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Résolution des conflits et de la consolidation de la paix : L’Union des femmes des communautés culturelles pour la paix au Mali (UFCPM) outille ses membres

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Un article par  Boubacar Païtao  en Maliweb

Afin de promouvoir les pratiques endogènes de résolution des conflits et de la consolidation de la paix, l’Union des femmes des communautés culturelles pour la paix au Mali (UFCPM) a organisé, du 12 au 14 juin 2023, à l’Auberge Titi de Fana, un atelier de renforcement de capacité des femmes influentes dans leur communauté et au sein de leur regroupement sur les concepts clés notamment de paix, le pardon, la réconciliation, la cohésion sociale, la résilience.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du Gouverneur  de Dioïla, Jean Marie Sagara, en présence de la présidente de l’UFCPM, Kéïta Fanta Chérif Kéïta, de la représentante de l’Aide de l’église norvégienne (AEN), Samaké Loda Coulibaly. 

Après les mots de bienvenue du Chef de village de Fana, la présidente de l’Union des femmes des communautés culturelles pour la paix au Mali (UFCPM), Kéïta Fanta Kéïta a indiqué qu’en ces moments de crise multidimensionnelle que connaît notre pays, les femmes, championnes innées pour le maintien de la paix autour de nous, se sont engagées à se retrouver pour les renforcer davantage dans notre combat pour la pacification, la stabilisation, la sécurisation, la cohésion sociale, la Gouvernance vertueuse du Mali.

Elle ajoutera que dans cette optique, elles ont créé l’UFCPM dans le but de contribuer à la réconciliation des cœurs et des esprits pour restaurer une paix définitive et renforcer la cohésion sociale et la résilience des communautés. Selon elle, UFCPM regroupe l’ensemble des femmes des communautés culturelles du Mali qui ont décidé d’affronter la situation de crise avec une vision claire, soutenue par leur courage et la confiance en leur pouvoir pour renforcer la résilience des communautés très affectées par les différentes crises et reconstruire le tissu socioéconomique détérioré par ces crises que connait notre pays depuis 2012.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Ainsi, a-t-elle ajouté, les femmes ont décidé de faire recours à toutes leurs potentialités en tant que mères, sœurs, épouses, filles, tantes, grand mères pour faire du Mali un havre de paix où l’assistance envers l’autre est une des valeurs cardinales nécessaires au bon vivre et à la réalisation du développement humain durable à travers la stabilité, la paix, la cohésion sociale. A ses dires, l’Union des femmes des communautés culturelles pour la paix au Mali (UFCPM) a pour objectifs de contribuer :

– à la promotion des pratiques endogènes de résolution des conflits et de la consolidation de la paix à la multiplication et l’application des instruments juridiques et réglementaires régionaux , nationaux et internationaux ;

– à la promotion des initiatives intra et intercommunautaires pour raviver les liens ancestraux existants et les entretenir au bénéfice de la cohésion sociale et de l’émergence socio – économique des différentes localités ;

– à la création de mécanismes durables pour renforcer les perspectives d’une coexistence pacifique et diminuer les risques d’éclatement et ou de reprise et de poursuite des conflits violents ;

– au renforcement du dialogue intergénérationnel, intra et intercommunautaire pour le respect des droits humains et la promotion de la culture de la paix,

– à la Consolidation des relations de collaboration et de concertation entre les Associations Culturelles impliquées dans la résolution des conflits , la cohésion sociale et le développement socio-économique ;

– à l’initiation de mécanismes efficaces et efficientes pour renforcer les actions de la bonne gouvernance.

Dans cette dynamique, poursuit-elle, il s’agissait, à travers cet atelier, de renforcer les femmes dans leur intervention pour qu’elles puissent influencer les prises de positions ou de décisions qui peuvent engendrer ou envenimer des situations conflictuelles. 

A sa suite, le représentant du Gouverneur de la région de Dioïla, Jean Marie Sagara, s’est réjoui de la tenue de cet atelier à l’intention des femmes influentes des communautés surtout à un moment où notre pays est confronté à une crise multidimensionnelle.  Et d’ajouter que compte tenu de la place des femmes dans les mécanismes de résolution des crises, cet atelier vient à point nommé. Car, il permettra d’outiller davantage celles-ci sur les concepts clés de la paix, le pardon, la réconciliation, la cohésion sociale, la résilience.  

Les artisanes de la paix appellent à une paix holistique et durable

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Un article du Conseil œcuménique des Églises

Une participation importante des femmes dans la résolution des conflits et l’édification de la paix est bénéfique pour atteindre une paix plus durable. Telle est la conclusion d’une table ronde d’artisanes de la paix, qui s’est tenue après la projection d’un documentaire portant sur l’initiative de 2015 «Women Cross the DMZ».

La première européenne du documentaire «Crossings» a eu lieu le 21 mars au Centre œcuménique à Genève, dans le cadre du soutien du Conseil œcuménique des Églises à la campagne pour la paix en Corée et en appui aux efforts des Églises de Corée pour défendre une paix durable dans la région.


Les participantes à la table ronde et les personnes les soutenant après la projection du documentaire «Crossings» au Centre œcuménique, à Genève, le 21 mars 2023. Photo: Ivars Kupcis/COE

Dirigé par Deann Borshay Lien, réalisatrice primée aux Emmy Awards, le film explore les questions tenaces de l’héritage de la guerre dans la péninsule coréenne et le rôle important et inspirant que les femmes peuvent jouer dans la résolution des conflits les plus insolubles du monde.

