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RDC: Manifestation de la Journee Scolaire de la Non Violence et de la Paix

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de John Mukhuta Muhiana, pour la Fondation de la Paix Mondiale /République Démocratique du Congo 

La Fondation de la Paix Mondial RDC a organisée une grande manifestation de la journée Scolaire de la non-violence, de la paix et la commémoration de la mort son excellence Mahatma Gandhi ; cette manifestation avait eu lieu le 30 Janvier 2018 dans l’Assemblée Provinciale du Lualaba, d’où les autorités politico Administratives, des Sociétés Minière, toutes les couches confondues, les écoles de projet Living Peace, quatre cent Indiens et le Représentant de l’Ambassadeur Indien.


En effet, la manifestion a débuté vers 14h00 dans la salle plénière précitée, d’où le représentant du Gouverneur Madame le Commissaire du Budget et Plan ainsi que les Membres organisateurs n’ont pas manqués les mots de« la paix, l’Amour et l’Unité ». Cette journée a été célébrée pour le poète Espagnol, éducateur et pacifiste, Llorenc Vidal, créer depuis l’année 1964, la célébration de cette journée a été reconnue par l’UNESCO en 1993.

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Could we benefit from more Celebrations of Peace?

(…suite)

Elle vise à attirer les politiciens, les fonctionnaires publics, les parents, éducateurs et enseignants, qu’il est nécessaire de promouvoir une éducation permanente à la non-violence et à la paix. Il est indispensable d’éduquer à la solidarité et au respect d’autrui, car les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent aussi être élevées les défenses de la paix. Sur ce, la Fondation de la Paix Mondiale a combinée quatre autres évènements : son 15ème anniversaire, la commémoration de la mort de Son Excellence Mahatma Gandhi et la célébrée de la journée mondiale de la non- violence ainsi que de la paix.

Afin, à 19h00, les invités ont été accompagnés à l’Hôtel Moon Palas pour prendre le cocktail et le repas jusqu’à 1h du matin. Cette fête a donné la joie aux partisans de la paix et aux participants. Cette manifestation a été sponsorisé par le Gouverneur de la Province Son Excellence Monsieur Muyej Mangeze Mans qui est notre Ambassadeur de cercle universel de la paix qui a contribué avec 3000$ pour l’organisation de cette manifestation et le Président de l’Assemblée Provincial l’honorable Kamwenyi Thumbo Louis qui nous a permis de faire la manifestation de la salle plénière de l’Assemblée.

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Dialogue inter-religieux pour la paix : « C’est la diversité des religions qui donne un sens à la religion » (préfet de Dédougou, Emile Hien)

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Ibrahima Traoré pour Lefaso.net

« Vivre en paix malgré nos divergences ». C’est sous ce thème que s’est tenue le samedi, 13 janvier 2018 à Dédougou, une conférence inter-religieuse pour la paix. L’activité, initiée la communauté islamique ahmadiyya du Burkina, a connu la participation de la chefferie coutumière, de la communauté catholique et de la communauté protestante qui ont adressé chacun un message de paix.

Une religion qui n’enseigne pas l’amour et le vivre ensemble ne mérite pas le statut d’être appelé religion. C’est en substance le message des différents intervenants à la conférence inter-religieuse pour la paix qui s‘est tenue le samedi 13 janvier 2018 à Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun. L’objectif consiste, selon le Missionnaire régional de la Communauté islamique ahmadiyya, Abdoulaye Ouédraogo, à mettre en exergue le fait que les religions n’ont pas à se combattre ; parce qu’elles émanent toutes d’un même Dieu. Pour lui, la cohabitation religieuse au Burkina doit sans cesse être promue et consolidée par les leaders religieux et les aînés afin d’inculquer la dynamique à la jeune génération. C’est en cela pense-t-il que le dialogue, le raffermissement de la fraternité, la solidarité…sont des ingrédients indispensables à maintenir. D’où la pertinence du présent rendez-vous à la fois fraternel et spirituel autour du thème :« Vivre en paix malgré nos divergences ».

