Category Archives: PARTICIPATION DEMOCRATIQUE

Bélarus. Les femmes en première ligne de la lutte pour les droits humains

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Amnesty International

Des femmes ayant joué un rôle prépondérant dans les manifestations au Bélarus sont la cible de représailles et de menaces, a déclaré Amnesty International lundi 8 mars. Dans une nouvelle publication, l’organisation met en lumière l’importance du rôle des militantes dans les manifestations ayant fait suite aux élections présidentielles contestées et révèle les représailles qu’elles subissent de la part des autorités.

Des militantes ont indiqué à Amnesty International qu’elles avaient été accusées d’être de « mauvaises mères » et de « mauvaises épouses », et menacées de se voir retirer la garde de leurs enfants. Elles ont en outre subi des mauvais traitements en détention et des peines d’emprisonnement prononcées à l’issue de procédures pénales sans fondement.

« Svetlana Tsikhanovskaïa, candidate à l’élection présidentielle contrainte à l’exil, Maria Kolesnikova, dirigeante de son équipe de campagne désormais emprisonnée, Marfa Rabkova, militante des droits humains également emprisonnée, et les journalistes Katerina Bakhvalova et Daria Tchoultsova, toutes deux condamnées à deux ans de prison pour avoir diffusé en direct une action de protestation, font partie des nombreuses femmes dont les noms sont devenus synonymes de lutte pour la liberté et les droits humains au Bélarus, a déclaré Aisha Jung, responsable du travail de campagne sur le Bélarus à Amnesty International.

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How effective are mass protest marches?

Do women have a special role to play in the peace movement?

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« Dans une société profondément patriarcale où la violence domestique est endémique, des femmes risquent tout au Bélarus pour défendre leurs convictions. Les autorités du pays ont répliqué par des mesures visant les militantes, leurs organisations et leurs proches. »

Ioulia Mitskevitch, militante féministe qui dirige une organisation faisant de la sensibilisation aux questions liées au genre nommée Aktyunym Byts Faina (C’est génial d’être active) et qui est membre d’un sous-groupe du Conseil de coordination de l’opposition, Femgruppa, a été arrêtée vendredi 20 octobre 2020 devant les locaux de son organisation.

Elle a été officiellement inculpée de « participation à un rassemblement illégal », mais elle a indiqué à Amnesty International qu’elle pense être persécutée en raison de son travail sur l’égalité entre hommes et femmes. Les policiers qui l’ont arrêtée et les enquêteurs qui l’ont interrogée lui ont demandé de signer une déclaration affirmant qu’elle avait participé à des actions illégales au nom de son organisation.

« Ils m’ont proposé des avantages si j’acceptais, et m’ont menacée si je n’acceptais pas. La première fois, ils m’ont parlé de Femgruppa, des marches de femmes et des finances, mais la deuxième fois, ils s’intéressaient à mon organisation », a expliqué Ioulia à Amnesty International.

« Nous appelons à la solidarité avec les femmes courageuses du Bélarus dans leur lutte pour la liberté et les droits humains. Elles défient les attitudes patriarcales et un gouvernement déterminé à réprimer les droits humains et à étouffer le changement et le progrès que demandent les Bélarussiens », a déclaré Aisha Jung.

Complément d’information

Amnesty International a lancé une campagne mondiale de solidarité le 27 janvier 2021, avec la publication d’un rapport  révélant que les autorités bélarussiennes instrumentalisent le système judiciaire pour punir les victimes de torture au lieu de sanctionner leurs tortionnaires. L’organisation publie régulièrement des informations montrant comment les différents secteurs de la société bélarussienne sont pris pour cibles. Le Bélarus connaît actuellement la plus grave répression des droits humains de son histoire depuis l’indépendance du pays. Des militant·e·s d’Amnesty International du monde entier participeront à diverses actions pour témoigner leur solidarité avec les manifestant·e·s pacifiques au Bélarus. 

Le Rotary club de Pétion-Ville au cœur de la promotion de la culture de la paix en Haïti

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Un article de Le Nouvelliste

À l’occasion du mois de février consacré à la célébration de la promotion de la paix, la prévention et la résolution de conflits par le Rotary International, le Rotary club de Pétion-Ville a tenu, à l’hôtel Montana, le jeudi 25 février, la première édition de son symposium d’éducation à la promotion de la culture de la paix. Plusieurs représentants d’organisations travaillant avec des enfants ont répondu présent. Une journée réussie, selon Carine Cléophat, présidente du Rotary club de Pétion-Ville.

