Category Archives: Afrique

Coupe du Monde 2022 : Cette belle image de Mbappe et Hakimi en fin de rencontre 

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Africa Foot United

Coéquipiers au PSG, Achraf Hakimi et Kylian Mbappe ont échangé quelques mots après la défaite du Maroc hier en demi-finale de la Coupe du Monde 2022. La vidéo de cette image, qui rappelle que le sport n’est qu’un jeu, fait le tour de la toile.


 (Photo by Manuel Reino Berengui/DeFodi Images) 

Latest Discussion

How can sports promote peace?

Il n’y aura pas de première finale pour l’Afrique en Coupe du Monde. Le Maroc a échoué ce mercredi en demi-finales devant la France. Les Lions de l’Atlas, amoindris par de nombreux forfaits, surtout en défense avec les absences de Romain Saïss (capitaine et touché en première mi-temps), et Nayef Aguerd, ont été battus par une équipe de France réaliste, mais pas très flamboyante. 

Le score à l’arrivée est de 2-0 au profit des Bleus. A la fin de cette rencontre, les deux Parisiens qui ont disputé le match, Achraf Hakimi et Kylian Mbappe, se sont retrouvés pour échanger quelques mots. Les deux partenaires en club ont laissé de côté leur rivalité du jour, la défaite du Maroc pour Hakimi, afin de faire rayonner l’esprit du sport qui est la culture de la paix. 

Après quelques mots échangés et une petite accolade, ils se sont changés leurs maillots. Un geste classe plein de fair-play de la part des deux joueurs qui ont une fois encore affiché toute leur bonne amitié à la face du monde.

(Cliquez ici pour une traduction en anglais )

Burkina Faso: Le FESPACO aura bel et bien lieu

EDUCATION POUR LA PAIX .

Un article de Libé

Le directeur de Cabinet du ministère burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Atéridar Galip Somé, a annoncé, jeudi, la tenue de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou “FESPACO” du 25 février au 04 mars 2023.


«Le lieu me paraît donc indiqué pour vous annoncer, officiellement et solennellement, le maintien de l’organisation de la 28ème édition du FESPACO qui se tiendra du 25 février au 04 mars 2023», a déclaré M. Somé, rapporte l’Agence d’information du Burkrina (AIB).

(Voir suite sur colonne de droite.)

(cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question pour cet article:

Film festivals that promote a culture of peace, Do you know of others?

(. . suite)

Devant la presse nationale et internationale, il a indiqué qu’il s’agit d’«une décision prise par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, qui fait le constat d’une avancée significative dans les préparatifs», ajoute la même source, soulignant que cette 28 édition se déroulera sous le thème : «Cinémas d’Afrique et culture de la paix».

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, selon son directeur de cabinet, a invité «les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel à s’approprier ce thème et surtout à faire de leurs œuvres cinématographiques, un facteur de cohésion et d’intégration pour l’édification d’une Afrique plus forte et plus solidaire».

Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Ouédraogo, faisant l’état des lieux des préparatifs, a indiqué qu’à l’étape actuelle, la délégation a enregistré 1142 films inscrits, dont 84 films burkinabés.

 Selon lui, les films burkinabés sont classés dans les catégories long métrage, documentaire, fiction court métrage, documentaire court métrage, film d’école, série TV et animation.

Au contraire du FESPACO, plusieurs autres rendez-vous culturels ont été reportés, notamment le Salon international de l’artisanat d’Ouagadougou (SIAO) et la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2022) pour des difficultés liées au contexte national.

Togo: Des recommandations pour promouvoir le dialogue intra et inter religieux marquent la fin du 3e forum de la CEDEAO  sur l’éducation à la culture de la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Togo Presse

Au terme des travaux du 3e forum de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter religieux, le 29 octobre 2022, la ville de Lomé est déclarée, « capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance ». A cet égard, les participants demandent aux Etats, aux partenaires et à l’ensemble de la communauté internationale de soutenir les efforts de Lomé dans la prévention, la résolution des conflits et la promotion de la paix sur le continent et en Afrique de l’Ouest. La rencontre qui a réuni, pendant trois jours, des leaders religieux et communautaires, a formulé plusieurs recommandations contenues dans une déclaration signée par les pays participants. Du côté togolais, c’est le ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpéssi qui a signé cette déclaration.


