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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Ces femmes israéliennes et palestiniennes qui ne veulent pas trancher entre Israël et Palestine

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Podcast de Anne-Cécile Mailfert pour Radio France

Avant-hier, Israël célébrait le “jour de Jérusalem”, qui commémore la conquête de la ville après la guerre des Six Jours. Depuis quelques années, cette journée est marquée par des manifestations violentes de colons qui cherchent la confrontation avec les palestiniens dans la vieille ville, lors de ce qu’ils appellent la “marche des drapeaux”.

Une provocation insensée alors que des civils palestiniens continuent de mourir sous les bombes et que les otages israéliens sont toujours retenus. Après la tragédie de Rafah, ils font le choix d’une guerre sans fin.

Face à cette dynamique mortifère, des militants de la paix, souvent des femmes, existent, proposent des récits alternatifs et posent des actes courageux, dont on entend trop peu parler.

Image de video avec Anne-Cécile Mailfert

Par exemple ?

Nava Hefetz, une femme rabbin militante pour la paix et les droits humains, ou Ghadir Hani, une palestinienne israélienne, étaient aussi, toutes deux, à Jérusalem pour organiser des “gardes humanitaires” dans toute la ville et protéger les Palestiniens face aux colons.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question for this article:

Do women have a special role to play in the peace movement?

(. . . suite)

Depuis le 7 octobre, leur mouvement, standing together, le plus grand réunissant Palestiniens et Israéliens pour la paix, la justice et l’égalité, organise des manifestations dans tout le pays pour appeler à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Leurs “gardes humanitaires” assurent également le passage des camions d’aide à Gaza, souvent attaqués par les colons. Ils et elles s’opposent à l’occupation et œuvrent pour que les deux peuples puissent vivre en sécurité, en liberté et avec autodétermination.

Ce sont des voix qu’on entend peu ?

Oui, et des femmes qu’on voit peu. Le peu de fois ou l’on parlé des femmes c’est lorsqu’elles sont victimes de viols de guerre (et encore), de bombardements (et encore), ou endeuillées par la perte de leurs enfants (et encore, trop peu). Mais on ne les voit jamais lorsqu’on parle sérieusement de négocier la guerre ou la paix. Or les femmes ne sont pas que des objets d’inquiétude, elles ont aussi des sujets, ont des choses intéressantes à dire et plus fructueuses sans doute que bien des discours virils et belliqueux.

Reem Alhajajra co-fondatrice des Women of the Sun, association palestinienne milite aux côtés de Women Wage Peace côté israélien pour la justice et la Paix, et alerte sur la nécessité d’entendre et faire toute la place aussi à celles qui œuvrent pour la paix.

Des œuvres peuvent aussi figurer l’espoir, sans rien nier de l’histoire. Comme Lina Soualem, dans “Bye Bye Tibériade”, un documentaire magnifique sorti en 2023, qui rend hommage aux 4 générations de femmes de sa famille, et met en valeur les combats quotidiens des femmes palestiniennes, qui depuis des années, doivent dépasser l’impossible pour réaliser leur rêve.

Les femmes existent et on ne pourra pas imaginer la suite sans elles. La paix ne pourra pas se gagner avec les armes. Chacune à leur manière, ces voix de femmes osent tout simplement, et on sait combien c’est difficile, voire un autre présent et imaginer un autre avenir que celui de la guerre.

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Rapport des activités Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Spécial à CPNN de John Mukhuta Muhiana

Nous sommes une organisation dénommée Fondation de la Paix Mondiale en RDCongo. Pendant cette période de guerre dans notre Pays, notre Organisation « FPM » a organisé beaucoup d’activités sur la Paix avec différentes catégories de la population, spécialement avec des élèves des différentes écoles toujours dans le cadre de la promotion de la Paix.

La Fondation de la Paix Mondiale demande aux autorités de s’impliquer pour la promotion de la culture de la Paix en respectant toujours notre devise : la Paix, l’amour et l’unité. Aussi avec les objectifs suivants : éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour une culture de la Paix, de la non-violence et de la justice ; éduquer les enfants, les adolescents et les adultes pour la résolution des conflits ; Intervenir dans les cas de résolution des conflits entre individus, entre familles, entre sociétés, entreprises, ONG ou entre membres d’un groupe, des différents groupes ou institutions sociales ou administratives ; encadrer les enfants ; créer des écoles ; créer des universités pour l’apprentissage des résolutions des conflits ; célébrer la Journée Internationale de la Paix chaque année.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

Un constant fait nous avons remarqué qu’il est un défi pour l’ encadrement de la jeunesse; elles veulent posent des actes de violence tuerie, vol. Ces jeunes est appelée communément des coulouna à Kinshasa et dans ma province ils sont appellés shegués. Malgré la restauration de certaines jeunes, la communauté ne trouve pas la Paix, il y a un proverbe africain qui dit, le petit arbre d’aujourd’hui deviendra les forêts de demain, si aujourd’hui les organisations de la société civile, le gouvernement ne s’implique pas totalement, cela veut dire notre planète est en danger. Nous avons une obligation de fournir toutes nos efforts pour encadrer ces jeunes et attendre l’objectif de la promotion de la culture de la Paix et de la non -violence et créer un monde possible. Notre planète terre à besoin de la Paix.

