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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Le Conseil de sécurité mobilise les États Membres pour empêcher les acteurs non étatiques d’acquérir des armes de destruction massive

DESARMAMENT ET SECURITE . .

Un article des
Nations Unies

Sous la présidence du Ministre espagnol des affaires étrangères, M. Alfonso Dastis, le Conseil de sécurité a souligné de nouveau, aujourd’hui, l’importance que revêt la mise en œuvre de sa résolution pionnière 1540 (2004), visant à empêcher les acteurs non étatiques de mettre au point, d’acquérir ou d’utiliser des armes de destruction massive –nucléaires, biologiques et chimiques–, en particulier les terroristes.


En adoptant, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2325 (2016)*, un « jalon essentiel pour tenter d’éviter une catastrophe de dimensions planétaires », selon le Chef de la diplomatie espagnole, le Conseil de sécurité a, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, demandé une nouvelle fois aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de présenter leur premier rapport sur les mesures prises ou qu’ils comptent prendre pour empêcher que des acteurs non étatiques se retrouvent en possession de ce type d’armes.

S’il est difficile d’évaluer la probabilité d’une telle menace, « la plus grande qui pèse sur la sécurité mondiale », « nous savons que 2 000 tonnes de matière utilisable dans les armes nucléaires (uranium hautement enrichi et plutonium séparé) risquent de tomber, faute de protection adéquate, entre de mauvaises mains et d’être utilisées pour semer le chaos », prévient la note de cadrage** qu’a faite circuler la présidence espagnole aux autres membres du Conseil.

En outre, précise ce document, le Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de l’Organisation des Nations Unies (OIAC-ONU) a établi que Daech avait recouru à des armes chimiques en Syrie et, selon de nouvelles allégations, des terroristes continuent d’en utiliser ou tentent de le faire, ce qu’a confirmé ce matin même M. Ahmet Üzümcü, le Directeur de l’OIAC.

« Les avancées scientifiques et l’émergence de technologies comme les imprimantes 3D et les drones posent des défis supplémentaires, sans compter les attaques contre la cybersécurité », s’est alarmé le Vice-Secrétaire général de l’ONU, M. Jan Eliasson, premier des 78 orateurs à avoir pris la parole aujourd’hui. « Le scénario cauchemardesque d’un piratage informatique d’une centrale nucléaire en vue de répandre des radiations ionisantes se précise », a-t-il prévenu. [Voir ici pour le discours de M. Eliasson en anglais.]

La résolution 1540 (2004), dont l’état de mise en œuvre vient de faire l’objet d’un examen approfondi***, a créé un Comité, chargé d’assister les États pour donner effet à ses dispositions et de partager avec eux les pratiques optimales efficaces, ce dont s’est félicité le Haut-Représentant pour les affairesde désarmement, M. Kim Won-Soo. La résolution adoptée ce matin prie le Comité 1540 d’aider, au besoin, les États à présenter leurs rapports, à élaborer un plan d’action national de mise en œuvre et à désigner un point focal.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour un article anglais sur ce sujet)

Question for this article:

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

(. . . suite)

Le Comité devra, dans ce contexte, accorder une attention particulière aux mesures d’exécution; aux mesures relatives aux armes biologiques, chimiques et nucléaires; aux mesures concernant le financement de la prolifération; à la localisation et à la sécurisation des éléments connexes; et aux contrôles nationaux à l’exportation et au transbordement.

S’il a salué le « retour sur investissement » de la résolution 1540, M. Brian Finlay, le Président-Directeur général du Stimson Center, a argué que la mondialisation avait accéléré la prolifération d’armes de destruction massive, en facilitant l’accès illicite à des « technologies abominables ». « La circulation de capitaux privés ayant doublé au cours des 12 dernières années, les acteurs criminels ont eu plus de possibilités de dissimuler les flux illicites », a-t-il souligné.

M. T. James Min, Vice-Président du Groupe DHL Global Business Services, a expliqué que la multinationale qu’il dirige, leader mondial spécialisé en transport et logistique, était partisane d’harmoniser les exigences réglementaires sur les marchés pour maximiser les objectifs de la résolution 1540 (2004). Il a cité en exemple l’Arrangement de Wassenaar, qui est un régime multilatéral de contrôle des exportations mis en place par 33 États afin de coordonner leurs politiques en matière d’exportations d’armements conventionnels et de biens et technologies à double usage.

Tandis que la Fédération de Russie appelait à donner un nouvel élan à l’idée d’une nouvelle « convention pour limiter la prolifération des armes chimiques », lancée en mars dernier par Moscou lors de la dernière Conférence du désarmement en date, la France a rappelé qu’elle s’est engagée, cette année, sur la question de la sécurisation des sources radioactives lors du dernier Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, « en portant une déclaration conjointe que nous ouvrons désormais à tous les États souhaitant s’y associer ».

