All posts by cpnn coordinator

About cpnn coordinator

Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Dix-huitième Sommet du Mouvement des Non-alignés: allocution du Chef de l’Etat de l’Algérie (Texte intégral)

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Algerie Press Service

Le Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a prononcé, vendredi [25 octobre] à Bakou (Azerbaïdjan), une allocution devant le 18ème Sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA), dont voici la traduction APS:


(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

“Monsieur le président,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
 
Je voudrais, d’abord, exprimer mes vifs remerciements aux peuple et Gouvernement d’Azerbaïdjan, pays ami, et à sa tête le président Ilham Aliyev, pour l’hospitalité chaleureuse et l’organisation parfaite des travaux de ce sommet. Je félicite également l’Azerbaïdjan pour son ascension à la présidence du Mouvement des Non-alignés (MNA) en étant pleinement confiant en la capacité de ses représentants à œuvrer à la continuité et à la dynamisation du rôle de notre mouvement à la lumière des défis actuels auxquels font face nos pays.

Je tiens également à exprimer mes remerciements et ma reconnaissance au Gouvernement du Venezuela pour sa présidence et ses louables efforts, durant les trois dernières années, en faveur de la consolidation des nobles idéaux du MNA.
 
Monsieur le président,
 
A travers son histoire et ses réalisations, notre Mouvement a démontré sa capacité à s’ériger en acteur dans un nouvel ordre mondial, basé sur les valeurs et principes consacrés par la Charte des Nations unis et du Droit international. Un ordre établissant de solides bases à des partenariats fondés sur l’intérêt mutuel et le respect de la souveraineté et la volonté des pays.

De même qu’il a montré sa clairvoyance dans la concrétisation de solutions politiques pacifiques en vue de préserver la paix et la sécurité internationales.

Notre réunion intervient aujourd’hui dans une conjoncture particulière et dans un contexte international qui imposent au MNA la nécessité d’assumer sa responsabilité, en tant que bloc, face aux défis qui se posent à ses pays, notamment la prolifération des foyers de tension et les conflits régionaux et internationaux. Il y a aussi les défis que posent les problèmes du désarmement, l’aggravation des crises, climatique et migratoire, et les conflits sectaires et ethniques, qui constituent un terreau propice au racisme, à la haine, à l’extrémisme violent et à l’élargissement de la sphère du terrorisme international.

Au seuil de la troisième décennie de ce siècle, les aspirations des pays du MNA à un développement durable se trouvent confrontées à une réalité marquée par l’approfondissement du fossé entre le Nord et le Sud dans plusieurs domaines, d’où l’impératif de l’unification des visions et des efforts pour trouver des solutions urgentes à travers un dialogue franc et un travail sérieux en vue de garantir la stabilité et la sécurité des pays membres.

Ces défis, qui sont une profonde préoccupation pour nous tous, constituent en fait une source d’inspiration et de stimulation pour le renforcement de nos rangs et la conjugaison de nos efforts.
 
Monsieur le président,
 
La cause palestinienne, qui est au cœur des préoccupations de notre Mouvement, a connu un tournant décisif, pouvant torpiller les efforts de paix, consentis tout au long des dernières années.

La responsabilité historique, morale et légale nous dicte aujourd’hui de renouveler notre engagement permanent à l’égard de cette cause et de réaffirmer notre soutien indéfectible et constant au peuple palestinien dans sa quête pour la consécration de ses droits nationaux inaliénables, y compris son droit à l’autodétermination et à l’édification de son Etat, la Palestine indépendante.

S’inscrivant dans la large vague de solidarité avec la cause palestinienne à travers le monde suite au transfert des ambassades de certains pays à El-Qods et à la lumière de la poursuite des actes hostiles et criminels de l’occupant contre le peuple palestinien et ses droits, l’Algérie réitère, depuis cette tribune, son soutien indéfectible au peuple palestinien et à sa juste cause.
 
Monsieur le président,
 
L’accélération des évènements dans nombre de pays frères et amis et la propension à recourir à la logique de la force au lieu de la force de la logique, nous interpellent tous à rechercher les voies les plus efficientes pour le rétablissement de la stabilité dans ces régions. L’Algérie demeure profondément convaincue de l’importance du dialogue et du règlement pacifique des conflits, et attachée aux principes fondamentaux des Nations unis et du droit international, notamment en ce qui concerne la préservation de la paix et de la sécurité internationales, et partant, elle ne ménage aucun effort dans ce cadre.

