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7e édition du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl : La culture pour la paix en Casamance

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par Le Quotidien

La 7e édition du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl s’ouvre ce vendredi. Cette localité de la Casamance va, durant 5 jours, vibrer aux rythmes des chants, danses et autres ateliers de formation en batik, vannerie, poterie et colloques. Directeur de la compagnie Bakalama, initiatrice de ce festival, Malal Ndiaye a décliné les axes forts de la programmation, mais aussi ses ambitions de faire de ce festival un levier de développement économique de la Casamance (à travers la culture et le tourisme) et un moyen de cultiver la paix.

La Casamance est depuis près de 3 décennies en proie à un conflit armé. Directeur du festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl, Malal Ndiaye est persuadé que là où les politiques et les militaires ont échoué, la culture peut réussir à ramener la paix. La 7e édition de son festival qui se tient du 13 au 20 Avril à Thionk-Essyl (une localité située dans le département de Bignona) est donc partie pour être une occasion de promotion de la culture, de la paix. “Nous avons déjà compris que la culture peut être source de compréhension mutuelle des peuples. C’est pour cela d’ailleurs qu’on a installé le festival en Casamance et nous appelons toutes les localités à venir discuter, comprendre et avancer ensemble. Et en tant qu’acteur culturel, je pense et reste persuadé que c’est seulement à travers la culture qu’on peut avoir la paix en Casamance”, soutient-il.

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Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

Au-delà, il s’agit pour les initiateurs de ce festival d’en faire un moyen de participer à la promotion culturelle et touristique, ainsi qu’au développement économique de cette région de la Casamance naturelle. Le directeur artistique de la compagnie Bakalama et ancien manager de P-Froiss rappelle d’ailleurs ce que a guidé à la mise sur pied du Festival international de danse et de musique de Thionck-Essyl en 2004. “On partait souvent à Thionck-Essyl et on voyait que les jeunes de cette localité désiraient ardemment faire de l’art. A Thionck-Essyl, il y a un véritable potentiel artistique. Nous nous sommes alors dit pourquoi ne pas créer un festival artistique, mais aussi un festival de développement. Un festival qui puisse nous permettre de poser notre pierre à l’édifice, aussi bien sur le plan touristique, économique que social. Ce sont ces jeunes artistes qui sont en Casamance. Plus particulièrement ceux qui sont à Thionck-Essyl qui nous ont motivés”, renseigne-t-il. Et depuis, le festival ne s’est pas parti de ses objectifs d’origine. Cette année encore, le colloque sera l’occasion d’aborder un thème si cher aux promoteurs du festival : Culture e tourisme levier de développement économique.

Côté programme, le directeur Malal Ndiaye révèle que tout un chapelet de musiciens, danseurs, rappeurs viendront de Dakar comme des régions de la Casamance pour prendre part à ce festival. “45 artistes vont quitter Dakar pour rejoindre Thionck-Essyl et là-bas ils retrouveront d’autres troupes de danse comme la compagnie Bakalama, la troupe Kalonkigne, Koubalang, Niaffrang. . . Le groupe Gran Jabel viendra lui spécialement de la Guadeloupe pour participer au festival”, note M. Ndiaye que se réjouit du soutien des autorités municipales. “Le budget de ce festival s’élève à 12 millions. Les 2 millions sont gérés par la mairie, et la compagnie Bakalama qui amène les artistes participe à hauteur de 1,5 million.” Pour boucler le reste du budget, Malal Ndiaye compte sur le soutien des ministères en charge de la Culture, du tourisme, de l’artisanat. “One est sur des dettes. Il nous faut du transport, de l’hébergement, de la sono. On espère le soutien du gouvernement”, lance-t-il.

L’UNESCO soutient le gouvernement du Mali pour assoir une culture de la paix durable

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

La table ronde des bailleurs de fonds sur le Programme National pour la Culture de la Paix au Mali s’est tenue le 15 février 2018 à Bamako. Elle a été organisée par le ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale (MRNCS), en collaboration avec l’UNESCO, sous la présidence de M. Attaher AG Iknane, Secrétaire Général du MRNCS, et M. Hervé Huot-Marchand, Représentant de l’UNESCO au Mali.