Les personnalités et autres participants à cérémonie de clôture du forum

Organisé sous le thème, « Communautés, extrémisme violent et cohésion sociale en Afrique de l’Ouest », le forum sur l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter religieux a pris fin, samedi dernier à Lomé. Les échanges de trois jours sur diverses thématiques ont débouché sur un ensemble de recommandations formulées à la lumière du contexte actuel de la sous-région, où les terroristes essaient de récupérer et d’utiliser, dans certains pays, les dissensions entre communautés et entre groupes ethniques à des fins de déstabilisation de la cohésion sociale et d’affaissement des Etats. Ainsi, les parties prenantes aux travaux demandent à la CEDEAO de maintenir la dynamique de la tenue biennale de ce forum. Il y a lieu aussi de mettre en place un mécanisme régional et d’accompagner la mise en place de mécanismes nationaux de suivi de la mise en application des recommandations du forum. Les participants demandent à cette organisation communautaire de soutenir les initiatives nationales et locales pour la promotion de l’éducation à la paix à travers le dialogue intra et inter religieux.

Valoriser les moyens endogènes de prévention et de gestion des conflits

Aux Etats membres, il leur est recommandé de renforcer les capacités des leaders religieux et communautaires dans la lutte contre le radicalisme et l’extrémisme violent, tout en rendant efficace le fonctionnement des conseils interreligieux à l’échelle nationale, ou d’en créer là où il n’en existe pas. Il faut aussi assurer le fonctionnement efficace des plateformes nationales intra et inter religieuses de réseaux de jeunes œuvrant pour la paix, ou en créer là où il n’y en a pas. A l’endroit des communautés, il leur est suggéré de créer des espaces de dialogue en leur sein et entre elles, dans l’optique de promouvoir le vivre ensemble harmonieux et pacifique.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(cliquez ici pour un article anglaise sur ce sujet.)

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . . suite)

Il faut également valoriser les moyens endogènes de prévention, de gestion et de résolution des conflits, qui sont en cohérence avec les exigences de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’Homme. Pour leur part, les partenaires et la communauté internationale devraient soutenir l’action de la CEDEAO et des Etats membres en matière de prévention de l’extrémisme violent. Ils sont aussi sollicités à soutenir davantage les fonds régionaux et nationaux pour permettre à la CEDEAO et aux Etats de mieux promouvoir l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et inter religieux.

Pourquoi faire de Lomé la capitale de la paix ?

En dehors de ces recommandations, les participants au forum ont résolu de faire de la ville de Lomé, la «capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance». Une résolution prise à la lumière du rôle clé que le Togo joue en matière de paix et de prévention des conflits dans la sous-région. Les participants estiment donc que le dialogue, la médiation et la tolérance sont des vecteurs ou mécanismes efficaces de promotion de la paix. Ils font observer que la médiation joue un rôle indispensable dans le règlement des conflits dans un monde en pleine mutation et se déclarent fermement attachés à la tolérance, qui joue un rôle primordial dans le développement et la préservation des relations de fraternité, amicales, de bon voisinage et de coexistence pacifique entre les peuples au détriment des idéologies bellicistes, de haine et d’extrémistes. Les participants notent surtout « avec satisfaction que la recherche de la paix constitue le fondement de la politique extérieure de la République togolaise », tout en « considérant l’engagement de Lomé pour une Afrique forte, décomplexée, unie, prospère et pacifique ». Ils ont, également, tenu compte de « l’hospitalité caractéristique de la ville de Lomé, riche de son ouverture aux différentes cultures africaines et d’ailleurs, et son positionnement historique comme lieu de négociation ayant abouti à la résolution de multiples conflits en Afrique ». Le forum a, « à l’esprit, les grandes conférences régionales et internationales que Lomé a abritées sur la paix et les problématiques sécuritaires », tout en « considérant la constance, la détermination et l’engagement proactif de Lomé pour la paix dans l’espace régional et interrégional aujourd’hui ». De même, le forum a accueilli « avec satisfaction la détermination de Lomé à continuer de jouer un rôle primordial au service de la paix en Afrique, non seulement en offrant son cadre pacifique aux grandes conférences de paix régionales et internationales, mais également en mettant son savoir-faire au service de la paix dans la région et sur le continent ». Autant d’arguments qui font de Lomé la « Capitale de la Paix, de la Médiation… ».

A la clôture, le ministre des Affaires étrangères, Pr Robert Dussey, a rappelé l’objectif de ce forum, celui de renforcer les mécanismes de dialogue au sein des différentes communautés, de cultiver la compréhension mutuelle, l’esprit de tolérance et la coexistence pacifique entre les religions, à travers l’éducation à la culture de la paix. Il a, de ce fait, invité les participants à être des porteurs de paix pour le continent africain. « Je voudrais insister sur la nécessité pour nous tous d’être des porteurs de la paix. Si nos cœurs ne sont pas en paix, si nos esprits ne sont pas en paix et si nos langues ne proclament pas le message de la paix, nous sommes disqualifiés pour parler de la paix dans nos communautés religieuses, dans nos quartiers, dans notre région et dans notre sous-région », a-t-il fait noter.