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FAO: Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l’éradication

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

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Cette agricultrice gambienne montre une touffe sèche de riz durant une période de sécheresse

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

Dans les régions en développement, la prévalence de la sous-alimentation – qui mesure la proportion de personnes privées de la nourriture indispensable pour mener une vie saine et active – est tombée à 12,9 pour cent de la population, par rapport aux 23,3 pour cent enregistrés il y a un quart de siècle, selon le SOFI 2015, publié aujourd’hui conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Une majorité des pays faisant l’objet d’un suivi par la FAO (72 sur 129) ont atteint la cible de l’Objectif du Millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation d’ici 2015. Les régions en développement dans leur ensemble, quant à elles, l’ont manquée de peu. Par ailleurs, 29 pays ont réalisé l’objectif plus ambitieux énoncé au Sommet mondial de l’alimentation en 1996: diviser par deux le nombre absolu de personnes sous-alimentées d’ici 2015.

“La quasi-réalisation des cibles de l’OMD relatives à la faim nous montre que nous sommes tout à fait en mesure d’éliminer la faim de notre vivant. Nous devons être la génération Faim Zéro. Ce but devrait être incorporé dans toutes les interventions de politique et au cœur même du nouvel agenda de développement durable qui sera mis en place cette année”, a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

“Si nous aspirons réellement à créer un monde exempt de pauvreté et de faim, notre priorité doit être d’investir dans les zones rurales des pays en développement où vivent la plupart des populations les plus pauvres et les plus affamées de la planète”, a souligné le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze. “Il nous faut œuvrer pour générer une transformation au sein de nos communautés rurales afin qu’elle offrent des emplois décents, des conditions de vie décentes et des opportunités décentes. Nous devons investir dans les zones rurales pour la croissance équilibrée de nos nations de sorte que les trois milliards d’habitants peuplant ces zones puissent réaliser leur potentiel”.

“Les hommes, les femmes et les enfants ont besoin d’une alimentation nutritive tous les jours pour avoir une chance d’accéder à un avenir libre et prospère. Des esprits sains dans des corps sains sont essentiels pour la croissance aussi bien individuelle qu’économique, et cette croissance doit être inclusive afin que la faim dans le monde ne soit plus qu’un mauvais souvenir”, a affirmé la Directrice exécutive du PAM, Mme Ertharin Cousin.

Or, les progrès accomplis vers la pleine réalisation des objectifs de sécurité alimentaire 2015 ont été entravés ces dernières années par un contexte économique mondial difficile.

Phénomènes météorologiques extrêmes, catastrophes naturelles, instabilité politique et troubles intérieurs sont autant de facteurs responsables de cette situation. Vingt-quatre pays d’Afrique sont actuellement confrontés à des crises alimentaires, soit le double par rapport à 1990; une personne affamée sur 5 environ vit dans des conditions de crise caractérisées par une faible gouvernance et une vulnérabilité aiguë à la mort et à la maladie.

Le rapport SOFI 2015 fait remarquer qu’au cours des trente dernières années, les crises ont évolué, passant d’événements catastrophiques, à court terme, intenses et à haute visibilité, à des situations prolongées, du fait de toute une série de facteurs, en particulier de catastrophes naturelles et de conflits, souvent exacerbés par le changement climatique, la crise financière et les crises de prix.

Les taux de la faim dans les pays victimes de crises prolongées sont trois fois plus élevés qu’ailleurs. En 2012, cette situation concernait quelque 366 millions de personnes, dont 129 millions étaient sous-alimentés, soit 19 pour cent de toutes les victimes d’insécurité alimentaire de la planète.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Pourtant, parallèlement, 1,9 milliard d’habitants sont venus gonfler les rangs de la population mondiale depuis 1990, ce qui rend d’autant plus impressionnantes les réductions du nombre de personnes victimes de la faim, souligne le rapport.

D’importantes réductions de la faim ont été réalisées en Asie de l’Est. L’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-Est et l’Asie centrale, ainsi que certaines parties de l’Afrique ont affiché des progrès très rapides, montrant que la croissance économique inclusive, les investissements dans l’agriculture et la protection sociale, dans un contexte de stabilité politique, rendent l’élimination de la faim possible. C’est, avant tout, la volonté politique de faire de l’éradication de la faim un objectif de développement primordial qui est à l’origine des progrès.

L’Afrique subsaharienne est la région qui accuse la prévalence la plus élevée de sous-alimentation dans le monde – 23.2 pour cent, soit près d’une personne sur 4. Toutefois, les nations africaines qui ont investi davantage dans la productivité agricole et les infrastructures de base ont su réaliser leur objectif OMD, notamment en Afrique de l’Ouest.

La proportion de personnes souffrant de la faim en Amérique et aux Caraïbes a chuté de 14,7 pour cent à 5,5 pour cent depuis 1990, tandis que la part des enfants de moins de 5 ans en sous-poids a également reculé sensiblement. Une forte détermination à réduire la faim s’est traduite par des programmes de protection sociale qui, assortis de la croissance économique, ont impulsé les progrès à l’échelle du continent.

Diverses tendances ont été observées dans différentes parties d’Asie. Les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est ont réduit de façon constante et rapide les deux indicateurs de sous-alimentation, soutenus par l’investissement dans les infrastructures en eau et l’hygiène, ainsi que par des perspectives économiques favorables.

En Asie du Sud, la prévalence de la sous-alimentation a baissé modérément, passant de 23,9 à 15,7 pour cent, mais des progrès bien plus importants ont été accomplis dans la réduction de l’insuffisance pondérale des jeunes enfants.

Une grave insécurité alimentaire est sur le point d’être éradiquée en Afrique du Nord, où la prévalence de la sous-alimentation s’établit à moins de 5 pour cent, tandis que la hausse de la prévalence du surpoids et de l’obésité suscite des préoccupations croissantes dans la région.

En Asie de l’Ouest, où les conditions d’hygiène sont généralement avancées et où les taux d’insuffisance pondérale des enfants sont faibles, l’incidence de la faim a augmenté à cause de la guerre, des troubles intérieurs et, partant, de populations massives de migrants et de réfugiés dans certains pays.

S’il n’existe pas de solution universelle pour améliorer la sécurité alimentaire, le rapport SOFI évoque plusieurs facteurs qui ont joué un rôle déterminant dans la réalisation de la cible OMD.

En premier lieu, une meilleure productivité agricole, en particulier de la petite agriculture et de l’agriculture familiale, se traduit par des gains importants dans la réduction de la faim et de la pauvreté. Les pays les plus performants en Afrique ont rempli l’engagement de l’OMD, contrairement à ceux dont les progrès ont été plus lents.