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

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Plusieurs allocutions et communications ont marqué cette journée. La récente attaque perpétrée contre les gendarmes dans la région (Boucle du Mouhoun) motive également le choix de ce thème, selon Abdoulaye Ouédraogo. « Nous voulons donner notre soutien aux gens qui ont été attaqués et qui ont été meurtris dans leur cœur ; nous, jama’at islamique ahmadiyya, sommes solidaires avec eux. Ce qu’ils sont en train de faire n’est pas de l’islam. C’est purement de la barbarie, du banditisme de grand chemin », a-t-il fustigé avant d’appeler la jeunesse en particulier à demeurer vigilante pour ne pas se laisser prendre dans des actes ignobles, qui n’ont rien à avoir avec l’islam. Car, soutient-il également, le Coran stipule dans son chapitre 2 verset 257 qu’il n’y a point de contrainte en religion.

A l’Abbé Jean-Baptiste Davou, de renchérir en relevant que la conférence inter-religieuse est importante pour la culture de la paix, pour la connaissance de l’autre. « Quand on accepte d’échanger cela nous permet de mieux nous connaître, de mieux nous aimer, de mieux nous entraider. C’est le refus de dialoguer, d’échanger avec l’autre qui fait qu’on ne le connaît pas. Et quand on ne connaît pas quelque chose, on ne lui accorde pas beaucoup de valeur » a-t-il soutenu.

Le préfet du département de Dédougou, Emile Hien, par ailleurs représentant le gouverneur, a, pour sa part, félicité et encouragé la tenue de cette conférence « de la culture de la paix et du dialogue ». Et de prodiguer des conseils : « la religion ne doit pas être une source de division, de violence. Elle doit être une opportunité pour renforcer le vivre ensemble ». Pour M. Hien, c’est la diversité des religions qui donne un sens à la religion. Soyons tous des artisans de paix, a-t-il lancé, s’engageant à soutenir cette initiative et à veiller à sa pérennisation dans la région.

Satisfécit également du côté de la chefferie coutumière. Elle estime que la conférence inter-religieuse pour la paix s’inscrit en droite ligne du principe fondateur de la ville de Dédougou qui est la paix.

En effet, argumente le notable Pierre Dakuo, il ne peut pas avoir de prospérité sans paix. Et tout ce qui va dans ce sens a le soutien total de la chefferie coutumière de Dédougou. Des administrateurs en passant par les conférenciers aux participants, tous ont souhaité la pérennité de la Conférence inter-religieuse pour la paix.

La Ligue des Ouléma, Prêcheurs et Imams des Pays du Sahel: La communication pour contrer l’extrémisme

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de L’Expression

Les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel doivent impérativement user des moyens de communication modernes afin de contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent.
L’extrémisme est en mutation rapide. Pour le contrer, il faut une adaptation aussi rapide. Autrement dit, la lutte contre les idéologies extrémistes et les discours violents qui ont recours actuellement au Web et les réseaux sociaux, doit user des mêmes supports de communication.


C’est pour permettre à la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel d’atteindre cet objectif que le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu hier son secrétaire général, Youcef Belmehdi. Selon un communiqué du ministère de la Communication, Djamel Kaouane «a écouté, durant cet entretien, un exposé de Youcef Belmehdi sur les activités de la Ligue des ouléma du Sahel dont les principes sont la coexistence pacifique avec les autres religions et le rejet de toutes sortes d’extrémismes».

L’audience a également permis de «passer en revue les moyens susceptibles d’être mis en oeuvre par la communication pour vulgariser et promouvoir le message de tolérance et de modération prôné par cette association», précise la même source. Il faut dire que les ouléma, imams et prêcheurs des pays du Sahel ont une importante mission à accomplir, celle de lutter par l’information et la sensibilisation contre l’extrémisme religieux dans la région. Ces derniers doivent impérativement donc user des moyens de communication modernes afin de réussir leur campagne de sensibilisation.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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Afin de concrétiser cette mission préventive pour contrer la menace de l’extrémisme religieux et violent, et mener à bien cette lutte en amont, la Ligue a mis en place un programme prévoyant une intervention des imams et prêcheurs sur le Web et les réseaux sociaux. Cette «incursion» des membres de la Ligue dans le monde virtuel, va permettre de faire un travail de contre-propagande barrant la route aux cellules dormantes de groupes extrémistes qui endoctrinent et recrutent des victimes sur les réseaux sociaux.

L’autre terrain sur lequel la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams des pays du Sahel, veut peser, est celui des universités. Il est à rappeler qu’en octobre dernier, la Ligue en collaboration avec le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (Caert) a convenu d’élaborer un programme de formation des imams et prêcheurs africains. Le programme prévoit de faire bénéficier les Africains de l’expérience algérienne en matière de prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme.