Cette table ronde a été un moment de dialogue et de plaidoyer autour du Programme National pour la Culture de la Paix au Mali (PNCP) qui constitue aujourd’hui un cadre de référence des interventions du ministère.  Rehaussée par la présence de partenaires techniques et financiers (Union Européenne, USAID, BAD, PNUD, ONUFEMMES), d’institutions régionales (CEDEAO), d’ONG internationales (Plan International), d’institutions financières nationales (BOA, BSIC, BIM, etc.) et des organisations de la société civile, elle a permis de présenter le PNCP dans sa contribution large à asseoir durablement une culture de la paix au Mali et à renouer avec les valeurs socio-culturelles maliennes.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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M. Hervé Huot-Marchand a félicité le gouvernement du Mali pour les efforts déployés dans la promotion de la culture de la paix et dans l’élaboration du PNCP. Il a rappelé ensuite que ce programme s’accorde avec la genèse de l’acte constitutif de l’UNESCO qui stipule que : « la guerre prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut ériger les barrières de défense de la paix ». Il a poursuivi son allocution soulignant l’impact du programme dans l’atteinte des objectifs définis dans le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD) et au Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (UNDAF). En outre, M. le Représentant s’est réjoui de l’alignement du programme à l’agenda 2030 avec les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) particulièrement le 16 me qui recommande : « l’assurance de la Paix, la stabilité, les droits humains et une Gouvernance efficace fondée sur l’Etat de droit comme vecteurs importants pour le Développement durable ».

Mr. Huot-Marchand a appelé tous les partenaires à appuyer l’exécution des activités du plan d’action et a informé le ministère de la mobilisation de 2,626,790 USD soit plus de 1.300,000,000 FCFA en faveur de la culture de la paix, ceci par l’UNESCO, l’OIM et l’UNICEF à travers les fonds du « Peace Building » (PBF). Le projet sera mis en œuvre pour 18 mois à partir de mars 2018.

Le Secrétaire général du MRNCS, M. Attaher Iknane a souhaité, au nom du ministre, la bienvenue à tous, tout en adressant ses remerciements aux participants notamment l’UNESCO pour son appui technique et financier dans la mise en œuvre de ce programme. Il a rappelé à son tour les objectifs du PNCP ainsi que la démarche participative qui a sous-tendu son élaboration et qui contribuera à asseoir la paix et offrir des outils de prévention contre l’extrémisme violent. Il a terminé son discours par des mots de remerciement et renouvelé la reconnaissance du Mali à l’endroit des bailleurs : ‘‘Investir dans la culture de la paix n’est jamais de trop’’.

Après la présentation du projet, la parole a été remise aux participants pour des réactions. Celles-ci se sont articulées autour des questions de clarification sur (le budget global et la durée d’exécution du programme), des suggestions autour d’un plan d’action des activités pouvant faciliter les PTF à mieux diriger leurs investissements selon les domaines évoqués.

 A l’issue de cette table ronde, le ministère s’engage à poursuivre les démarches pour une concrétisation des activités retenues dans le PNCP sur la période 2017-2020.

UNESCO brochure: Afrique, Culture de la Paix, 2017

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Une brochure de l’UNESCO

L’UNESCO vient de publier une nouvelle brochure sur ses activités pour une culture de la paix en Afrique, avec une liste impressionnante d’activités. Voici la table des matières de la brochure avec les liens posibles, vers l’article de CPNN ou l’UNESCO.

4-5 juin, 2012 – Abidjan – Forum de réflexion « Culture de la paix en Afrique de l’Ouest : un impératif de développement économique et une exigence de cohésion sociale

26-28 mars 2013 – Luanda – Forum panafricain : « Sources et ressources pour une culture de la paix

20-21 sept 2013 – Addis Abeba –Réseau des fondations et institutions de recherche pour la promotion de la culture de la paix en Afrique

19-22 mars 2014 – Bruxelles – Réseau des femmes pour une culture de la paix en Afrique

11-13 décembre 2014 – Libreville – Réseau des jeunes pour une culture de la paix en Afrique

16-28 mars 2013 – Luanda – Lancement de la Campagne « Agissons pour la paix », Luanda, Angola

9 juillet 2016 – Libreville – Lancement de la Campagne de jeunes pour la culture de la paix en Afrique centrale « Des mots différents, une seule langue : la Paix », Libreville, Gabon

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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31 mars 2017 – Lancement de la Campagne de mobilisation des jeunes pour la culture de la paix, Burundi

