Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de News Ivoire

Le REPSFECO-CI, Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO Section Côte d’Ivoire veut contribuer à l’éducation citoyenne et à la culture de la paix. Cette organisation a initié, le mercredi 5 août 2015 à Abidjan, la 1ere édition des Rendez-vous du REPSFECO-CI sous le thème « Elections apaisées : responsabilités des partis politiques, et des 0SC [organizations de la société civile] ».

Cote d'Ivoire

« Les Rendez-vous du REPSFECO-CI » s’adresse aux organisations de la société civile et aux partis politiques. Il s’agit d’impliquer chaque acteur dans le processus démocratique en vue de préparer sereinement des élections futures apaisées, gage de stabilité et paix durable, selon Me Diallo Géneviève, présidente du REPSFECO-CI. La Côte d’Ivoire a besoin de la paix pour son développement. Les élections à venir constituent un test. La communauté internationale veut voir si notre pays est rentré vraiment dans un état démocratique. Nous pensons que ce sont les partis politiques qui font le jeu. Ils ont leur partisans et militants. Donc il est important que les partis politiques s’impliquent dans ces élections-là pour donner un autre discours aux populations car les populations sont fatiguées elles ont besoin d’être rassurées. Et que plus jamais ça en Côte d’Ivoire », nous a confié Me Diallo Géneviève, faisant allusion à la crise post électorale de 2010 émaillée de violence.

Le temps fort des « Rendez-vous du REPSFECO-CI », c’est une conférence-débat animée respectivement par M.Traoré Wodjo, vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire(CNDH-CI) et Fernand-Julien Gauze, président de l’Ong Agir pour la Démocratie, la Justice et la Liberté en Côte d’Ivoire (ADJLCI) et membre du Réseau des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire (ROSCI-CCAP).

La communication du premier nommé a mis l’accent sur les responsabilités des partis politiques dans la promotion d’un climat électoral apaisé et une participation effective au processus électoral. M.Traoré Wodjo a relevé que les élections en Afrique sont souvent sources de véritables tensions sociales. En témoigne le cas de la Côte d’Ivoire en 2010.C’est pourquoi les élections de 2015 constituent un défi de la démocratie pour les Ivoiriens. D’où la recommandation aux partis politiques à mettre un point d’honneur à la formation et la sensibilisation de leur partisans et surtout à poser des actions qui favorisent un climat apaisé tout au long du processus électoral. « Nous voulons une élection civilisée en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. « Des partis politiques consciencieux et des hommes politiques matures ayant un sens élevé de la démocratie sont le garant d’un processus électoral apaisé », a indiqué M.Traoré.

La contribution des OSC pour des élections apaisées a été l’affaire de Gauze Julien Fernand, président de l’ADJLCI.

Il a développé le thème : « Actions des OSC dans le monitoring objectif du processus électoral et la consolidation de la paix pré et post électorale ». Le monitoring électoral est un anglicisme qui donne en français surveillance électorale indiquant tout simplement le fait de surveiller le processus de l’élection par des organisations citoyennes, des citoyens, des partis politiques, les medias, des groupements professionnels, des groupes lobbies etc. Cela, en vue de donner l’alerte. L’expert en monitoring électoral a relevé l’importance cruciale du monitoring dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire vu qu’il permet de renseigner sur les violences et les incidents qui émaillent une élection. Et ce, via les TIC : les réseaux sociaux et les SMS. « Le monitoring de la violence est une activité citoyenne incontournable dans les processus électoraux des pays en sortie de crise », a-t-il conclu.

(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

Question related to this article:

How should elections be organized in a true democracy?

CPNN receives more and more articles from Africa about initiatives that contest the European model of “winner-takes-all” elections, and demand that elections should only be part of a broader democratic process that seeks consensus and compromise.

This fits with the pre-colonial systems of justice in Africa, when there was no monotheism and no single supreme god, no single supreme law, no single “truth” provided by divine intervention, but rather a compromise among many different “gods,” perspectives and “truths” arrived at through a process of mediation, for example, the “palabra.”

Here are some of the articles:

Ghana Youth Coalition wants politicians to commit to peace in 2012

Women’s World in Nationwide Sensitization [Sierra Leone]

Varsities vouch for peace ahead of general elections (Kenya)

Zimbabwe: Christian denominations launch peace initiative

Rethinking Post-Election Peacebuilding in Africa

Nigeria: Why we facilitated Abuja peace accord —Ben Obi

Uganda: Government to Set Up Election Conflict Resolution Body

Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

Côte d’Ivoire: REPSFECO-CI promotes a peaceful electoral process