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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Paix durable en Afrique de l’ouest: La conférence internationale de la jeunesse s’ouvre le 15 novembre

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Dramous Yéti dans Fraternité Matin

La 3e Conférence internationale de la jeunesse pour la paix (Cijp) se déroulera du 15 au 16 novembre 2018, à la représentation permanente de la Cedeao à Abidjan.

L’évènement se tiendra en marge de la célébration de la Journée de la paix, et aura pour thème: « Quelles solutions de la jeunesse africaine pour endiguer la crise migratoire et l’extrémisme violent ? »

Deux cents cinquante jeunes leaders de la sous-région sont attendus à cette rencontre annuelle. Ce sera une lucarne pour réfléchir aux conditions d’une paix durable en Afrique de l’ouest. 

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Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Le chômage, l’immigration clandestine, les défis de l’entrepreneuriat, les Tic constituent les principales thématiques qui seront abordées lors des six (6) ateliers prévus.

Au cours de ces assises, les jeunes porteurs de projets auront l’opportunité d’exposer leurs idées dans une perspective de mobilisation des ressources.



Au menu également, des activités sportives et socioculturelles qui auront pour cadre le stade de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.



Cette conférence est une initiative de Elite West Africa (Ewa). Une faitière d’organisations de jeunesses des quinze états membres de la Cedeao. Son champ d’action couvre plusieurs domaines dont la culture de la Paix et de l’excellence, l’intégration sous- régionale, le développement durable, etc.



Créée en 2015, Elite West Africa compte plus de 55 000 membres dont plus de 15 700 en Côte d’Ivoire.



Forum de Paris sur la Paix, 11-13 novembre 2018

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Dossier de Presse du Forum de Paris sur la Paix

1 – LE FORUM DE PARIS SUR LA PAIX : UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL

Les tensions internationales croissent et la réponse aux enjeux globaux n’a jamais été aussi urgente. Face à ces défis, le Forum de Paris sur la Paix entend réunir tous les acteurs de la gouvernance mondiale pour redonner corps au multilatéralisme et à l’action collective.

Le Forum de Paris sur la Paix permettra de rapprocher acteurs politiques et citoyens ainsi que tous les acteurs engagés dans la recherche et la mise en œuvre de solutions à ces défis globaux (conflits armés, réchauffement climatique, déstabilisation de l’Internet etc.).

Acteurs de la société civile, dirigeant d’organisations régionales et internationales, chefs d’État et de gouvernement pourront se rencontrer librement pour faire émerger les solutions de demain. Tout sera décloisonné, jusqu’à l’espace qui a été conçu sans murs, afin de favoriser les échanges entre les acteurs présents.

Sur le fond comme sur la forme, le Forum de Paris sur la Paix n’est pas conçu comme un sommet, un salon ou une conférence internationale classique.

Le Forum de Paris sur la Paix place en son cœur les solutions innovantes qui répondent aux défis d’aujourd’hui en matière de gouvernance et, autour desquelles, toutes les séquences sont organisées.

Cent ans après la fin de la première guerre mondiale, le Forum de Paris sur la Paix rappelle qu’il y a une urgence à agir, qui exige action concrète, liberté de ton, et dialogue ouvert entre tous les acteurs.

120 solutions concrètes aux problèmes d’aujourd’hui

Le Forum de Paris sur la Paix met l’accent sur ceux qui aujourd’hui se battent pour mettre en œuvre des actions concrètes. 850 initiatives ont été auditées par un Comité de sélection, 120 ont été retenues et seront présentées au Forum.

La presence de tous les acteurs traditionanels de la gouvernance

105 pays y ont été invités. Plus de 60 chefs d’État et de gouvernement ont confirmé leur participation. Les États font évidemment partie de la solution et leur présence est nécessaire dans une telle instance. Les formats auxquels ils vont être associés sont très novateurs, en ce qu’ils permettront des rencontres directes entre chefs d’État et porteurs de solution.

Comme pour les États, les grandes instances multilatérales du monde sont présentes au Forum sur Paris sur la Paix : secrétaire général de l’ONU, directrice du FMI, directeur de l’OMC, président de la Banque Mondiale etc… Les dirigeants de nombreuses organisations multilatérales seront également présents, et notamment celles qui ont leur siège à Paris (OCDE, UNESCO, OIF, AIE etc.) Leur présence montre que cette initiative vient en complément des acteurs et initiatives existants.

Des Thématiques transversales

Le Forum s’articule autour de 5 thématiques : paix et sécurité, environnement, développement, économie inclusive, nouvelles technologies. Les défis auxquels nous faisons face ne s’embarrassent pas des contraintes sectorielles : le Forum de Paris sur la Paix en prend acte.

Une programmation originale

Les Chefs d’Etat et de gouvernement prendront la parole simultanément lors de la première journée dans des espaces multiples et des configurations variées : soit seul pour un plaidoyer ou une masterclass ou bien à plusieurs autour de tables rondes et de discussions aux formats innovants pour une rencontre internationale de ce niveau.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question related to this article.

Global meetings, conferences, assemblies, What is the best way for delegates to interact afterwards?

(. . . suite)

Les débats du Forum de Paris sur la Paix seront tous contradictoires et le public pourra y prendre part. Les formats imaginés (fishbowl, brainstorm, conversation, vote) correspondent à un besoin de franchise et de simplicité dans la façon d’apporter des réponses aux problèmes rencontrés.

Enfin, un hackathon sur la transparence des données financières se déroulera durant les trois jours au sein de la Grande Halle de La Villette.