Le documentaire «Crossings» reconnaît et célèbre en particulier l’implication des femmes dans les efforts de paix dans la péninsule coréenne. Il suit 30 artisanes de la paix de différentes parties du monde dans leur traversée historique de la zone démilitarisée (DMZ) de la Corée du Nord vers la Corée du Sud, appelant à la fin de la guerre de Corée et à la paix dans la péninsule coréenne.

Mimi Han, l’une des participantes à la table ronde et artisane de la paix présentée dans le documentaire, vice-présidente de la World YWCA (Alliance mondiale des Unions chrétiennes féminines), a fait la remarque suivante: «Il reste une autre traversée à accomplir, un voyage à travers nous-mêmes en Corée du Sud. Et ce, malheureusement, même au sein de la communauté de foi. Il est triste de confesser qu’il existe une immense DMZ, ou un 38e parallèle, en nous-mêmes.» Pour Mimi Han, ce film démontre combien il est important de dépasser nos propres limites et de franchir nos propres barrières en soulignant l’exemple inspirant de femmes provenant de différents contextes, se rassemblant et œuvrant pour un objectif commun.

«Lorsque j’étais enfant, mes parents me disaient souvent: sois artisane de la paix et pratique la paix dans ta vie quotidienne», a expliqué Young Mi Cho, une autre des participantes à la table ronde, directrice exécutive du mouvement des femmes coréennes pour la paix (Korean Women’s Movement for Peace). «Les femmes peuvent traverser les frontières qui sont en elles-mêmes, faire la différence et atteindre l’objectif par d’autres moyens. Nous voulons arrêter la guerre et rendre le monde meilleur, en travaillant tous et toutes ensemble.»

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Do women have a special role to play in the peace movement?

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Pour Peter Prove, directeur de la Commission des Églises pour les affaires internationales du COE, le film nous aide à comprendre que la division durable de la péninsule coréenne n’est pas un reliquat de la guerre froide, «qui était principalement un conflit opposant des hommes blancs».

«Face à cette réalité historique, nous devons opter pour une approche plus inclusive afin de résoudre cette problématique. En plus de donner du pouvoir à des artisanes de la paix du monde entier, cela signifie aussi rendre le pouvoir au peuple coréen, du Nord et du Sud», a déclaré P. Prove. «L’édification de la paix dans la péninsule coréenne doit en définitive être le projet commun des Coréennes et des Coréens, et ne doit pas être entravée par des hommes blancs ailleurs dans le monde.»

L’implication des femmes dans la transformation des situations de conflit est une chose que l’on voit beaucoup dans le récit biblique, explique la pasteure Nicole Ashwood, responsable de programme du COE «Une communauté juste de femmes et d’hommes». «Ce qui m’a marquée dans le film, c’est que même si parfois les femmes fléchissent et s’interrogent sur la meilleure manière de faire face à l’obstruction et à l’opposition, elles comprennent que présenter un front uni est nécessaire et que leur force et leur pouvoir viennent aussi de leur unité. L’Église est appelée à s’impliquer dans le plaidoyer et à s’associer à la quête de paix des femmes en Corée», a expliqué N. Ashwood.

Bien que très différentes au premier abord, les femmes du groupe présenté dans le film partagent des expériences de la guerre et des processus de paix très similaires, a remarqué Ewa Eriksson Fortier, l’une des représentantes de Women Cross the DMZ, également leader de longue date du travail humanitaire en Corée du Nord.

«Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté une résolution visant à inclure les femmes dans les processus de paix et de résolution des conflits. Le cadre légal existe donc. De nombreux pays ont élaboré des plans nationaux pour mettre en œuvre cette résolution, mais l’implémentation en elle-même fait face à de fortes résistances ou est reléguée à un niveau de priorité inférieur dans beaucoup de pays», a expliqué E. Eriksson Fortier. Et d’ajouter que la situation actuelle à l’international s’est dégradée avec la guerre en Ukraine et que les mouvements de paix dans le monde vont devoir surmonter beaucoup de résistances. «Mais nous ne devons jamais abandonner.»

«Lorsque nous, les femmes, appelons à la paix, nous ne sommes pas simplement en train de parler de paix au sens de sécurité nationale, mais au sens d’absence de guerre, de conflit et d’armes», a ajouté Mimi Han pendant les échanges. «Nous parlons de sécurité commune, de sécurité humaine. Nous voyons plutôt la paix dans sa globalité, comprenant la sécurité socio-économique, sanitaire, environnementale et climatique. C’est pourquoi nous croyons qu’une participation significative des femmes, que le partage du pouvoir, apporte une paix plus durable.»

La situation politique actuelle est un bon moment pour développer plus largement le mouvement pacifiste en Corée, ainsi que le mouvement des femmes coréennes pour la paix, a fait remarquer Young Mi Cho. «Avec notre mouvement pour la paix, nous voulons toucher les populations non seulement en Corée, mais aussi dans d’autres pays frappés par des situations de conflit. Comme le conclut le film, lançons-nous! Nous devons le faire, et nous devons le faire ensemble», a déclaré l’artisane de la paix coréenne, encourageant les femmes du monde entier à rassembler leurs forces en faveur de la paix.

