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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

Montréal, Canada: Les étudiants continueront de décrier l’austérité

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Métro Montréal

Le gouvernement provincial n’a encore rien vu s’il faut en croire la porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Lors d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne, Camille Godbout se dit persuadée que «le mouvement contre l’austérité va gagner des appuis». À son avis, un accroissement du soutien populaire est inévitable car «avec les nouvelles mesures annoncées dans le budget liées entre autres à l’éducation et à la santé, la grogne populaire face au Parti libéral [du Québec] ne fera qu’augmenter».

canada-french

Selon Mme Godbout, la montée du sentiment d’insatisfaction continuera de se traduire pas la tenue de grands rassemblements ainsi que par l’organisation de toute une gamme d’actions locales un peu partout dans la province. Elle a remarqué que «les gens s’organisent de différentes façons sur leur campus en faisant de la sensibilisation, de la mobilisation, en organisant des activités créatives et des actions de visibilité».

Mme Godbout a souligné que ces diverses initiatives visent invariablement à «susciter un débat public sur les mesures d’austérité et sur la nécessité d’avoir des services sociaux de qualité».

Elle a ajouté qu’elle ne craint pas que la multiplication des moyens de pression finisse par engendrer un sentiment de lassitude chez les citoyens.

Elle a déjà pu observer qu’il y a non seulement des étudiants qui descendent dans les rues mais également «des travailleurs, des personnes âgées et des familles».

Camille Godbout a indiqué que le mouvement de masse continuera sans doute de faire boule de neige en raison du refus de l’équipe du premier ministre Philippe Couillard de reculer.

«Il y a un paquet d’acquis sociaux dans lesquels le gouvernement est en train de mettre la hache. Il continue de promouvoir son projet idéologique. [Or], on l’avait prévenu que s’il persistait à mettre de l’avant des mesures d’austérité, on allait augmenter la pression», a-t-elle rappelé.

Elle a laissé entendre que la colère publique s’exprimera de manière spectaculaire jeudi prochain.

Une vaste manifestation nationale se tiendra alors à Montréal à un moment où plus de 100 000 étudiants seront en grève, selon les données compilées par l’ASSÉ.

(Cliquez ici pour un article en anglais sur ce sujet.)

Question pour cet article:

Movements against governmental fiscal austerity, are they part of the global movement for a culture of peace?

Readers’ comments are invited on this question.

Clôture du Forum social mondial : Les citoyens du monde contre le terrorisme et l’oppression des peuples

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

an article by Sihem Oubraham, El Moudjahid

La 13e édition du Forum social mondial (FMS) 2015, qui s’est déroulée pendant quatre jours dans la capitale tunisienne, a clôturé ses travaux, hier, sous le signe d’une «solidarité tous azimuts envers tous les peuples opprimés».

moudjahid

En effet, le FSM 2015 a été marqué par une série d’activités des participants installés au campus Farhat-Hachad, à El- Manar, à Tunis.

Il faut dire que cette 13e édition a été organisée dans une conjoncture difficile pour les Tunisiens puisqu’elle est intervenue à peine une semaine après l’attentat dramatique du musée du Bardo. Partant de là, les membres du comité d’organisation du FSM ont tenu à réaffirmer le fait que «le terrorisme ne peut pas s’imposer, et ne pourra pas sévir en Tunisie».

L’évènement, l’édition 2015 du FSM est une réussite, a-t-on estimé.

Il faut dire aussi que le FSM 2015 a été marqué par la forte participation algérienne. La présence algérienne s’élève à pas moins de 1.200 participants. Pas moins de 200 associations participent au FSM-2015 à Tunis, parmi lesquelles l’UGTA, des organisations estudiantines, le réseau Nada pour la défense des droits de l’enfant ou encore l’Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ). «C’est une mosaïque, et c’est une première», selon Ali Sahel, coordinateur de la délégation et président de l’ANEJ. Des ateliers ont été programmés par ces derniers. Il s’agit de la promotion des activités des jeunes en Algérie et des conférences sur le “droit à l’autodétermination des peuples sahraoui et palestinien”, “les Ingérences et droit à la souveraineté nationale” ou la “défense du gaz de schiste”.

Au programme des travaux du FSM, plusieurs manifestations variées ont eu lieu, outre des activés en marge du Forum, dont des débats entre personnalités politiques internationales et des manifestations culturelles et musicales. Les participants à la manifestation de la commission des jeunes du Forum social mondial, qui a débuté mardi dernier, sur le slogan “Une jeunesse qui milite et œuvre pour le changement”, organisée dans la salle du Mondial, à Tunis, ont appelé à la constitution d’un front des jeunes. «L’édition 2015 du FSM est une importante étape sur la voie du militantisme universel prônant un changement socio-économique à travers la participation de plus de 50 mille personnes représentant 5.800 associations dont 270 en rapport avec la jeunesse», selon le coordinateur de la commission des jeunes du FSM, M. Zied Makhlouf.

Une jeunesse qui milite et œuvre pour le changement » Dans ce contexte, il s’est félicité de l’augmentation du nombre des participants après l’attentat du Bardo «ce qui illustre la grande solidarité manifestée envers la Tunisie par la communauté internationale», a-t-il estimé. Dans une déclaration à El Moudjahid, en marge de la clôture de la 13e édition du FSM, «M. Makhlouf a souligné que «le FSM poursuivra son engagement sur cette voie, depuis sa première édition à Porte Alegre au Brésil». Un Forum «qui a aidé à accomplir un changement socio-économique perceptible en Amérique latine, notamment en Argentine, au Venezuela et au Brésil», a-t-il précisé.

