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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Prévenir la violence et promouvoir l’égalité des sexes par le biais des médias au Sénégal

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de L’Unesco

Le premier atelier itinérant du projet “Prévenir la violence et promouvoir l’égalité des sexes par le biais des médias au Maroc et au Sénégal” s’est tenu du 16 au 18 août 2018 à Thiès (Dakar-Sénégal). Une activité qui a permis aux différents journalistes participants de renforcer leurs capacités dans la maîtrise du concept de genre, des enjeux des droits humains ainsi que leur prise en compte dans la collecte et le traitement de l’information.


©UNESCO/Théodora Samba Taliane

Le projet « Prévenir la violence et promouvoir l’égalité des sexes par le biais des médias au Maroc et au Sénégal », subventionné par l’Espagne dans le cadre du Programme international pour le développement de la communication (PIDC), a pour objectif essentiel d’autonomiser les bénéficiaires pour la promotion de l’égalité des sexes et la lutte contre le reportage et la propagation des discours haineux dans les médias tout en favorisant une meilleure approche stratégique dans l’utilisation du digital. Le projet est mis en œuvre au Sénégal avec l’appui des partenaires au niveau national tel que le ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, la Commission Nationale Sénégalaise pour l’UNESCO (COMNAT), l’Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal (URAC), l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) et le Réseau des blogueurs du pays. 

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Question related to this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

African journalism and the Culture of Peace, A model for the rest of the world?

(. . . suite)

Une série de quatre ateliers itinérants sont prévus de se tenir sur l’ensemble du territoire sénégalais. C’est dans ce contexte que le premier évènement a été organisé. L’atelier qui s’est tenu les 16,17,18 août a accueilli près de 40 participants, membres des radios communautaires ainsi que de la presse en ligne, situés sur la région de Dakar et de Thiès. Pendant trois jours, ils ont été formés sur les notions de droits humains, de genre et sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) ; et en techniques journalistiques, sur les notions d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information. A l’issue des sessions de formation, les participants ont été amenés à faire des productions radiophoniques et écrites, respectant les notions de genre, éthiques et déontologiques en fonction des connaissances acquises.  Ces productions feront l’objet d’un suivi tout au long de l’implémentation du projet, pour diffusion à destination des communautés locales. 

Cet atelier a été l’occasion, notamment pour les membres de la presse en ligne, de participer pour la première fois à une activité traitant des thématiques de genre, démontrant de façon claire que le besoin de renforcement sur ces thématiques est essentiel, et ce, à toutes les échelles. Les prochains ateliers itinérants se tiendront à Kaolack (septembre), Saint-Louis (octobre) et Kolda (novembre).

La promotion de la culture de la paix et de l’égalité des genres occupe une place centrale dans la mission de l’UNESCO. Ce projet s’inscrit dans la dynamique de l’Organisation de renforcer la paix et la non-violence par les médias avec un focus sur le renforcement de leurs capacités, afin de faire progresser le journalisme éthique, objectif et de qualité.

Algérie: Ooredoo partenaire du 32e Camp des scouts arabes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Mouloud Ahmed dans Algerie Patriotique

Ooredoo est le partenaire de la 32e édition du Camp des scouts arabes, qui se tient à Alger du 25 août au 5 septembre 2018 sous le slogan «Le rêve arabe».

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Question for this article

Two movements: scouting and culture of peace, Are they related?

(. . . suite)

Placée sous le haut patronage de Son Excellence le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, cette manifestation panarabe, organisée par les Scouts Musulmans Algériens (SMA), regroupe plus de 1200 participants représentant une vingtaine de pays arabes.
Cette édition, qu’accueille l’Algérie pour la troisième fois, vise à promouvoir le vivre ensemble, la culture de la paix ainsi que la solidarité et la fraternité entre les peuples. Un riche programme est concocté par le Comité d’organisation au profit des participants avec, notamment, des activités culturelles et éducatives, des visites touristiques, des animations aquatiques, des jeux de divertissement et des conférences thématiques.

Par sa participation à ce 32e Camp des scouts arabes, Ooredoo confirme son statut d’entreprise citoyenne résolument impliquée dans le soutien des évènements qui contribuent au rayonnement de l’Algérie.

Bulletin français 1 septembre 2018

. PROGRÈS POUR LA PAIX .

Ce mois-ci, nous examinerons les progrès (ou l’absence de progrès) pour la paix, dans cinq guerres et confrontations militaires: Les Philippines; La Colombie; L’Éthiopie et Érythrée; La Corée du Nord et la Corée du Sud; L’Israël et La Palestine.

