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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Bulletin français 1 septembre 2024


CULTURE DE PAIX DANS LES INFOS

La culture de la paix était dans les titres des infos récemment

La première fois, c’était en juin, lorsque les Nations Unies ont annoncé que le thème de la Journée internationale de la paix de cette année serait « Promouvoir une culture de la paix ». L’annonce commençait ainsi : « Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix. ». La Déclaration et le Programme d’action, adoptés en 1999, définissent non seulement la culture de la paix en termes de huit caractéristiques principales, mais fournissent également des propositions de programmes pour leur réalisation.

La deuxième fois, c’était le 2 août, lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies a tenu son Forum annuel de haut niveau sur la culture de la paix. Là aussi, il y a eu de nombreuses références à la Déclaration et au Programme d’action sur une culture de la paix, dont c’est le 25e anniversaire.

L’un des moments forts du forum a été la présentation de l’Union européenne, qui a déclaré qu’elle “exprime son soutien total à l’agenda de la culture de la paix. . . La Déclaration et le Programme d’action sur une culture de la paix, avec ses huit piliers, restent aussi valables aujourd’hui qu’ils l’étaient en 1999. . . l’Union européenne convient pleinement que nous devons cultiver et entretenir une culture de la paix pour les générations présentes et futures. . . . Pour conclure, Monsieur le Président, vous pouvez compter sur l’engagement total de l’UE à contribuer à la mise en œuvre effective de l’agenda de l’ONU pour une culture de la paix. »

Le troisième événement s’est produit le 11 août, lorsque le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a déclaré dans son discours adressé aux athlètes lors de la cérémonie de clôture :

“Pendant tout ce temps, vous avez vécu ensemble en paix sous le même toit, au village olympique. Vous vous êtes embrassés les uns les autres. Vous vous êtes respectés les uns les autres, même si vos pays sont divisés par la guerre et les conflits. Vous avez créé une culture de la paix. Nous savons que les Jeux olympiques ne peuvent pas créer la paix. Mais les Jeux olympiques peuvent créer une culture de la paix qui inspire le monde. C’est pourquoi j’appelle tous ceux qui partagent cet esprit olympique à vivre cette culture de la paix chaque jour.”

La culture de la paix continuera de faire l’actualité tout au long du mois de septembre, alors que la Journée internationale de la paix est célébrée partout dans le monde. Un exemple nous vient de San Francisco, où Pathways to Peace organise une grande célébration d’une journée qui se tiendra sur la place centrale et sera retransmise à l’échelle internationale.

La culture de la paix n’est pas mentionnée spécifiquement, mais en fait, les récentes déclarations du grand expert en résolution de conflits, John Paul Lederach, indiquent que la seule façon d’éviter une guerre civile aux États-Unis, avec ses conséquences monumentales, est de mener les actions suivantes, essentielles à une culture de la paix :

“1. Nous devons aller au-delà de nos bulles isolées et ouvrir des conversations avec les ennemis perçus dans nos communautés.

2. Nous devons ré-humaniser nos adversaires. Nous devons avoir le courage de faire face à un langage et à un comportement déshumanisants, en particulier lorsqu’ils émanent de nos cercles les plus proches.

3. Nous devons persévérer. Nous ne pouvons pas nous retirer lorsque des problèmes difficiles surgissent.”

Les références explicites de haut niveau à la culture de la paix, ainsi que l’urgence d’actions en faveur de la culture de la paix à ce moment de l’histoire, rendent plus probable une réponse positive à la question posée à la fin du bulletin du mois dernier :

“Il y a vingt-quatre ans, une forte pression pour la paix était exercée par les 75 millions de personnes qui ont signé la Manifeste 2000 à l’occasion de l’Année internationale pour la culture de la paix. Le moment est-il venu maintenant pour un nouveau manifeste, comme le Manifeste 2025  proposé dans notre dernier blog ?”

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



The Olympic Games and the Culture of Peace

DROITS DE L’HOMME



Rev. Al Sharpton: Jesse Jackson Helped Reshape Democratic Party & Paved Way for Kamala Harris

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Major Power Milestone’: US Green Groups Cheer Wind, Solar Overtaking Coal

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



UN Women: Interview with Hawa Yokie on youth-led innovation in Sierra Leone

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Montpellier Accueille le Sommet des Jeunes pour la Paix et un Avenir Durable du 23 au 25 Juillet 2024

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Uruguay: The book Culture of Peace

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Déclaration de Paix Hiroshima 2024

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Statement by the European Union to the United Nations High-Level Forum on the Culture of Peace

Montpellier Accueille le Sommet des Jeunes pour la Paix et un Avenir Durable du 23 au 25 Juillet 2024

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Montpelier Méditerranéé Métropole

Le Sommet des jeunes pour la Paix et un avenir durable est un événement mondial organisé en partenariat avec la Ville de Montpellier, qui rassemble des experts, des jeunes dirigeants, des militants, du personnel militaire mais aussi des experts de la société civile, des experts en sécurité mondiale et des acteurs du changement engagé en faveur de la paix, issus du monde entier.


Au programme : des discussions, des tables-tondes pour réfléchir à de nouvelles manières de résoudre les conflits et engager une paix durable. Cet événement s’inscrit dans la lignée de l’Agenda 2030 de l’ONU et notamment au coeur du 16e Objectif de Développement Durable : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable.