Cliquez ici pour une traduction anglaise de cet article.

(L’article est continué sur le droite de ce page.)

Continuation de l’article:

De son côté, M. Louay Aoudi, représentant de l’association de Forum de la jeunesse palestinienne dans le diaspora, a affirmé que «la cause palestinienne n’est plus limitée désormais à la géographie, mais concerne l’humanité entière, étant une lutte contre le sionisme, le capitalisme fasciste et un fer de lance pour la liberté». Il a, en outre, estimé que le FSM 2015 de Tunis constitue “un outil pour l’unification des forces de la jeunesse mondiale” «pour se libérer des griffes du sionisme et de la marginalisation».

Pour Caraminda Mac Lorin, représentante du comité d’organisation du FSM à Montréal en 2016, «la participation record à l’édition 2015 de Tunis reflète la grande sympathie des jeunes du monde pour la Tunisie après les derniers attentats». «Nous sommes ici également pour exprimer les préoccupations des jeunes canadiens avec la grève déclenchée par près de 50.000 étudiants afin de protester contre la politique d’austérité. Cet espace représente une bonne opportunité d’échanger les expériences et les points de vue sur ces problèmes communs des jeunes en attendant l’édition de 2016 au Canada», a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, les organisateurs, situant le contexte du FSM 2015, précisent notamment que «la revendication d’une justice climatique, et au-delà, d’une justice environnementale, n’est que l’expression d’une remise en cause d’un système de production et de consommation qui n’a pas d’avenir et d’une relation de prédation de l’environnement par l’homme. De plus en plus de mouvements sociaux et d’intellectuels, à travers le monde, interprètent cette crise non pas seulement comme une crise financière ou comme un dysfonctionnement du capitalisme, mais plus profondément comme une véritable crise de civilisation, tant les fondements même du système économique, social, environnemental, culturel et politique sont remis en cause par une large partie de l’humanité qui les considèrent comme la source de l’injustice économique, sociale et politique dans le monde, et comme la source des dommages causés à la terre».

Il y a lieu de rappeler, à la fin, que l’Assemblée des mouvements sociaux, AMS, du FSM 2015, a appelé à renforcer la solidarité avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre l’impérialisme, le colonialisme, l’exploitation, le patriarcat, le racisme et l’injustice.

Les gouvernements approuvent de nouveaux rôles pour la Commission de la condition de la femme

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

un article par ONU Mujeres

La Commission de la condition de la femme a conclu aujourd’hui [20 mars] sa 59e session annuelle par un accord avec les États membres des Nations Unies concernant les mesures pour stimuler ses initiatives en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

csw
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Les gouvernements participant à la réunion ont convenu de nouvelles méthodes de travail pour que la Commission continue à fixer les normes relatives à la Déclaration et le Programme d’action 1995 de Beijing et pour renforcer son rôle dans la formulation des politiques et la coordination d’actions à l’échelle mondiale en matière de mise en œuvre. Ils ont affirmé les contributions essentielles de la Commission dans le façonnement du programme majeur de développement durable pour l’après-2015, dont l’adoption par un sommet mondial de chefs d’États et de gouvernements est prévue en septembre 2015.

En tant qu’organe principal des Nations Unies de promotion des engagements intergouvernementaux en faveur de l’égalité des sexes et de suivi du Programme d’action de Beijing, la Commission poursuivra l’harmonisation de son travail avec celui du Conseil économique et social et du nouveau Forum politique de haut niveau des Nations Unies. Ceci renforcera les initiatives d’intégration de l’égalité des sexes à travers l’ensemble des actions et des débats mondiaux sur le développement durable.

Comme maintenant un grand nombre de membres de gouvernement participent à la Commission, les États membres ont convenu de créer un segment ministériel qui démarrera lors de la prochaine session en 2016. Il est destiné à donner une plus grande visibilité aux préoccupations actuelles et à offrir des possibilités de démontrer un engagement politique de haut niveau pour accélérer les progrès vers l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et la réalisation pleine des droits humains des femmes.

Félicitant les États membres, la société civile et le système des Nations Unies pour « l’énergie, le dynamisme et la perspicacité de la session », la directrice exécutive d’ ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré dans son discours : « Nous sommes tous bien conscients qu’il n’y a pas de remède miracle pour la réalisation de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et des droits humains des femmes et des filles. Compte tenu du chemin que nous avons parcouru, nous savons que d’autres défis nous attendent. Nous savons que nous devons continuer à travailler, de manière systématique et sans relâche, pour instaurer une transformation dans nos familles, nos sociétés, nos économies et nos espaces politiques et publics », a-t-elle ajouté.

Les gouvernements ont convenu de cibler davantage les efforts sur le thème de l’examen annuel de la Commission. Pour l’avenir, des études de cas démontreront les enseignements qui ont été retirés de la mise en œuvre des engagements pris lors des sessions antérieures de la Commission . . .

La 59e session comprenait un éventail de tables rondes et de panels de haut niveau portant sur des sujets essentiels, depuis le renforcement des financements pour l’égalité des sexes aux responsabilités des hommes et des garçons, en passant par une amélioration des données ventilées par sexe. Les discussions sur les enseignements qui ont été retirés des objectifs du Millénaire pour le développement renforceront le façonnement du programme de développement pour l’après-2

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article ou ici pour une version anglaise.)

Pregunta(s) relacionada(s) al artículo

Does the UN advance equality for women?