« Une des plus grandes frustrations que nous avons connue pendant notre mandat au Conseil de sécurité, c’est l’aversion extraordinaire de certains de ses membres pour des idées qui relèveraient simplement du bon sens dans un autre contexte », a déclaré, de son côté, la Nouvelle-Zélande, par la voix de son Ministre des affaires étrangères, M. Murray McCully. Si le Conseil continue à se limiter lui-même avec des notions trop sensibles de souveraineté et de non-ingérence, il risque de devenir inefficace et de perdre toute pertinence, a-t-il averti.

S’agissant de la mise en œuvre du régime de non-prolifération, il a conseillé d’adopter une approche basée sur le risque: par exemple, a précisé le Ministre, les petits États insulaires en développement (PEID) du Pacifique étant peu exposés au risque de prolifération et ayant des capacités limitées, « il n’est pas réaliste de leur imposer les mêmes obligations de rapport que des pays comme la France, l’Ukraine ou l’Uruguay ».

Canada: la Cour suprême entérine le droit de négociation, les enseignant(e)s savourent leur victoire

DROITS DE L’HOMME .

Un article de l’Internationale de l’Education

A l’issue d’un bras de fer juridique particulièrement rude et clivant, les éducateurs/trices de Colombie-Britannique célèbrent la décision de la Cour suprême qui réaffirme le droit à la négociation collective et ouvre la porte à l’embauche de centaines d’enseignant(e)s. L’ensemble des gouvernements canadiens sont tenus de respecter le droit de négociation et les conventions collectives


Selon toute vraisemblance, le gouvernement de Colombie-Britannique devra embaucher des centaines d’enseignant(e)s et devra allouer chaque année entre 250 millions et 300 millions de dollars canadiens (soit entre 170 et 205 millions d’euros) supplémentaires à l’éducation. En effet, la Cour suprême du Canada vient d’invalider la décision prise le 10 novembre 2015 par la Cour d’appel de Colombie-Britannique en faveur du gouvernement provincial. Ce jugement réhabilite la décision initialement prise par la juge de la Cour suprême, Susan Griffin, en faveur des syndicats. Ces estimations financières ont été avancées, au terme d’une bataille juridique engagée en 2002 par les syndicats, par Glen Hansman, Président de la Fédération des enseignantes et enseignants de la Colombie-Britannique (BCTF), une organisation membre de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), qui est elle-même affiliée à l’Internationale de l’Education.

« La victoire obtenue aujourd’hui est un succès historique pour le respect de nos droits, et vient légitimer toutes ces années passées à combattre la politique anticonstitutionnelle mise en œuvre par le gouvernement de Colombie-Britannique qui a eu ainsi toute la latitude pour sous-financer l’éducation », s’est réjoui Hansman. « Désormais, nous entrevoyons une lueur d’espoir pour tous les étudiantes et étudiants de ce système scolaire qui, nous le souhaitons, verront les conditions d’apprentissage et le niveau de soutien s’améliorer. Nous espérons également que les enseignantes et enseignants bénéficieront de nouveau de conditions d’enseignement plus justes et plus acceptables. »

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

Question(s) related to this article:

The right to form and join trade unions, Is it being respected?

(. . . suite)

Ce jugement marque le point final d’une procédure juridique particulièrement longue, au cours de laquelle la BCTF n’a cessé de répéter que le gouvernement, en privant les enseignant(e)s de leurs conventions collectives et de leur droit de négociation en 2002, et en refusant par la suite de prendre en compte cette situation, agissait de façon anticonstitutionnelle. La Cour suprême du Canada a donc confirmé le droit de négociation des enseignant(e)s, et a reconnu la légitimité des arguments avancés par la BCTF depuis les premières violations de conventions collectives des enseignant(e)s par la ministre de l’Education, Christy Clark.

Ce jugement marque le point final d’une procédure juridique particulièrement longue, au cours de laquelle la BCTF n’a cessé de répéter que le gouvernement, en privant les enseignant(e)s de leurs conventions collectives et de leur droit de négociation en 2002, et en refusant par la suite de prendre en compte cette situation, agissait de façon anticonstitutionnelle. La Cour suprême du Canada a donc confirmé le droit de négociation des enseignant(e)s, et a reconnu la légitimité des arguments avancés par la BCTF depuis les premières violations de conventions collectives des enseignant(e)s par la ministre de l’Education, Christy Clark.