Nous croyons qu’avec la mondialisation personne ne peut vivre comme île, alors nous sommes obligés de vivre ensemble ou nous disons que sans l’Afrique il n’y aura pas d’Amérique, sans l’Amérique il n’y aura pas d’Asie, sans l’Asie il n’y aura d’Europe et sans l’Europe il n’y aura pas d’Océanie, et sans l’Océanie il n’y aura pas d’Afrique. C’est pour cela notre Organisation demande à la population congolaise d’utiliser un schéma simple des tasses pour la Paix, là où vous trouverez « l’amour, la bonté, la charité, la dignité, l’honnêteté, la joie, la paix, la prospérité et l’unité. » qui pourraient amener notre planète Terre à son pleine développement.

Si nous utilisons ce simple schéma, nous verrons un véritable changement de notre planète Terre.

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Thème de la Journée internationale de la paix 2024 : Promouvoir une culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article des Nations Unies

Le thème de la Journée internationale de la paix 2024 est « Promouvoir une culture de la paix ».

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.


Dans cette déclaration, l’organisme le plus inclusif des Nations Unies a reconnu que la paix « n’est pas simplement l’absence de conflits, mais est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération ».

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des conflits prolongés, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour se rappeler comment l’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie en 1999 pour définir les valeurs nécessaires à une culture de paix. Ceux-ci incluent : le respect de la vie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; la promotion et le renforcement d’une culture de la non-violence par l’éducation, le dialogue et la coopération ; l’engagement en faveur d’un règlement pacifique des conflits; et l’adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations.

(Cliquez ici pour une version anglaise ou ici pour une version espagnole)

Question related to this article:
 
What is the United Nations doing for a culture of peace?

Dans les résolutions de suivi, l’Assemblée générale a en outre reconnu l’importance de choisir la négociation plutôt que la confrontation et de travailler ensemble et non les uns contre les autres.

L’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) part de l’idée que les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, et que c’est donc dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. C’est cette notion qui a servi de base pour la célébration de la Journée internationale de la paix de cette année. Les idées de paix, la culture de la paix, doivent être cultivées dans l’esprit des enfants et des communautés grâce à l’éducation formelle et informelle, à travers les pays et les générations.

La Journée internationale de la paix a toujours été une occasion pour déposer les armes et observer les cessez-le-feu. Mais elle veut notamment encourager les individus à prendre conscience de l’humanité de chacun, car notre survie en tant que communauté mondiale en dépend.

Contexte

La Journée internationale de la paix a été instituée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Deux décennies plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a voté à l’unanimité la désignation de cette journée comme période de non-violence et de cessez-le-feu.

Bulletin français 1 juin 2024


. MOBILISATIONS POUR PAIX ET JUSTICE PARTOUT DANS LE MONDE

En septembre dernier, nous avons décrit plus de 942 événements marquant la Journée internationale de la paix qui ont eu lieu dans 93 pays. Et en mars, nous avons diffusé des photos de mobilisations pour la Journée internationale de la femme qui ont eu lieu dans 68 pays de toutes les régions du monde.

Les mobilisations massives pour la paix et la justice se sont poursuivies au cours des deux derniers mois.

Les travailleurs sont descendus dans les rues du monde entier pour célébrer le 1er mai et nous avons diffusé des photos d’événements dans 11 pays d’Europe, 10 pays d’Asie/Pacifique, 6 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et 12 pays d’Amérique. En plus des revendications traditionnelles d’augmentation des salaires et de sécurité de l’emploi dans un contexte de flambée des prix alimentaires et pétroliers, beaucoup d’entre eux ont démandé une action contre le génocide israélien à Gaza, et d’autres ont protesté contre les nouveaux régimes fascistes en Italie et en Argentine. Une transcription du rassemblement à New York avec ses revendications pour la paix à Gaza a été publiée par Amy Goodman.

Les étudiants universitaires ont occupé leurs campus pour protester contre le génocide israélien. Les derniers décomptes des campements universitaires énumèrent 17 pays, dont l’Inde, le Mexique, le Japon, ainsi que le Royaume-Uni, L’Australie, la France et, bien sûr, les États-Unis où des campements sont répertoriés dans au moins 24 collèges et universités.

