Category Archives: PARTICIPATION DEMOCRATIQUE

Yamoussoukro, Côte d’Ivoire: réunis à la fondation, les chefs missionnés par Toungara

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Un article par T.K.Emile en Koaci

La fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, a abrité ce samedi 29 août comme constaté sur place par KOACI, une grande rencontre entre le Médiateur de la République et la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire.


Des chefs traditionnels à la fondation samedi à Yamoussoukro (ph KOACI) 

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How should elections be organized in a true democracy?

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Cette rencontre qui a vu la participation effective du Président de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, Sa Majesté Amon Désiré Tanoe, du Ministre d’État, ministre auprès du Président de la République, chargé des Relations avec les Institutions, Gilbert Kafana Koné, était placée sous le thème “les mécanismes d’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.”

Le Médiateur de la République, Adama Toungara, a dit mettre les Rois et Chefs traditionnels du pays en mission au cœur de la culture de la paix, gage d’une stabilité durable et d’un développement harmonieux de la Côte d’Ivoire. « Je reste convaincu que c’est avec l’implication de tous, membres du gouvernement, chefs traditionnels, leaders politiques, guides religieux et société civile, que nous parviendrons à forger et maintenir durablement l’image de fraternité, de solidarité, d’union et de paix.» a fait savoir le médiateur.

Environ 200 chefs, venus de 108 départements de la Côte d’Ivoire, ont pris part à la rencontre de Yamoussoukro ce samedi. Le Médiateur de la République et le Pésident de la Chambre Nationale des Rois et Chefs traditionnels, ont appelé les chefs traditionnels, garants des us et coutumes, à être des messagers de Paix et de cohésion sociale dans leurs différents villages, cantons et royaumes en cette année électorale. Ils ont pour conclure invité les acteurs politiques au bon ton et à éviter tout agissement susceptible de porter atteinte à la paix et à l’unité de la Nation.

Burkina : Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie

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Un article par Le Faso

Le Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP) a tenu son deuxième congrès ordinaire, les 29 et 30 août 2020 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre qui a réuni les membres des bureaux des 13 régions et les points focaux des 45 provinces du Burkina Faso, s’est tenue sous le thème : « Année électorale au Burkina Faso : quelle contribution pour une élection libre et transparente, gage de paix et de cohésion sociale ? ». La cérémonie des travaux qui a eu lieu le samedi 29 août 2020, a été patronnée par le chef de canton des bobos mandarès.

Les élections couplées du 22 novembre 2020 cristallisent tous les débats tant sur le plan national que sous régional. Elles constituent un enjeu majeur pour la consolidation de la démocratie et la cohésion sociale.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Pour le président du Mouvement pour la culture de la paix et l’amour de la patrie (MPAP), Samuel Kalkoumdo, ces élections se tiennent dans les conditions extrêmement difficiles, en ce sens qu’il y a plus d’un million de déplacés internes et l’insécurité qui subsiste et rend des localités inaccessibles. « Dans cette condition, comment réussir des élections libres, transparentes et acceptées de tous pour éviter une fracture sociale ? », s’est-il interrogé.

C’est dans ce contexte que le MPAP s’est engagé dans la quête de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble à travers son congrès tenu dans la ville de Sya. Pour le président du MPAP, c’est ce qui a motivé le choix du thème de réflexion qui va permettre aux congressistes, de retourner chez eux aguerris et éclairés pour être de véritables vecteurs de paix dans leurs localités respectives.

« Le choix de ce thème est un impératif. Dans un tel contexte, il faut que le pays soit uni. Nous devons prôner la cohésion sociale pour pouvoir espérer construire un avenir radieux. Toutes les 45 provinces sont représentées à ce congrès. Et durant les deux jours de travaux, les congressistes seront formés et pétris d’expériences », a-t-laissé entendre.

A l’en croire, les participants auront droit à plusieurs communications dont un qui porte sur le processus électoral. « Nous sommes convaincus que si les gens comprennent comment le processus se passe, ils seront moins poussés à affirmer gratuitement qu’il y a eu fraude. Les participants seront par la suite formés en leader associatif, afin de pouvoir aller passer un message de paix auprès de la population », explique le président du MPAP. Avant d’appeler les Burkinabè à cultiver la paix autour d’eux, en œuvrant pour des élections libres et transparentes acceptées de tous.

