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Gabon: Jeunes pour la Culture de la Paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Jerry Bibang, special to CPNN

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix, section Gabon (PAYNCoP Gabon) a récemment lancé, à Libreville, le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire.


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Au Gabon, les violences en milieu scolaire ont atteint des proportions inquiétantes, selon une étude menée récemment par l’UNICEF en partenariat avec le Gouvernement gabonais. Environ, 78,9/100 des acteurs du système éducatif sont victimes de violences de nature verbale ou psychologique ; 59/100 sont victimes de violences physiques et 50,5/100 sont victimes de violences sexuelles. Conscient de cet état de fait, le Gouvernement a élaboré une stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

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Question related to this article:

 

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Le projet de promotion de la culture de la paix et lutte contre la violence en milieu scolaire, initiée par le PAYNCoP Gabon et soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de cette stratégie nationale de renforcement de la réponse aux violences en milieu scolaire.

L’initiative permettra de sensibiliser les acteurs clés (personnel d’encadrement, élèves, parents d’élèves) sur les effets de la violence en milieu scolaire, de les former sur la culture de la paix et la résolution pacifique de conflit. Dans le souci d’engager les élèves pour la continuité de la promotion de la culture de la paix au sein de l’établissement, le projet prévoit également de créer un club de jeunes artisans de la paix au sein de l’établissement.

Pour Jerry Bibang, le coordonnateur de cette initiative « il s’agit d’une expérience pilote qui s’inscrit dans le cadre de nos activités de promotion de la culture de la paix, en lien avec l’action gouvernementale. Si l’expérience est positive, nous envisageons étendre ce projet dans d’autres établissements de la capitale mais aussi à l’intérieur du pays »

La projet implique plusieurs acteurs clés notamment le personnel d’encadrement, les élèves, enseignants et parents d’élèves, dans une démarche inclusive et participative.

Mali Conférence de Restitution Nationale : Les femmes proposent des pistes de solutions

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Mali Web

La conférence de restitution nationale « Arbres à palabre de Tombouctou et Gao » s’est tenue le 15 juin dernier dans la salle des banquets du Centre international de conférences de Bamako en présence d’éminentes personnalités à l’image de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Les participantes ont formulé plusieurs recommandations comme le redéploiement de l’armée dans toutes les régions du Nord, rompre avec le sentiment d’abandon de la population du Nord, la relecture de l’accord d’Alger et la réconciliation nationale. Elles étaient plus d’une centaine de femmes venues du nord dont certaines sont à leur premier déplacement dans la capitale.

Initiative du Cabinet Afrique, Caraïbe, Europe Conseil Mali (A.C.E Conseil-Mali) avec l’appui technique et financier de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA), la conférence de Restitution Nationale est la phase pilote d’un  projet dénommé «Arbres à Palabre quand les femmes du Mali prennent la parole».

Le concept  «Arbres à Palabre » est une idée originale basée sur une démarche citoyenne et participative de recherche-action en faveur des femmes du Mali. L’initiative qui pose désormais les jalons d’un retour de la paix  durable et de la Cohésion vise un double objectif : restituer et mettre à disposition des participants le diagnostic des Femmes des régions sur l’état des lieux de la nation malienne ; donner la parole aux représentantes des femmes des communes rencontrées pour un plaidoyer en faveur de la mise en œuvre des projets structurants de développement local communautaire.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Sur la base de fonction de médiation sociale des palabres africaines, le dispositif expérimental ‘’Arbres à Palabre’’ a pour ambition de favoriser : la promotion de la participation politique des femmes et la mise en œuvre du Plan d’Action National de la Résolution 1325 (2000) et connexes du Conseil de sécurité des Nations Unies sur Femmes, Paix et Sécurité ; la participation effective des maliennes au processus de prévention, de médiation, règlement des conflits, de consolidation et de promotion à la culture de la paix au niveau national, régional et local et enfin l’accompagnement de l’autonomisation des femmes et leur pleine participation à la gestion de la cité comme citoyenne.

Une initiative qui place la femme au cœur des  différentes stratégies de sortie de crise

Selon Mme Coumba Traoré, Directrice d’ACE Conseil Mali, initiatrice de cette conférence de Restitution Nationale, ce projet « Arbres à Palabres » est une recherche-action en faveur de la participation effective des Maliennes au processus de prévention, de médiation, règlement des conflits, de consolidation et de  la promotion à la culture de la paix au niveau national, régional et local.

« Notre pays  est malade et il existe aujourd’hui des solutions simples pour que le pays puisse guérir ces plaies. Il faut aller à la rencontre des femmes, leur donner la parole pour  qu’elles fassent des propositions concrètes de sorties de crise », a déclaré Mme Coumba Traoré.