21 au 23 septembre 2014 – Célébration des 25 ans de la naissance du concept de culture de la paix : « La paix dans l’esprit des hommes et des femmes », Yamoussoukro, Côte d’Ivoire

20 Sept 2017 – Célébration de la Journée internationale de la paix, Cameroun

Sept 2017 Célébration de la Journée internationale de la paix, Burundi

Janvier 2015 – Décisions de l’Union africaine

2015 – Biennale de Luanda

2017 – Yamoussoukro – Projet de création d’une « Ecole de la paix

2012-2017 – Culture de la paix et de la réconciliation: Etude de cas du Mali

26 mai 2015 – Benin – Symposium international pour le lancement de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel

14 mars 2017 – Dakar – Triennale de 2017 de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA)

6 April 2017 – Réunion du réseau régional d’éducation à la citoyenneté mondiale en Afrique Subsaharienne, Johannesburg

9-11 sept 2017 Benin Consultations régionale en Afrique centrale et de l’ouest sur la jeunesse, la paix et la sécurité

Note de l’éditeur: il est très louable que le Département de l’Afrique de l’UNESCO continue à soutenir la culture de la paix. L’objectif de la brochure, selon Firmin Edouard Matoko, le Sous-Directeur général pour l’Afrique de l’UNESCO, “est de s’appuyer sur les sources d’inspiration et sur le potentiel des ressources culturelles, naturelles et humaines du continent pour identifier des pistes d’action concrètes permettant de construire une paix durable, pierre angulaire du développement endogène et du panafricanisme.” Par contre, on espère que ce n’est pas un mauvais signe pour l’avenir que l’avant-proposa de la brochure par la nouvelle Directrice générale de l’UNESCO ne mentionne pas la culture de la paix.

RDC: Manifestation de la Journee Scolaire de la Non Violence et de la Paix

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de John Mukhuta Muhiana, pour la Fondation de la Paix Mondiale /République Démocratique du Congo 

La Fondation de la Paix Mondial RDC a organisée une grande manifestation de la journée Scolaire de la non-violence, de la paix et la commémoration de la mort son excellence Mahatma Gandhi ; cette manifestation avait eu lieu le 30 Janvier 2018 dans l’Assemblée Provinciale du Lualaba, d’où les autorités politico Administratives, des Sociétés Minière, toutes les couches confondues, les écoles de projet Living Peace, quatre cent Indiens et le Représentant de l’Ambassadeur Indien.


En effet, la manifestion a débuté vers 14h00 dans la salle plénière précitée, d’où le représentant du Gouverneur Madame le Commissaire du Budget et Plan ainsi que les Membres organisateurs n’ont pas manqués les mots de« la paix, l’Amour et l’Unité ». Cette journée a été célébrée pour le poète Espagnol, éducateur et pacifiste, Llorenc Vidal, créer depuis l’année 1964, la célébration de cette journée a été reconnue par l’UNESCO en 1993.

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Could we benefit from more Celebrations of Peace?

(…suite)

Elle vise à attirer les politiciens, les fonctionnaires publics, les parents, éducateurs et enseignants, qu’il est nécessaire de promouvoir une éducation permanente à la non-violence et à la paix. Il est indispensable d’éduquer à la solidarité et au respect d’autrui, car les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent aussi être élevées les défenses de la paix. Sur ce, la Fondation de la Paix Mondiale a combinée quatre autres évènements : son 15ème anniversaire, la commémoration de la mort de Son Excellence Mahatma Gandhi et la célébrée de la journée mondiale de la non- violence ainsi que de la paix.

Afin, à 19h00, les invités ont été accompagnés à l’Hôtel Moon Palas pour prendre le cocktail et le repas jusqu’à 1h du matin. Cette fête a donné la joie aux partisans de la paix et aux participants. Cette manifestation a été sponsorisé par le Gouverneur de la Province Son Excellence Monsieur Muyej Mangeze Mans qui est notre Ambassadeur de cercle universel de la paix qui a contribué avec 3000$ pour l’organisation de cette manifestation et le Président de l’Assemblée Provincial l’honorable Kamwenyi Thumbo Louis qui nous a permis de faire la manifestation de la salle plénière de l’Assemblée.