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Are the people of Haiti making progress toward a culture of peace?

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« Le Rotary Club de Pétion-Ville lance un projet de promotion à la culture de la paix dans les écoles affiliées au club et au grand public pour commémorer le mois de février, mois de la paix pour le Rotary International », a déclaré Carine Cléophat dans son discours de circonstance pour lancer la première édition du symposium de la paix du RCPV. C’est un coup d’essai mais un coup de maître pour les organisateurs, tant du point de vue de l’organisation que pour le choix des différents thèmes débattus, tenant compte des témoignages des participants qui, au terme de l’activité, ont apprécié l’idée d’autres éditions annoncées pour les ans qui viennent.

C’est autour de trois dimensions ou thèmes que cette première édition s’est déroulée. Le père Marc Henry Siméon était chargé d’intervenir sur la dimension spirituelle, Mélodie Benjamin, psychologue, abordait la dimension familiale et Etzer Emile, économiste, intervenait sur la dimension économique de la paix. 

Après les interventions des panélistes, les responsables ont procédé à des travaux pratiques. Des groupes ont été créés pour réaliser des ateliers. Des propositions pour l’instauration d’une véritable paix en ont émané. Elles seront considérées, étudiées et transcrites dans l’élaboration des travaux que réalisera le Rotary Club de Pétion-Ville, selon la présidente Carine Cléophat.

Le prochain rendez-vous est fixé au mois de février 2022 avec la promesse d’un élargissement du cadre des participants et d’une plus grande campagne de sensibilisation, selon la directrice.

Côte d’Ivoire : Cohésion sociale et paix à Daoukro: Le roi et l’Ong Wanep contribuent au rapprochement des communautés

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Un article de Fratmat

La paix est de retour à Daoukro, après le récent conflit intercommunautaire entre Baoulé et Malinké. Pour sceller le vivre ensemble entre toutes les communautés et particulièrement entre les belligérants, une rencontre a eu lieu, hier [30 novembre] , dans la cour royale de Daoukro, en présence du roi Kongo Lagou III. Rencontre à laquelle ont participé les autorités administratives et politiques, les forces de l’ordre, les leaders religieux et communautaires.


Le roi Kongo Lagou III, les responsables de l’Ong Wanep et des participants à la rencontre après les échanges. (Dr)

Initiée par l’Ong Wanep (Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest), cette réunion avait pour objectif, selon son représentant, Dano Servel Pacco, de contribuer à la cohésion sociale et à une paix durable à Daoukro.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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« Nous sommes là pour recueillir les attentes des communautés pour l’opérationnalisation du mécanisme endogène de prévention et de règlement des conflits identifiés lors des échanges communautaires de septembre dernier, après le conflit du mois d’août. Cette rencontre devrait faciliter la validation des actions à mener par les communautés, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme endogène identifié », a indiqué Dano Servel, qui s’est réjoui de la contribution du roi de Daoukro pour rapprocher les communautés.

Ainsi, les acteurs directement ou indirectement impliqués dans le conflit, les autorités administratives et politiques, la chefferie traditionnelle, les chefs de toutes les communautés, les leaders de jeunes, les représentants des partis politiques, les forces de l’ordre et les chefs religieux ont, au cours des échanges, dit leurs attentes pour une paix durable et évoqué les actions à mener à Daoukro dans ce sens.

Satisfait des propositions, le roi Kongo Lagou III, à travers son porte-canne Kangah Kouadio, a déclaré qu’une réunion en interne aura lieu pour décider de ce qu’il faut faire, en termes de sacrifice, pour raviver la flamme du vivre ensemble.

Les responsables de l’Ong Wanep étaient aussi satisfaits, eux dont les actions de paix ont porté des fruits.

Dano Servel a fait savoir qu’ils inculquent la culture de la paix aux communautés. « Nous ne sommes pas à notre première rencontre à Daoukro. Et la satisfaction se lit sur le visage des participants, car un travail en profondeur est fait pour une paix durable » , s’est-il réjoui.

Il a ajouté qu’il y aura un suivi, car l’Ong a dans la localité des moniteurs d’alertes précoces. « Désormais, si cela reprend, nous allons demander à la gendarmerie et à la police de faire des enquêtes et de désigner les responsables. Car il y a des gens qui occasionnent ces tueries. Et si l’on réussit à mettre la main sur eux, ils quitteront définitivement notre village», a averti le roi Kongo Lagou III avant de clore la rencontre.