« Je tiens à féliciter la Fédération des enseignantes et enseignants de la Colombie-Britannique pour son engagement et sa détermination sans failles qui ont permis à la justice de triompher », a déclaré la Présidente de la FCE, Heather Smith. « Cette décision envoie un signal fort à tout gouvernement provincial/territorial qui entendrait bafouer les droits des enseignantes et enseignants par la voie juridique. »

La BCTF réclame l’application immédiate de la décision

Cet arrêt a réhabilité sans délai les clauses du contrat des enseignant(e)s qui avaient été supprimées par le gouvernement libéral en 2002, relatives à la taille des classes, au nombre d’étudiant(e)s ayant des besoins particuliers pouvant être admis au sein d’une classe et au nombre d’enseignant(e)s spécialisé(e)s devant être recruté(e)s dans les écoles.

Hansman a indiqué qu’il faudrait probablement un certain temps pour rétablir la taille des classes au niveau de 2002, le syndicat ayant perdu l’équivalent de 3.500 postes à temps plein au cours des 15 dernières années. Par ailleurs, il a appelé « le gouvernement à prendre des mesures immédiates afin d’appliquer de nouveau ces dispositions, de façon à ce que nous retrouvions un système scolaire qui finance et soutienne comme il se doit les enseignantes et enseignants, les écoles et les étudiantes et étudiants. »

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

De la “jungle” au théâtre, des réfugiés rejouent leur exil vers l’Europe

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Culturebox, France Info

Ils sont Soudanais, Afghans et Irakiens et vivaient il y a quelques semaines encore dans la “jungle” de Calais. C’est là qu’ils ont fait leurs débuts de comédiens en participant à un atelier théâtre. De ce travail est née une pièce,”To be or not”. Le récit poignant de leur long et dangereux voyage vers l’Europe. Une pièce qui, espèrent-ils, changera le regard des gens sur les migrants


Video du théâtre

Beaucoup d’émotion ce soir-là dans cette petite salle de Montreuil. Quelques spectateurs retiennent leurs larmes. Face à eux sur scène, une douzaine de jeunes hommes. Des réfugiés qui viennent de jouer leur première pièce de théâtre. L’histoire de leur vie, l’histoire de leur fuite vers l’Europe, et tous les dangers qu’ils ont dû affronter pour espérer avoir une vie meilleure.

L’ignorance et la peur

Après des mois passés dans la “jungle” de Calais, ces hommes sont hébergés dans un centre d’accueil et d’orientation à Croisille près d’Arras. Ils ont donc pu continuer les ateliers théâtre commencés à Calais avec deux jeunes metteurs en scène.

De cette collaboration est né ce spectacle où les apprentis comédiens rejouent leur périple, et bien sûr la traversée de la Méditerranée, entassés pendant plusieurs jours sur des embarcations trop petites, sans eau et sans nourriture, avec la peur constante de chavirer comme des milliers d’autres avant eux.

La guerre, l’exil, l’omniprésence de la mort, et au bout du chemin, un autre obstacle comme le dit très bien Bertrand Degrémont, notre ignorance et nos peurs. En racontant leur histoire, en la partageant, ils espèrent gommer, un peu, ces peurs, et changer le regard des gens sur les réfugiés.

(Merci à Kiki Chauvin, le reporter de CPNN pour cet article)

(cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question related to this article:

2017 Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de l’Organisation Mondiale du Tourisme OMT

L’année 2017 a été proclamée par les Nations Unies « Année internationale du tourisme durable pour le développement » (A/RES/70/193). Cette année internationale vise à sensibiliser les décideurs et le grand public à la contribution du tourisme durable au développement et à mobiliser toutes les parties prenantes pour, ensemble, faire du tourisme un catalyseur de changement positif.


Video pour l’Année internationale

Dans le contexte du Programme 2030 et des objectifs de développement durable à vocation universelle, on attend de l’Année internationale qu’elle encourage le passage à des politiques, à des pratiques commerciales et à un comportement du consommateur allant dans le sens d’un tourisme plus durable.

Le #IY2017 mettra en lumière le rôle du tourisme dans les cinq grands domaines suivants :

(1) Croissance économique inclusive et durable

(2) Inclusion sociale, emploi et réduction de la pauvreté

(3) Utilisation rationnelle des ressources, protection de l’environnement et changements climatiques

(4) Valeurs culturelles, diversité et patrimoine

(5) Compréhension mutuelle, paix et sécurité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole)

Question for this article:

How can tourism promote a culture of peace?

(. . . suite)

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), l’organisation intergouvernementale responsable en matière de Tourisme, a été sélectionnée à organiser et à mettre en œuvre cette Année internationale, en collaboration avec les gouvernements, les organisations onusiennes concernées, d’autres organisations internationales et régionales et toutes les parties prenantes intéressées

Rejoins-nous pour les célebrations pendant l’Année internationale du tourisme durable pour le développemen 2017!

