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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

L’ONU: Des déplacements de populations plus importants que jamais

DROITS DE L’HOMME .

Un article de L’agence des Nations Unies pour les réfugiés

Les guerres, les conflits et la persécution ont généré le plus grand nombre – jamais observé dans l’histoire moderne – de personnes déracinées en quête de refuge et de sécurité, selon un nouveau rapport du HCR. Le tout dernier Rapport du HCR sur les Tendances mondiales, publié jeudi, fait état d’une hausse considérable du nombre de personnes forcées à fuir, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014 en comparaison de 51,2 millions l’année précédente et 37,5 millions il y a une décennie. L’augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année.

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Cette hausse majeure survient depuis début 2011 après l’éruption du conflit en Syrie qui génère désormais le plus important déplacement de populations jamais enregistré à travers le monde. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes sont devenues des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des déplacés internes. Ce chiffre représente une augmentation par quatre en tout juste quatre ans. A travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d’asile. Si cette population correspondait à celle d’un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

« Nous sommes les témoins d’un changement de paradigme, d’un glissement incontrôlé vers une ère qui est désormais le théâtre de déplacements forcés sans précédent à travers le monde. La réponse nécessaire éclipse désormais tout ce que nous avons mis en œuvre auparavant », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres. « Il est terrifiant que, d’une part, l’impunité augmente quant à l’éruption de ces conflits et que, d’autre part, la communauté internationale semble totalement incapable de travailler conjointement pour faire cesser les guerres ainsi que pour édifier et préserver la paix. »

Selon le rapport du HCR, dans toutes les régions, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes est en hausse. Ces cinq dernières années, au moins 14 conflits ont éclaté ou ont repris : Huit en Afrique (en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en Libye, au Mali, au nord du Nigéria, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud et, cette année, au Burundi) ; trois au Moyen-Orient (en Syrie, en Iraq et au Yémen) ; un en Europe (Ukraine) et trois en Asie (Kirghizistan ainsi que dans plusieurs régions du Myanmar et du Pakistan). Seul un petit nombre de ces crises ont été résolues et la plupart continuent de générer de nouveaux déplacements de populations. En 2014, seulement 126 800 réfugiés ont pu retourner dans leurs pays d’origine, c’est le nombre le plus faible enregistré en 31 ans.

Parallèlement, après plusieurs décennies d’instabilité et de conflits en Afghanistan, en Somalie et ailleurs, des millions de ressortissants de ces pays demeurent déracinés ou – et ce, de plus en plus souvent – bloqués durant des années en marge de la société et dans l’incertitude de la vie en tant que déplacé interne ou réfugié. Parmi les conséquences récentes et visibles des conflits à travers le monde ainsi que des terribles souffrances qu’ils causent, on observe une croissance spectaculaire du nombre de réfugiés en quête de sécurité qui entreprennent des traversées périlleuses en mer, y compris en Méditerranée, dans le golfe d’Aden et en mer Rouge, ainsi qu’en Asie du Sud-Est.

Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants

Le rapport du HCR sur les Tendances mondiales montre que, pour la seule année 2014, quelque 13,9 millions de personnes sont devenues des déplacés internes, soit quatre fois le nombre observé en 2010. A travers le monde, il y avait 19,5 millions de réfugiés (contre 16,7 millions en 2013), 38,2 millions de déplacés à l’intérieur de leur propre pays (contre 33,3 millions en 2013) et 1,8 million de personnes qui attendaient le résultat de l’examen de leur demande d’asile (contre 1,2 million en 2013). Plus de la moitié de la population réfugiée est composée d’enfants, une proportion tout à fait alarmante.

« Du fait de graves pénuries de fonds et de profondes lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les personnes ayant besoin de compassion, d’aide et de refuge sont laissées à elles-mêmes », a indiqué António Guterres. « Dans cette ère de déplacements de population massifs et sans précédent, nous avons besoin d’une réponse humanitaire de grande ampleur et d’un engagement mondial renouvelé envers la tolérance et la protection des personnes fuyant le conflit et la persécution. »

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Question(s) related to this article:

What is the state of human rights in the world today?

(. . . suite)

La Syrie est le plus important pays générateur au monde, à la fois de personnes déplacées internes (7,6 millions) et de réfugiés (3,88 millions à la fin 2014). L’Afghanistan (2,59 millions) et la Somalie (1,1 million) sont respectivement les deuxième et troisième pays générateurs de réfugiés.

Même dans ce contexte d’importante augmentation, la répartition mondiale des réfugiés demeure fortement biaisée. Les réfugiés continuent de rejoindre principalement des pays moins avancés, plutôt que des pays riches. Près de neuf réfugiés sur 10 (soit 86 pour cent) se trouvaient dans des régions et des pays considérés comme économiquement moins développés. Un quart de la population réfugiée se trouvait dans des pays classés parmi la liste des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA).

Europe (+ 51%)

Plusieurs sujets ont attiré l’attention du public, à la fois positivement et négativement, sur les questions de réfugiés dans cette région : le conflit en Ukraine, un chiffre tristement record de 219 000 personnes ayant tenté la traversée de la Méditerranée et le grand nombre de réfugiés syriens qui se trouvent en Turquie – un pays qui, en 2014, est devenu le plus important pays hôte de réfugiés au monde avec 1,59 million de réfugiés syriens présents à la fin 2014. Au sein de l’UE, la majorité des demandes d’asile ont été déposées en Allemagne et en Suède. Globalement, le nombre de personnes déracinées en Europe totalisait 6,7 millions à la fin de l’année, en comparaison de 4,4 millions à la fin 2013. Parmi les personnes déracinées se trouvant en Europe, une majorité d’entre elles sont des Syriens qui se trouvent en Turquie ainsi que des Ukrainiens ayant trouvé refuge en Fédération de Russie.