Election présidentielle apaisée en Guinée: L’ONG CRGN lance une campagne de sensibilisation pour la population guinéenne

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Un article par Daouda Yansané dans Guinée Live

Si tout se passe comme prévu, l’élection du président de la République de Guinée aura lieu le dimanche 18 octobre prochain. Beaucoup de guinéens dignes de ce nom sont préoccupés pour la tenue de cette élection dans la paix, l’entente et l’acceptation. C’est dans cette que l’ONG Conseil de Réflexion pour une Guinée Nouvelle (CRGN) a lancé ce vendredi, 10 octobre 2020 à Dubréka une campagne de sensibilisation pour une élection inclusive, apaisée, transparentes et crédible.

C’est l’enceinte de l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka qui a regroupé les représentants de la préfecture, des élus locaux, des forces de l’ordre, des acteurs de la société et des démembrements de la CENI pour le lancement de cette activité.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Selon les organisateurs, l’objectif de cette campagne de sensibilisation est entre autres : Obtenir une large participation des électeurs au scrutin présidentielle et garantir une élection inclusive, apaisée, transparentes et crédible; sensibiliser et éduquer les citoyens pour une campagne sans violence, civilisée et apaisée, informer les électeurs sur comment voter afin d’élever le taux de participation et ainsi crédibiliser le scrutin, sensibiliser et éduquer les citoyens sur la culture de la paix, surtout en période électorale; inciter les électeurs à aller massivement retirer leurs cartes d’électeurs et voter etc.

Dans son exposé, le coordinateur du CRGN, Ismaël Koumbassa a parlé de long en large l’importance du vote et demandé à chacun de retirer sa carte d’électeur pour pouvoir participer à ces élections présidentielles en votant le jour du scrutin. Il a aussi demandé aux uns et aux autres de préserver la paix, la quiétude sociale, l’unité nationale et surtout d’accepter les résultats issus des urnes.

» Nous allons déployer nos agents non seulement dans la préfecture de Dubréka, mais aussi ses six (6) sous-préféctures pour faire une campagne porte à porte avant, pendant et après ces élections présidentielles » a ajouté le coordinateur du CRGN.

Après avoir remercié l’ONG Conseil de Réflexion pour uneGuinée Nouvelle pour le choix de son institut pour abriter la cérémonie de lancement, le directeur général de l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka, Professeur Sidafa Camara a invité chaque étudiant à restituer ces messages dans les familles et dans les quartiers afin de sensibiliser la plus grande partie de la population.

La cérémonie a pris fin par une note d’espoir pour les organisateurs y compris les participants d’avoir une élection présidentielle apaisée.

Côte d’Ivoire : La chefferie de Gagnoa appelle à des élections apaisées

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Un article de Yeclo

La chefferie de Gagnoa a appelé à des élections apaisées, par l’entremise du deuxième vice-président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et président du comité régional des chefs traditionnels du Gôh, Gbizié Lambert, lundi 12 octobre 2020 à Gagnoa, à l’ouverture de la journée de sensibilisation pour des élections apaisées.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Depuis un moment, la présidentielle est précédée ou suivie de tension, de crise et/ou de violence », a déploré chef Gbizié Lambert, justifiant ainsi les tournées de sensibilisation à la paix, organisées à travers le pays, par la chambre nationale des rois et chefs traditionnels pour aider au maintien de la cohésion sociale dans les différentes régions.

S’adressant à la centaine de chefs traditionnels, chefs de communauté et de quartier, aux femmes et jeunes, le chef Gbizié a rappelé à tous, qu’ils doivent, de retour au sein de leurs communautés respectives, relayer l’information, afin que le message soit su et compris de tous, et que chacun soit au même niveau, afin que la paix règne dans le Gôh.

A l’approche des élections 2020, il est constaté une “frilosité” au sein des communautés du fait des actes, actions et propos des politiques, s’est inquiété chef Gadji Joseph, président du comité départemental des chefs traditionnels de Gagnoa. Selon lui, il est donc du devoir des chefs traditionnels, de continuer à travailler pour la paix.

« Nous les chefs, nous nous inscrivons dans la culture de la paix. Et comme nous sommes vos chefs, écoutez-nous », a-t-il insisté.