Deuxièmement, si la croissance économique est toujours bénéfique – ne serait-ce que parce qu’elle élargit la base de revenus fiscaux nécessaire pour financer les transferts sociaux et autres programmes d’assistance –, elle doit être inclusive pour contribuer à réduire la faim. La croissance inclusive a fait ses preuves pour améliorer les revenus des plus démunis (d’actifs et de compétences), en leur conférant la résilience nécessaire pour affronter les chocs naturels et anthropiques. Augmenter la productivité des agriculteurs familiaux est un moyen efficace de sortir de la pauvreté et de la faim.

Troisièmement, l’expansion de la protection sociale – les transferts d’espèces aux ménages vulnérables, mais aussi les bons d’alimentation, les dispositifs d’assurance santé ou les repas scolaires, éventuellement assortis de contrats d’achat garantis avec les agriculteurs locaux – a été fortement liée aux progrès de réduction de la faim en veillant à ce que tous les membres de la société aient une bonne nutrition pour mener une vie productive.

Environ 150 millions de personnes à travers le monde échappent au piège de la pauvreté extrême grâce à la protection sociale, selon le SOFI, mais plus des deux tiers des pauvres de la planète n’ont toujours pas accès à une forme régulière et prévisible de soutien social. Les transferts d’espèces aident les ménages à gérer les risques et à atténuer l’impact des chocs pour ne pas s’enliser dans la pauvreté et la faim.

Le rapport intégral L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 est accessible ici.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

FAO: La cifra de víctimas del hambre baja de los 800 millones: el próximo objetivo es la erradicación

. . DESAROLLO SUSTENTABLE . .

Un artículo de la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura

El número de personas hambrientas en el mundo se ha reducido a 795 millones (216 millones menos que en 1990-92 ), lo que supone casi una persona de cada nueve, según datos de la última edición del informe anual sobre el hambre de la ONU (El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 – SOFI, por sus siglas en inglés).

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Una campesina de Gambia muestra una mata seca de arroz a causa de la sequía

El número de personas hambrientas en el mundo se ha reducido a 795 millones (216 millones menos que en 1990-92 ), lo que supone casi una persona de cada nueve, según datos de la última edición del informe anual sobre el hambre de la ONU (El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 – SOFI, por sus siglas en inglés).

En las regiones en desarrollo, la prevalencia de la subalimentación, -que mide el porcentaje de personas que no pueden consumir alimentos suficientes para llevar una vida activa y saludable- se ha reducido al 12,9 por ciento de la población, respecto al 23,3 por ciento de hace un cuarto de siglo, según el SOFI 2015, publicado hoy por la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura (FAO), el Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola (FIDA) y el Programa Mundial de Alimentos (PMA).

La mayoría de los países analizados por la FAO -72 de 129- han alcanzado la meta de los Objetivos de Desarrollo del Milenio de reducir a la mitad la prevalencia de la subalimentación en 2015, mientras que las regiones en desarrollo en su conjunto no lo han alcanzado por un pequeño margen. Además, 29 países han cumplido el objetivo más ambicioso establecido en la Cumbre Mundial sobre la Alimentación en 1996, cuando los gobiernos se comprometieron a reducir a la mitad la cifra absoluta de personas subalimentadas para 2015.

“El haber casi alcanzado las metas sobre el hambre de los ODM nos muestra que podemos realmente eliminar el flagelo del hambre en el curso de nuestras vidas. Debemos ser la generación del Hambre Cero. Ese objetivo debe integrarse en todas las intervenciones públicas y en el centro de la nueva agenda de desarrollo sostenible que se establecerá este año”, afirmó el Director General de la FAO, José Graziano da Silva.

“Si realmente queremos crear un mundo libre de la pobreza y el hambre, debemos dar prioridad a invertir en las zonas rurales de los países en desarrollo, donde viven la mayor parte de las personas más pobres y hambrientas del mundo”, señaló por su parte el Presidente del FIDA, Kanayo F. Nwanze . “Tenemos que trabajar -añadió- para transformar nuestras comunidades rurales y que ofrezcan puestos de trabajo dignos, con condiciones y oportunidades decentes. Tenemos que invertir en las zonas rurales para que nuestras naciones puedan tener un crecimiento equilibrado y que los tres mil millones de personas que viven en las zonas rurales puedan desarrollar su potencial”.

“Hombres, mujeres y niños necesitan cada día alimentos nutritivos para tener la posibilidad de un futuro libre y próspero. Un cuerpo y una mente sanos son fundamentales para el crecimiento individual y económico, y ese crecimiento debe ser inclusivo para que convirtamos el hambre en algo del pasado”, afirmó a su vez la Directora Ejecutiva del PMA, Ertharin Cousin.

El progreso hacia el logro total de los objetivos de seguridad alimentaria de 2015 se ha visto obstaculizado en los últimos años por las dificultades económicas a nivel mundial.

Los fenómenos meteorológicos extremos, los desastres naturales, la inestabilidad política y los conflictos civiles han impedido el progreso: 24 países africanos se enfrentan actualmente a crisis alimentarias, el doble que en 1990; alrededor de una de cada cinco de las personas subalimentadas del mundo vive en contextos de crisis que se caracterizan por una débil gobernanza y una elevada vulnerabilidad a la muerte y la enfermedad.

El SOFI 2015 señala que durante los últimos 30 años las crisis han evolucionado desde eventos catastróficos graves, a corto plazo y de gran visibilidad a situaciones prolongadas, debido a una combinación de factores, especialmente desastres naturales y conflictos, agravados con frecuencia por el cambio climático, las crisis financieras y las fluctuaciones de precios.

Las tasas de hambre en los países que sufren de crisis prolongadas son más del triple que en otros lugares. En 2012 unos 366 millones de personas vivían en situaciones de este tipo -de las cuales 129 millones estaban subalimentadas-, lo que supone el 19 por ciento de todas las personas que padecen inseguridad alimentaria en el planeta.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

( Clickear aquí para la version inglês o aquí para la version francês)

Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(Artículo continúa desde la parte izquierda de la página)

Sin embargo, junto a estos retos, la población mundial ha aumentado en 1 900 millones desde 1990, con lo que la reducción del número de personas hambrientas es más significativa, dice el informe.