Michael Moore compare les actions des étudiants à celles qui ont rendu possible le droit de vote des femmes, les droits syndicaux, les droits civiques et les manifestations contre la guerre américaine au Vietnam. La Global Campaign for Peace Education a publié une description éloquente d’un participant du camp expliquant comment il est guidé par la définition de l’ONU d’une culture de paix.

Les jeunes ont participé à une grève mondiale marquant le Jour de la Terre pour exiger « la justice climatique maintenant ». En Suède, Greta Thunberg a rejoint des centaines d’autres manifestants pour une marche à Stockholm ; au Kenya, les participants ont exigé que leur gouvernement adhère au Traité de non-prolifération des combustibles fossiles ; et aux États-Unis, de jeunes militants ont organisé plus de 200 manifestations pour le Jour de la Terre visant à faire pression sur le président Joe Biden pour qu’il déclare l’urgence climatique. Des mobilisations ont eu lieu partout dans le monde, non seulement en Suède, aux États-Unis et au Kenya, mais aussi au Bangladesh, au Royaume-Uni, en Irlande et en Espagne. Une interview du fondateur du Jour de la Terre, Denis Hayes, affirme que les jeunes militants pour le climat perpétuent l’esprit de sa génération.

Des mobilisations citoyennes comme celle-ci sont nécessaires si notre monde veut survivre aux tempêtes économiques et politiques qui se profilent à l’horizon de l’Histoire. Mais ils ne suffisent pas. Comme décrit dans le blog de ce mois-ci, ils doivent être guidés par la vision d’un nouveau monde de paix et de justice. Des bulletins récents décrivent les voix de la raison et de l’espoir et de la culture de la paix comme une vision pour l’avenir. Mais les militants pour la paix et la justice s’en inspireront-ils ?

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



May 1, workers’ day, around the world

DROITS DE L’HOMME



Michael Moore: I Now Bring You the Voices of a New Generation

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Eau et paix dans la zone de Tessalit au Mali

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



UN Women: Rebuilding the women’s movement in Afghanistan, one organization at a time

  

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Manifesto: European mobilization against increasing militarization and wars

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Egypt: Role of Universities in Building Bridges of Understanding and Peace between East and West” International Conference

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ

tolerance

Recasting the narrative of pro-Palestine student encampments: a commitment to nonviolent changemaking

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



“Workers Have Power”: Thousands Rally in NYC for May Day, Call for Solidarity with Palestine

Nouvelle Caledonie – Kanaky : Le Mouvement de la Paix Appelle au Retour et à la Poursuite du Processus de Décolonisation

DROITS DE L’HOMME .

Une déclaration par le Mouvement de la Paix

Entamé il y a trente ans après l’issue tragique de la crise calédonienne des années 80, un processus a été mis en place, fondé sur la concertation et le respect mutuel entre les parties.

La situation actuelle qui rappelle les pires moments de 1988 remet brutalement en cause ce processus qui a assuré 30 ans de paix à la Nouvelle Calédonie – Kanaky. Elle est due à l’obstination du président de la République à imposer une loi constitutionnelle transformant le corps électoral de l’île.


Photo de Nicolas Job/SIPA, publié par Les Echos

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Question for this article:

What’s new in the struggle against colonialism?

(. . . suite)

Le 13 mai, le Congrès de Nouvelle Calédonie a demandé le retrait du Projet de Loi réformant la Constitution. Il avait déjà dénoncé le maintien d’un référendum en pleine pandémie. L’adoption de la réforme du corps électoral signifierait la fin du processus de décolonisation et romprait avec les engagements de la République Française.

Dans l’immédiat, le Mouvement de la Paix exige le report de la convocation du Congrès destinée à modifier la Constitution et le retrait du Projet de loi.

Dans un esprit de culture de paix, le Mouvement de la Paix appelle à restaurer le cadre d’un processus fondé sur l’impartialité de l’Etat et sur le dialogue, tel que l’ont respecté tous les présidents de la République depuis 25 ans. Le retour de l’esprit colonialiste, que ce soit pour contrôler des richesses minières comme le nickel ou pour conforter une présence militaire au service d’une stratégie géopolitique, ne peut qu’engendrer la violence. Il est de la responsabilité du Président Macron et du gouvernement de rétablir les voies du dialogue, sans ultimatum, ni coup de force, et dans le respect mutuel des différentes parties et dans le respect des Accords de Nouméa.

Seule une solution politique négociée et consensuelle pourra résoudre la crise et mener le processus de décolonisation à son terme.