Burkina Faso: Région du Centre : 96 heures d’activités pour favoriser la culture de la paix

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Un article par E.K. Samboé dans Le Faso

« Culture de la paix, prévention et gestion des crises ; gages d’une cohésion social durable ». Tel est le thème de la 3e édition des « 96 heures de la région du Centre », lancées ce 1er octobre 2020 à Ouagadougou par un panel.

C’est parti pour les activités de la 3e édition des 96 heures de la région du Centre. C’est par un panel organisé au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) que les festivités ont été lancées. Une occasion pour les participants de se pencher sur les enjeux de l’heure, notamment la paix, la prévention et la gestion des crises, la cohésion sociale, etc.

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The culture of peace at a regional level, Does it have advantages compared to a city level?

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Pour le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo « les 96 heures entendent instaurer une période de réflexion et d’actions autour des voies et moyens pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région du Centre ».

Les panélistes constitués d’historiens, d’anthropologues et d’acteurs de la société civile ont, au cours des échanges, proposé des solutions pour renforcer la cohésion sociale. Pour le gouverneur, « en traitant de la cohésion sociale, ce panel nous édifiera sur la nécessité de nous unir pour former un ensemble utile, en vue de lutter contre ces fléaux qui entravent la quiétude des populations et le développement harmonieux de notre région ».

Au sortir du panel, le gouverneur attend des participants qu’ils travaillent pour un climat social apaisé, afin de contribuer au développement économique et social de la région du Centre. Mais aussi, qu’ils soient des ambassadeurs de la cohésion sociale auprès des différentes couches de la population.

Yamoussoukro, Côte d’Ivoire: réunis à la fondation, les chefs missionnés par Toungara

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Un article par T.K.Emile en Koaci

La fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, a abrité ce samedi 29 août comme constaté sur place par KOACI, une grande rencontre entre le Médiateur de la République et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire.


Des chefs traditionnels à la fondation samedi à Yamoussoukro (ph KOACI) 

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How should elections be organized in a true democracy?

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Cette rencontre qui a vu la participation effective du Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, Sa Majesté Amon Désiré Tanoe, du Ministre d’État, ministre auprès du Président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, était placée sous le thème “les mécanismes d’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.”

Le Médiateur de la République, Adama Toungara, a dit mettre les Rois et Chefs traditionnels du pays en mission au cœur de la culture de la paix, gage d’une stabilité durable et d’un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. « Je reste convaincu que c’est avec l’implication de tous, membres du gouvernement, chefs traditionnels, leaders politiques, guides religieux et société civile, que nous parviendrons à forger et maintenir durablement l’image de fraternité, de solidarité, d’union et de paix.» a fait savoir le médiateur.

Environ 200 chefs, venus de 108 départements de la Côte d’Ivoire, ont pris part à la rencontre de Yamoussoukro ce samedi. Le Médiateur de la République et le Pésident de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, ont appelé les chefs traditionnels, garants des us et coutumes, à être des messagers de Paix et de cohésion sociale dans leurs différents villages, cantons et royaumes en cette année électorale. Ils ont pour conclure invité les acteurs politiques au bon ton et à éviter tout agissement susceptible de porter atteinte à la paix et à l’unité de la Nation.

Burkina : Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

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Un article par Le Faso

Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 29 et 30 août 2020 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre qui a réuni les membres des bureaux des 13 régions et les points focaux des 45 provinces du Burkina Faso, s’est tenue sous le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ? ». La cérémonie des travaux qui a eu lieu le samedi 29 août 2020, a été patronnée par le chef de canton des bobos mandarès.

Les élections couplées du 22 novembre 2020 cristallisent tous les débats tant sur le plan national que sous régional. Elles constituent un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et la cohésion sociale.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Pour le président du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), Samuel Kalkoumdo, ces élections se tiennent dans les conditions extrêmement difficiles, en ce sens qu’il y a plus d’un million de déplacés internes et l’insécurité qui subsiste et rend des localités inaccessibles. « Dans cette condition, comment réussir des élections libres, transparentes et acceptées de tous pour éviter une fracture sociale ? », s’est-il interrogé.

C’est dans ce contexte que le MPAP s’est engagé dans la quête de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble à travers son congrès tenu dans la ville de Sya. Pour le président du MPAP, c’est ce qui a motivé le choix du thème de réflexion qui va permettre aux congressistes, de retourner chez eux aguerris et éclairés pour être de véritables vecteurs de paix dans leurs localités respectives.