L’Algérie réitère son appel aux parties libyennes à faire prévaloir l’intérêt suprême du pays et à adhérer aux efforts visant à trouver une solution pacifique inclusive, traduisant sur le terrain le travail en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité sur tout le territoire de la Libye, pour la préservation de sa souveraineté et son indépendance, l’unité de son peuple et le respect de ses institutions.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

The Non-Aligned Movement: Is it an effective force for the culture of peace?

(. . . suite)

S’agissant de la crise en Syrie, pays frère, l’Algérie n’a eu de cesse d’exhorter les parties concernées à faire montre de clairvoyance et de pondération pour la fin de toutes formes de violence et de destruction, le rejet de toutes les ingérences extérieures et l’adhésion à un processus de réconciliation permettant une sortie du tunnel. En effet, la solution politique est la seule issue à même de garantir la prise en charge des revendications légitimes du peuple syrien et la préservation de sa souveraineté, sa stabilité et son intégrité territoriale.

La crise humanitaire engendrée par le conflit au Yémen, que nous souhaitons revoir prospère, nous amène à exhorter, une nouvelle fois, les protagonistes à faire prévaloir l’intérêt de leur pays à travers la négociation et le dialogue en réponse aux aspirations, des frères au Yémen, à la sérénité et à la stabilité dans le cadre de l’unité nationale.
 
Monsieur le président,
 
L’Algérie réaffirme son engagement à continuer à œuvrer, avec l’ensemble des partenaires, à la mise en place de solides fondements pour la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel dans le cadre du respect de la souveraineté des pays et la non ingérence dans leurs affaires internes.

Quatre années se sont déjà écoulées depuis la signature de l’Accord de paix au Mali, qui en dépit des difficultés rencontrées dans la mise en application de ses clauses, demeure un instrument optimal incontournable, aujourd’hui, pour le règlement définitif de la crise malienne.

Cet Accord qui n’était, certes, pas facile à mettre en place est sous-tendu par une approche fondée sur la réconciliation nationale et le respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Mai, et ouvre également la voie à de réelles perspectives de développement socioéconomique et culturel.

La mise en application des clauses de cet Accord a permis d’enregistrer des avancées encourageantes, mais beaucoup reste à faire. L’Algérie s’engage à poursuivre son rôle, sérieux et efficace, au sein du Comité de suivi avec les parties internationales concernées, pour une contribution judicieuse à la levée des entraves empêchant une sortie totale de la crise politique et sécuritaire qui secoue ce pays voisin.
 
Monsieur le président,

Le soutien aux causes justes et les efforts historiques du MNA aux côtés des peuples en lutte pour leur indépendance et leur liberté, tout au long des décennies passées, forcent le respect et la reconnaissance pour la position constante et de principe du Mouvement, en faveur du droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination.

Une position que l’Algérie appelle à maintenir en cette conjoncture, qui a vu le retour des deux parties en conflit à la table de négociations avant un arrêt net, suite à la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental.

En tant que pays voisin et en sa qualité d’observateur officiel dans le cadre du processus de règlement onusien, l’Algérie réitère son appel au Secrétaire général de l’ONU à accélérer la relance de la nouvelle dynamique qu’il avait impulsé.
 
Monsieur le président,

Nombreux sont les pays du Mouvement à être confrontés au fléau du terrorisme, sous toutes ses formes et origines, qui même si le monde n’est toujours pas parvenu à lui donner une définition globale, fait l’unanimité quant à ses graves répercussions politiques, sécuritaires et économiques.

Forte de son expérience en matière de lutte contre le terrorisme durant toute une décennie, l’Algérie a pu développer une approche inclusive, basée sur la réconciliation nationale, en focalisant sur l’importance de la conjugaison des efforts en vue de l’éradication des foyers du terrorisme et l’assèchement de ses sources et en accordant un intérêt particulier aux questions de développement socio-économique.

Mon pays œuvre également à la promotion de la culture de la paix au niveau mondial. Il a été ainsi à l’origine de la décision de l’Assemblée générale de l’ONU relative à la célébration de la journée mondiale du vivre ensemble en paix, coïncidant avec le 16 mai de chaque année.

Incontestablement, le MNA demeure un acteur international majeur, dont ne nous pouvons aujourd’hui que saluer les réalisations et l’émergence en tant que défenseur des espoirs et aspirations des peuples de ses pays membres, étant donné qu’il n’a ménagé aucun effort pour contrer les menaces, unifier les visions et les efforts et cristalliser des solutions dans le contexte d’une réalité internationale tendant à un monde multipolaire.