Le Conseil National du Mouvement de la Paix

Malakoff, le 18 mai 2024

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Maniema : lancement du projet d’appui à la protection de la paix à Kabambare, RDC

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Radio Okapi

Le Réseau national des ONG pour le développement de la femme (RENADEF) a lancé, lundi 20 mai à Kindu un projet d’appui à la protection de la paix pour le territoire de Kabambare (Maniema).
 
Ce projet sera exécuté pendant 12 mois avec au moins 300 médiateurs communautaires qui auront la charge de sensibiliser la communauté sur la culture de la paix et la résolution pacifique des conflits.

Marie Nyombo Zaina

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

« Le RENADEF accompagne la mise en œuvre du plan d’action de ce projet sur terrain avec pour objectif principal de travailler pour la consolidation de la paix et la protection des femmes et des filles dans des conditions humanitaires précaires, là où il y a l’insécurité ou les groupes armés ou encore les guerres et les catastrophes naturelles », a confié la coordonnatrice nationale de cette organisation, Marie Nyombo Zaina.
 
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’accompagnement du Gouvernement congolais à travers les instruments juridiques que le pays a ratifié au niveau international.
 
« C’est dans ce cadre-là que nous sommes en train de travailler sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU. Le plan d’action pour la deuxième génération est en train d’être lancé dans différentes provinces (NDLR : de la RDC) et je pense que la semaine prochaine elle sera lancé. Avec notre planification, à la fin de ce projet, au moins 12 000 personnes seront atteintes par le message parce qu’il y aura aussi quelques organisations locales qui seront renforcées pour pérenniser cette action que nous allons mener dans ce territoire » , a ajouté Marie Nyombo Zaina.

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Eau et paix dans la zone de Tessalit au Mali

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Reçu à CPNN de Bakrene Ag Sidimohamed

Pour la paix dans la région de Tessalit au Nord du Mali, il faut développer des actions de contrôle et de partage des ressources en eau.

I. Introduction

La région de Tessalit située à l’extrême Nord du Mali juste à la frontière Algérienne est caractérisé par une activité d’élevage a grande échelle, 80% des populations sont concernées par l’élevage (élevage des chameaux, des vaches, des chèvres et des moutons).

L’élevage en plus d’être une source de nutrition grâce au lait, au fromage, au beur et la viande ; il est aussi une activité génératrice des revenus à travers la commercialisation des animaux.

Quand on parle d’élevage on parle forcement des pâturages et des points d’eaux.

De 2012 à 2024 (début de la nouvelle instabilité du nord mali) la pratique de l’élevage a nettement augmenté à cause de la croissance économique de la zone de Tessalit et l’intérêt des communautés envers les animaux.

Cette croissance a eu un impact direct et significatif sur l’usage quotidien des points d’eaux dans les zones a grand pâturage et surtout pendant les périodes de grandes chaleurs ; créant ainsi des embouteillages des personnes et de leurs troupeaux sur les points d’eaux et pendant pratiquement 24h/24h.

Il faut aussi ajouter que même sur les très peu de forages existant grâce aux partenaires de développement telle que la MINUSMA et les ONG internationales la même réalité est constaté.

A force de répéter les mêmes habitudes tous les jours, certaines personnes se laissent emporter par leurs émotions et perdent leur raisonnement en provoquant des divergences et des malentendus.

Il est généralement constaté que les propriétaires des points d’eaux et les communautés autochtones d’un site de pâturages soient dérangés par la présence régulière des autres communautés a la recherche de l’eau pour abreuver leurs troupeaux mais également pour leur propres consommations ; d’où l’origine d’une grande partie des conflits inter et intra-communautaires.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article..)

Questions for this article:
 
Scarcity of water: a growing source of conflict?

Can a culture of peace be achieved in Africa through local indigenous training and participation?

(. . . suite)

Ces divergences formées autour des points d’eaux sont régulièrement alimenter par les oppositions politiques et idéologiques et aussi des instrumentalisations extérieures.

L’eau étant la principale source de vie dans le grand SAHARA est régulièrement utilisée par les acteurs de conflits comme alibis pour alimenter des tensions entre les communautés et ainsi affaiblir le tissu social.

La gestion rationnelle des points d’eaux est la meilleure façon de prévenir et de gérer les conflits dans les localités du nord Mali.

II. Defis Lies à la Gestion de l’Eau :

Il est constaté que plusieurs facteurs expliquent l’insuffisance de l’eau dans la zone de Tessalit : on peut parler d’une faible pluviométrie et d’une nappe phréatique souvent vide, un usage abusif de l’eau dans les sites miniers pendant l’exploitation et raffinage artisanal de l’or, une grande désertification liée au changement climatique et à la déforestation, La commercialisation de l’eau vers les villes et surtout la croissance significative des troupeaux.

