Category Archives: TOLERANCE & SOLIDARITE

Conseil de l’Europe: Les jeunes, la paix et la sécurité aujourd’hui : succès et défis

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Un article du Conseil de l’Europe

Le 8 juin 2021, à l’initiative du Conseil consultatif sur la jeunesse (CCJ), le Conseil mixte sur la jeunesse (CMJ)  a organisé un débat thématique pour marquer le récent cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la jeunesse, la paix et la sécurité, un texte qui trouve son origine dans un mouvement mené par des jeunes, a expliqué Jayathma Wickramanayake, envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse (message préenregistré).


En Europe et ailleurs, pour de nombreux jeunes, les conflits prolongés font désormais partie de la vie normale, une situation qui, selon Inka Hopsu, troisième vice-présidente de la commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, peut constituer un obstacle à la mise en œuvre de la résolution 2250.

Miriam Teuma, Présidente du Comité directeur européen pour la jeunesse (CDEJ), a parlé du style de vie plus restrictif, de l’accès limité à l’éducation, au travail et aux services, de l’auto-isolement et de la distanciation sociale qui ont résulté de la pandémie de Covid-19, dont l’impact a été ressenti dans le monde entier. Miriam a décrit son propre pays, Malte, comme une porte vers l’Europe, et a réfléchi à la façon dont l’immigration résultant d’un conflit est le symbole de problèmes plus profonds et plus répandus.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Selon Rosaline Marbinah, représentante spéciale de l’OSCE pour la jeunesse et la sécurité, la participation des jeunes et la mise en place d’une société civile de la jeunesse sont essentielles pour combattre le déficit démocratique dans lequel les enfants et les jeunes sont élevés. Des questions qui ont également été abordées par Andrea Ugrinoska, Présidente du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ) et du Conseil conjoint de la jeunesse (CMJ).

Pour sa part, Paulína Jalakšová, membre du Conseil d’administration du Forum européen de la Jeunesse, a souligné le rôle important des jeunes et de leurs organisations qui contribuent à une culture de la paix par le biais du dialogue de paix, des processus de réconciliation, et de la compréhension interculturelle en Europe et dans le monde.

Pia Šlogar, Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), a parlé de la nécessité d’entendre des voix diverses. L’exclusion des jeunes des minorités de la prise de décision et de l’élaboration des politiques dans le domaine de la jeunesse, de la paix et de la sécurité a un impact disproportionné, à la fois direct et indirect, sur les groupes minoritaires.

Rappelant aux participants que les grandes organisations multilatérales ont été créées principalement pour protéger la paix, Antje Rothemund, Chef du Service de la Jeunesse, a distingué chacune d’entre elles par son mandat : l’ONU est un forum de dialogue, de rencontre et d’échange ; l’UE a été créée pour sauvegarder la paix par la coopération économique ; l’OSCE par le dialogue et la négociation entre l’Est et l’Ouest. Pour sa part, le Conseil de l’Europe est fondé sur trois piliers, sans lesquels la paix ne peut être protégée, ceux de la démocratie, des droits de l’homme et de l’état de droit.

Enfin, Graziano Tullio a expliqué comment le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe travaille depuis 2018 sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité, à travers des mesures de confiance, le dialogue interculturel et l’éducation aux droits de l’homme.
Ce débat thématique alimentera désormais la suite des travaux du Conseil consultatif sur la jeunesse dans le domaine de la jeunesse, de la paix et de la sécurité.

Gabon: Jeunes pour la Culture de la Paix

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Un article de Jerry Bibang, special to CPNN

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a récemment lancé, à Libreville, le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire.


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Au Gabon, les violences en milieu scolaire ont atteint des proportions inquiétantes, selon une étude menée récemment par l’UNICEF en partenariat avec le Gouvernement gabonais. Environ, 78,9/100 des acteurs du système éducatif sont victimes de violences de nature verbale ou psychologique ; 59/100 sont victimes de violences physiques et 50,5/100 sont victimes de violences sexuelles. Conscient de cet état de fait, le Gouvernement a élaboré une stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire, initiée par le PAYNCoP Gabon et soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de cette stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

L’initiative permettra de sensibiliser les acteurs clés (personnel d’encadrement, élèves, parents d’élèves) sur les effets de la violence en milieu scolaire, de les former sur la culture de la paix et la résolution pacifique de conflit. Dans le souci d’engager les élèves pour la continuité de la promotion de la culture de la paix au sein de l’établissement, le projet prévoit également de créer un club de jeunes artisans de la paix au sein de l’établissement.