II- UNE MISSION : CREER LE PREMIER INCUBATEUR DE SOLUTIONS AUX ENJEUX INTERNATIONAUX

Après un appel à projets ayant réuni près de 900 candidatures cet été, 120 projets ont été sélectionnés pour être présents à Paris cet automne. Les porteurs des solutions de gouvernance sélectionnées ne vont pas simplement présenter leurs actions comme cela se fait souvent dans des salons ou des conférences. Rassemblés à l’occasion du premier Forum de Paris sur la Paix, ils seront au centre de l’événement conçu comme un village mondial de l’action. Les porteurs de projets constituent une communauté d’acteurs engagés dans la recherche et l’application de solutions concrètes.

Créer des synergies internationales et inter-projets

L’espace des solutions du Forum de Paris sur la Paix réunira tous les porteurs de projets sélectionnés venus de 42 pays et 10 organisations internationales. Ils pourront non seulement présenter leur solution aux participants mais également les confronter entre elles.

Une application pour susciter le dialogue entre tous les participants

L’application de l’événement permettra aux acteurs présents d’échanger entre eux afin d’agir ensemble ou d’apprendre les uns des autres, que ce soit en amont ou pendant le Forum.

10 projets accompagnes sur le long terme

Le Forum s’inscrit sur la durée. L’idée n’est pas simplement de mettre un coup de projecteur sur des initiatives, aussi importantes soientelles, mais de les renforcer, de les accompagner dans leur croissance et leur mise en œuvre. Un comité de suivi composé d’experts accompagnera pendant un an 10 des 120 projets présents à Paris du 11 au 13 novembre

Ecouter les besoins des acteurs de terrain

Préalablement au Forum, une étude est menée sur les attentes des responsables des initiatives présentées afin de pouvoir leur proposer la meilleur expérience possible.

Exemples de solutions de gouvernance présentes au premier Forum de Paris sur la Paix

Tax Inspectors Without Borders by OECD – Ecoomie inclusive . . .

Climate Resilient Zero-Budget Natural Farming in Adhra Pradesh by Rythu Sadhikara Samstha – Environnement / Inde . . .

Antarctica 2020 by Ocean Unite – Environnement / Costa Rica . . .

Paris Call for Digital Peace Principles by Microsoft – Nouvelles technologies / USA . . .

Partnership for Regional Ocean Governance by IDDRI – Environnement / France . . .

The World Benchmarking Alliance by Index Initiative – Economie inclusive / The Netherlands . . .

III – UNE ORGANISATION INDEPENDENTE FINANCE PAR DES DOATEURS NON-GOVERNMENTAUX ET INTERNATIONAUX . . .

Composition du Conseil Exécutif. . .

Composition du Conseil d’orientation. . .

Le Cercle des partenaires . . .

IV – LES TEMPS FORT DU FORUM . . .

Lancement de la 2ème Marche Mondiale pour la Paix et la Nonviolence au 2ème Forum Mondial des Villes de Paix à Madrid

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Pressenza (reproduit selon la licence Creative Commons Attribution 4.0 International)

Le 7 novembre, entre 18h et 20h, dans l’Auditorium de la Casa del Reloj du Centro Cultural del Matadero à Madrid aura lieu le lancement de la 2ème Marche Mondiale, qui se déroulera entre le 2 octobre 2019, Journée internationale de la Nonviolence, et le 8 mars 2020, Journée internationale de la femme.

La 2ème Marche mondiale aura lieu 10 ans après la réalisation de la 1ère Marche mondiale, qui a parcouru 97 pays des 5 continents. Dans cette nouvelle version, la marche commencera et se terminera à Madrid, après d’avoir fait le tour de la planète pendant 159 jours. Elle partira vers le sud de l’Espagne, en passant par l’Afrique, l’Amérique, l’Océanie, l’Asie et l’Europe, et devrait traverser plus de 100 pays.

Dans l’événement, les orateurs invités donneront les informations de base de cette 2ème MM sur les thèmes centraux qui seront développés lors du parcours :

– Lancement international de la campagne « Les villes soutiennent le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires -TPAN ». Beatrice Fihn ICAN Prix Nobel de la Paix 2017.

– Refondation de l’Organisation des Nations Unies. Federico Mayor Zaragoza. Fundación Cultura de Paz.

– 100 ans de féminisme pacifiste. Carmen Magallón. Présidente de WILPF España.

– Le rôle des armées au XXIe siècle. Conf. Int. Costa Rica. Julio Rodríguez, ExJEMAD.

(Cliquez ici pour la version anglais de cet article ou ici pour la version espagnole. )

Latest Discussion

How effective are mass protest marches?

– Réseau international de parlementaires à l’appui du TPAN. Député Pedro Arrojo.

– La culture de la nonviolence: Alberto Amman. Acteur

– Municipalisme et Paix. Antonio Zurita. Ciudadanía Global.

– Le TPAN et la Marche Mondiale. Carlos Umaña. Coordinateur Latinoamérique ICAN

– Méditerranée Mer de Paix. Tiziana Volta. Monde Sans Guerre

– Processus de pacification. David Nassar. Colombie

– Jumelage d’enfants. Sabina Colona-Preti e Isabel Bueno. Pequeñas Huellas y C.P: Nuñez de Arenas.

