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Dr David Adams is the coordinator of the Culture of Peace News Network. He retired in 2001 from UNESCO where he was the Director of the Unit for the International Year for the Culture of Peace, proclaimed for the Year 2000 by the United Nations General Assembly.

L’ONU: Journée internationale de la paix, 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE . .

Du site web des Nations Unis

Chaque année à travers le monde on célèbre la Journée internationale de la paix le 21 septembre. L’Assemblée générale a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement de l’idéal de paix, tant au sein des pays et des peuples qu’entre eux. Pour 2016 le thème de cette Journée est le suivant: Les objectifs de développement durable, composantes de la paix.

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Video des objectifs de développement durable

Les 193 Etats Membres des Nations Unies ont adopté à l’unanimité les 17 objectifs de développement durable lors d’un sommet historique qui a réuni les dirigeants internationaux à New York en septembre 2015. Le nouveau Programme pour 2030 incite les pays à entreprendre des activités pour atteindre ces objectifs au cours des 15 prochaines années. Le but est de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité à tous les êtres humains.

Les objectifs de développement durable font partie intégrante de l’édification de la paix à notre époque, car le développement et la paix sont interdépendants et synergiques.

“Les 17 objectifs de développement durable représentent notre vision commune de l’avenir de l’humanité et un contrat social entre les dirigeants du monde et les citoyens” a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon. “Ils résument ce que nous devons faire pour la planète et l’humanité et constituent la clé du succès”.

La question de la viabilité à long terme permet de se préoccuper des besoins fondamentaux du présent sans compromettre l’aptitude des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits. Le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer ces causes de conflit et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d’affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

How are you celebrating peace day?

(. . . suite)

Chacun des 17 objectifs de développement durable est une pièce maîtresse dans le dispositif mondial de la paix. Il est impératif d’obtenir les moyens pour en assurer la réalisation, notamment les ressources financières, la mise au point et le transfert de technologies, le renforcement des capacités, ainsi que la mise en place de partenariats. Chacun est concerné et chacun se doit d’apporter sa pierre.

La Journée internationale de la paix a été créée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Vingt ans plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a décidé, par un vote unanime, que ce serait une journée de non-violence et de cessez-le-feu.

L’ONU invite toutes les nations et les populations à respecter une cessation des hostilités pendant cette journée et de quelque manière à marquer celle-ci par des activités d’information et de sensibilisation du public sur les sujets liés à la paix.

Le 16 septembre 2016, de 9 h à 9 h 30, le Secrétaire général célébrera la Journée internationale de la paix dans le Jardin de la paix au Siège des Nations Unies en faisant sonner la Cloche de la paix et en observant une minute de silence. Les lauréates du Prix Nobel de la paix et les Messagers de la paix des Nations Unies seront invités à prendre part à la cérémonie. Le même jour, la Section de l’action éducative des Nations Unies organisera, de 9 h 30 à 12 h 30, également au Siège des Nations Unies, une vidéoconférence à laquelle participeront des étudiants du monde entier.

« Les objectifs de développement durable : Pour une vie meilleure partout dans le monde » est un clip de hip hop produit par Flocabulary en partenariat avec les Nations Unies. Cette vidéo vise à transmettre aux jeunes du monde entier l’importance des objectifs de développement durable et comment ils peuvent contribuer à la paix.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter de CPNN pour cet article.)

Bulletin français 1 septembre 2016

. À NOUVEAU LES VILLES .

À nouveau ce mois-ci, nous retrouvons les villes en tête dans la promotion de la culture de la paix, et plus particulièrement en ce qui concerne le développement durable, la tolérance et la solidarité, la participation démocratique, l’activisme pour la paix et le désarmement.

Avant d’entrer dans les détails, nous devons relever la signature officielle de l’accord de paix pour la Colombie qui est resté en cours de négociation de longues années et qui a été suivi, dans son évolution, étape par étape, par CPNN, ainsi que les progrès vers un accord de paix pour mettre fin à 47 ans de guerre entre le gouvernement des Philippines et le mouvement communiste du Front national démocratique.