« Le choix de ce thème est un impératif. Dans un tel contexte, il faut que le pays soit uni. Nous devons prôner la cohésion sociale pour pouvoir espérer construire un avenir radieux. Toutes les 45 provinces sont représentées à ce congrès. Et durant les deux jours de travaux, les congressistes seront formés et pétris d’expériences », a-t-laissé entendre.

A l’en croire, les participants auront droit à plusieurs communications dont un qui porte sur le processus électoral. « Nous sommes convaincus que si les gens comprennent comment le processus se passe, ils seront moins poussés à affirmer gratuitement qu’il y a eu fraude. Les participants seront par la suite formés en leader associatif, afin de pouvoir aller passer un message de paix auprès de la population », explique le président du MPAP. Avant d’appeler les Burkinabè à cultiver la paix autour d’eux, en œuvrant pour des élections libres et transparentes acceptées de tous.

Culture de la paix en Guinee : des journalistes outillés en ‘’approche Common Ground’’ pour la gestion des rumeurs en période électorale

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Un article par Adama Hawa Bah en Guinee 360

Sur initiative de l’Ong internationale Search for Common Ground, dix journalistes de la presse écrite et des médias en ligne ont bénéficié des formations sur les modules ‘’du journalisme sensible au conflit, le rôle et les comportements que le journaliste doit adopter en période électorale, la gestion des rumeurs et l’approche Common Ground’’.

Ce projet financé par l’USAID s’inscrit dans le cadre du ‘’renforcement des capacités électorales, normes ordonnées et responsabilités démocratiques’’ exécuté par Search for Common Ground avec pour thème ‘’l’approche Common Ground, le rôle du journaliste en période électorale et la gestion des rumeurs’’. La rencontre a servi de cadre pour rappeler aux hommes de médias, leurs responsabilités avant, pendant et après les élections.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Nous savons que la presse joue un rôle crucial dans les élections. Nous avons décidé d’échanger avec les hommes de médias pour les rappeler leurs responsabilités dans le déroulement de ses élections afin qu’ils fassent leur travail de façon professionnelle et responsable », a expliqué Fanta Conté, responsable des programmes à Search for Common Ground.

« On espère que ces deux jours de travaux (25 et 26 aout) permettront aux journalistes de jouer leurs rôles et faire leurs travaux de façon professionnelle pendant cette période électorale. Après cet atelier, nous allons établir un partenariat avec les organes participants. Ils produiront des articles sur le processus électoral mais aussi sur la promotion de la paix parce que, c’est important de sensibiliser les citoyens par rapport aux processus, sur quoi travail la CENI et d’amener les gens à comprendre comment participer à une élection… », ajoute la facilitatrice.

Siba Guilavogui a représenté la rédaction du site nimbanews.org  à cet atelier. Il a été surtout séduit par ma qualité des modules dispensés par les formateurs.

« Je suis très ravi de la qualité de cet atelier, les thèmes débattus étaient intéressants. Bientôt l’élection présidentielle dans notre pays et c’est souvent émaillée de violence. Donc en tant qu’homme de médias, je dois savoir cerner la bonne information à publier, savoir donner des informations qui sont dans le sens de prôner la paix au lieu de contribuer à un embrasement. »

De nos jours, nombreux sont ceux qui se réclament journalistes sans connaitre l’éthique et la déontologie du métier, regrette Mantenin Sacko, reporter bénéficiaire de la formation.
« Je tiens à remercier les organisateurs pour cette belle initiative qui nous a fait des plus, sur nos connaissances sur le métier de journaliste. Cette formation nous a permis de beaucoup plus savoir sur la responsabilité sociale du journaliste, mais aussi le comportement qu’il doit adopter en période électorale. Elle nous a également permis de comprendre plein de choses sur la vie en société à travers des exercices pratiques. Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup marqué », a-t-elle témoigné.

France: Le Tours de Force des Maires de Gauche et Écologistes

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Un article par Florent Le Du dans L’Humanité (reproduit avec permission)

Une vingtaine de maires socialistes, écologistes et communistes se sont rassemblés mardi en Val de Loire afin de bâtir un réseau de partage d’idées et construire des projets communs. Sans pour autant viser la présidentielle, assurent-ils.