Culture de la paix en Guinee : des journalistes outillés en ‘’approche Common Ground’’ pour la gestion des rumeurs en période électorale

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Un article par Adama Hawa Bah en Guinee 360

Sur initiative de l’Ong internationale Search for Common Ground, dix journalistes de la presse écrite et des médias en ligne ont bénéficié des formations sur les modules ‘’du journalisme sensible au conflit, le rôle et les comportements que le journaliste doit adopter en période électorale, la gestion des rumeurs et l’approche Common Ground’’.

Ce projet financé par l’USAID s’inscrit dans le cadre du ‘’renforcement des capacités électorales, normes ordonnées et responsabilités démocratiques’’ exécuté par Search for Common Ground avec pour thème ‘’l’approche Common Ground, le rôle du journaliste en période électorale et la gestion des rumeurs’’. La rencontre a servi de cadre pour rappeler aux hommes de médias, leurs responsabilités avant, pendant et après les élections.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Nous savons que la presse joue un rôle crucial dans les élections. Nous avons décidé d’échanger avec les hommes de médias pour les rappeler leurs responsabilités dans le déroulement de ses élections afin qu’ils fassent leur travail de façon professionnelle et responsable », a expliqué Fanta Conté, responsable des programmes à Search for Common Ground.

« On espère que ces deux jours de travaux (25 et 26 aout) permettront aux journalistes de jouer leurs rôles et faire leurs travaux de façon professionnelle pendant cette période électorale. Après cet atelier, nous allons établir un partenariat avec les organes participants. Ils produiront des articles sur le processus électoral mais aussi sur la promotion de la paix parce que, c’est important de sensibiliser les citoyens par rapport aux processus, sur quoi travail la CENI et d’amener les gens à comprendre comment participer à une élection… », ajoute la facilitatrice.

Siba Guilavogui a représenté la rédaction du site nimbanews.org  à cet atelier. Il a été surtout séduit par ma qualité des modules dispensés par les formateurs.

« Je suis très ravi de la qualité de cet atelier, les thèmes débattus étaient intéressants. Bientôt l’élection présidentielle dans notre pays et c’est souvent émaillée de violence. Donc en tant qu’homme de médias, je dois savoir cerner la bonne information à publier, savoir donner des informations qui sont dans le sens de prôner la paix au lieu de contribuer à un embrasement. »

De nos jours, nombreux sont ceux qui se réclament journalistes sans connaitre l’éthique et la déontologie du métier, regrette Mantenin Sacko, reporter bénéficiaire de la formation.
« Je tiens à remercier les organisateurs pour cette belle initiative qui nous a fait des plus, sur nos connaissances sur le métier de journaliste. Cette formation nous a permis de beaucoup plus savoir sur la responsabilité sociale du journaliste, mais aussi le comportement qu’il doit adopter en période électorale. Elle nous a également permis de comprendre plein de choses sur la vie en société à travers des exercices pratiques. Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup marqué », a-t-elle témoigné.

France: Le Tours de Force des Maires de Gauche et Écologistes

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Un article par Florent Le Du dans L’Humanité (reproduit avec permission)

Une vingtaine de maires socialistes, écologistes et communistes se sont rassemblés mardi en Val de Loire afin de bâtir un réseau de partage d’idées et construire des projets communs. Sans pour autant viser la présidentielle, assurent-ils.