Pour Jerry Bibang, le coordonnateur de cette initiative « il s’agit d’une expérience pilote qui s’inscrit dans le cadre de nos activités de promotion de la culture de la paix, en lien avec l’action gouvernementale. Si l’expérience est positive, nous envisageons étendre ce projet dans d’autres établissements de la capitale mais aussi à l’intérieur du pays »

La projet implique plusieurs acteurs clés notamment le personnel d’encadrement, les élèves, enseignants et parents d’élèves, dans une démarche inclusive et participative.

HEC TCHAD a abrité une conférence sur la culture de la paix en milieu jeune

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Un article par Mbaïnaissem Gédéon dans Al Wihda Info

C’est l’Amphi-Chine qui a servi de cadre à cette conférence interactive, sur le thème : « L’implication de jeunes dans la préservation et la culture de la paix au Tchad ». L’objectif de cette séance était de faire comprendre aux jeunes étudiants, le rôle primordial de la paix et la culture de la paix. Après plusieurs tentatives de réponses par des étudiants concernant la paix, les conférenciers ont souligné que la paix est l’acceptation des autres, la paix étant le fondement ou la base de la vie en société. Elle est un comportement et une culture. Avoir l’amour de son prochain, le vivre-ensemble, la cohabitation pacifique, la cohésion sociale sont entre autres, les sujets débattus au cours de cette conférence interactive.


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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Le président de l’association des Nations Unies du Tchad, Mahamat Silim Moustapha, les membres de l’association Koisé, Mahamat Alboukhari, Ousman Thiam, Hamza Ahmat Abrass, se sont relayés pour expliquer de long en large aux étudiants, l’importance et le rôle de la paix dans une société, surtout au Tchad. Pour eux, dans la situation actuelle que traverse le pays, la culture de la paix doit être un atout, surtout en milieu estudiantin pour le développement du pays.

La stabilité du Tchad et la cohésion sociale sont une question très pertinente que chacun doit comprendre. Cela dit, vivre en paix est la meilleure des choses que souhaite une famille dans le monde. « La paix n’est pas seulement l’absence de guerres, mais aussi un comportement », a souligné l’intervenant à la conférence, Dr Hamid AZAZ. L’exemple a été donné dans des pays qui vivent en paix. Ils constituent aujourd’hui les pays d’accueil des migrants du monde.

Les conflits entretenus sur les réseaux sociaux, et qui alimentent la haine doivent être combattus par les étudiants. Il faut enterrer la hache de guerre et construisons notre pays le Tchad, car il a besoin d’un nouveau visage, une nouvelle génération, et cette nouvelle génération et nouvelle vision, c’est vous les étudiants. Vous êtes les futurs cadres et ambassadeurs de la paix », ont conclu les conférenciers. Le président du comité d’organisation, Wardougou Moussa Abdelkader a, au nom des étudiants de HEC-TCHAD, remercié l’association des Nations Unies du Tchad, pour l’initiative, et a plaidé pour la pérennisation de ce thème.

Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix: Assemblée générale

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Un article de Jerry Bibang, special to CPNN

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCOP) a organisé, du 10 au 11 avril 2021, par vidéo conférence, une assemblée générale ordinaire.

Cette rencontre qui a regroupé près d’une quarantaine de participants, originaires de différents pays africains, a permis au PAYNCOP de renouveler son Conseil d’Administration, organe exécutoire du réseau.


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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Composé d’une dizaine de personnes, la nouvelle équipe est composée d’un président, Romilson de B. E. Silveira, originaire de Sao-tomé, d’un vice-président, Yannick AGBOKA Koffi, originaire du Togo, d’un Secrétaire Permanent, Jerry Bibang, gabonais, et de 9 Coordonnateurs régionaux plus un Représentant de la diaspora.

Ouvrant les travaux de cette rencontre, Eric Volibi, le Représentant de l’Unesco au Gabon, a encouragé les jeunes engagés dans la promotion de la culture de la paix avant de les inviter à se concentrer sur les futures activités en partenariat avec l’Unesco, parmi lesquelles la biennale de Luanda, prévue pour septembre 2021, et le projet de Jeunes tisserands pour la paix qui concerne le Gabon, le Cameroun et le Tchad.
 
En marge du renouvellement de l’équipe dirigeante, les participants ont également penché sur différents points, notamment le bilan des activités, les défis et difficultés avant de dégager des perspectives pour la bonne marche de l’organisation.