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Dialogue inter-religieux pour la paix : « C’est la diversité des religions qui donne un sens à la religion » (préfet de Dédougou, Emile Hien)

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Ibrahima Traoré pour Lefaso.net

« Vivre en paix malgré nos divergences ». C’est sous ce thème que s’est tenue le samedi, 13 janvier 2018 à Dédougou, une conférence inter-religieuse pour la paix. L’activité, initiée la communauté islamique ahmadiyya du Burkina, a connu la participation de la chefferie coutumière, de la communauté catholique et de la communauté protestante qui ont adressé chacun un message de paix.

Une religion qui n’enseigne pas l’amour et le vivre ensemble ne mérite pas le statut d’être appelé religion. C’est en substance le message des différents intervenants à la conférence inter-religieuse pour la paix qui s‘est tenue le samedi 13 janvier 2018 à Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun. L’objectif consiste, selon le Missionnaire régional de la Communauté islamique ahmadiyya, Abdoulaye Ouédraogo, à mettre en exergue le fait que les religions n’ont pas à se combattre ; parce qu’elles émanent toutes d’un même Dieu. Pour lui, la cohabitation religieuse au Burkina doit sans cesse être promue et consolidée par les leaders religieux et les aînés afin d’inculquer la dynamique à la jeune génération. C’est en cela pense-t-il que le dialogue, le raffermissement de la fraternité, la solidarité…sont des ingrédients indispensables à maintenir. D’où la pertinence du présent rendez-vous à la fois fraternel et spirituel autour du thème :« Vivre en paix malgré nos divergences ».

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

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Plusieurs allocutions et communications ont marqué cette journée. La récente attaque perpétrée contre les gendarmes dans la région (Boucle du Mouhoun) motive également le choix de ce thème, selon Abdoulaye Ouédraogo. « Nous voulons donner notre soutien aux gens qui ont été attaqués et qui ont été meurtris dans leur cœur ; nous, jama’at islamique ahmadiyya, sommes solidaires avec eux. Ce qu’ils sont en train de faire n’est pas de l’islam. C’est purement de la barbarie, du banditisme de grand chemin », a-t-il fustigé avant d’appeler la jeunesse en particulier à demeurer vigilante pour ne pas se laisser prendre dans des actes ignobles, qui n’ont rien à avoir avec l’islam. Car, soutient-il également, le Coran stipule dans son chapitre 2 verset 257 qu’il n’y a point de contrainte en religion.

A l’Abbé Jean-Baptiste Davou, de renchérir en relevant que la conférence inter-religieuse est importante pour la culture de la paix, pour la connaissance de l’autre. « Quand on accepte d’échanger cela nous permet de mieux nous connaître, de mieux nous aimer, de mieux nous entraider. C’est le refus de dialoguer, d’échanger avec l’autre qui fait qu’on ne le connaît pas. Et quand on ne connaît pas quelque chose, on ne lui accorde pas beaucoup de valeur » a-t-il soutenu.

Le préfet du département de Dédougou, Emile Hien, par ailleurs représentant le gouverneur, a, pour sa part, félicité et encouragé la tenue de cette conférence « de la culture de la paix et du dialogue ». Et de prodiguer des conseils : « la religion ne doit pas être une source de division, de violence. Elle doit être une opportunité pour renforcer le vivre ensemble ». Pour M. Hien, c’est la diversité des religions qui donne un sens à la religion. Soyons tous des artisans de paix, a-t-il lancé, s’engageant à soutenir cette initiative et à veiller à sa pérennisation dans la région.

Satisfécit également du côté de la chefferie coutumière. Elle estime que la conférence inter-religieuse pour la paix s’inscrit en droite ligne du principe fondateur de la ville de Dédougou qui est la paix.

En effet, argumente le notable Pierre Dakuo, il ne peut pas avoir de prospérité sans paix. Et tout ce qui va dans ce sens a le soutien total de la chefferie coutumière de Dédougou. Des administrateurs en passant par les conférenciers aux participants, tous ont souhaité la pérennité de la Conférence inter-religieuse pour la paix.

La Ligue des Ouléma, Prêcheurs et Imams des Pays du Sahel: La communication pour contrer l’extrémisme

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de L’Expression

Les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel doivent impérativement user des moyens de communication modernes afin de contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent.
L’extrémisme est en mutation rapide. Pour le contrer, il faut une adaptation aussi rapide. Autrement dit, la lutte contre les idéologies extrémistes et les discours violents qui ont recours actuellement au Web et les réseaux sociaux, doit user des mêmes supports de communication.