Las mayores reducciones del hambre se lograron en Asia oriental y hubo un progreso muy rápido en América Latina y el Caribe, el Sudeste asiático y Asia Central, así como en algunas zonas de África, demostrando que el crecimiento económico inclusivo, las inversiones agrícolas y la protección social -junto con la estabilidad política-, hacen posible la eliminación del hambre. Por encima de todo, el factor que ha impulsado este progreso ha sido la voluntad política para hacer de la erradicación del hambre un objetivo primordial de desarrollo.

África subsahariana es la región con la mayor prevalencia de subalimentación del mundo: el 23,2 por ciento, casi una de cada cuatro personas. Sin embargo, los países africanos que invirtieron más en la mejora de la productividad agrícola y en infraestructuras básicas, también alcanzaron sus metas de hambre de los ODM, en particular en África occidental.

La proporción de personas que padecen hambre en América Latina y el Caribe se ha reducido del 14,7 por ciento al 5,5 por ciento desde 1990, mientras que la proporción de niños con falta de peso (de menos de 5 años de edad) también se redujo notablemente. Este fuerte compromiso con la reducción del hambre se tradujo en importantes programas de protección social que -unidos a un sólido crecimiento económico- impulsaron los avances en todo el continente.

En Asia se observaron tendencias desiguales en diferentes regiones. Los países de Asia oriental y el Sudeste asiático han logrado la reducción constante y rápida de ambos indicadores de la malnutrición, impulsados por la inversión en infraestructuras hídricas y saneamiento, así como por perspectivas económicas favorables.

En Asia meridional, la prevalencia de la subalimentación ha disminuido ligeramente, al 15,7 desde el 23,9 por ciento, pero se ha conseguido un progreso mucho mayor en la reducción de la insuficiencia ponderal entre los niños pequeños.

En África del Norte se está cerca de conseguir erradicar la inseguridad alimentaria severa, con una prevalencia de la subalimentación por debajo del 5 por ciento, a la vez que la calidad de la dieta representa una creciente preocupación en la región, que ha experimentado un aumento de la prevalencia del sobrepeso y la obesidad.

En Asia occidental, donde las condiciones de higiene son en general satisfactorias y las tasas de insuficiencia ponderal en los niños son bajas, la incidencia del hambre se ha incrementado debido a la guerra, los conflictos civiles y sus secuelas de un elevado número de migrantes y refugiados en algunos países.

Si bien no existe una única solución válida sobre cómo mejorar la seguridad alimentaria, el informe SOFI describe varios factores que han jugado un papel destacado para alcanzar las metas en la lucha contra el hambre.

En primer lugar, la mejora de la productividad agrícola -especialmente por los pequeños campesinos y los agricultores familiares-, conduce a aumentos importantes en la reducción del hambre y la pobreza. Los países que lograron avances importantes en ese frente en África cumplieron con la meta del hambre de los ODM, mientras que los que tuvieron un progreso más lento no la alcanzaron.

En segundo lugar, mientras que el crecimiento económico es siempre beneficioso -sobre todo porque amplía la base de ingresos fiscales necesaria para financiar las transferencias sociales y otros programas de asistencia-, debe ser inclusivo para ayudar a reducir el hambre. El crecimiento inclusivo ofrece una vía de utilidad probada para que los tienen menos activos y habilidades incrementen sus ingresos, y les proporciona la resiliencia que necesitan para capear las crisis naturales y originadas por el hombre. El aumento de la productividad de la agricultura familiar es una forma efectiva para salir de la pobreza y el hambre.

En tercer lugar, la ampliación de la protección social -a menudo transferencias de efectivo a los hogares vulnerables, pero también bonos de comida, programas de seguro médico o de comidas escolares, vinculados a veces a contratos garantizados de compra con los agricultores locales- se reflejó en gran medida en el progreso en la reducción del hambre y en garantizar que todos los miembros de la sociedad contasen con una nutrición saludable para llevar una vida productiva.

Unos 150 millones de personas en todo el mundo no caen en la pobreza extrema gracias a la protección social, según el SOFI, pero más de dos tercios de los pobres del mundo todavía no tienen acceso a formas regulares y predecibles de asistencia social. Las transferencias ayudan a los familias a gestionar el riesgo y mitigar los impactos que de otro modo los mantendrían atrapados en la trampa de la pobreza y el hambre.

El informe completo de El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 está disponible en línea, aquí

(Gracias a Janet Hudgins, el reporter de este articulo.)

Le Bénin encourage le dialogue interreligieux contre Boko Haram

. . . TOLERANCE ET SOLIDARITE . . .

Un article de La Croix

« Symposium international du Centre panafricain de prospective sociale pour la paix et le développement par le dialogue interreligieux et interculturel ». Tel est le titre du grand colloque organisé à Cotonou, au Bénin, du mardi 26 au jeudi 28 mai, en vue d’« une mobilisation générale contre le péril Boko Haram ».

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Ce colloque s’inscrit dans la continuité de celui consacré au dialogue interreligieux, organisé à Cotonou en mars 2014, sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, qui avait mis l’accent sur les facteurs favorisant l’extrémisme islamiste violent : tensions entre les communautés ethnico-religieuses, illettrisme, faiblesse de la gouvernance, systèmes de justice inadaptés et insuffisance des dialogues interreligieux, notamment islamo-chrétien.

Annoncé par le président béninois lui-même, Boni Yayi, en novembre dernier, ce symposium est placé sous le signe de l’éducation à la paix et de la lutte contre l’extrémisme religieux en Afrique (Boko Haram, AQMI…).

« La force militaire ne suffira pas à annihiler ce mouvement djihadiste qui a fleuri sur le terreau de la déshérence d’une population ayant un accès très faible à l’éducation et à la santé », déclarait il y a quelques semaines le nouveau président nigérian Mohammadu Buhari, cité dans le communiqué de presse du colloque béninois.

« Ce symposium veut s’appuyer sur le dialogue interreligieux et interculturel pour tisser la paix autour de préoccupations concrètes de lutte contre la pauvreté », déclarait Albert Tevoedjre, ancien médiateur du Bénin et président du Centre panafricain de prospective sociale, lors d’une rencontre avec la presse le 20 mai.

Il s’agit d’établir « des rapports de confiance entre les fidèles de différentes religions en vue de mieux construire ensemble une société de développement et de paix et mobiliser les ardeurs autour de tâches concrètes reconnues prioritaires par tous », expliquait encore Albert Tevoedjre.