Le conseil municipal de la ville de Rennes, en France, a décidé à l’unanimité, de soutenir un projet de travail vers la souveraineté alimentaire. C’est la deuxième ville de France à avoir cette approche, la première étant la ville d’Albi. Le projet est né en partenariat avec l’ONG “Incroyables comestibles.” Dans la présentation du projet, Mr Theurier, conseiller municipal a déclaré: “La démarche Incroyables comestibles permet d’offrir des espaces à jardiner pour les habitants, elle est vecteur de lien social, elle favorise la végétalisation de la Ville, elle offre de la nourriture gratuite, elle participe au développement d’une agriculture urbaine et donc à l’autonomie alimentaire des villes. Surtout, elle permet de recréer du lien entre habitants des milieux urbains et productions alimentaires et d’éduquer à la protection de l’environnement. Alors que la population urbaine ne cesse de grandir, les enjeux liés à l’agriculture – notamment la préservation du foncier – sont de moins en moins perçus de façon tangible par nombre de nos concitoyens. Recréer ce lien est une nécessité pour l’avenir.”

Madame la Maire de Madrid en Espagne, fait valoir que les villes sont les mieux placées pour responsabiliser les citoyens. Madrid, par exemple, a négocié son propre accord avec l’Organisation des Nations Unies pour accueillir les réfugiés. Elle a mis en place un budget participatif qui peut aider à mettre fin à l’apathie démocratique. Et comme nous l’avons noté il y a quelques mois, la réponse au terrorisme à Madrid est de promouvoir une éducation pro-paix.«Elle commence à l’école. Nous voulons que les enfants apprennent la valeur du dialogue et de la médiation, et apprennent à résoudre leurs propres problèmes entre eux.”Mme Carmena, Maire de Madrid)

La Commission de la Culture de la Paix de Ashland, Oregon (USA) continue de montrer comment promouvoir la paix au niveau de la ville. Elle a mis en place un “réseau intercommunautaire de Peacebuilders», qui répertorie “tous les groupes locaux et les individus de tous les secteurs de notre ville, qui ont décidé de nous rejoindre.” La Commision entend organiser des conférences régulières “encourageant la collaboration vers un réseau interconnecté de la paix, la justice, la durabilité et l’inclusion dans notre région.”

La plus récente commission municipale de paix est celle de Santos, au Brésil. Parmi les activités de la commission sont le Réseau de Maires pour la paix (dont la ville de Santos fait partie) ainsi que des activités de soutien de la société civile, comme le projet Ponta do Giz de l’ABrasOFFA qui promeuvent la paix dans les écoles. Un rôle clé de la commission est de mettre la paix à l’ordre du jour de tous les dirigeants de la ville (qu’il s’agisse de dirigeants formels ou non).

Enfin, la CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis) a designé les cinq finalistes pour le Prix Ville de la Paix attribué lors de la conférence annuelle qui se tiendra à Bogota, Colombie, en Octobre. Convenablement (compte tenu de la signature des accords de paix), deux des villes sont en Colombie: Palmira et Cali. Palmira utilise un concours de musique pour promouvoir la paix, tandis que Cali assure la formation des travailleurs communautaires de paix. Les autres villes sont Canoas, au Brésil, qui a établi «les territoires pour la paix», Shabunda, Congo, qui a créé «les comités de paix permanents» et Kauwagan, Philippines, pour ses «armes aux fermes” concernant la démobilisation des anciens soldats rebelles.

      

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Iran

Iranian Women Won More than a Medal at the Olympics

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Peru: #NiUnaMenos: 50,000 protest violence against women in Lima

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



La ville de Montréal à l’heure du 12ème Forum Social Mondial

DROITS DE L’HOMME



UN: National Human Rights Institutions will play a more strategic role in education

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Global Youth Rising 2016 – Reflections

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Rennes, France : 210 000 habitants vers l’autosuffisance alimentaire !