Le pasteur Peter Cruchley, directeur de la Commission de Mission et d’évangélisation du COE, assurait la modération de la table ronde. Co-sponsors de la projection du documentaire: Women Cross the DMZ (WCDMZ), Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL), Initiative des femmes Nobel (Nobel Women’s Initiative, NWI) et mouvement des femmes coréennes pour la paix (Korean Women’s Movement for Peace, KWMP).

Alors que 2023 marque le 70e anniversaire de l’accord d’armistice suspendant la guerre de Corée sans y mettre fin, le Conseil œcuménique des Églises appelle les Églises du monde entier à s’associer à la campagne pour la paix en Corée. Cette campagne demande le remplacement de l’accord d’armistice par un traité de paix permanent pour la péninsule coréenne.

Maroc: Lancement à partir d’Essaouira du Forum mondial des femmes pour la paix

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Un article dans Le Matin

Le Forum mondial des femmes pour la paix a été lancé, mardi à Essaouira, par les «Guerrières de la Paix», un mouvement de femmes juives et musulmanes pour la paix, la justice et l’égalité, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. C’est lors d’une rencontre qui s’est déroulée en présence d’André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, du gouverneur de la province, Adil El Maliki, du président du conseil communal d’Essaouira, Tarik Ottmani, des élus et d’autres acteurs de divers horizons, que l’acte fondateur de ce Forum mondial a pris effet.


Vidéo du forum parrainé par l’UNESCO et l’ONU. L’une des conférencières était Shirin Ebadi d’Iran, lauréate du prix Nobel de la paix.

Des femmes issues du monde entier, militantes pour la paix, mais aussi engagées pour la justice, l’émancipation et la liberté, dont Jessica Mwiza, militante de la Mémoire (Rwanda), Huda Abu Arquob, présidente de l’Alliance for Middle East Peace (Palestine), et Nurith Hagragh, Women Wage Peace (Israël), ont ainsi délivré ensemble un message commun, un appel à la paix à destination du monde. Prenant la parole lors de cette rencontre, une douzaine d’activistes et militantes représentant le Maroc, la Palestine, le Rwanda, le Sénégal, le Liberia et Israël, ont présenté des témoignages captivants dans lesquels elles ont partagé leurs expériences respectives, leurs actions et initiatives en faveur de la paix.

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Do women have a special role to play in the peace movement?

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S’exprimant à cette occasion, Hanna Assouline s’est félicitée de l’organisation de ce conclave dans «une ville aussi magique, en terre africaine, au Maroc, un pays qui depuis des années a ouvert une voie, un chemin de lumières». «C’est cette reconnaissance de l’altérité en soi qui nous anime toutes et tous ici. C’est ce que le Maroc a décidé de réaffirmer depuis des années déjà avec notamment l’inscription dans sa Constitution de 2011 de la pluralité des origines marocaines (arabe, amazighe, hébraïque, africaine et méditerranéenne)», a-t-elle enchaîné, ajoutant que cet engagement du Maroc est un «précieux message pour le monde». 

Ce forum rassemble des femmes du monde entier, dont certaines n’ont jamais quitté leur pays, et qui se sont rencontrées à Essaouira, pour lancer ensemble cet appel et interpeller le monde en faveur de la paix, dans une cité qui «incarne à merveille les valeurs de dialogue et de réconciliation», a expliqué Mme Assouline dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP. Pour sa part, Fatima Bousso a indiqué que ces femmes issues des divers régions du monde «sont venues porter à Essaouira, cette ville d’ouverture, de la culture et du partage, un appel commun au monde pour la paix».

Par la suite, les participantes à ce forum ont pris rendez-vous devant les remparts de la Sqala, en plein centre de la médina d’Essaouira pour exécuter «une chaîne humaine» en faveur de la paix. Auparavant, elles ont effectué une visite à Bayt Dakira, l’occasion pour elles de suivre des explications exhaustives présentées par M. Azoulay sur cet Espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine. Au menu de cet événement figurent également la projection, dimanche, à Bayt Dakira, du film «Les guerrières de la paix», réalisé par Hanna Assouline, et une marche pour la paix qui prendra le départ de Bayt Dakira à destination de la plage où une empreinte de la paix sera déposée. 

Chambéry, France: coupes de cheveux en solidarité avec les femmes d’Iran

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Un article de France 3

Ils étaient une centaine dans le centre de Chambéry à venir se couper une mèche de cheveux, en solidarité avec les iraniennes. Ces mèches, également récoltées ce samedi à Grenoble et à Lyon, seront envoyées à l’ambassade d’Iran.

Le geste est “dérisoire.” Isabelle en convient volontiers en coupant une mèche d ses cheveux, mais la Chambérienne “veut que ça se sache : nous sommes en solidarité, en sororité” avec les femmes d’Iran, qui “se battent pour être libres” et manifestent depuis le décès de la jeune Masha dans un commissariat de Téhéran.


Les mèches de cheveux seront envoyées à l’ambassade d’Iran. • © France 3 Alpes

Ils sont une centaine à avoir répondu à l’appel de la Ligue des droits de l’homme, mais aussi de la CGT, du PCF, d’EELV, du PS de Savoie, d’Amnesty International ou encore du Mouvement pour la Paix.

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Questions for this article:

Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

Solidarity across national borders, What are some good examples?