Portée par le gouvernement béninois, cette initiative africaine bénéficie de nombreux soutiens, dont ceux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de l’Unesco, de la Cédéao (Organisation économique créée par le traité de Lagos en 1975 et regroupant quinze États de l’Ouest africain)… En offrant sa disponibilité pour devenir « promoteur de la paix par un autre chemin », le Bénin veut aussi susciter un réseau de parlementaires africains pour « veiller à l’inscription dans la loi de finances de chaque État des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs visés ».

Parmi les 200 participants de tous les continents annoncés, figurent divers universitaires d’Égypte, du Liban ou d’Indonésie, et des personnalités telles Abderhamane Sissako, réalisateur du film Timbuktu, ou Nassir Abdulaziz Al-nasser, représentant des Nations unies, ainsi que William F. Vendely, secrétaire général de Religions pour la paix et Francis Kuria Kagema, secrétaire général du Conseil africain des responsables religieux.

Plusieurs dirigeants africains sont également présents, à commencer par le président nigérian Olusegun Obasanjo, ainsi que de nombreux responsables musulmans africains et européens : Muhammad Saa Abubakar III, sultan de Sokoto au Nigeria ; Shaban Mujabe, grand mufti de l’Ouganda ; l’Algérien cheikh Khaled Ben Tounès, président mondial de l’association « Les Amis de l’islam » ; l’imam de Banguy (Centrafrique) ; Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne (France)…

Sont annoncées aussi de hautes personnalités de l’Église catholique : le cardinal burkinabé Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou ; le cardinal nigérian John Onaiyekan, archevêque d’Abuja ; Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako (Mali) ; Mgr Paul Simon Ahouanan, archevêque de Bouaké (Côte d’Ivoire) et président de la nouvelle Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv) ; Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille…

(Cliquez ici pour une traduction anglaise)

Question liée à cet article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

Inician construcción de Asamblea por la Paz en el caribe colombiano

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Un articulo de Colombia Informa

El pasado sábado [30 maio] en la ciudad de Cartagena, con el apoyo de la unión sindical obrera -USO- y la empresa Ecopetrol, se llevó a cabo el primer encuentro regional de delegados y delegadas de diversos sectores y luchas del Caribe para proyectar la Asamblea Regional por la Paz. A la cita asistieron delegados de Atlántico, Bolívar, Sucre, Córdoba, Cesar y Guajira.

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El espacio tuvo como objetivo principal la planeación y coordinación de equipos dinamizadores de impulso en cada departamento para desarrollar asambleas departamentales previas a una gran Asamblea Regional Por la Paz. Los coordinadores del encuentro aseguraron que todos los propósitos planteados para este encuentro se cumplieron con éxito.

La Asamblea se realiza en el marco de los diálogos entre grupos insurgentes y el gobierno, resaltando el que se lleva a cabo en La Habana entre las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia -FARC- por su importancia para el país. Las organizaciones convocantes esperan que la segunda Asamblea Regional sea un espacio de participación “muy amplio en el que confluyan todos los sectores sociales presentes en los territorios para así recoger la ruta de acciones hacia la paz con justicia social, la paz con cambios que tanto anhela el país”.

Agregaron que en cada departamento de la región caribe existirá un equipo coordinador al que se pueden acercar las organizaciones que quieran participar de la iniciativa. Los temas a trabajar en la mencionada Asamblea serán la política minero-energética, el desarrollo Regional y de la mano a la educación. Finalmente la cultura de paz y los posacuerdos.

La USO históricamente ha trabajado en la construcción de la paz a partir de iniciativas regionales, especialmente en la ciudad de Barrancabermeja. También ha impulsado propuestas nacionales como la Asamblea por la Paz, realizada en conjunto con Ecopetrol en 1996. El sindicato ha liderado el desarrollo de múltiples iniciativas como la Asamblea de Trabajadores y Trabajadoras por la Paz como un espacio autónomo en el que se construyeron propuestas desde diferentes sectores para el país con relación a las transformaciones necesarias para la paz.

En el 2012 la USO y Ecopetrol firmaron en un acuerdo para la realización de la II Asamblea Nacional por la Paz que, por varios factores, solo hasta este año se materializará.

El equipo USO-Ecopetrol, encargado de la realización de la Asamblea, contara con un grupo de expertos para la consulta permanente entre quienes se destacan los académicos Alejo Vargas, Víctor de Currea, Francisco de Roux y Hernando Salazar.

La gran conclusión del espacio es que “la paz es un camino, un proceso de diálogos donde se reconstruye un orden justo, se mejoran las condiciones de vida y existe solidaridad. El horizonte es un país nuevo que exige esfuerzos en varios niveles: personal, familiar, comunitario, local, regional y nacional”.

( Clickear aquí para la version inglês.)

Question(s) related to this article:

What is happening in Colombia, Is peace possible?

This discussion question applies to the following articles:

Colombian villagers practice non-violent resistance
Legacy of a Nonviolent Political Leader: Governor Guillermo Gaviria of Colombia
Working for a Culture of Peace in the Valley of the Cauca, Colombia
Remise des Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits
Chirac Foundation Prize for Conflict Prevention
The University and the Peace Process in Colombia
La paz supera coyunturas y fronteras (Colombia y Venezuela)
Peace is not stopped by borders (Colombia and Venezuela)
Campesinos colombianos celebran primer acuerdo agrario de paz
Colombian Govt and FARC Reach Agreement on First Stage of Peace Talks
Colombia Campaña de la ONU “La Paz es mía”
UN Campaign in Colombia:
Presidente colombiano reactivará la Comisión Nacional de Paz
Colombian President to Reactivate National Peace Commission
FARC-EP y Gobierno colombiano avanzan en acuerdos para la paz
FARC-EP and Colombia Government advance in their peace accords
Colombia debe ser también la Nación más educada en derechos humanos: Presidente Santos
Colombia should also be the most educated nation in human rights : President Santos
Gabriel García Márquez and the peace process in Colombia
Colombia amanece con un presidente reelecto, esperanzada en la paz
Colombia awakens to hopes for peace with the re-election of their president
Mujer, ruralidad y memoria, entre los temas del congreso de paz (Bogotá, Colombia)
Women, rurality and historical memory among the themes of the Peace Congress (Bogotá, Colombia)
Sonia Ines Goéz Orrego on a speaking tour in the U.S. to share her experience building peace in Colombia
Pax Christi International Peace Award 2015: Women Collective for Reflection and Action (Colombia)
FARC-EP y Gobierno colombiano crearán Comisión de la Verdad
Planning for a Peace Assembly in the Colombian Caribbean
Inician construcción de Asamblea por la Paz en el caribe colombiano

FARC-EP y Gobierno colombiano crearán Comisión de la Verdad

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Un articulo Prensa Latina

Las insurgentes FARC-EP y el Gobierno colombiano acordaron hoy [4 jun] aquí poner en marcha una Comisión de la Verdad, la Convivencia y la No repetición, una vez que se alcance el acuerdo final de paz.

trc-colombia

Tal Comisión tendrá tres objetivos fundamentales, informó en conferencia de prensa Rodolfo Benítez, garante de Cuba en la Mesa de Diálogo establecida en esta capital desde 2012 entre las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia-Ejército del Pueblo (FARC-EP) y el Gobierno del presidente Juan Manuel Santos.