Les Philipines :

Le 27 juillet dernier, le président philippin Duterte a promulgué la loi fondamentale de Bangsamoro (BOL) visant à compléter l’accord de paix entre le gouvernement et le Front de libération islamique Moro (MILF) dans le sud des Philippines. L’accord donne aux Moro une plus grande autonomie pour diriger leur patrie à Mindanao.

Après la ratification du Sénat et de la Chambre des représentants. Le sénateur Juan Miguel “Migz” Zubiri, qui préside le sous-comité du Sénat sur la BOL, a déclaré: “C’est une nouvelle aube pour Bangsamoro à Mindanao.” “Le MILF et le MNLF (Front de libération nationale Moro) sont prêts à travailler avec le gouvernement philippin, en particulier dans la conduite du plébiscite qui aura lieu vers le mois de novembre.”

Quatre années de lobbying pour l’inclusion de l’éducation à la paix dans la BOL ont été couronnées de succès. Aux termes de l’article IX de la loi sur l’éducation, le gouvernement de Bangsamoro institutionnalise l’éducation à la paix à tous les niveaux. Quelque 6 000 nouveaux enseignants sont actuellement déployés dans cinq provinces du sud et contribuent activement à la promotion de la solidarité interconfessionnelle. à l’appui des efforts de paix du gouvernement Mindanao.

La mise en pratique de la nouvelle loi, dans le cadre d’un événement de solidarité historique, a rassemblé l’armée philippine et le Front de libération islamique Moro (MILF) pour célébrer la fête musulmane de l’Aïd Al-Adha.

L’Éthiopie et l’Érythrée :

Après deux décennies de relations hostiles entre l’Éthiopie et l’Érythrée, un accord conjoint de paix et d’amitié a été signé par les deux pays le 9 juillet à Asmara. Lors d’un rassemblement organisé par les communautés d’Érythrée et d’Éthiopie le 3 août, des milliers de citoyens des deux pays ont exprimé leur soutien à l’accord historique conclu entre le Président Isaias Afwerki et le Premier Ministre, M. Abiy Ahmed. L’accord a abouti à une série d’accords de réconciliation avec divers groupes armés, dont le Front de libération Oromo, le Mouvement des forces démocratiques d’Amhara et, plus récemment, des pourparlers de réconciliation avec le Mouvement démocratique populaire de Tigré.

Pendant des années, les conflits entre l’Éthiopie et l’Érythrée ont affaibli l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) dans la région. Nous espérons que maintenant l’IGAD pourra jouer son rôle pour la paix et la coopération, à l’instar de celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui ont réussi a promouvoir la paix et la coopération entre leurs membres.

La Colombie :

Depuis des années, nous suivons le processus de paix en Colombie. Bien que le gouvernement nouvellement élu en Colombie se soit opposé à une partie des accords de paix au niveau national, le président Santos estime que « la paix est irréversible» et les progrès continuent d’être réalisés vers la paix au niveau départemental. Dans le département de Bolivar, le projet Ruta de la Paz encourage le développement touristique et culturel dans les régions et les municipalités touchées par le conflit armé . Dans le département de Caldas, les établissements d’enseignement public, les gestionnaires culturels, les bibliothécaires, les dirigeants sociaux, la police, les membres de la Croix-Rouge et les membres des conseils municipaux sont devenus des promoteurs de la paix grâce au diplôme «Education rurale comme scénario de consolidation de la paix.”

Bien que les Afro-Colombiens soient désabusés pour la mise en œuvre des accords dans leur région de la côte ouest, ils ont continué à construire la paix à leur manière. Les habitants créent des initiatives locales de consolidation de la paix et, l’année dernière, les habitants de Buenaventura et des environs ont fermé la ville lors d’une grève civile, exigeant la reconnaissance de leurs droits.

La Corée du Nord et la Corée du Sud :

Cette année, nous avons suivi les progrès vers un éventuel accord de paix et de réconciliation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Les progrès ont été lents au cours des derniers mois, mais un sommet sur la paix est prévu dans la capitale du nord, Pyongyang, ce mois-ci. Il marquera la troisième rencontre entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in.