Pour  la cheffe de l’Unité Genre de la division genre de la MINUSMA, Mme Catherine Andela, la présence de toutes ces femmes  venues de divers horizons symbolise leur dévouement pour la cause de la patrie et surtout leur engagement pour la paix et la stabilité, gage de développement. « Le positionnement des femmes doit d’abord commencer depuis la base  pour influencer le processus électoral et l’arbre à palabre est une initiative formidable qui participe aujourd’hui à la consolidation de la paix et du vivre ensemble », a-t-elle souligné.

Mme Diarra Fatoumata Touré, représentante du Ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions a appréciée à sa juste valeur cette initiative. « Cette initiative d’ACE Conseil Mali et ses partenaires place la femme au cœur des  différentes stratégies de sortie de crise. Elle contribue, de  nos jours, à baliser le terrain  pour une sortie de crise vers une paix durable », a précisé Mme Diarra.

Mme Bintou Djitteye est l’une des participantes à cette conférence. Elle est venue de Bourem pour prêcher la parole de la paix. Elle a remercié la directrice d’ACE Conseil Mali pour cette initiative qui permet aux femmes de parler de leurs préoccupations dans le cadre de la recherche de la paix. Elle témoigne que ses enfants sont arabes alors qu’elle est de l’ethnie bambara. Le problème du nord, a expliqué Mme Bintou Djitteye n’est pas ethnique mais plutôt économique avec un manque des services sociaux de base. Selon elle, il y a manque d’eau et surtout une absence d’accompagnement des initiatives locales.

Les participantes ont formulé plusieurs recommandations comme redéploiement de l’armée dans toutes les régions du Nord, rompre avec le sentiment d’abandon de la population du Nord, la relecture de l’accord d’Alger et la réconciliation nationale.

HEC TCHAD a abrité une conférence sur la culture de la paix en milieu jeune

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article par Mbaïnaissem Gédéon dans Al Wihda Info

C’est l’Amphi-Chine qui a servi de cadre à cette conférence interactive, sur le thème : « L’implication de jeunes dans la préservation et la culture de la paix au Tchad ». L’objectif de cette séance était de faire comprendre aux jeunes étudiants, le rôle primordial de la paix et la culture de la paix. Après plusieurs tentatives de réponses par des étudiants concernant la paix, les conférenciers ont souligné que la paix est l’acceptation des autres, la paix étant le fondement ou la base de la vie en société. Elle est un comportement et une culture. Avoir l’amour de son prochain, le vivre-ensemble, la cohabitation pacifique, la cohésion sociale sont entre autres, les sujets débattus au cours de cette conférence interactive.


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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Le président de l’association des Nations Unies du Tchad, Mahamat Silim Moustapha, les membres de l’association Koisé, Mahamat Alboukhari, Ousman Thiam, Hamza Ahmat Abrass, se sont relayés pour expliquer de long en large aux étudiants, l’importance et le rôle de la paix dans une société, surtout au Tchad. Pour eux, dans la situation actuelle que traverse le pays, la culture de la paix doit être un atout, surtout en milieu estudiantin pour le développement du pays.

La stabilité du Tchad et la cohésion sociale sont une question très pertinente que chacun doit comprendre. Cela dit, vivre en paix est la meilleure des choses que souhaite une famille dans le monde. « La paix n’est pas seulement l’absence de guerres, mais aussi un comportement », a souligné l’intervenant à la conférence, Dr Hamid AZAZ. L’exemple a été donné dans des pays qui vivent en paix. Ils constituent aujourd’hui les pays d’accueil des migrants du monde.

Les conflits entretenus sur les réseaux sociaux, et qui alimentent la haine doivent être combattus par les étudiants. Il faut enterrer la hache de guerre et construisons notre pays le Tchad, car il a besoin d’un nouveau visage, une nouvelle génération, et cette nouvelle génération et nouvelle vision, c’est vous les étudiants. Vous êtes les futurs cadres et ambassadeurs de la paix », ont conclu les conférenciers. Le président du comité d’organisation, Wardougou Moussa Abdelkader a, au nom des étudiants de HEC-TCHAD, remercié l’association des Nations Unies du Tchad, pour l’initiative, et a plaidé pour la pérennisation de ce thème.

Mali: Festi Petit – une 3ème Edition Pleine de Surprise

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par  Mohamed Kanouté dans Mali 24

C’est  dans une ambiance festive  que s’est ouverte, ce vendredi 14 Mai 2021 au Palais des Sports Salamatou Maiga la 3eme  Edition du festival dénommée  Festi Petit, une initiative  de  Alagria Event et ses partenaires.