Aussi, notre Mouvement doit-il saisir cette opportunité pour traduire la vision de ses pays membres en vue d’une réforme du système de l’ONU et un élargissement du Conseil de sécurité, exigence incontournable du Continent africain qui milite pour la fin de l’injustice historique imposée à ses pays, ainsi que pour la dynamisation du rôle de l’Assemblée générale en lui permettant d’exercer pleinement ses prérogatives et d’atteindre ses objectifs suprêmes de constituer une tribune pour les peuples, de consacrer la paix et de relever les grands défis auxquels fait face la communauté internationale.
 
Monsieur le président,

En conclusion, l’Algérie tient à réitérer sa conviction que le MNA est encore capable de jouer un rôle efficace dans le contexte international actuel, en continuant à aspirer à un nouvel ordre mondial, basé sur le respect scrupuleux des engagements auxquels chacun est tenu en vertu de la Charte de l’ONU et du droit international.  Un nouvel ordre mondial favorisant l’encouragement de la coopération socio-économique, l’attachement à la réunion des exigences du bon voisinage et la promotion des initiatives constructives pour réduire les disparités entre le Nord et le Sud dans la cadre d’un nouvel ordre économique, juste et équilibré.

Merci pour votre écoute”.

Tchad : le ministère de la Femme salue les initiatives de paix associatives

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Al Wihda

La ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Djallal Ardjoune Khalil, a reçu en audience lundi, la délégation de l’Union nationale des jeunes cadres pour la consultation et la cohabitation pacifique, conduite par son secrétaire général, Sidick Sougui Lony.

L’échange entre la ministre et la délégation a porté essentiellement sur la paix, le désarmement de la population civile et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés de la province de Ouaddaï.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Guinée: Wanep et ses partenaires s’engagent pour la paix et le développement

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article de Guinee 360

«La paix au coeur d’un développement en République de Guinée», c’est le thème d’une conférence de presse tenue ce samedi,19 octobre 2019, à Conakry.

C’est une initiative de l’organisation catholique pour la promotion Humaine (OCPH), en collaboration avec Wanep-Guinée, sous le financement de l’USAID, pour une période de deux ans

C’est dans le cadre de la mise en oeuvre des activités de son projet intitulé: «Projet de cohésion culturelle pour la paix et prospérité».

L’objectif de ce projet selon son coordinateur, est de permettre aux communautés de Conakry et de l’intérieur du pays de développer une culture de la paix pour connaître une plus grande prospérité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

«C’est pour que les citoyens renforcent la cohésion sociale au sein et entre les groupes éthniques.» a explique  Moïse Bangoura

Le représentant de Wanep-Guinée à la rencontre a énuméré quelques actions phares réalisées par ce projet.

«A travers ce projet nous avons obtenu quelques resultats. Nous avons menés des activités de renforcement des capacités des plateformes multi acteur. Nous avons aussi renforcer la capacité des autorités locales elues et nommées. Parce que l’un des constats que nous avons fait dans notre pays l’État prend beaucoup de temps à gérer les conflits que de s’occuper des questions de développement.» estime pour sa part Boubacar Mansaré

Le PM du projet de cohésion culturelle pour la paix et la prospérité lui,  a focalisé son intervention sur la crise sociopolitique que traverse la Guinée.

Jonas Mamadi Kamano, rappelle que l’OCPH, CRS et Wanep n’étant pas des organisations d’activiste, s’attaque plutôt aux causes profondes des conflits en faisant des analyses, des recherches et en proposant des solutions.

«Avant qu’il n’y ait crise, à partir des signaux nous essayons de faire des analyses approfondies et nous faisons des recommendations. Nous disons aux différents acteurs ce qu’il faut faire pour qu’il n’y ait pas embrasement.» explique t-il

Des actions de sensibilisations et des formations sont aussi des stratègies prévues par ce projet pour limiter les dégâts en Guinée.

Protection des Droits de l’homme et la paix au Cameroun : L’association internationale Kofi Annan s’engage

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Marcel Ndi de Agence Cameroun Presse

‘Association Internationale Kofi Annan vient de présenter le projet à la presse à Bafoussam. Ceci à la faveur d’une activité qui sera lancée dans les tous prochains jours.

En effet, le Projet “237- Peace and Good Governance”, est un nouveau concept de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix. Il s’agit d’un Programme d’Appui à la Restauration, la consolidation de la Paix et l’Amélioration de la Gouvernance Locale au Cameroun.