Vu ces diffèrent phénomènes naturels et humaines certaines pratiques peuvent être utiles pour la gestion rationnelle et équitable de l’eau et surtout maintenir une coexistence pacifique au sein des communautés.

III / Recommandations :

Pour restaurer et consolider la cohésion sociale autour des points d’eaux certaines actions constitueront des outils primordiales pour la stabilité de la zone,

° Mettre en place et former des comités de gestion sur les points d’eaux publics.

° Demander aux autorités traditionnelles (chefs de fraction, imams) de divulguer régulièrement des messages de sensibilisation et des habitudes humaines favorables au vivre ensemble.

° Séparer les points d’eaux à usage domestique de ceux à usage commercial tout en instruisant aux orpailleurs de faire leurs propres forages sur leurs sites de travail.

° Plaidoyer auprès des partenaires de développement pour la construction des mini-barrages et des marres de retenues d’eaux.

° Organiser des sessions de sensibilisation à l’endroit des opérateurs économiques et les grands éleveurs à fin de réaliser plusieurs forages dans les milieux a grand pâturages.

° Opérationnaliser des comités de veille citoyenne pour suivre et sensibiliser les populations nomades pendant les différentes transimenses.

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Le Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Par CPNN sur la base de plusieurs sources comme indiqué

Le mois dernier, nous avons publié sur CPNN la proposition des chefs militaires du Mali, dirigé par le Colonel Assimi Goïta, pour un Dialogue Inter Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale. Étant donné que le dialogue s’est terminé le 10 mai et a présenté ses recommandations, nous avons recherché les résultats sur Internet et avons trouvé des contradictions, selon le pays fournissant le récit.


Photo de Maliweb

La version officielle, publiée par la Présidence de la République de Mali, comprenait ce qui suit :

“Plusieurs recommandations et résolutions sont issues de ce processus national. Boubacar SOW, Rapporteur général du Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, a récapitulé les recommandations issues des délibérations, incluant la création d’un cadre de dialogue permanent la dissolution des milices d’autodéfense, et l’usage des traditions locales pour la gestion des conflits.

“Certaines recommandations visent également la réduction des dépenses publiques, la création des unités industrielles et la promotion de l’entrepreneuriat. La sécurisation des frontières et la création d’un site mémoriel pour les martyrs de la nation ont également été suggérées.

“Prenant la parole, Ousmane Issoufi MAIGA, Président du Comité de pilotage, a affirmé que le dialogue avait été un processus démocratique et inclusif, répondant aux attentes des Maliens pour une nouvelle architecture de paix basée sur des valeurs endogènes.

“Le discours du Président GOÏTA et les recommandations issues du dialogue marquent un tournant décisif pour le Mali, promettant des transformations profondes dans le paysage politique, social, sécuritaire, diplomatique et économique du pays.”

Un article dans Maliweb a ajouté plus de détails :

“Sur un autre registre, connaître le Mali d’abord à travers son histoire et sa géographie pour le servir, doit être une priorité. Pour ce faire, les délégués ont recommandé l’enseignement «obligatoire» de l’histoire et la géographie du Mali dans les écoles jusqu’à l’université. Ils ont aussi recommandé d’«engager le dialogue avec tous les mouvements armés  maliens». Ils ont préconisé la création des «structures de déradicalisation», pour promouvoir l’éducation à la culture de la paix. En plus de tout cela, pour  le chantier de la paix et de la réconciliation, les participants ont souhaité le «Rapatriement des démunis» désireux de regagner leur pays.

“S’agissant des questions d’ordre politique et institutionnel, les participants ont demandé de «durcir»  les conditions de création, de réduire le nombre et le financement des partis politiques. Interdire aux chefs religieux et de villages de s’engager dans le militantisme politique, prolonger la transition de 2 à 5 ans et susciter la candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle. Ils ont par ailleurs émis leurs vœux de voir «Élever au grade de général»  les Colonels Goïta, Diaw, Camara, Wagué, Koné et Maïga. Le «consensus» autour de la transition a été souhaité par les délégués. Pour son redressement et sa stabilité, ils n’ont pas badiné sur le «Contrôle de la ligne éditoriale des prêches par les religieux». L’indépendance de la justice ou encore la transparence de la chaîne judiciaire et l’accélération des « procédures judiciaires en cours», ont été aussi des recommandations fortes.”

Les récits précédents étaient appuyés par des articles publiés ou réédités au Niger, au Maroc, au Tchad et en Turquie.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

L’article publié au Niger, un pays voisin qui a récemment connu un coup d’État militaire similaire contre la domination française, était particulièrement positif :

“En outre, le coup d’envoi de la phase opérationnelle a été donné le 2 avril 2024, marquant le début d’une série de rencontres orchestrées par le Comité de Pilotage. Ces dernières ont réuni une mosaïque d’acteurs nationaux : institutions républicaines, autorités coutumières, leaders religieux, formations politiques et représentants de la société civile, avec une attention particulière portée aux femmes et à la jeunesse.