Moyen-Orient et Afrique du Nord (+ 19%)

Les souffrances massives résultant de la guerre en Syrie, avec 7,6 millions de déplacés internes et 3,88 millions de personnes déracinées dans la région et au-delà en tant que réfugiés, font du Moyen-Orient à la fois le générateur le plus important et le principal hôte de personnes déracinées au monde. Aux pics statistiques alarmants concernant les réfugiés syriens s’ajoutent les nouveaux déplacements de populations d’au moins 2,6 millions de personnes en Iraq – où 3,6 millions de personnes au total étaient déplacées internes à la fin 2014 – ainsi que de 309 000 personnes nouvellement déplacées en Libye.

Afrique sub-saharienne (jusqu’à 17%)

Souvent négligés, de nombreux conflits en Afrique, notamment en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Somalie, au Nigéria, en République démocratique du Congo et ailleurs, ont généré tous ensemble d’immenses déplacements de populations en 2014. En proportion, ils sont à peine moins élevés qu’au Moyen-Orient. En tout, l’Afrique subsaharienne comptait 3,7 millions de réfugiés et 11,4 millions de déplacés internes, dont 4,5 millions d’entre eux ont été nouvellement déplacés en 2014. Le taux de 17 pour cent d’augmentation globale exclut le Nigéria, car la méthodologie pour compter les déplacements internes a changé au cours de l’année 2014 et les statistiques ne sont pas fiables[1]. L’Ethiopie a remplacé le Kenya en tant que plus important pays hôte de réfugiés en Afrique et cette nation se classe au cinquième rang des pays hôtes à travers le monde.

Asie (+ 31%)

L’Asie est de longue date l’une des principales régions génératrices de déplacements de populations au monde. Le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes y a augmenté de 31 pour cent en 2014 et s’élève désormais à neuf millions de personnes. L’Afghanistan, précédemment premier pays générateur de réfugiés au monde, a cédé cette triste place à la Syrie. Les déplacements de populations se poursuivent dans et depuis le Myanmar en 2014, y compris des Rohingyas de l’Etat de l’Ouest-Rakhine ains que dans les régions du Nord-Shan et de Kachin. L’Iran et le Pakistan demeurent deux des quatre pays accueillant le plus grand nombre de réfugiés au monde.

Amériques (+ 12%)

Les Amériques ont également été le théâtre d’une hausse des déplacements forcés de populations. Le nombre de réfugiés colombiens a chuté de 36 300 et s’élève désormais à 360 300 en 2014, ceci surtout en raison d’une révision du nombre de réfugiés signalée par le Venezuela. La Colombie compte encore l’une des plus importantes populations déplacées internes, avec six millions de personnes ainsi que 137 000 Colombiens nouvellement déplacés en 2014. Avec un grand nombre de personnes fuyant la violence des gangs ou d’autres formes de persécution en Amérique centrale, les États-Unis ont vu 36 800 demandes d’asile déposées de plus qu’en 2013, soit une croissance de 44 points.

Le rapport complet du HCR (en anglais) sur les Tendances mondiales – incluant également des informations et statistiques par pays, sur les enfants réfugiés non accompagnés, sur le nombre des personnes de retour dans leur pays et sur les estimations de la population apatride – est disponible au http://unhcr.org/556725e69.html.

Algérie: Séminaire sur l’islam et le rejet de la violence les 12 et 13 août à Laghouat

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article del Algérie Presse Service

L’Islam et le rejet de la violence, est le thème du 10ème séminaire Abdeldjebbar Tidjani, prévu les 12 et 13 août au siège de la zaouia Tidjania à Ain-Madhi (Laghouat), a-t-on appris jeudi des responsables de cette zaouia.

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La rencontre, à laquelle prendront part plusieurs chouyoukh et professeurs de différentes régions du pays, sera consacrée à la voie de l’Islam dans le rejet de la violence et le remède à ses causes, a-t-on indiqué.

Les participants à cette manifestation religieuse traiteront de plusieurs sujets dont “la violence : phénomène et signification”, “le choc des civilisations et la violence”, “le discours religieux modéré et la sensibilisation”, ainsi que “les média et leur rôle dans la sensibilisation et la propagation de la culture de la paix et de la tolérance”, ont précisé les organisateurs.

Le thème retenu pour cette édition du séminaire Abdeldjebbar Tidjani est motivé par les proportions “inquiétantes et préoccupantes” prises par ce phénomène “étranger à la société musulmane”, d’où la nécessité d’alerter et de mettre en garde contre sa propagation et son infiltration dans la société, ont-ils fait remarquer.

L’objectif de ce séminaire, depuis son institution, est “d’éveiller les consciences et de propager la culture et le savoir au sein de la société”, selon les organisateurs.

Ce séminaire porte le nom d’Abdeldjebbar Tidjani, 10ème Calife général de la Tarîqa (confrérie) Tidjania sur la période 1991-2005, décédé à l’âge de 85 ans.

La Tarîqa Tidjania a été fondée en 1781 à Boussemghoune par Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815), et compte des millions d’adeptes à travers le monde.

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Question for this article

Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de News Ivoire

Le REPSFECO-CI, Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO Section Côte d’Ivoire veut contribuer à l’éducation citoyenne et à la culture de la paix. Cette organisation a initié, le mercredi 5 août 2015 à Abidjan, la 1ere édition des Rendez-vous du REPSFECO-CI sous le thème « Elections apaisées : responsabilités des partis politiques, et des 0SC [organizations de la société civile] ».