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Breakthrough in Philippine peace process

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Three Decades of Peace Education in the Philippines

Canada: Forum social mondial : un succès malgré la faible participation

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Métro

On en attendait 50 000, ce sont plutôt 35 000 personnes qui ont participé au Forum social mondial (FSM) 2016, qui a pris fin dimanche à Montréal. Les organisateurs estiment tout de même que l’événement est un succès. D’après la co-coordonnatrice Carminda Mac Lorin, le fait que les demandes de visas de centaines d’invités internationaux aient été refusés ou aient tardé à être traitées a sans doute contribué à ce que l’achalandage, qui avait atteint 60 000 personnes en 2013 à Tunis et 155 000 à Porto Alegre en 2005, soit moindre que lors des éditions précédentes.

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À peine une centaine de personnes ont assisté au spectacle de clôture du Forum social mondial, dimanche au parc Jarry. Photo par Mario Beauregard/Métro

«Ces refus ont finalement été positifs, parce qu’ils ont permis de mettre sur la place publique un sujet dont on ne parle pas assez, soit les problèmes de mobilité internationale, la fermeture des frontière, la question des réfugiés», a commenté Mme Mac Lorin, qui sortait dimanche d’une réunion de bilan avec le conseil international du FSM.

Les organisateurs sont par ailleurs fiers de la diversité des pays représentés par les participants, soit 125, et de la variété des thématiques abordées dans le cadre du forum. «Les gens qui se sont impliqués lors du forum ont mis de l’avant des initiatives qu’ils vont mettre en œuvre, que ce soit par rapport à la condition féminine, les droits des autochtones, la démilitarisation ou la lutte contre les violations des droits par les compagnies minières», a exprimé Mme Mac Lorin. Au cours de la semaine, environ 70 plans d’actions concrètes ont été adoptés et seront rendus publics lundi.

«On a pu voir qu’il y a des solutions collectives concrètes à des problématiques mondiales. J’ai pu bâtir des liens qui vont donner quelque chose.» – Ramiro Lopez, activiste colombien

Mme Mac Lorin se félicite aussi de la forte contribution des jeunes à l’événement, ce qui a aussi impressionné Raymonde Maisonneuve, une participante membre de la congrégation religieuse des Sœurs de Sainte-Croix. «C’était beaucoup géré et présenté par des jeunes. C’est formidable. C’est l’avenir», s’est réjouie Mme Maisonneuve, qui assistait hier au spectacle de clôture du FSM au parc Jarry.

Il manquait d’ambiance dans le parc dimanche, alors qu’à peine une centaine de personnes assistaient au spectacle. Selon quelques participants qui étaient sur place, c’était à l’image du reste de la semaine. «Je m’attendais à des foules immenses, à la marche par exemple, mais ça n’a pas été le cas. De plus, les différentes activités étaient très éparpillées», a souligné Marie Guerda Saint-Fort, une citoyenne d’Haïti.

Plusieurs participants étaient toutefois satisfaits des échanges d’idées auxquels le FSM a donné lieu. «Les problématiques qui touchent toute la planète, comme l’extraction minière et pétrolière et la sécurité alimentaire, on les a abordées», a affirmé Ramiro Lopez, un activiste venu à ses frais de Colombie.

Dans le même ordre d’idées, le conseil international du FSM est convaincu qu’un tel espace de convergence est toujours nécessaire et qu’il sera de retour prochainement dans un autre coin du monde.

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Question(s) related to this article:

Rennes, France : 210 000 habitants vers l’autosuffisance alimentaire !

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de Positivr

L’autosuffisance alimentaire n’est pas une utopie, c’est un objectif réaliste et nécessaire ! Après Albi, une deuxième grande ville française en a d’ailleurs pris conscience et s’est lancée dans un ambitieux programme de transition citoyenne et écologique. Gros plan sur une initiative exemplaire !

Rennes
Video de Autosuffisance Alimentaire de Albi

Cette ville qui emboite le pas à Albi, c’est Rennes. Pour ne jamais manquer de rien, soutenir la vie économique locale et garantir une nourriture saine et non polluante à ses enfants, la collectivité a voté le 27 juin dernier une délibération qui, mine de rien, pourrait changer la vie de ses 210 000 habitants ! [Note de l’éditeur: Pour la présentation et le vote sur cette question, voir le point 101 de M. Theurier dans l’ordre du jour de la délibération. Le texte de sa présentation est disponible ici]

Pour atteindre l’autonomie alimentaire, la municipalité dispose d’un espace de production agricole de proximité estimé à 30 000 hectares. Mais la surface ne fait pas tout.

