation dans les zones de conflit.

Michelle Olivier, SNUIPP-FSU (France), Rose Therese Magalie Georges, CNEH (Haïti), Stephanie Ly, AFT (Etats-Unis), Aurelia Sarasin, SNES-FSU (France), et Abdelaziz Iouy, SNE-FDT (Maroc), figuraient au nombre des participant(e)s à ce débat.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN de cet article.)

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Question pour cet article:

Bolivie: Les médiateurs sont formées dans la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Henry Aira A. Gutierrez, Correo del Sur

Culture de la paix et la résolution des conflits sont des phrases que les Boliviens devons utiliser à ne pas atteindre les tribunaux. Dans la mise en œuvre des nouveaux codes moraux de cette Août 6, il est aussi la figure des médiateurs, qui visent à réduire la charge de travail des courts de justice en matière civile et commerciale. Après sélection par le Conseil de la magistrature, Ils prennent une formation pour une période de 20 jours.

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Les animateurs reçoivent l’instruction d’enseignants pour résoudre les conflits.

Dans quatre salles de classe à la Casa Tréveris, plus de 150 médiateurs reçoivent une formation pratique et théorique dans la fonction qu’ils vont utiliser dès le mois prochain.

“Le cours intensif est organisé en quatre modules: le premier se concerne la justice et les droits de l’Homme, la seconde est dédiée à la culture de la paix, la théorie du conflit comme une base de négociation et de médiation; la troisième, communication et médiation; et le quatrième se réfère au processus de réconciliation en tenant compte des principes, des modèles et des phases du modèle de facilitation », a déclaré Antonio Aramayo, directeur exécutif de la Fondation UNIR, une institution chargée de la formation des médiateurs.

Les nouveaux agents sont formés dans des instruments qu’ils doivent appliquer aux controverses de personnes, à partir de Août, quand ils entreront en vigueur les nouveaux codes Morales.

La loi sur la magistrature indique que la médiation est «le moyen de résolution des conflits et l’accès direct et immédiat à la justice ainsi que la première action de procédure”. Autrement dit, la médiation judiciaire vise non seulement à élargir l’accès à la justice, mais d’introduire la culture de la paix, les méthodes pacifiques de règlement des conflits à des solutions partagées.

“La culture de la paix est une percée dans le pays et maintenant nous mettons en œuvre les nouveaux codes en pratique pour la résolution des différends par voie de médiation, ce qui est bon, de créer une culture de paix et un pays qui n’est pas de confrontation, mais de la résolution rapide», a déclaré Patricia Yufra, district conciliante Quillacollo (Cochabamba).

“Nous apprenons à concilier, à regarder au-delà de la loi, d’analyser leurs problèmes pour qu’ils (les gens en conflit) pouvoir résoudre leurs conflits et différends pacifiquement et maintenir des relations humaines”, a dit Erick Suarez, médiateur de Santa Cruz.

Comme ces deux avocats professionnels, beaucoup sont formés et devraient retourner à leurs quartiers le 7 Août pour commencer leur travail.

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Question pour cet article:

What are the methodologies for a culture of peace?