Cote d'Ivoire

« Les Rendez-vous du REPSFECO-CI » s’adresse aux organisations de la société civile et aux partis politiques. Il s’agit d’impliquer chaque acteur dans le processus démocratique en vue de préparer sereinement des élections futures apaisées, gage de stabilité et paix durable, selon Me Diallo Géneviève, présidente du REPSFECO-CI. La Côte d’Ivoire a besoin de la paix pour son développement. Les élections à venir constituent un test. La communauté internationale veut voir si notre pays est rentré vraiment dans un état démocratique. Nous pensons que ce sont les partis politiques qui font le jeu. Ils ont leur partisans et militants. Donc il est important que les partis politiques s’impliquent dans ces élections-là pour donner un autre discours aux populations car les populations sont fatiguées elles ont besoin d’être rassurées. Et que plus jamais ça en Côte d’Ivoire », nous a confié Me Diallo Géneviève, faisant allusion à la crise post électorale de 2010 émaillée de violence.

Le temps fort des « Rendez-vous du REPSFECO-CI », c’est une conférence-débat animée respectivement par M.Traoré Wodjo, vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire(CNDH-CI) et Fernand-Julien Gauze, président de l’Ong Agir pour la Démocratie, la Justice et la Liberté en Côte d’Ivoire (ADJLCI) et membre du Réseau des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire (ROSCI-CCAP).

La communication du premier nommé a mis l’accent sur les responsabilités des partis politiques dans la promotion d’un climat électoral apaisé et une participation effective au processus électoral. M.Traoré Wodjo a relevé que les élections en Afrique sont souvent sources de véritables tensions sociales. En témoigne le cas de la Côte d’Ivoire en 2010.C’est pourquoi les élections de 2015 constituent un défi de la démocratie pour les Ivoiriens. D’où la recommandation aux partis politiques à mettre un point d’honneur à la formation et la sensibilisation de leur partisans et surtout à poser des actions qui favorisent un climat apaisé tout au long du processus électoral. « Nous voulons une élection civilisée en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. « Des partis politiques consciencieux et des hommes politiques matures ayant un sens élevé de la démocratie sont le garant d’un processus électoral apaisé », a indiqué M.Traoré.

La contribution des OSC pour des élections apaisées a été l’affaire de Gauze Julien Fernand, président de l’ADJLCI.

Il a développé le thème : « Actions des OSC dans le monitoring objectif du processus électoral et la consolidation de la paix pré et post électorale ». Le monitoring électoral est un anglicisme qui donne en français surveillance électorale indiquant tout simplement le fait de surveiller le processus de l’élection par des organisations citoyennes, des citoyens, des partis politiques, les medias, des groupements professionnels, des groupes lobbies etc. Cela, en vue de donner l’alerte. L’expert en monitoring électoral a relevé l’importance cruciale du monitoring dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire vu qu’il permet de renseigner sur les violences et les incidents qui émaillent une élection. Et ce, via les TIC : les réseaux sociaux et les SMS. « Le monitoring de la violence est une activité citoyenne incontournable dans les processus électoraux des pays en sortie de crise », a-t-il conclu.

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Question related to this article:

How should elections be organized in a true democracy?

CPNN receives more and more articles from Africa about initiatives that contest the European model of “winner-takes-all” elections, and demand that elections should only be part of a broader democratic process that seeks consensus and compromise.

This fits with the pre-colonial systems of justice in Africa, when there was no monotheism and no single supreme god, no single supreme law, no single “truth” provided by divine intervention, but rather a compromise among many different “gods,” perspectives and “truths” arrived at through a process of mediation, for example, the “palabra.”

Here are some of the articles:

Ghana Youth Coalition wants politicians to commit to peace in 2012

Women’s World in Nationwide Sensitization [Sierra Leone]

Varsities vouch for peace ahead of general elections (Kenya)

Zimbabwe: Christian denominations launch peace initiative

Rethinking Post-Election Peacebuilding in Africa

Nigeria: Why we facilitated Abuja peace accord —Ben Obi

Uganda: Government to Set Up Election Conflict Resolution Body

Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

Côte d’Ivoire: REPSFECO-CI promotes a peaceful electoral process

Les Etats membres de l’ONU s’accordent sur le nouveau programme de développement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Programme des Nations Unies pour le développement

Les Etats membres des Nations Unies sont parvenus dimanche soir (02 août) à un consensus concernant le projet de document final du programme de développement pour l’après 2015 censé être adopté fin septembre à New York par les dirigeants mondiaux, lors du Sommet spécial sur le développement durable.

UNDP

A l’issue d’un important processus de négociation qui a duré plus de deux ans et s’est traduit par une participation sans précédent de la société civile, les 193 Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU se sont mis d’accord sur un programme ambitieux, comportant 17 nouveaux objectifs de développement durable. Ces objectifs auront pour but, d’ci l’année 2030, d’éradiquer l’extrême pauvreté et de promouvoir la prospérité et le bien-être des peuples, tout en protégeant l’environnement.

L’accord ainsi obtenu sur le contenu du nouveau programme de développement « annonce un tournant historique » pour la planète, s’est quant à lui félicité le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général a noté que le consensus auquel sont parvenus les Etats est la résultante d’un processus véritablement ouvert, inclusif et transparent.

« Il s’agit bien là du programme des peuples, un plan d’action pour mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, de manière irréversible, en tout lieu et en ne laissant personne de côté », a poursuivi le chef de l’ONU, tout en soulignant que le programme vise également à garantir la paix et la prospérité, ainsi qu’à forger des partenariats avec pour principale préoccupation les gens et la planète.

Plus de 150 dirigeants du monde entier devraient prendre part au Sommet du développement durable qui aura lieu au siège de l’ONU à New York, du 25 au 27 septembre 2015, afin d’adopter formellement le document final dont le contenu a été arrêté ce week-end.