The following article by Lyndal Rowlands in the Inter Press Service, suggests that the UN is not making much progress on its commitments for women’s equality:

2015 marks anniversaries for two significant commitments made to increasing women’s participation at peace tables.

Yet despite the Beijing Platform for Action and the Security Council Resolution 1325 both committing to increasing women’s participation in peace building 20 and 15 years ago, respectively, there has been very little progress to report.

The latest available statistics show that women made up only 9 per cent of negotiators at peace tables between 1992 and 2011. That the most recent data is from 2011 shows that more work is needed even in basic areas such as data collection and reporting of women’s participation in peace building.

IPS summarises here four reasons we should value women’s participation at the peace table more, based on discussions at the 59th Commission on the Status of Women (CSW) over the past week.

Beijing Platform for Action Section E

Women and Armed Conflict Diagnosis

Strategic objective E.1. Increase the participation of women in conflict resolution at decision-making levels and protect women living in situations of armed and other conflicts or under foreign occupation. Actions to be taken.

Strategic objective E.2. Reduce excessive military expenditures and control the availability of armaments. Actions to be taken.

Strategic objective E.3. Promote non-violent forms of conflict resolution and reduce the incidence of human rights abuse in conflict situations. Actions to be taken.

Strategic objective E.4. Promote women’s contribution to fostering a culture of peace. Actions to be taken

Strategic objective E.5. Provide protection, assistance and training to refugee women, other displaced women in need of international protection and internally displaced women. Actions to be taken.

Strategic objective E.6. Provide assistance to the women of the colonies and non-self-governing territories. Actions to be taken.
Women Bring Commitment and Experience to the Peace Table
Often the first people invited to participate in formal peace negotiations are the people holding the guns and the last are women who have expertise in building lasting peace.

Zainab Bangura, Special Representative of the Secretary-General on Sexual Violence in Conflict, told a CSW side event on Tuesday last week, “In the Central African Republic, the only community where they were not killing each other was a community where the Christian women said, ‘These Muslim women are our sisters.’

“Why? Because the women in the community said, ‘We have lived together for the last 100 years’,” Bangura said.

In the Phillipines, Irene Santiago was a member of the government panel that negotiated peace with the Moro Islamic Liberation Front. Santiago came to the table with years of experience working with Christian, Muslim and Indigenous women leaders for peace.

Speaking at a CSW side event at the International Peace Institute (IPI) on Thursday, Santiago said that she knew that her years of experience working with civil society for peace stood her in good stead to make a significant contribution to formal peace negotiations, which she did.

Speaking with IPS, Santiago said women’s voices not only have to be heard, but that they also have to be acted on.

“For women. It’s almost never always about themselves, it’s always about our children, our husbands but also about our communities,” Santiago told IPS.

In Africa, women have fought to be included in peacemaking, even when their contributions have not been recognised.

Bineta Diop, Special Envoy on Women Peace and Security to the African Union, says that mediators need to be held accountable when they only invite the people who hold guns to the peace table and ignore women’s contributions.

“I have been involved in many crises where women were knocking at the door and saying we want to be at the table,” Diop said.

Ambassador Anwarul Chowdhury, known as the father of Security Council Resolution 1325, said that the determination of African women to be involved in peace negotiations should be seen as an inspiration by other countries.

Despite serious difficulties, war and conflict, African women have shown continued determination to hold their countries accountable, Chowdhury said.

Gender Equality in Peace Time Prevents Conflict
Also speaking at the IPI, Valerie Hudson, co-author of ‘Sex and World Peace’, said that her research has shown that the way women are treated within a country is one of the most accurate indicators of the quality of relations that country will have with other countries.

Diop agreed with Hudson, saying that countries that are likely to fall into conflict have higher levels of discrimination and inequality.

“Discrimination against women, especially the non-participation and non-inclusion of women in democracy is … one of the root causes of the conflict,” Diop said.

Ambassador Choudhury agreed with these sentiments, telling IPS, “I believe that no country can claim that their country is not in conflict if women’s rights are denied, if women’s equality is not ensured, if women’s participation at all participation levels is not there.

“I think that if we women are violated, if women’s equality of participation is not there we cannot say that we are at peace, we are in conflict with ourselves. This is a conflict which is happening within ourselves and within the countries. We don’t have to go into the traditional description of conflict, civil conflict or fighting with another country,” Chowdhury added.

Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser at the International Peace Institute also speaking at the IPI event said, “A world where 51 per cent are ignored is a dangerous world for everyone. I can’t imagine why any men would be indifferent to this.”

Women Are Active In Civil Society
Several discussions at the CSW questioned why militaries were the primary actors in peace building, while non-governmental organisations (NGOs) and civil society’s expertise was not called on.

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Meet the 10 Women Who Will Stop at Nothing
Women Walk for Peace in the Korean Peninsula
Santiago told IPS that civil society, especially women, have a lot to contribute to humanise, to concretise, and to make peace negotiations relevant to people’s lives.

Winnie Kodi from the Nuba mountains in Sudan told reporters on Monday that civil society was vital to helping indigenous communities like her own that have been affected by conflict. She said that the main way her people were able to have their voices heard was by working together with NGOs and civil society.

Chowdhury told IPS he is advocating for the U.N. and governments to hold more consultations with civil society, saying that the involvement of women and of civil society is very important.

Santiago also called for renewed focus on the important role of NGOs in the area of women, peace and security,

“Again I see that why are we focusing on the UN as the locus of change,” she said. “To me it is not, it is the means, it is an important audience, but it is not the locus of social change.