Il permettra d’établir une feuille de route sous la forme d’une déclaration de la Jeunesse en vue du Sommet des Nations Unies pour l’avenir 2024. En effet, le porte-parole qui sera retenu à l’issue du Sommet des Jeunes pour la Paix et un avenir durable présentera les contributions recueillies lors de la 79e Assemblée générale à New York du “Sommet du Futur” les 22 et 23 septembre 2024.

Plus de 120 jeunes issus de plus de 41 pays sont présents lors du Sommet dont une délégation d’une vingtaine de jeunes Montpelliérains choisis pour leur engagement associatif, culturel, militant…

ZOOM SUR LES 3 JOURNÉES DU SOMMET

Mardi 23 et mercredi 24 juillet : des travaux en plénières et en petits groupes sont organisés avec, notamment, des interventions de cadres de l’ONU.

Jeudi 25 juillet : Restitution et Signature d’une Déclaration de Montpellier des Jeunes pour la Paix et un avenir durable.

(cliquez ici pour un article anglais sur ce sujet.)

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

(. . . suite)

LES OBJECTIFS DU SOMMET DES JEUNES POUR LA PAIX ET UN AVENIR DURABLE

Ce Sommet des Jeunes pour la Paix et un avenir durable vise à :

– Sensibiliser les jeunes aux enjeux liés à la paix et au développement durable. Les participants pourront acquérir une compréhension plus approfondie de l’importance du 16e Objectif de Développement Durable dans la construction d’un avenir durable.

– Développer et lancer des projets concrets par les jeunes abordant la paix et la durabilité.

– Renforcer les réseaux et collaborations entre les jeunes participants, les organisations et les mentors.

– Signer une “Déclaration de Montpellier” rédigée avec les jeunes durant le Sommet et qui aura pour vocation de structurer et de porter la parole et les propositions de la jeunesse lors du Sommet pour le Futur des Nations-Unies en septembre prochain

LES PARTENAIRES DE L’ÉVÉNEMENT

United Nations
UN-Habitat Youth Advisory Board
Montpelier Méditerranéé Métropole
Montpelier
Humanitarian Focus Foundation
NGO Committee on Sustainable Development-NY
IBTK Foundation
MIR Holding
Organization Democratica Mundial
Youth for Human Rights International
Centro de Estudios Superiories para el desarollo de las ciencias y la Investigación
Harmonsophy
University Bantuland of America

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Si vous souhaitez faire un commentaire sur cet article, vous pouvez écrire à coordinator@cpnn-world.org avec le titre “Commentaire sur (nom de l’article)” et nous mettrons votre commentaire en ligne. En raison du flot de spams, nous avons arrêté l’application directe des commentaires.

Hiroshima : le chef de l’ONU met en garde contre le danger nucléaire et appelle à l’élimination des armes

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article des Nations Unies

Alors que le monde marque les 79 ans du bombardement d’Hiroshima ce mardi 6 août, le Secrétaire général de l’ONU a appelé au désarmement nucléaire, promettant que l’ONU « n’épargnera aucun effort pour s’assurer que les horreurs de ce jour ne se répètent jamais ».


Photo ONU/Yoshito Matsushige Des civils blessés, ayant échappé au brasier, se sont rassemblés sur un trottoir à l’ouest de Miyuki-bashi à Hiroshima, au Japon, vers 11 heures du matin le 6 août 1945.

Le 6 août 1945, les États-Unis ont largué une bombe surnommée « Little Boy » sur la ville japonaise d’Hiroshima, alors que la Seconde Guerre mondiale se poursuivait. Le bombardement a provoqué une immense dévastation qui a tué et blessé des dizaines de milliers de personnes.

Le Secrétaire général, António Guterres, a insisté sur le fait que la menace de l’utilisation d’armes nucléaires n’est pas uniquement « confinée dans les livres d’histoire », mais qu’elle constitue aujourd’hui un « danger réel et présent », qui se profile à nouveau « dans la rhétorique quotidienne des relations internationales ».

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

Question for this article:

What is the United Nations doing for a culture of peace?

(. . . suite)

Les leçons d’Hiroshima

Dans un message délivré dans la ville japonaise par une haute responsable du désarmement de l’ONU, Izumi Nakamitsu, M. Guterres a déclaré que les leçons d’Hiroshima, qui encouragent le désarmement et la paix, ont été « mises de côté », mais il a reconnu les efforts des habitants d’Hiroshima pour s’assurer que les armes nucléaires ne soient plus jamais utilisées.

Il a également insisté sur le fait que l’utilisation d’armes nucléaires est inacceptable et qu’« une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée – et ne doit jamais être menée ».

António Guterres a ajouté que c’est une leçon qui montre que nous avons besoin du désarmement maintenant.

Le message pour l’avenir

Alors que la cérémonie au Mémorial de la paix d’Hiroshima se poursuivait, M. Guterres a déclaré que la méfiance et la division dans le monde s’étaient accrues, mais que nous devions veiller à ne pas « retomber dans l’excès ».

« Certains agitent à nouveau le sabre nucléaire de manière inconsidérée », a-t-il dit. « Le monde doit s’unir pour condamner ce comportement inacceptable ».

En ce qui concerne le Sommet de l’avenir qui se tiendra à New York le mois prochain, le Secrétaire général a déclaré qu’il s’agissait d’une « occasion cruciale pour les gouvernements de renouveler leur engagement en faveur du multilatéralisme, du développement durable et de la paix, et d’adopter un Pacte pour l’avenir qui soit réalisable et tourné vers l’avenir ».