C’est pour permettre à la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel d’atteindre cet objectif que le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu hier son secrétaire général, Youcef Belmehdi. Selon un communiqué du ministère de la Communication, Djamel Kaouane «a écouté, durant cet entretien, un exposé de Youcef Belmehdi sur les activités de la Ligue des ouléma du Sahel dont les principes sont la coexistence pacifique avec les autres religions et le rejet de toutes sortes d’extrémismes».

L’audience a également permis de «passer en revue les moyens susceptibles d’être mis en oeuvre par la communication pour vulgariser et promouvoir le message de tolérance et de modération prôné par cette association», précise la même source. Il faut dire que les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel ont une importante mission à accomplir, celle de lutter par l’information et la sensibilisation contre l’extrémisme religieux dans la région. Ces derniers doivent impérativement donc user des moyens de communication modernes afin de réussir leur campagne de sensibilisation.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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Afin de concrétiser cette mission préventive pour contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent, et mener à bien cette lutte en amont, la Ligue a mis en place un programme prévoyant une intervention des imams et prêcheurs sur le Web et les réseaux sociaux. Cette «incursion» des membres de la Ligue dans le monde virtuel, va permettre de faire un travail de contre-propagande barrant la route aux cellules dormantes de groupes extrémistes qui endoctrinent et recrutent des victimes sur les réseaux sociaux.

L’autre terrain sur lequel la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel, veut peser, est celui des universités. Il est à rappeler qu’en octobre dernier, la Ligue en collaboration avec le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (Caert) a convenu d’élaborer un programme de formation des imams et prêcheurs africains. Le programme prévoit de faire bénéficier les Africains de l’expérience algérienne en matière de prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme.

La Ligue avait, auparavant, organisé, le premier cycle de formation des imams membres de la Ligue, lequel a porté sur des thématiques telles que «l’optimisation de l’utilisation des médias» par les imams et les prêcheurs, «la réforme en islam» et «le rôle de la zakat et du wakf dans la résorption des problèmes sociaux».

Créée en janvier 2013 à Alger, la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams du Sahel s’emploie à diffuser la culture de la paix et à bannir la violence et l’extrémisme dans cette région. Elle regroupe des ouléma, prêcheurs et imams des pays de la région membres de la Ligue, à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, ainsi que trois pays observateurs au titre du Processus de Nouakchott, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée.

Gabon: La jeunesse panafricaine engagée à lutter contre la radicalisation et à promouvoir la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Au terme du deuxième Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix, abrité par le Gabon, la centaine de jeunes participants s’est engagée à être des sentinelles/tisserands de la paix dans leur pays respectif, à travers une Déclaration, dite de Libreville, lue par Mademoiselle Julie Mutési, Coordonnatrice nationale du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) au Rwanda.


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Du 30 novembre au 1er décembre, à Angondjé, l’édition 2017 du Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix qui a porté sur « la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » a été co-organisé par le Gouvernement gabonais, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP).

Durant ces deux jours de travaux, les jeunes ont échangé sur leurs expériences et bonnes pratiques en matière de prévention de la radicalisation par l’implication des mouvements de jeunesse, d’une part ; et se sont appropriés le projet sous-régional, initié par la CEEAC, l’UNOCA et l’UNESCO avec le soutien de l’OIF, portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale », d’autre part.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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A travers la Déclaration qui a sanctionné les travaux de ce forum, les jeunes ont appelé à une appropriation, par la 45ème session de la réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se réunira à Kigali (Rwanda), du 04 au 08 décembre 2017, et par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, du projet « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Ils ont également recommandé l’élaboration, avec la participation des jeunes et l’appui de l’UNOCA, de l’UNESCO et de l’OIF, par le Secrétariat général de la CEEAC d’une Stratégie opérationnelle pour la jeunesse afin de promouvoir son autonomisation et sa contribution au développement et à l’intégration de la sous-région de l’Afrique centrale.

Pour leur part, ils se sont engagés à faire le plaidoyer afin que chacun des Gouvernements de leurs pays respectifs soutienne la mise en œuvre du projet régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale » ; à participer à la mise en œuvre, dans chacun de leurs pays respectifs, dudit projet régional et à contribuer à l’élaboration de la Stratégie opérationnelle pour la jeunesse de la CEEAC.

