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Bulletin Français 1 juillet 2015

. . . AFFRONTER LE TERRORISME SANS VIOLENCE

Les médias commerciaux, toujours avides de gros titres sur la violence, se complaisent à raconter toutes les atrocités commises par Boko  Haram et par l’Etat islamique,  héritiés d’Al-Qaida. 

Commençons  par la stratégie globale pour “un programme culturel afin de rejeter l’extrémisme et la violence” par Ismail Serageldin.  Sa  proposition est ni académique ni abstraite. Elle est basée sur la vaste expérience de l’organisation qu’il dirige, la Bibliothèque d’Alexandrie, en Egypte.   Il nous apporte “des graines d’espoir” pour une  transformation culturelle dans le monde arabe comme une alternative au fanatisme et ” au terrorisme barbare affiché par les forces du soi-disant  ‘Etat islamique’ en Irak et en Syrie.”

Selon les Elders, «Peut-être n’y a t-il pas d’autre choix que l’option militaire, mais en même temps, il est toujours important de comprendre. Ainsi les opérations militaires ne peuvent jamais réussir à  faire face à ces sortes de forces s’il n’y a pas une stratégie sociale et  politique mise en œuvre dans les zones où ces forces ne sont pas actives.  “Si la force doit être utilisée, elle doit l’être “après qu’un programme politique et social ait été construit sur ce qu’il faut faire par la  suite.”

Tout en appelant à des approches non-violentes, les Elders sont clairs. Les interventions militaires dans le passé ont été une cause majeure de l’augmentation du terrorisme au cours des dernières années.  Ecoutons ce que dit l’Elder Mary Robinson, «Je pense que beaucoup de problèmes découlent d’une guerre injustifiée et incroyablement néfaste en Irak. Elle a humilié, provoqué “le choc et l’effroi” à tous niveaux et en tous sens. Je pense que cette guerre a cassé une confiance qu’il va être très difficile de rétablir  “.

Serageldin dit clairement que la cause majeure du succès de l’État islamique terroriste “tient dans l’invasion américaine de l’Irak en 2003 et la mauvaise gestion ultérieure des clivages ethniques et religieux tendus dans cette société. Tout ceci a porté un coup traumatisant pour la confiance en soi des musulmans.  Ils ont considéré l’invasion directe par l’Amérique et par ses alliés d’Irak et d’Afghanistan, comme une  humiliation.  En outre, l’assassinat systématique de civils par l’utilisation de drones au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et ailleurs a servi à enflammer les sentiments de victimisation qui ont nourri le “désespoir émotionnel “des majorités musulmanes.

Malgré le fait que les petits cultivateurs produisent la plupart de la nourriture consommée par l’humanité, ils son menacés par l’agriculture intensive. Ainsi, les entreprises multinationales essayent d’imposer la production par monoculture pour l’exportation et mettent un monopole sur les graines. Ces multinationales sont soutenues par des lois gouvernementales et par des subventions se situant de plus en plus au niveau international.

Selon le spécialiste de la consolidation de la paix, John Paul Lederach, ce qui est nécessaire est une politique d’engagement non-violent avec les gens dans les groupes qui ont été fichés comme terroristes, plutôt qu’une politique d’isolement.  Par exemple, nous devons nous engager avec les femmes de Syrie, au coeur du pays terrorisé. Elles sont en train de promouvoir une culture de la paix à travers leurs engagements. Elles luttent pour stopper le mariage des enfants, pour unir réfugiés et communautés d’accueil, écouter les groupes marginalisés, rouvrir les écoles, aider les familles à survivre, réformer les tribunaux corrompus, vacciner les enfants, désarmer les jeunes et mobiliser un mouvement pour la paix.   Un excellent exemple de cet engagement est le travail de la Nonviolent Peaceforce, comme il l’est décrit dans l’article : “mise à jour urgente du  Soudan du Sud.”

Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone cède à  la voix de la sagesse lors de son discours à l’Organisation de la Conférence islamique. Face à une “une vague croissante d’insurrections terroristes et de troubles à travers le monde”, nous devons nous efforcer de prendre des initiatives allant de l’action humanitaire à la médiation en vue d’accompagner et de promouvoir la culture de la paix et de la tolérance entre les peuples.”

Et au Bénin, la conférence pour une “mobilisation générale contre le danger de Boko Haram” a conclu que “La force militaire ne suffira pas à annihiler ce mouvement djihadiste . . Il s’agit d’établir des rapports de confiance entre les fidèles de différentes religions en vue de mieux construire ensemble une société de développement et de paix et mobiliser les ardeurs autour de tâches concrètes reconnues prioritaires par tous .”

      

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

benin

Le Bénin encourage le dialogue interreligieux contre Boko Haram

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Argentina: Massive march against gender violence in front of the Congress

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Gaza prepares to welcome Freedom Flotilla III

DROITS DE L’HOMME



Truth and Reconciliation Commission: Canada guilty of cultural genocide against Indigenous peoples

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


Colombia: FARC and the Government Will Create a Truth Commission

DÉVELOPPEMENT DURABLE


FAO: Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l’éradication

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE


The Challenge: A Cultural Program to Reject Extremism and Violence

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Colombia: Teaching peace

Colombia: La cátedra de la paz

. . . EDUCACIÓN PARA LA PAZ . . .

Un blog de Ernesto Amézquita en Cronica del Quindio

En desarrollo de la ley 1732 del 2014, el gobierno nacional acaba de dictar el decreto “por el cual se reglamente la cátedra de la Paz en todas las Instituciones educativas del País”.

colombia
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Se prevé en su art. 2º que “para responder al mandato constitucional consagrado en los arts. 22 y 41 de la Constitución Nacional, el carácter de la cátedra de la Paz, será obligatorio”. Se decreta así mismo que “la cátedra tendrá como objetivo crear y consolidar un espacio para el aprendizaje, la reflexión y el dialogo sobre la cultura de la paz y el desarrollo sostenible que contribuya al bienestar general y el mejoramiento de la calidad de vida de la población”.

Históricamente está demostrado que es mucho más productivo, civilizado y proactivo, invertir en la paz que en el negocio criminal de los traficantes de armas, mercenarios y beneficiarios de las guerras.

Para Colombia, más de 60 años de violencia, cerca de 300.000 muertos, millones de desplazados, miles de desaparecidos, heridos y falsos positivos, masacres, millones de huérfanos; deben ser más que suficientes para decir basta a la incultura de la muerte, a la paz de los sepulcros y sí a la vida, a la convivencia pacífica, al imperio de la justicia la concordia y el respeto a la diferencia.