Les élus ont en effet décidé de mettre le paquet sur le bio, sur l’agriculture urbaine, l’agro-écologie, la permaculture, les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), les circuits-courts, l’éducation à l’alimentation saine… et sur la collaboration de tous les habitants !

En effet, l’autosuffisance alimentaire n’est possible qu’avec une participation massive des citoyens. Ceux-ci seront donc invités et encouragés à être des consommateurs éclairés… mais aussi à devenir eux-mêmes des producteurs consciencieux !

Le programme est d’ailleurs soutenu par les Incroyables comestibles de Rennes dont l’ambition est la reconquête, par les habitants, des zones urbaines. Objectif : que chacun se mette à faire pousser des fruits et légumes bio partout où c’est possible pour une redistribution gratuite et collective de la production !

Manger bien et ne jamais manquer de rien tout en respectant la planète… Certaines décisions simples et concrètes prises dans l’anonymat des conseils municipaux de Province valent bien certaines conférences internationales !

Voici, en vidéo, la délibération qui pourrait tout changer (le ton est très sérieux… mais c’est parce que le sujet l’est aussi !)

« Penser global, agir local » : la célèbre expression de Jacques Ellul prend ici tout son sens. Le changement viendra du bas, ou ne viendra pas. Albi et Rennes montrent l’exemple. On en parle à nos maires ?

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La ville de Montréal à l’heure du 12ème Forum Social Mondial

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article par Hassan EL AMRI pour Agence Marocaine de Presse

Après la capitale tunisienne Tunis, en mars 2015, la ville canadienne de Montréal accueille, du 9 au 14 août, la 12ème édition du Forum Social Mondial (FSM), avec à la clé une programmation très diversifiée, composée de plus de 1.300 activités présentées dans le cadre de ce rassemblement altermondialiste.

forum social
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Organisé sous le signe “Un autre monde est nécessaire. Ensemble, il devient possible !”, le FSM de Montréal marquera l’histoire cette année comme étant le premier événement de ce genre à se tenir dans un pays dit de l’hémisphère Nord, puisque depuis sa création à Porto Alegre, au Brésil, en 2001, le Forum s’est tenu exclusivement dans des pays du Sud (Amérique latine, Asie et Afrique).

Malgré seulement 15.000 personnes inscrites quelques heures seulement avant le début de ce conclave, les organisateurs de cette édition montréalaise se disent optimistes d’atteindre leur but de 50.000 participants issus de 120 pays, qui tenteront en tant qu’acteurs du changement d’aller au-delà des clivages Nord-Sud, pour échanger les idées, faire connaître leurs revendications, initiatives et projets d’action et donner naissance ainsi à une dynamique positive de changement : Penser globalement et agir localement.

Néanmoins, le comité d’organisation a tenu à exprimer son mécontentement après que les services canadiens de l’immigration aient refusé de délivrer des visas d’entrée au Canada à des centaines de participants et d’invités pour divers motifs, ajoutant que ce refus touche plus particulièrement des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Asie, auquel s’ajoute l’incapacité pour d’autres de se déplacer pour des considérations financières, surtout avec la cherté qui caractérise la métropole en pleine saison estivale.

Malgré ces embûches, ledit comité ne perd pas espoir et insiste à faire de ce FSM 2016 un espace ouvert de rencontres pour approfondir la réflexion et le débat d’idées, formuler des propositions et échanger en toute liberté des expériences, en vue d’aboutir à des actions efficientes de la part des acteurs et des mouvements de la société civile qui s’opposent au néolibéralisme et à toute forme d’impérialisme, pour bâtir une société planétaire solidaire et et égalitaire.

Dans ce sens, des membres du comité ont affirmé, lors d’une conférence de presse tenue lundi, que le FSM de Montréal vise à favoriser la convergence des solutions et des énergies afin de construire une mondialisation plus solidaire et citoyenne, et à transformer la métropole canadienne durant ces quelques jours en un lieu de rencontres des mouvements sociaux, de libre-expression d’alternatives, d’échanges citoyens, d’événements artistiques et d’engagements concrets.