Israël et Palestine :

Enfin, nous considérerons le conflit de longue date entre la Palestine et Israël, qui éclate périodiquement en guerre ouverte. Dans le dernier développement, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a proposé une mission internationale armée dirigée par les Nations Unies pour défendre les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza occupées contre l’armée israélienne. Malheureusement, il semble que cela ne puisse être réalisé en raison du droit de veto des États-Unis au Conseil de sécurité.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ


A ‘new dawn’ for Mindanao’s Bangsamoro

DÉVELOPPEMENT DURABLE



How Corporations ‘Bypassed the Politics’ to Lead on Clean Energy in 2017

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Petropolis-Peace celebrates one year and 400 mediations

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


More Than 300 Newspapers Denounce Trump Attacks on the Press

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Historic leap in Tunisia: Women make up 47 per cent of local government

DROITS DE L’HOMME



Enseignant(e)s et militant(e)s dénoncent les politiques migratoires américaines et tentent d’offrir des livres et des jeux aux enfants placés en détention

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



UN Chief Proposes Armed Peacekeeping Force to Protect Palestinians

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Brazil: Culture of Peace will be the theme of a free lecture in Guarujá

Enseignant(e)s et militant(e)s dénoncent les politiques migratoires américaines et tentent d’offrir des livres et des jeux aux enfants placés en détention

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Internationale de l’Education

Un groupe d’enseignant(e)s, de syndicalistes, de militant(e)s et de dignitaires religieux/euses s’est rendu dans un centre de détention situé à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique pour offrir des livres, des jeux et des cadeaux aux enfants incarcérés par les autorités migratoires américaines.

Cette délégation avait pour objectif de dénoncer le caractère cruel, inhumain et traumatisant de la séparation entre enfants et parents, les conditions de détention illégales des mineur(e)s d’âge et les violations systématiques des droits humains des familles migrantes auxquelles se livrent les autorités américaines.

Sous le soleil accablant du Texas, les éducateurs/trices en provenance des deux côtés de la frontière entre les Etats Unis et le Mexique se sont rendu(e)s au centre de détention de Tornillo, où vivent actuellement plusieurs centaines d’enfants dans une série de tentes encerclées d’un mur de pierre et de fils barbelés, sous la surveillance des gardes armés du Département de la sécurité intérieure des Etats-Unis. 

Avant de rejoindre l’entrée du centre, la délégation de militant(e)s, composée de membres de l’American Federation of Teachers (AFT), du Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación (SNTE) et du Secrétaire général de l’Internationale de l’Education (IE) David Edwards, a participé à un rassemblement en vue de protester contre les politiques de séparation familiale et de détention illimitée, mises en place par le gouvernement américain.

Ce rassemblement, ainsi que la visite au centre, fait suite au décret migratoire promulgué par le Président Donald Trump, lequel n’a pris aucune mesure pour réunir les enfants et leurs parents et poursuit sa politique de détention des enfants, des mineur(e)s et des migrant(e)s cherchant asile. L’administration continue également à violer les lois internationales et à placer en détention des milliers d’enfants.

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Questions for this article:

The post-election fightback for human rights, is it gathering force in the USA?

(. . . suite)

Les gardes armés protégeant l’entrée du centre ont refusé d’accepter les cadeaux (cahiers, ours en peluches, ballons de football) et n’ont pas autorisé les enseignant(e)s à entrer sur le site ou à rendre visite aux enfants. De même, les autorités américaines n’ont pas répondu à une lettre envoyée au préalable, demandant l’autorisation de remettre du matériel pédagogique aux enfants.

« Nous avons vu des gouvernements dans le monde maltraiter les populations migrantes et réfugiées, mais nous sommes scandalisé(e)s par le degré de cruauté, d’arrogance et de mépris des droits humains qu’affichent les autorités américaines », a fait remarquer David Edwards, Secrétaire général de l’IE.

Plusieurs ONG ont signalé que des enfants avaient été ligotés, menottés et forcés à prendre des médicaments et des somnifères. D’autres sont privés d’exercice et d’affection humaine. Leur situation est encore aggravée par le traumatisme à long terme engendré par le fait d’avoir été séparés de leurs parents, a expliqué Edwards:

« En tant que représentante des éducateurs et éducatrices, en tant que communauté de professionnels chargés de prendre soin des enfants, et en tant qu’organisation internationale engagée à défendre les droits humains, l’Internationale de l’Education condamne ce traitement violent et scandaleux des migrants et des enfants, et exige la cessation immédiate de ces mesures. En tant qu’éducateurs, notre mission consiste à accueillir, développer, encourager et inspirer les enfants. Et nous luttons également pour faire valoir leurs droits. »

La Présidente de l’AFT, Randi Weingarten, a déclaré: « Ces politiques sont caractéristiques des régimes tyranniques ou dictatoriaux, et non pas de nos démocraties… Ces agissements considérés comme une violation des droits humains fondamentaux ont causé de profondes séquelles traumatisantes. La communauté internationale doit réagir et prendre des mesures pour mettre un terme aux agissements odieux de cette administration. »

Juan Díaz de la Torre, Président du SNTE, également présent lors du rassemblement, a déclaré que, en tant qu’éducateurs/trices, « notre vocation va bien au-delà de l’enseignement dans les classes. Nous sommes des femmes et des hommes engagés à former les citoyens et citoyennes de demain. Le traitement inhumain enduré par ces enfants laissera des traces dans leur développement si nous n’intervenons pas immédiatement. »

Il a ajouté que si l’on souhaite apporter des solutions au problème de la migration, un processus/accord multilatéral est nécessaire, impliquant tous les pays qui accueillent ou expulsent les migrant(e)s. Tout le monde doit s’employer à trouver des solutions: « Même si les frontières paraissent nous diviser, nous partageons une vocation commune qui nous unit ».