Parmi les maires réunis à Tours le 21 juillet, de gauche à droite : Léonore Moncond’huy (Poitiers), Eric Piolle (Grenoble), Emmanuel Denis (Tours), Anne Hidalgo (Paris) et Johanna Rolland (Nantes). Guillaume Souvant/AFP

Cent ans après le célèbre Congrès, Tours a à nouveau été, mardi, au cœur des débats de la gauche, le temps d’une journée. Des élus vert-rose-rouge – maires, adjoints ou présidents de métropole de vingt et une villes – s’y sont retrouvés pour un séminaire de travail, à l’invitation du nouvel édile de la commune, Emmanuel Denis, qui souhaite créer une fédération des mairies de la « sociale écologie ». Anne Hidalgo (PS, Paris), Bruno Bernard (EELV, métropole de Lyon), Nathalie Appéré (PS, Rennes), Johanna Rolland (PS, Nantes), Éric Piolle (EELV, Grenoble), ou encore Léonore Moncond’huy (EELV, Poitiers) ont notamment fait le déplacement.

Cette rencontre est une séance de préfiguration de l’avenir, a indiqué le maire de Tours. Les électeurs ont envoyé un message clair : ils veulent une accélération de la transition énergétique. Il faut mettre en place des synergies entre ces villes, notamment celles en avance sur le plan écologique. Un réseau de villes humanistes. »

Trois thématiques centrales

L’écologie a donc été largement abordée lors de ce rendez-vous, avec les questions de la 5G, des transports propres, du développement des réseaux cyclables, de la transition écologique, du traitement des déchets. Au-delà de la problématique de l’environnement, les élus ont aussi planché sur les politiques de la ville en matière d’emploi des jeunes et des précaires, d’intégration des milieux populaires, d’accueil des réfugiés, de logement et d’économie sociale et solidaire.

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How can culture of peace be developed at the municipal level?

« Nous avons passé la matinée à balayer les différents sujets autour de trois thématiques centrales, que sont les solidarités, l’écologie et la citoyenneté. Pour chacun de ces sujets, il sera ensuite nécessaire d’avoir des échanges réguliers pour construire de vrais projets communs, continuer de s’inspirer de ce que font les collègues et peser pour lever certaines contraintes », a détaillé Gaylord Le Chequer, adjoint au maire PCF de Montreuil, Patrice Bessac.

« Une ambiguïté »

Le rassemblement de Tours constitue donc la naissance d’un réseau de convergence d’idées, d’échanges de bonnes pratiques et d’entraide, et non un nouveau mouvement, avec l’Élysée en ligne de mire, affirment les élus présents. Il y a quelques jours, dans le Journal du dimanche, le président de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, avait évoqué « une ambiguïté » à ce sujet et un besoin de « clarifier les choses ». « Cela a été fait, aucune ambition personnelle ni prospection sur l’avenir de la politique nationale n’a été mise en avant », a-t-il déclaré, mardi, à la sortie de la première demi-journée de travaux.

Ce réseau de maires de gauche a toutefois intérêt à connaître une résonance nationale, selon Nathalie Appéré, maire PS de Rennes : « Nous ne bâtissons pas ici une nouvelle gauche, mais une gauche des territoires qui devra se faire entendre au niveau national. C’est indispensable de lever certains blocages, sur la transition écologique notamment. Nous avons des combats à porter devant le gouvernement. » « Évidemment, cette convergence doit aussi permettre de transformer 21 voix de maires en une seule, abonde Anne Hidalgo. Nous sommes des décentralisateurs. Il faut qu’enfin on sorte de cet archaïsme dans lequel notre pays est plongé depuis très longtemps, ce jacobinisme, ce colbertisme, qui fait que tout se décide au niveau des ministères parisiens. »

« Congrès de Tours inversé »

L’élue parisienne avait déjà annoncé, à la veille du second tour des municipales, la transformation de sa plateforme « Paris en commun » en « structure politique pérenne » avec l’objectif de créer une « fédération » en vue notamment de préparer les prochaines échéances électorales. D’ici-là, l’ensemble des questions abordées lors du séminaire tourangeau seront réparties ensuite par groupes de travail. « Nous avons pris l’habitude avec la crise sanitaire de nous réunir à distance, c’est ce que nous ferons très régulièrement avec l’ensemble des maires réunis ici, et d’autres comme Michèle Rubirola à Marseille », a expliqué Emmanuel Denis. Des rencontres régulières comme celle d’hier sont également prévues « afin de maintenir une dynamique et de ne jamais perdre le lien ». Le maire tourangeau espère pouvoir à nouveau tenir ce rassemblement dans sa ville à la fin de l’année : « Puisque la scission de la gauche a eu lieu en décembre 1920, nous pourrons fêter ce centenaire en l’unissant à nouveau. Une sorte de Congrès de Tours inversé.