La Ligue avait, auparavant, organisé, le premier cycle de formation des imams membres de la Ligue, lequel a porté sur des thématiques telles que «l’optimisation de l’utilisation des médias» par les imams et les prêcheurs, «la réforme en islam» et «le rôle de la zakat et du wakf dans la résorption des problèmes sociaux».

Créée en janvier 2013 à Alger, la Ligue des ouléma, prêcheurs et imams du Sahel s’emploie à diffuser la culture de la paix et à bannir la violence et l’extrémisme dans cette région. Elle regroupe des ouléma, prêcheurs et imams des pays de la région membres de la Ligue, à savoir l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, ainsi que trois pays observateurs au titre du Processus de Nouakchott, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée.

Gabon: La jeunesse panafricaine engagée à lutter contre la radicalisation et à promouvoir la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Au terme du deuxième Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix, abrité par le Gabon, la centaine de jeunes participants s’est engagée à être des sentinelles/tisserands de la paix dans leur pays respectif, à travers une Déclaration, dite de Libreville, lue par Mademoiselle Julie Mutési, Coordonnatrice nationale du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) au Rwanda.


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Du 30 novembre au 1er décembre, à Angondjé, l’édition 2017 du Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix qui a porté sur « la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » a été co-organisé par le Gouvernement gabonais, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP).

Durant ces deux jours de travaux, les jeunes ont échangé sur leurs expériences et bonnes pratiques en matière de prévention de la radicalisation par l’implication des mouvements de jeunesse, d’une part ; et se sont appropriés le projet sous-régional, initié par la CEEAC, l’UNOCA et l’UNESCO avec le soutien de l’OIF, portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale », d’autre part.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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A travers la Déclaration qui a sanctionné les travaux de ce forum, les jeunes ont appelé à une appropriation, par la 45ème session de la réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se réunira à Kigali (Rwanda), du 04 au 08 décembre 2017, et par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, du projet « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Ils ont également recommandé l’élaboration, avec la participation des jeunes et l’appui de l’UNOCA, de l’UNESCO et de l’OIF, par le Secrétariat général de la CEEAC d’une Stratégie opérationnelle pour la jeunesse afin de promouvoir son autonomisation et sa contribution au développement et à l’intégration de la sous-région de l’Afrique centrale.

Pour leur part, ils se sont engagés à faire le plaidoyer afin que chacun des Gouvernements de leurs pays respectifs soutienne la mise en œuvre du projet régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale » ; à participer à la mise en œuvre, dans chacun de leurs pays respectifs, dudit projet régional et à contribuer à l’élaboration de la Stratégie opérationnelle pour la jeunesse de la CEEAC.

Lors de son discours de clôture, Monsieur Mathias Otounga Ossibadjouo, Ministre gabonais des Sports, du Tourisme et des Loisirs, s’est félicité de la qualité des travaux du forum nourris en grande partie par les jeunes eux-mêmes et a réitéré l’engagement de son pays à accompagner la mise en œuvre du projet sous-régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Gabon: Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de UNESCO

Le Gouvernenment gabonais, la CEEAC [la Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale], l’UNOCA [Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale], l’OIF [l’Organisation Internationale de la Francophonie] et l’UNESCO, en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, organisent du 30 novembre au 2 décembre 2017, le Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale.


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Le premier Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » s’est tenu, à Libreville (Gabon), du 11 au 13 décembre 2014, sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, à l’initiative conjointe de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO et de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, avec le soutien et la participation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Union africaine (UA).

Ce forum, inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action pour une Culture de la paix en Afrique , adopté à l’issu du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » (Luanda/Angola, mars 2013), a permis le lancement officiel du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP), dont le Gabon accueille depuis le Siège social.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Le présent projet de « Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » s’inscrit dans la continuité de ce forum de décembre 2014, dont l’une des recommandations invitait le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix à se réunir dorénavant tous les deux ans, en assemblée générale, à Libreville (Gabon).

Cette activité a été prévue pour être réalisée en 2016, au titre du Programme de participation de l’UNESCO, sous le thème : « La radicalisation idéologique et religieuse des jeunes : un défi à la culture de la paix », en raison de l’importance que cette problématique revêt pour la paix, la sécurité, notamment sur le continent africain.