“Let us form the global civic networks that we need to bring about the local global and civil change that we need” Santiago said.

Women Challenge The Causes of Conflict
Challenging militarism and militarisation was another theme discussed during the first week of the CSW, particularly by civil society groups at the parallel NGO forum.

Choudhury told IPS that increased militarism and militarisation is slowing down efforts for equality. “Increasing militarism and militarisation has really been effecting women in a very negative way. This is something that women should stand up against, we should all stand up against,” Chowdhury said.

Militarisation is also affecting indigenous women and men. Maribeth Biano, from the Asian Indigenous Women’s Network, told reporters on Monday that Indigenous women are hugely affected by militarisation in Indigenous territories.
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Profile PM MAIL

Foundation de la paix mondiale, D.R. Congo: Vision, Mission, Activités et Projets 2015

TOLERANCE ET SOLIDARITE .

un article par Mukhuta Muhiana John, Foundation de la paix mondiale, D.R. Congo (abrégé)

1. LA VISION

La vision sur la création de la fondation de la paix mondiale fut née en 1999 par Monsieur John MUKHUTA MUHIANA vivant les événements souciant et massacreurs en république démocratique du Congo son pays d’origine, en Afrique son continent et dans le monde entier sa planète Terre ; non seulement sur plan physique mais aussi sur le plan spirituel. . .

Mukhata John

2. LA MISSION

La fondation de la paix mondiale est une association sans but lucratif créée et œuvrant en république démocratique du Congo. Son champ d’activités étant toute la population du monde en général et celle de la R.D. Congo en particulier, la FPM a pour objectif majeur la restauration de la culture de la paix à travers les enseignements ou séminaires qu’elle organise pour ainsi transmettre les messages de la paix. Pour ainsi atteindre cette mission telle qu’assignée, la FPM se propose de faire revenir la population à la conscience individuelle tout comme collective en vue de changer et améliorer les manières de vie, permettant au développement de trouver sa place dans ce monde. . .

5. LES ACTIVITES

Les activités des mamans

Les mamans étant les éducatrices de toutes les couches de la population, se retrouvent aussi dans les activités organisées par la fondation de la paix mondiale du fait que la paix concerne tout le monde et n’épargne personne, en raison du bien-être de l’humanité. Car éduquer une femme, c’est éduquer une nation et ce, appuyé par des projets dits « Empowerment of women » c’est-à-dire leur doter des moyens d’auto-prise en charge pour subvenir aux besoins de leurs familles. Le projet pilote a été initié sur base de 60 femmes scindées en 4 groupes dont 15 membres chacun, et pourra s’étendre sur plusieurs car la demande est effective.

6. LES PROJETS A COURT TERME ET A LONG TERME

A court terme : Construction d’un village de la paix sur un terrain de plus de cinq hectares propre à la fondation de la paix mondiale, avec à son sein : l’école de la paix- l’orphelinat- les internats (garçons et filles)- la bibliothèque- les maisons des encadreurs- les maisons de visiteurs- une clinique- le stadium, etc. Project en cours d’exécution et qui recherche encore des financements auprès des gens de bonne volonté ou bailleurs de fonds pour sa matérialisation.

A long terme : Nous avons acquis un nouveau terrain de plus de 10 hectares à Kasaji à travers notre antenne/Kasaji. Ce terrain abritera les constructions de l’Université de la paix, et même temps nous voulons installer les antennes de la FPM partout en R.D. Congo et pourquoi pas à l’extérieur du pays. . .

( Cliquez ici pour une version anglaise)

Question liée à cet article:

Commission de la condition de la femme: Application du Programme d’Action de Beijing

. EGALITE HOMMME/FEMME .

Un article PAR ONU Femmes

L’année 2015 marque une étape importante – le 20e anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes et de l’adoption de la Déclaration et le Programme d’action de Beijing – qui sera au centre de l’attention lors de la 59e session de la Commission de la condition de la femme (CSW59).

Beijing
Cliquez sur le photo pour l’élargir.

Au cours de cette réunion annuelle de haut niveau, qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 9 au 20 mars 2015, des dirigeants et des activistes du monde entier feront le point sur les progrès accomplis et les défis qu’il reste à relever pour mettre en œuvre cet accord historique en faveur de l’égalité des sexes et des droits des femmes. Les États qui ont rédigé le Programme d’action en 1995 ont recensé 12 domaines critiques, qui continuent tous à poser de véritables défis aujourd’hui.

Pour préparer le 20e anniversaire du Programme d’action de Beijing, ONU Femmes a lancé en 2014 une campagne internationale sous le titre « Autonomisation des femmes, autonomisation de l’humanité – Imaginez ! » afin de rappeler l’urgence de l’appel de Beijing et d’inciter une nouvelle génération à lutter pour l’égalité des sexes.

À l’approche de cette session de la Commission, 166 pays – un nombre record – ont également entrepris de dresser un bilan national de la condition des femmes, et la société civile a apporté une importante contribution. Ces commentaires, couplés avec le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la mise en œuvre de Beijing, occuperont une place centrale lors de la CSW59, au cours de laquelle les dirigeants évalueront les progrès accomplis et formuleront des recommandations concrètes afin de redoubler d’efforts pour que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes deviennent réalité pour toutes les femmes et les filles du monde.