Le chef de l’ONU a ajouté que la prévention des conflits, le désarmement et un monde sans armes nucléaires devaient être au cœur de ces efforts.

« Nous n’oublierons jamais les leçons du 6 août 1945. Plus d’Hiroshima. Plus de Nagasaki », a-t-il dit, en référence au bombardement de la ville japonaise de Nagasaki le 9 août 1945.

Une détermination renouvelée

Mardi, la haute responsable du désarmement de l’ONU, Izumi Nakamitsu, s’est fait l’écho de ce message.

Dans une déclaration sur la plateforme X, elle a renouvelé sa détermination à « continuer à œuvrer en faveur d’un monde sans armes nucléaires. Pour la sécurité de tous les peuples ».

Déclaration de Paix Hiroshima 2024

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de la Ville de Hiroshima traduit par l’AFCDRP-Maires pour la Paix France

Chaque année, le 6 août, la ville d’Hiroshima organise une cérémonie commémorative pour la paix afin de prier pour le repos paisible des victimes, pour l’abolition des armes nucléaires et pour une paix mondiale durable. Au cours de cette cérémonie, le maire publie une déclaration de paix adressée au monde entier. Le maire d’Hiroshima continuera à publier ces déclarations appelant à l’élimination des armes nucléaires de la surface de la terre afin de construire un monde de paix mondiale véritable et durable où aucune population ne connaîtra plus jamais la cruelle dévastation subie par Hiroshima et Nagasaki.

DECLARATION DE PAIX

Citoyens du monde, qu’en pensez-vous ? Des forces nucléaires plus puissantes sont-elles nécessaires pour la sécurité nationale ? Qu’en est- il des courses aux armements, où les nations rivalisent pour maintenir leur supériorité sur les autres ? L’invasion prolongée de l’Ukraine par la Russie et l’aggravation de la situation entre Israël et la Palestine font de nombreuses victimes innocentes, brisant de nombreuses vies. Il me semble que ces tragédies mondiales aggravent la méfiance et la peur entre les nations, renforçant l’opinion publique que la résolutions des problèmes internationaux doit s’appuyer sur la force militaire ; ce que nous devrions rejeter. Dans de telles circonstances, comment les nations peuvent-elles offrir sécurité et sûreté à leurs citoyens ? Cela n’est-il pas impossible ?

À travers les piliers sous le Musée du Mémorial de la Paix, nous pouvons voir le Cenotaphe pour les Victimes de la Bombe Atomique. Toute personne priant au Cenotaphe peut regarder droit à travers celui-ci jusqu’au Dôme de la Bombe Atomique. Le Parc du Mémorial de la Paix, avec ces structures sur son axe nord-sud, a été construit conformément à la Loi sur la Construction de la Ville Mémorial de Hiroshima, promulguée il y a soixante-quinze ans aujourd’hui. Construit par le peuple d’Hiroshima et de nombreux autres chercheurs de paix, il est devenu un lieu pour commémorer les victimes et réfléchir, échanger et s’engager mutuellement pour la paix.

Si, après la guerre, le Japon avait abandonné notre Constitution Pacifique et s’était concentré sur la reconstruction de notre armée, la ville de paix qu’est Hiroshima aujourd’hui n’existerait pas. En étant ici, nous pouvons tous sentir la détermination de nos prédécesseurs à éliminer le fléau de la guerre, en faisant confiance en la justice et aux résolutions pour la paix des personnes de par le monde.

En exprimant cette détermination, un hibakusha a continué inlassablement à transmettre l’esprit d’Hiroshima. « Il est maintenant temps de changer le cours de l’histoire, de dépasser les haines du passé, de nous unir au-delà des différences de race et de nationalité pour transformer la méfiance en confiance, la haine en réconciliation, et le conflit en harmonie. » Ce sentiment encourageant a été écrit par un homme qui, à 14 ans, a vu des scènes dignent de l’enfer : un bébé avec la peau décollée à vif à côté de sa mère brûlée de la tête aux pieds, et un cadavre avec ses entrailles éparpillées par terre.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Can we abolish all nuclear weapons?

(. . . suite)

En 1989, un immense mouvement populaire pour la démocratie a fait tomber le Mur de Berlin, symbole prédominant de la Guerre froide. Le Président Gorbatchev a exprimé le besoin collectif de paix de l’humanité et sa détermination à mettre fin à la course aux armements, au terrorisme nucléaire, à éradiquer les armes nucléaires et à rechercher sans relâche des solutions politiques aux conflits régionaux. Lui et le Président Reagan ont travaillé ensemble à travers le dialogue pour mettre fin à la Guerre froide, ce qui a conduit les États-Unis et l’Union Soviétique à conclure le Traité sur les Réductions des Armes Stratégiques. Ils ont démontré que les décideurs politiques peuvent surmonter même les situations critiques grâce à un engagement résolu en faveur du dialogue.

Ne nous résignons pas au pessimisme face à la situation chaotique du monde. Soyons plutôt déterminés comme l’étaient nos ancêtres, et, unis comme un seul Homme, avec espoir dans nos cœurs, agissons collectivement. Notre unité fera en sorte que les dirigeants, actuellement dépendants de la dissuasion nucléaire, modifient leurs politiques. Nous pouvons y parvenir.