La propagation du radicalisme religieux de Boko Haram est en train de gagner la sous-région de l’Afrique centrale, via en particulier la région du lac Tchad et l’extrême-Nord du Cameroun. Du fait de la porosité des frontières, le radicalisme des jeunes pourrait, par ailleurs, prospérer sur l’humus de nombreuses crises politiques non résolues, des difficultés socio-économiques et de la frustration née du chômage, des atteintes aux droits de l’Homme, en somme de l’insuffisance de la gouvernance. De plus, dans le contexte d’accès accru aux technologies de l’information et l’utilisation massive d’internet et de réseaux sociaux, l’Afrique centrale n’est pas, à l’évidence, à l’abri de la radicalisation des jeunes.

Ce forum, qui contribue à la mise en œuvre de la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à lutter activement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, s’inscrit également dans le prolongement de l’atelier sous-régional sur le renforcement de la coopération entre la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la société civile en matière d’alerte précoce et de prévention des conflits en Afrique centrale, organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la CEAAC, du 30 novembre au 2 décembre 2017, à Libreville (Gabon).

Fin du 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article de Panapress

Le 4ème Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a pris fin mardi après-midi à Diamniadio, au Sénégal, après deux jours de travaux marqués par un panel de haut niveau animé par les présidents du Sénégal, Macky Sall, du Rwanda, Paul Kagamé, et du Mali, Ibrahima Boubacar Keïta.

Les trois chefs d’Etat ont particulièrement insisté sur la nécessité pour l’Afrique de compter d’abord sur elle-même pour assurer sa sécurité avant de faire appel à la communauté internationale.


(De gauche) le président du Rwanda, Paul Kagame, le président du Sénégal, Macky Sall, le président du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, à l’ouverture du forum sur la paix et la sécurité à Dakar. Par SEYLLOU (AFP)

«Nous devons nous engager à résoudre nos problèmes avant de faire appel à l’aide étrangère. Je ne crois pas que la défense de l’Afrique viendra de l’extérieur. Je n’y crois pas. L’Afrique doit d’abord prendre en charge sa sécurité et nos partenaires vont venir en appoint», a déclaré le président Sall.

Le Premier ministre du Tchad, Albert Pahimi Padacké, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, le ministre français de Forces armées, Mme Florence Parly, et le ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères, Masahisa Sato, ont également pris part à ce panel.

Le sentiment des trois chefs d’Etat est partagé par M. Padacké qui n’a pas manqué de souligner les efforts déployés par son pays pour aider ses voisins, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, à lutter contre Bokko Haram qui sévit dans le bassin du Lac Tchad.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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«Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes car il y va de la sécurité du continent et des Africains. C’est notre responsabilité de protéger nos pays et nos populations. Nous pouvons toujours faire appel à la communauté internationale, mais nous ne devons pas nous décharger sur elle», a-t-il dit.

«Le Tchad n’abrite aucune organisation terroriste, mais il a été le premier à intervenir au Mali et consacre d’importantes ressources à la lutte contre le terrorisme qui sévit chez ses voisins», a-t-il dit, se demandant combien de temps son pays tiendra-t-il encore s’il n’est pas soutenu dans ses efforts.

Toutefois, ils reconnaissent tous la nécessité d’une coopération sous-régionale et mondiale pour lutter contre le terrorisme, particulièrement en Afrique.

Les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Afrique et les nouveaux enjeux sécuritaires, les migrations et les défis sécuritaires, la lutte contre le financement du terrorisme, la sécurité et la sûreté maritime en Afrique, ainsi que la cybersécurité et la gouvernance de l’information et de l’espace numérique.

Ce «forum de la maturité» a été organisé par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avec l’appui du ministère français de la Défense et de nombreux autres partenaires.

Placée cette année sous le thème «Défis sécuritaires en Afrique : pour des solutions intégrées», la rencontre a regroupé «plus de 400 participants» dont des acteurs régionaux et internationaux, des autorités politiques et militaires, des experts, des universitaires, des diplomates, des représentants d’organisations internationales et de la société civile.

L’organisation d’un tel forum a été décidé en décembre 2013 à Paris lors d’un sommet France-Afrique sur la lutte contre le terrorisme.