S’agissant du bilan des activités, les régions Afrique centrale, Afrique du Nord et Afrique de l’ouest ont présenté leurs travaux qui ont été appréciés par l’assistance.

Au titre des défis et difficultés, on note la reconnaissance juridique des différentes coordinations nationales afin de donner au PAYNCOP un statut officiel d’organisation internationale ; l’autonomisation économique de l’organisation qui passe essentiellement par deux principaux moyens : les cotisations des coordinations membres et la mobilisation des financements auprès des partenaires.

G5 Sahel : les chefs d’État annoncent un Prix pour la promotion de la culture de la paix

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Un article de Al Wihda Info

Les chefs d’État du G5 Sahel [le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger] ont décidé mardi de mettre en place un prix dénommé “Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la paix”.

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Solidarity across national borders, What are some good examples?>

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Le prix sera décerné aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux oeuvré pour la prévention et la résolution des conflits, pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés dans l’espace Sahel.

Il s’agit d’une initiative du président de la République Islamique de Mauritanie. Le conseil des ministres et le secrétariat exécutif du G5 Sahel vont travailler sur la mise en place des mécanismes de ce prix.

La 7ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État du G5 Sahel s’est tenue le 15 février 2021 à N’Djamena.

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix

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Spécial à CPNN de Jerry Bibang

La coordination nationale du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon) a organisé, hier, mercredi 13 janvier, l’assemblée générale élective du Secrétaire Permanent du PAYNCoP au niveau panafricain. C’est Jerry Bibang, actuellement Coordonnateur national, qui a été élu par ses pairs pour coordonner les activités de l’organisation panafricaine, spécialisée sur les questions de paix et sécurité en lien avec les jeunes.

C’est le Centre Culturel Gabonais (CCG), situé à Sotéga, dans le 2ème arrondissement de la commune de Libreville, qui a servi de cadre à cette élection qui a regroupé plusieurs responsables d’organisation de jeunesses ainsi qu’un représentant de l’UNESCO, observateur de l’élection.

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Faisant suite à un processus électoral entamé la semaine dernière par l’appel à candidature, puis la sélection des dossiers, l’élection a enregistré quatre (4) candidats, notamment celui de l’association ‘’ Face à demain’’, du Réseau des Organisation des Jeunes Leaders des Nations Unies (Rojalnu), de l’Union Chrétienne des Jeunes de l’Eglise Evangélique du Gabon (UCJEEG) et du Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G).

A l’issue du processus, c’est Jerry Bibang, le candidat du MCB2G, qui a été choisi pour coordonner l’action du PAYNCOP au niveau panafricain. « Cette élection est perçue comme un signe de confiance, un message fort que nos pairs nous véhiculent : celui de continuer, sinon, faire mieux que l’œuvre entamé au niveau national » a-t-il expliqué. Ce message est d’ailleurs en phase avec notre ambition qui est d’apporter un souffle nouveau à notre organisation panafricaine qui en a vraiment besoin. Le chantier est vaste, les défis sont multiples et variés mais nous sommes motivés et optimistes pour ce nouveau chalenge qui consiste essentiellement à coordonner l’action de plus d’une trentaine de coordination nationales, notamment des francophones, anglophones, hispanophones et même lusophones, a-t-il ajouté.

Pour Franck Mays Assoume, représentant de l’UNESCO et observateur de l’élection, le déroulement du processus électoral a été un satisfecit pour nous, car c’est la démocratie et le consensus qui ont triomphé au cours de cette élection. Nous invitons donc les autres organisations à suivre l’exemple du PAYNCOP Gabon.

Le PAYNCoP Gabon participe à la célébration de la journée internationale du volontariat

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Spécial à CPNN de Jerry Bibang

Célébrée sous le thème “Ensemble, c’est possible grâce à la contribution du volontariat” la Journée internationale du volontariat a été l’occasion, cette année, de montrer la contribution des volontaires dans la lutte contre la crise sanitaire, devenue crise sociale et économique.