Pour éteindre la méfiance et le doute qui créent des conflits, la société civile doit promouvoir la confiance à travers l’échange et le dialogue. Nous devons étendre au-delà des frontières nationales le sentiment de sécurité que nous ressentons dans notre vie quotidienne. L’étape cruciale ici est de partager et de nous identifier aux expériences et aux valeurs des autres à travers la musique, l’art, le sport et d’autres interactions. Par de tels échanges, créons un monde où nous partageons tous la Culture de la Paix. En particulier, j’appelle notre jeunesse, qui dirigera les générations futures, à visiter Hiroshima et, en prenant à cœur ce qu’ils y vivent, à créer un cercle d’amitié avec des personnes de tous âges. J’espère qu’ils réfléchiront à ce qu’ils peuvent faire maintenant et agiront ensemble pour élargir leur cercle d’espoir. La ville d’Hiroshima, en collaboration avec Mayors for Peace, qui compte maintenant plus de 8 400 villes membres dans 166 pays et régions, soutiendra activement les efforts et initiatives de sensibilisation à la paix.

L’année dernière, environ 1,98 million de personnes ont visité le Musée du Mémorial de la Paix d’Hiroshima. Ce nombre record témoigne d’un intérêt sans précédent pour la ville bombardée par la bombe atomique et d’une augmentation d’une conscience de paix. Mon espoir est que tous les dirigeants mondiaux visiteront Hiroshima, vivront la volonté de l’humanité, comprendront les enjeux du bombardement atomique et garderont dans leur cœur le vœu des hibakusha : « Personne ne devrait jamais souffrir comme nous avons souffert. » Ensuite, tout en étant ici, j’espère qu’ils lanceront, avec détermination un appel fort à l’abolition des armes nucléaires.

Pour la deuxième fois consécutive, la Conférence d’examen du Traité sur la Non-Prolifération des Armes Nucléaires (TNP) a échoué à adopter un document final. Ces échecs ont révélé une dure réalité : les différences énormes entre les pays en ce qui concerne les armes nucléaires. J’espère que le gouvernement japonais, qui a répété que le TNP est la pierre angulaire du régime international de désarmement nucléaire et de non-prolifération, exercera un fort leadership, appelant tous les pays à dépasser leurs positions et à s’engager dans un dialogue constructif vers une relation de confiance. De plus, je demande que le Japon participe en tant qu’observateur à la Troisième Réunion des États Parties au Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires qui se tiendra en mars de l’année prochaine. Par la suite, et dès que possible, le Japon doit devenir partie au traité. En outre, j’exige que le gouvernement japonais renforce les mesures de soutien aux hibakusha, y compris ceux vivant à l’étranger. A présent que leur âge moyen a dépassé 85 ans, le gouvernement doit reconnaître qu’ils continuent àsouffrir des nombreux effets émotionnels et physiques de la radiation.

Aujourd’hui, lors de cette Cérémonie du Mémorial de la Paix marquant les 79 ans depuis le bombardement, nous exprimons nos plus sincères condoléances aux âmes des victimes de la bombe atomique. Avec Nagasaki et des personnes partageant les mêmes idées de par le monde, en nous souvenant une fois de plus de la lutte des hibakusha, nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour abolir les armes nucléaires et éclairer le chemin vers une paix mondiale durable. Citoyens du monde, marchons tous, avec espoir dans nos cœurs, aux côtés d’Hiroshima vers la paix de demain.

6 Août 2024
Kazumi MATSUI
Maire de la Ville d’Hiroshima

Bulletin français 1 août 2024


. TOUJOURS DES VOIX DE RAISON ET D’ESPOIR

Dans ce monde qui semble chaque jour plus troublé, sur le champ de bataille, dans l’arène politique et à cause du réchauffement climatique, nous ne pouvons pas avoir trop de voix de raison et d’espoir. Le bulletin de mai en mentionnait certaines. Ce mois-ci, nous en ajoutons d’autres.

Cinquante lauréats du prix Nobel ont publié une lettre ouverte appelant à une trêve pendant les Jeux olympiques dans les guerres qui font rage dans le monde, en mentionnant l’Ukraine, Gaza et le Yémen. « Nous demandons à Sa Sainteté le pape François, à Sa Sainteté le patriarche œcuménique Bartholomée, à Sa Sainteté le Dalaï Lama XIV et aux dirigeants musulmans et juifs d’utiliser leur autorité morale pour lancer un appel à tous les citoyens et citoyennes du monde et à leur gouvernements »

Cinquante organisations et individus du camp de gauche et pro-paix d’Israël ont parrainé un rassemblement qui a attiré des milliers d’Israéliens à Tel-Aviv avec le message « Il est temps de parvenir à un accord. D’arrêter la guerre. De faire la paix. » « Notre objectif commun ici est de réunir de nombreuses organisations et mouvements différents pour construire ensemble un camp de paix en Israël », a déclaré Alon-Lee Green, codirecteur de Standing Together, l’un des groupes qui a organisé la conférence.

La Cour internationale de justice a rendu une décision concernant l’occupation israélienne de la Palestine que Human Rights Watch et Amnesty International ont qualifiée d’« historique ». Amnesty conclut que « la communauté internationale, et en particulier les alliés d’Israël, doivent maintenant prendre des mesures sans équivoque pour s’assurer qu’Israël mette fin à son occupation illégale, en commençant par l’arrêt immédiat de l’expansion des colonies israéliennes et l’annulation de l’annexion du territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est, et le démantèlement de son système brutal d’apartheid contre les Palestiniens ».