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Pour la représentante du Mouvement pour la Paix en Savoie, Laurette Mugnier, “ce n’est rien par rapport à tout ce que ces femmes endurent depuis si longtemps, en Iran mais pas seulement. On pense aussi aux femmes afghanes qui se battent contre les talibans, aux petites filles qui ne peuvent pas aller à l’école. Au Mouvement de la Paix, on demande à ce qu’une culture de la paix soit promue à l’appel de l’ONU. On ne peut pas simplement les regarder se battre toutes seules en Iran. Le soutien d’un peuple est important pour un peuple qui se bat.”

C’est en persan que résonne Bella Ciao, le chant des partisans et résistants italiens durant la Seconde guerre mondiale. Et sur les marches de l’hôtel de ville, une étoffe mauve recueille des mèches de cheveux longs, de cheveux courts, de femmes, d’hommes, de tous âges. “Elles seront envoyées à l’ambassade d’Iran,” promet au micro Marc Pascal, écologiste et membre du collectif “tous migrants”. “Et le même symbole est utilisé dans d’autres villes : l’ambassade devrait recevoir des cheveux de beaucoup d’endroits de France”.  

Déjà pratiqué en début de semaine par des actrices, le geste a fait jaser – se couper une simple mèche, invisible. Marc Pascal insiste : “ce n’est pas que du symbole. Que des gens acceptent de venir porter atteinte à leur intégrité physique en se coupant des cheveux, c’est un geste fort qui dit que l’on s’engage physiquement. C’est important”.

La même manifestation était organisée ce samedi matin, à Lyon. Et dans l’après-midi, à Grenoble. 

Gabon: Engagement des femmes pour la santé et la salubrité dans la province du Woleu-Ntem”

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Un article pour CPNN par Jerry Bibang

Le réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a lancé, le mercredi 03 août, à Oyem, au nord du Gabon, le projet “Engagement des femmes pour la santé et la salubrité dans la province du Woleu-Ntem”. rganisé par l’Organisation Internationale des Jeunes Promoteurs de la Paix (OIJPP).

L’initiative soutenu par la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) et la Mairie de la commune d’Oyem s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de la CONFEJES intitulé Femme – Sport – Santé.

Elle a pour objectif général d’encourager les femmes à la pratique des activités physiques et sportives ainsi que la protection de l’environnement, selon Rachel Oyane, membre de l’équipe projet.

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Prospects for progress in women’s equality, what are the short and long term prospects?

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L’initiative qui cible 200 femmes dans la province du Woleu-Ntem repose sur trois principales activités, notamment une campagne de sensibilisation sur les bienfaits du sport chez la femme, une marche avec ramassage des déchets plastiques, une séance de fitness ainsi qu’un tournoi provincial féminin de football qui engagera les femmes de la province du Woleu-Ntem, au nord du Gabon, a indiqué Jerry Bibang, le coordonnateur du projet.

Après le lancement à Oyem, notre équipe sillonnera les communes de Mitzic, Minvoul et Bitam pour la mise en œuvre de ces différentes activités qui concernent prioritairement les femmes n’ayant pas une d’activité physique et sportive régulière, a expliqué Jimmy Thalès ONDO, membre de l’équipe projet également.

L’objectif est de les amener à comprendre les bienfaits du sport, notamment la lutte contre certaines maladies mais aussi la nécessité de garder leur environnement propre, d’où l’activité de marche et ramassage des déchets plastiques.

Pour la Mairie d’Oyem, représentée par le 4ème maire adjoint, Mme Angue Owono Françoise, l’initiative cadre avec la vision du conseil municipale de la commune d’Oyem qui est de faire de la capitale provinciale du Woleu-Ntem une ville belle et propre, conformément à la volonté des plus hautes autorités du pays. Ce projet constitue une véritable opportunité pour encourager les femmes à s’investir dans la lutte contre l’insalubrité et la pratique des activités physiques et sportives, au profit de notre bien-être. La mairie, sous le leadership du Maire Christian Abessolo Menguey, réfléchira comment poursuivre ces activités même au-delà du projet, a-t-elle indiqué.
  
Pour rappel, la mise en œuvre de ce projet fait suite à un appel à candidature, lancé par la CONFEJES à l’endroit des organisations publiques et de la société civile au niveau panafricain. Sur 79 candidatures, seulement 14 ont été sélectionnées. Le projet du PAYNCoP Gabon a été classé 4ème meilleur projet par un jury international.

Gabon: Candidate pour Ambassadrice Internationale de la Paix

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Un article pour CPNN par Jerry Bibang

Le Gabon a présenté officiellement sa candidate au concours ambassadrice internationale de la paix, organisé par l’Organisation Internationale des Jeunes Promoteurs de la Paix (OIJPP).

C’est le siège du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) qui a servi de cadre à cette cérémonie, rehaussée par la présence des représentants de plusieurs organisations des Nations unies, notamment l’UNESCO, l’UNFPA, l’UNOCA et la Coordination du Système des Nations unies au Gabon.

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Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Le concours ambassadrice internationale de la paix est une initiative qui promeut l’excellence du leadership féminin pour faire pérenniser la paix entre les peuples et dans le monde. Elle a pour objectif de promouvoir l’implication de la femme dans les processus de paix et de la cohésion nationale et internationale pour la mise en œuvre effective des résolutions 1325 (femmes, paix et sécurité) et 2250 (jeunes, paix et sécurité) du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

L’évènement réunira, le mois prochain au Niger, 24 candidates qui représenteront leurs pays respectifs afin de remporter la couronne finale. Chacune des candidates devrait présenter et défendre, devant un jury international, un projet qui impactera positivement les femmes sur les questions de paix et sécurité dans sa communauté.