Chypre peut être le symbole d’espoir dont le monde a besoin, selon le chef de l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

Une conférence internationale sur Chypre organisée avec le soutien des Nations Unies s’est ouverte jeudi [12 janvier] à Genève, réunissant les dirigeants chypriotes grec et turc dans le cadre d’un dialogue présidé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.


Le Secrétaire général António Guterres avec Nicos Anastasiades, Président de la République de Chypre (à gauche) et Mustafa Akinci, chef de la communauté chypriote turque (à droite) à Genève. Photo ONU/Jean-Marc Ferré
Cliquez sur le photo pour l’élargir.

S’exprimant devant la presse lors d’une pause dans les discussions au Palais des Nations, M. Guterres a dit espérer « une percée », estimant que le peuple de Chypre le méritait et que le monde en avait besoin.

« Nous sommes confrontés à de nombreuses situations de catastrophes. Nous avons vraiment besoin d’un symbole d’espoir. Je crois fermement que Chypre peut être le symbole d’espoir au début de 2017 », a-t-il ajouté.

La conférence réunit pour la première fois non seulement les dirigeants chypriote grec et chypriote turc, mais aussi les puissances garantes – la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni. L’objectif est de réunifier cette île méditerranéenne, qui est divisée depuis 1974.

M. Guterres a rendu hommage à l’attitude affichée par le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le chef chypriote turc, Mustafa Akinci, au cours des 20 mois de négociations destinées à réunifier Chypre.

Le Secrétaire général a qualifié la séance d’ouverture des pourparlers de jeudi d’ « extrêmement constructive », mais a ajouté que « nous ne sommes pas ici pour une solution rapide » mais plutôt pour « une solution solide et durable ».

(Cliquez ici pour une version anglaise ou cliquez ici pour une version espagnole

(L’article se continue à droite.)

Question for this article

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

(L’article se continue de la gauche.)

À cet égard, la conférence se poursuivra « le temps nécessaire », a-t-il dit, soulignant la nécessité d’un instrument qui réponde aux préoccupations de sécurité des deux communautés.

Mercredi, le Conseiller spécial des Nations Unies sur Chypre, Espen Barth Eide, qui a facilité les pourparlers entre les deux parties, a déclaré que les discussions étaient « sur la bonne voie ».

A la fin de la journée, les participants à la conférence ont publié une déclaration à la presse dans laquelle ils ont félicité M. Anastasiades et M. Akinci pour « les progrès remarquables réalisés au cours des 20 derniers mois dans le cadre des pourparlers ». « C’est grâce à ces efforts qu’il a été possible d’organiser la conférence aujourd’hui », ont-ils ajouté.

Les discussions ce jeudi à Genève ont souligné « l’intention des participants de trouver des solutions mutuellement acceptables sur la sécurité et les garanties qui répondent aux préoccupations des deux communautés », a encore dit le communiqué de presse.

« Les participants ont reconnu que c’est le moment de conclure les négociations. Il s’agit d’une occasion historique à ne pas manquer », a-t-il ajouté.

Bulletin français 1 janvier 2017

. REVUE DE 2016 . .

Malgré la détérioration des politiques nationales au moment où nous quittons l’année 2016, nous continuons à voir le progrès vers une culture de la paix dans les domaines que nous avons mis en vedette chaque mois dans nos bulletins.

La plus grande nouvelle en 2016 a été l’accord de paix en Colombie qui a mis fin à un demi-siècle de guerre civile. Cela a été présenté dans notre BULLETIN de JUILLET. Plus récemment, nous avons reproduit les mots prononcés par le président Colombien Santos lors de la remise de son prix Nobel de la paix: «Avec cet accord, nous pouvons dire que le continent américain – de l’Alaska à la Patagonie – est une terre en paix. Si la guerre arrive à son terme dans un hémisphère, pourquoi pas un jour dans les deux? Peut-être plus que jamais, nous pouvons oser imaginer un monde sans guerre … Nous devons remplacer la culture de la violence par une culture de la paix et de la coexistence, nous devons changer la culture de l’exclusion en une culture d’inclusion et de tolérance “.

Bien sûr, le développement d’une culture de la paix exige beaucoup plus que la fin d’une guerre civile. Ce qui est requis en Colombie, c’est la «paix territoriale» telle que celle qui commence dans les départements colombiens de Magdalena Centro, César, Valle de Cauca et Antioquia, comme citè au BULLETIN de DÉCEMBRE. Selon un nouveau article sur la paix territoriale en Colombie, “il s’agit de construire et / ou de renforcer un État social et démocratique à tous les niveaux de la vie nationale et dans tous les coins du pays, ce qui exige une société civile forte, Avec des niveaux élevés d’organisation et d’implication du public, c’est-à-dire une citoyenneté active ».