Le FSM 2016 ambitionne aussi, selon eux, d’être un espace pour le développement de réseaux d’actions qui favorisent l’économie sociale, la solidarité internationale, la justice sociale et environnementale, la démocratie participative et la reconnaissance de l’égale dignité et toutes et tous.

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Question(s) related to this article:

World Social Forums, Advancing the Global Movement for a Culture of Peace?

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Dans ce sens, les divers sites et lieux qui abriteront les différentes activités du Forum permettront aux participants locaux et étrangers d’engager un véritable débat de société inclusif et mobilisateur sur les propositions pour le monde de demain, où le mot d’ordre sera le changement basé sur l’engagement citoyen, pluriel et positif, qui donne vie aux initiatives et solutions des acteurs sociaux.

Cette grand-messe montréalaise débutera mardi après-midi avec une grande marche altermondialiste festive dans le centre-ville de la métropole pour la mobilisation autour d’enjeux sociaux qui touchent tous les citoyens de la planète, et la célébration du rapprochement et de la solidarité entre les peuples, alors que la fin de semaine sera marquée par des présentations de solutions concrètes inscrites dans des projets à court ou long termes.

Lors de ce conclave, 13 grandes thématiques ont été aussi retenues après un processus de travail collaboratif et auront pour objectif de permettre aux participants de mieux identifier les enjeux qui les intéressent et leur tiennent à coeur.

Ainsi, ils auront à débattre, entre autres, des “alternatives économiques, sociales et solidaires face à la crise capitaliste”, de la “démocratisation de la connaissance et droit à la communication”, de la “culture de la paix et lutte pour la justice et la démilitarisation”, de la “défense des droits de la nature et justice environnementale”, des “migrations et citoyenneté sans frontières”, de “démocratie, mouvements sociaux et citoyens” et de “lutte contre la dictature de la finance et le partage des ressources”.

Ils discuteront également du “monde du travail face au néolibéralisme”, des “expressions culturelles, artistiques et philosophiques pour un autre monde possible”, des “luttes globales et solidarité internationale”, des “droits humains et sociaux, dignité et luttes contre les inégalités” et des “luttes contre le racisme, la xénophobie, le patriarcat et les fondamentalismes”.

Par ailleurs, le FSM 2016 sera ponctué par 22 grandes conférences qui auront pour finalité de sensibiliser les participants aux défis actuels et de stimuler l’engagement citoyen sur des thèmes aussi variés tels que les changements climatiques, les inégalités socio-économiques, le racisme et les discriminations, l’impact de la finance internationale, les luttes autochtones, syndicales et féministes, l’éducation et la place des jeunes.

Après l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, les participants attendus au Canada à l’occasion de la 12ème édition du FSM, qui se veut le contrepoids du Forum économique mondial qui se tient annuellement à Davos en Suisse, tenteront non seulement de dénoncer la mondialisation économique et le modèle néo-libéral mais aussi de réfléchir à la façon de changer le monde d’aujourd’hui, en proposant notamment des solutions et alternatives concrètes pour un monde meilleur, plus juste, égalitaire et respectueux de l’être humain, de la nature et la planète.

Beyrouth : une conférence internationale appelle à une participation accrue des femmes dans les initiatives de paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Xinhuanet

Une conférence internationale destinée à “donner la priorité aux femmes, à la paix et à la sécurité dans l’agenda du monde arabe” a appelé jeudi à agir pour garantir une participation accrue des femmes dans les différents aspects des initiatives de paix et de sécurité dans le monde arabe.

Beirut

Cette conférence, qui s’est tenue du 8 au 10 août à Beyrouth, était organisée par l’Institut pour les Etudes féminines dans le monde arabe de l’Université Libano-américaine et par la Commission économique et sociale des Nations Unies sur l’Asie occidentale (ESCWA).