– Le terme « nonviolence ». Montserrat Prieto. Monde Sans Guerre et Sans Violence, MSGSV

– Itinéraires et confluences 2MM. Martine Sicard. Coordinatrice internationale MSGySV

– Equipe de Base 2MM. Luis Silva. Conseiller municipal

– Marches d’Amérique centrale et du Sud. Sonia Venegas. Ecuador

– Symboles Humains. Jesús Arguedas y Charo Lominchar. E.P. de Madrid 2ème MM

– La 2ème Marche Mondiale, nouvelle tentative. Rafael de la Rubia. Coordination 2ème MM

La mairesse de Madrid, Manuela Carmena et la mairesse de Barcelone, Ada Colau, sont invitées à l’événement.

L’un des objectifs de plus en plus forts de cette 2ème MM est de faire en sorte que l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, promu par 122 pays au sein des Nations Unies, puisse être réalisée dans les conditions prévues.

En raison des conditions de participation de l’organisation, il est nécessaire de s’inscrire sur le site web : http://www.ciudadesdepaz.com/

Madrid : une semaine avant le Forum mondial pour la Paix dans les Villes

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Natale Salvo pour Pressenza (reproduit selon la licence Creative Commons Attribution 4.0 International)

Tout est prêt pour que Madrid accueille le « Forum mondial sur la Violence urbaine et l’Education pour la Coexistence et la Paix« .

« Les villes, expliquent les organisateurs, sont le principal espace d’interaction entre les personnes, les collectifs, les entreprises, les idées et les valeurs. Mais ce sont aussi des espaces qui génèrent des inégalités et la prolifération de différents types de violence. Les villes et les autorités locales ont le devoir, la responsabilité, d’œuvrer pour la paix, contre la violence comme moyen de résolution des conflits et pour l’éducation, la paix comme moyen de coexistence et de bien-être futur. Nous avons besoin de villes inclusives, sûres et durables. »


(Foto credit: Ayuntamiento de Madrid CC by)

Le lundi 5 novembre, à 16 h 30, le Centre culturel Matadero accueillera des dirigeants locaux, des organisations et des réseaux internationaux et de la société civile pour ouvrir un processus conjoint de débat, de réflexion et de construction de solutions qui favorisent des environnements urbains qui peuvent mettre fin aux manifestations de violence.

(Cliquez ici pour la version anglais de cet article ou ici pour la version espagnole. )

Latest Discussion

How can culture of peace be developed at the municipal level?

La maire de Madrid, Manuela Carmena, la vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo, et le prix Nobel de la paix 2015, Wided Bouchamaoui, ainsi que de nombreux membres d’organisations sociales assisteront à la cérémonie d’ouverture. Parmi les invités figurent Ada Colau, maire de Barcelone, Gabriela Firea, maire de Bucarest.
Pour les organisations sociales, entre autres, Federico Mayor Zaragoza représentera la Fondation pour une culture de la paix, Patrick Keuleers au PNUD, le Programme des Nations Unies pour le développement, Mpho Franklyn Parks Tau à CGLU, l’association mondiale qui défend les intérêts des gouvernements locaux et régionaux, José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, et le maire de Vigo Abel Caballero qui représente la FEMP, la Fédération des communes espagnoles.

Parmi les quelques centaines de participants de tous les continents, l’Italie n’est pas représentée par un maire, mais exclusivement par l’écrivain et activiste Patrizia Fiocchetti, qui participera au débat sur la « Violence pour la radicalisation, l’extrémisme et le terrorisme international ».

Les travaux du Forum, qui s’achèveront le jeudi 8/11, comprendront douze débats sur des sujets tels que la violence dans le sport, l’aporophobie [N.d.T.  attitude d’hostilité, plus ou moins visible, à l’égard des personnes qui vivent la pauvreté ou la précarité. Wikipedia] et l’exclusion sociale, la violence contre les femmes, le terrorisme international, la violence contre les enfants, la violence raciste et xénophobe, la phobie contre les LGTBI, les difficultés d’accès au logement, la corruption et le dialogue interreligieux contre la violence.

Avec cette initiative, qui en est à sa deuxième édition, la ville de Madrid veut associer son nom à la marque « capitale de la paix ».

Pressenza Italia sera présente à l’événement et s’efforcera de vous en informer.

Bulletin français 1 novembre 2018

METTONS FIN À LA VIOLENCE SEXUELLE

C’est un pas important en avant que les lauréats du prix Nobel de la paix de cette année soient reconnus pour leurs efforts visant à “mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre et de conflit armé.” L’histoire de la culture de la guerre nous apprend que: “Le viol et les autres formes de violence à l’égard des femmes ont joué un rôle fondamental dans la culture de la guerre au cours de l’histoire”.

Le Comité Nobel s’associe à une liste impressionnante d’organisations à travers le monde qui font du progrès en faveur de l’égalité des femmes et de la fin de la violence à l’égard des femmes. Voici des exemples tirés de CPNN au cours du dernier mois.

ONG locales

Au Guatemala, l’organisation Mujeres Transformando el Mundo (Femmes transformant le monde) a aidé les “abuelas” de Sepur Zarco à obtenir la condamnation d’officiers de l’armée pour leurs viols et leur mise en esclavage systématiques pendant les 36 années de guerre civile. Ils ont obtenu des réparations, notamment la promesse de réouvrir les dossiers de revendications territoriales, de créer un centre de santé, d’améliorer l’infrastructure de l’école primaire et d’ouvrir une nouvelle école secondaire, ainsi que d’offrir des bourses d’études aux femmes et aux enfants.

ONG nationales:

Aux États-Unis, Planned Parenthood mène le combat pour résister aux attaques du président Trump et de ses représentants contre les droits des femmes en matière de procréation. L’organisation prévoit une campagne politique nationale de plusieurs millions de dollars pour garantir que l’avortement restera accessible, même si la décision historique d’une légalisation nationale est annulée à cause du choix de Trump pour la Cour suprême.