El primero de estos objetivos, es contribuir al esclarecimiento de lo ocurrido (…) y ofrecer una explicación amplia de la complejidad del conflicto (que por más de medio siglo ha afectado a Colombia), explicó Benítez, acompañado al cierre de la 37 ronda de pláticas por las delegaciones de paz gubernamental e insurgente.

La Comisión, agregó, deberá contribuir al reconocimiento de las víctimas como ciudadanos que vieron sus derechos vulnerados y el reconocimiento voluntario de responsabilidades individuales y colectivas.

Igualmente, dijo, deberá promover la convivencia en los territorios, por medio de un ambiente de diálogo y la creación de espacios en los que las víctimas se vean dignificadas.

Según precisó Benítez, la Comisión será un mecanismo independiente, imparcial, de carácter extrajudicial, que formará parte del sistema integral de verdad, justicia, reparación y no repetición que se ha de acordar en la mesa de negociaciones para satisfacer los derechos de las víctimas, terminar el conflicto y alcanzar la paz.

El garante cubano en estos Diálogos recordó que “el Acuerdo logrado sobre esta Comisión no puede entenderse ni definitivamente cerrado ni aislado del sistema que estamos comprometidos a construir y que aún no se ha concluido”.

También refirió que se continuará trabajando para acordar “otros mecanismos que permitan garantizar los derechos de las víctimas a la verdad, la justicia y la reparación, además de contribuir a garantizar a los colombianos la no repetición del conflicto”.

Por su parte, el jefe de la delegación guerrillera de paz, Iván Márquez, celebró la creación de la Comisión de la Verdad como mecanismo de justicia y reparación, al tiempo que pidió la apertura de los archivos del Estado sobre el conflicto para el esclarecimiento de la verdad en torno a esta larga confrontación.

¿Por qué reclamamos que se abran los archivos? Porque la paz necesita la verdad, identificar a los responsables supremos del conflicto social y armado para, a partir de la verdad histórica, acordar fórmulas de solución ya sean políticas, ya sean jurídicas, afirmó Márquez.

Asimismo, el líder guerrillero reiteró su rechazo a normas penales diseñadas para un solo destinatario (la insurgencia) y presentadas unilateralmente por el Gobierno.

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What is happening in Colombia, Is peace possible?

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Colombian villagers practice non-violent resistance
Legacy of a Nonviolent Political Leader: Governor Guillermo Gaviria of Colombia
Working for a Culture of Peace in the Valley of the Cauca, Colombia
Remise des Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits
Chirac Foundation Prize for Conflict Prevention
The University and the Peace Process in Colombia
La paz supera coyunturas y fronteras (Colombia y Venezuela)
Peace is not stopped by borders (Colombia and Venezuela)
Campesinos colombianos celebran primer acuerdo agrario de paz
Colombian Govt and FARC Reach Agreement on First Stage of Peace Talks
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UN Campaign in Colombia:
Presidente colombiano reactivará la Comisión Nacional de Paz
Colombian President to Reactivate National Peace Commission
FARC-EP y Gobierno colombiano avanzan en acuerdos para la paz
FARC-EP and Colombia Government advance in their peace accords
Colombia debe ser también la Nación más educada en derechos humanos: Presidente Santos
Colombia should also be the most educated nation in human rights : President Santos
Gabriel García Márquez and the peace process in Colombia
Colombia amanece con un presidente reelecto, esperanzada en la paz
Colombia awakens to hopes for peace with the re-election of their president
Mujer, ruralidad y memoria, entre los temas del congreso de paz (Bogotá, Colombia)
Women, rurality and historical memory among the themes of the Peace Congress (Bogotá, Colombia)
Sonia Ines Goéz Orrego on a speaking tour in the U.S. to share her experience building peace in Colombia
Pax Christi International – Peace Award 2015: Women, Peace and Security Collective for Reflection and Action (Colombia)

L’UNESCO s’associe au Projet Aladin pour une conférence internationale sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement de la Shoah en Afrique

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Un article de la Service de Presse de la UNESCO

Au lendemain des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale et la libération des camps nazis de concentration et d’extermination, le Projet Aladin et l’UNESCO organisent la première conférence internationale en Afrique sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement des leçons historiques de la Shoah. Les délégations de plusieurs ministères de l’éducation des pays de l’Afrique de l’Ouest participeront à cette conférence.

aladin

La conférence sera ouverte le lundi 1er juin 2015 par Son excellence Monsieur Sidiki KABA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Sénégal, Président de l’Assemblée des États Parties de la Cour Pénale Internationale, en présence des hauts fonctionnaires, diplomates, représentants des organisations internationales et des universitaires africains, américains et européens. Par ailleurs, le discours inaugural sera prononcé par M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide.

D’éminents historiens de la Shoah et du génocide de 1994 au Rwanda, des universitaires, des militants des Droits de l’Homme d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe interviendront lors de cette conférence dont l’objectif est d’encourager le partage d’expériences entre éducateurs et décideurs politiques de la région et de proposer des stratégies concrètes pour l’introduction d’enseignements relatifs à la prévention des génocides, la culture de la paix et l’histoire de l’Holocauste dans les programmes scolaires des pays africains, en soutien des projets lancés par l’UNESCO dans la région sur ces différentes thématiques.

La conférence de Dakar fait partie d’une série de six conférences internationales organisée par le Projet Aladin et l’UNESCO sous le même thème en Afrique, Asie et au Moyen-Orient. La première conférence a eu lieu à Istanbul en octobre 2013.

Le Projet Aladin est une ONG internationale basée à Paris et créée en 2009 sous les auspices de l’UNESCO. Les trente personnalités de son Conseil d’administration sont issues de différents pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique et appartiennent à toutes les religions et à toutes les cultures, dédiées à la recherche du dialogue, de la compréhension mutuelle, de la justice et de la fraternité humaine. Partenaire officiel de l’UNESCO, l’organisation œuvre pour promouvoir le rapprochement interculturel fondé sur la connaissance mutuelle, l’éducation et le respect de l’Histoire, le refus du négationnisme et des conflits de mémoire, la primauté du dialogue et de la recherche de la paix sur la culture de l’affrontement et de la guerre.