Malgré le fait que les pays qui ont pris part à la conférence des Nations Unies sur l’environnement n’ont pas reconnu leur dépendance persistante aux combustibles fossiles, comme nous en avons discuté dans le BULLETIN de JANVIER, les progrès se poursuivent sur d’autres fronts. De plus en plus, nous constatons que les institutions de la société civile débarrassent de leurs actions concernant les combustibles fossiles, les dernières nouvelles indiquant 5 000 milliards de dollars de désinvestissements! À cet égard, des lauréats du prix Nobel et des scientifiques ont demandé à la Fondation du prix Nobel de donner un bon exemple en désinvestissant des combustibles fossiles. Et nous avons trouvé dans le BULLETIN de NOVEMBRE que les énergies renouvelables commencent à dépasser les énergies de combustibles fossiles, à commencer par la production d’électricité. Les dernières nouvelles à ce sujet indiquent que 47 parmi les nations les plus pauvres du monde se sont engagées à ignorer complètement les combustibles fossiles pour passer directement à l’utilisation d’énergie renouvelable à 100%.

La deuxième conférence internationale sur la culture de la paix en Afrique a été organisée en decembre par l’Angola. Cela continue le travail pour une culture de la paix en Afrique que nous avions remarqué dans le BULLETIN de MARS, avec des articles de l’Union africaine ainsi que du Sénégal, de la Tunisie, du Cameroun, du Maroc, du Mali, de l’Ethiopie, du Congo, de la Sierra Leone, de la Gambie, d’l Afrique du Sud et du Tchad.

Récemment, nous avons reporté le contenu d’une réunion entre les représentants des Commissions de paix des villes de New Haven (États-Unis) et Santos (Brésil). Cela continue les progrès des villes vers une culture de la paix que nous avons couverts dans les BULLETINS D’AVRIL et de SEPTEMBRE, y compris les nouvelles des Maires pour la Paix, des Villes Internationales de la Paix et d’un nouveau réseau de villes nonviolentes.

Au BULLETIN D’OCTOBRE, nous avons examiné des activités partout dans le monde pour la Journée internationale de la paix. Nous avons trouvé 182 événements dans 85 pays de toutes les régions: États-Unis / Canada, Amérique Latine / Caraïbes, Europe occidentale, Afrique, États Arabes, Russie / Ukraine et Asie / Pacifique. Le plus grand nombre d’événements concernent des enfants, en particulier les écoliers. La célébration a été très intense dans certaines des régions les plus conflictuelles du monde, comme l’Ukraine, le Cachemire / l’Inde / le Pakistan et la Colombie / Venezuela. Et à cette liste, nous avons ajouté les États-Unis.

Dans le BULLETIN de JUIN, nous avons examiné des propositions de réforme des Nations Unies. L’une des propositions était la réforme du processus visant à choisir le Secrétaire général et à renforcer le leadership des femmes. Á cet égard, le nouveau Secrétaire général, António Guterres, a été élu par un processus plus transparent, et il a nommé un certain nombre de femmes à des postes élevés.

La non-violence, telle qu’elle est examinée dans NOTRE BULLETIN de MAI, est l’une des principales méthodes d’une culture de la paix. Les faits saillants des mouvements non violents en 2016 comprennent des photos de la Corée du Sud, du Brésil, de la Malaisie et des États-Unis. Et plus récemment, le pape Francis a publié son message annuel de paix sur le thème, «Nonviolence: Un style de politique pour la paix.» Il exhorte tous les peuples à pratiquer la non-violence active et note que la «pratique décisive et constante de la non-violence a produit des résultats impressionnants».

Une autre méthode clé est l’éducation à la paix. El Salvador est maintenant en discussion pour inclure la culture de la paix dans ses programmes éducatifs nationaux. Dans le BULLETIN D’AOUT, nous avons couvert des articles d’éducation à la paix réimprimés par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de la Géorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Enfin, nous arrivons à la réponse à l’élection du président Trump aux États-Unis. Les mouvements pour les villes “sanctuaire” et les campus de sanctuaire ont été décrits dans le BULLETIN de DECEMBRE. Depuis lors, nous ajoutons la résolution spécifique de la ville de San Francisco, ainsi que les églises sanctuaires à New York et au Minnesota.

The fight continues! La lutte continue!