En tal sentido, estas nuevas normas, son un buen aporte pedagógico para que desde la escuela, el colegio, la familia, la universidad; acompañados de entes administrativos, judiciales, eclesiásticos, militares, policiales, sociales, empresariales, etc., se empiece a implementar integralmente el rechazo al belicismo, al matoneo, al bullying y a toda forma violenta, agresiva o armada de resolver los problemas, desechando que ahora existen medios alternativos, de justicia, procesal, extra procesal, como mecanismos específicos solucionadores de conflictos.

Son ejes centrales de esta ley: la cultura de paz y el desarrollo sostenible a implementar en los pénsum académicos que deben incorporar antes del 31 de diciembre del 2015; en las áreas de ciencias sociales, historia, geografía, constitución política y democracia, ciencias naturales, educación ambiental, ética, valores y principios humanos.

Se sobre entiende que los docentes que orienten estas cátedras deberán ser calificados, cualificados y experimentados en las áreas académicas citadas, pues de lo contrario, el esfuerzo será contraproducente, ya que sería tanto como colocar a satanás a enseñar la Biblia.

Así las cosas, nos debemos preguntar: ¿Cuándo los centros educativos del Quindío y el resto del país, tanto públicos como privados, empezarán a incorporar en sus programas académicos, esta cátedra oficial?, ¿Cuándo los colombianos comenzaremos a desarmar nuestros propios espíritus, y la mayoría de medios de comunicación a ser verdaderamente objetivos, veraces e imparciales?

Sobre esos parámetros, bienvenida la cátedra de la paz, de principios y valores de que hemos adolecido en estos 60 años de guerra y violencia fratricida entre hermanos.

( Clickear aquí para la version inglês.)

Question for this article:

Peace Studies in School Curricula, What would it take to make it happen around the world?

This discussion question applies to the following articles:

Children as Peacemakers
Peace Education Center in Ghana
Asian Educators Symposium and Exchange Program: Creating a Culture of Peace through Education
Life-Link Program Promotes a Culture of Peace
Education for Peace: Le projet intégré prend tout son sens
‘Education for peace’ wins the Youth Excellence Award 2011 in Mauritius.
Convivencia y Protección Escolar: Bogotá, Colombia
Coexistence and School Protection: Student Project in Bogota Colombia
Convivencia y Protección Escolar: Red de Educadores en Bogotá
Coexistence and School Protection: Teachers Network in Bogota Colombia
Premios a la Promoción de la Cultura de Paz y la Convivencia Escolar.
Prizes for the Promotion of Culture of Peace and School Coexistence
Hawaii Teachers Impact NEA National Assembly – 3 Million Members to Support Peace Day
Gambia: Teachers Trained On Peace Building
Málaga destaca por fomentar la convivencia y la cultura de paz, según la Junta de Andalucía (Espagne)
The Junta of Andalucia (Spain): Malaga promotes coexistence and culture of peace
Cultura de Paz nas escolas do Norte de Minas, Brasil
Culture of Peace in the schools of Norte de Minas, Brasil
Formation des enseignants à la résolution non-violente des conflits (France)
Teacher training in nonviolent conflict resolution (France)
Álvarez Rodríguez firmará un acuerdo para aplicar “Cultura de Paz, Gestión de Paz” en las escuelas
Álvarez Rodríguez to sign agreement for “Culture of Peace, Managing Peace” in schools
Gambia: PS Bouy Launches WANEP Peace Education Implementation Guide
Culture de paix et de non-violence dans les écoles : Le réseau ouest-africain pour l’édification de la paix lance son guide
The West African Network for Peacebuilding publishes its guide for culture of peace and non-violence in the schools
Prefeitura de São Luís e Unesco firmam parceria pela cultura de paz nas escolas (Brasil)
City of São Luís and UNESCO sign partnership for the culture of peace in schools (Brazil)
México: Urgente incorporar la cultura de paz a la educación formal
Mexico: Urgent to incorporate culture of peace in formal education
France: 12e Forum « La non-violence à l’école »
France: 12th Forum “Non-Violence in Schools”
Ghana: WANEP trains 150 peace Ambassadors in Tamale Schools

Argentina: Multitudinaria marcha contra la violencia de género frente al Congreso

. IGUALDAD HOMBRES/MUJERES .

Un artículo de Diario La Prensa

El petitorio difundido en el marco de la marcha #NiUnaMenos contra los femicidios reclamó la implementación “integral” de la ley contra la Violencia de Género, sancionada en 2009 y reglamentada un año después. Miles de personas marcharon hoy [03.06.2015] en las principales ciudades del país contra los femicidios, que en 2014 se cobraron la vida de 277 mujeres y niñas, mientras en el acto central frente al Congreso de la Nación los manifestantes reclamaron la implementación de la ley contra la violencia de género.

BuenosAires
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La marcha en la ciudad de Buenos Aires, encabezada por organizaciones de mujeres y un colectivo de actrices, periodistas y activistas que había realizado la convocatoria en redes sociales de Internet con la consigna #NiUnaMenos, también se replicó en Uruguay, Chile y Miami.

En el acto que se hizo en la Plaza de los Dos Congresos la dibujante Maitena y los actores Juan Minujín y Erica Rivas leyeron un documento, que se busca sea firmado por legisladores y políticos a modo de compromiso en la implementación de acciones para evitar violencia de género y femicidios. El texto destacó que faltan reglamentar artículos de la Ley 26.485 contra la Violencia de Género, sancionada en 2009, entre los que citó el que dispone la creación del Plan Nacional de Acción para la Prevención, la Asistencia y la Erradicación de la violencia contra las mujeres.

“Es insuficiente para evitar el aumento de la violencia de género”, expresó Minujín como parte de la lectura del documento, que pidió implementar esa legislación “con todos los recursos necesarios y monitorear” la iniciativa.

Además, reclamaron que se garantice el acceso de las víctimas a la Justicia, que las fiscalías y comisarías tengan personal “capacitado e idóneo para recibir las denuncias”, unificación de las causas de los fueros civil y penal, y acceso de las víctimas a patrocinio jurídico gratuito durante todo el proceso judicial.

El otro pedido estuvo referido a la elaboración de un registro oficial único de víctimas de violencia contra las mujeres y estadísticas oficiales y actualizadas sobre femicidios, porque “sólo dimensionar lo que sucede permitirá el diseño de políticas públicas efectivas”.

Asimismo, solicitaron garantizar y profundizar la educación sexual integral en todos los niveles educativos, “para formar en la igualdad y para una vida libre de discriminación y violencia machista. Sensibilizar y capacitar docentes y directivos”.

“Garantizar la protección de las víctimas de violencia e implementar el monitoreo electrónico de los victimarios para asegurar que no violen las restricciones de acercamiento que les impone la Justicia”, son otros de los puntos que se reclamaron en el acto.