Après les phases préliminaires, ponctuées de formations et pré-évaluations des candidates, c’est Mme Tamara Moutotekema Boussamba, jeune entrepreneure, qui représentera le Gabon au cours de cette rencontre panafricaine, dédiée à la culture de la paix.  

« Nous sollicitons l’appui des différents acteurs (gouvernement, partenaires au développement, secteur privé) afin de nous aider à mieux accompagner la délégation gabonaise qui devra prendre part à cette rencontre. En marge du concours, il y’a également un sommet international au cours duquel la jeunesse gabonaise devrait apporter sa contribution » a expliqué Jerry Bibang, le Secrétaire Permanent du réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP).

ONU Femmes: La Journée internationale des femmes est l’occasion de célébrer la contribution des femmes et des filles, forces multiplicatrices des solutions climatiques

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Une communiqué de presse de ONU Femmes

Faire progresser l’égalité des sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophes est l’un des plus grands défis mondiaux du 21e siècle. Le thème de la Journée internationale des femmes retenu cette année (8 mars), est « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ». Il nous permet d’explorer la façon dont les femmes et les filles mènent la voie en matière d’adaptation, d’atténuation et de réponse aux changements climatiques dans le monde entier, en se transformant en leaders puissantes et porteuses de changement pour un avenir plus durable pour l’ensemble de l’humanité.

Lors de la célébration officielle de la Journée internationale des femmes à l’ONU, M. António Guterres, le Secrétaire général, a souligné l’importance du rôle des femmes et des filles dans la lutte contre les changements climatiques. « Nous avons besoin de plus de femmes ministres de l’Environnement, ou Premières ministres, Présidentes et cheffes d’entreprise. Elles ont le pouvoir d’inciter les pays à affronter la crise climatique, à créer des emplois verts et à construire un monde plus juste et plus durable. Nous ne pouvons pas sortir de la pandémie en faisant tourner l’horloge à l’envers sur l’égalité des sexes. » 

Il ne fait aucun doute que les femmes sont plus vulnérables aux impacts des changements climatiques que les hommes, car elles sont en majorité les plus pauvres de la planète et dépendent davantage des ressources naturelles, si menacées par l’évolution des conditions climatiques. Cependant, malgré le poids des éléments probants, on hésite encore à reconnaître le lien essentiel entre genre, équité sociale et changements climatiques. Dans le même temps, les progrès réalisés vers un monde plus égalitaire entre les sexes sont freinés par des crises qui se multiplient, se conjuguent et s’aggravent mutuellement, dont la plus récente, l’agression dont fait l’objet l’Ukraine en ce moment. Quelle que soit la nature de la crise – conditions climatiques ou conflits armés –, ce sont les femmes et les filles qui sont les premières touchées et qui en souffrent le plus. Sans égalité des sexes aujourd’hui, un avenir durable et égalitaire demeure hors de portée.

« Nous avons vu l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’augmentation des inégalités, la pauvreté et la violence à l’égard des femmes et des filles, et leurs progrès à rebours dans les domaines de l’emploi, de la santé et de l’éducation. L’accélération des crises liées aux changements climatiques et à la dégradation de l’environnement porte atteinte de manière disproportionnée aux droits et au bien-être des femmes et des filles », a déclaré Sima Bahous, Directrice exécutive d’ONU Femmes. « Nous avons aujourd’hui la possibilité de placer les femmes et les filles au cœur de notre planification et de nos actions, et d’intégrer les perspectives de genre dans les lois et les politiques mondiales et nationales. Nous avons la possibilité de repenser, de redimensionner et de réattribuer les ressources. Nous avons la possibilité de tirer parti du leadership des femmes et des filles qui défendent l’environnement et des activistes du climat pour guider la conservation de notre planète. Les changements climatiques sont des multiplicateurs de menaces. Mais les femmes, et en particulier les jeunes femmes, sont des multiplicatrices de solutions ».

Les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 ont impacté de manière disproportionnée les femmes et les filles, réduisant d’autant leur capacité à résister aux effets de la crise climatique et environnementale. La difficulté pour elles de concilier travail et famille, la fermeture des écoles et la perte d’emplois dans les secteurs à prédominance féminine ont eu pour effet de limiter encore davantage leur participation au monde du travail. En 2020, environ 113 millions de femmes âgées de 25 à 54 ans, vivant avec un conjoint et de jeunes enfants, ont dû abandonner la vie active.

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Does the UN advance equality for women?

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Les changements climatiques augmentent également les vulnérabilités dues aux violences basées sur le genre. Partout dans le monde, les femmes assument une responsabilité disproportionnée lorsqu’il s’agit d’assurer l’alimentation de leur famille, de se procurer de l’eau ou du matériel combustible, tâches que le dérèglement du climat rend plus longues et plus difficiles. La raréfaction des ressources et la nécessité de se déplacer sur de plus longues distances pour se les procurer, exposent les femmes à davantage de violence et à des facteurs de risque accrus liés à la traite des êtres humains, au mariage des enfants ou à l’obligation de générer des revenus pour échapper à la violence domestique.