Selon le Dr Serges Mboumegne, président de ladite association, à l’occasion d’une rencontre avec les médias à Bafoussam, le projet qui devra s’étendre sur 12 mois comporte deux composantes : l’appui à la contribution des ménages à la construction des foyers de paix durable au Cameroun, et le renforcement des capacités des élus locaux et populations locales pour une participation effective à la gouvernance locale.

Avec l’appui du Réseau droits civils et politiques-Cameroun, le programme sera exécuté dans les régions de l’Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun avec délocalisation de certaines activités programmées dans les zones anglophones à Bafoussam, région de l’Ouest en cas de risque sécuritaire élevé.

Pour rappel, l’Association Internationale Kofi Annan a pour mission d’œuvrer à la promotion et la protection des droits de l’homme et la paix en vue de contribuer à la construction d’un Etat de droit durable et soucieuse du respect intégral des valeurs humaines.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

• SUR LE PLAN NATIONAL

Contribuer à l’éradication des violences à l’égard des enfants et la femme ;

Vulgariser les instruments internationaux et nationaux en matière de Droits de l’Homme et la paix ;

Réduire les cas de violations des Droits de l’Homme ;

Contribuer au respect des droits des personnes du 3e âge et à l’insertion des personnes handicapées ;

Favoriser la culture de la paix ;

Faire un plaidoyer pour la participation des jeunes à l’élaboration des politiques publiques ;

Réduire les conflits individuels et collectifs de travail ;

Contribuer à l’amélioration de la situation des personnes détenues ;

Soutenir les politiques de développement durable ;

Dénoncer les cas de violations flagrantes des droits de l’Homme ;

Faire des consultations juridiques et assistance judiciaire ;

Contribuer à la lutte contre la corruption ;

Contribuer à la promotion des pratiques démocratiques.

• SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Soutenir les initiatives de paix

Encourager les actions en faveur de l’intégration

Encourager la médiation

Appeler au respect des engagements internationaux relatifs aux Droits de l’Homme et la Paix.

Extinction Rebellion, peu politique ? « Nous avons occupé le centre de Paris pendant cinq jours ! »

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de Reporterre

En réponse à ceux qui critiquent la faiblesse politique d’Extinction Rebellion, les auteurs de cette tribune affirment que leur « message politique est dans l’action même : une autre organisation de la société est possible ». Et répètent que la non violence stricte est un choix « calculé et déterminé ».

La semaine d’action d’Extinction Rébellion a suscité de nombreux commentaires : certains purement anecdotiques et d’autres qui se veulent plus politiques. Les uns et les autres passent à côté de ce qui fait la raison d’être d’Extinction Rébellion. Explications…


Nous n’allons pas revenir sur les nombreux commentaires anecdotiques qui ne servent qu’à masquer les questions importantes. Nous allons essayer de nous concentrer sur les critiques qui portent sur la nature et les méthodes d’Extinction Rébellion.

Nous ne sommes pas un mouvement politique au sens classique.

Certains voudraient retrouver chez Extinction Rébellion les slogans et les prises de position partisanes contre tel ou tel pouvoir politique ou économique. Ces commentateurs reproduisent les schémas classiques du jeu politique et voudraient faire rentrer Extinction Rébellion dans leur cadre d’analyse habituel. Ils tirent des conclusions hâtives — et souvent contradictoires — sur un mouvement qui refuse la rhétorique et l’incantation pour choisir l’action dans un cadre très précis : la désobéissance civile.

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Can peace be guaranteed through nonviolent means?

(. . suite)

Un exemple concret de notre approche est l’occupation du centre de Paris du 7 au 11 octobre. Certains ont reproché à cette occupation d’être légère en contenu politique. Vraiment ? Pendant cinq jours, au cœur de la capitale, nous avons soustrait un espace public stratégique aux pouvoirs publics. Nous y avons fait vivre une démocratie directe (trois assemblées générales tenues par jour), des lieux d’échange et de formation, des cuisines collectives ouvertes à tous… Nous avons entretenu et nettoyé l’espace public à la place des services de la Mairie. Nous avons aidé les commerçants dans leur ravitaillement et les services de la propreté à assurer la collecte des déchets. Le tout à 100 mètres de la préfecture de police. Notre message politique est dans l’action même : une autre organisation de la société est possible. Nuit Debout en discutait, nous l’avons fait à Châtelet.

Notre approche dépasse le cadre politique habituel. Nous ne contestons pas un régime en particulier, nous questionnons un système de valeurs qui conduit à la destruction du vivant. Et notre proposition est que les citoyens s’emparent de ce débat et fassent des choix eux-mêmes. Nous défendons une démocratie directe, car elle seule nous permettra d’être résilient face aux crises à venir.