En ese marco, el texto destacó que “el Poder Judicial desempeña un papel deficiente en la ayuda a las víctimas”, quienes deben realizar “el aporte de testigos y pruebas”, y expresó que “no garantiza medidas efectivas” para evitar la violencia de género.

( Clickear aquí para la version inglês.)

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

Question related to this article:

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

(El artículo continúa de la parte izquierda de la página)

“Se trata de violencia institucional”, leyó Minujín, y recibió aplausos de los manifestantes, del mismo modo que cuando sostuvo que “muchas víctimas ya habían hecho las denuncias”.

El texto también aludió a las mujeres víctimas de trata de personas “cuyo destino sigue sin conocerse. Por ellas también pedimos justicia” e hizo una referencia al tratamiento de las víctimas de violencia de género en los medios de comunicación.

En el acto, que comenzó con un video sobre violencia de género, participaron sobrevivientes y familiares de víctimas, que desde las 16 habían comenzado a concentrarse en la zona y relataron sus experiencias a medios de comunicación.

Algunos de los carteles que portaron decían: “No a la violencia de género”, “Basta de femicidios”, “Derecho a vivir” y “Por ustedes, Iris, Marcela, muertas por femicidios”.

Una de las participantes expresó que “para nosotras esto es un gran triunfo del movimiento de mujeres. El Estado nos deja completamente solas” e instó a “juntarse para evitar la violencia y defender nuestros derechos”.

Entre los participantes estuvieron políticos, actores, actrices, activistas, periodistas, las Madres del Dolor y familiares de la adolescente argentina asesinada en Uruguay, Lola Chomnalez.

La movilización surgió el 12 de mayo tras los femicidios de la adolescente embarazada en la localidad santafesina de Rufino, Chiara Páez, cuyo cuerpo fue hallado enterrado en la casa de su novio dos días antes de la convocatoria a la marcha, y el de la abogada Gabriela Parra, asesinada por su ex pareja en una confitería del barrio porteño de Caballito, el 3 del mismo mes.

FAO: Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l’éradication

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

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Cette agricultrice gambienne montre une touffe sèche de riz durant une période de sécheresse

Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s’établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu’en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d’après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).

Dans les régions en développement, la prévalence de la sous-alimentation – qui mesure la proportion de personnes privées de la nourriture indispensable pour mener une vie saine et active – est tombée à 12,9 pour cent de la population, par rapport aux 23,3 pour cent enregistrés il y a un quart de siècle, selon le SOFI 2015, publié aujourd’hui conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Une majorité des pays faisant l’objet d’un suivi par la FAO (72 sur 129) ont atteint la cible de l’Objectif du Millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation d’ici 2015. Les régions en développement dans leur ensemble, quant à elles, l’ont manquée de peu. Par ailleurs, 29 pays ont réalisé l’objectif plus ambitieux énoncé au Sommet mondial de l’alimentation en 1996: diviser par deux le nombre absolu de personnes sous-alimentées d’ici 2015.

“La quasi-réalisation des cibles de l’OMD relatives à la faim nous montre que nous sommes tout à fait en mesure d’éliminer la faim de notre vivant. Nous devons être la génération Faim Zéro. Ce but devrait être incorporé dans toutes les interventions de politique et au cœur même du nouvel agenda de développement durable qui sera mis en place cette année”, a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

“Si nous aspirons réellement à créer un monde exempt de pauvreté et de faim, notre priorité doit être d’investir dans les zones rurales des pays en développement où vivent la plupart des populations les plus pauvres et les plus affamées de la planète”, a souligné le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze. “Il nous faut œuvrer pour générer une transformation au sein de nos communautés rurales afin qu’elle offrent des emplois décents, des conditions de vie décentes et des opportunités décentes. Nous devons investir dans les zones rurales pour la croissance équilibrée de nos nations de sorte que les trois milliards d’habitants peuplant ces zones puissent réaliser leur potentiel”.

“Les hommes, les femmes et les enfants ont besoin d’une alimentation nutritive tous les jours pour avoir une chance d’accéder à un avenir libre et prospère. Des esprits sains dans des corps sains sont essentiels pour la croissance aussi bien individuelle qu’économique, et cette croissance doit être inclusive afin que la faim dans le monde ne soit plus qu’un mauvais souvenir”, a affirmé la Directrice exécutive du PAM, Mme Ertharin Cousin.

Or, les progrès accomplis vers la pleine réalisation des objectifs de sécurité alimentaire 2015 ont été entravés ces dernières années par un contexte économique mondial difficile.

Phénomènes météorologiques extrêmes, catastrophes naturelles, instabilité politique et troubles intérieurs sont autant de facteurs responsables de cette situation. Vingt-quatre pays d’Afrique sont actuellement confrontés à des crises alimentaires, soit le double par rapport à 1990; une personne affamée sur 5 environ vit dans des conditions de crise caractérisées par une faible gouvernance et une vulnérabilité aiguë à la mort et à la maladie.

Le rapport SOFI 2015 fait remarquer qu’au cours des trente dernières années, les crises ont évolué, passant d’événements catastrophiques, à court terme, intenses et à haute visibilité, à des situations prolongées, du fait de toute une série de facteurs, en particulier de catastrophes naturelles et de conflits, souvent exacerbés par le changement climatique, la crise financière et les crises de prix.

Les taux de la faim dans les pays victimes de crises prolongées sont trois fois plus élevés qu’ailleurs. En 2012, cette situation concernait quelque 366 millions de personnes, dont 129 millions étaient sous-alimentés, soit 19 pour cent de toutes les victimes d’insécurité alimentaire de la planète.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(. . . suite)

Pourtant, parallèlement, 1,9 milliard d’habitants sont venus gonfler les rangs de la population mondiale depuis 1990, ce qui rend d’autant plus impressionnantes les réductions du nombre de personnes victimes de la faim, souligne le rapport.

D’importantes réductions de la faim ont été réalisées en Asie de l’Est. L’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-Est et l’Asie centrale, ainsi que certaines parties de l’Afrique ont affiché des progrès très rapides, montrant que la croissance économique inclusive, les investissements dans l’agriculture et la protection sociale, dans un contexte de stabilité politique, rendent l’élimination de la faim possible. C’est, avant tout, la volonté politique de faire de l’éradication de la faim un objectif de développement primordial qui est à l’origine des progrès.

L’Afrique subsaharienne est la région qui accuse la prévalence la plus élevée de sous-alimentation dans le monde – 23.2 pour cent, soit près d’une personne sur 4. Toutefois, les nations africaines qui ont investi davantage dans la productivité agricole et les infrastructures de base ont su réaliser leur objectif OMD, notamment en Afrique de l’Ouest.