“De même, les assises consultatives, tenues du 13 au 15 avril dans 763 communes et du 20 au 22 avril à Bamako ainsi que dans les 19 régions administratives, se sont distinguées par leur caractère participatif et inclusif. La mobilisation nationale a été forte, chaque composante de la société ayant eu l’opportunité d’apporter sa pierre à l’édifice des discussions.

“De surcroît, la phase nationale du Dialogue s’est démarquée par une participation exceptionnelle, témoignant de la représentativité des délégués issus de divers horizons de la société malienne. Les régions, le district de Bamako, la diaspora, les réfugiés, les universités, les syndicats et les milieux d’affaires ont tous répondu présents.

“Finalement, ce processus de dialogue illustre la détermination du peuple malien à forger, de l’intérieur, les solutions aux multiples défis qui freinent son élan vers le progrès et le développement. En adoptant une démarche inclusive et participative, le Mali s’engage fermement sur le chemin de la consolidation de la paix et œuvre pour l’avènement d’un avenir stable et prospère, promesse d’harmonie pour l’ensemble de ses citoyens.”

Les articles publiés en France sont négatifs.

Le Monde a republié un communiqué d’un collectif de partis et d’organisations de la société civile malienne qui a dénoncé le processus comme une “mascarade”, affirmant que les militaires “veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens”. Ils ont ajouté que “les autorités ignorent les difficultés quotidiennes des Maliens, confrontés à l’insécurité, à la cherté de la vie, au chômage et aux coupures d’électricité, et « ont démontré leur incapacité notoire à apporter un moindre début de solution ».”

Radio France Internationale a écrit que “les partis politiques de la Déclaration du 31 mars, coalition qui rassemble la quasi totalité des formations maliennes, toutes tendances confondues, rejettent les conclusions de ce dialogue qualifié de « grotesque piège politique ». À leurs yeux, les Maliens « ont été dupés ». . . . Pour les partis politiques maliens, dont les activités ont été suspendues le mois dernier, l’objectif des colonels qui dirigent le pays depuis bientôt quatre ans est clair : « Ils veulent s’éterniser au pouvoir en prenant en otage le Mali et les Maliens. »”

L’article de RFI a été républié par Yahoo News et par All Africa.

La critique par la coalition des partis politiques de la Déclaration du 31 mars a été publiéé en detailles par Seneplus, basé en Sénégal.

Certaines autres sources basées en Afrique se sont également montrées critiques, mais dans une moindre mesure que celles basées en France.

Un article de Bamada.net, basé au Mali, dit que “A la lecture de certaines recommandations, l’on comprend aisément que le Comité de pilotage a été, un moment donné, emporté par les faits. C’est pourquoi dans le document final, aucune recommandation ne concerne la garantie de la liberté d’expression et de la liberté de presse, ainsi que la rédevabilité des autorités envers les contribuables. Et pourtant ces éléments sont essentiels pour une paix durable.”

Un article de LePays, basé en Burkina Faso, dit que “une bonne partie des Maliens n’ont pas pris part aux pourparlers et ne se sentent donc pas engagés par les conclusions qui en sont sorties. C’est le cas d’une frange importante de la classe politique, de la société civile et des groupes armés du Nord. Ces exclus du dialogue n’entendent pas assister, les bras croisés, à la confiscation du pouvoir au Mali et se préparent à user de tous les moyens à leur disposition pour se faire entendre. . . l’on ne peut s’empêcher de dire que les  voix discordantes qui se font entendre à la fin de ce processus de dialogue, prouvent, une fois de plus, que les Maliens ont mis l’accent sur ce qui les divise que sur ce qui les réunit.”

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Bulletin français 1 mai 2024


VOIX DE LA RAISON ET L’ESPOIR

Dans un monde déchiré par la guerre, l’intolérance et la xénophobie, des voix importantes de raison et d’espoir subsistent.

S’exprimant à l’ouverture du 37ème Sommet de l’Union africaine, Lula da Silva, le Président du Brésil, a réaffirmé le partenariat et le lien entre le pays et le peuple du Brésil et leur continent frère, l’Afrique : “La lutte africaine a beaucoup en commun avec la les défis auxquels le Brésil est confronté. Plus de la moitié des 200 millions de citoyens brésiliens se reconnaissent comme afro-descendants. Nous, Africains et Brésiliens, devons tracer notre propre voie dans l’ordre mondial émergent. et contribuer à la construction d’un nouvel ordre mondial plus juste et plus solidaire.”