Elle serait naïve, ne dérangerait pas les pouvoirs en place et surtout ne prendrait pas en compte la violence institutionnelle”

Voilà une critique qui revient souvent au sujet de la désobéissance civile non-violente. C’est un contre-sens complet ! Martin Luther King, apôtre de la non violence, n’aurait ni vu, ni pris en compte la violence institutionnelle ? Ce qu’on appelle non violence est justement une stratégie qui vise à révéler la violence institutionnelle. Comme dans les arts martiaux, il s’agit de retourner la violence de l’attaquant (ici l’État) contre lui-même.

Quand les forces de l’ordre gazent à bout portant nos activistes non-violents sur le pont de Sully à Paris, les images font le tour du monde, et la condamnation est unanime. Il faut le dire avec force, l’action non-violente c’est détourner la violence de l’État pour le placer face à ses contradictions. Ce n’est pas être naïf, c’est un choix calculé. Déterminé. Et nous l’assumons dans chacune de nos actions. L’État peut esquiver cette confrontation comme il vient de le faire, mais c’est une tactique intenable à moyen terme pour le pouvoir.

Certains groupes appellent à des actions plus radicales, qui auraient — selon eux — un impact plus grand. Qu’ils montent ces actions eux-mêmes ! Leurs tribunes et leurs lettres ouvertes ne sont que de la rhétorique. L’incantation est sans limites, l’action va les cadrer. Pour Extinction Rébellion, la désobéissance civile non-violente est à la fois une éthique et une stratégie à long terme. La non violence stricte est la seule stratégie inclusive !

Grands Lacs: les jeunes de la RDC et ceux du Rwanda ont manifesté à Goma pour la paix dans la sous-région

. . PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Justin Kabumba de L’Interview

Plusieurs centaines des jeunes du Rwanda et de la République démocratique du Congo ont marché dans les rues ce jeudi 3 octobre 2019, à Goma chef de la province du Nord-Kivu pour soutenir la paix dans la région des Grands Lacs.


LINTERVIEW.CD/Photo Justin Kabumba

C’est sous le thème “Notre diversité, notre opportunité” que ces fils et filles venu de ces deux pays voisins, tous vêtus en bleus blancs qu’ils se sont réunis pour prêcher la paix dans la région de Grands Lacs et interpellés les dirigeants des ces deux pays que les jeunes sont prêts a œuvrer pour la paix .

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can you add to this analysis of the Democratic Republic of the Congo?

(. . . suite)

” Longtemps victimes des guerres en répétitions, nous avons pris l’option de célébrer la paix. Nous sommes entrain de pouvoir prêcher la culture de la paix ,parce-que pensons que la paix ça se construit, voilà pourquoi nous mobilisons les jeunes pour dire que nous sommes prêt pour la paix et nous soutenons la paix ” a déclaré, Guy Kibira, président provincial de la jeunesse du Nord-Kivu.

Ces jeunes disent croire au nouveau régime dans le retour de la paix total en RDC.

“Le nouveau régime inspire confiance ,voilà pourquoi nous faisons tout ça,pour qu’ils comprennent par tout ou ils se retrouvent et qu’ils comprennent que nous nous aspirons à la paix ,nous voulons vivre dans la paix et dans cette paix que nous aurons des partenaires qui viendrons investure dans notre région ” ajoute-t-il.

Même réaction du côté d’un jeune venu du Rwanda qui se dit être satisfait de l’initiative,la quelle selon lui pérenniserait la paix entre ces deux pays .

” Je suis venu marché avec mes frères congolais pour montré que nous sommes les mêmes ,et qu’on aucun problèmes entre le Rwanda et la RDC, nous devons vivres dans une bonne cohabitation pacifique ” déclare ,un jeune du Rwanda.
Cette marche s’inscrit dans le programme régional ” Dialogue transfrontalière pour la paix dans la région des Grands lacs .


Ces jeunes avec un signe de satisfaction se sont rassemblés au rond-point Muningi du territoire de Nyiragongo ou ils ont commencés leur marche avant d’aller chuter au stadium de L’ISC Goma ou plusieurs échanges d’expériences ont été fait afin de lancé un message fort aux autorités congolaises et Rwandaises et de leurs dires que les jeunes sont prêt pour la paix en harmonie dans la région de Grands Lacs et que ces dirigeants doivent suivre les aspirations profondes des jeunes de la province du Nord-Kivu en RDC et celle de la district de Rubavu au Rwanda.

Bulletin français 1 octobre 2019

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX .

Dans notre enquête de cette année, nous avons trouvé 655 actions pour cette Journée qui ont eu lieu dans le monde entier. Il s’agit plus ou moins du même nombre que pour 2018.

Le thème de cette année, décidé par les Nations Unies, était l’action climatique pour la paix. Le thème de cette Journée était ainsi associé aux énormes mobilisations contre le changement climatique qui se sont déroulées ce mois-ci dans le monde entier.

Le plus grand nombre d’actions organisées pour la Journée internationale de la paix, soit 280, s’est déroulé aux États-Unis et au Canada, grâce à la remarquable mobilisation de Campaign Nonviolence. Pour citer leur site Web: “Depuis trois décennies, Pace e Bene anime des formations à la non-violence, publie des ouvrages sur la non-violence et prend des mesures en faveur du changement non-violent. Dans l’esprit de St. Francis, Gandhi, Dorothy Day et du Dr Martin Luther King, Jr., nous avons constamment invité des personnes partout dans le monde à suivre le chemin de la non-violence. Maintenant, Campaign Nonviolence va encore plus loin dans ce travail. . pour la Semaine d’action nationale de la non-violence, chaque mois de septembre, nous nous mobilisons à travers le pays et dans le monde pour une culture de la paix, l’égalité économique, justice raciale et une restitution saine de notre environnement.”

Il y a eu également une très large mobilisation cette année en France, grâce aux efforts du Mouvement de la paix qui était responsable de la moitié des 144 actions en Europe. Pour citer leur site Web, tel que traduit par CPNN, “le Mouvement de la Paix agit pour le désarmement, en particulier nucléaire, mais aussi contre la production et les transferts d’armements, pour la réduction des budgets militaires. Constitué de près de 150 comités répartis sur toute la France et tissant des liens avec des organisations internationales pacifistes, le Mouvement de la Paix entend proposer des initiatives autour des 8 points constitutifs de la décennie internationale (ONU – UNESCO) de la promotion d’une culture de la Paix et de la non-violence :
Le renforcement d’une culture de la paix par l’éducation,
La promotion d’un développement durable sur les plans économique et social,
La promotion du respect de tous les droits de l’Homme,
Les mesures visant à assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,
Les mesures visant à favoriser la participation à la vie démocratique,
Les mesures visant à développer la compréhension, la tolérance et la solidarité,
Les mesures visant à soutenir la communication participative et la libre circulation de l’information et des connaissances,
Les mesures visant à promouvoir la paix et la sécurité internationales.”

Dans le reste du monde, contrairement à l’Amérique du Nord et à l’Europe, les peuples souffrent de guerres et de conflits armés, et c’est là que se trouvent les mobilisations les plus remarquables pour la Journée internationale de la paix.

En Amérique latine, des mesures ont été prises en Colombie afin de renforcer l’accord de paix mettant fin aux décennies de guerre et de souffrances. Le défilé de mode à Bogota, organisé par des membres de l’ancienne guérilla des FARC, passés de l’arme à la machine à coudre, a défilé sur le podium avec des pancartes appelant à la mise en œuvre de l’accord de paix. À Medeillin, c’était un bar local qui prenait en charge l’organisation d’ateliers et de manifestations sportives en soutien à l’accord. À Tumaco, c’était une pièce de théâtre et à Valleduopar, une exposition de photos.

Dans les pays de l’ex-Union soviétique, la majorité des 54 actions ont eu lieu des deux cotés du conflit armé en Ukraine. Les mères et les enfants ont lancé des cris poignants appelant à la fin de la violence et de la séparation. Espérons que leurs cris soient entendus et mènent à la paix !. Dans la zone Est à Rovenka, “Au son des” Cloches de la paix “, les enfants se sont mis en cercle et ont joint leurs mains … Ensemble, ils ont souhaité que la guerre se termine dans le Donbass.” “À Avdeevka, qui a été à plusieurs reprises sous le feu, où ils entendent encore des coups de feu et pansent leurs plaies (il y a encore beaucoup de maisons détruites et endommagées par les bombardements), il existe un lien spécial avec la Journée mondiale de la paix à l’école n ° 7… où les élèves fabriquaient des colombes en papier, écriver ce qu’ils feraient pour la paix et organiser également une foule dansante dans la rue.” Et dans la zone Ouest, à Kvasilovsky, “Tous ceux qui étaient présents avaient les larmes aux yeux alors qu’ils observaient les enfants … tendant la main vers nous, adultes: “Je veux la paix! Je ne veux pas entendre le mot “guerre !”