      

DROITS DE L’HOMME


La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



ONU Femmes: Les 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Colombia: The Challenge of Territorial Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



REPORT: Fossil Fuel Divestment Doubles in Size as Institutions Representing $5 Trillion Commit to Divest

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Nobel Lecture by Juan Manuel Santos:”Peace in Colombia: From the Impossible to the Possible”

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Building on gender promise, Guterres names three women to top UN posts

ÉDUCATION POUR LA PAIX


El Salvador: Discussions to include culture of peace in national educational curriculum


La réponse officielle de San Francisco à l’élection de Trump

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Presenza (Article traduit de l’anglais par Sabine Haouara et Jean-Marc Dunet, reproduis selon les provisions de Creative Commons

Le conseil des autorités de surveillance de San Francisco a récemment pris une résolution introduite par le président du conseil London Breed en réponse à l’élection de Donald Trump. Voici le texte de la résolution :


(Crédit image : San Francisco Bay Times)

ATTENDU QUE, le 8 Novembre 2016 Donald Trump a été élu pour devenir le 45ème président des États-Unis, en conséquence de quoi

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : quelles que soient les menaces proférées par le président élu Trump, San Francisco demeurera une Ville Sanctuaire. Nous ne tournerons pas le dos aux hommes et aux femmes originaires d’autres pays qui participent à la grandeur de la ville et qui représentent plus d’un tiers de la population. Il y a ici le Golden Gate : nous construisons des ponts, pas des murs ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous ne reviendrons jamais sur les droits des femmes, que cela soit dans le domaine de la santé, du travail ou dans n’importe quel domaine menacé par un homme qui traite les femmes comme des obstacles à rabaisser ou des objets à agresser. Et non moins important, nous nous assurerons que nos jeunes filles grandiront avec des modèles qui leur montrent qu’elles peuvent être et faire ce qu’elles veulent ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : il n’y aura pas de thérapie de conversion, ni de suppression des droits à San Francisco. Nous avons commencé à accueillir les mariages homosexuels depuis 12 ans et nous n’allons pas nous arrêter maintenant. Et pour toutes les personnes LGBTQ* de tout le pays qui se sentent effrayés, intimidés, ou seuls : vous comptez. Vous êtes vus, vous êtes aimés ; et San Francisco n’arrêtera jamais de se battre pour vous ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous croyons encore au principe fondamental de liberté religieuse de cette nation. Nous ne bannissons pas des personnes pour leur foi. Et les seules listes que l’on garde sont des invitations à venir prier ensemble ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la vie des personnes de couleur compte à San Francisco, même si cela pourrait ne pas être le cas à la Maison Blanche. Et, guidés par l’équipe de travail du président Obama sur la police du 21ème siècle, nous continuerons à réformer notre service de police et à reconstruire une relation de confiance entre la police et les communautés de couleur afin que tous les citoyens se sentent en sécurité dans leurs quartiers ; et, cela étant

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Clickez ici pour l’originale anglaise de cet article.)

Question for this article:

Is the post-election fightback for human rights gathering force in the USA?

(. . . suite)

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : le changement climatique n’est pas un canular ou un complot des Chinois. Dans cette ville entourée d’eau sur trois côtés, la science est importante. Et nous continuerons notre travail sur l’Energie propre, le Zéro déchet, ainsi que tout ce que nous faisons pour protéger les générations futures ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous avons fourni des soins de santé à tous dans cette ville depuis presque une décennie, et si la nouvelle administration va au bout de sa promesse impitoyable d’annuler l’assurance maladie pour 20 millions de personnes, les habitants de San Francisco seront protégés ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous sommes le lieu de naissance des Nations Unies, une ville rendue plus forte par les milliers de visiteurs internationaux que nous accueillons chaque jour. Nous resterons engagés pour l’internationalisme ainsi que pour nos amis et alliés du monde entier – que cela soit ou ne soit pas le cas de l’administration à Washington ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : San Francisco restera une des premières villes pour le transport et continuera à construire les systèmes Muni et BART [réseaux de transport de San Francisco, NDT] sur lesquels nous pouvons tous compter, même si l’administration de Washington va au bout de son projet de supprimer le financement fédéral pour le transport en commun ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : la Californie est la sixième plus grande économie du monde. La région de la Baie est la capitale de l’innovation du pays. Nous ne serons pas intimidés par les menaces de révoquer notre financement fédéral, et nous ne voulons pas non plus sacrifier nos valeurs ou les membres de notre communauté pour vos dollars ; et, cela étant

A ÉTÉ PRISE LA RÉSOLUTION : nous condamnons tous les crimes et les discours haineux perpétués en raison de cette élection. Et bien que les États-Unis vont bientôt avoir un président qui a fait preuve d’un manque de respect envers les valeurs que nous tenons en haute estime à San Francisco, il ne peut pas changer qui nous sommes, et il ne changera jamais nos valeurs. Nous argumentons, nous militons, nous débattons vigoureusement au sein de San Francisco, mais sur ces points nous sommes unis à 100 %. Nous combattrons la discrimination et l’irresponsabilité dans toutes ses formes. Nous sommes une Ville. Et nous avancerons ensemble.