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Boletín español, el 01 de junio 2015

HACIA SOBERANÍA ALIMENTARIA

Este mes presentamos artículos sobre los movimientos campesinos por la soberanía alimentaria, empezando por el VI Congreso de la Coordinadora Latinoamericana de Organizaciones del Campo-Vía Campesina (CLOC-VC) realizado en Buenos Aires. Tras una semana de debates en talleres y asambleas, los más de mil delegados de toda América Latina y el Caribe, junto a delegados de África, Asia y Europa, acordaron defender “la Soberanía Alimentaria sustentada en la concreción de Reformas Agrarias Integrales y Populares, (que) nos devuelva la alegría cuidando la madre tierra, para producir los alimentos que nuestros pueblos y la humanidad necesita para garantizar su desarrollo”.

Aquí hay una cita tomada de su declaración final:

“La CLOC, es el fuego, la luz y la acción de la Vía Campesina en Latinoamérica. Surgimos del corazón mismo del proceso de los 500 años de Resistencia Indígena, Campesina, Negra y Popular, que unió al movimiento campesino histórico y los nuevos movimientos que surgían como respuesta a los procesos de desmantelamiento impuestos por las políticas neoliberales. Unimos fuerza, experiencia y lucha, y construimos propuestas organizativas y programáticas de acuerdo a los nuevos momentos políticos, afirmando que la cuestión agraria compete a toda la sociedad y como tal debemos abordarla dentro de una estrategia de poder alternativo y popular.”

A pesar de que los pequeños agricultores (campesinos) producen la mayor parte de los alimentos consumidos por la humanidad, ellos que se ven amenazados por la agricultura industrial y las empresas multinacionales que buscan imponer la producción de monocultivos para la exportación y establecer un monopolio de las semillas. Estas multinacionales son apoyadas por leyes gubernamentales y por las subvenciones que cada vez más van a nivel internacional.

Un defensor particularmente elocuente para del pequeño agricultor es Vandana Shiva de la India, como lo vemos en una entrevista con ella en Suiza: “La razón por la que las granjas se están convirtiendo en menos y más grandes es una economía muy retorcida que castiga a los pequeños agricultores y premia a la agricultura industrial. Una recompensa es los $ 400 mil millones en subsidios globales para las granjas a gran escala. La otra recompensa es que cada nivel de la legislación, tales como los reglamentos relativos a la normalización de los alimentos, para las cadenas de tiendas y las leyes sobre propiedad intelectual, se puso una pesada carga para los pequeños agricultores. Para 10.000 años los pequeños agricultores han hecho el trabajo. ¿Por qué sólo a partir de este siglo que las pequeñas granjas no ha vuelto viable? Es porque el modelo económico-empresarial, impulsado por el comercio ha sido diseñado para la agricultura a gran escala, ha sido diseñado para que las pequeñas explotaciones desaparezcan. Alrededor del 70% de los alimentos consumidos a nivel mundial hoy es producido por los pequeños agricultores. Aun así, hay una mitología que nos quieren hacer creer que la agroindustria es la respuesta al hambre mundo.”

Los pequeños agricultores (campesinos) se están movilizando cada vez más en todo el mundo. En Guatemala, por ejemplo, hay un fuerte movimiento campesino para apoyar una ley de Desarrollo Integral Rural que obligaría al Estado a ayudar a las personas que viven en zonas rurales. Los campesinos han continuado para mantener la presión sobre el gobierno para proporcionar una solución mediante a través de protestas regulares, el bloqueo de carreteras, y ocupando espacio en la Ciudad de Guatemala, exigiendo que el gobierno de aprobar la ley.

Los tratados llamados “de libre comercio,” negociado a nivel internacional por los países más ricos, incluyen el apoyo institucionalizado para la agricultura industrial a costo de la pequeña agricultura, y por esta razón los movimientos campesinos se opusieron a los tratados. Se han designado 17 de abril como ” el día mundial de acción global por las Luchas Campesinas contra las Transnacionales y los Tratados de Libre Comercio.” Entre sus acciones están las ocupaciones de tierras, los intercambios de semillas, demostraciones, sesiones de promoción de la soberanía alimentaria, eventos culturales, acciones directas y debates.

Los intercambios de semillas son importantes porque algunas empresas transnacionales como Monsanto están tratando de establecer monopolios mundiales en semillas. En Uruguay, el séptimo Encuentro Nacional de Productores de Semillas criollas y el sexto Festival Nacional de la Semilla Criolla y la agricultura familiar, se reunió bajo el lema “semillas nativas y la tierra como patrimonio de los pueblos al servicio de la humanidad”. Otros ejemplos de resistencia de los pequeños agricultores contra los monopolios de semillas se citan de Ghana, Mozambique, Níger, Brasil, Chile, Colombia, Costa Rica, México, Venezuela, India, Filipinas, Corea del Sur, Tailandia, Austria, Francia, Alemania, Grecia e Italia.

A pesar del hecho de que están dirigidos por los países que apoyan la agricultura industrial, las organizaciones pertinentes de las Naciones Unidas, se han reunido recientemente para hacer sonar la alarma contra la destrucción de las pequeñas explotaciones. Según la Organización para la Agricultura y la Alimentación ,”A pesar de significativa migración rural-urbana, la pobreza extrema es cada vez más concentrada en las zonas rurales, donde hay menores niveles de inversión pública y privada, la infraestructura más pobre y menos servicios dirigidos a los más vulnerables. El crecimiento en la agricultura es más eficaz en la reducción de la pobreza que el crecimiento en otros sectores. Necesitamos más y mejor inversión en la agricultura”.

Según el Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola, “La mayoría de la comida que la gente de todo el mundo consumen proviene de las pequeñas explotaciones agrícolas. Ellos no son el problema, sino parte de la solución. Vemos la necesidad de los pequeños agricultores a tener acceso a los mercados y tener acceso al crédito”.

A pesar de los beneficios de que goza la agricultura industrial, una nueva generación de agricultores en Europa y América del Norte, así como en el Sur, está volviendo a la pequeña agricultura. Para entender su motivación, entrevistamos este mes un joven agricultor francés.