En Afrique également, le Sénégal a élu un nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, jeune et dynamique. Dans son premier discours présidentiel à la nation, il a promis “de tendre la main à toutes et à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et la stabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays”. Il a rappelé “nos vaillants résistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux système colonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs de culture et de civilisation”.

Le président Faye a mis ses compatriotes au défi d’assumer “la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant les chaines de la dépendance économique”, à travers “la construction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine.”

En Europe et en Amérique du Nord, il existe des candidats politiques éloquents qui s’opposent au discours politique dominant de guerre et de xénophobie.

En France, avec le cri de “LA PAIX! LA PAIX! LA PAIX! C’EST NOTRE VOTE! La paix à Gaza! La reconnaissance de l’Etat de Palestine! La sanction des criminels de guerre! La paix en Ukraine”, Jean-Luc Mélanchon a conclu son discours d’ouverture. de la campagne d’Action Populaire pour les élections de juin au Parlement européen. Il a appelé à une force pour la paix, “Cette force capable d’accueillir la nouvelle génération. Cette force, c’est le peuple. C’est nous qui en sommes le détachement avancé. Cette force, c’est une intelligence collective.”

Mélanchon dénonce la politique de guerre actuelle : “La guerre ne peut faire d’autre, que des morts, des victimes, de la désolation, de la destruction. La guerre est l’échec de la condition humaine. La guerre est l’échec de la civilisation. La guerre! La guerre ne produira jamais rien d’autre que la guerre encore! La guerre toujours, la guerre ensuite!”

Aux États-Unis, il existe de bons candidats indépendants, même s’ils bénéficient de très peu d’attention médiatique, dans une campagne présidentielle dominée par Biden et Trump. Le candidat indépendant Cornel West a déclaré : “Je veux élever la voix pour mobiliser les gens et leur faire comprendre que Trump nous mène vers une deuxième guerre civile et que Biden nous mène vers une troisième guerre mondiale.”

West appelle au désinvestissement de l’armée : “62 cents pour chaque dollar du budget discrétionnaire de Washington va à l’armée. Nous avons 800 unités militaires dans le monde et des opérations spéciales dans 130 pays. Nous devons réduire massivement les dépenses militaires. et l’investir directement dans le revenu de base universel.”

Jill Stein, qui cherche à devenir le candidat présidentiel du Parti Vert, appelle également au désinvestissement de l’armée : “Nous dépensons 12 000 $ cette année pour maintenir des guerres éternelles dans la Forever War Machine – 12 000 $ par foyer – dans notre assiette fiscale.” Elle dit que ces fonds pourraient être utilisés plus efficacement pour résoudre les problèmes nationaux. Stein concentre sa campagne sur les principes fondamentaux du Parti vert que sont la durabilité environnementale, la justice sociale et l’engagement en faveur de la non-violence.

Aux États-Unis également, on assiste à une nouvelle mobilisation syndicale menée par le dynamique président du syndicat United Auto Workers, Shawn Fain. S’adressant aux travailleurs de l’automobile cherchant à syndiquer l’usine Mercedes-Benz en Alabama, Fain a déclaré : “Les gens de la classe ouvrière, comme vous tous ici aujourd’hui, ont le pouvoir de changer le monde. Vous avez le pouvoir de changer votre situation. Vous avez le pouvoir de reprendre votre temps. Pour reprendre votre vie. Pour gagner du temps libre. Un bon salaire que vous pouvez vous permettre. Pour tout l’Alabama.”

Au niveau mondial, Mary Robinson a prononcé le discours d’ouverture à l’assemblée de l’Union interparlementaire. Elle est présidente de The Elders, un groupe de dirigeants mondiaux indépendants fondé par Nelson Mandela qui œuvrent pour la paix, les droits de l’Homme et une planète durable. Elle a déclaré aux parlementaires : “The Elders appellent à un leadership à long terme pour s’attaquer aux menaces existentielles et construire une société plus résiliente et plus égalitaire. Un leadership à long terme signifie faire preuve de la détermination à résoudre des problèmes insolubles, et pas seulement à les gérer. prendre des décisions fondées sur des preuves scientifiques, sur la raison et sur l’humilité d’écouter toutes les personnes concernées.”

Enfin, le discours de la lauréate du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi à l’occasion de la Journée internationale de la femme a dénoncé le manque d’égalité des femmes partout dans le monde, et en particulier dans les pires cas d’Israël et de la Palestine, de l’Iran et de l’Afghanistan. Elle a exprimé la conclusion du bulletin et du blog du CPNN du mois dernier selon laquelle, dans la mesure où les femmes prennent le leadership, nous avons plus de chances que les changements à venir conduisent à une culture de paix.