En Afrique, 9 des 53 actions ont eu lieu en République démocratique du Congo, qui continue de souffrir de décennies de guerres locales. À Beni “Alors que la paix est célébrée dans d’autres pays du monde, chez nous on célèbre les assassinats, des massacres, des pillages…” À Kananga “C’est depuis que nous sommes au mouvement citoyen lutte pour le changement pendant ou après les atrocités de Kamwina Nsapu nous n’avons jamais cesser de lancer le message de paix, mener des campagnes de sensibilisation, participer dans différentes émissions des chaînes de radios pour appeler les gens qui avaient les armes dans leurs mains pour déposer et faire la paix”. Et au Sud-Kivu “La journée internationale de la paix est célébrée pendant qu’un climat d’insécurité reste entretenu par la présence des groupes armés qui sèment terreur et désolation au Sud Kivu et dans toute la partie Est de la RDC.”

En ce qui concerne les États arabes, face à la terrible guerre en cours dans leurs pays, trois villes du Yémen: Aden, Hadramaout et Taiz ont célébré la Journée internationale de la paix. Á Taiz de jeunes étudiants en art ont réalisé des dessins avec des écrits exprimant la paix, la coexistence, la fraternité, la tolérance, des expressions appelant au dialogue et à la tolérance entre tous les groupes religieux, partis et regroupements, accordant la priorité aux intérêts de la nation, renonçant au sectarisme et à la violence, et appelant tous à travailler ensemble pour une paix durable. . .mettant le message que Taiz, malgré son siège et sa guerre, est toujours une ville qui aime la vie, l’art et la beauté et est toujours une ville d’amour, de coexistence et de paix.” D’autres actions ont été menées pour célébrer les récents accords de paix au Soudan et consolider la paix en Syrie.

En Asie et dans le Pacifique, la Journée n’a pas été consacrée à la résolution de conflits et de tensions comme en Afghanistan, au Cachemire, au Myanmar et en Corée, mais en Chine, le massacre de Nanjing, perpétré lors de l’invasion japonaise de 1937, continue d’être commémore cette année par des chants de paix de la chorale “Zi Jincao”.

En somme, nous avons souligné ici les aspects de la Journée internationale de la paix qui contribuent à la prise de conscience nécessaire à une éventuelle transition de la culture de la guerre à une culture de la paix.

 

GLOBAL

Journée internationale de la paix: Que s’est-il passé cette année?

ÉTATS-UNIS ET CANADA

États-Unis et Canada: Journée internationale de la paix

EUROPE


Europe: Journée internationale de la paix

ASIE ET PACIFIQUE

Asie et Pacifique: Journée internationale de la paix

PAYS EX-SOVIÉTIQUES

Pays Ex-Soviétiques: Journée internationale de la paix

ETATS ARABES ET MOYEN-ORIENT

Etats Arabes et Moyen-Orient: Journée internationale de la paix

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES


Latine et Caraïbes: Journée internationale de la paix

AFRIQUE

Afrique: Journée internationale de la paix

Journée internationale de la paix: le PAYNCoP Gabon participe à la protection de l’environnement

. . DEVELOPPEMENT DURABLE .

de Jerry Bibang

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la paix, célébrée cette année sous le thème : « Action climatique, action pour la paix », la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP GABON) a pris part, vendredi 20 septembre dernier, à l’opération de ramassage des déchets plastiques, organisée par le système des Nations Unies au Gabon.


Bautrin Ekouma, le Coordonnateur National du Payncop Gabon et d’autres volontaires au cours de l’activité

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Clickez ici pour une version anglaise .)

Question for this article:

Despite the vested interests of companies and governments, Can we make progress toward sustainable development?

(. . . suite)

En effet, conscient que l’urgence climatique mondiale menace la sécurité et la stabilité des peuples à travers le monde, le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guteres, a invité les ‘”itoyens du monde” à prendre des mesures et mener des actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement. C’est suite à cet appel que le PAYNCoP Gabon s’est joint au système des Nations Unies pour une opération de ramassage des bouteilles plastiques.

Conduits par M. Keita Ohashi, le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population au Gabon (UNFPA), les bénévoles ont sillonné le carrefour “derrière la prison” en passant par “les trois quartiers” jusqu’à la plage du Lycée National Léon Mba. Environ, plus de 2000 bouteilles plastiques ont été collectées et seront remises à un jeune entrepreneur pour le recyclage.

Dans son mot de circonstance, M. Francis James, le Coordonnateur Résident du PNUD Gabon a encouragé les jeunes à s’approprier les questions des changements climatiques car c’est l’avenir de la jeunesse qui est menacée.