Lors de son discours de clôture, Monsieur Mathias Otounga Ossibadjouo, Ministre gabonais des Sports, du Tourisme et des Loisirs, s’est félicité de la qualité des travaux du forum nourris en grande partie par les jeunes eux-mêmes et a réitéré l’engagement de son pays à accompagner la mise en œuvre du projet sous-régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Gabon: Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de UNESCO

Le Gouvernenment gabonais, la CEEAC [la Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale], l’UNOCA [Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale], l’OIF [l’Organisation Internationale de la Francophonie] et l’UNESCO, en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, organisent du 30 novembre au 2 décembre 2017, le Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale.


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Le premier Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » s’est tenu, à Libreville (Gabon), du 11 au 13 décembre 2014, sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, à l’initiative conjointe de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO et de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, avec le soutien et la participation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Union africaine (UA).

Ce forum, inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action pour une Culture de la paix en Afrique , adopté à l’issu du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » (Luanda/Angola, mars 2013), a permis le lancement officiel du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP), dont le Gabon accueille depuis le Siège social.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Le présent projet de « Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » s’inscrit dans la continuité de ce forum de décembre 2014, dont l’une des recommandations invitait le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix à se réunir dorénavant tous les deux ans, en assemblée générale, à Libreville (Gabon).

Cette activité a été prévue pour être réalisée en 2016, au titre du Programme de participation de l’UNESCO, sous le thème : « La radicalisation idéologique et religieuse des jeunes : un défi à la culture de la paix », en raison de l’importance que cette problématique revêt pour la paix, la sécurité, notamment sur le continent africain.

La propagation du radicalisme religieux de Boko Haram est en train de gagner la sous-région de l’Afrique centrale, via en particulier la région du lac Tchad et l’extrême-Nord du Cameroun. Du fait de la porosité des frontières, le radicalisme des jeunes pourrait, par ailleurs, prospérer sur l’humus de nombreuses crises politiques non résolues, des difficultés socio-économiques et de la frustration née du chômage, des atteintes aux droits de l’Homme, en somme de l’insuffisance de la gouvernance. De plus, dans le contexte d’accès accru aux technologies de l’information et l’utilisation massive d’internet et de réseaux sociaux, l’Afrique centrale n’est pas, à l’évidence, à l’abri de la radicalisation des jeunes.

Ce forum, qui contribue à la mise en œuvre de la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à lutter activement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, s’inscrit également dans le prolongement de l’atelier sous-régional sur le renforcement de la coopération entre la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la société civile en matière d’alerte précoce et de prévention des conflits en Afrique centrale, organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la CEAAC, du 30 novembre au 2 décembre 2017, à Libreville (Gabon).

Fin du 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Panapress

Le 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a pris fin mardi après-midi à Diamniadio, au Sénégal, après deux jours de travaux marqués par un panel de haut niveau animé par les présidents du Sénégal, Macky Sall, du Rwanda, Paul Kagamé, et du Mali, Ibrahima Boubacar Keïta.

Les trois chefs d’Etat ont particulièrement insisté sur la nécessité pour l’Afrique de compter d’abord sur elle-même pour assurer sa sécurité avant de faire appel à la communauté internationale.


(De gauche) le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, à l’ouverture du forum sur la paix et la sécurité à Dakar. Par SEYLLOU (AFP)

«Nous devons nous engager à résoudre nos problèmes avant de faire appel à l’aide étrangère. Je ne crois pas que la défense de l’Afrique viendra de l’extérieur. Je n’y crois pas. L’Afrique doit d’abord prendre en charge sa sécurité et nos partenaires vont venir en appoint», a déclaré le président Sall.

Le Premier ministre du Tchad, Albert Pahimi Padacké, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, le ministre français de Forces armées, Mme Florence Parly, et le ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères, Masahisa Sato, ont également pris part à ce panel.

Le sentiment des trois chefs d’Etat est partagé par M. Padacké qui n’a pas manqué de souligner les efforts déployés par son pays pour aider ses voisins, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, à lutter contre Bokko Haram qui sévit dans le bassin du Lac Tchad.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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«Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes car il y va de la sécurité du continent et des Africains. C’est notre responsabilité de protéger nos pays et nos populations. Nous pouvons toujours faire appel à la communauté internationale, mais nous ne devons pas nous décharger sur elle», a-t-il dit.