Ce programme prendra appui sur les précédents succès des 8 Objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000, grâce auxquels plus de 700 millions de personnes ont été en mesure d’échapper à la pauvreté au cours des 15 dernières années. Ces derniers visaient à résoudre un large éventail de problèmes, allant de la faim, à la maladie, en passant par l’inégalité entre les sexes et l’accès à l’eau et à l’assainissement d’ci à 2015.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Les Objectifs de développement durable établis dans le cadre du nouveau programme pour l’après 2015 entendent aller encore plus loin, en s’attaquant aux causes profondes de la pauvreté et au besoin universel de développement durable pour tous les peuples.

« Nous sommes déterminés à prendre les mesures audacieuses et transformatives dont nous avons besoin de toute urgence pour mettre le monde sur une voie durable et résiliente. Alors que nous nous embarquons dans cette aventure collective, nous nous engageons à ce que personne ne soit laissé de côté », ajoutent les Etats membres dans le projet de document final.

Qualifiant l’éradication de la pauvreté d’objectif primordial du nouveau programme de développement, le texte intègre pleinement les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable et appelle à une action de tous les pays, qu’ils soient pauvres, riches ou à revenu intermédiaire.

Les 17 objectifs de développement durable et 169 cibles que comporte le nouveau programme auront pour but de lutter contre les obstacles systémiques majeurs au développement durable, tels que l’inégalité, la consommation et les modes de production non durables, l’insuffisance des infrastructures et le manque d’emplois décents. La dimension environnementale du développement durable est également prise en compte dans les objectifs portant sur les océans et les ressources marines ainsi que sur les écosystèmes et la biodiversité.

Les Etats membres soulignent par ailleurs dans ce projet de document final que pour réaliser les transformations souhaitées, il conviendra de mettre fin au statu quo et de renforcer la coopération internationale dans de nombreux domaines. Le programme appelle en effet à un partenariat mondial renouvelé en faveur du développement durable, y compris via l’établissement de partenariats entre acteurs de natures diverses, et au renforcement des données statistiques pour mesurer le développement durable.

A ce titre, le nouveau programme prévoit notamment la mise en place d’un instrument efficace de suivi et de revue ainsi que d’un Mécanisme visant à faciliter le transfert technologique à l’appui des nouveaux objectifs, fondé sur une collaboration multipartite entre les Etats membres, la société civile, les entreprises, la communauté scientifique et le système onusien. Convenu lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, qui a eu lieu en juillet dernier à Addis-Abeba, ce Mécanisme disposera notamment d’une équipe inter-agence, d’un forum sur la science, la technologie et l’innovation, et d’une plate-forme de collaboration en ligne.

Maroc: Un Sommet mondial pour la promotion de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Driss Lyakoubi, LE MATIN

Les jeunes de Kénitra se mobilisent pour le rayonnement des valeurs de paix et de solidarité entre les peuples, à travers le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social, organisé par l’Université Ibn Tofaïl en partenariat avec la wilaya du Gharb Chrarda Beni Hssen et l’Association «Dar Lakbira». Cette manifestation regroupe près de 120 participants de 32 nationalités venus des quatre coins du monde. Elle constitue une occasion de réflexion et d’échange entre de jeunes leaders internationaux autour de sujets relatifs aux valeurs d’humanisme et de solidarité. Selon ses initiateurs, le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social est un événement unique, conçu pour élargir les perspectives de la jeunesse internationale sur les questions les plus pressantes du monde à travers un dialogue positif, coopératif et constructif.

maroc

Une vision partagée par Zineb El Adaoui, wali de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, qui n’a pas manqué de rappeler l’intérêt suprême accordé par le Royaume aux valeurs universelles de paix, de tolérance, de dialogue et de solidarité.Azzeddine Midaoui, président de l’Université Ibn Tofail, a rendu un vibrant hommage aux jeunes leaders universitaires de l’association «Dar Lekbira» pour le travail ayant abouti à l’organisation d’une rencontre unique en son genre au niveau de la capitale du Gharb. Il a salué, à cet égard, l’exemplarité des liens de coopération profondes liant l’université Ibn Tofail et «Dar Lekbira» pour la promotion des valeurs de solidarité sociale et d’ouverture. Il a également tenu à mettre en exergue le rôle de l’Université dans l’ancrage des valeurs de paix et d’altérité chez les jeunes.

Le président de l’association «Dar Lekbira», Zinelabidine Taoussi a, pour sa part, précisé que la jeunesse marocaine avait suivi la voie tracée par ses ancêtres, celle de la consécration de la paix, du bien et du développement au profit de son pays et de l’ensemble des peuples de la planète. Il est à préciser que le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social, comme cela a été annoncé par les divers intervenants, constitue l’occasion idoine pour les participants d’explorer les opportunités de coopération pour l’initiation de projets novateurs favorisant la culture de la paix, la non-violence et l’équité sociale dans leurs pays respectifs et à travers le monde. Une charte de principes sera également élaborée lors de ce forum mondial des jeunes pour renforcer les idéaux de la paix et de l’équité sociale au sein et parmi toutes les nations et les peuples du monde. Celle-ci traduira la vision commune de tous les participants au sommet par rapport au monde qu’ils espèrent pour les générations futures.

Le Sommet mondial pour la promotion de la paix et du développement social s’est assigné comme principaux objectifs la promotion de la culture de la paix et de la non-violence chez la jeunesse internationale, ainsi que le renforcement chez les jeunes de la culture du leadership dans les domaines liés à l’édification de la paix et du développement social. Il est également question du renforcement du rôle des jeunes dans l’édification de sociétés inclusives, pacifiques et résilientes et de la mise en place d’un réseau international de jeunes leaders ayant la capacité de servir leurs communautés respectives à travers des projets communautaires novateurs.