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Le PAYNCoP Gabon [la Coordination nationale du Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix] , prenant part à la manifestation organisée par le Bureau Afrique centrale de l’OIF et le système des Nations Unies, en partenariat avec le Ministère en charge de jeunesse, n’a pas manqué de mettre en évidence les actions menées dans le cadre de la lutte contre la pandémie du covid19.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

« Depuis l’apparition de la maladie, nous avons mener des actions de sensibilisation et de soutien à l’endroit des plus vulnérables » a indiqué Jerry Bibang, son Coordonnateur National. Ces actions concernent essentiellement :

– la sensibilisation des jeunes sur les mesures barrières, via les réseaux sociaux, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) ;

– le projet de lutte contre les fakes news autour du covid19 (l’infodémie), en partenariat avec l’UNESCO;

– la sensibilisation des jeunes à travers la bande dessinée, en partenariat avec Yali Gabon et Laboratoire Citoyen du Nouveau Monde;

– le projet de mise en place de kit de lavage de mains dans les quartiers sous-intégrés de Libreville, en partenariat avec Ingénieurs Sans Frontières;

– le projet d’appui urgent aux personnes vivant avec un handicap, grâce au soutien de l’Unesco:

– et le projet de lutte contre la propagation du covid19 chez les jeunes et les femmes en milieu carcéral, avec l’appui du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Fondation Omar Bongo pour la Paix, la Science et la Culture (FOBO).

“A travers nos actions, nous avons touché directement 950 personnes et impacté plus de 1000 personnes indirectement. C’est aussi l’occasion, pour nous, de réitérer notre reconnaissance à l’endroit des partenaires qui nous font confiance, notamment l’UNESCO, l’UNOCA, la FOBO et bien d’autres.”

“En dépit de ces efforts, nous sommes tout de même conscients que les défis sont encore multiples et variés. L’un de notre défi est de pouvoir rendre économiquement autonome les personnes vulnérables à travers la mise en place des activités génératrices de revenus.”

La paix ne se limite plus à l’absence de guerre, c’est aussi l’absence de chômage, d’inégalités, d’injustice . . .

Kalemie, RDC : 200 jeunes Twas et Bantous transformés en acteurs de paix

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Un article de Radio Okapi

Deux cents jeunes Twas et Bantous ont été transformés en acteurs de paix dans le cadre du Projet conjoint Tusikilizane initié au Tanganyika par l’UNFPA, la FAO et l’UNESCO. Ce projet a consisté à former les jeunes et les femmes de deux communautés, qui ont l’habitude de s’affronter sur le terrain, à la culture de la paix. Les autorités provinciales disent soutenir le projet.  


Une vue d’un quartier commercial de Manono, 450 km au Sud Ouest de Kalemie (Katanga/RDC).

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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C’est le conflit Twa-Bantou, ayant sévi dans cinq des six territoires de la province du Tanganyika, qui a motivé les trois agences du système des Nations unies (UNFPA, FAO et UNESCO), à planifier le Projet conjoint Tusikilizane. Tusikilizane a ciblé depuis 2018, 200 jeunes issus de deux communautés auparavant déchirées par les conflits sanglants. 

Ce projet vient ainsi de clôturer ses activités dans les territoires de Kabalo, Kalemie et Nyunzu, après avoir transformé pendant deux ans le noyau de deux cents jeunes en acteurs de paix.  

Le Représentant Pays de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, explique : 

« Leur rôle, c’est un rôle donc de relais, qui fera que de 200, on ira à 2000, à 2 millions à 20 millions, à 200 millions plutard. » 

Cinquante autres femmes de deux communautés ont également bénéficié de nombreuses séances, d’outils et d’autres ateliers de renforcement des capacités pour obtenir leur implication dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans la région.  

« Maintenant qu’ils ont compris, ils préfèrent travailler pour le bien-être du pays et ne pas se faire manipuler par des aventuriers. Le gouvernement est là pour les appuyer », a assuré le ministre provincial de la Jeunesse et représentant du gouverneur de province, Radjabu Ali Lugogo Raligo.  

Culture de la paix: Oyem, Gabon, hôte du siège du projet transfrontalier «les jeunes tisserands de la paix en Afrique centrale»

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Un article de Gabon Media Time

Suite à une mission d’exploration dans la province du Woleu-Ntem récemment conduite par Salah Kaled, directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, par ailleurs Représentant du Bureau de l’Unesco au Gabon par intérim, Oyem a été choisi pour accueillir le futur siège du projet intitulé « les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ». Un projet initié pour contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissante aux frontières des trois pays. 


Gouvernorat de la province du Woleu-Ntem © D.R.

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Lors de sa mission, .e Représentant de l’Unesco à présenter à Jules Djéki, gouverneur de ladite province, les enjeux de ce projet. Lequel entend mobiliser près de 1800 jeunes tisserands de la paix de 15 à 35 ans pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays. 