Remarque – Vous vous demandez peut-être ce qu’il est advenu des cadeaux. Ils ont été remis aux organisations travaillant avec les enfants migrants dans la région frontalière.

(Merci a Janet Hudgins, le reporter de CPNN pour cet article.)

Voyage en Vélo: en Prise Directe avec les Gens

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Stip & F

Après huit ans de vie professionnelle dans le domaine bancaire à Paris, nous avons décidé de voyager à vélo pour découvrir l’Europe en passant par le Maroc. Ce moyen de locomotion s’est imposé à nous comme une évidence. Economique et pratique, il nous a permis de rouler 17000 km pendant une année. Les rencontres en sont d’autant plus facilitées que nous sommes en prise directe avec les gens.


(Cliquez sur l’image pour la video.)

Les mêmes questions reviennent fréquemment dans toutes les langues : D’où êtes-vous ? Pourquoi faites-vous ça ? Où dormez-vous ? Elles permettent d’entrer en contact, d’exprimer qui nous sommes, sans forcement passer par les mots, mais surtout en montrant notre sourire, et ce que l’on espère dégager : la simplicité.

Nous sommes partis à la recherche de nous-mêmes, notamment grâce à la rencontre des autres êtres humains, au partage de leurs histoires et de leurs expériences. Le souvenir de ces échanges restera dans nos mémoires : une famille belge qui nous tire notre première larme au moment du départ en Espagne ; le couple de marocains dans les montagnes de l’Atlas qui a tout partagé ; la gentillesse et le grand cœur d’une famille italienne à Cremone ; l’accueil et la générosité d’un entrepreneur serbe ; le petit déjeuner mémorable avec deux retraités en plein milieu de la Finlande…

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

(. . . suite)

Nous avons découvert aussi un nouveau type de relation rapide et intense. En tant que voyageurs de passage, les personnes n’hésitent pas à nous raconter leur vie et leurs accidents de parcours. Cela nous pousse à la compassion et à l’humilité face à ces histoires bouleversantes. Nous écoutons avec attention, réconfortons et repartons, peut-être un peu vite… En espérant que la paix a repris sa place.

Ces échanges spontanés sont un moyen formidable d’apprendre sur soi. Ce qui nous faisait peur n’était en vérité que rarement justifié, ce sentiment reposait le plus souvent sur des croyances limitantes, encrées au plus profond de nous-mêmes de part notre éducation et les messages véhiculés par la société. Cette expérience nous a prouvée que la bienveillance était partout, il suffit de la voir. Finalement, on ne croit pas ce que l’on voit, mais on voit ce que l’on croit. Parfois dans les cafés, un client paie la note, le patron nous offre un repas, une personne nous propose une chambre… Arriver avec une intention positive peut faire une grande différence.

Inévitablement, certains événements arrivent à jouer avec nos nerfs, comme cette pluie diluvienne, près de Foggia en Italie, qui au final s’est ponctuée par une belle soirée autour d’un feu de cheminée. Nous apprenons que l’on doit accueillir chaque chose, l’accepter telle qu’elle est, même celle que l’on pourrait juger négative.

Le ressenti est devenu notre meilleur allié au fil des jours dans toutes les situations. Il s’agit de laisser tomber le mental et de donner plus de place à nos sensations, le meilleur indicateur qui soit. Plus proche des éléments, nous sommes en immersion dans l’environnement, comme si l’on captait plus d’informations. Nos sens s’aiguisent, nous savons instinctivement si l’on doit prolonger une rencontre, l’écourter ou changer de route. Il nous arrive de froisser des personnes lorsque nous refusons des invitations, surtout lorsqu’elles sont très insistantes. Nous préférons de très loin être en accord avec nous-même plutôt que de subir un compromis.

Les épreuves traversées, qu’elles soient liées au climat, aux relations avec les autres, ou à nos propres doutes… sont des moyens de grandir. Une fois l’inconfort passé, le champ des possibles s’agrandit. Un voyage pour se rappeler qui nous sommes, au-delà des façades construites autour de l’ego.