ONG internationales:

Plan International a sponsorisé une campagne dans laquelle plus de 1000 écolières sont devenues pour un jour des leaders mondiaux allant des cadres de Google et de Facebook aux postes gouvernementaux et aux conseils municipaux. La présidence péruvienne et les présidents des parlements du Zimbabwe et de l’Australie occidentale ont été parmi les postes qu’elles ont momentanément occupés.

Organisations religieuses

À Bougainville, une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Centre de réadaptation Nazareth, créé par la Congrégation des Sœurs de Nazareth et dirigé par Sœur Lorraine Garasu, soutient un Réseau de défenseuses des droits humains (RDDH). Leur travail est axé sur les questions de violence familiale et sexuelle, de sécurité et sûreté communautaires, de réduction de la pauvreté, de leadership et de reconnaissance du travail des RDDH, en particulier dans des communautés rurales. Les femmes travaillent pour la santé et les droits en matière de procréation sexuelle, l’accès à l’éducation et aux services et la nécessité de prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique, entre autres problèmes importants. L’initiative bénéficie du soutien de l’Agence internationale de développement de la femme.

Entreprises commerciales

Le géant de l’informatique, Adobe, a annoncé qu’il avait atteint la parité salariale entre les hommes et les femmes dans 40 pays. La société définit la parité salariale comme garantissant que les employés et les employées occupant le même poste et le même lieu de travail sont rémunérés équitablement, sans distinction de sexe ou d’origine ethnique. “Je suis fier que nous ayons franchi ce pas important vers une juste reconnaissance de toutes les contributions de nos collaborateurs. Atteindre ce jalon est fondamental pour notre identité”, a déclaré le président et chef de la direction d’Adobe, Shantanu Narayen.

Gouvernements nationaux

L’Islande a le plus d’égalité entre les sexes parmi les 144 pays classés par le Forum économique mondial et a promulgué la première loi mondiale sur l’égalité de rémunération. Cela est dû aux pressions locales et à l’élection de femmes dirigeantes, comme l’illustre le récent «Kvennafrí 2018», une grève des femmes qui a organisé des manifestations dans 16 villes et villages. Le rassemblement qui a eu lieu à Reykjavik, la capitale, a été adressé par un ancien Premiere ministre et par la Premiere ministre actuelle.

Les Nations Unies

La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a présenté le rapport du Secrétaire général sur les femmes, la paix et la sécurité au Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre. “Nous félicitons le Comité Nobel d’avoir remercié Denis Mukwege et Nadia Murad pour leur plaidoyer en faveur des victimes de violences sexuelles perpétrées en temps de guerre. C’est un exemple de l’importance de cette question. J’ai rencontré de nombreuses femmes exceptionnellement courageuses lors de mes récents voyages en Somalie, Soudan du Sud, camps de réfugiés du Sahel et des Rohingya au Bangladesh, dont beaucoup sont ici aujourd’hui, mais beaucoup ne le pouvaient pas. En 2017, la moitié des femmes honorées dans l’hommage annuel de l’Association pour l’intégration des femmes dans le développement ont été assassinées dans un conflit des pays touchés … Je souhaite vivement que nous trouvions la volonté politique de faire beaucoup plus pour lutter contre cette épidémie de meurtres de femmes au cours de la prochaine décennie.

L’UNICEF fait partie des Nations Unies qui prennent des mesures positives aux niveaux local et national. Par exemple, en Éthiopie, l’UNICEF soutient la création de clubs de filles dans le cadre d’un effort accéléré visant à mettre fin au mariage des enfants.

Comme nous l’avons indiqué dans le projet de résolution de l’UNESCO envoyé aux Nations Unies en 1998, qui est devenu la Déclaration et le Programme d’action des Nations Unies pour une culture de la paix: “Il existe un lien inextricable entre la paix et l’égalité entre hommes et femmes. Ce n’est que cette liaison entre l’égalité, le développement et la paix qui peuvent remplacer l’inégalité historique entre hommes et femmes qui a toujours caractérisé la culture de la guerre et de la violence. ”

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



The Nobel Prize for Peace 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE



France: Plusieurs milliers d’étudiants ont signé un manifeste dans lequel ils s’engagent à ne pas travailler pour des entreprises en désaccord avec leurs valeurs

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Inter-Parliamentary Union: 139 parliaments demand immediate action on climate change

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


GAPMIL gives Global Media and Information Literacy Awards 2018

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Nuclear Abolition Day: Security Council session clashes with UN High-Level Meeting

DROITS DE L’HOMME



Sepur Zarco case: The Guatemalan women who rose for justice in a war-torn nation

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Berlin: Hundreds of thousands march against racism

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Maroc – Lettres : Oujda affiche son « ambition maghrébine et africaine »

Maroc – Lettres : Oujda affiche son « ambition maghrébine et africaine »

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par Bios Diallo pour Le Point

C’est autour du thème « Réinventer l’universel » que la capitale régionale de l’Orient marocain a abrité du 18 au 21 octobre 2018 la 2e édition du salon maghrébin du livre. Une manifestation pleine de profondeur.


Frontalière avec l’Algérie et porte d’entrée au Maroc, Oujda est une ville aux multiples brassages. Ce qui fait dire au ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Al Aaraj, que le salon Lettres du Maghreb ressemble à la ville qui l’accueille : un creuset de cultures spirituelles et intellectuelles. D’ailleurs, Oujda a été désignée, en 2018, « capitale de la culture arabe » !