A noter que ledit projet vise par ailleurs l’atteinte de 4 résultats majeurs. Selon Juste-Joris Tindy-Poaty, chargé du programme des Sciences humaines et sociales, on peut citer entre autres:

–  le renforcement du mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC dans la prévention des conflits et des violences avec la participation des jeunes dans chacune des zones frontalières;

– l’implication des jeunes dans le trafic d’espèces sauvages, ressources naturelles et les autres formes de criminalité;

– l’amélioration des mécanismes nationaux de coordination et de suivi par les autorités locales, afin d’apporter une réponse plus efficace et plus équilibrée aux défis posés par la criminalité transfrontalière et les risques d’insécurité ». 

Maroc : Lutter par Internet contre la radicalisation des jeunes

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Un article par LesEco

La Rabita Mohammedia des Oulémas vient de lancer un projet de lutte contre la radicalisation des jeunes en ligne. Objectif : lutter contre les discours de haine et sensibiliser les jeunes sur les dangers que peuvent présenter Internet et les réseaux sociaux. Financé par le gouvernement du Japon, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, l’accord de réalisation de ce projet a été signé par Takashi Shinozuka, ambassadeur du Japon au Maroc, Edward Christow, représentant résident du PNUD au Maroc, et Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Oulémas.

Selon Ahmed Abbadi, ce projet vise non seulement à protéger les adolescents et les jeunes des fléaux de l’extrémisme violent, que ce soit sur le terrain ou dans leur dimension numérique. Il ambitionne aussi de les immuniser contre les discours de haine en les accompagnant pour devenir influent sur Internet afin de prévenir et d’inspirer leurs interlocuteurs. Il a ajouté que ce projet s’inscrivait dans la durée afin d’aider les jeunes à acquérir les outils et les compétences nécessaires pour lutter contre l’extrémisme de toutes sortes. Le succès de ce projet dépend principalement de la préparation de contenus attractifs et accrocheurs pour les jeunes, précise Ahmed Abbadi. La Rabita a lancé plusieurs jeux interactifs sur Internet dans le but de promouvoir la culture de la paix et la modération, ainsi que le rejet de la violence et de l’extrémisme.

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Islamic extremism, how should it be opposed?

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Selon la même source, la Rabita prépare un guide d’influence virtuelle afin d’aider les jeunes à acquérir les compétences pour devenir des influenceurs efficaces sur Internet. La même source précise que le Japon et le PNUD, bien plus que des bailleurs de fonds, seront également partenaires de ce projet.

À ce propos, l’ambassadeur du Japon au Maroc a déclaré : «Nous estimons que ce projet est également une réponse à un souci d’immunisation de la société marocaine contre les menaces cybernétiques qui guettent la jeunesse», avant d’ajouter que le radicalisme religieux menant à la violence est un phénomène universel. Takashi Shinozuka indique également que ce financement soutient le Maroc dans sa lutte contre les risques de radicalisation en ligne des jeunes, notamment en prévenant et informant sur les dangers que peuvent représenter les réseaux sociaux.

Pour sa part, Edward Christo a affirmé que ce projet était le fruit de plusieurs mois de travail conjoint entre la Rabita Mohammedia des Oulémas, l’ambassade du Japon et le PNUD, ajoutant que les trois partenaires poursuivront leur collaboration pour l’implémentation de ce projet. Il a également fait savoir que ce projet, qui vise à soutenir la production et la publication de séquences vidéo sur les réseaux sociaux, dépendra de l’expérience de la Rabita dans ce domaine. Il assurera une présence en ligne à travers les réseaux sociaux de la Rabita et du PNUD. Dans ce cadre, un groupe d’experts de la Rabita pourra rencontrer des experts japonais travaillant dans le domaine de la prévention des conflits et de la promotion de la paix, et organiser un atelier international au Maroc sur les meilleures pratiques dans ce domaine. Le financement de ce projet s’élève à 454.545 USD, soit plus de 4 MDH. Il s’articule autour de 4 grands objectifs, dont la réalisation d’un diagnostic des risques liés aux contenus de radicalisation en ligne ciblant les jeunes, et le soutien des parties prenantes nationales dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des médias pour prévenir l’extrémisme violent et les discours de haine. Il s’agit également de sensibiliser les jeunes Marocains à travers les réseaux sociaux sur l’importance de promouvoir un discours alternatif, l’esprit de coopération et le partage d’expériences dans la prévention de l’extrémisme violent en ligne. S’étalant sur une période d’une année, ce projet aura un impact majeur sur les jeunes et sur la société marocaine dans son ensemble, conclut Edward Christo.