Covid-19 : Une nouvelle organisation du monde s’impose (universitaire marocain)

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Un article de APA News

M. Abdelmoughit Benmassoud Tredano, Professeur de sciences politiques et de géopolitique à l’Université Mohammed V de Rabat, dresse une radioscopie des relations internationales post-Covid-19, ainsi que les premières leçons de la crise du coronavirus.

Selon lui, la crise ne fait que commencer avec l’effondrement des bourses, la chute du prix du pétrole, sur un fond de guerre entre les puissances, et d’autres signaux plus ou moins graves. « Ceci n’est que la partie visible de l’iceberg », estime-t-il.

Ainsi, une nouvelle organisation du monde s’impose. D’abord, au niveau individuel, du groupe et de la nation, l’individualisme est censé s’émousser et la solidarité gagner en profondeur, martèle l’universitaire.

De même, la notion de l’unicité de l’humain et de son destin commun doit interpeller l’insouciance d’avant. Ceci implique certainement de repenser l’organisation du monde sur tous les plans, dans le sens de moins de mondialisation, plus d’Etat-nation et surtout la réhabilitation de l’Etat providence, prédit Pr. Tredano.

Pour ce Directeur de la Revue Marocaine des Sciences Politiques et Sociales et Président du Centre de Recherche et d’Etudes en Sciences Sociales (CRESS), une nouvelle organisation du monde doit être envisagée et de nouveaux modes de production et de répartition de richesses doivent être recherchés et appliqués. Autant dire qu’une remise en cause de la mondialisation est plus qu’impérative voire salutaire.

« Ce n’est pas un luxe mais un choix incontournable et peut-être salvateur. Le choix entre l’extinction de l’humain et sa survie est désormais posé. Ça peut paraître anxiogène et excessif, mais le chaos est là », souligne l’universitaire marocain, auteur de nombreux travaux, ouvrages, articles et études portant sur des questions politiques internes et internationales.

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How can we work together to overcome this medical and economic crisis?

A toute chose malheur est bon. La crise du Covid-19 « peut avoir une vertu: celle de permettre à la planète une certaine pause », soutient-il. Pour lui, ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les écologistes n’ont pas pu imposer aux décideurs politiques économiques et financiers, la crise liée à cette  pandémie est en train, en partie, de le réaliser.

Apparemment, l’air de la ville chinoise de Wuhan commence à être respirable; et l’eau des canaux de Venise (Italie) est, semble-t- il, plus transparente !

La pandémie du coronavirus pose de nombreux défis. L’Europe et le monde découvrent qu’ils dépendent, tous, de la Chine et la souveraineté économique ou souveraineté tout court est en cause.

Aussi, une remise en cause de la mondialisation suppose un début de relocalisation et de réindustrialisation, explique-t-il, ajoutant qu’une économie circulaire, écologique solidaire, coopérative et de proximité, doit être réhabilitée.

L’universitaire souligne par ailleurs que l’organisation du monde par groupes régionaux doit être adoptée du fait qu’aucun Etat ne peut se suffire à lui seul, sauf les Etats-continents. Il insiste ainsi sur l’impératif d’une solidarité entre les peuples et les Etats, dans des moments de crise planétaires.

La configuration géopolitique mondiale va complètement être chamboulée, reconnait-il, rappelant que les signaux relevés depuis, au moins 2003, se précisent: l’Europe s’effrite, l’Amérique patauge et l’Asie s’affirme.

Faisant observer qu’à la suite de chaque cataclysme géopolitique mondial, il y a nécessité de construire un ordre international nouveau, Pr. Tredano estime que l’idée de la coexistence des puissances régionales et internationales est une piste et un gage de garantie devant éviter la domination des puissants.

« La coopération internationale doit être effective et non pas seulement comme un slogan qu’on agite dans tous les forums internationaux et ce pour pouvoir affronter efficacement des situations de crise telle que celle que nous vivons actuellement. Désormais, tout est mondial ! », souligne le Professeur. 