«Le Tchad n’abrite aucune organisation terroriste, mais il a été le premier à intervenir au Mali et consacre d’importantes ressources à la lutte contre le terrorisme qui sévit chez ses voisins», a-t-il dit, se demandant combien de temps son pays tiendra-t-il encore s’il n’est pas soutenu dans ses efforts.

Toutefois, ils reconnaissent tous la nécessité d’une coopération sous-régionale et mondiale pour lutter contre le terrorisme, particulièrement en Afrique.

Les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Afrique et les nouveaux enjeux sécuritaires, les migrations et les défis sécuritaires, la lutte contre le financement du terrorisme, la sécurité et la sûreté maritime en Afrique, ainsi que la cybersécurité et la gouvernance de l’information et de l’espace numérique.

Ce «forum de la maturité» a été organisé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avec l’appui du ministère français de la Défense et de nombreux autres partenaires.

Placée cette année sous le thème «Défis sécuritaires en Afrique : pour des solutions intégrées», la rencontre a regroupé «plus de 400 participants» dont des acteurs régionaux et internationaux, des autorités politiques et militaires, des experts, des universitaires, des diplomates, des représentants d’organisations internationales et de la société civile.

L’organisation d’un tel forum a été décidé en décembre 2013 à Paris lors d’un sommet France-Afrique sur la lutte contre le terrorisme.

Burkina : Un forum parle de paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Irmine Kinda pour Burkhina 24

Le premier forum international des jeunes sur la culture de la paix s’est tenu ce mercredi 15 novembre 2017 à Ouagadougou et a connu la participation de Michel Kafando, parrain de la présente édition. Ce forum vise à amener les religieux à discuter, revisiter les textes saints, voir ce que ces textes disent de la paix de la différence religieuse, de la cohabitation pacifique malgré la différence religieuse.

L’avènement de ce premier forum est de lIinitiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et inter culturel lancée à Cotonou en mai 2015, de l’historique résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur jeunesse, paix et sécurité, The Burkina Faso Interfaith Youth Network (BFIYN) et de la JEC.

Ils entendent réunir du 15 au 18 novembre 2017, les jeunes participants de diverses religions. Tout en saluant l’action militaire dans la lutte contre le terrorisme grandissant, ils veulent apporter leur touche en étant des sentinelles de dame, paix. Et pour ce faire, le promoteur du Forum, Henri Kaboré, a voulu retenir pour ce premier forum le thème : « Jeunesse engagée dans une culture de la paix par le dialogue interreligieux »

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

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Pour cette première édition 120 participants sont attendus et le coordonnateur a souligné que l’accent sera mis sur la représentation des jeunes venant des confessions religieuses telles l’Islam, le Christianisme, la Religion traditionnelle africaine. Les jeunes auront l’occasion de se rencontrer, échanger, accepter leurs différences et réaliser qu’ils sont tous des créatures de Dieu, appelées à s’aimer et à protéger la vie humaine qui est sacrée.

« La différence constitue une richesse et non un désavantage (…). Sans paix, il n’y a pas de développement (…). Les jeunes sont des acteurs de paix et de développement », a souligné l’initiateur et le coordonnateur du Forum, Henri Kaboré.

Le parrain de ce forum, l’ancien président du Faso Michel Kafando, a salué l’initiative des jeunes. En effet, dit-il, « dans un monde où la jeunesse représente l’essentiel de par son nombre, il faut que cette jeunesse puisse véritablement imprimer sa marque dans la recherche de la paix.

Ce forum est axé essentiellement sur le dialogue interreligieux. Cela veut dire que cette jeunesse est consciente que notre monde est perturbé et comme notre avenir, c’est la jeunesse, elle pense déjà à soulever le problème et à faire en sorte qu’à travers ces différentes réunions, il y ait une prise de conscience générale de façon à ce que par des échanges, on puisse trouver une solution qui rende ce monde beaucoup plus paisible, pacifique. J’ai accepté parrainer ce forum parce que je crois que la jeunesse a un très grand rôle à jouer ».

L’ouverture de ce forum a également connu la présence du député Jacob Ouédraogo, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale et du secrétaire général de la religion for christ pour la religion en Afrique, Dr Francis Kayena. Tous deux co-présidents du forum ont félicité et encouragé les jeunes. Ils ont laissé entendre qu’ils ne ménageraient aucun effort pour les accompagner dans la quête de la paix.