      

DESAROLLO SUSTENTABLE

argentina

Argentina: Congreso de la CLOC-VC por la soberanía alimentaria

IGUALDAD HOMBRES/MUJERES



A Century of Women Working for Peace

DESARME Y SEGURIDAD



US Kills Nuclear-Free Mideast Conference, Citing Israel

DERECHOS HUMANOS



5 brave ways activists are fighting for LGBTI rights worldwide

LIBERTAD DE INFORMACIÓN



6 sencillas herramientas para proteger tu privacidad online (y ayudarte a combatir la vigilancia masiva)

PARTICIPACIÓN DEMOCRATICA



Women in Parliament: 20 years in review

TOLERANCIA Y SOLIDARIDAD



Ecuador-Perú: Vínculo interinstitucional encaminado al fomento de la cultura de paz

EDUCACIÓN PARA PAZ



Premios de educación concedidos a líderes de Irak y Filipinas

Bulletin Français 1 juin 2015

VERS SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Ce mois-ci, nous traiterons d’articles de fond à propos du mouvement paysan pour la souveraineté alimentaire, en commençant par le Sixième Congrès de la Coordination d’Organisations Rurales latino-américaine– Via Campesina (CLOC-VC) qui a eu lieu en Argentine.

Plus de mille délégués venant l’Amérique Latine et des Caraïbes, d’Afrique, d’Asie et d’Europe se sont rencontrés pour une semaine de débats lors d’ateliers et d’assemblées. Ils se sont accordés pour défendre: “la Souveraineté alimentaire soutenue par la réalisation d’une Réforme Agraire Complète et Populaire qui nous donne en retour la joie de prendre soin de la Terre Mère et ainsi de produire la nourriture dont nos peuples et l’humanité doivent pour assurer le développement.”

Voici deux citations extraite de leur déclaration finale :

“CLOC est la flamme, la lumière et les actions de Via Campesina en Amérique latine. Nous emmergeons du coeur même de 500 ans d’histoire où les indigènes, les paysans, la résistance noire et populaire sont nos origines. Cela a initié le mouvement paysan historique et les nouveaux mouvements apparaissant comme une réponse aux processus de démantèlement imposés par les politique néolibérales.

“Nous reprenons force, expérience et luttes et nous élaborons des propositions en fonction des nouveaux moments politiques. Nous mettons en évidence les questions agraires qui sont tout à fait appropriées à la société dans son ensemble et de ce fait, nous devons y faire face avec une stratégie de pouvoir alternatif et populaire.”

Malgré le fait que les petits cultivateurs produisent la plupart de la nourriture consommée par l’humanité, ils son menacés par l’agriculture intensive. Ainsi, les entreprises multinationales essayent d’imposer la production par monoculture pour l’exportation et mettent un monopole sur les graines. Ces multinationales sont soutenues par des lois gouvernementales et par des subventions se situant de plus en plus au niveau international.

Une indienne,Vandana Shiva est une avocate particulièrement éloquente pour le petit cultivateur. Voici l’extrait d’une interview réalisée en Suisse : “La raison pour laquelle les fermes deviennent à la fois moins nombreuses et plus grandes est la conséquence d’une économie fortement tordue qui punit les petits cultivateurs et récompense l’agriculture industrielle. La première aide est de quatre cents milliards de dollars investis dans des subventions au niveau mondial pour des fermes à grande échelle. L’autre récompense est que chaque niveau de la législation, comme les règlements concernant la standardisation de la nourriture, concernant les chaînes de magasins et les lois sur la propriété intellectuelle, mettent un poids énorme sur les petits cultivateurs. Depuis 10.000 ans, ce sont eux qui ont fait le travail. Pourquoi est-ce seulement depuis ce siècle que les petites exploitations -agriculture/élevage – sont devenues non viables ? C’est parce que le modèle économique de l’entreprise agricole a été conçu pour une agriculture à grande échelle. Il a été pensé pour faire disparaitre les petites fermes. Autour de 70 % de la nourriture mondiale est aujourd’hui produite par des exploitations de tailles modestes, qui produisent plus que les grandes fermes, même s’il existe une mythologie qui voudrait nous faire croire que l’agrobusiness est la réponse à la faim dans le monde.

Les petits cultivateurs se mobilisent de plus en plus dans le monde entier. Dans le Guatemala, par exemple, il existe un fort mouvement paysans pour soutenir une loi pour le ‘Développement Rural Intégré’ qui obligerait l’état à aider les gens vivant dans des zones rurales. Le campesinos a gardé sa pression sur le gouvernement pour trouver une solution en maintenant ses manifestations, en bloquant des routes, en occupant l’espace dans la Ville de Guatemala et en exigeant que le gouvernement vote la loi.

Les traités de soi-disant “libre-échange,” négociés à un niveau international par les pays les plus riches, prévoient des aides gouvernementales pour l’agriculture industrielle au détriment de la petite exploitation. Pour cette raison les mouvements paysans sont opposés aux traités. Ils ont designé le 17 avril comme “La Journée Internationale des Luttes Paysannes contre les Transnationales et les Traités de Libre-échange.” Ils ont concrétisé leurs actions par l’occupations de terres, des échanges de semences, des manifestations, des séances de promotion de la souveraineté alimentaire, des événements culturels, des actions directes et des débats.

Les échanges de graines sont importants parce que quelques entreprises transnationales comme Monsanto essayent d’établir des monopoles mondiaux sur les graines. En Uruguay, la 7ème Réunion nationale des Producteurs de Semences créoles et le 6ème Festival national de la Semance créole et de l’agriculture familiale, se sont réunis sous le slogan “Les semences indigènes et la terre sont l’héritage des peuples au service de l’humanité.”

Voici d’autres exemples de résistance par des petits cultivateurs face aux monopoles des graines: Le Ghana, le Mozambique, le Niger, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique, le Venezuela, l’Inde, les Philippines, la Corée du Sud, la Thaïlande, l’Autriche, la France, l’Allemagne, la Grèce et l’Italie. De plus, au Burkina Faso, en Australie, à Porto Rico, aux Pays Bas et en Argentine, des manifestations spécifiquement contre Monsanto se sont déroulées le 23 mai.

En dépit du fait qu’ils sont dirigés par les pays qui soutiennent l’agriculture industrielle, les organisations des Nations Unies spécialisées pour agriculture, se sont récemment réunies pour sonner l’alarme contre la destruction des petites fermes. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture: “Malgré une grande migration des zones rurales vers les zones urbaines, l’extrême pauvreté devient plus concentrée dans les campagnes où il y a des niveaux d’investissements publics et privés inférieurs, une infrastructure plus pauvre et où il existe moins de services ciblés sur les plus vulnérables. La croissance de l’agriculture est plus efficace dans la réduction de la pauvreté que dans d’autres secteurs. Nous avons besoin d’avantage d’investissements de meilleure qualité dans l’agriculture.”