En attendant une « démondialisation », enchaîne-t-il, la culture de la paix et de tolérance doit s’installer. 

« Ce n’est pas pour sacrifier à une mode, mais elle doit relever des conditions fondamentales et incontournables de vie collective des peuples et des États dans un monde difficile et complexe. Tout cela suppose une nouvelle organisation du monde », fait-il observer dans son analyse livrée à APA.

Mali : la consolidation de la paix entre communautés à travers le patrimoine culturel

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Un article de Bamada

Le festival du vivre ensemble, la solennité d’ouverture sous la présidence du ministre de la cohésion sociale et de la réconciliation Lassine Bouaré a eu lieu ce 17 janvier et se poursuit jusqu’au 22 janvier 2020 à Tombouctou sur le cite du monument de la flemme de la paix à Abaradjou.

Dénommé,  »le festival du vivre ensemble » à pour thème cette 4em édition  »utilité du patrimoine pour la consolidation de la paix » .C’est un moment non seulement de retrouvailles mais aussi des activités culturelles dans la région de Tombouctou et de la culture de la paix dans son ensemble. Il a vu le jour sous l’initiative de Salaha Maïga et financé par la Munisma seul depuis en 2016 jusqu’à ce jour. Salué et soutenu par des autorités et de la population de Tombouctou tous en particulier.

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Can festivals help create peace at the community level?

‘‘Le festival du vivre ensemble » a pour objectif selon le gouverneur de la région de Tombouctou Ahmed Kouena (est un respect de dialogue, d’échange entre les jeunes de la région et ceux d’ailleurs en vu de créer entre eux des liens d’amitié, de fraternité,  de renforcer l’unité et la cohésion sociale, tout en préservant notre identité culturelle). L’organisation de cet événement a su redonner l’espoir à l’ensemble des couches ethniques.

Cette 4ème édition selon Salaha Maïga à été un grand défi d’une part, du au fait que le cite lui même était abandonné et servait de dépotoir ; en d’autre part, cette localité de la région, du nom de Abaradjou est considérée comme  »zone rouge  » une zone d’attaque régulière. Un succès par ce que tous les défis sont relevés. Salaha souhaite pour les prochaines occasions une aide de la part de l’Etat et de bonnes volontés et des sponsors. Car disait-il jusqu’ici nous n’avons pas de sponsor officiel  ». Il remercie ensuite la jeunesse et les autorités locales, nationale et internationale, des groupes armés, la population de Tombouctou qui ont pris à cœur d’honorer cette noble initiative.

Cette initiative est envisageable vu que des populations et des vies sont décimées  par des attaques meurtrières et des conflits intercommunautaires, enfin de promouvoir le respect, la cohésion, la réconciliation et la paix entre les individus, les communautés, les régions et le pays.

Pour des élections apaisées en 2020 : Trois artistes ivoiriens vont marcher d’Abidjan à Korhogo

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Un article de linfodrome

Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ a annoncé mardi 28 janvier 2020, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau, le projet « 700 km de marche sportive des artistes ivoiriens pour des élections apaisées en Côte d’ivoire ». Le 9 mars prochain, trois artistes, Famian Jay’rico, président de l’Ong Côte d’Ivoire la belle, Boklay le Bobognard, leader de ‘’’actions caritatives’’ et Paul Mady’s, membre de la chaire Unesco, vont partir d’Abidjan, à pieds, à partir de l’hôtel du district, au Plateau, pour Korhogo où leur périple devrait s’achever à la mairie, le 09 avril 2020. leur slogan: «Oui à ma voix, non à ma vie».


Le mouvement citoyen des artistes dénommé ‘’Les marcheurs de la paix’’ en action pour des élections sans violence en 2020 (ph : AC)

Cette marche est une contribution à la prévention des violences électorales et promotion de la culture de la paix pour des élections apaisées», a expliqué Atsé Christian, le chef du projet.

