La Contribution de Gabon à l’Unesco et à la culture de la paix

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Extrait du site web de Gabon Review

S’appuyant sur son expérience en tant qu’ancien acteur de la coopération entre le Gabon et l’UNESCO, Juste Joris Tindy-Poaty dresse un bilan des initiatives gabonaises dans trois domaines clés : l’appropriation des programmes scientifiques internationaux, la mise en œuvre du Programme pour la gestion des transformations sociales (MOST), et la contribution au Plan d’action pour une culture de la paix en Afrique. Son analyse offre une perspective unique sur les réalisations passées du Gabon et propose des pistes concrètes pour consolider sa position diplomatique au sein de cette organisation internationale. . . .


Le Docteur Juste Joris Tindy-Poaty, Maître-assistant en philosophie, Ancien Secrétaire général de la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco (2011-2015). © D.R.

A la veille de la 43ème session de la Conférence générale, qui pourrait (nous le souhaitons ardemment) confirmer l’élection d’un des nôtres, en la personne de l’Ambassadeur Noël Nelson Messone, au poste de Directeur général de l’UNESCO, nous envisageons apporter ici quelques réponses, à la question suivante : quelle a été la présence du Gabon à l’UNESCO jusqu’à ce jour et quelle pourrait être cette présence au-delà ? C’est en qualité d’ancien acteur de la coopération de notre pays avec l’UNESCO que nous nous autorisons la présente contribution. . . .

La contribution nationale à la mise en œuvre du « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix »

Conçu dans le but d’appeler à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », le « Plan d’action en faveur d’une culture de la paix en Afrique/Agissons pour la paix » a été adopté à l’issue du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix », organisé conjointement avec le Gouvernement angolais, l’UNESCO et l’Union africaine, à Luanda (Angola), du 26 au 28 mars 2013. L’objectif de ce forum, qui a fini par se muer en une Biennale de la culture de la paix[2], était « de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, entendue comme pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme. »

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The Luanda Biennale: What is its contribution to a culture of peace in Africa?

Représenté au forum panafricain de Luanda de 2013, et à ce titre partie prenante de la mise en œuvre du plan d’action appelant à la création d’un « Mouvement continental et durable en faveur de la paix », le Gabon s’était aussitôt employé à contribuer à la création, sous l’égide de l’UNESCO et de l’UA, d’un certain nombre des réseaux d’organisations de la société civile d’Afrique et de la Diaspora, à savoir : (i) le « Réseau de fondations et d’institutions de recherche pour la promotion d’une culture de la paix en Afrique » (septembre 2013) ; le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix » (décembre 2014) et le « Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable » (juin 2018). Constitué de plus de 50 organisations, parmi lesquelles des chaires UNESCO, le premier réseau a son secrétariat permanent assuré par la « Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix », et son siège social est, par conséquent, basé en Côte d’Ivoire, plus précisément à Yamoussoukro. Initiatives du Gabon, les deux autres réseaux ont leur siège respectif à Libreville.

Le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix », constitué d’environ 60 organisations, parmi lesquelles des Conseils nationaux de la jeunesse, a été officialisé à l’issue du Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » organisé, du 11 au 13 décembre, conjointement par la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la Paix, la Science, la Culture et l’Environnement et la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO avec le soutien de l’UNESCO, et la participation de l’UA. L’objectif général de ce forum était de mobiliser et de fédérer la jeunesse africaine, notamment à travers un certain nombre de structures de terrain représentatives, en vue de la promotion d’une culture de la paix en Afrique. Depuis sa création, le « Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix » est partie prenante de toutes les initiatives majeures impliquant la jeunesse organisées par l’UNESCO non seulement dans la sous-région, mais également à l’échelle du continent, au nombre desquelles le désormais traditionnel forum de jeunes, un des segments institutionnalisés de la « Biennale de Luanda. Forum panafricain pour la culture ».

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