Parmi les maires réunis à Tours le 21 juillet, de gauche à droite : Léonore Moncond’huy (Poitiers), Eric Piolle (Grenoble), Emmanuel Denis (Tours), Anne Hidalgo (Paris) et Johanna Rolland (Nantes). Guillaume Souvant/AFP

Cent ans après le célèbre Congrès, Tours a à nouveau été, mardi, au cœur des débats de la gauche, le temps d’une journée. Des élus vert-rose-rouge – maires, adjoints ou présidents de métropole de vingt et une villes – s’y sont retrouvés pour un séminaire de travail, à l’invitation du nouvel édile de la commune, Emmanuel Denis, qui souhaite créer une fédération des mairies de la « sociale écologie ». Anne Hidalgo (PS, Paris), Bruno Bernard (EELV, métropole de Lyon), Nathalie Appéré (PS, Rennes), Johanna Rolland (PS, Nantes), Éric Piolle (EELV, Grenoble), ou encore Léonore Moncond’huy (EELV, Poitiers) ont notamment fait le déplacement.

Cette rencontre est une séance de préfiguration de l’avenir, a indiqué le maire de Tours. Les électeurs ont envoyé un message clair : ils veulent une accélération de la transition énergétique. Il faut mettre en place des synergies entre ces villes, notamment celles en avance sur le plan écologique. Un réseau de villes humanistes. »

Trois thématiques centrales

L’écologie a donc été largement abordée lors de ce rendez-vous, avec les questions de la 5G, des transports propres, du développement des réseaux cyclables, de la transition écologique, du traitement des déchets. Au-delà de la problématique de l’environnement, les élus ont aussi planché sur les politiques de la ville en matière d’emploi des jeunes et des précaires, d’intégration des milieux populaires, d’accueil des réfugiés, de logement et d’économie sociale et solidaire.

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Latest Discussion

How can culture of peace be developed at the municipal level?

« Nous avons passé la matinée à balayer les différents sujets autour de trois thématiques centrales, que sont les solidarités, l’écologie et la citoyenneté. Pour chacun de ces sujets, il sera ensuite nécessaire d’avoir des échanges réguliers pour construire de vrais projets communs, continuer de s’inspirer de ce que font les collègues et peser pour lever certaines contraintes », a détaillé Gaylord Le Chequer, adjoint au maire PCF de Montreuil, Patrice Bessac.

« Une ambiguïté »

Le rassemblement de Tours constitue donc la naissance d’un réseau de convergence d’idées, d’échanges de bonnes pratiques et d’entraide, et non un nouveau mouvement, avec l’Élysée en ligne de mire, affirment les élus présents. Il y a quelques jours, dans le Journal du dimanche, le président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, avait évoqué « une ambiguïté » à ce sujet et un besoin de « clarifier les choses ». « Cela a été fait, aucune ambition personnelle ni prospection sur l’avenir de la politique nationale n’a été mise en avant », a-t-il déclaré, mardi, à la sortie de la première demi-journée de travaux.

Ce réseau de maires de gauche a toutefois intérêt à connaître une résonance nationale, selon Nathalie Appéré, maire PS de Rennes : « Nous ne bâtissons pas ici une nouvelle gauche, mais une gauche des territoires qui devra se faire entendre au niveau national. C’est indispensable de lever certains blocages, sur la transition écologique notamment. Nous avons des combats à porter devant le gouvernement. » « Évidemment, cette convergence doit aussi permettre de transformer 21 voix de maires en une seule, abonde Anne Hidalgo. Nous sommes des décentralisateurs. Il faut qu’enfin on sorte de cet archaïsme dans lequel notre pays est plongé depuis très longtemps, ce jacobinisme, ce colbertisme, qui fait que tout se décide au niveau des ministères parisiens. »

« Congrès de Tours inversé »

L’élue parisienne avait déjà annoncé, à la veille du second tour des municipales, la transformation de sa plateforme « Paris en commun » en « structure politique pérenne » avec l’objectif de créer une « fédération » en vue notamment de préparer les prochaines échéances électorales. D’ici-là, l’ensemble des questions abordées lors du séminaire tourangeau seront réparties ensuite par groupes de travail. « Nous avons pris l’habitude avec la crise sanitaire de nous réunir à distance, c’est ce que nous ferons très régulièrement avec l’ensemble des maires réunis ici, et d’autres comme Michèle Rubirola à Marseille », a expliqué Emmanuel Denis. Des rencontres régulières comme celle d’hier sont également prévues « afin de maintenir une dynamique et de ne jamais perdre le lien ». Le maire tourangeau espère pouvoir à nouveau tenir ce rassemblement dans sa ville à la fin de l’année : « Puisque la scission de la gauche a eu lieu en décembre 1920, nous pourrons fêter ce centenaire en l’unissant à nouveau. Une sorte de Congrès de Tours inversé.