Selon un communiqué de l’ESCWA, la conférence s’est conclue par le lancement d’un “Appel à l’action de Beyrouth”. Elle a notamment appelé les pays arabes, l’ONU, la Ligue arabe, la société civile, les législateurs et les professionnels à remplir leurs engagements dans ce domaine.

Les participants ont appelé à “développer un nouveau paradigme susceptible de promouvoir une culture de la paix, protéger activement les femmes de la violence, et faire face aux problèmes tels que l’extrémisme violent, les discours religieux radicaux et la répression politique”, selon le communiqué.

La conférence a réuni une quarantaine d’experts de haut niveau, d’universitaires et de spécialistes de l’ONU et de onze pays arabes. Ils ont discuté ensemble de la participation des femmes aux initiatives régionales de paix et de sécurité.

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Bulletin français 1 août 2016

EDUCATION DE PAIX AUTOUR DU MONDE

Histoire ne se reflète pas toujours dans les titres des médias. Parfois, il s’agit de sujets dont le développement est lent – des événements qui ne sont pas considérés comme dignes d’intérêt – qui s’accumulent et changent le cours de l’histoire. Un bon exemple est le progrès constaté dans l’éducation à la paix, que nous saluons dans le bulletin de ce mois-ci.

Le site Internet de la “Campagne mondiale pour l’éducation pour la paix” nous donne une bonne vision sur l’étendue de l’éducation à la paix dans le monde d’aujourd’hui. On peut commencer simplement avec la liste de leurs organisations de parrainage, locales et nationales qui viennent de plus de 50 pays et des six continents.

Ce mois-ci, nous présentons de récents articles repris par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix, venant du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de laGéorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Au Myanmar, le Ministère de l’éducation et l’UNESCO mettent en œuvre conjointement le projet «Education pour la paix et le développement dans le Nord de l’État de Rakhine”. Les enseignants, les directeurs et les responsables de l’éducation ont été formés specifiquement pour la paix et pour la transformation des conflits.

En Bosnie, le “United World Colleges de Mostar” célèbre son 10e anniversaire. UWC Mostar était la première école pour des élèves venant de toutes les régions de l’ex-Yougoslavie, où l’enseignment est prodigué de façon non segrégationiste.

Dans le Royaume Uni, les Quakers tiendront une conférence nationale pour les enseignants, afin d’apprendre aux élèves à gérer les conflits de manière constructive et à développer l’esprit critique. Les éducatrices de plus de 80 écoles à travers la Grande-Bretagne participeront à l’apprentissage à la paix au “Friends House” à Londres.

Le programme d’éducation à la paix du Rwanda arrive à sa fin après trois ans de construction de paix durable dans les communautés à travers le pays. La conclusion sera marquée par une “Semaine de la paix” qui comprend diverses activités visant à partager le succès du programme et d’encourager tous les Rwandais à être champions de la paix dans leur propre village et dans leur famille.

En Géorgie, le Forum européen interculturel vient de finaliser le rapport de son premier cours de formation dans le cadre du programme «éducation à la paix – développement des compétences dans le domaine de la jeunesse.” Le but est de permettre aux jeunes de devenir des agents pro-actifs du changement pacifique par le biais des initiatives communautaires locales traitant des conflits sociaux.

Aux Etats-Unis, le Commission de la paix de Ashland, en Oregon, travaille avec les écoles de la ville. Leur programme “MindUp” qui offre des outils d’éducation à la paix, encouragent principalement l’écoute, la compassion et la compréhension. Le Centre “Resolve” pour la résolution des conflicts et la justice réparatrice, basé à Medford, y est aussi impliqué.

L’Université des Seychelles a annoncé qu’elle envisageait de mettre en place un centre international d’études pour la paix et la diplomatie avec les conseils et l’expérience du président fondateur des Seychelles, Sir James Mancham. Le professeur d’études de paix proposé sera à la fois le leadership académique et le formateur en compétences des négociateurs. Ce centre de l’information sera aussi un lieu de rencontre pour les praticiens et les chercheurs. Les conférences seront une caractéristique des activités du centre. Sous les auspices de la UniSey, proposera une maîtrise en études de la paix pour les étudiants locaux et internationaux, ainsi que des possibilités de recherches doctorales et post-doctorales.