La proportion de personnes souffrant de la faim en Amérique et aux Caraïbes a chuté de 14,7 pour cent à 5,5 pour cent depuis 1990, tandis que la part des enfants de moins de 5 ans en sous-poids a également reculé sensiblement. Une forte détermination à réduire la faim s’est traduite par des programmes de protection sociale qui, assortis de la croissance économique, ont impulsé les progrès à l’échelle du continent.

Diverses tendances ont été observées dans différentes parties d’Asie. Les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est ont réduit de façon constante et rapide les deux indicateurs de sous-alimentation, soutenus par l’investissement dans les infrastructures en eau et l’hygiène, ainsi que par des perspectives économiques favorables.

En Asie du Sud, la prévalence de la sous-alimentation a baissé modérément, passant de 23,9 à 15,7 pour cent, mais des progrès bien plus importants ont été accomplis dans la réduction de l’insuffisance pondérale des jeunes enfants.

Une grave insécurité alimentaire est sur le point d’être éradiquée en Afrique du Nord, où la prévalence de la sous-alimentation s’établit à moins de 5 pour cent, tandis que la hausse de la prévalence du surpoids et de l’obésité suscite des préoccupations croissantes dans la région.

En Asie de l’Ouest, où les conditions d’hygiène sont généralement avancées et où les taux d’insuffisance pondérale des enfants sont faibles, l’incidence de la faim a augmenté à cause de la guerre, des troubles intérieurs et, partant, de populations massives de migrants et de réfugiés dans certains pays.

S’il n’existe pas de solution universelle pour améliorer la sécurité alimentaire, le rapport SOFI évoque plusieurs facteurs qui ont joué un rôle déterminant dans la réalisation de la cible OMD.

En premier lieu, une meilleure productivité agricole, en particulier de la petite agriculture et de l’agriculture familiale, se traduit par des gains importants dans la réduction de la faim et de la pauvreté. Les pays les plus performants en Afrique ont rempli l’engagement de l’OMD, contrairement à ceux dont les progrès ont été plus lents.

Deuxièmement, si la croissance économique est toujours bénéfique – ne serait-ce que parce qu’elle élargit la base de revenus fiscaux nécessaire pour financer les transferts sociaux et autres programmes d’assistance –, elle doit être inclusive pour contribuer à réduire la faim. La croissance inclusive a fait ses preuves pour améliorer les revenus des plus démunis (d’actifs et de compétences), en leur conférant la résilience nécessaire pour affronter les chocs naturels et anthropiques. Augmenter la productivité des agriculteurs familiaux est un moyen efficace de sortir de la pauvreté et de la faim.

Troisièmement, l’expansion de la protection sociale – les transferts d’espèces aux ménages vulnérables, mais aussi les bons d’alimentation, les dispositifs d’assurance santé ou les repas scolaires, éventuellement assortis de contrats d’achat garantis avec les agriculteurs locaux – a été fortement liée aux progrès de réduction de la faim en veillant à ce que tous les membres de la société aient une bonne nutrition pour mener une vie productive.

Environ 150 millions de personnes à travers le monde échappent au piège de la pauvreté extrême grâce à la protection sociale, selon le SOFI, mais plus des deux tiers des pauvres de la planète n’ont toujours pas accès à une forme régulière et prévisible de soutien social. Les transferts d’espèces aident les ménages à gérer les risques et à atténuer l’impact des chocs pour ne pas s’enliser dans la pauvreté et la faim.

Le rapport intégral L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015 est accessible ici.

(Merci à Janet Hudgins, le reporter pour cet article.)

FAO: La cifra de víctimas del hambre baja de los 800 millones: el próximo objetivo es la erradicación

. . DESAROLLO SUSTENTABLE . .

Un artículo de la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura

El número de personas hambrientas en el mundo se ha reducido a 795 millones (216 millones menos que en 1990-92 ), lo que supone casi una persona de cada nueve, según datos de la última edición del informe anual sobre el hambre de la ONU (El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 – SOFI, por sus siglas en inglés).

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Una campesina de Gambia muestra una mata seca de arroz a causa de la sequía

El número de personas hambrientas en el mundo se ha reducido a 795 millones (216 millones menos que en 1990-92 ), lo que supone casi una persona de cada nueve, según datos de la última edición del informe anual sobre el hambre de la ONU (El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 – SOFI, por sus siglas en inglés).

En las regiones en desarrollo, la prevalencia de la subalimentación, -que mide el porcentaje de personas que no pueden consumir alimentos suficientes para llevar una vida activa y saludable- se ha reducido al 12,9 por ciento de la población, respecto al 23,3 por ciento de hace un cuarto de siglo, según el SOFI 2015, publicado hoy por la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura (FAO), el Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola (FIDA) y el Programa Mundial de Alimentos (PMA).

La mayoría de los países analizados por la FAO -72 de 129- han alcanzado la meta de los Objetivos de Desarrollo del Milenio de reducir a la mitad la prevalencia de la subalimentación en 2015, mientras que las regiones en desarrollo en su conjunto no lo han alcanzado por un pequeño margen. Además, 29 países han cumplido el objetivo más ambicioso establecido en la Cumbre Mundial sobre la Alimentación en 1996, cuando los gobiernos se comprometieron a reducir a la mitad la cifra absoluta de personas subalimentadas para 2015.

“El haber casi alcanzado las metas sobre el hambre de los ODM nos muestra que podemos realmente eliminar el flagelo del hambre en el curso de nuestras vidas. Debemos ser la generación del Hambre Cero. Ese objetivo debe integrarse en todas las intervenciones públicas y en el centro de la nueva agenda de desarrollo sostenible que se establecerá este año”, afirmó el Director General de la FAO, José Graziano da Silva.

“Si realmente queremos crear un mundo libre de la pobreza y el hambre, debemos dar prioridad a invertir en las zonas rurales de los países en desarrollo, donde viven la mayor parte de las personas más pobres y hambrientas del mundo”, señaló por su parte el Presidente del FIDA, Kanayo F. Nwanze . “Tenemos que trabajar -añadió- para transformar nuestras comunidades rurales y que ofrezcan puestos de trabajo dignos, con condiciones y oportunidades decentes. Tenemos que invertir en las zonas rurales para que nuestras naciones puedan tener un crecimiento equilibrado y que los tres mil millones de personas que viven en las zonas rurales puedan desarrollar su potencial”.

“Hombres, mujeres y niños necesitan cada día alimentos nutritivos para tener la posibilidad de un futuro libre y próspero. Un cuerpo y una mente sanos son fundamentales para el crecimiento individual y económico, y ese crecimiento debe ser inclusivo para que convirtamos el hambre en algo del pasado”, afirmó a su vez la Directora Ejecutiva del PMA, Ertharin Cousin.

El progreso hacia el logro total de los objetivos de seguridad alimentaria de 2015 se ha visto obstaculizado en los últimos años por las dificultades económicas a nivel mundial.