«Au seuil de cette année 2020, année des élections présidentielles où les populations demeurent déjà apeurées par le spectre d’une éventuelle crise… entretenue par des discours marqués par la violence verbale et autres propos agressifs tenus par les hommes politiques ainsi que certains médias, nous artistes de la République de Côte d’Ivoire, engagés volontairement et socialement, avons décidé d’apporter notre pierre à bâtir cet édifice si fragile qu’est la paix et la cohésion sociale, à travers une initiative dénommée: ‘’700 km pour prévenir les violences électorales, 700km pour promouvoir la culture de la paix et la cohésion sociale, 700km pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire en 2020’’, a justifié M. Atsé.

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How should elections be organized in a true democracy?

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L’artiste compositeur chanteur, Boklay le Bobognard a expliqué qu’il s’agit pour eux, de démontrer à travers cette marche, une volonté d’aller à la paix et à des élections apaisées. «Nous donnerons notre corps et notre âme pour faire passer notre message», a-t-il déclaré. Et d’ajouter: «Le message que nous voulons envoyer aux populations et à tous les acteurs politiques, c’est que nous avons un seul pays, une seule patrie, faisons tout pour préserver la paix parce que sans la paix, il n’y a pas de spectacles».

Paul Mady’s a souligné que cette marche doit être considérée comme «un symbole car en 2002, la crise est entrée par le nord de la Côte d’Ivoire. C’est donc comme si on reprenait cette même crise au sud, pour la faire ressortir par le nord». «Nous ne voulons plus connaître cela», a-t-il insisté.

Pour sa part, Famian Jay’Rico Jay One a fait remarquer que cette marche est «apolitique». «Nous nous adressons au citoyen ivoirien, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne. Nous avons décidé de nous sacrifier physiquement pour la Côte d’Ivoire parce que nous devons œuvrer ensemble pour que ce pays retrouve son identité», a-t-il clarifié.

Les organisateurs de cette marche visent plusieurs objectifs. Entre autres, partager avec la population le concept d’élection apaisée dans la perspective des prochaines échéances électorales, sensibiliser les Ivoiriens et les autorités sur la prévention des violences électorales, plaider pour des élections inclusives. D’Abidjan à Korhogo, les trois artistes et leur staff feront des escales à Yamoussoukro, Tiébissou, Djebonoua, Bouaké, Katiola, Tafiré et Ferkessedougou.

Le 12ème forum international peace and sport s’est conclu avec succès

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Un article de Peace and Sport

La 12ème édition du Forum International Peace and Sport s’est tenue du 11 au 13 décembre en Principauté de Monaco. Sur le thème « Investir pour la paix, Agir par le sport », le Forum a réuni 500 décideurs venus de 90 pays, 53 conférenciers de haut niveau, 10 Lauréats des Awards Peace and Sport et 40 Champions de la Paix, pour identifier et partager des solutions pour transformer les sociétés et laisser un héritage durable aux générations futures.

L’événement a débuté mercredi 11 décembre par trois débats et une table ronde ministérielle qui ont permis aux participants de partager les expériences et débouchant sur la conclusion de partenariats avec l’UNESCO, la Fondation Princesse Charlène de Monaco et la National Football League Alumni Association.

Le 12 décembre et pour marquer les 10 ans de leur club, les Champions de la Paix ont lancé un appel à l’action à travers un  manifeste e n 10 points dans lequel ils s’engagent à contribuer à transformer la société. Trois sessions plénières et deux master-class passionnantes ont été nourries par une collaboration avec des organisations internationales telles que le Conseil de l’Europe, le Haut-Commissariat aux Réfugiés et le Comité International Olympique. Un programme « Jeunesse » élaboré en partenariat avec l’University of Western Cape, le Yunus Sport Hub, la Swiss Academy for Development et ENGSO Youth a offert aux 15 jeunes de 13 nationalités l’occasion d’exprimer leur point de vue et de faire des recommandations sur le sujet.

La conférence de presse a été marquée par le lancement officiel de l’appli « Peace and Sport » développé par My Coach. Cette solution digitale articule l’expertise des programmes terrain de Peace and Sport avec le savoir-faire digital du leader français du sport numérique My Coach pour proposer une façon innovante de promouvoir la paix grâce à des programmes sportifs progressifs et annuels.