Et selon le Fonds international de développement agricole, “la Plupart de la nourriture que les peuples du monde entier consomment vient des fermes de petits cultivateurs. Ils ne sont pas le problème, mais une partie de la solution. Nous voyons bien les besoins des petits fermiers et leurs difficultés à avoir l’accès à la fois au marchés et aux crédits.”

Malgré les avantages dont bénéficie l’agriculture industrielle, une nouvelle generation de fermiers, en Europe et en Amérique du Nord ainsi que dans le Sud, reviennent à la petite agriculture. Pour comprendre leur motivation, nous avons interviewé ce mois-ci un jeune, agriculteur débutant en France.

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Burkhina
Marche contre les OGM à Ouagadougou : Procès en règle contre Monsanto

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



A Century of Women Working for Peace<

DISARMAMENT ET SECURITÉ



US Kills Nuclear-Free Mideast Conference, Citing Israel

DROITS DE L’HOMME



5 brave ways activists are fighting for LGBTI rights worldwide

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Six outils simples pour protéger votre vie privée en ligne (et vous aider à vous défendre contre la surveillance de masse)

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


Les femmes dans les parlements : regard sur les 20 dernières années

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Inter-institutional link to promote a culture of peace between Ecuador and Peru

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Les Prix de l’Education seront décernés à des dirigeants syndicaux irakien et philippin

France: Interview avec un jeune fermier

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un interview pour CPNN par Kiki Chauvin

J’ai fait l’interview suivante avec Armand G., age de 18 ans, qui veut devenir fermier et rester dans le monde rural agricole. Cette interview est dans le context d’une tendance vers la disparition des petite fermes en France. Entre 1970 et 2010, selon l’INSEE, la superficie moyenne des entreprises agricoles en France est passée de 21 à 55 hectares. Mais dans la même période, le nombre des exploitations a chuté, passant de 1,600.000 à 510.000 !

Armand

Question : Pourquoi préfères tu créer une petite ferme plutôt qu’une grande sur le modèles actuel ? 

« Je suis né dans une famille de fermiers et je suis plongé dans cet univers depuis tout petit . Les animaux me sont familiers ; ils sont devenus mes amis et mes complices.  Les grands élevages, les grandes structures ne m’intéressent pas. Je recherche la création d’une petite exploitation en réhabilitant un mode de vie simple et sain en développant le côté artisanal du métier. Je pense m’orienter vers l’élevage de chèvres, et avoir aussi quelques vaches. J’aimerai fabriquer des fromages et les vendre sur les marchés, proposer de bons produits fermiers. Ce serait bien de profiter d’une haute qualité de vie tout en retrouvant des méthodes de fabrications traditionnelles, à l’ancienne, autant pour moi que pour les gens qui consommeront mes produits. Je ne pense pas ‘ à devenir riche’, mais gagner ma vie dans le respect de l’environnement et de la nature en général. Je souhaite créer une exploitation de dimensions humaines.»

Question : As-tu des contacts avec d’autres qui pensent comme toi ?

« J’ai eu l’occasion de voyager aux USA ; j’ai eu la chance de visiter quelques exploitations agricoles. La taille de certaines fermes, comprenant des troupeaux de milliers d’animaux, m’a choqué et a renforcé mon désir d’avoir une exploitation de petite taille ! Ces immensités peuplées ‘’de viande sur pattes’’ signifient usine, industrie où l’animal est une simple marchandise qui rapporte . En revanche, j’ai eu le plaisir de rencontrer des gens dans des fermes de quelques hectares seulement ( chèvres, vaches et brebis laitières ) où il n’y a pas du tout le même esprit. Il y a plus de contacts, de convivialité, d’humanité ; on parle de plaisir retrouvé dans le travail ! Les éleveurs sont proches de leurs bêtes, ils ont plus de temps à consacrer au troupeau , ce qui crée dans la confiance partagée, une qualité de travail facilitée.
En brassant les activités, se retrouve une diversification de produits fabriqués, (par exemple, fromages, yaourts, beurre, tissage, confection de vêtements, et pourquoi pas artisanat l’hiver ?)

« On peut travailler seul au quotidien mais ce nouvel état d’esprit doit faire redécouvrir l’entraide et la solidarité .

« C’est l’opposition entre ‘’l ‘état d’esprit des jolis marchés’’ et celui du marché des grandes marques ! »

« En France, j’utilise Facebook comme lien avec d’autres éleveurs de différentes régions qui m’ont conseillé dans mon apprentissage ; j’apprends le métier avec deux chèvres et trois très jeunes chevreaux . » 

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

What is the relation between peasant movements for food sovereignty and the global movement for a culture of peace?

(. . . suite)

Question : Quelles sont les conséquences des subventions de l’Etat versées aux grandes fermes ? 

« Les subventions versées sont proportionnelles à la taille de l’exploitation, ce qui veut dire que une grosse ferme est privilégiée car elle touchera de grosses primes, alors que le petit exploitant, c’est à dire celui qui en a le plus besoin , n’aura rien ! »

« Quand la grande l’entreprise bénéficie d’aides financières, elle va être invitée à investir dans du matériel de plus en plus ‘’ performant’’, c‘est à dire s’éloigner de la mécanisation au profit de la robotisation. Tout ceci développe un autre équilibre entre la qualité du travail et la qualité de la production ! Il s’agit de compétition et de profit.

« En même temps, la dépendances aux marques grandes enseignes, comme Danone, Senoble…, aux produits phytosanitaires comme le célèbre ‘’Monsanto’’ prennent l’agriculture-élévage en otage. »

 « En conclusion, je suis convaincu que nous pouvons revenir à une réelle qualité du travail dans l’exploitation d’une ferme avec des valeurs plus simples. Pour moi, il y a de l’avenir dans l’élevage des chèvres, dans un retour respectueux à la terre. J’ai pris conscience du danger de la robotisation ; je pense que nous devons rester au niveau d’une nécessaire mécanisation qui soulage et apporte un confort au travail quotidien qui est très physique. Comme je vous l’ai dit, nous devons revenir à une agriculture de taille plus humaine.».

Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

. . EDUCATION POUR LA PAIX . .

Un article par le Service de presse de l’UNESCO

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.
La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

education

« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

(Voir suite sur colonne de droite.)

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