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Question for this article:

L’Internationale de l’Education braque les projecteurs sur les réfugié(e)s

EDUCATION POUR LA PAIX

L’Internationale de l’Education (reproduit selon les termes de Creative Commons)

Comme l’a rappelé le 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education réuni à Ottawa, au Canada, l’Internationale de l’Education doit œuvrer en faveur de l’accès des enfants déplacés à une éducation, et s’y attellera.

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Michael Thomson, du National Tertiary Education Union/Australie, Photo Credit: Gabriel Castro – IEAL

Fin 2014, on dénombrait 60 millions de personnes déplacées. Ces statistiques des Nations Unies ont été rapportées au Congrès par Graham Dawson, de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers (NASUWT, Royaume-Uni), qui a proposé une résolution sur le droit à l’éducation des populations déplacées et des enfants réfugiés et apatrides. Il a souligné le désarroi dans lequel se trouvaient les réfugié(e)s d’Irak, de Syrie, du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et de nombreuses autres régions du monde, en affirmant qu’on ne pouvait « les laisser livrés à eux/elles-mêmes dans ce combat ».

Cette résolution met en lumière la détermination du Congrès à soutenir les organisations membres engagées dans les pays qui accueillent un nombre considérable de réfugié(e)s et d’enfants déplacés. Elle vient également souligner la volonté du Congrès à faire pression sur les acteurs nationaux et internationaux, afin que ces derniers accordent en priorité leur aide financière à l’éducation des réfugié(e)s et des populations déplacées à l’intérieur d’un pays.

La façon dont les réfugié(e)s sont traité(e)s dans le monde entier est tout simplement inacceptable, a déclaré Michael Thomson, du National Tertiary Education Union (NTEU, Australie), avant d’ajouter que les syndicats devaient s’attaquer de pied ferme au « traitement inhumain des enfants ».

L’IE doit appeler à la mise en place d’un nouveau protocole afin que les responsables de la guerre assument également leur responsabilité envers l’éducation, a déclaré Jean Kamdem, de la Fédération des Syndicats de l’Enseignement et de la Recherche (FESER, Cameroun). Cette mesure permettrait non seulement de promouvoir une éducation de qualité pour tous, a-t-il indiqué, mais également de promouvoir l’éducation dans les zones de conflit.

Michelle Olivier, SNUIPP-FSU (France), Rose Therese Magalie Georges, CNEH (Haïti), Stephanie Ly, AFT (Etats-Unis), Aurelia Sarasin, SNES-FSU (France), et Abdelaziz Iouy, SNE-FDT (Maroc), figuraient au nombre des participant(e)s à ce débat.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter de CPNN de cet article.)

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Question pour cet article:

Bolivie: Les médiateurs sont formées dans la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Henry Aira A. Gutierrez, Correo del Sur

Culture de la paix et la résolution des conflits sont des phrases que les Boliviens devons utiliser à ne pas atteindre les tribunaux. Dans la mise en œuvre des nouveaux codes moraux de cette Août 6, il est aussi la figure des médiateurs, qui visent à réduire la charge de travail des courts de justice en matière civile et commerciale. Après sélection par le Conseil de la magistrature, Ils prennent une formation pour une période de 20 jours.

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Les animateurs reçoivent l’instruction d’enseignants pour résoudre les conflits.

Dans quatre salles de classe à la Casa Tréveris, plus de 150 médiateurs reçoivent une formation pratique et théorique dans la fonction qu’ils vont utiliser dès le mois prochain.

“Le cours intensif est organisé en quatre modules: le premier se concerne la justice et les droits de l’Homme, la seconde est dédiée à la culture de la paix, la théorie du conflit comme une base de négociation et de médiation; la troisième, communication et médiation; et le quatrième se réfère au processus de réconciliation en tenant compte des principes, des modèles et des phases du modèle de facilitation », a déclaré Antonio Aramayo, directeur exécutif de la Fondation UNIR, une institution chargée de la formation des médiateurs.

Les nouveaux agents sont formés dans des instruments qu’ils doivent appliquer aux controverses de personnes, à partir de Août, quand ils entreront en vigueur les nouveaux codes Morales.

La loi sur la magistrature indique que la médiation est «le moyen de résolution des conflits et l’accès direct et immédiat à la justice ainsi que la première action de procédure”. Autrement dit, la médiation judiciaire vise non seulement à élargir l’accès à la justice, mais d’introduire la culture de la paix, les méthodes pacifiques de règlement des conflits à des solutions partagées.

“La culture de la paix est une percée dans le pays et maintenant nous mettons en œuvre les nouveaux codes en pratique pour la résolution des différends par voie de médiation, ce qui est bon, de créer une culture de paix et un pays qui n’est pas de confrontation, mais de la résolution rapide», a déclaré Patricia Yufra, district conciliante Quillacollo (Cochabamba).

“Nous apprenons à concilier, à regarder au-delà de la loi, d’analyser leurs problèmes pour qu’ils (les gens en conflit) pouvoir résoudre leurs conflits et différends pacifiquement et maintenir des relations humaines”, a dit Erick Suarez, médiateur de Santa Cruz.

Comme ces deux avocats professionnels, beaucoup sont formés et devraient retourner à leurs quartiers le 7 Août pour commencer leur travail.

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Question pour cet article:

What are the methodologies for a culture of peace?

Journée Nelson Mandela : l’ONU appelle à prendre ‘Madiba’ en exemple pour bâtir un monde meilleur

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par le Centre d’Activités de l’ONU

A l’occasion de la Journée internationale consacrée à Nelson Mandela [18 juillet], le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé les gens du monde entier à prendre exemple sur la foi inébranlable en la justice dont a fait preuve, tout au long de sa vie, le leader sud-africain décédé en 2013, pour tenter de construire un monde meilleur pour tous.