Los fenómenos meteorológicos extremos, los desastres naturales, la inestabilidad política y los conflictos civiles han impedido el progreso: 24 países africanos se enfrentan actualmente a crisis alimentarias, el doble que en 1990; alrededor de una de cada cinco de las personas subalimentadas del mundo vive en contextos de crisis que se caracterizan por una débil gobernanza y una elevada vulnerabilidad a la muerte y la enfermedad.

El SOFI 2015 señala que durante los últimos 30 años las crisis han evolucionado desde eventos catastróficos graves, a corto plazo y de gran visibilidad a situaciones prolongadas, debido a una combinación de factores, especialmente desastres naturales y conflictos, agravados con frecuencia por el cambio climático, las crisis financieras y las fluctuaciones de precios.

Las tasas de hambre en los países que sufren de crisis prolongadas son más del triple que en otros lugares. En 2012 unos 366 millones de personas vivían en situaciones de este tipo -de las cuales 129 millones estaban subalimentadas-, lo que supone el 19 por ciento de todas las personas que padecen inseguridad alimentaria en el planeta.

(El artículo continúa en el lado derecho de la página)

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Question for this article:

Can UN agencies help eradicate poverty in the world?

(Artículo continúa desde la parte izquierda de la página)

Sin embargo, junto a estos retos, la población mundial ha aumentado en 1 900 millones desde 1990, con lo que la reducción del número de personas hambrientas es más significativa, dice el informe.

Las mayores reducciones del hambre se lograron en Asia oriental y hubo un progreso muy rápido en América Latina y el Caribe, el Sudeste asiático y Asia Central, así como en algunas zonas de África, demostrando que el crecimiento económico inclusivo, las inversiones agrícolas y la protección social -junto con la estabilidad política-, hacen posible la eliminación del hambre. Por encima de todo, el factor que ha impulsado este progreso ha sido la voluntad política para hacer de la erradicación del hambre un objetivo primordial de desarrollo.

África subsahariana es la región con la mayor prevalencia de subalimentación del mundo: el 23,2 por ciento, casi una de cada cuatro personas. Sin embargo, los países africanos que invirtieron más en la mejora de la productividad agrícola y en infraestructuras básicas, también alcanzaron sus metas de hambre de los ODM, en particular en África occidental.

La proporción de personas que padecen hambre en América Latina y el Caribe se ha reducido del 14,7 por ciento al 5,5 por ciento desde 1990, mientras que la proporción de niños con falta de peso (de menos de 5 años de edad) también se redujo notablemente. Este fuerte compromiso con la reducción del hambre se tradujo en importantes programas de protección social que -unidos a un sólido crecimiento económico- impulsaron los avances en todo el continente.

En Asia se observaron tendencias desiguales en diferentes regiones. Los países de Asia oriental y el Sudeste asiático han logrado la reducción constante y rápida de ambos indicadores de la malnutrición, impulsados por la inversión en infraestructuras hídricas y saneamiento, así como por perspectivas económicas favorables.

En Asia meridional, la prevalencia de la subalimentación ha disminuido ligeramente, al 15,7 desde el 23,9 por ciento, pero se ha conseguido un progreso mucho mayor en la reducción de la insuficiencia ponderal entre los niños pequeños.

En África del Norte se está cerca de conseguir erradicar la inseguridad alimentaria severa, con una prevalencia de la subalimentación por debajo del 5 por ciento, a la vez que la calidad de la dieta representa una creciente preocupación en la región, que ha experimentado un aumento de la prevalencia del sobrepeso y la obesidad.

En Asia occidental, donde las condiciones de higiene son en general satisfactorias y las tasas de insuficiencia ponderal en los niños son bajas, la incidencia del hambre se ha incrementado debido a la guerra, los conflictos civiles y sus secuelas de un elevado número de migrantes y refugiados en algunos países.

Si bien no existe una única solución válida sobre cómo mejorar la seguridad alimentaria, el informe SOFI describe varios factores que han jugado un papel destacado para alcanzar las metas en la lucha contra el hambre.

En primer lugar, la mejora de la productividad agrícola -especialmente por los pequeños campesinos y los agricultores familiares-, conduce a aumentos importantes en la reducción del hambre y la pobreza. Los países que lograron avances importantes en ese frente en África cumplieron con la meta del hambre de los ODM, mientras que los que tuvieron un progreso más lento no la alcanzaron.

En segundo lugar, mientras que el crecimiento económico es siempre beneficioso -sobre todo porque amplía la base de ingresos fiscales necesaria para financiar las transferencias sociales y otros programas de asistencia-, debe ser inclusivo para ayudar a reducir el hambre. El crecimiento inclusivo ofrece una vía de utilidad probada para que los tienen menos activos y habilidades incrementen sus ingresos, y les proporciona la resiliencia que necesitan para capear las crisis naturales y originadas por el hombre. El aumento de la productividad de la agricultura familiar es una forma efectiva para salir de la pobreza y el hambre.

En tercer lugar, la ampliación de la protección social -a menudo transferencias de efectivo a los hogares vulnerables, pero también bonos de comida, programas de seguro médico o de comidas escolares, vinculados a veces a contratos garantizados de compra con los agricultores locales- se reflejó en gran medida en el progreso en la reducción del hambre y en garantizar que todos los miembros de la sociedad contasen con una nutrición saludable para llevar una vida productiva.

Unos 150 millones de personas en todo el mundo no caen en la pobreza extrema gracias a la protección social, según el SOFI, pero más de dos tercios de los pobres del mundo todavía no tienen acceso a formas regulares y predecibles de asistencia social. Las transferencias ayudan a los familias a gestionar el riesgo y mitigar los impactos que de otro modo los mantendrían atrapados en la trampa de la pobreza y el hambre.

El informe completo de El estado de la inseguridad alimentaria en el mundo 2015 está disponible en línea, aquí

(Gracias a Janet Hudgins, el reporter de este articulo.)

Le Bénin encourage le dialogue interreligieux contre Boko Haram

. . . TOLERANCE ET SOLIDARITE . . .

Un article de La Croix

« Symposium international du Centre panafricain de prospective sociale pour la paix et le développement par le dialogue interreligieux et interculturel ». Tel est le titre du grand colloque organisé à Cotonou, au Bénin, du mardi 26 au jeudi 28 mai, en vue d’« une mobilisation générale contre le péril Boko Haram ».

benin

Ce colloque s’inscrit dans la continuité de celui consacré au dialogue interreligieux, organisé à Cotonou en mars 2014, sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, qui avait mis l’accent sur les facteurs favorisant l’extrémisme islamiste violent : tensions entre les communautés ethnico-religieuses, illettrisme, faiblesse de la gouvernance, systèmes de justice inadaptés et insuffisance des dialogues interreligieux, notamment islamo-chrétien.