Plus de 300 écrivains et éditeurs étaient présents. Et au-delà des auteurs venus du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Libye, de l’Égypte, du Soudan, cette édition a accueilli également des écrivains et poètes du Liban, de la Palestine, de la Syrie, de l’Iran, de l’Amérique latine et d’Europe. L’Afrique subsaharienne aussi était présente à travers la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur. Le président du salon, Mohamed Mbarki, a parlé d’une « ambition maghrébine et africaine » à construire à travers les lettres.

Vers l’universalité


Reste à savoir comment promouvoir et conduire les littératures maghrébines vers l’universalité. L’écrivain Jalal El Hakmaoui, par ailleurs commissaire du salon, précise : « Il ne s’agit pas de créer l’universalité, mais de la remettre en perspective à partir des contributions de penseurs. » Transcender alors les déchirures du monde et les particularismes porteurs d’idéologies de haine, pour tendre vers un monde ouvert et respectueux de l’autre. Avec « Réinventer l’universel », les intervenants invitent à la prééminence des idées positives sur les discours qui instrumentalisent la peur.

Le public a eu l’embarras du choix sur les thématiques. Les salles étaient littéralement envahies par les assoiffés du savoir et des débats. Le sujet « Islam et modernité » catalyse bien des passions dans un Maghreb au cœur des mutations. En effet, entre les radicalisations et les violences, des éclairages s’imposent. Et si l’islam, en tant que foi personnelle, n’est pas réfractaire à la modernité, le regard extérieur porté sur lui est aujourd’hui biaisé. « Non, l’islam n’est pas violent, s’insurge l’éditeur et traducteur algérien Sakhr Benhassine. Et pour cause, si on enquête après un acte perpétré, on découvre les limites et religieuses et humaines des personnes à la source du répréhensible acte. C’est donc pour d’autres mobiles que l’ignoble est commis, et non l’islam. » À la table ronde « Soufisme et la culture de la paix », le rappeur, slameur et écrivain Abd al Malik abonde dans le même sens : « Il est de notre devoir d’éclairer les personnes qui n’ont pas vraiment accès au Livre, soutient-il. Depuis que je m’intéresse au soufisme, que je parcours le monde des textes d’origine, je découvre et la force et l’esprit de paix contenus dans les écritures sacrées. Il faut croire simplement que les gens sont mal informés. »

(Voir suite sur colonne de droite.)

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Question pour cet article:

What is the relation between peace and education?

(. . suite)

Des thèmes qui interpellent l’actualité


« Le Maghreb vu d’ailleurs » et « Être migrant aujourd’hui » se recoupent par le fait du départ et du retour, du regard de l’autre et de soi-même. Le Maghreb, lui-même terre de confluences, connaît aujourd’hui de nombreuses traversées vers l’Europe. Tout comme il connaît une saignée de sa propre jeunesse en quête d’horizons meilleurs vers l’Europe, le Canada et les États-Unis. Mais à cause, entre autres, d’attentats et violences souvent commis par des individualités se réclamant de l’islam, migrants et non-migrants se retrouvent stigmatisés. « Pour autant, dit Fodé Sylla, grand activiste des années 2000 en France et modérateur de l’une des rencontres, il ne faudra pas céder à la peur de l’autre. Ni le musulman ni la migration ne portent des gènes de violence. La culture de la violence leur est imposée malhonnêtement. » « Nous devons éviter les jugements et identités figées », renchérit la romancière marocaine Naïma Lahbil Tagemouati.

L’imaginaire des langues, la création, le rêve d’ailleurs, l’édition et la circulation du livre ne seront pas en reste. Et si la littérature maghrébine repose sur de brillantes plumes, force est de reconnaître que celles-ci évoluent ailleurs. Un ailleurs plus attractif, mais bien au détriment de terres déshéritées. C’est ce que veut corriger ce salon, disent les organisateurs. Le Wali de la région, féru de lectures, interroge : « Serons-nous toujours condamnés à voir célébrer ailleurs nos auteurs ? » Mouaad Jamai refuse d’abdiquer : « Que ne sommes-nous capables de valoriser ici au Maghreb ! Oujda est un cadre propice. Nous pouvons ici exprimer haut et fort une volonté commune de faire exister une édition maghrébine cohérente et solidaire à l’échelle de la sous-région autour de nos auteurs et éditeurs. »

La jonction de deux mondes


Maghreb et Afrique subsaharienne partagent le même dilemme. « Notre littérature reste toujours à la remorque, regrette le poète ivoirien Henry Nkoumo. Produite ailleurs, peu diffusée et encouragée chez nous, elle ne peut faire autrement. Mais il est temps que nous soyons capables de produire par nous-mêmes, et permettre à nos scolaires et lecteurs d’avoir accès comme il se doit à nos productions ! » C’est sans doute pour cela que le salon maghrébin du livre accorde la part belle à la jeunesse (ateliers d’écriture, de BD, de nouvelles et d’images avec des écrivains et illustrateurs) et aux éditions locales.

Et la construction nécessaire des ponts. « Désigner, à chaque édition un pays du Sud comme invité d’honneur, dit Abdelkader Retnani, président de l’Union professionnelle des éditeurs du Maroc et une des chevilles ouvrières de l’événement, participe de la volonté du royaume de marquer son ancrage africain. » Pour cette seconde édition, la Côte d’Ivoire succède au Sénégal. Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire, y voit un signe réconfortant : « En faisant du salon maghrébin du livre d’Oujda une porte fédératrice grandement ouverte sur le monde, les organisateurs donnent au Maroc de belles couleurs et témoignent des espoirs attendus de notre industrie du livre. »

Les visiteurs sont repartis les bras chargés de livres, avec des idées à mûrir avant avec 2019 !