Burkina : Un forum parle de paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Irmine Kinda pour Burkhina 24

Le premier forum international des jeunes sur la culture de la paix s’est tenu ce mercredi 15 novembre 2017 à Ouagadougou et a connu la participation de Michel Kafando, parrain de la présente édition. Ce forum vise à amener les religieux à discuter, revisiter les textes saints, voir ce que ces textes disent de la paix de la différence religieuse, de la cohabitation pacifique malgré la différence religieuse.

L’avènement de ce premier forum est de lIinitiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue inter religieux et inter culturel lancée à Cotonou en mai 2015, de l’historique résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur jeunesse, paix et sécurité, The Burkina Faso Interfaith Youth Network (BFIYN) et de la JEC.

Ils entendent réunir du 15 au 18 novembre 2017, les jeunes participants de diverses religions. Tout en saluant l’action militaire dans la lutte contre le terrorisme grandissant, ils veulent apporter leur touche en étant des sentinelles de dame, paix. Et pour ce faire, le promoteur du Forum, Henri Kaboré, a voulu retenir pour ce premier forum le thème : « Jeunesse engagée dans une culture de la paix par le dialogue interreligieux »

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

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Pour cette première édition 120 participants sont attendus et le coordonnateur a souligné que l’accent sera mis sur la représentation des jeunes venant des confessions religieuses telles l’Islam, le Christianisme, la Religion traditionnelle africaine. Les jeunes auront l’occasion de se rencontrer, échanger, accepter leurs différences et réaliser qu’ils sont tous des créatures de Dieu, appelées à s’aimer et à protéger la vie humaine qui est sacrée.

« La différence constitue une richesse et non un désavantage (…). Sans paix, il n’y a pas de développement (…). Les jeunes sont des acteurs de paix et de développement », a souligné l’initiateur et le coordonnateur du Forum, Henri Kaboré.

Le parrain de ce forum, l’ancien président du Faso Michel Kafando, a salué l’initiative des jeunes. En effet, dit-il, « dans un monde où la jeunesse représente l’essentiel de par son nombre, il faut que cette jeunesse puisse véritablement imprimer sa marque dans la recherche de la paix.

Ce forum est axé essentiellement sur le dialogue interreligieux. Cela veut dire que cette jeunesse est consciente que notre monde est perturbé et comme notre avenir, c’est la jeunesse, elle pense déjà à soulever le problème et à faire en sorte qu’à travers ces différentes réunions, il y ait une prise de conscience générale de façon à ce que par des échanges, on puisse trouver une solution qui rende ce monde beaucoup plus paisible, pacifique. J’ai accepté parrainer ce forum parce que je crois que la jeunesse a un très grand rôle à jouer ».

L’ouverture de ce forum a également connu la présence du député Jacob Ouédraogo, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale et du secrétaire général de la religion for christ pour la religion en Afrique, Dr Francis Kayena. Tous deux co-présidents du forum ont félicité et encouragé les jeunes. Ils ont laissé entendre qu’ils ne ménageraient aucun effort pour les accompagner dans la quête de la paix.

L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’Agence Anadolu

L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé mercredi un mémorandum d’accord pour promouvoir la coopération conjointe dans le renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.

«Le but de la signature du mémorandum d’accord est de fournir un cadre et de renforcer la coopération pour soutenir la consolidation de la paix et soutenir les efforts de paix en Afrique», a déclaré l’UA dans un communiqué publié sur son site web.

Le communiqué considérait le mémorandum d’accord comme une étape concrète vers la mise en œuvre du «cadre commun des Nations Unies et de l’Union africaine pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité».

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What is the United Nations doing for a culture of peace?

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

(L’article se continue de la gauche.)

Le 19 avril 2017, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, ont signé un nouveau cadre pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Selon ses signataires, le mémorandum d’accord «continuera de renforcer la coordination des efforts des Nations Unies et de l’Union africaine et contribuera à un partenariat stratégique plus prévisible dans les domaines de la prévention des conflits, du dialogue politique, de la réconciliation nationale, de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme».

Le mémorandum d’accord a été signé par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, l’Algérien Smail Chergui, et le secrétaire général adjoint à la consolidation de la paix de l’ONU, Oscar Fernandez.