Et dans le blog de ce mois-ci, nous écrivons que le leadership démontré par Lula et Faye donne l’espoir que la démocratie pourra peut-être survivre en Afrique et en Amérique latine en s’affranchissant du contrôle des grands capitalistes qui gouvernent en Europe et en Amérique du Nord.

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Speech by Brazil President Lula at the opening of the 37th African Union Summit

DROITS DE L’HOMME



Amnesty International:  Incarcéré depuis cinq ans au Royaume-Uni : la situation de Julian Assange est inacceptable

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Youth Lead Global Strike Demanding ‘Climate Justice Now’

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Dr. Shirin Ebadi Speech In Paris on International Women’s Day

  

DISARMAMENT ET SECURITÉ



UN Security Council Holds Rare Nuclear Disarmament Debate

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Colombia: The first meeting is held in Cali to weave a network of peace initiatives in the territories

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Pro-Palestinian protests and encampments sweep campuses of major universities across the United States

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Intégralité du premier message à la nation du Président Bassirou Diomaye Faye (Veille fête indépendance du Sénégal)

Live Peace – concerts et spectacle vivant mondiaux pour la paix

EDUCATION POUR LA PAIX ..

Reçu par email de Maires pour la Paix, France

En collaboration avec Mayors for Peace France, nous vous présentons Live Peace, une initiative citoyenne de concerts et spectacle vivant mondiaux pour la paix.

55 pays sont en guerre. Un pays sur quatre. Sur tous les continents. Aux portes de l’Europe. Plus de 114 millions de personnes sont déplacées par les conflits, et chaque jour, des milliers de civils et de militaires perdent la vie ou sont blessés.

Ça suffit ! Nous devons et pouvons agir, chacun à notre niveau.

Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix en 1952 affirmait : « Les gouvernements s’entendent lorsque les peuples les obligent à s’entendre ».

L’histoire regorge de preuves de l’impact des mouvements citoyens sur les avancées sociétales majeures : l’indépendance de l’Inde ; la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, celle de la ségrégation raciale aux Etats- Unis, la chute du mur de Berlin et bien sûr la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen.

L’union fait la force. La force contre la guerre. La force pour la paix.
Live Peace se présente comme un événement, un outil, un levier permettant aux peuples de demander pacifiquement la paix en participant le même jour à des concerts et spectacle vivant pour la paix dans leurs villes.

La musique et les arts ont le pouvoir extraordinaire de nous fédérer, de nous transporter, de nous élever par l’émotion collective qu’ils engendrent. La musique et les spectacles n’ont que faire des religions, des couleurs de peau et des idéologies.

En 1985, 2 milliards de téléspectateurs ont regardé le mythique concert Live Aid qui a réuni pendant 16 heures sur deux scènes à Londres et à Philadelphie, 69 des plus grands artistes de l’époque parmi lesquelles : Queen, U2, Dire Straits, Elton John, Sting, Madonna ou encore Bob Dylan.

( Cliquez ici pour la version anglaise)

 

Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

Live Peace aspire à devenir un événement planétaire le 21 septembre de chaque année, à l’occasion de la journée internationale de la paix de l’ONU ; avec de plus en plus de concerts et de spectacles vivants organisés par des villes, des restaurants, des bars et des discothèques ; avec des chansons dans toutes les langues du monde. Nous envisageons un mouvement massif où des millions d’hommes, de femmes et d’enfants réclament la paix.

En 2010, lors d’une conférence de Mayors for Peace, Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, soulignait que « la paix se construit dans les villes et les villages partout dans le monde et pas uniquement dans les salles de conférences à New York ou à Genève ».

Les 8200 villes membres de Mayors for Peace représentent les étincelles qui peuvent allumer le feu de la paix en créant ensemble un événement planétaire qui sera un jour retransmis sur tous les continents, avec des millions de citoyens demandant aux gouvernements la paix entre les peuples. Demandant la paix et OBTENANT pacifiquement la paix par la force de leur nombre.

Le 21 septembre dernier, les villes de Grigny et de Bonneuil sur Marne ont organisé les deux premiers concerts Live Peace en France.

Le 21 septembre prochain, nous vous invitons à organiser VOTRE premier concert et/ou spectacle vivant Live Peace. Rappelons-nous qu’en 1982, quelques villes françaises ont initié la fête de la musique, maintenant célébrée dans plus de 120 pays.

Le 21 septembre prochain, nous vous invitons à écrire l’histoire. L’histoire de l’humanité unie pour la paix.

Ce texte sera envoyé à tous les grands médias français et internationaux.

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Accepte de signer la Tribune Live Peace – Concerts pour la paix Le à
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