Les femmes et les filles sont capables d’agir pour enrayer les effets du climat et préserver l’environnement à tous les niveaux, mais leurs voix, leur pouvoir d’action et leur participation sont insuffisamment soutenus, financés, valorisés et reconnus.

Il est essentiel, pour le développement durable et une plus grande égalité des sexes, de continuer à étudier les moyens permettant aux femmes et aux filles de faire entendre leurs voix et d’être des protagonistes, au même titre que les hommes, dans la prise de décisions liées aux changements climatiques et à la durabilité. Et il faut aussi étudier les facteurs qui s’y opposent. Les solutions proposées au travers des politiques et des programmes de réduction des risques climatiques, environnementaux et de catastrophes doivent intégrer une perspective de genre, promouvoir et protéger les femmes qui militent en faveur des droits humains environnementaux, renforcer la résilience des femmes et des filles et de leurs organisations, promouvoir la prévention, la réponse et la récupération en cas d’agression sexuelle et de violence basée sur le genre, permettre d’améliorer les données sexospécifiques et investir dans les statistiques ventilées par sexe pour démontrer la relation entre genre et climat.

Commémorations dans le monde entier :

Les événements de commémoration de la Journée internationale des femmes dans le monde seront nombreux : réunions ministérielles, rassemblements, marches, ateliers pour les médias, production de récits et de contenus, expositions de photos, participation de célébrités et activation des médias sociaux.

Les bureaux d’ONU Femmes se joindront aux commémorations à travers une série d’événements marquants, notamment les suivants : des dialogues intergénérationnels et sur différentes thématiques en Thaïlande  ; une galerie virtuelle retraçant le parcours de champions.nes du climat au Bangladesh, au Cambodge et au Viet Nam  ; un défi vidéo régional pour les jeunes entrepreneurs agissant intelligemment face au climat en Afrique de l’Est et australe  ; des visites sur le terrain au Sénégal et en Jamaïque  ; un panel devant déboucher sur une recommandation politique officielle au Mali  ; une exposition de photos interactive au Liban  ; une collaboration avec des illustrateurs bien connus travaillant en Europe et en Asie centrale  ; une compétition sportive d’avirons en Égypte  ; une cérémonie de remise de prix aux entreprises locales de femmes, respectueuses de l’environnement en Albanie  ; une course de 5 km au Mexique  ; un atelier médiatique sur la promotion de l’égalité des sexes et le développement durable au Liberia  ; et un acte commémoratif de haut niveau pendant le #LACForum, entre autres.
Plus de 110 bourses  et places boursières du monde organiseront des sonneries de cloche en début de session pour la huitième année consécutive en signe de soutien aux droits des femmes et à l’égalité des sexes. Anita Bhatia, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, en visite officielle aux Émirats arabes unis, participera d’ailleurs à la cérémonie organisée dans le grand hall de la bourse d’Abu Dhabi (ADX Trading Hall).

À New York et à l’Exposition universelle de Dubaï, le Département des opérations de paix des Nations Unies, en collaboration avec le Département des affaires politiques et de consolidation de la paix, et ONU Femmes, présenteront l’exposition de photos dans le cadre du festival Photoville, intitulée : « Quand les femmes prennent la paix en main ». Cette exposition présente le profil de 14 femmes du monde entier qui se sont distinguées en jouant par exemple un rôle de médiation auprès de groupes armés, en ayant participé à des pourparlers de paix, proposé des solutions politiques et plaidé pour les droits et la participation des femmes. Elles sont originaires de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Mali, du Soudan du Sud, du Soudan, du Liban, du Yémen et de la Colombie. L’exposition met également en avant des femmes photographes d’autres pays, qui racontent des histoires en photos, à travers leur objectif.

Rejoignez la conversation en ligne en utilisant le compte #IWD2022 et en suivant @UN_Women. Téléchargez le paquet pour médias sociaux, ici, et pour plus d’informations, de ressources et de récits, visitez l’éditorial d’ONU Femmes, Gros Plan : Journée internationale des femmes.

Colombie. La dépénalisation de l’avortement est une victoire pour les droits humains

DROITS DE L’HOMME .

Un article de Amnesty International

La décision de la Cour constitutionnelle colombienne en faveur de la dépénalisation de l’avortement au cours des 24 premières semaines de grossesse est une grande victoire pour les droits humains, a déclaré Amnesty International le 21 février 2022.


Photo de Daniel Romero/Long Visual Press/Universal Images Group via Getty Images

« Nous saluons cette décision comme une victoire historique pour le mouvement des femmes en Colombie qui lutte depuis des décennies pour la reconnaissance de leurs droits. Les femmes, les filles et les personnes susceptibles d’être enceintes sont les seules habilitées à prendre des décisions concernant leur corps. Désormais, au lieu de les sanctionner, les autorités colombiennes devront reconnaître leur autonomie vis-à-vis de leur corps et de leurs projets de vie, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International.

« Après la légalisation de l’avortement en Argentine l’an dernier et la récente dépénalisation au Mexique, cette décision témoigne de l’élan irrépressible de la marée verte en Amérique latine. Nous continuerons de nous battre tant que les droits en matière de sexualité et de procréation de toutes les femmes, les filles et les personnes susceptibles d’être enceintes ne seront pas reconnus sur tout le continent, sans exception. »

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:
 
Abortion: is it a human right?