Le mémorandum a été signé au siège de la mission permanente de l’Union africaine à New York, en marge de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Mali : Ségou : capitale de la paix et de la réconciliation nationale des régions du centre du Mali

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Douba Dembele pour Mali Actu

La commune urbaine de Ségou a abrité les 7, 8 et 9 septembre deux cadres de concertations sur la paix et la cohésion nationale. Des participants venus des cercles de la région de Mopti et de Niono, Macina et Tominian dans la région de Ségou, se sont prêtés pendant 2 jours à la réflexion et à l’identification de solutions durables aux conflits intra et intercommunautaires dans lesdits cercles.


La ville de Ségou (à titre illustratif)

À cette rencontre, ils étaient plus de 140 y prendre part. La rencontre initiée par le Centre pour le dialogue humanitaire, sur financement du royaume des Pays-Bas, a été accompagnée par le ministère de la Réconciliation nationale. À la suite de cette rencontre, une journée d’échanges, d’information et de sensibilisation sur la mission d’appui à la réconciliation et les équipes d’appui s’est tenue le samedi 9 septembre, au même lieu que la précédente session, c’est-à-dire dans la salle de conférence du gouvernorat de Ségou. Les travaux de cette journée ont enregistré la participation d’une quarantaine de délégués venus des 7 cercles de la région de Ségou.

Les délégués, choisis sur la base de leur influence sociale et leur implication dans la gestion des conflits dans leurs cercles, étaient surtout composés de responsables de la société civile. Il s’agit notamment des chefs de villages, leaders religieux, communicateurs traditionnels et journalistes. Organisée par le ministère de la Réconciliation nationale en partenariat avec la mission d’appui à la réconciliation et le Centre pour le dialogue humanitaire, cette rencontre d’une journée était elle aussi accompagnée par le royaume des Pays-Bas.

Cette rencontre à Ségou a réuni de façon spécifique des acteurs venus des communes de Douentza, Tenekou, Mopti, Djenné, Youwarou, Koro, Bankass, Ké-Macina, Niono et Tominian. Aux participants, le chef de la mission du Centre pour le dialogue humanitaire, Hama Amidou Diallo, a situé le cadre de la rencontre. Selon lui, l’étape de Ségou, tout comme celle de Mopti, se situe dans la logique des actions conduites portant sur la promotion du dialogue social au sein des communautés, à travers les rencontres intra et intercommunautaires organisées au niveau des villages, des fractions, des communes, des cercles et dans les chefs-lieux de régions. La finalité devrait être la sauvegarde de la paix sociale et la consolidation du vivre ensemble.

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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

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Quant au chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, il a salué la tenue de cette rencontre à Ségou, tout en affirmant qu’elle vise à renforcer les actions menées par son département dans le cadre de sa stratégie de réconciliation. Il a par ailleurs exhorté chacun des participants à s’invertir pour la promotion de la culture de la paix et de la non-violence. Le gouverneur de la région de Ségou, Georges Togo, qui présidait la rencontre, était tout heureux de voir des communautés du Mali se réunir à Ségou pour se pardonner et construire une paix durable dans leurs localités respectives, sur des valeurs sociétales.

À la fin des travaux, le vendredi 8 septembre, les participants ont élaboré une série de recommandations rentrant dans le cadre du processus de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Il faut préciser que la rencontre de Ségou a surtout regroupé des acteurs des communautés, Bamanan, Peul et dogon des cercles cités plus haut.

Pour ce qui concerne la journée d’échanges, d’information et de sensibilisation, sur la mission d’appui à la décentralisation tenue le samedi 9 septembre, elle intervient après celles tenues dans les régions de Mopti, Tombouctou et Kidal. Pilotée par le ministère de la Réconciliation nationale, la rencontre de Ségou a vu la participation du chef de la mission, Modibo Kadjogué, du chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, colonel Moussa Zabou Maïga, du gouverneur de Ségou, de l’opérateur économique Djadié Bah de Niono, lui-même président du comité de suivi des actions de paix et de réconciliation dans son cercle, et bien d’autres personnalités de la région de Ségou.

Le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation était tout ému de présenter aux participants à la rencontre, les missions de son ministère et les objectifs de la mission d’appui à la paix et à la réconciliation nationale. Il a ajouté que c’est conscient du fait que l’Etat, à lui seul, ne peut ramener la paix sans l’implication des communautés à la base, que le département de la Réconciliation nationale a mis en place la mission d’appui à la réconciliation. Pour la meilleure fonctionnalité des objectifs de cette cellule, il a été décidé de créer des équipes régionales d’appui, dans toutes les régions du Mali.