* LGBTQ : lesbienne, gay, bisexuel, transexuel, Queer

ONU Femmes: Les 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de ONU Femmes

Les 16 journées d’activisme de la campagne mondiale contre la violence basée sur le genre qui auront lieu du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 10 décembre, Journée des Droits Humains, invitent chaque personne à se mobiliser pour mettre un terme aux violences faites aux femmes et aux filles à travers le monde.

Cette campagne a été lancée en 1991 par le premier Institut international pour le leadership des femmes et organisée par le Centre pour le leadership mondial des femmes (CWGL).

En 2016, la campagne UNiTE met l’accent sur la nécessité de financer durablement les efforts visant à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Le manque inquiétant de financement est l’un des principaux obstacles aux efforts déployés pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles de tous horizons. Les initiatives de prévention et d’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles manquent donc cruellement de ressources. Même si des programmes-cadres tels que les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui tendent notamment à éliminer la violence faite aux femmes et aux filles, sont porteurs d’espoir, ils doivent pouvoir disposer de fonds suffisants pour pouvoir réellement transformer la vie des femmes et des filles.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

Question related to this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

(. . . suite)

Pour mettre cette question sur le devant de la scène, les 16 journées d’activisme contre la violence basée sur le genre organisées en 2016 dans le cadre de la campagne UNiTE du Secrétaire général des Nations Unies pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ont pour thème : « Orangez le monde : levez des fonds pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ». Cette initiative est l’occasion d’attirer l’attention du monde entier sur la question du financement durable des initiatives ayant pour objectif de prévenir et d’éliminer la violence contre les femmes et de mobiliser les ressources nécessaires à cet effet.

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(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

Maroc: Madagh à l’heure de sa onzième Rencontre mondiale du soufisme

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Libération

La 11eme édition de la Rencontre mondiale du soufisme s’est ouverte, samedi à Madagh, province de Berkane sous le signe “Soufisme et culture de la paix: vision universelle de l’islam pour les valeurs du vivre-ensemble et la paix des civilisations”.

Cette rencontre, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut l’occasion de mettre en lumière les apports du soufisme pour construire la paix, apporter un soin particulier au vivre-ensemble et la coopération constructive entre pays, indiquent les organisateurs dans une note de présentation de ce rendez-vous annuel, ajoutant que l’objectif est de “montrer l’islam sous son vrai visage, tolérant, prônant la paix et le respect de toutes les civilisations”.

Intervenant à cette occasion, le directeur de la rencontre, Mounir El Kadiri Boudchich, s’est félicité que cette rencontre intellectuelle et spirituelle est devenue au fil des années un rendez-vous de choix pour des érudits et des enseignants chercheurs pour débattre des questions d’actualité en lien avec la coexistence et le vivre-ensemble entre religions et cultures de la paix, soulignant l’importance du thème retenu pour cette édition dans la mesure où la culture de la paix est désormais au centre des préoccupations du monde entier.

Pendant plusieurs siècles, la présence de la Zaouiya en terre marocaine n’a cessé de cultiver ces valeurs à grande échelle et de former des hommes d’exception, capables de les incarner et de les faire rayonner, estiment les organisateurs, ajoutant que le Maroc d’aujourd’hui, digne héritier de cette histoire, continue de séduire et de porter très haut ses valeurs qui font de lui un cas particulier mais aussi un exemple à suivre.

Plusieurs thèmes ont été retenus pour le débat notamment “Culture de la paix : concept et significations “, ” Culture de paix en islam : contenus et expressions”, “Culture de paix : dimensions individuelle, sociale et culturelle”, “Soufisme et culture de paix : exemples historiques”, “Culture de paix et mise en pratique d’une diplomatie spirituelle” et “Le soufisme et la paix verte”.

En marge de cette édition, des rencontres et des conférences seront organisées à Oujda et Berkane pour faire connaître le soufisme en tant que fondement de l’identité marocaine.
Plusieurs autres activités sont prévues également en marge de cette édition, dont “un village de solidarité” traitant de la création des associations et des coopératives dans la région de l’Oriental et de l’économie solidaire et sociale, des sessions de formation pour les journalistes locaux et des rencontres dédiées à l’écologie traitant de l’importance de la protection de l’environnement dans l’islam.

“L’approche soufie ne peut s’identifier à un discours philosophique sur la paix, elle se caractérise plutôt par une méthode pratique qui vise à purifier l’homme des mauvais penchants l’incitant au mal, au conflit, à la haine, à la domination ou à la violence”, expliquent les initiateurs, ajoutant que les sociétés d’aujourd’hui en quête de stabilité et de développement “trouveront, sans aucun doute, dans le modèle et la méthodologie soufis, une source d’inspiration pour fonder une paix à l’échelle individuelle, familiale et sociale, de l’économie et de l’environnement”.