En ce qui concerne le génocide en cours à Gaza, l’organisation World Beyond War exhorte l’Assemblée générale des Nations Unies à utiliser sa résolution 377 (Uniting For Peace) qui lui permet d’agir lorsque le Conseil de sécurité échoue. « L’Assemblée générale ne devrait PAS intensifier la guerre ni déployer des troupes armées. Elle devrait convoquer une session d’urgence et utiliser le principe « S’unir pour la paix » pour imposer un embargo sur les armes et des sanctions ciblées au gouvernement israélien, suspendre le gouvernement israélien des Nations Unies et envoyer en Palestine des soldats de la paix non armés (qui ont démontré à plusieurs reprises leur supériorité sur les soldats de la paix armés).

En fait, il est clair que le Conseil de sécurité de l’ONU a échoué dans sa mission de préservation de la paix. À cet égard, The Elders, un groupe fondé par Nelson Mandela, a exhorté l’ONU à entreprendre une réforme en profondeur. « Le Conseil de sécurité, et en particulier le droit de veto, doivent évoluer si le système des Nations Unies veut se montrer apte à remplir sa mission au XXIe siècle. Nous avons été encouragés par certaines des propositions de réforme innovantes que nous avons entendues, et nous espérons que le Sommet de l’Avenir en septembre sera l’occasion de semer les graines d’un changement durable et positif dans les années à venir. »

Le Sommet de l’Avenir est évoqué dans un article de Jeffrey Sachs, qui dirige l’un de ses réseaux de planification. « Le Sommet de l’Avenir est une invitation à une réflexion mondiale intensive sur la manière de rendre notre monde profondément interconnecté apte au développement durable au XXIe siècle. C’est un grand défi qui devrait être accueilli et rejoint par les peuples du monde entier. Un grand débat s’ouvrira en septembre et se poursuivra pendant des années à venir. »

En matière de développement durable, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné l’urgence de protéger des milliards de personnes dans le monde exposées aux effets dévastateurs de la chaleur extrême. Cet appel intervient dans un contexte de températures record et de vagues de chaleur meurtrières – des États-Unis au Sahel africain et de l’Europe au Moyen-Orient – ​​qui ont tué plusieurs centaines de personnes cet été. Pendant le Hajj, par exemple, la chaleur torride a coûté la vie à plus de 1 300 pèlerins.

Si la réforme de l’ONU est nécessaire, il est également nécessaire de développer la conscience et les actions qui font pression pour la paix depuis la base. Un rôle de premier plan est joué par la Campaign Nonviolence qui comprendra des milliers d’actions pour la paix qui auront lieu du 21 septembre au 2 octobre 2024 (de la Journée internationale de la paix à la Journée internationale de la non-violence). L’année dernière, des personnes ont organisé plus de 5 000 actions, événements et marches à travers les États-Unis et dans 20 pays. Plus de 60 000 personnes ont participé à ces événements. « Les Journées d’action de la Campagne de non-violence sont conçues pour rassembler les nombreux défis, mouvements et efforts qui œuvrent pour mettre fin à la violence et construire un monde qui fonctionne pour nous tous. » En préparation aux Journées d’action, le Campaign Nonviolence propose des centaines d’ opportunités de formation offertes par des dizaines d’organisations partenaires.

Il y a vingt-quatre ans, une forte pression pour la paix était exercée par les 75 millions de personnes qui ont signé la Manifeste 2000 à l’occasion de l’Année internationale pour la culture de la paix. Le moment est-il venu maintenant pour un nouveau manifeste, comme le Manifeste 2025 proposé dans notre dernier blog ?

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Restore the Olympic peace: Over 50 Nobel laureates have written an open letter calling for a global ceasefire for the duration of the Paris Olympics

DROITS DE L’HOMME



World Court Condemns Israeli Apartheid

DÉVELOPPEMENT DURABLE



The Summit of the Future

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



First Pan-African Conference on Girls’ and Women’s Education in Africa

  

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



UNAOC Hosts Capacity-Building Workshop for the 7th edition of its Young Peacebuilders programme in Cáceres, Spain

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Campaign Nonviolence Action Days 2024 – Calls-To-Action

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



US Labor Unions Call on Biden Administration to Immediately Halt All Military Aid to Israel

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



The Elders: A message from Ernesto Zedillo, Former President of Mexico

Bulletin français 1 juillet 2024


LE TOLLÉ MONDIAL CONTRE LE GÉNOCIDE DE GAZA

En septembre dernier, nous avons décrit plus de 942 événements marquant la le tollé général contre le génocide de Gaza, qui a débuté en novembre dernier, continue de se développer partout dans le monde.

Comme nous l’avons signalé le mois dernier, les jeunes du monde entier sont à la tête du mouvement dans leurs universités. Ce mois-ci, nous publions des photos de mobilisations universitaires dans 36 pays. La motivation des participants s’exprime dans le discours de promotion prononcé à l’Université de Toledo, Ohio : « Nous sommes la génération qui doit résoudre ces problèmes chez nous. Nous devons nous demander pourquoi nous avons envoyé environ 320 milliards de dollars d’aide étrangère à un pays reconnu coupable de crimes de guerre, d’innombrables violations du droit international et qui sont jugés pour génocide alors que des Américains meurent faute d’accès aux soins de santé. » Une déclaration similaire d’un jeune activiste arabo-américain a été publiée le mois dernier par CPNN : « Dans leur détermination à s’exprimer en faveur de la protection de la vie humaine, leur engagement en faveur de la non-violence et leur courage d’agir malgré les réprimandes juridiques, des milliers de personnes à travers le monde ont retrouvé l’espoir et repris un cri de guerre contre le génocide palestinien qui continue de se dérouler. En fréquentant le campement de l’Université George Washington, j’ai pu constater par moi-même la nature de ces espaces de protestation : leur esprit, leur pouvoir et leur paix. »

La portée mondiale de la mobilisation est illustrée par la tournée menée le mois dernier par le Palestinien Mazin Qumsiyeh et son épouse Jessie en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ils ont organisé 212 événements, notamment des conférences, des ateliers, des rassemblements, des réunions informelles, des interviews à la radio et des apparitions dans les médias. Ils ont touché un total de 22 000 personnes et collecté plus de 3 400 e-mails à ajouter à leurs contacts. En outre, ils ont lancé plus de 20 projets communs potentiels.