Annoncé par le président béninois lui-même, Boni Yayi, en novembre dernier, ce symposium est placé sous le signe de l’éducation à la paix et de la lutte contre l’extrémisme religieux en Afrique (Boko Haram, AQMI…).

« La force militaire ne suffira pas à annihiler ce mouvement djihadiste qui a fleuri sur le terreau de la déshérence d’une population ayant un accès très faible à l’éducation et à la santé », déclarait il y a quelques semaines le nouveau président nigérian Mohammadu Buhari, cité dans le communiqué de presse du colloque béninois.

« Ce symposium veut s’appuyer sur le dialogue interreligieux et interculturel pour tisser la paix autour de préoccupations concrètes de lutte contre la pauvreté », déclarait Albert Tevoedjre, ancien médiateur du Bénin et président du Centre panafricain de prospective sociale, lors d’une rencontre avec la presse le 20 mai.

Il s’agit d’établir « des rapports de confiance entre les fidèles de différentes religions en vue de mieux construire ensemble une société de développement et de paix et mobiliser les ardeurs autour de tâches concrètes reconnues prioritaires par tous », expliquait encore Albert Tevoedjre.

Portée par le gouvernement béninois, cette initiative africaine bénéficie de nombreux soutiens, dont ceux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de l’Unesco, de la Cédéao (Organisation économique créée par le traité de Lagos en 1975 et regroupant quinze États de l’Ouest africain)… En offrant sa disponibilité pour devenir « promoteur de la paix par un autre chemin », le Bénin veut aussi susciter un réseau de parlementaires africains pour « veiller à l’inscription dans la loi de finances de chaque État des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs visés ».

Parmi les 200 participants de tous les continents annoncés, figurent divers universitaires d’Égypte, du Liban ou d’Indonésie, et des personnalités telles Abderhamane Sissako, réalisateur du film Timbuktu, ou Nassir Abdulaziz Al-nasser, représentant des Nations unies, ainsi que William F. Vendely, secrétaire général de Religions pour la paix et Francis Kuria Kagema, secrétaire général du Conseil africain des responsables religieux.

Plusieurs dirigeants africains sont également présents, à commencer par le président nigérian Olusegun Obasanjo, ainsi que de nombreux responsables musulmans africains et européens : Muhammad Saa Abubakar III, sultan de Sokoto au Nigeria ; Shaban Mujabe, grand mufti de l’Ouganda ; l’Algérien cheikh Khaled Ben Tounès, président mondial de l’association « Les Amis de l’islam » ; l’imam de Banguy (Centrafrique) ; Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne (France)…

Sont annoncées aussi de hautes personnalités de l’Église catholique : le cardinal burkinabé Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou ; le cardinal nigérian John Onaiyekan, archevêque d’Abuja ; Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako (Mali) ; Mgr Paul Simon Ahouanan, archevêque de Bouaké (Côte d’Ivoire) et président de la nouvelle Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv) ; Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille…

(Cliquez ici pour une traduction anglaise)

Question liée à cet article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

Inician construcción de Asamblea por la Paz en el caribe colombiano

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Un articulo de Colombia Informa

El pasado sábado [30 maio] en la ciudad de Cartagena, con el apoyo de la unión sindical obrera -USO- y la empresa Ecopetrol, se llevó a cabo el primer encuentro regional de delegados y delegadas de diversos sectores y luchas del Caribe para proyectar la Asamblea Regional por la Paz. A la cita asistieron delegados de Atlántico, Bolívar, Sucre, Córdoba, Cesar y Guajira.

cartegana

El espacio tuvo como objetivo principal la planeación y coordinación de equipos dinamizadores de impulso en cada departamento para desarrollar asambleas departamentales previas a una gran Asamblea Regional Por la Paz. Los coordinadores del encuentro aseguraron que todos los propósitos planteados para este encuentro se cumplieron con éxito.

La Asamblea se realiza en el marco de los diálogos entre grupos insurgentes y el gobierno, resaltando el que se lleva a cabo en La Habana entre las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia -FARC- por su importancia para el país. Las organizaciones convocantes esperan que la segunda Asamblea Regional sea un espacio de participación “muy amplio en el que confluyan todos los sectores sociales presentes en los territorios para así recoger la ruta de acciones hacia la paz con justicia social, la paz con cambios que tanto anhela el país”.

Agregaron que en cada departamento de la región caribe existirá un equipo coordinador al que se pueden acercar las organizaciones que quieran participar de la iniciativa. Los temas a trabajar en la mencionada Asamblea serán la política minero-energética, el desarrollo Regional y de la mano a la educación. Finalmente la cultura de paz y los posacuerdos.

La USO históricamente ha trabajado en la construcción de la paz a partir de iniciativas regionales, especialmente en la ciudad de Barrancabermeja. También ha impulsado propuestas nacionales como la Asamblea por la Paz, realizada en conjunto con Ecopetrol en 1996. El sindicato ha liderado el desarrollo de múltiples iniciativas como la Asamblea de Trabajadores y Trabajadoras por la Paz como un espacio autónomo en el que se construyeron propuestas desde diferentes sectores para el país con relación a las transformaciones necesarias para la paz.

En el 2012 la USO y Ecopetrol firmaron en un acuerdo para la realización de la II Asamblea Nacional por la Paz que, por varios factores, solo hasta este año se materializará.

El equipo USO-Ecopetrol, encargado de la realización de la Asamblea, contara con un grupo de expertos para la consulta permanente entre quienes se destacan los académicos Alejo Vargas, Víctor de Currea, Francisco de Roux y Hernando Salazar.

La gran conclusión del espacio es que “la paz es un camino, un proceso de diálogos donde se reconstruye un orden justo, se mejoran las condiciones de vida y existe solidaridad. El horizonte es un país nuevo que exige esfuerzos en varios niveles: personal, familiar, comunitario, local, regional y nacional”.

( Clickear aquí para la version inglês.)

Question(s) related to this article:

What is happening in Colombia, Is peace possible?