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Photo ONU/Pernaca Sudhakaran

« La Journée internationale Nelson Mandela est chaque année l’occasion d’encourager chacun, partout dans le monde, à influer sur le cours des choses dans sa collectivité en prenant le temps de servir les autres », a déclaré le chef de l’ONU dans un message.

Le thème retenu pour cette journée, ‘Agissez ! Incarnez le changement’, rappelle à quel point il importe de travailler tous ensemble pour bâtir un monde paisible, viable et équitable, a poursuivi le Secrétaire général.

Pendant 67 ans, Nelson Mandela a mis sa vie au service de l’humanité, en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier Président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud libre.

En novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 18 juillet Journée internationale Nelson Mandela, en l’honneur de la contribution apportée par l’ex-Président sud-africain à la culture de la paix et de la liberté.

« Nelson Mandela a consacré 67 années de sa vie à la lutte pour les droits de l’homme et la justice sociale. Les Nations Unies se joignent à la Fondation Nelson Mandela pour demander aux personnes du monde entier de consacrer au moins 67 minutes de leur temps à une activité d’intérêt général le 18 juillet, date de la naissance de Madiba », a appelé M. Ban.

Le Secrétaire général a souligné que le soixante-dixième anniversaire de l’ONU, cette année, offre le moment le plus opportun pour réfléchir à la vie et à l’œuvre de M. Mandela, qui a incarné « les plus hautes valeurs de l’Organisation ».

Aussi, pour cette édition 2015, les Nations Unies décerneront le tout premier Prix Nelson Rolihlahla Mandela, institué par l’Assemblée générale en 2014. Cette distinction honorifique sera accordée tous les cinq ans à deux personnes, un homme et une femme, qui, par leur dévouement, leurs efforts et leur compassion, ont poursuivi la voie tracée par le leader sud-africain.

« Nelson Mandela disait qu”il vous appartient de bâtir un monde meilleur pour tous ceux qui l’habitent’. Continuons donc à nous inspirer chaque jour de l’exemple que ce meneur d’hommes, motivé par une foi inébranlable en la justice et l’égalité pour tous, a donné tout au long de sa vie, et de son appel à toujours nous efforcer de bâtir un monde meilleur pour tous », a déclaré M. Ban.

La cérémonie de remise du Prix des Nations Unies Nelson Rolihlahla Mandela aura lieu le 24 juillet, parallèlement à l’évènement annuel commémorant la Journée, dans la Salle du Conseil de tutelle au siège des Nations Unies à New York.

(Cliquez ici pour l’article en anglais ou ici pour l’article en espagnol. )

Latest Discussion

What is the legacy of Nelson Mandela for us today?

Comment by Rama Singh posted: Dec. 31 2013

ON MANDELA’S LASTING LEGACY

In death, as in his life, Nelson Mandela has captured the imagination of the world. Mourning mixed with celebration has electrified crowds all over South Africa and elsewhere. His life’s achievements and his lasting legacy are the topics of discussions. He has been described as a great warrior, a great liberator, the last giant in the fight against colonialism, forgiver, peace maker, and in many other ways.

All this week, Mandela’s lasting legacy has been on my mind. We tend to capture the legacies of great men and women in a word or two. A scientist becomes famous for an important discovery, a writer for a famous book, a musician for a great composition, and so on.

People like Mandela fall in a different category. He is in the category of Mahatma Gandhi and Dr. Martin Luther King. They are known for their fights on behalf of oppressed people; they are known for their personal sacrifice, and for their moral authority. If we are to look for words to associate with these men, it will be “nonviolence” for Gandhi and “love’ (beloved community) for Dr. King. But what about Mandela- how will we describe his legacy?

What were the important transformational changes in Mandela’s life?

Mandela the great warrior: Mandela has been described as a great warrior, but he was no ordinary warrior. All legendary warriors, mythical or real, are known for the destruction of their enemies. Mandela was different; he did not seek annihilation of his enemy; he transformed his enemy into his collaborator.

Mandela the resilient sufferer: I know of no other person living or dead who was forcefully made to disappear from the scene for this long (incarceration for 27 years) and who survived and made his triumphatic return. Gandhi said there is no other way to show your love for the suffering of your loved ones than to suffer yourself with them, for them. Mandela suffered the longest because his work was the hardest.

Mandela the great liberator: Colonial rulers are known for their ruthless treatment and putting down of citizens but South Africa was not a typical colonial rule. The rulers were Afrikaners, citizen of South Africa. I know of no other country, outside of the United States, where the blacks were so harshly treated by another segment of their own country. It was a true liberation. Thanks to Mandela, sad songs of seeking freedom through death were transformed into freedom in life.
Mandela the magnanimous forgiver: Gandhi’s nonviolence is a complete philosophy of life and it includes love of your enemy and forgiveness. Nonviolence had to be tested to show that it works and that it’s not just a philosophy. Dr. King tested nonviolence with his own suffering and love for his people. His passion for his “beloved community” became the brand of his civil rights struggle for which he paid with his own life. As Gandhi said, the only two places of non-action for such fighters are prison or death. Mandela went to prison, suffered longer, and tested his resolve to forgive his “enemy”. We can only imagine the blood bath had he not done that.

Mandela the peace maker: Gandhi, Dr. King and Mandela, together, constitute a shining trinity of peace and their contributions, respectively, nonviolence, love, and forgiveness provide a prescription for peace if the humankind needs to survive. Truth and Reconciliation will remain one of Mandela’s brilliant and innovative contributions for healing wounds between warring people, warring nations. Gandhi, King and Mandela, all tested nonviolence in their own way and they all came out with the same result: The path of peace and liberation goes through love, suffering, and forgiveness.
Mandela the spiritual father: We go through life with two sets of parents. Our own parents, of course, who brought us in this world, whom we owe our life, body and brain, whom we remain eternally grateful for their sacrifice and care to help us grow and to teach us how to live.