Le 21 février 2022, la Cour constitutionnelle a approuvé la décision de dépénaliser l’avortement au cours des 24 premières semaines de grossesse, à cinq voix pour et quatre contre. Au bout des 24 semaines, l’avortement ne sera légal qu’en cas de risque pour la vie ou la santé de la personne enceinte ou en cas de malformations fœtales potentiellement mortelles, ou lorsque la grossesse résulte d’un viol, d’un inceste ou d’une insémination artificielle non consentie.

« Bien que la dépénalisation de l’avortement au cours des 24 premières semaines soit une avancée cruciale pour le droit à l’avortement en Colombie, ainsi qu’en Amérique latine et aux Caraïbes, personne ne devrait jamais être criminalisé pour avoir avorté. Aussi devons-nous rester mobilisés en faveur de l’accès complet à un avortement sûr et légal en toutes circonstances, en Colombie et dans le monde », a ajouté Erika Guevara-Rosas.

Alors qu’il s’agit d’un droit fondamental établi par la Cour constitutionnelle par le décret C-355 de 2006, l’accès à l’avortement est actuellement inégal et limité en Colombie. On estime que 400 400 avortements sont pratiqués chaque année  dans le pays, et que moins de 10 % le sont légalement, avec une forte concentration de services dans les plus grandes villes.

Non seulement l’avortement légal est beaucoup plus sûr que l’avortement clandestin, mais son coût en Colombie, par rapport à des soins pour un avortement incomplet, est bien moins élevé, lorsqu’il est pratiqué dans des institutions de haut niveau grâce aux techniques recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La criminalisation de l’avortement exacerbe les inégalités entre les femmes. La grande majorité des personnes signalées pour des avortements clandestins en Colombie vivent dans des zones rurales et près d’un tiers  d’entre elles sont des victimes de violences domestiques, de violences sexuelles ou de dommages corporels. Au lieu d’un cadre offrant de meilleures garanties en termes de droits humains, c’est un cadre de persécution envers les femmes les plus vulnérables qui a prévalu.

De plus, la criminalisation de l’avortement suscite peur et rejet parmi les professionnel·le·s de santé, ce qui les amène à éviter de pratiquer des interruptions de grossesse, par crainte des conséquences sociales et légales auxquelles ils s’exposent.

Conakry : des anciennes députées lancent une nouvelle coalition, dénommée COFEPAD-Guinée

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Guinee Matin

Plusieurs anciennes députées à l’Assemblée nationale de Guinée viennent de mettre en place une plateforme, dénommée « Coalition des femmes parlementaires et actrices pour la paix, les droits et le développement de la Guinée » (COFEPAD-Guinée). Cette organisation a été lancée officiellement à travers une déclaration rendue publique ce vendredi, 7 janvier 2022, à Conakry.


video de conference de presse

La COFEPAD-Guinée est présidée par Dr Zalikatou Diallo, ancienne députée et ancienne ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale, qui a pour vice-présidentes, Dr Hadja Aïssata Daffé et Mme Nanfadima Magassouba. Son principal objectif est de contribuer efficacement à la préservation et à la consolidation des acquis en matière de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en République de Guinée.
DECLARATION

Nous femmes ayant pris part aux différentes législatures de l’Assemblée Nationale de la République de Guinée, de même que nous, actrices œuvrant pour la paix, la défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, avons pris l’initiative de la mise en place de la COALITION DES FEMMES PARLEMENTAIRES ET ACTRICES POUR LA PAIX, LES DROITS ET LE DEVELOPPEMENT DE LA GUINEE (COFEPAD-GUINEE).

Le lancement des activités de cette Coalition dont le siège social est situé à Conakry, dans la Commune de Ratoma, au quartier Lambanyi, a pour objectif primordial de contribuer efficacement à la préservation et à la consolidation des acquis en matière de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en République de Guinée.
La COFEPAD-GUINEE a pour mission essentielle :

– De permettre à ses membres d’interagir afin de continuer la noble et exaltante lutte pour l’égalité des sexes et la prise en compte de la dimension genre à tous les niveaux de la Nation guinéenne, tout en favorisant la paix durable, la cohésion sociale, la culture du civisme et bien d’autres valeurs nécessaires au développement socio-économique de la Guinée.

– De contribuer au maintien et à la consolidation des acquis en faveur de la gent féminine guinéenne dans les textes de lois, favorables à l’égalité des sexes, dans le but de permettre à la Guinée l’atteinte de l’Objectif du Développement Durable (ODD): N°5 des Nations Unies. Et aussi, la mise en œuvre des dispositions du Protocole de Maputo de l’Union Africaine, adopté le 11 juillet 2003 à Maputo et entré vigueur depuis le 25 novembre 2005.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.)

Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

– De mener des actions de plaidoyer et de lobbying au niveau des autorités et organe de la Transition, en vue de l’amendement de toutes les dispositions discriminatoires au détriment des femmes et des personnes vulnérables. Actions qui contribueraient éminemment à la mise en œuvre de la Résolution 1325 des Nations Unies et de ses Résolutions connexes.

– De recommander l’application stricte des sanctions pénales contre les auteurs de viols et de mener des campagnes de sensibilisation afin d’inverser considérablement la tendance au niveau de la Société guinéenne.