L’histoire du Maroc, depuis longtemps terre par excellence du soufisme, est un témoignage probant d’une paix fondée sur la purification spirituelle de l’homme, relève la même source, mettant l’accent sur le rôle prépondérant joué par les zaouiyas dans l’enracinement des valeurs de tolérance, de cohabitation et de respect d’autrui.

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Bulletin français 1 decembre 2016

. . ÉLECTIONS – QUELLES SUITES ? . .

Nous avons vu récemment deux résultats électoraux choquants: la défaite du référendum sur les accords de paix en Colombie et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis après une campagne raciste et xénophobe. Qu’est-ce que cela signifie ? 



Cela signifie que les électeurs dans les deux pays se sentent aliénés, dépossédés de leurs gouvernements – tout simplement, ils ne font plus confiance à leurs dirigeants et ils sont en colère. 



Alors, que va t-il arriver maintenant ?  Allons-nous tomber dans la guerre ou dans le fascisme, ou retournerons-nous vers les peuples ? Serons nous capable d’écouter leurs craintes et leur colère et de nous organiser dans le sens exprimé par Martin Luther King? :”La tâche suprême est d’organiser et d’unir le peuple pour que sa colère devienne une force transformatrice“. 



CPNN, ce mois-ci, met en évidence que la lutte pour la défense de la paix et des Droits de l’Homme est en cours dans les deux pays. Elle commence au niveau local, comme elle doit l’être si elle veut être durable et elle est dirigée par des jeunes qui ont toute l’énergie pour réussir.

Des femmes se sont déjà organisées pour une marche massive qui aura lieu à Washington le lendemain de l’inauguration: “Nous allons envoyer un message audacieux à notre nouvelle administration au premier jour de son mandat et au monde entier pour dire que les Droits des femmes sont des droits de la personne. Nous sommes unies, affirmant que défendre les plus marginalisées d’entre nous c’est défendre chacune de nous.”

Des milliers d’étudiants ont organisé des manifs sur les campus universitaires à travers les États-Unis, signalant leur engagement à maintenir des “campus sanctuaires” pour protéger les étudiants migrants. Dans le même temps, les maires des plus grandes villes américaines  (Boston, Chicago, Los Angeles et New York) se sont engagés à maintenir leur politique de refus de travailler avec les déportations fédérales.  A cela s’ajoutent des états entiers qui font partie du mouvement du sanctuaire, tel que la Californie et l’état de New York.

Si l’on discute dans la rue avec les gens, un nouveau sentiment d’urgence et d’engagement à s’impliquer apparaît . “Nous avons beaucoup plus de travail à faire, maintenant que Trump a été élu. . . Plus que jamais, nous devons travailler ensemble pour la paix. ” 



Les gens, surtout les jeunes, s’entraînent dans les méthodes de non-violence, réalisant qu’ils seront mis à l’épreuve dans les prochains temps. Par exemple, à Tucson, en Arizona, les étudiants suivent le programme Kingian Nonviolence, qui vise à “institutionnaliser et internationaliser la non-violence.” 



En Colombie, les jeunes s’entraînent “à renforcer leurs capacités et à former des ‘ animateurs-leaders‘ sur le territoire qui peuvent ensuite promouvoir une culture politique de pardon et de réconciliation.” Il y a aussi le développement des ” conseils municipaux pour la paix, des conseils municipaux de justice transitionnelle. . . pour former le réseau de la stratégie de consolidation de la paix au niveau municipal.” Ce mois-ci, les articles du CPNN sur ces initiatives viennent des départements colombiens de Magdalena Centro, Cesar, Valle de Cauca et Antioquia, parmi les plus populeux des 32 départements colombiens. 



Les organisations traditionnelles de paix et de justice, comme Search for Common Ground, Pace e Bene, Nonviolent Peaceforce et American Civil Liberties Union, sont profondément impliquées.  Mais l’énergie est venue des jeunes avec une force que nous n’avons pas vue depuis les années 60 qui furent révolutionnaires. C’est la jeunesse qui déterminera la direction et la puissance du mouvement.

      

DROITS DE L’HOMME



USA: ‘Sanctuary campus’ protests demand universities protect immigrants

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Enough is enough: Oxfam seeks to end violence against women and girls once and for all

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Tabling for peace in the USA: A new sense of urgency

DÉVELOPPEMENT DURABLE

renewable

47 of the world’s poorest countries are aiming to hit 100% renewable energy

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Niger: Ouverture à Niamey d’un forum sur la culture de la paix par le dialogue religieux dans la sous-région

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Antioquia, Colombia: Young people united by a Territorial Peace!

DISARMAMENT ET SECURITÉ



The International Society Culture of Peace: Solidarity concerts in Athens and Mytilini / Lesbos

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Mexico: Sixteenth National Congress of Mediation inaugurated in Tlalnepantla