Nous poursuivons notre chemin en étant plus conscients et reconnaissants envers toutes les intentions de la vie. L’être humain est bienveillant par nature, il doit simplement s’en rappeler.

Bulletin français 1 août 2018

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Le mois dernier, nous avions constaté les progrès du reboisement en Afrique avec l’évolution de la Grande Muraille Verte qui s’étend d’Ouest en Est, d’une part, et avec l’initiative Million Trees en Zambie. Auparavant, nous avions fait état du reboisement en Chine , au Pakistan et au Brésil.

Ce mois-ci, nous ajoutons des rapports sur l’initiative Greentrees Sequester en Amérique du Nord et le projet Defenders of the Forest à Madagascar. L’initiative Greentrees a reçu un prix de l’American Carbon Registry “en reconnaissance de la mise en œuvre exceptionnelle de la plus grande initiative de reforestation au monde en termes de volume de réductions d’émissions confirmées en haute qualité et en nombre de propriétaires fonciers et d’acres.”

Le projet de Madagascar est important parce que l’île est l’un des points chauds de la biodiversité les plus importants du monde avec la grande majorité de ses espèces de faune et de flore endémiques. Une grande partie de la faune sauvage de Madagascar est menacée, en particulier ses forêts humides. L’association Mitsinjo, composée des activistes locaux, embauche la jeunesse locale pour planter des arbres et conserver les animaux qui sont en danger d’extinction. L’association a des programmes d’éducation et de renforcement des capacités pour les communautés qu’elle soutient, y compris les écoles.

En même temps, le désinvestissement de combustibles fossiles continue de se renforcer. Nous avons déjà fait état d’initiatives pour une grande variété d’organisations locales et mondiales, incluant la Banque mondiale, des institutions catholiques, la Norvège et la ville de New York. Go Fossil Free, un groupe qui milite en faveur du désinvestissement, estime que des actions pour combustibles fossiles, de 6,15 billions de dollars ont été vendues depuis le début du mouvement en 2010.

Au Japon, qui a été l’un des plus grands financiers de la technologie du charbon au monde, Nippon Life Insurance, le plus grand assureur vie du Japon, avec 667 milliards de dollars d’actifs, a annoncé qu’il cesserait de financer les centrales électriques au charbon.

Ce mois-ci, nous voyons que le Parlement irlandais a voté pour vendre ses 370 millions de dollars d’investissements dans les combustibles fossiles “dès que possible”. Le vote de l’Irlande est particulièrement important parce qu’il reflète un changement majeur dans le mouvement de désinvestissement. Dans le passé le désinvestissement était entièrement motivé par des préoccupations morales – les institutions retiraient leur argent des compagnies pétrolières, gazières et houillères parce qu’elles ne voulaient pas contribuer à la destruction d’un climat stable. Désormais, le désinvestissement est de plus en plus perçu comme une initiative financière intelligente pour les investisseurs.

Peut-être le plus important de tout, il y a toujours des progrès dans les énergies renouvelables qui ne polluent pas l’atmosphère. Il y a quelques mois, nous avions signalé des investissements accrus dans l’énergie solaire en Chine, en Australie, en Suède, au Royaume-Uni et en Allemagne, y compris des voitures électriques et une autoroute solaire en Chine. Et ce mois-ci, nous voyons que l’Inde progresse vers le leadership dans l’énergie éolienne et solaire. Bien que les énergies renouvelables ne fournissent actuellement que 20% des besoins du pays, cela commence à changer en raison de considérations financières. La construction d’une nouvelle énergie renouvelable coûte moins cher que l’entretien de la plus grande partie de l’énergie électrique au charbon au pays, et encore moins que la construction de nouvelles centrales.

Enfin, pour une approche globale, nous pouvons vous recommander celle de l’agroécologie. Au Brésil, l’articulation nationale d’agroecologie réuni plusieurs centaines d’organisations d’agriculteurs, de femmes, d’artistes et de militants depuis plus de quinze ans afin de promouvoir un nouveau modèle de développement à partir des pratiques d’agricultures et d’utilisation du sol dans une perspective écologique et de bien commun centrée autour des savoirs et cultures traditionnelles et populaires.. La nature même de l’agroécologie est transversale et holistique. Si l’on prend les 17 objectifs de développement durable adoptés par les Nations Unies, on se rend compte que l’agroécologie en couvre la majorité: le climat, l’eau, la lutte pour l’égalité des genres, contre la pauvreté, contre la faim, le travail décent, etc.”