There are another set of parents, for a lack of a better word we can call them our “spiritual parents”. These are men and women whom the whole humanity owes gratitude because it is their discoveries, contributions and, teachings that we like fill our brain with, they make us human- kinder, gentler, and humane.

We call ourselves human because we made a pledge with destiny that we will become humane. It has been a long and arduous journey. With his love, suffering and forgiveness, Mandela has brought us further on the path and has warned we still have a long way to go.

Gandhi-King-Mandela, or Mohan, Martin and Matiba, are angels of peace. We are their descendents, the keepers of their dreams.

Rama Singh, is a professor in the department of biology, and member, Coordinating Council, Centre for Peace Studies, McMaster University.

This appreciation was originally published in the Hamilton Spectator in Canada.

Conférence internationale sur la paix : Médina Baye Peace initiative lance « une contribution de l’islam à l’avènement d’une paix mondiale durable »

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Dakar Actu

Les 28 et 29 juillet prochains, 500 délégués sont attendus à Dakar, dont de hautes personnalités venus du monde entier, pour un dialogue multiconfessionnel et multiculturel sur la paix.

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Photo de Dakar Actu

Cette conférence internationale sur « islam et paix » a pour but de promouvoir les échanges autour de la problématique de la paix dans le monde, de favoriser les contributions des femmes et des jeunes dans l’avènement d’une paix mondiale durable. Elle vise aussi à identifier et à définir les rôles et responsabilités autour de la promotion de la culture de paix, de partager les bonnes pratiques du vivre ensemble.

L’événement est organisé par le programme initiative de Médina Baye pour la paix, à travers l’association Jamhiyatu Ansaarud-Din du Sénégal (JAD), avec le soutien actif du gouvernement sénégalais. Son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal, est d’ailleurs le parrain officiel de la conférence et sera présent à l’événement.

Parmi les 500 participants attendus à Dakar figurent des savants et érudits de différentes religions, des universitaires et chercheurs, des chefs religieux et guides spirituels, des décideurs politiques et des membres de la société civile, des représentants d’organisations internationales, des militants et acteurs de la paix dans le monde ainsi que des partenaires techniques et financiers.

« Il s’agit d’une formidable occasion de rétablir l’image de l’Islam qui est sans rapport avec celle qu’en donnent certains de ses soi-disant adeptes, ni avec celle que ses détracteurs s’évertuent à en donner », a tenu à souligner Cheikh Mouhamd Khouraichi Ibrahim Niass, président de la section sénégalaise de la JamhiyatuAnsaarud-Din.

« Grace à la réflexion, au dialogue entre les communautés, nous allons démontrer comment l’Islam peut contribuer à l’avènement d’une paix mondiale durable », a-t-il ajouté.

(Cliquez ici pour un article en anglais concernant ce sujet.)

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

This discussion question applies to the following articles:

Creating Harmony in the World: Working through Our Faiths in Dialogue
Alternate Focus: Balance in Media Coverage in Middle East
The Parliament of the World's Religions (Barcelona, Spain)
Asian Religious Leaders Urge Religions To Teach Peace
Living Faiths Together – Tool kit on inter-religious dialogue in youth work
Sharing the right to Jerusalem's past
The Doha Pre-Forum of the United Nations Alliance of Civilizations
Peace For Childrens in Primary Schools in Iraq
Dialogue in Nigeria — a new DVD teaching-tool for peacemakers
4th Annual International Conference on Religion, Conflict and Peace
First Religious Youth Service Project in Pakistan
World Harmony Day at the UN Highlights the Culture of Peace
Report of Diversity Talk Series 2013, in Lahore, Pakistan
Journée d'étude à Tunis: Religions et cultures au service de la paix
Workshop in Tunis: Religions and cultures in the service of peace
Out of the spotlight, Moroccan Islamic party promotes interfaith dialogue
Muslim and Christian youth come together in Mombasa, Kenya
Greeting of Peace from United Social Welfare Society, Pakistan
Interfaith Cultural Study Tour to Nepal: Pakistan Youth Explore the Mysteries of Nepal
One Nation, One Blood (Pakistan)
Teachings of Peace
Overview of the Book, Paganism an Introduction to Earth-Centered Religions
La líder de un movimiento interreligioso Dena Merriam recibirá el 31 Niwano Peace Prize
Dena Merriam, Founder and leader of The Global Peace Initiative of Women to receive the Niwano Peace Prize
Pakistan: Scholars adopt charter of peace, support coexistence
Lebanese dialogue aims to strengthen unity in diversity
Un an du “Projet Revalorisation du Vivre Ensemble – REVE” au Niger
A Year-long Project for “Living Together – REVE” in Niger

Lettre ouverte des ONG aux États membres de l’Assemblée générale sur le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une lettre par les 13 ONGs listés à droite

À l’attention de : Chefs d’État et de gouvernement, Ministres des Affaires étrangères, Représentants permanents auprès des Nations Unies

Excellences,

La sélection du nouveau Secrétaire général en 2016 sera l’une des décisions les plus importantes que l’Assemblée générale fera au cours des dix prochaines années. Le nouveau Secrétaire général devra aborder un monde confronté à des guerres civiles de plus en plus dangereuses, des catastrophes humanitaires et environnementales, au terrorisme, au développement régressif, aux crises économiques et financières, et à l’inégalité. Un leadership mondial et une coopération internationale sont plus que jamais nécessaires. Il est essentiel que le candidat le plus qualifié soit choisi pour devenir Secrétaire général de l’ONU.