This discussion question applies to the following articles:

Colombian villagers practice non-violent resistance
Legacy of a Nonviolent Political Leader: Governor Guillermo Gaviria of Colombia
Working for a Culture of Peace in the Valley of the Cauca, Colombia
Remise des Prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits
Chirac Foundation Prize for Conflict Prevention
The University and the Peace Process in Colombia
La paz supera coyunturas y fronteras (Colombia y Venezuela)
Peace is not stopped by borders (Colombia and Venezuela)
Campesinos colombianos celebran primer acuerdo agrario de paz
Colombian Govt and FARC Reach Agreement on First Stage of Peace Talks
Colombia Campaña de la ONU “La Paz es mía”
UN Campaign in Colombia:
Presidente colombiano reactivará la Comisión Nacional de Paz
Colombian President to Reactivate National Peace Commission
FARC-EP y Gobierno colombiano avanzan en acuerdos para la paz
FARC-EP and Colombia Government advance in their peace accords
Colombia debe ser también la Nación más educada en derechos humanos: Presidente Santos
Colombia should also be the most educated nation in human rights : President Santos
Gabriel García Márquez and the peace process in Colombia
Colombia amanece con un presidente reelecto, esperanzada en la paz
Colombia awakens to hopes for peace with the re-election of their president
Mujer, ruralidad y memoria, entre los temas del congreso de paz (Bogotá, Colombia)
Women, rurality and historical memory among the themes of the Peace Congress (Bogotá, Colombia)
Sonia Ines Goéz Orrego on a speaking tour in the U.S. to share her experience building peace in Colombia
Pax Christi International Peace Award 2015: Women Collective for Reflection and Action (Colombia)
FARC-EP y Gobierno colombiano crearán Comisión de la Verdad
Planning for a Peace Assembly in the Colombian Caribbean
Inician construcción de Asamblea por la Paz en el caribe colombiano

FARC-EP y Gobierno colombiano crearán Comisión de la Verdad

. LIBERTAD DE INFORMACIÓN .

Un articulo Prensa Latina

Las insurgentes FARC-EP y el Gobierno colombiano acordaron hoy [4 jun] aquí poner en marcha una Comisión de la Verdad, la Convivencia y la No repetición, una vez que se alcance el acuerdo final de paz.

trc-colombia

Tal Comisión tendrá tres objetivos fundamentales, informó en conferencia de prensa Rodolfo Benítez, garante de Cuba en la Mesa de Diálogo establecida en esta capital desde 2012 entre las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia-Ejército del Pueblo (FARC-EP) y el Gobierno del presidente Juan Manuel Santos.

El primero de estos objetivos, es contribuir al esclarecimiento de lo ocurrido (…) y ofrecer una explicación amplia de la complejidad del conflicto (que por más de medio siglo ha afectado a Colombia), explicó Benítez, acompañado al cierre de la 37 ronda de pláticas por las delegaciones de paz gubernamental e insurgente.

La Comisión, agregó, deberá contribuir al reconocimiento de las víctimas como ciudadanos que vieron sus derechos vulnerados y el reconocimiento voluntario de responsabilidades individuales y colectivas.

Igualmente, dijo, deberá promover la convivencia en los territorios, por medio de un ambiente de diálogo y la creación de espacios en los que las víctimas se vean dignificadas.

Según precisó Benítez, la Comisión será un mecanismo independiente, imparcial, de carácter extrajudicial, que formará parte del sistema integral de verdad, justicia, reparación y no repetición que se ha de acordar en la mesa de negociaciones para satisfacer los derechos de las víctimas, terminar el conflicto y alcanzar la paz.

El garante cubano en estos Diálogos recordó que “el Acuerdo logrado sobre esta Comisión no puede entenderse ni definitivamente cerrado ni aislado del sistema que estamos comprometidos a construir y que aún no se ha concluido”.

También refirió que se continuará trabajando para acordar “otros mecanismos que permitan garantizar los derechos de las víctimas a la verdad, la justicia y la reparación, además de contribuir a garantizar a los colombianos la no repetición del conflicto”.

Por su parte, el jefe de la delegación guerrillera de paz, Iván Márquez, celebró la creación de la Comisión de la Verdad como mecanismo de justicia y reparación, al tiempo que pidió la apertura de los archivos del Estado sobre el conflicto para el esclarecimiento de la verdad en torno a esta larga confrontación.

¿Por qué reclamamos que se abran los archivos? Porque la paz necesita la verdad, identificar a los responsables supremos del conflicto social y armado para, a partir de la verdad histórica, acordar fórmulas de solución ya sean políticas, ya sean jurídicas, afirmó Márquez.

Asimismo, el líder guerrillero reiteró su rechazo a normas penales diseñadas para un solo destinatario (la insurgencia) y presentadas unilateralmente por el Gobierno.

( Clickear aquí para la version inglês.)

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What is happening in Colombia, Is peace possible?

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Colombian villagers practice non-violent resistance
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L’UNESCO s’associe au Projet Aladin pour une conférence internationale sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement de la Shoah en Afrique

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Un article de la Service de Presse de la UNESCO

Au lendemain des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale et la libération des camps nazis de concentration et d’extermination, le Projet Aladin et l’UNESCO organisent la première conférence internationale en Afrique sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement des leçons historiques de la Shoah. Les délégations de plusieurs ministères de l’éducation des pays de l’Afrique de l’Ouest participeront à cette conférence.

aladin

La conférence sera ouverte le lundi 1er juin 2015 par Son excellence Monsieur Sidiki KABA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Sénégal, Président de l’Assemblée des États Parties de la Cour Pénale Internationale, en présence des hauts fonctionnaires, diplomates, représentants des organisations internationales et des universitaires africains, américains et européens. Par ailleurs, le discours inaugural sera prononcé par M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide.

D’éminents historiens de la Shoah et du génocide de 1994 au Rwanda, des universitaires, des militants des Droits de l’Homme d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe interviendront lors de cette conférence dont l’objectif est d’encourager le partage d’expériences entre éducateurs et décideurs politiques de la région et de proposer des stratégies concrètes pour l’introduction d’enseignements relatifs à la prévention des génocides, la culture de la paix et l’histoire de l’Holocauste dans les programmes scolaires des pays africains, en soutien des projets lancés par l’UNESCO dans la région sur ces différentes thématiques.

La conférence de Dakar fait partie d’une série de six conférences internationales organisée par le Projet Aladin et l’UNESCO sous le même thème en Afrique, Asie et au Moyen-Orient. La première conférence a eu lieu à Istanbul en octobre 2013.

Le Projet Aladin est une ONG internationale basée à Paris et créée en 2009 sous les auspices de l’UNESCO. Les trente personnalités de son Conseil d’administration sont issues de différents pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique et appartiennent à toutes les religions et à toutes les cultures, dédiées à la recherche du dialogue, de la compréhension mutuelle, de la justice et de la fraternité humaine. Partenaire officiel de l’UNESCO, l’organisation œuvre pour promouvoir le rapprochement interculturel fondé sur la connaissance mutuelle, l’éducation et le respect de l’Histoire, le refus du négationnisme et des conflits de mémoire, la primauté du dialogue et de la recherche de la paix sur la culture de l’affrontement et de la guerre.