– D’œuvrer au renforcement de la Paix durable et de l’Unité nationale en République de Guinée. Ceci, grâce à de vastes campagnes de sensibilisation à tous les niveaux, étayées d’une parfaite synergie d’action entre notre Coalition et les autorités administratives et locales, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans la même dynamique. Actions qui permettraient à la Guinée d’être au rendez-vous de l’atteinte des ODD à l’horizon 2030, de même que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Surtout en ce qui concerne l’aspiration N°6 à savoir : « Une Afrique dont le développement est axé sur les populations, qui s’appuie sur le potentiel de ses populations, notamment celles des femmes et des jeunes, qui se soucient du bien-être des enfants ».

Dans le but de l’atteinte des résultats escomptés, les membres de la COFEPAD-GUINEE comptent mettre en œuvre leur plan stratégique assorti d’un plan d’action conformément aux statuts de la Coalition.

A travers de multiples activités, la COFEPAD-GUINEE se propose :
– De contribuer au renforcement de la culture de la paix durable, condition sine qua non d’un développement harmonieux et équilibré de la Guinée ;

– De renforcer le partenariat entre les hommes et les femmes non seulement, mais aussi renforcer les capacités des membres de la Coalition pour mieux remplir leurs missions de défense des droits des femmes en préservant les acquis ;

– D’harmoniser et de renforcer le partenariat avec les autres institutions, organisations, réseaux nationaux et internationaux en matière de genre etc…

Pour lui permettre d’atteindre cette panoplie d’objectifs, la COFEPAD-GUINEE sait compter sur le soutien inaltérable des autorités administratives, des institutions nationales et internationales, de même que la collaboration avec les ONG de défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables de la société guinéenne.

Vive les Femmes de Guinée

Vive l’égalité des sexes

Vive la paix, l’Unité et le développement de la Guinée

Que Dieu bénisse la Guinée et tous les guinéens

Amen !

Des milliers de personnes manifestent en France pour arrêter les violences faites aux femmes

. . WOMEN’S EQUALITY . .

Une enquête de presse par CPNN

Des milliers de personnes sont descendues dans la rue en France pour exiger que le gouvernement fasse plus pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, qui comprend plus d’une centaine de cas de femmes tuées par leur partenaire. Les manifestations font partie d’une semaine d’actions mondiales marquant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.


Des manifestations ont eu lieu dans une soixantaine de villes de France ainsi que dans certains territoires et départements d’outre-mer. Image de Nous Toutes

Voici des photos et des affiches de certaines des manifestations..


Une scène de Paris où 50.000 personnes ont défilé selon les organisateurs. Photo de Dea Drndarska.


Le collectif Nous Tous mobilise 300 manifestants à Niort (Deux-Sèvres). Photo de La Nouvelle Republique


A Chartres (Loiret) la manifestation était organisée par le Collectif Nous Toutes 28. Photo de l’agence de Chartres, publié par l’Echo Republicain


Des centaines ont défilé à Vaenciennes (Nord). Photo de va-infos


A Reims (Marne), la manifestation était organisée par le collectif féministe Nous Toutes de la Marne. Photo de France Bleu


La marche à Marmande (Lot et Garonne), organisée par l’association SOS Accueil Mamans enfants a mobilisé une cinquantaine de participants. Photo de Camille Groc publié par Sud Ouest


Plus de 200 personnes ont défilé à Perpignan (Pyrénées orientales). Photo de Claire Guédon, publié par France Bleu


A Metz (Moselle), une partie des 400 manifestants se sont allongés dans la rue pour symboliser les 101 victimes de féminicide. Photo de Juliette Mylie, copyright Radio France, publié par France Bleu

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Plus d’un millier personnes ont participé à la manifestation à Montpellier (Hérault), organisée par Nous Toutes 34 avec planning familial, le Scum, SOS homophobie, etc. Photo de Richard de Hullessen, publié par Midi Libre

(continued in right column)

Questions for this article

Protecting women and girls against violence, Is progress being made?

How effective are mass protest marches?

(continued from left column)


A Rodez (Aveyron) la manifestation était organisée par Nous Toutes 12 dont Attazc, FSU, CGT, Solidaires, Unsa, etc. Photo de Centre Presse Aveyron


Nous Toutes Upec a mobilisé plus de 40 personnes à l’Université de Créteil (Val de Marne). Photo de Delphine Dauvergne publié par actu-val de marne.


Scène de la manifestation à Bourg-en-Bresse (Ain).
Photo de Cecile Chambon and Le Progres


Affiche de la marche à Coulaines (Sarthe), une « marche nordique » contre les violences conjugales. Publié par Ouest France


Florie, co-fondatrice de l’association féministe La Mèche montre l’affiche de la manifestation à Agen (Lot et Garonne). Photo de La Depeche


La manifestation à Remiremont (Vosges) a été initiée par deux enseignantes, Sabine Cavalli et Sèverine Bernard. Photo de VM/Léa Didier publié par Vosges Matin


En Moselle-Nord, les maires des communes de Yutz, Maom et Rochonvillers ont co-organisé la manifestation qui aura lieu le 25 novembre à Yutz. Photo de DR publié par La Semaine


Sur l’île de la Réunion, une marche aura lieu le 27 novembre. Image de Clicanoo


Voici l’affiche de St Martin, collectivité d’outre mer dans les Caraïbes. Image de St Martin Week