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE



India strides towards clean energy leadership

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Campaign Nonviolence National Convergence in Washington, DC this September 21-22, 2018

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



II World Forum on Urban Violence and Education for Coexistence and Peace: Madrid, 5-8 November

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Mauritanie: Création du Mouvement de la Jeunesse Consciente pour l’Emploi

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Les femmes à l’école de la construction d’une paix durable au Cameroun

DROITS DE L’HOMME



9th International Conference on Human Rights Education

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



USA: A call to resist immigrant concentration camps

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Peru: Law to promote the culture of peace and non-violence in basic education

Mauritanie: Création du Mouvement de la Jeunesse Consciente pour l’Emploi

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Maghreb Emergent

Le Mouvement de la jeunesse consciente pour l’emploi a tenu jeudi [26 juillet] en fin de journée une conférence de presse au cours de laquelle ce mouvement a annoncé sa création.


Photo de CRIDEM

Le président de ce mouvement, M. Balle Diagne a évoqué les causes à l’origine de la création du mouvement et passé en revue ses objectifs qui visent, entre autres, la récupération des jeunes exposés à une potentielle rupture avec la société et à lutter en leur sein contre les dérives drogue, stupéfiants, gangs de la criminalité mais aussi courants extrémistes etc.

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Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Pour ce faire, le mouvement entend créer un espace d’échanges et d’apprentissage fonctionnel entre les institutions étatiques et non étatiques, vulgariser l’unité et la cohésion nationales et interpeller les décideurs et les opérateurs économiques pour investir en faveur de la promotion et du développement de la jeunesse et sensibiliser l’opinion sur les valeurs de la citoyenneté et la culture de la paix.

Dans ce cadre, le président du mouvement a souligné l’importance que revêt, pour les jeunes, la préservation des acquis nationaux et la promotion de projets de développement à l’intention des jeunes.

Quant à la secrétaire générale du mouvement, Mme Malika Mint Mohamed Saleck, elle a réaffirmé les mêmes principes et objectifs invitant tous les jeunes mauritaniens à adhérer au mouvement qui a pour objectif de développer la Mauritanie et de la protéger contre tous les dangers.

Répondant à une question de l’Agence Mauritanienne d’Information, sur la nature du mouvement, M. Balle Diagne a déclaré que le mouvement est apolitique, appelant toutefois la jeunesse mauritanienne à s’inscrire sur la liste électorale et à participer pleinement aux prochaines élections.

Il a ajouté que son mouvement n’opère pas dans le cadre des structures sectaires tribales et régionales mais, bien au contraire, s’y oppose énergiquement. Toutefois, il croit en les compétences et capacités des jeunes mauritaniens.

Les femmes à l’école de la construction d’une paix durable au Cameroun

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Média Terre

La Friedrich Ebert Stiftung pour le Cameroun et l’Afrique Centrale a tenu à Bastos dans sa salle de conférence ce 24 juillet 2018 à travers son programme Ladies Hours, plateforme d’échanges, d’information et de formation des femmes sur les enjeux de l’heure, la troisième rencontre de l’année sous le thème « Le rôle des femmes dans la résolution des conflits et dans la construction d’une paix durable au Cameroun ». Vingt cinq femmes décideuses venant du gouvernement, des partis politiques, de la société civile, des associations culturelles et professionnelles ainsi que des médias ont été conviées à ce rendez-vous trimestriel, pour partager leurs expériences, et faire un plaidoyer pour la mise sur pied des réformes permettant d’améliorer le statut des femmes camerounaises afin qu’elles soient de meilleures partenaires dans la construction d’une paix durable et le développement du Cameroun.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

Quel rôle les femmes jouent-elles dans les conflits actuels ?

Un état des lieux de l’activité des femmes dans la situation sécuritaire actuelle de notre pays indique que ce sont les femmes et les jeunes filles qui souffrent le plus dans les conflits en raison de leur vulnérabilité : pauvreté, viols, destruction de leurs maisons entraînant parfois leur délocalisation, perte des êtres chers. Les femmes sont très absentes dans les instances de décision, elles ignorent le contexte socio-politique du pays, et vivent les différentes crises (Boko Haram et crise anglophone) dans la neutralité, dans la passivité. Quant à celles des régions anglophones, elles se sont constituées en groupe de sensibilisation et de médiation pour un retour au calme.

Que peuvent faire les femmes dans la construction d’une paix durable ?

L’éducation d’une société repose principalement sur les femmes. Elles sont des donneuses de vie, des protectrices de la vie, des initiatrices à la vie. Elles ont donc une responsabilité très grande dans la culture de la paix à travers l’initiation des enfants et de la société à la justice, à la paix. La culture de la paix est un ensemble d’actes et d’attitudes donnant la primauté à l’harmonie sociale et ayant pour préalable la justice sociale. Les femmes doivent donc être des agents de paix et des acteurs de construction de la paix au Cameroun à travers leurs attitudes, le langage qu’elles tiennent, les positions et analyses qu’elles font des différentes situations de la vie. La justice et l’équité doivent gouverner leurs actions. Pour cela, elles doivent mettre à contribution tous les moyens en leur possession pour construire la paix au Cameroun, et engager un plaidoyer sur la protection des femmes et des jeunes filles en temps de conflits. De plus les femmes doivent travailler ensemble pour l’engagement d’un dialogue inclusif sur la culture de la paix.