Les mobilisations pour la paix en Israël même revêtent une importance particulière: “Standing Together a réuni des centaines de personnes lors d’un rassemblement à Haïfa le 16 décembre et 1 000 autres personnes lors d’un rassemblement à Tel Aviv le 28 décembre. En janvier, nous avons organisé notre première marche contre la guerre, au cours de laquelle une coalition de plus de 30 mouvements et organisations pacifistes ont mobilisé des milliers de personnes. Les manifestations les plus récentes et les plus importantes à ce jour ont eu lieu début mai, rassemblant des orateurs palestiniens et juifs et des milliers de personnes défilant à Tel Aviv sous le slogan « Arrêtez la guerre, ramenez les otages ».”

En mai, en réponse aux tentatives de l’extrême droite de bloquer les convois humanitaires se dirigeant vers Gaza ; “Standing Together a annoncé la formation de la Garde Humanitaire, une initiative visant à rassembler des militants pacifistes de tout Israël pour agir comme une barrière physique entre les colons extrémistes et les camions, documenter ce qui se passait et forcer la police à intervenir. . À ce jour, plus de 900 personnes se sont portées volontaires pour cette initiative. Chaque jour, des dizaines de personnes affluent de Jérusalem et de Tel-Aviv au checkpoint.”

Comme nous l’avons signalé précédemment, les femmes sont à l’avant-garde des mobilisations pour la paix entre Israël et la Palestine. Et en effet, le mois dernier, Nava Hefetz, une femme rabbin militante pour la paix et les droits humains, et Ghadir Hani, une palestinienne israélienne, étaient toutes deux, à Jérusalem pour organiser des “gardes humanitaires.” Et Reem Alhajajra, co-fondatrice de Women of the Sun, une association palestinienne milite aux côtés de Women Wage Peace du côté israélien pour la justice et la paix.

Comme CPNN l’a publié en mars, 31 organisations israéliennes de défense des droits de l’Homme ont publié une déclaration commune, dont la suivante : “Nous appelons à la libération immédiate de tous les otages et à la fin des bombardements de civils en Israël et à Gaza. Les installations médicales et les lieux de refuge ne doivent pas être endommagés, et les ressources vitales telles que l’eau et l’électricité ne doivent pas être coupées. Le massacre de civils supplémentaires ne ramènera pas ceux qui ont été perdus. Une destruction aveugle et un siège qui porterait préjudice à des innocents. n’apportera ni soulagement, ni justice, ni calme.”

Basé aux États-Unis, l’American Friends Service Committee a publié « 6 façons de soutenir les Palestiniens à Gaza ». Celles-ci sont:

1) Contactez votre membre du Congrès et appelez à un cessez-le-feu immédiat.
2) Aidez à attirer l’attention sur ce qui se passe à Gaza.
3) Apprenez-en davantage sur Gaza et faites entendre la voix des Palestiniens et des Palestiniennes.
4) Tenir les entreprises responsables de leur rôle dans la violation des droits des Palestiniens à Gaza.
5) Rejoignez-nous pour œuvrer au démantèlement de l’apartheid israélien.
6) Faites un cadeau.

Parallèlement à l’évolution de la conscience mondiale des militants, les efforts des autorités nationales et internationales pour mettre fin au génocide se poursuivent également.

Après que les tentatives précédentes aient été bloquées par le veto américain, le 10 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza. Israël l’a rejeté, affirmant qu'”Israël ne s’engagera pas dans des négociations insignifiantes et sans fin qui pourraient être exploitées par le Hamas comme un moyen de gagner du temps”.

Le procureur en chef de la Cour pénale internationale a recommandé des mandats d’arrêt contre deux hauts responsables israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que trois dirigeants éminents du Hamas. Richard Falk, ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’Homme en Palestine, l’a qualifié de « première mesure véritablement historique depuis la création (de la Cour) en 2002 ».

L’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie le 10 mai pour une session extraordinaire d’urgence sur la crise de Gaza et a adopté à une écrasante majorité une résolution qui améliore les droits de la Palestine au sein de l’organisation mondiale en tant qu’État observateur, sans offrir une adhésion à part entière. Il a exhorté le Conseil de sécurité à accorder « un examen favorable » à la demande de la Palestine.

L’opposition croissante au génocide aux États-Unis revêt une importance particulière car, comme le soutient le prestigieux Center for Constitutional Rights, l’administration Biden, loin d’être un spectateur neutre, soutient activement le génocide par une assistance militaire, économique et diplomatique. Ils ont intenté une action auprès du système judiciaire américain pour mettre fin à la complicité, et bien que le juge l’ait rejeté pour des raisons techniques comme « en dehors de la compétence limitée du tribunal », dans sa décision, il a exhorté Biden et les responsables de son administration à examiner « les résultats de leur soutien indéfectible ». » pour l’assaut du gouvernement israélien contre Gaza. Dans sa décision, il a déclaré que les témoignages montrent que « le siège militaire en cours à Gaza vise à éradiquer tout un peuple et relève donc vraisemblablement de l’interdiction internationale du génocide ».