Chaque année, la CSW attire des milliers de membres d’ONG et des centaines de représentants de pays de toute la planète venus débattre de questions critiques pour les femmes, capter l’attention et promouvoir l’action. Un nouveau record a été établi cette année, avec l’inscription de plus de 1100 ONG et de 8600 représentants au total. Ils ont des milliers d’histoires à nous raconter. Rencontrez quelques-uns des héros, dirigeants et protagonistes qui seront présents, et découvrez ce qui paraît indispensable à la génération post-Beijing pour concrétiser le Programme d’action. Imaginez !

( Cliquez ici pour la version en anglais de cet article ou ici pour la version espagnol.

Question liée à cet article:

Does the UN advance equality for women?

The following article by Lyndal Rowlands in the Inter Press Service, suggests that the UN is not making much progress on its commitments for women’s equality:

2015 marks anniversaries for two significant commitments made to increasing women’s participation at peace tables.

Yet despite the Beijing Platform for Action and the Security Council Resolution 1325 both committing to increasing women’s participation in peace building 20 and 15 years ago, respectively, there has been very little progress to report.

The latest available statistics show that women made up only 9 per cent of negotiators at peace tables between 1992 and 2011. That the most recent data is from 2011 shows that more work is needed even in basic areas such as data collection and reporting of women’s participation in peace building.

IPS summarises here four reasons we should value women’s participation at the peace table more, based on discussions at the 59th Commission on the Status of Women (CSW) over the past week.

Beijing Platform for Action Section E

Women and Armed Conflict Diagnosis

Strategic objective E.1. Increase the participation of women in conflict resolution at decision-making levels and protect women living in situations of armed and other conflicts or under foreign occupation. Actions to be taken.

Strategic objective E.2. Reduce excessive military expenditures and control the availability of armaments. Actions to be taken.

Strategic objective E.3. Promote non-violent forms of conflict resolution and reduce the incidence of human rights abuse in conflict situations. Actions to be taken.

Strategic objective E.4. Promote women’s contribution to fostering a culture of peace. Actions to be taken

Strategic objective E.5. Provide protection, assistance and training to refugee women, other displaced women in need of international protection and internally displaced women. Actions to be taken.

Strategic objective E.6. Provide assistance to the women of the colonies and non-self-governing territories. Actions to be taken.
Women Bring Commitment and Experience to the Peace Table
Often the first people invited to participate in formal peace negotiations are the people holding the guns and the last are women who have expertise in building lasting peace.

Zainab Bangura, Special Representative of the Secretary-General on Sexual Violence in Conflict, told a CSW side event on Tuesday last week, “In the Central African Republic, the only community where they were not killing each other was a community where the Christian women said, ‘These Muslim women are our sisters.’

“Why? Because the women in the community said, ‘We have lived together for the last 100 years’,” Bangura said.

In the Phillipines, Irene Santiago was a member of the government panel that negotiated peace with the Moro Islamic Liberation Front. Santiago came to the table with years of experience working with Christian, Muslim and Indigenous women leaders for peace.

Speaking at a CSW side event at the International Peace Institute (IPI) on Thursday, Santiago said that she knew that her years of experience working with civil society for peace stood her in good stead to make a significant contribution to formal peace negotiations, which she did.

Speaking with IPS, Santiago said women’s voices not only have to be heard, but that they also have to be acted on.

“For women. It’s almost never always about themselves, it’s always about our children, our husbands but also about our communities,” Santiago told IPS.

In Africa, women have fought to be included in peacemaking, even when their contributions have not been recognised.

Bineta Diop, Special Envoy on Women Peace and Security to the African Union, says that mediators need to be held accountable when they only invite the people who hold guns to the peace table and ignore women’s contributions.

“I have been involved in many crises where women were knocking at the door and saying we want to be at the table,” Diop said.

Ambassador Anwarul Chowdhury, known as the father of Security Council Resolution 1325, said that the determination of African women to be involved in peace negotiations should be seen as an inspiration by other countries.

Despite serious difficulties, war and conflict, African women have shown continued determination to hold their countries accountable, Chowdhury said.

Gender Equality in Peace Time Prevents Conflict
Also speaking at the IPI, Valerie Hudson, co-author of ‘Sex and World Peace’, said that her research has shown that the way women are treated within a country is one of the most accurate indicators of the quality of relations that country will have with other countries.

Diop agreed with Hudson, saying that countries that are likely to fall into conflict have higher levels of discrimination and inequality.

“Discrimination against women, especially the non-participation and non-inclusion of women in democracy is … one of the root causes of the conflict,” Diop said.

Ambassador Choudhury agreed with these sentiments, telling IPS, “I believe that no country can claim that their country is not in conflict if women’s rights are denied, if women’s equality is not ensured, if women’s participation at all participation levels is not there.

“I think that if we women are violated, if women’s equality of participation is not there we cannot say that we are at peace, we are in conflict with ourselves. This is a conflict which is happening within ourselves and within the countries. We don’t have to go into the traditional description of conflict, civil conflict or fighting with another country,” Chowdhury added.

Dr. Youssef Mahmoud, Senior Adviser at the International Peace Institute also speaking at the IPI event said, “A world where 51 per cent are ignored is a dangerous world for everyone. I can’t imagine why any men would be indifferent to this.”

Women Are Active In Civil Society
Several discussions at the CSW questioned why militaries were the primary actors in peace building, while non-governmental organisations (NGOs) and civil society’s expertise was not called on.

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U.S. Honours 10 “Extraordinary Women” for Courage and Leadership
Meet the 10 Women Who Will Stop at Nothing
Women Walk for Peace in the Korean Peninsula
Santiago told IPS that civil society, especially women, have a lot to contribute to humanise, to concretise, and to make peace negotiations relevant to people’s lives.