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How can sports promote peace?

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A cette occasion, Joël Bouzou, Président-Fondateur de Peace and Sport et Pascal Granero, Directeur Administratif et Financier de la Fondation Princesse Charlène de Monaco ont annoncé la signature d’un partenariat de 4 ans avec la Fondation Princesse Charlène de Monaco pour mettre en commun leurs forces et contribuer au bien-être et au développement des enfants quelles que soient leurs origines et conditions, grâce aux valeurs positives du sport, notamment par le rugby et la natation.

De plus, Peace and Sport a également renouvelé son partenariat avec l’UNESCO afin de contribuer pleinement à la mise en œuvre du Plan d’Action de Kazan (PAK), largement reconnu comme essentiel à la coordination internationale de la contribution du sport à l’Agenda 2030. Cette coopération comprend plusieurs projets visant à sensibilisation des gouvernements, dont la célébration du « 6 avril » et le développement de la Méthodologie Peace and Sport.

Le capitaine sud-africain Siya Kolisi, Champion du monde en titre et premier capitaine noir des Springboks, a été le grand gagnant des Awards Peace and Sport lors d’une cérémonie prestigieuse qui s’est tenue jeudi soir, remportant le prix du Champion de l’année 2019. En présence de Leurs Altesses Sérénissimes le Prince Albert II de Monaco, Patron de Peace and Sport, et de la Princesse Charlène de Monaco, d’autres organisations ont été récompensées telles que la Fondation F.C. Barcelona, la Danone Nations Cup et le Comité national olympique de Bosnie-Herzégovine et les deux villes de Sarajevo et Sarajevo Est pour l’organisation du 14e Festival olympique d’hiver de la jeunesse européenne (FOJE).

Le Forum s’est terminé vendredi 13 décembre par un temps consacré à des rencontres entre participants afin que ces derniers interagissent et établissent des contacts dans l’optique de générer de nouvelles synergies et initiatives au service de la paix par le sport. Peace and Sport a alors signé un protocole d’accord avec la National Football League Alumni Association pour promouvoir le sport comme outil de développement social, en capitalisant sur la volonté des joueurs retraités de la NFL de s’investir auprès leur communauté locale.

Le Président-Fondateur de Peace and Sport, Joël Bouzou, a déclaré :

« Cette édition sans précédent du Forum International a démontré qu’investir pour la paix peut avoir un impact positif sur les entreprises tout en contribuant à créer des sociétés plus inclusives. Nous avons passé trois jours incroyables d’apprentissage et de partage. Les participants au Forum ont fortement manifesté leur désir de changement en faveur de la paix dans le monde. Je tiens à remercier chacun pour sa contribution et je suis ravi de bâtir sur les bases qui ont été posées ici. »

Didier Drogba, Vice-Président de Peace and Sport et Champion de la Paix, a ajouté :

« Ce Forum a permis d’amorcer une nouvelle façon de penser et d’agir. Il a réussi à mettre en lumière des initiatives qui, en retour, transformeront les sociétés et laisseront un héritage durable aux générations à venir. Le manifeste lancé par les Champions de la Paix s’ancre dans cette dynamique et reçoit déjà des échos favorables annonçant des actions concrètes en faveur de la paix. »

Guinée: Wanep et ses partenaires s’engagent pour la paix et le développement

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Un article de Guinee 360

«La paix au coeur d’un développement en République de Guinée», c’est le thème d’une conférence de presse tenue ce samedi,19 octobre 2019, à Conakry.

C’est une initiative de l’organisation catholique pour la promotion Humaine (OCPH), en collaboration avec Wanep-Guinée, sous le financement de l’USAID, pour une période de deux ans

C’est dans le cadre de la mise en oeuvre des activités de son projet intitulé: «Projet de cohésion culturelle pour la paix et prospérité».