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.) )

Question for this article:

Boletín español, el 01 de junio 2015

HACIA SOBERANÍA ALIMENTARIA

Este mes presentamos artículos sobre los movimientos campesinos por la soberanía alimentaria, empezando por el VI Congreso de la Coordinadora Latinoamericana de Organizaciones del Campo-Vía Campesina (CLOC-VC) realizado en Buenos Aires. Tras una semana de debates en talleres y asambleas, los más de mil delegados de toda América Latina y el Caribe, junto a delegados de África, Asia y Europa, acordaron defender “la Soberanía Alimentaria sustentada en la concreción de Reformas Agrarias Integrales y Populares, (que) nos devuelva la alegría cuidando la madre tierra, para producir los alimentos que nuestros pueblos y la humanidad necesita para garantizar su desarrollo”.

Aquí hay una cita tomada de su declaración final:

“La CLOC, es el fuego, la luz y la acción de la Vía Campesina en Latinoamérica. Surgimos del corazón mismo del proceso de los 500 años de Resistencia Indígena, Campesina, Negra y Popular, que unió al movimiento campesino histórico y los nuevos movimientos que surgían como respuesta a los procesos de desmantelamiento impuestos por las políticas neoliberales. Unimos fuerza, experiencia y lucha, y construimos propuestas organizativas y programáticas de acuerdo a los nuevos momentos políticos, afirmando que la cuestión agraria compete a toda la sociedad y como tal debemos abordarla dentro de una estrategia de poder alternativo y popular.”

A pesar de que los pequeños agricultores (campesinos) producen la mayor parte de los alimentos consumidos por la humanidad, ellos que se ven amenazados por la agricultura industrial y las empresas multinacionales que buscan imponer la producción de monocultivos para la exportación y establecer un monopolio de las semillas. Estas multinacionales son apoyadas por leyes gubernamentales y por las subvenciones que cada vez más van a nivel internacional.

Un defensor particularmente elocuente para del pequeño agricultor es Vandana Shiva de la India, como lo vemos en una entrevista con ella en Suiza: “La razón por la que las granjas se están convirtiendo en menos y más grandes es una economía muy retorcida que castiga a los pequeños agricultores y premia a la agricultura industrial. Una recompensa es los $ 400 mil millones en subsidios globales para las granjas a gran escala. La otra recompensa es que cada nivel de la legislación, tales como los reglamentos relativos a la normalización de los alimentos, para las cadenas de tiendas y las leyes sobre propiedad intelectual, se puso una pesada carga para los pequeños agricultores. Para 10.000 años los pequeños agricultores han hecho el trabajo. ¿Por qué sólo a partir de este siglo que las pequeñas granjas no ha vuelto viable? Es porque el modelo económico-empresarial, impulsado por el comercio ha sido diseñado para la agricultura a gran escala, ha sido diseñado para que las pequeñas explotaciones desaparezcan. Alrededor del 70% de los alimentos consumidos a nivel mundial hoy es producido por los pequeños agricultores. Aun así, hay una mitología que nos quieren hacer creer que la agroindustria es la respuesta al hambre mundo.”

Los pequeños agricultores (campesinos) se están movilizando cada vez más en todo el mundo. En Guatemala, por ejemplo, hay un fuerte movimiento campesino para apoyar una ley de Desarrollo Integral Rural que obligaría al Estado a ayudar a las personas que viven en zonas rurales. Los campesinos han continuado para mantener la presión sobre el gobierno para proporcionar una solución mediante a través de protestas regulares, el bloqueo de carreteras, y ocupando espacio en la Ciudad de Guatemala, exigiendo que el gobierno de aprobar la ley.

Los tratados llamados “de libre comercio,” negociado a nivel internacional por los países más ricos, incluyen el apoyo institucionalizado para la agricultura industrial a costo de la pequeña agricultura, y por esta razón los movimientos campesinos se opusieron a los tratados. Se han designado 17 de abril como ” el día mundial de acción global por las Luchas Campesinas contra las Transnacionales y los Tratados de Libre Comercio.” Entre sus acciones están las ocupaciones de tierras, los intercambios de semillas, demostraciones, sesiones de promoción de la soberanía alimentaria, eventos culturales, acciones directas y debates.

Los intercambios de semillas son importantes porque algunas empresas transnacionales como Monsanto están tratando de establecer monopolios mundiales en semillas. En Uruguay, el séptimo Encuentro Nacional de Productores de Semillas criollas y el sexto Festival Nacional de la Semilla Criolla y la agricultura familiar, se reunió bajo el lema “semillas nativas y la tierra como patrimonio de los pueblos al servicio de la humanidad”. Otros ejemplos de resistencia de los pequeños agricultores contra los monopolios de semillas se citan de Ghana, Mozambique, Níger, Brasil, Chile, Colombia, Costa Rica, México, Venezuela, India, Filipinas, Corea del Sur, Tailandia, Austria, Francia, Alemania, Grecia e Italia.

A pesar del hecho de que están dirigidos por los países que apoyan la agricultura industrial, las organizaciones pertinentes de las Naciones Unidas, se han reunido recientemente para hacer sonar la alarma contra la destrucción de las pequeñas explotaciones. Según la Organización para la Agricultura y la Alimentación ,”A pesar de significativa migración rural-urbana, la pobreza extrema es cada vez más concentrada en las zonas rurales, donde hay menores niveles de inversión pública y privada, la infraestructura más pobre y menos servicios dirigidos a los más vulnerables. El crecimiento en la agricultura es más eficaz en la reducción de la pobreza que el crecimiento en otros sectores. Necesitamos más y mejor inversión en la agricultura”.

Según el Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola, “La mayoría de la comida que la gente de todo el mundo consumen proviene de las pequeñas explotaciones agrícolas. Ellos no son el problema, sino parte de la solución. Vemos la necesidad de los pequeños agricultores a tener acceso a los mercados y tener acceso al crédito”.

A pesar de los beneficios de que goza la agricultura industrial, una nueva generación de agricultores en Europa y América del Norte, así como en el Sur, está volviendo a la pequeña agricultura. Para entender su motivación, entrevistamos este mes un joven agricultor francés.

      

DESAROLLO SUSTENTABLE

argentina

Argentina: Congreso de la CLOC-VC por la soberanía alimentaria

IGUALDAD HOMBRES/MUJERES



A Century of Women Working for Peace

DESARME Y SEGURIDAD



US Kills Nuclear-Free Mideast Conference, Citing Israel

DERECHOS HUMANOS



5 brave ways activists are fighting for LGBTI rights worldwide

LIBERTAD DE INFORMACIÓN



6 sencillas herramientas para proteger tu privacidad online (y ayudarte a combatir la vigilancia masiva)

PARTICIPACIÓN DEMOCRATICA



Women in Parliament: 20 years in review

TOLERANCIA Y SOLIDARIDAD



Ecuador-Perú: Vínculo interinstitucional encaminado al fomento de la cultura de paz

EDUCACIÓN PARA PAZ



Premios de educación concedidos a líderes de Irak y Filipinas