Winnie Kodi from the Nuba mountains in Sudan told reporters on Monday that civil society was vital to helping indigenous communities like her own that have been affected by conflict. She said that the main way her people were able to have their voices heard was by working together with NGOs and civil society.

Chowdhury told IPS he is advocating for the U.N. and governments to hold more consultations with civil society, saying that the involvement of women and of civil society is very important.

Santiago also called for renewed focus on the important role of NGOs in the area of women, peace and security,

“Again I see that why are we focusing on the UN as the locus of change,” she said. “To me it is not, it is the means, it is an important audience, but it is not the locus of social change.

“Let us form the global civic networks that we need to bring about the local global and civil change that we need” Santiago said.

Women Challenge The Causes of Conflict
Challenging militarism and militarisation was another theme discussed during the first week of the CSW, particularly by civil society groups at the parallel NGO forum.

Choudhury told IPS that increased militarism and militarisation is slowing down efforts for equality. “Increasing militarism and militarisation has really been effecting women in a very negative way. This is something that women should stand up against, we should all stand up against,” Chowdhury said.

Militarisation is also affecting indigenous women and men. Maribeth Biano, from the Asian Indigenous Women’s Network, told reporters on Monday that Indigenous women are hugely affected by militarisation in Indigenous territories.
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Projet Revalorisation du Vivre Ensemble – REVE au Niger

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

an article by NIANDOU Ibrahim

Le Projet REVE (Présentation du Projet Revalorisation du Vivre Ensemble) est une initiative conjointe de CARE et de l’ONG nationale SOS Civisme Niger financé pour 20 mois (janvier 2014 à Août 2015). Il s’inscrit dans la 4e composante dite « Promotion de la tolérance et du dialogue intra et interreligieux » du Programme « Instrument de stabilité» financé par l’Union Européenne. Ce Programme est mis en œuvre sous la maîtrise d’ouvrage de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et participe d’une approche préventive à l’égard des menaces qui pèsent sur le Niger. L’action du projet REVE complète celle d’autres initiatives qui visent le renforcement de la résilience (emploi des jeunes, empowerment des femmes, adaptation aux changements climatiques, sécurité alimentaire, urgences). Après 12 mois de mise en œuvre, le projet vient de faire une revue qui démontre des principales réalisations suivantes :
2036-REVE Niger

Les cadres institutionnels

• Une assistance au Ministère de l’intérieur, de la décentralisation, de la sécurité publique et des affaires coutumières et religieuses à se diagnostiquer et à doter sa direction des affaires religieuses d’un plan stratégique et d’un plan prioritaire

• Une assistance au Conseil Supérieur de la Communication à se doter d’un plan stratégique et à initier un programme d’appui aux médias

• Une assistance au Conseil Islamique du Niger pour conduire son diagnostic et se doter d’un plan stratégique et d’un plan prioritaire

Dialogue Inter religieux

• Une Revue des cadres régionaux de dialogue inter religieux existants et l’élaboration de leurs plans stratégiques

• Une assistance aux instances de coordination des Eglises Catholiques et Eglises/missions Evangéliques pour le renforcement du dialogue pour la paix.

Dialogue intra religieux

• Les répertoires des organisations religieuses sont établis dans les 4 régions afin de faciliter les relations

• Des rencontres entre organisations et leaders locaux sur des thématiques comme « les impacts des prêches sur la stabilité »

• Des subventions aux projets de communication pour le renforcement de la paix, portés par les organisations religieuses

L’engagement des jeunes pour la paix

• L’élaboration du répertoire des organisations de jeunes porteuses de projets pour le dialogue

• La Formations de 120 jeunes leaders formateurs sur la culture de la paix,

• Des subventions aux projets d’associations de jeunes pour le renforcement de la paix

A l’unanimité, les institutions et les organisations (religieuses et jeunes) estiment que ces résultats importants en si peu de temps sont dus à la transparente communication et l’ambiance de confiance instaurées dans les rapports entre les acteurs.

Le projet conduira un processus de mesures et de capitalisation qui permettront , en août 2015, d’en tirer et communiquer les résultats pour une meilleure contribution future de CARE et ses partenaires aux côtés de l’Etat, dans la prévention des conflits, causes profondes identifiées de vulnérabilités au Sahel.

Latest Discussion


In the face of armed conflicts in the Sahara-Sahel, Can a culture of peace be established?

Latest reader comment:

As often occurs, in the Sahara-Sahel, in the face of the terrible violence of religious extremists in Mali, there is a dialectic so that the more the violence, the more the demand for a culture of peace.

Amnesty International: L’année 2014 a été terrible

DROITS DE L’HOMME .

an article by Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International

Ainsi que nous l’avons montré dans le rapport annuel, l’année 2014 a été terrible pour ceux et celles qui cherchent à défendre les droits humains, et aussi pour les hommes, les femmes, les enfants qui vivent dans des régions en proie à la guerre.

amnesty-french

Les gouvernements profèrent de belles paroles sur la nécessité de protéger les civils. Cependant, dans le monde entier, les dirigeants politiques se sont montrés incapables de protéger les personnes qui en ont le plus besoin. Amnesty International est convaincue que cette situation peut et devra changer.

Le droit international humanitaire, qui s’applique aux situations de conflit armé, est parfaitement clair. Les attaques ne doivent jamais viser les civils. Le principe de la distinction entre civils et combattants est une garantie fondamentale pour celles et ceux qui sont pris dans la tourmente des guerres.