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L’importance et la complexité du poste a radicalement changé au cours des 69 dernières années, tout comme les menaces et les défis auxquels l’ensemble du système des Nations Unies est confronté. Le leadership des Secrétaires généraux de l’ONU successifs – en tant que principaux officiers administratifs, diplomates, médiateurs et représentants des buts et principes des Nations Unies – a joué un rôle fondamental dans l’élaboration du travail des Nations Unies. Ils ont fourni une opinion publique essentielle sur la scène internationale sur les questions clés de paix et de sécurité, du développement et des droits humains.

La procédure que l’Assemblée générale a adoptée en 1946 pour sélectionner le Secrétaire général de l’ONU est clairement obsolète et n’est pas adaptée pour la sélection du meilleur candidat possible. Elle satisfait de loin aux pratiques de recrutement modernes pour les nominations de hauts fonctionnaires internationaux, ainsi qu’aux propres normes et idéaux de l’ONU. Nous soulignons, par exemple, qu’aucune femme n’a jamais été sélectionnée pour devenir Secrétaire général de l’ONU, et que très peu ont été sérieusement prises en considération.

Au cours des vingt dernières années, de nombreuses organisations internationales, dont l’ONU, ont apporté d’importantes améliorations et de réformes aux mécanismes de procédure afin d’améliorer la transparence et la responsabilité des nominations de haut niveau. Il est impératif que le processus de sélection du prochain Secrétaire général de l’ONU soit modifié afin qu’il réponde aux normes plus élevées en faveur desquelles l’Assemblée générale de l’ONU, les experts de l’ONU et la société civile ont constamment plaidé. Un processus de sélection plus ouvert et inclusif engageant tous les États membres de l’ONU permettra également de revitaliser les Nations Unies et de renforcer son autorité dans le monde.

Un groupe d’organisations de la société civile fortement engagées à respecter la Charte de l’ONU et ses valeurs ont convenu d’un ensemble de principes et fait des propositions qui constituent la base d’une réforme urgente et crédible. Les propositions sont réalistes et ne nécessitent pas de modification de la Charte de l’ONU. Un grand nombre d’entre elles ont déjà été approuvées par une majorité d’États membres de l’ONU.

Ils comprennent la publication de critères de sélection formels, un appel à candidatures et un calendrier précis pour le processus de sélection qui permet une évaluation adéquate des candidats, y compris à travers une liste officielle des candidats et la présentation des déclarations de vision des candidats.

Nous estimons que tous les États membres de l’Assemblée générale peuvent et doivent jouer un rôle plus important et significatif dans le processus de nomination. Par exemple, l’Assemblée générale devrait tenir des sessions ouvertes qui permettent aux États membres et, conformément aux procédures de l’Assemblée générale, aux autres parties prenantes, de répondre aux candidats et d’examiner leur candidature. L’Assemblée devrait demander que les candidats s’engagent à ne pas faire de promesses en matière de nomination spécifique de haut niveau en amont de la décision de l’Assemblée sur la nomination du Secrétaire général.

En outre, le Conseil de sécurité pourrait être invité à présenter ou à recommander plus d’un candidat à l’Assemblée générale. Une autre recommandation est qu’il ne soit prévu qu’un seul mandat d’une période de sept ans non renouvelable, ce qui aiderait le Secrétaire général à poursuivre un programme à long terme sans avoir à être interrompu par une campagne de réélection.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question(s) related to this article:

What is the United Nations doing for a culture of peace?

(. . . suite)

Les propositions sont décrites dans la plate-forme politique ci-jointe pour une nouvelle campagne mondiale : 1 pour 7 milliards – Trouver le meilleur dirigeant de l’ONU. Un plus grand nombre d’organisations et d’individus du monde entier rejoignent cette campagne jour après jour. Les documents d’information pertinents sont disponibles sur www.1for7billion.org/background.

Alors que les Nations Unies s’apprêtent à célébrer le 70e anniversaire de la Charte de l’ONU l’année prochaine, nous espérons que les États membres de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité saisiront cette occasion historique de lancer un ensemble clé de réformes fondamentales, y compris celles qui sont décrites dans notre document, afin de veiller à ce que le candidat le plus qualifié soit choisi afin de devenir le prochain Secrétaire général des Nations Unies.

Veuillez agréer, vos Excellences, nos sentiments respectueux, *

Dinah Musindarwezo, Directrice exécutive
African Women’s Development and Communication Network (FEMNET)

Salil Shetty, Secrétaire général
Amnesty International

Ricken Patel, Directeur exécutif
Avaaz

Danny Sriskandarajah, Secrétaire général
CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation

Yasmeen Hassan, Directrice internationale
Equality Now

Evelyn Balais-Serrano, Directrice exécutive
Forum-Asia

Jens Martens, Directeur
Global Policy Forum

John Burroughs, Directeur exécutif
Lawyers Committee on Nuclear Policy

Roberto Bissio, Coordinateur
Social Watch

Chee Yoke Ling, Directrice
Third World Network

Eleanor Blomstrom, Directrice de programme
Women’s Environment and Development Organization (WEDO)
William R. Pace, Directeur exécutif
World Federalist Movement-Institute for Global Policy

Bonian Golmohammadi, Secrétaire général
World Federation of United Nations Associations

* Depuis le lancement de la campagne « 1 pour 7 milliards » en novembre 2014, des dizaines d’ONG du monde entier ont rejoint notre appel à un processus de sélection plus ouvert et inclusif. Rendez-vous sur 1for7billion.org/ngo-supporters/ pour une liste complète et à jour de ceux qui nous soutiennent.