Juste pour terminer notre tour du monde, nous mentionnerons quatre autres articles récents de CPNN sur les progrès dans l’éducation de la paix en Colombie, au Brésil, Japon et Côte-d’Ivoire.

Le ministre Colombien de l’éducation, Gina Parody, parlant à la réunion des secrétaires de l’éducation à travers le pays, les a invités à développer un nouvel enseignement pour préprer les enfants et les jeunes dans la consolidation de la paix. Elle déclare, «Pour la première fois, le gouvernement a alloué un budget plus important pour l’éducation de nos enfants et des jeunes que le budget pour la guerre. Nous sommes convaincus que c’est dans les salles de classe que la nouvelle génération va commencer à réécrire l’histoire de la Colombie en tant que pays en paix “.

A São Vicente, Brésil, une équipe d’éducateurs mène un programme de formation pour l’éducation à la paix concernant les professionnels de toutes les unités de l’éducation publique en partenariat avec le Ministre de l’éducation.

A Hiroshima, Japon, le reseau “Mayors for Peace” organise en partenariat avec la Fondation de Paix et Culture et l’Université d’Hiroshima, un programme d’été qui fournit aux étudiants une compréhension générale de la nature et des attributs de la guerre et de la paix. Le programme éclaire divers aspects des expériences de guerre, y compris le bombardement atomique d’Hiroshima, et, en même temps, il explore des questions contemporaines liées à la paix dans le monde à l’ère de la mondialisation

A Yamoussoukro, Côte-d’Ivoire, le directeur adjoint pour l’Afrique de l’UNESCO, Edouard Firmin Matoko a annoncé la création d’une école pour la culture de la paix. Appelé le «centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix», son objectif sera «le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté ».

Enfin, il existe deux grands événements à venir où les éducateurs de la paix et les autres personnes intéressées par la paix, sont invités à venir et à faire de nouveaux contacts. Le Congrès du Bureau international de la paix, le plus ancien réseau de la paix mondiale, fondée en 1891-1892, aura lieu à la fin de Septembre de cette année à Berlin, tandis que la 9ème conférence internationale du Réseau international des musées pour la paix aura lieu à Belfast en Avril 2017.

      

ÉDUCATION POUR LA PAIX

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The Global Campaign for Peace Education

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Tunisia moves closer to achieving gender equality in politics

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

DROITS DE L’HOMME



Malaysia: Tenaganita Still Fighting for Women Workers’ Rights, 25 Years On

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Petition: La Paix par un Autre Chemin

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Florianópolis, Brazil: World Peace Forum: a space to build a better world

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Londrina, Brazil: Fifth Municipal Conference on Culture of Peace

Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Idrissa Sané pour Le Soleil Online

La disponibilité de l’énergie est une condition essentielle pour l’essor des territoires. Toutefois, les experts qui ont pris part au Global local forum ont préconisé l’exploitation des opportunités offertes par les énergies renouvelables en Afrique.

durable
Abdoulaye Sène, président du Global local forum

Le Global local forum a pris fin, hier [22 juillet à Dakar], avec une palette de recommandations. Les intervenants ont proposé aux collectivités locales de jouer un rôle plus prépondérant dans le développement des politiques énergétiques, y compris des initiatives d’économie d’énergie. « Nous devons faire des politiques territoriales énergétiques une priorité de la coopération décentralisée. Les mosquées, les mairies, les conseils départementaux doivent être éclairés avec l’énergie renouvelable », a proposé Abdoulaye Sène, président du Global local forum.

En outre, la rentabilisation des investissements passe par la formation des ressources humaines pour assurer l’entretien des batteries et des équipements de stockage et de transport de l’énergie. « Il nous faut un écosystème local. Il s’agit d’avoir des personnes formées capables de faire l’entretien du matériel », a suggéré M. Sène. Le député a également estimé qu’il faut une gouvernance décentralisée de la politique énergétique. Pour sa part, le Délégué général à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (Dgpu), Seydou Sy Sall, a convié à une rupture dans la construction et aussi dans la répartition spatiale des habitats. Il a regretté que la construction des maisons et des bâtiments ne prenne pas en compte le zonage climatique.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Question for this article:

How can we encourage people to care for the environment?