Et pourtant, à maintes reprises, les civils ont été durement touchés par les conflits. En cette année du 20e anniversaire du génocide rwandais, les responsables politiques ont souvent foulé aux pieds les règles de protection des civils, ou se sont gardés d’intervenir lorsque d’autres qu’eux commettaient des violations meurtrières de ces règles. . .

En 2014, 30 ans s’étaient écoulés depuis l’adoption de la Convention contre la torture des Nations unies. Pour ce traité-là également, Amnesty International avait fait campagne pendant de longues années, et c’est en partie grâce à cette action que le prix Nobel de la paix lui a été décerné en 1977.

Cet anniversaire méritait d’être célébré, mais il a aussi permis de souligner que la torture est toujours monnaie courante dans le monde entier, ce qui a incité Amnesty International à lancer sa grande campagne Stop Torture en 2014.

Le message formulé contre la torture a acquis une résonance particulière après la publication en décembre d’un rapport du Sénat américain, d’où se dégageait une propension à approuver le recours à la torture au cours des années suivant les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Il était étonnant de voir que certains responsables d’actes de torture semblaient encore penser qu’ils n’avaient nullement à en avoir honte.

De Washington à Damas, d’Abuja à Colombo, de hautes personnalités gouvernementales ont justifié d’atroces violations des droits humains en expliquant qu’elles répondaient à un impératif de « sûreté ». Mais c’est l’inverse qui est vrai. Si nous vivons aujourd’hui dans un monde si dangereux, c’est notamment à cause de ces violations. Une sécurité réelle ne peut être instaurée sans le respect des droits humains.

Nous avons bien souvent constaté que, même dans des périodes qui semblent de mauvais augure pour les droits humains – et peut-être tout particulièrement dans ces conditions – il est possible de susciter des changements remarquables.

Nous devons nourrir un espoir : au cours des années à venir, lorsque nous nous souviendrons de 2014, ce que nous avons vécu cette année-là sera jugé comme le point le plus bas, d’où nous nous serons élevés vers un avenir meilleur.

(Cliquez ici pour une version espagnole de cet article, ou ici pour une version anglaise.)

Question(s) related to this article:

What is the state of human rights in the world today?

Latest reader comment:

Each year we get overviews of the state of human rights in the world from Amnesty International and Human Rights Watch.

La 2è édition du Festival Amani fixée en mi-février à Goma

EDUCATION POUR LA PAIX ..

An article by Radio Okapi

Video: Goma music festival

La deuxième édition du Festival de musique Amani est annoncée du 13 au 15 février à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Placée sous le thème : «Danser pour changer et chanter pour pour la paix », cette manifestation bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires dont la Monusco et l’ONG Francopholies.

Goma

Une scene du video du première édition du festival

Ce festival entend consolider la culture de la paix et la réconciliation entre peuple d’une contrée en proie à des conflits armés depuis plus de deux décennies.

De nombreux artistes africains sont attendus dans ce festival dont l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly et le chanteur malien Habib Koite.

La première édition du festival Amani, organisée en février 2014, avait drainé des milliers d’habitants de la région des Grands Lacs.

Les artistes-musiciens Tiken Jah Fakoly et Habib Koite parlent de ce festival au micro de Marcel Mayoyo.

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

Question related to this article:

What place does music have in the peace movement?

As of now, there are 33 CPNN articles on this theme, which reflects the extent to which music is the universal language of peace!

Le Caribbean Union of Teachers défend les droits des personnes LGBT

DROITS DE L’HOMME .

an article by Internationale de l’Education

Les dirigeant(e)s syndicaux/ales ont franchi un pas important dans la voie d’une meilleure compréhension des questions LGBT sous l’angle des droits de la personne, alors que la région s’ouvre à la tolérance et à l’acceptation de la diversité sexuell

lgbt
click on photo to enlarge

Lisa Shoman

Afin de mettre un terme à la discrimination des étudiant(e)s et des enseignant(e)s LGBT dans les écoles caribéennes, les syndicats d’enseignants ont pris de petites mesures pour faire accepter la diversité sexuelle.

Les droits de la personne étaient l’élément central de la discussion dirigée par l’une des principales personnalités politiques des Caraïbes et ancienne ministre des Affaires étrangères du Belize, Lisa Shoman, alors qu’elle animait un débat sur « Les droits des étudiant(e)s et des enseignant(e)s LGBT » lors de la 6e Conférence de l’éducation du Caribbean Union of Teachers (CUT) à Belize City, en Amérique centrale, en décembre.

Les syndicats d’enseignants prennent des mesures contre l’homophobie dans le secteur de l’éducation

Shoman, qui est également une avocate des droits humains, avait pour difficile mission d’aider les enseignant(e)s à dépasser ce qui a été un sujet de controverse dans toute l’histoire de la région, en grande partie sous l’influence de valeurs et de croyances religieuses et culturelles. Elle s’est efforcée de mettre en avant les droits humains pour les séparer de la question des croyances. Toutefois, dans de nombreux pays, le principal obstacle était la législation.

« La législation contient encore des lois dépassées », qui pénalisent les gens en raison de leurs préférences sexuelles, a déclaré Davanand Sinanan, Président de la Trinidad and Tobago Unified Teachers Association (TTUTA) et membre du Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education (IE). « En fait, à Trinidad et Tobago, depuis plus de trois ans, nous n’avons pas été capables de mettre en place une politique nationale en matière de genre du fait de l’opposition des instances religieuses aux dispositions mentionnant les droits des personnes LGBT. »

Sinanan a clairement indiqué qu’il veut que ses écoles et la société changent de regard et reconnaissent que toute personne doit bénéficier de droits égaux afin d’éliminer les discriminations.