Cette opération a également enregistré la participation d’autres regroupements associatifs notamment le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G), l’alliance pour la justice climatique, section Gabon (PACJA GABON), Youth Students for Peace (YSP), la fédération pour la paix universelle (UPF), PlasMandji et bien d’autres

Tournoi e la Paix / Le Payncop Gabon Sensibilise sur la Culture de la Paix et la Resolution 2250

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

de Jerry Bibang

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, la Coordination Nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCoP Gabon) a pris part, samedi 21 septembre dernier, au Tournoi de la Paix, organisé par le Système des Nations Unies au Gabon.

Au cours de cette manifestation, le PAYNCoP Gabon a entretenu les jeunes sur les attitudes, valeurs et comportements à adopter pour cultiver ”la culture de la paix”. Il s’agit, entre autres, du respect de l’autre, du rejet de toutes formes de violence, la solidarité à l’endroit des nécessiteux, le vivre-ensemble, le pardon, le dialogue etc.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

How can sports promote peace?

Aussi, le public a été sensibilisé, via un guide illustré, sur la résolution 2250 (jeunes, paix et sécurité) qui exhorte les Etats membres de l’Onu à mettre en place des mécanismes qui permettent une participation active des jeunes dans les questions de paix et sécurité à tous les niveaux du processus de consolidation ou de maintien de la paix.

En marge de cette sensibilisation, le PAYNCoP Gabon a également offert des trousseaux scolaires aux enfants de l’orphelinat Arc-en-ciel « afin de leur témoigner l’amour et la solidarité qui devraient orienter toutes nos actions » a expliqué Jerry Bibang, le Coordonnateur National du PAYNCoP Gabon. « C’est l’occasion pour nous de remercier nos partenaires grâce à qui nous menons ces activités notamment le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et l’UNESCO » a-t-il ajouté.

Initié par l’UNOCA, le Tournoi de la Paix est une activité qui permet de célébrer, dans la communion et la convivialité, la paix comme valeur universelle sans laquelle il serait impossible d’envisager un développement durable. Cette année, la compétition a regroupé huit équipes notamment la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Direction générale des droits de l’homme, les Eléments français au Gabon, la Gendarmerie nationale, le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, le Système des Nations Unies et la Police Nationale qui a remporté la compétition. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine.

Biennale de Luanda – Forum panafricain pour la culture de la paix 18-22 septembre 2019 13 Septembre 2019

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, participera à la Biennale de Luanda qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la capitale de l’Angola et qui réunira des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, d’organisations internationales, ainsi que des artistes et des scientifiques du continent africain comme de la diaspora.


© UNESCO

La Directrice générale participera à l’ouverture de la Biennale aux côtés de João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola, d’Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, de Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, et de Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018.

Les présidents de la République du Congo et de la Namibie doivent aussi participer à cette première édition de la Biennale de Luanda qui sera organisée autour de trois axes :
(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise. ou ici pour une version espagnol.)

 

Question related to this article.

The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

(. . . . suite)

1. Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique. Créée en 2018 par l’UNESCO, l’Alliance mobilise des donateurs, des entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des organisations régionales et internationales autour de projets de développement durable en Afrique. Ceux-ci concernent un large éventail de domaines relevant du mandat de l’UNESCO, notamment la préservation du patrimoine et le soutien aux médias libres et pluralistes ;

2. Forum d’idées ; Forum des jeunes ; Forum des femmes. Il s’agit de trois plates-formes de réflexion sur l’avenir de l’Afrique, axées sur la diffusion de bonnes pratiques et de solutions pour la prévention des crises, ainsi que sur la résolution et l’atténuation des conflits ;

3. Festival des cultures. Mise en valeur de la diversité culturelle des pays africains et de la diaspora africaine.

Né d’un partenariat entre l’Angola, l’Union africaine et l’UNESCO, le Forum est conçu pour promouvoir la prévention de la violence et le règlement des conflits en facilitant les échanges culturels en Afrique et au sein de la diaspora africaine, ainsi que le dialogue intergénérationnel et l’égalité des sexes. Il s’agit de nourrir la réflexion et de faciliter la diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de connaissances relatives à la culture de la paix. Il s’inspire de la Charte de la renaissance culturelle africaine adoptée en 2006.

Au cours de sa visite en Angola, la Directrice générale de l’UNESCO signera également un accord de partenariat en vue de la création d’un programme national de doctorat en science, technologie et innovation, visant à former 160 doctorants d’ici 2020. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large visant à renforcer les capacités éducatives, scientifiques et culturelles de l’Angola.