Selon les derniers sondages américains, une majorité de démocrates (56 %) et une légère pluralité d’indépendants (36 %) déclarent croire qu’Israël est en train de commettre un génocide à Gaza. Cela constitue une menace sérieuse pour la campagne électorale de Biden.

Cela nous rappelle le mouvement contre la guerre du Vietnam dans les années 1960, qui s’est d’abord développé sur les campus universitaires, puis a été repris par le reste du pays aux États-Unis et dans le monde. Bien que le Vietnam ait énormément souffert, le mouvement a réussi à mettre un terme à l’escalade de la guerre et, finalement, le Vietnam a pu expulser les envahisseurs et survivre.

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Gaza protests at universities around the world

DROITS DE L’HOMME



Bringing the Palestinian Message to Australia and New Zealand

DÉVELOPPEMENT DURABLE



News from the Culture of Peace Foundation in Nigeria

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Ces femmes israéliennes et palestiniennes qui ne veulent pas trancher entre Israël et Palestine

  

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Advances by the anti-war left in Israel: Interview with Uri Weltmann

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Mexico: UAA inaugurates the CONEICC 2024 Meeting “Communicating for a culture of peace”

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Speech by Alba Barusell i Ortuño, President of Mayors for Peace European Chapter

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Thème de la Journée internationale de la paix 2024 : Promouvoir une culture de la paix

Tchad : au Kanem-Sud, l’ADM promeut la culture de la paix et de la cohabitation pacifique

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article par Djidda Mahamat Oumar en Alwihda Info

L’Association pour le Développement de Mondo (ADM) a lancé une campagne, hier mercredi 26 juin 2024. C’est une initiative ambitieuse visant à lutter contre les conflits intercommunautaires dans le département du Kanem-Sud.

Lors de cet événement marquant, l’ADM a distribué des radios fonctionnant à l’énergie solaire, à une quinzaine de clubs d’écoute locaux.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

How can peace be promoted by radio?

« Notre objectif est de promouvoir une culture de paix et de cohabitation pacifique à travers une communication efficace et l’éducation communautaire », a déclaré Ali Younous Ali, lors de la cérémonie de lancement. Les radios solaires joueront un rôle crucial en permettant aux membres des clubs d’écoute de rester informés, et de participer à des discussions constructives sur la résolution des conflits.

Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de l’ADM, visant à renforcer la cohésion sociale et à encourager un dialogue pacifique, entre les différentes communautés de la région. Les bénéficiaires de ces radios ont exprimé leur gratitude pour ce soutien précieux, soulignant l’importance de disposer d’outils de communication pour favoriser la paix et la compréhension mutuelle.

« Ces radios nous permettront de rester connectés et informés sur les meilleures pratiques de gestion des conflits », a affirmé un membre d’un club d’écoute local. L’ADM réitère son engagement à poursuivre ses efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans le Kanem-Sud, en collaboration étroite avec les communautés locales et les partenaires internationaux, pour atteindre ces objectifs nobles.

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Ces femmes israéliennes et palestiniennes qui ne veulent pas trancher entre Israël et Palestine

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Podcast de Anne-Cécile Mailfert pour Radio France

Avant-hier, Israël célébrait le “jour de Jérusalem”, qui commémore la conquête de la ville après la guerre des Six Jours. Depuis quelques années, cette journée est marquée par des manifestations violentes de colons qui cherchent la confrontation avec les palestiniens dans la vieille ville, lors de ce qu’ils appellent la “marche des drapeaux”.

Une provocation insensée alors que des civils palestiniens continuent de mourir sous les bombes et que les otages israéliens sont toujours retenus. Après la tragédie de Rafah, ils font le choix d’une guerre sans fin.

Face à cette dynamique mortifère, des militants de la paix, souvent des femmes, existent, proposent des récits alternatifs et posent des actes courageux, dont on entend trop peu parler.

Image de video avec Anne-Cécile Mailfert

Par exemple ?

Nava Hefetz, une femme rabbin militante pour la paix et les droits humains, ou Ghadir Hani, une palestinienne israélienne, étaient aussi, toutes deux, à Jérusalem pour organiser des “gardes humanitaires” dans toute la ville et protéger les Palestiniens face aux colons.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Do women have a special role to play in the peace movement?

(. . . suite)

Depuis le 7 octobre, leur mouvement, standing together, le plus grand réunissant Palestiniens et Israéliens pour la paix, la justice et l’égalité, organise des manifestations dans tout le pays pour appeler à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Leurs “gardes humanitaires” assurent également le passage des camions d’aide à Gaza, souvent attaqués par les colons. Ils et elles s’opposent à l’occupation et œuvrent pour que les deux peuples puissent vivre en sécurité, en liberté et avec autodétermination.

Ce sont des voix qu’on entend peu ?

Oui, et des femmes qu’on voit peu. Le peu de fois ou l’on parlé des femmes c’est lorsqu’elles sont victimes de viols de guerre (et encore), de bombardements (et encore), ou endeuillées par la perte de leurs enfants (et encore, trop peu). Mais on ne les voit jamais lorsqu’on parle sérieusement de négocier la guerre ou la paix. Or les femmes ne sont pas que des objets d’inquiétude, elles ont aussi des sujets, ont des choses intéressantes à dire et plus fructueuses sans doute que bien des discours virils et belliqueux.