France: Marches pour le climat, on remet ça !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de La France Insoumise

Un mois après la première vague citoyenne pour le climat, ce sont à nouveau des dizaines de mobilisations qui ont été organisées ce samedi 13 octobre dans toute la France. Un nouvel acte réussi qui a réuni près de 100 000 personnes au total.

Dans de très nombreuses villes le nombre de participant·e·s était identique à celui de la dernière marche, preuve que ce mouvement citoyen ne faiblit pas, mais aussi que les revendications ont du mal à parvenir aux oreilles du président. En effet, le « Champion de la Terre » Emmanuel Macron semble déjà bien occupé à maintenir un gouvernement en pleine décomposition. Malheureusement, dans le même temps, il poursuit la mise en oeuvre de sa politique climaticide. A croire qu’il écoute bien plus les lobbies que le peuple ou même les expertes.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Clickez ici pour une version anglaise .)

Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

Car c’est dans la foulée du rapport alarmant du GIEC sur le réchauffement climatique qu’avaient lieu ces nouvelles marches. De nouvelles conclusions sans appel : atteindre l’objectif de ne pas dépasser 1,5°C de réchauffement nécessite un changement complet de mode de production et de consommation. Poursuivre les politiques actuelles nous emmènerait tout droit vers une crise climatique d’ampleur. Le message est donc clair : stop aux mesurettes, il est temps de passer aux actes forts et aux manifestations concrètes d’une véritable politique écologique. Pas dans 10 ans, pas dans 3 ans, mais maintenant ! Les catastrophes climatiques récurrentes, en France et ailleurs, en sont la preuve. C’est pourquoi les insoumis·es étaient encore venu·e·s en nombre lors des rassemblements pour demander la mise en oeuvre de la règle verte et de la planification écologique. Car s’ « il est encore temps » comme le voulait l’un des mots d’ordre de ces initiatives, la question est bien : jusqu’à quand ?

Cliquez ici pour des images de différentes marches pour le climat à Paris, Lille, Grenoble, Marseille et Strasbourg.

(Merci à Kiki Chauvin, le reporter de CPNN pour cet article.)

France: Plusieurs milliers d’étudiants ont signé un manifeste dans lequel ils s’engagent à ne pas travailler pour des entreprises en désaccord avec leurs valeurs

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Clothilde Bru pour Konbini News

Face à la catastrophe environnementale et sociale vers laquelle nous courrons, nous, étudiants, sommes inquiets.

Nous pensons que dire collectivement les changements que nous voulons voir advenir est un premier pas. Il est grand temps de se réveiller ! Voici notre manifeste.

Pour un réveil écologique (@ReveilUn) 26 septembre 2018

“À quoi cela rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ?” Au lendemain de la publication du rapport du GIEC, (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) rappelant l’absolue nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, des milliers d’étudiants français ont décidé d’agir.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

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Mis en ligne il y a moins d’un mois, leur Manifeste étudiant pour un réveil écologique a déjà récolté 11 800 signatures. Rejoints par des étudiants d’université, ce sont des élèves issus des meilleures écoles de France (HEC, écoles normales supérieures, Agro…) qui sont à l’origine de cette initiative, comme l’explique France inter.

Le texte part de cet implacable constat : “nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine.” D’où la nécessité de changer de cap. Vite. Conscient de la force vive qu’ils représentent et de leur futur poids sur le marché du travail, ils ont donc décidé de s’engager :

“Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes.”

Cela implique donc de choisir son employeur en fonction de son empreinte carbone : “Nous souhaitons profiter de la marge d’action dont nous bénéficions en tant qu’étudiants en nous tournant vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications exprimées dans ce manifeste.”

Le succès de ce texte est un véritable gage d’espoir alors que la situation est plus critique que jamais.

(Merci à Kiki Chauvin, le reporter de CPNN pour cet article.)

Bulletin français octobre 2018

. JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX .

En utilisant la même méthodologie cette année que l’année dernière, nous voyons, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, une nette augmentation de ses manifestations. Le nombre d’événements que nous avons pu trouver a presque doublé en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Amérique latine, passant respectivement de 126 à 233, de 96 à 177, de 67 à 158 et de 58 à 95.

Si pour la plupart, les célébrations ont été organisées par les villes, les écoles et la société civile, quelques chefs d’État ont cependant publié des proclamations. Le Premier ministre Trudeau du Canada a déclaré: ”  À l’occasion de la Journée internationale de la paix et du 70e  anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, j’invite les Canadiens à réfléchir aux gestes que nous pouvons tous poser pour défendre les droits de la personne, et pour bâtir un pays meilleur et un monde plus pacifique.” Wang Qishan, vice-président chinois, a proclamé que “la Journée internationale de la paix était un bon espoir pour la paix pour tous les peuples du monde. Le peuple chinois, toujours épris de paix, espère poursuivre, maintenir et jouir de la paix avec les peuples d’autres pays.” Le président du Venezuela, Maduro, a déclaré: “Le peuple héroïque du Venezuela a réussi à surmonter ses difficultés pacifiquement. En cette Journée internationale, nous confirmons que c’est le seul moyen de réaliser la vraie liberté. Avec la paix, tout est possible.” Et aux Nations Unies, le Secrétaire-général, António Guterres, a déclaré: “La paix est le concept unificateur qui nous rassemble aux Nations Unies. La paix est menacée et violée dans de nombreux endroits, mais « nous n’abandonnerons pas.”