C’est pourquoi, la conclusion de Ségou devrait être la proposition de personnalités morales engagées dans le sens de la cohésion sociale, pour la mise en place de l’équipe régionale de Ségou, composée de 7 membres. Il s’agira pour cette équipe, une fois installée, de s’atteler à des actions de prévention et de gestion des conflits dans tous les cercles de la région.

Avec la tenue de ces deux rencontres à Ségou, on peut dire que Ségou était devenue la capitale du dialogue humanitaire des régions du centre du Mali. Il faut rappeler que la région de Ségou a été touchée par des conflits intra et intercommunautaires, notamment dans les cercles de Macina et de Niono. Aussi, le cercle de Tominian a reçu des personnes déplacées suite à des conflits du même genre dans la région de Mopti.

Centrafrique : un accord de paix conclu à Sant’Egidio

DESARMAMENT & SECURITE .

Un article par Jules Crétois dans Jeune Afrique

A Rome, les groupes armés centrafricains se sont rassemblés avec des représentants des institutions de la RCA et de la Minusca, pour signer un accord en faveur de la paix. Certains apprécient, d’autres moins…

Tous les groupes armés centrafricains – soit quatorze au total – se sont rassemblés à Rome, à l’initiative de la communauté catholique Sant’Egidio, à l’exception des 3R (« Retour, Réclamation et Réhabilitation »), pour des raisons logistiques. Leurs représentants, arrivés pour la plupart depuis Yaoundé, au Cameroun, discutent depuis le 15 juin, en présence de représentants du gouvernement, de l’Assemblée nationale et de la présidence ainsi que d’un représentant des Nations unies. . . . (continuation ici.


Photo de Saint Egidio
(cliquez sur le photo pour l’élargir)

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Information complementaire de Sant’Egidio

Cet après-midi [20 Juin] a été signé à Rome, à Sant’Egidio, un important « accord politique » qui ouvre la voie à la pacification de la Centrafrique, affligée depuis plusieurs années par une guerre civile et de graves tensions internes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de réfugiés. Le document, qui prévoit un cessez-le-feu immédiat, a été obtenu grâce à la médiation de la Communauté de Sant’Egidio, qui travaille depuis plusieurs années pour la réconciliation du pays, en présence d’observateurs de la communauté internationale, de l’envoyé de l’ONU Parfait Onanga-Anyanga, de l’Union européenne et du gouvernement italien.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article.)

 

(. . . suite)

L’accord, signé par les représentants des nombreux groupes politico-militaires présents dans le pays et par les envoyés du président Touadéra – fruit de trois intenses journées (et nuits) de travail – consiste en trois principaux points, qui ont été présentés en conférence de presse par le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. Ils concernent les aspects politique, sécuritaire, économique, humanitaire et social. Dans le premier point, outre le cessez-le-feu sous le contrôle de la communauté internationale, est réaffirmée la volonté de respecter l’intégrité du territoire national, la représentativité et la reconnaissance de tous les groupes politico-militaires pour la reconstruction du pays, le respect des résultats des élections présidentielles et législatives de 2016 et, plus généralement, le travail pour construire « une dynamique de réconciliation ».

Sur le plan de la sécurité, sont garantis la libre circulation des personnes et des biens, le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, tandis qu’au niveau économique, humanitaire et social, est acté l’engagement, entre autres, dans l’œuvre de reconstruction et dans la protection des ONG nationales et internationales présentes dans le pays.

Il s’agit d’une véritable feuille de route pour sortir de la crise, qui sera suivie par un comité conjoint choisi avec l’accord de tous et la participation de la Communauté de Sant’Egidio, laquelle a été remerciée dans le texte de l’accord pour sa précieuse « œuvre de médiation ».

Le fondateur de Sant’Egidio Andrea Riccardi, était également présent lors de la signature, entre les moments d’émotion et le chant, solennel, de l’hymne national. La rencontre de Rome avait été saluée, dimanche dernier pendant l’Angélus, par le pape François qui avait rappelé sa visite historique en Centrafrique en novembre 2015 et encouragé les délégations présentes aux pourparlers à « relancer et à renforcer le processus de paix ».