L’objectif de ce projet selon son coordinateur, est de permettre aux communautés de Conakry et de l’intérieur du pays de développer une culture de la paix pour connaître une plus grande prospérité.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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«C’est pour que les citoyens renforcent la cohésion sociale au sein et entre les groupes éthniques.» a explique  Moïse Bangoura

Le représentant de Wanep-Guinée à la rencontre a énuméré quelques actions phares réalisées par ce projet.

«A travers ce projet nous avons obtenu quelques resultats. Nous avons menés des activités de renforcement des capacités des plateformes multi acteur. Nous avons aussi renforcer la capacité des autorités locales elues et nommées. Parce que l’un des constats que nous avons fait dans notre pays l’État prend beaucoup de temps à gérer les conflits que de s’occuper des questions de développement.» estime pour sa part Boubacar Mansaré

Le PM du projet de cohésion culturelle pour la paix et la prospérité lui,  a focalisé son intervention sur la crise sociopolitique que traverse la Guinée.

Jonas Mamadi Kamano, rappelle que l’OCPH, CRS et Wanep n’étant pas des organisations d’activiste, s’attaque plutôt aux causes profondes des conflits en faisant des analyses, des recherches et en proposant des solutions.

«Avant qu’il n’y ait crise, à partir des signaux nous essayons de faire des analyses approfondies et nous faisons des recommendations. Nous disons aux différents acteurs ce qu’il faut faire pour qu’il n’y ait pas embrasement.» explique t-il

Des actions de sensibilisations et des formations sont aussi des stratègies prévues par ce projet pour limiter les dégâts en Guinée.

Protection des Droits de l’homme et la paix au Cameroun : L’association internationale Kofi Annan s’engage

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Un article par Marcel Ndi de Agence Cameroun Presse

‘Association Internationale Kofi Annan vient de présenter le projet à la presse à Bafoussam. Ceci à la faveur d’une activité qui sera lancée dans les tous prochains jours.

En effet, le Projet “237- Peace and Good Governance”, est un nouveau concept de l’Association Internationale Kofi Annan pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme et la Paix. Il s’agit d’un Programme d’Appui à la Restauration, la consolidation de la Paix et l’Amélioration de la Gouvernance Locale au Cameroun.

Selon le Dr Serges Mboumegne, président de ladite association, à l’occasion d’une rencontre avec les médias à Bafoussam, le projet qui devra s’étendre sur 12 mois comporte deux composantes : l’appui à la contribution des ménages à la construction des foyers de paix durable au Cameroun, et le renforcement des capacités des élus locaux et populations locales pour une participation effective à la gouvernance locale.

Avec l’appui du Réseau droits civils et politiques-Cameroun, le programme sera exécuté dans les régions de l’Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun avec délocalisation de certaines activités programmées dans les zones anglophones à Bafoussam, région de l’Ouest en cas de risque sécuritaire élevé.

Pour rappel, l’Association Internationale Kofi Annan a pour mission d’œuvrer à la promotion et la protection des droits de l’homme et la paix en vue de contribuer à la construction d’un Etat de droit durable et soucieuse du respect intégral des valeurs humaines.

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Question related to this article.

How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

(. . . suite)

• SUR LE PLAN NATIONAL

Contribuer à l’éradication des violences à l’égard des enfants et la femme ;

Vulgariser les instruments internationaux et nationaux en matière de Droits de l’Homme et la paix ;

Réduire les cas de violations des Droits de l’Homme ;

Contribuer au respect des droits des personnes du 3e âge et à l’insertion des personnes handicapées ;

Favoriser la culture de la paix ;

Faire un plaidoyer pour la participation des jeunes à l’élaboration des politiques publiques ;

Réduire les conflits individuels et collectifs de travail ;

Contribuer à l’amélioration de la situation des personnes détenues ;

Soutenir les politiques de développement durable ;

Dénoncer les cas de violations flagrantes des droits de l’Homme ;

Faire des consultations juridiques et assistance judiciaire ;

Contribuer à la lutte contre la corruption ;

Contribuer à la promotion des pratiques démocratiques.

• SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Soutenir les initiatives de paix

Encourager les actions en faveur de l’intégration

Encourager la médiation

Appeler au respect des engagements internationaux relatifs aux Droits de l’Homme et la Paix.