En conclusion, invitation a été faite en direction des femmes décideuses pour une sensibilisation et une formation continue des femmes membres de leur structure sur le contexte et la nécessité pour les femmes d’être des acteurs de premier plan dans la construction d’une paix durable dans le monde en général et au Cameroun en particulier.
 

Bulletin français 1 juillet 2018

. “SLOW NEWS” D’AFRIQUE . .

Alors que les manchettes sont généralement pessimistes sur la paix, il y a eu deux moments forts qui nous donnent de l’espoir pour des solutions à deux des plus longues tensions internationales. En Corée, des résultats positifs proviennent de l’évaluation des sommets entre les Présidents des deux pays et le sommet des Présidents de la Corée du Nord et des États-Unis. De même, il y a quelques évaluations positives du rapprochement entre l’Éthiopie et l’Érythrée.

Parallèlement, il y a des «slow news» qui ne font pas les gros titres, mais qui se développent lentement et à un niveau profond. Ce n’est pas simplement la paix, mais plutôt une «culture de la paix».

Nous pouvons voir cela surtout en Afrique. Au cours des dernières décennies, l’Afrique a démontré son leadership avec la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud et les Gacaca au Rwanda, et suivant les traces des combattants contre l’apartheid d’hier, elle a un grand potentiel pour continuer dans le futur. A CPNN, nous avons suivi ces développements pendant de nombreuses années. Celui-ci est notre cinquième bulletin consacré au développement de la culture de la paix en Afrique. Les bulletins précédents ont été publiés en mars 2016, décembre 2014, avril 2014 et août 2012.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a récemment tenu sa 766e réunion. Elle a été consacrée au «Paysage africain de la paix et de la sécurité d’ici 2023» . Les thèmes suivants ont été abordés: amélioration de la gouvernance, utilisation des missions d’observation des élections, gestion efficace des ressources naturelles, développement économique équilibré, inclusion des jeunes dans les processus de paix, et inclusion de la paix, unité dans la diversité et la tolérance dans les curriculums de l’éducation. CPNN suit les initiatives de paix de l’UA depuis 2011.

L’Union africaine a récemment annoncé que le secteur du tourisme soutient environ 21 millions d’emplois en Afrique d’une valeur de plus de 160 millions de dollars, dépassant les secteurs manufacturier et bancaire réunis. CPNN a déjà fait un reportage sur un événement majeur du tourisme pour une culture de la paix qui s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, en janvier 2015 et nous suivons le développement du tourisme pour une culture de paix dans le monde.

La Grande Muraille Verte, une initiative de reboisement qui traverse tout le continent africain, est récemment de retour dans les médias avec l’annonce d’un financement substantiel de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. C’est encore un autre projet de l’Union africaine. CPNN a d’abord rapporté sur le Grand Mur Vert en 2011 quand il a été initié par Wangari Matthai, Lauréate du Prix Nobel de la Paix. Le projet est né d’un mouvement qu’elle avait lancé au Kenya en 1977.

Un autre projet de reboisement, l’initiative «Plant a million trees », est actuellement en cours en Zambie, plus au sud sur le continent africain. Jusqu’à présent, des pépinières ont été créées dans 12 écoles à Lusaka et le projet prévoit d’atteindre 720 écoles dans les deux prochaines années dans 60 districts du pays.

Les lecteurs de CPNN reconnaîtront la Fondation Felix Houghouet-Boigny, qui a récemment organisé un séminaire sur la culture de la paix à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. La Fondation était à l’origine de l’Initiative de l’UNESCO pour une culture de la paix en 1989, et CPNN était fier d’être invité en 2014 pour célébrer son 25e anniversaire. D’autres initiatives récentes de la Fondation comprennent une école pour la culture de la paix, un centre régional pour la culture de la paix et des clubs universitaires pour la paix et la non-violence.

Le Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et du développement durable a récemment élu un nouveau président. Elle a annoncé que le réseau sera mis en place dans l’ensemble des neuf provinces du Gabon. CPNN a été témoin de la création du réseau en 2014.