Reem Alhajajra co-fondatrice des Women of the Sun, association palestinienne milite aux côtés de Women Wage Peace côté israélien pour la justice et la Paix, et alerte sur la nécessité d’entendre et faire toute la place aussi à celles qui œuvrent pour la paix.

Des œuvres peuvent aussi figurer l’espoir, sans rien nier de l’histoire. Comme Lina Soualem, dans “Bye Bye Tibériade”, un documentaire magnifique sorti en 2023, qui rend hommage aux 4 générations de femmes de sa famille, et met en valeur les combats quotidiens des femmes palestiniennes, qui depuis des années, doivent dépasser l’impossible pour réaliser leur rêve.

Les femmes existent et on ne pourra pas imaginer la suite sans elles. La paix ne pourra pas se gagner avec les armes. Chacune à leur manière, ces voix de femmes osent tout simplement, et on sait combien c’est difficile, voire un autre présent et imaginer un autre avenir que celui de la guerre.

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Rapport des activités Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Spécial à CPNN de John Mukhuta Muhiana

Nous sommes une organisation dénommée Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo. Pendant cette période de guerre dans notre Pays, notre Organisation « FPM » a organisé beaucoup d’activités sur la Paix avec différentes catégories de la population, spécialement avec des élèves des différentes écoles toujours dans le cadre de la promotion de la Paix.

La Fondation de la Paix Mondiale demande aux autorités de s’impliquer pour la promotion de la culture de la Paix en respectant toujours notre devise : la Paix, l’amour et l’unité. Aussi avec les objectifs suivants : éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour une culture de la Paix, de la non-violence et de la justice ; éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour la résolution des conflits ; Intervenir dans les cas de résolution des conflits entre individus, entre familles, entre sociétés, entreprises, ONG ou entre membres d’un groupe, des différents groupes ou institutions sociales ou administratives ; encadrer les enfants ; créer des écoles ; créer des universités pour l’apprentissage des résolutions des conflits ; célébrer la Journée Internationale de la Paix chaque année.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

Un constant fait nous avons remarqué qu’il est un défi pour l’ encadrement de la jeunesse; elles veulent posent des actes de violence tuerie, vol. Ces jeunes est appelée communément des coulouna à Kinshasa et dans ma province ils sont appellés shegués. Malgré la restauration de certaines jeunes, la communauté ne trouve pas la Paix, il y a un proverbe africain qui dit, le petit arbre d’aujourd’hui deviendra les forêts de demain, si aujourd’hui les organisations de la société civile, le gouvernement ne s’implique pas totalement, cela veut dire notre planète est en danger. Nous avons une obligation de fournir toutes nos efforts pour encadrer ces jeunes et attendre l’objectif de la promotion de la culture de la Paix et de la non -violence et créer un monde possible. Notre planète terre à besoin de la Paix.

Nous croyons qu’avec la mondialisation personne ne peut vivre comme île, alors nous sommes obligés de vivre ensemble ou nous disons que sans l’Afrique il n’y aura pas d’Amérique, sans l’Amérique il n’y aura pas d’Asie, sans l’Asie il n’y aura d’Europe et sans l’Europe il n’y aura pas d’Océanie, et sans l’Océanie il n’y aura pas d’Afrique. C’est pour cela notre Organisation demande à la population congolaise d’utiliser un schéma simple des tasses pour la Paix, là où vous trouverez « l’amour, la bonté, la charité, la dignité, l’honnêteté, la joie, la paix, la prospérité et l’unité. » qui pourraient amener notre planète Terre à son pleine développement.

Si nous utilisons ce simple schéma, nous verrons un véritable changement de notre planète Terre.

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Thème de la Journée internationale de la paix 2024 : Promouvoir une culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article des Nations Unies

Le thème de la Journée internationale de la paix 2024 est « Promouvoir une culture de la paix ».

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.


Dans cette déclaration, l’organisme le plus inclusif des Nations Unies a reconnu que la paix « n’est pas simplement l’absence de conflits, mais est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération ».

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des conflits prolongés, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour se rappeler comment l’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie en 1999 pour définir les valeurs nécessaires à une culture de paix. Ceux-ci incluent : le respect de la vie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; la promotion et le renforcement d’une culture de la non-violence par l’éducation, le dialogue et la coopération ; l’engagement en faveur d’un règlement pacifique des conflits; et l’adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations.

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole)

Question related to this article:
 
What is the United Nations doing for a culture of peace?

Dans les résolutions de suivi, l’Assemblée générale a en outre reconnu l’importance de choisir la négociation plutôt que la confrontation et de travailler ensemble et non les uns contre les autres.

L’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) part de l’idée que les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, et que c’est donc dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. C’est cette notion qui a servi de base pour la célébration de la Journée internationale de la paix de cette année. Les idées de paix, la culture de la paix, doivent être cultivées dans l’esprit des enfants et des communautés grâce à l’éducation formelle et informelle, à travers les pays et les générations.

La Journée internationale de la paix a toujours été une occasion pour déposer les armes et observer les cessez-le-feu. Mais elle veut notamment encourager les individus à prendre conscience de l’humanité de chacun, car notre survie en tant que communauté mondiale en dépend.

Contexte

La Journée internationale de la paix a été instituée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Deux décennies plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a voté à l’unanimité la désignation de cette journée comme période de non-violence et de cessez-le-feu.