Comme l’année dernière, le plus grand nombre d’événements ont eu lieu dans les écoles, impliquant les enfants du monde dans l’espoir de la paix. Un exemple remarquable est celui des écoles Montessori du monde entier, où la tradition de chanter “Chantez la paix autour du monde” est utilisée chaque année pour marquer la Journée internationale de la paix. “La paix fait partie intégrante du programme d’études Montessori”, a déclaré Rebecca Green, directrice de l’école Montessori de Kennebec (Maine, États-Unis). “C’est le fondement pour aider les enfants à découvrir qui ils sont dans le monde et à traiter les autres avec respect.” Maria Montessori, fondatrice de la philosophie éducative Montessori, a été nommée à trois reprises pour le Noble Peace Prize. Elle a encouragé les enseignants à cultivez la paix et la courtoisie dans leurs salles de classe.

À l’école après l’école, la Journée a été l’occasion d’apprécier la diversité. À Boca Raton (Floride), les élèves de l’école élémentaire Coral Sunset se sont habillés des couleurs de leurs pays d’origine: “Nous avons plus de 64 pays représentés dans le système scolaire Palm Beach.” À l’Université de Bradford (Royaume-Uni), “nos étudiants couvrent plus de 50 nationalités. La possibilité de rencontrer des personnes de différentes origines et de différentes expériences fait de notre école un environnement d’apprentissage très riche.” À Vitoria, au Brésil, des étudiants du Centro Educacional Leonardo da Vinci ont réalisé une murale pour le respect des différences entre les peuples, par la générosité et par un regard attentif sur l’autre. Chaque groupe a travaillé avec un continent, peignant des papillons avec les couleurs des drapeaux de chaque pays, mais ces papillons ne se limitent pas à leurs frontières. Ils se rejoignent sur la même planète, ce qui montre que même si nous avons des couleurs et des drapeaux différents, nous avons un même coeur.

Lors de centaines de manifestations, la musique a été utilisée en tant que langue universelle. Un exemple typique est celui de Piratininga, Niteroi, au Brésil, où des étudiants du Colégio Dom Hélder Câmara se sont réunis sur la place centrale pour chanter «La Paz» de Gilberto Gil, le chanteur le plus populaire de leur pays. Nous avons déjà mentionné ci-dessus l’utilisation de la musique par les écoles Montessori. L’initiative One Day, One Choir a réuni des ensembles de renommée mondiale avec des chorales scolaires, communautaires, confessionnelles, professionnelles et locales dans plus de 70 pays afin de chanter pour la paix et l’unité.

Vous trouverez ci-dessous des photos d’enfants du monde entier lâchant des ballons ou des colombes dans le ciel, symboles de leur désir de paix partout dans le monde.

Partout, la journée a été une occasion de rassembler les gens des differentes sensibilités spiritualles.. Par exemple, à Bruxelles en Belgique, dans le cadre de la Journée internationale de la paix, la ville a accueilli une conférence organisée par Almouwatin (Citizen, en arabe) pour aborder les thèmes de l’échange et du partage en collaboration et avec le soutien de divers Associations musulmanes, juives, bouddhistes, laïques, franc-maçons, chrétiennes. A Sao Paulo au Brésil, des représentants du catholicisme, du spiritisme, du bouddhisme, de l’Ombanda, du protestantisme, de l’hindouisme, du candomblé et de l’islam ont participé à un acte interreligieux, “Unité pour la paix”. À Sydney, en Australie, pour la première fois cette année, l’Église apostolique arménienne, les coptes orthodoxes et les soufis ont participé au service de prière interconfessionnel annuel. Et à Raipur, en Inde, des étudiants de l’école internationale de Rungta ont visité les quatre principaux lieux de culte de leur ville. le Ram Mandir, l’Église, la Masjid et le Gurudwara où les chefs religieux de tous ces lieux ont parlé de leurs religions respectives. Ils ont souligné la nécessité de permettre à la prochaine génération de comprendre et d’assimiler l’essence et l’esprit de paix de toutes les religions et de les respecter.

En Afrique, où la transition démocratique est un défi toujours difficile, un thème commun à la Journée internationale de la paix a été la nécessité d’élections pacifiques. Ce fut le thème au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Gabon, au Ghana, à Madagascar et au Zimbabwe.

Cette année, de nombreuses célébrations de la paix ont eu lieu dans les pays sortant de conflit armé. En Colombie, nous publions les événements de Tibu, Bogotá, Santa Marta (Magdalena), La Paz (Cesar), Dabeiba (Antioquia), Bosa et Medellin. Ceux de Dabeiba et de La Paz impliquaient d’anciens combattants des FARC démobilisés dans les camps supervisés par l’ONU près de ces villes. “C’est un moment historique. Il y a une quinzaine d’années, il était impossible de penser à un tel moment. Aujourd’hui, nous nous réunissons tous pour la paix”, a déclaré Isaias Trujillo, qui a passé 47 ans au sein des FARC. Et depuis la Syrie, nous publions des événements d’Alep, de Homs, de Sahnaya et de Qamishu, ainsi qu’un marathon de 12 heures auquel ont participé environ 15 000 personnes de différents groupes d’âge. Le marathon a débuté à 8 heures du matin à Alep, Homs, Hama, Lattakia, Tartous et Sweida, où les participants ont couru simultanément sur une distance de 3 kilomètres, avant qu’un certain nombre d’entre eux soient allés participer à un autre marathon du soir à Damas, conclu par une cérémonie tenu sur la place des Omeyyades dans la capitale syrienne, que l’on peut voir dans une vidéo de CNN.