De nombreuses initiatives de paix s’opposent à la propagation du terrorisme islamique en Afrique. Certains sont religieux, comme la Fondation Mohammed VI, basée au Maroc qui s’est réunie récemment en Côte d’Ivoire. Ils promeuvent “les sources originelles de l’Islam, qui est attaché à la paix, à la tolérance et à la coexistence pacifique dans la société”. D’autres initiatives sont laïques, telles que le Séminaire international post-Forum sur la paix et la sécurité en Afrique. Lors de sa récente réunion à Dakar, il a été présenté par un militant tunisien qui a appelé à une stratégie globale et multiforme, impliquant non seulement l’Etat mais aussi les populations en général.

La plus grande contribution de l’Afrique à la culture de la paix a été celle de Nelson Mandela. Ses contributions sont encore en cours de réalisation. Le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Lindiwe Sisulu, a annoncé que le prochain mandat de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations Unies sera consacré à l’héritage du président Mandela et à son engagement pour la paix. Lindiwe est la fille de Walter Sisulu, l’une des plus grandes militantes pacifistes sud-africaines et une proche camarade de Nelson Mandela dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Bien que ces histoires sur la culture de la paix ne soient pas des «fast news», elles ont au moins été rapportées quelque part sur Internet en tant que «slow news». Cependant, nous devons imaginer que de nombreuses autres initiatives en faveur d’une culture de la paix ne se retrouvent jamais sur Internet, et que ce que nous voyons n’est que la partie émergée de l’iceberg. Nous sommes toujours à la recherche de reporteurs, donc si vous connaissez des initiatives qui ne soient ni reconnues, ni vulgarisées, qui sont donc passées sous silence, merci de nous les envoyer afin que nous puissions les publier sur CPNN.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION


South Africa: Sisulu – UN Security Council Tenure Will Be Dedicated to Mandela’s Legacy

DISARMAMENT ET SECURITÉ


Global community responds to recent positive progress in Ethiopia, Eritrea relations

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



US Conference of Mayors Resolution for Peace

DÉVELOPPEMENT DURABLE



En Amérique latine, l’agroécologie est une lutte profondément politique

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES


Réseau Panafricain des Femmes pour la Culture de la Paix et le Développement Durable : Pour une culture de la paix

DROITS DE L’HOMME



USA: “It’s Time for Moral Confrontation”: New Poor People’s Campaign Stages Nationwide Civil Disobedience

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Côte d’Ivoire: la Fondation Mohammed VI prône le retour aux sources de l’Islam à travers la doctrine achâarite

ÉDUCATION POUR LA PAIX



La culture de la non-violence bientôt au cœur des programmes scolaires libanais

Côte d’Ivoire: la Fondation Mohammed VI prône le retour aux sources de l’Islam à travers la doctrine achâarite

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par George Moihet dans Afrique le 360

La Fondation Mohammed VI des Oulema africains a organisé ces 21 et 22 juin à Abidjan un colloque qui a rassemblé les guides, érudits et leaders de la communauté musulmane ivoirienne autour des enseignements de la doctrine achâarite. Prônée par l’Imam Al Achâari, cette doctrine est une invitation aux sources originelles de l’Islam, qui est attaché à la paix et à la tolérance et à la coexistence pacifique au sein de la société.


Video du colloque

L’enjeu de la rencontre est de faire la promotion de ces valeurs, elles-même promues par le Prophète de l’Islam, afin de contribuer à la consolidation du «vivre ensemble» dans la société ivoirienne. Mais également il s’agit de «réhabiliter et redorer l’image de l’Islam» dans un contexte de persistance des actes terroristes au niveau mondial.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une traduction anglaise.

Question for this article

Islamic extremism, how should it be opposed?

(. . . suite)

«Ce colloque qui est le début d’un ensemble d’activités va permettre de mettre en place le musulman nouveau (…) par la réhabilitation de nos valeurs qui nous caractérisent en réalité et pour éviter de tomber dans l’extrémisme et le radicalisme qui ne sont pas islamiques», a expliqué le Cheickh Boikary Fofana, président du COSIM, le Conseil supérieur des Imams et guide suprême de la communauté musulmane dans le pays.

Ce tout premier colloque de la Fondation Mohammed VI en Afrique a été l’occasion du lancement de la section ivoirienne de l’organisation. Présent à la cérémonie, l’ambassadeur du Maroc, Abdelmalek Kettani, s’est réjoui de l’action de la Fondation qui participe à «une vision de partage de connaissances, de savoirs mais aussi d’enracinement de la paix, de la stabilité, de la cohésion entre les différentes parties de ce grand continent qui est le nôtre en vue de sa promotion et de son développement».

Une série de colloques est prévue cette année par la section locale de la Fondation autour de thèmes tels que le soufisme, l’école malikite, etc.