A l’issue de la discussion, un grand nombre de participant(e)s ont convenu qu’il était nécessaire de mener une vaste campagne d’éducation sur la question dans la région afin que les enseignant(e)s soient en mesure de faire face aux choix de vie de façon professionnelle et sans porter de jugement, en particulier en dispensant des services éducatifs respectueux des jeunes dans le plein respect de leurs droits et de la dignité de tous ainsi que de la diversité en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre.

A l’heure actuelle, 11 des 12 Etats du Commonwealth des Caraïbes considèrent l’homosexualité comme un crime en vertu de lois introduites par le colonialisme britannique. Nombre de ces lois seraient indirectement appliquées au travers de pratiques policières d’extorsion et d’autres abus punis par la loi, de la stigmatisation sociale et d’une discrimination directe. L’application du droit pénal se dresse comme un obstacle, qui revient à refuser l’accès et le droit à l’éducation, à l’emploi, au logement, à la santé et à d’autres services publics.

[Merci au Good News Agency pour avoir nous informer de cet article.]

(Cliquez ici pour une version en espagnol de cet article et ici pour une version en anglais.)

 

Question related to this article:

The struggle against homophobia, Is progress being made in your community?

It would seem from articles on CPNN that progress is being made in some communities. In particular this is true in the United States according to the article by Danny B and in Bulgaria according to the article by Diana Tashkova.

Lancement du réseau jeunesse et culture de la paix en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

un article par l’UNESCO Département Afrique (abrégé)

Video: Youth and Culture of Peace in Africa

« On dit parfois que la jeunesse, c’est l’avenir – mais pour moi, la jeunesse, c’est le présent » a déclaré la Directrice générale le 13 décembre à Libreville, entourée de 90 jeunes africains et africaines en provenance d’une quarantaine de pays rassemblés à Libreville pour le Forum Panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix ».

libreville
cliquez sur le photo pour l’élargir

Jeunes participants au Forum

Le forum s’est tenu du 11 au 13 décembre au Gabon, en présence de Madame Pascaline Mferri Bongo Ondimba, Présidente d’honneur de la Fondation Omar Bongo Ondimba, Madame Ida Reteno Assonouet, Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique et Professionnel, Présidente de la Commission Nationale Gabonaise pour l’UNESCO, Monsieur Anatole Collinet Makosso, Ministre congolais de la Jeunesse et de l’Instruction Civique et président en exercice de la du Comité technique spécialisé de la jeunesse, de la culture et des sports de l’Union Africaine, Madame Rosa Christiane Ossouka Raponda , Maire de Libreville, ainsi que Monsieur Forest Whitaker, Envoyé Spécial de l’UNESCO pour la paix et la réconciliation.

L’événement a été marqué par le lancement officiel du Réseau « Jeunesse et culture de la paix » constitué par les Conseils de la jeunesse et des organisations de la jeunesse d’Afrique et de la diaspora, engagés dans des actions de promotion d’une culture de la paix, dont le Gabon accueillera le Secrétariat.

Le Forum a également mis à l’honneur le renforcement du partenariat avec la Fondation « Whitaker Peace and Development Innitiative (WPDI), visant à promouvoir la capacité des jeunes à œuvrer à la paix et au développement dans leurs communautés au sein des pays en situation vulnérable. Forest Whitaker a pour sa part déclaré à l’intention des jeunes participants, « votre génération est celle qui fera croître les graines » de la paix et de la prospérité, « la seule limite que vous rencontrerez, c’est votre imagination.

La Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, a par ailleurs annoncé la création d’un prix international de la jeunesse pour la culture de la paix qui récompensera l’action de trois organisations de la jeunesse, qui se répartiront un montant de 45 millions CFA soit près de 85 000 USD.

Dans son allocution d’ouverture, Madame Bokova . . . a salué le travail des jeunes entamé trois mois auparavant sur une plateforme en ligne créée par l’UNESCO avec l’appui de la Fondation Omar Bongo Ondimba et de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO. Très vite, les jeunes se sont appropriés cet outil pour débattre des activités conjointes de leur réseau ainsi que de son organisation. Ce travail préparatoire a mobilisé plus de 200 organisations de jeunesse d’Afrique et de la diaspora. Le rendez-vous de Libreville a permis de prolonger les discussions en ligne par une série de travaux participatifs et prospectifs qui leur ont permis d’envisager leurs stratégies à long terme. A travers ces innovations dans les méthodes de travail, les jeunes ont pu élaborer un plan d’action et un format de réseau qu’ils finaliseront au cours des mois à venir via la plateforme en ligne. A la fin du Forum, un bureau du Réseau a été mis en place avec deux délégués représentant chacune des 6 régions région d’Afrique, y compris la Diaspora.

Les jeunes du Réseau ont conclu la cérémonie en entonnant la chanson qui a rythmé tout leur Forum : « La guerre ne paie pas ; la paix veut nos bras ».

>Pour plus d’information, voir le dernier paragraph de l’article.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

Most recent comment:

It is very appropriate that this new impulse for the culture of peace at UNESCO should come from Côte d’Ivoire, since the global movement for a culture of peace was initiated at a UNESCO conference in that country in 1989. See Yamoussoukro and Seville in the early history of the culture of peace.

Note added on September 2:

The official reports from the UNESCO Conference in Abidjian are now available:

English

French