(. . . suite)

En fait, il s’agit de tenir en considération la température, l’humidité de l’air et même l’ensoleillement. « Le zonage climatique a été fait, mais on ne s’y réfère pas. Nous ne pouvons pas construire un même modèle de classe à Diourbel et à Dakar. Ces deux villes n’enregistrent pas les mêmes températures », a argumenté M. Sall.

Auparavant, le directeur de cabinet du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Alassane Mbengue, a plaidé pour la valorisation des déchets solides en développant des filières de production de l’énergie comme dans beaucoup de pays.

Le président du Conseil patronal des énergies renouvelables au Sénégal (Coperes), Abdoul Fall, a dit militer pour la mobilisation des financements avec les fonds qui encouragent les politiques concourant à la préservation de l’environnement.

« L’Etat et les collectivités doivent se fixer des objectifs de leur indépendance énergétique. L’Afrique ne peut pas disposer autant de potentialités en énergies renouvelables et être une indigente énergétique », a-t-il laissé entendre.

Le président du Réseau des organisations des producteurs agricoles (Ropa), Mamadou Sissoko, a insisté sur la mise en place des mécanismes permanents de concertation et de dialogue à la base. Il est nécessaire, a-t-il prêché, d’associer les principaux bénéficiaires au processus d’élaboration de toute politique ou de projet.

Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Rédigé pour CPNN par Kiki Chauvin

La semaine dernière, CPNN a republié un article concernant le lancement de la campagne de la jeunesse pour une culture de la paix en Afrique centrale, qui a eu lieu à Libreville au Gabon. Cette semaine, nous avons reçu deux remarquables vidéos créées par ces mêmes jeunes pour cette campagne. Ils ont créée une page Facebook pour leur campagne, très justement nommée “Africa4peace”.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

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La seconde vidéo est une chanson, “Donnons la paix”, composée par Annie-Flore Batchiellilys et présentée par les jeunes de la campagne comme une production artistique. Cliquez ici pour le voir.

En présentant des membres de la campagne et leurs vidéos, le représentant de l’UNESCO au Gabon, Enzo Fazzino, a souligné que le travail a demandé à ces jeunes plus de trois mois de préparation. Cela a été une “veritable culture de la paix, c’est à dire, une prise de responsibilité, un engagement au quotidien déjà en tant qu’acteur et egalement du fait d’être capable de participer avec les autres pour construir des societés qui soient plus justes, qui soient plus équitables, inclusives et pacifiques.” (Voir ici un vidéo de la réunion de présentation.).

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Promotion de la paix en Afrique Centrale : Batchiellilys et les jeunes évoquent la paix dans sa diversité linguistique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de L’Union, quotidien de Gabon

Le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), le Réseau des organisations de jeunes Africains leaders des nations du Gabon (Rojalnu-Gabon) et le Conseil national de la jeunesse du Gabon (Cnjg), ont procédé, samedi écoulé [9 juillet], au lancement de la campagne des jeunes pour la promotion de la culture de la paix en Afrique centrale.

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L’événement a eu lieu dans les locaux du Bureau des Nations unies en Afrique centrale (Unoca), partenaire de ce projet, au même titre que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le Système des Nations unies au Gabon.

Une occasion pour les hauts cadres du système onusien, Vincenzo Fazzino, Marie-Evelyne Barrys Petrus, et les médias, notamment, d’apprécier solennellement le titre “Donnons la Paix”, de l’artiste Annie-Flore Batchiellilys, composé en collaboration avec la jeunesse africaine, ainsi que les autres supports mis en œuvre dans le cadre de cette campagne.

Pour les initiateurs du projet, cette campagne a vocation à mettre médiatiquement en lumière la notion de culture de la paix. De sorte à susciter à la fois une prise de conscience et une réaction de l’opinion publique en général, et de la jeunesse en particulier, au rôle que chacun peut jouer pour construire et consolider la paix et la non-violence au quotidien.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

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