D’autre part, il y a eu des commentaires poignants sur les événements en Ukraine , un pays qui continue d’être divisé par un conflit militaire. Dans la capitale de Kiev, les partisans des deux camps ont célébré la Journée internationale de la paix séparément. Nous publions des descriptions d’événements de six autres villes de la zone gouvernementale officielle occidentale et de quatre villes de la zone orientale en révolte. À Kurakhiv, le thème était “Je veux vivre sans guerre” et à Marazlievskoy, c’était “Nous voulons vivre en paix”. À Kiev, la présidente de l’Union pan-ukrainienne des travailleuses a déclaré: “Nous, mères ukrainiennes, ne voulons pas que nos enfants meurent. Que la guerre prenne fin!”

En conclusion, nous donnons la parole au Kirghizistan, où la Journée de la paix a été un moment pour apprécier l’absence de guerre: “Pour certains d’entre nous, la paix est une réalité quotidienne. Nos rues sont calmes, nos enfants vont à l’école. Où la société est forte, le don inestimable de la paix ne peut être remarqué par personne.”

      

MONDIALE


What has happened this year for the International Day of Peace/a>

AFRIQUE



Africa: International Day of Peace

AMÉRIQUE LATINE



Latin America: International Day of Peace

PAYS ARABES ET MOYEN-ORIENT



Arab and Middle East: International Day of Peace

PAYS EX-SOVIÉTIQUES



Ex-Soviet Countries: International Day of Peace

ASIE ET PACIFIQUE



Asia and Pacific: International Day of Peace

L’EUROPE



Europe: International Day of Peace

ÉTATS-UNIS ET CANADA



United States and Canada: International Day of Peace

Togo: L’église catholique exhorte les médias à se mettre au service du dialogue, de la paix et de la réconciliation

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Togo Presse

Une cinquantaine de journalistes issus des médias catholiques et des médias séculiers des sept diocèses du Togo ont pris part, mardi et mercredi, au CESAL, à Lomé-Tokoin, à un atelier de formation sur le thème : « Les médias au service du dialogue, de la réconciliation et de la paix ». Le projet est à l’actif du Conseil Episcopal Catholique pour les Communications Sociales (CENCCS), en partenariat avec l’Association catholique mondiale pour la communication (SIGNIS), la Propaganda Fide, avec le parrainage de la Conférence des Evêques du Togo (CET). Il vise à renforcer la capacité des professionnels des médias sur leurs contributions à la réussite du dialogue inter togolais, à la réconciliation nationale et à la consolidation de la paix sociale.


Le RP Emmanuel Mawusi, précise les objectifs de l’atelier

Les fonctions essentielles d’un média, c’est d’informer, d’éduquer et de divertir. Entant que tel, dans un processus de dialogue et de réconciliation, comme c’est le cas au Togo qui traverse un moment capital de son histoire, les médias se doivent d’être des médiateurs entre les protagonistes de la crise. Mais force est de constater que la presse togolaise, dans sa grande partie, fait fi de ce rôle, préférant jouer le jeu des politiques. C’est donc pour leur rappeler ce rôle d’éveilleurs de conscience que le Conseil Episcopal Catholique pour les Communications Sociales (CENCCS) a initié, à l’intention des agents pastoraux du secteur des médias catholiques et des médias séculiers des sept diocèses du Togo, un atelier sur le thème : « Les médias au service du dialogue, de la réconciliation et de la paix

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

(. . . suite)

Durant deux jours, des conférenciers chevronnés les ont entretenus sur plusieurs sous-thèmes à savoir « Le dialogue dans la gestion d’une crise politique : cas du Togo », « La réconciliation dans les sociétés traditionnelles et contemporaines », « Promotion de la culture de la paix : la part des professionnels des médias », « Le rôle des médias dans un processus de dialogue et de réconciliation » et « Echanges sur l’utilisation des techniques traditionnelles et contemporaines de production de contenus médiatiques en faveur d’un journalisme de paix ».

« Nous voulons qu’en partant d’ici, nous puisons agir comme il se doit avec beaucoup de circonspection en utilisant les mots et en posant des actes qu’il faut pour aider réellement les Togolais à se réconcilier, à savoir gérer les moments de crise. La parole a sa force. Dans un discours, dans un propos tenu quelque part, les gens peuvent être omnibulés et être captés sur ce qui est dit. Alors, si nous tenons les professionnels des médias, nous tenons le nœud même de la crise dans ce pays. Lorsqu’il y a une crise sans dialogue, nous allons à l’impasse. Nous sommes là pour apprendre aux Togolais à rester ensemble tout en étant de divers bords», a souligné le RP Emmanuel Mawusi, secrétaire général du CENCCS.

Pour Daniel Lawson Drakey, un des communicateurs, le journaliste, en tant qu’éducateur et éveilleur de conscience, doit faire la part des choses et faire la part des choses, c’est mettre à la disposition de la population ce qu’il y a comme enjeu sans prendre position. «Il s’agit de ne pas jeter de l’huile sur le feu. Aujourd’hui on a comme l’impression que les journalistes sont devenus des acteurs politiques. Ils parlent à la place de l’homme politique. Ce qui fait que l’on ne comprend plus le rôle des médias au sein des populations. Le journalisme de combat a fait son temps. Aujourd’hui, tout le monde parle du développement de nos Etats. Lorsqu’un journaliste s’engage politiquement, il perd sa crédibilité. Mais s’il se fait indépendant, les populations trouvent en lui une crédibilité et elles l’écoutent », a fait savoir M. Lawson Drakey.