Objectif : Inculquer aux enfants  la culture de la paix, l’acceptation de l’autre et l’unité dans sa diversité car les enfants sont l’avenir de ce pays d’une part, et d’autre part  susciter la curiosité chez les enfants tout en développant leur intelligence à travers les jeux  attractifs.

 C’était en présence des autorités communales, locales administratives  de la commune IV du district de Bamako et acteurs culturels.

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Latest Discussion

Can festivals help create peace at the community level?

 Lieu de rencontre, d’échange et de divertissement de tout genre entre enfants cette troisième édition qui durera trois jours, a tenue toutes ses promesses en matière de mobilisation.

 Dans une ambiance festive teintée de cris de joie, les enfants devraient tester leurs connaissances, capacité intellectuelle, et assiduité entre  plusieurs jeux  attractifs au grand bonheur des parents qui les accompagne.
 
 Selon la directrice du Festival  Mme Adam Samaké dans le cadre du développement de leurs  activités en faveur des enfants, Alagria  Event a lancé en 2018 un festival uniquement dédie aux enfants appelé Festi  Petit.

 « C’est Un festival dédié aux enfants sans distinction  avec un mélange parfait entre  divertissement gastronomie et culture. La culture de la paix, l’acceptation de l’autre et l’unité dans sa diversité est notre objectif, car l’avenir du pays repose sur les enfants », a-t-elle soutenue.

 A l’en croire  « Le Mali actuellement traverse une crise qui secoue les fondements même du pays ,et les enfants font aujourd’hui  face aux conséquences néfastes de cette crise  d’où l’idée pour  nous d’organiser ce festival enfin de leur permettre de se recréer et d’oublier certaines difficultés au moins pendant un moment »  

Adam Samaké directrice du festival a également émis le vœu de pérenniser cette initiative et surtout d’étendre aux enfants qui sont dans les régions.

Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix: Assemblée générale

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Jerry Bibang, special to CPNN

Le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNCOP) a organisé, du 10 au 11 avril 2021, par vidéo conférence, une assemblée générale ordinaire.

Cette rencontre qui a regroupé près d’une quarantaine de participants, originaires de différents pays africains, a permis au PAYNCOP de renouveler son Conseil d’Administration, organe exécutoire du réseau.


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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

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Composé d’une dizaine de personnes, la nouvelle équipe est composée d’un président, Romilson de B. E. Silveira, originaire de Sao-tomé, d’un vice-président, Yannick AGBOKA Koffi, originaire du Togo, d’un Secrétaire Permanent, Jerry Bibang, gabonais, et de 9 Coordonnateurs régionaux plus un Représentant de la diaspora.

Ouvrant les travaux de cette rencontre, Eric Volibi, le Représentant de l’Unesco au Gabon, a encouragé les jeunes engagés dans la promotion de la culture de la paix avant de les inviter à se concentrer sur les futures activités en partenariat avec l’Unesco, parmi lesquelles la biennale de Luanda, prévue pour septembre 2021, et le projet de Jeunes tisserands pour la paix qui concerne le Gabon, le Cameroun et le Tchad.
 
En marge du renouvellement de l’équipe dirigeante, les participants ont également penché sur différents points, notamment le bilan des activités, les défis et difficultés avant de dégager des perspectives pour la bonne marche de l’organisation.

S’agissant du bilan des activités, les régions Afrique centrale, Afrique du Nord et Afrique de l’ouest ont présenté leurs travaux qui ont été appréciés par l’assistance.

Au titre des défis et difficultés, on note la reconnaissance juridique des différentes coordinations nationales afin de donner au PAYNCOP un statut officiel d’organisation internationale ; l’autonomisation économique de l’organisation qui passe essentiellement par deux principaux moyens : les cotisations des coordinations membres et la mobilisation des financements auprès des partenaires.

Sénégal: “Propos éthnicistes” : la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance appelle à la “sérénité”

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Press Afrik

Les membres de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC), réunies, le 25 Mars 2021, déplorent les propos technicistes tenus par certains personnes dans le pays. Selon eux, « le climat social au Sénégal est de plus en plus délétère du fait de ces propos et dérives à connotation » dangereux et jamais connus de l’histoire de notre Nation. Les membres de cette plateforme appellent à la sérénité et la stabilité sociale dans le pays.

« Notre nation est caractérisée par une multiethnicité qui, au lieu d’être une source de division est une richesse et un gage d’une symbiose, d’une harmonie, d’un respect mutuel. Le cousinage à plaisanterie, véritable ciment social qui unit le sérère au Pulaar, le Diatta Ndiaye au Diop, le jeu des alliances fraternelles qui bannit toute hostilité entre diola et sérères, le respect de l’autre dans sa différence sont en train d’être dangereusement mis à l’épreuve »,  déclarent les membres de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance dans un communiqué rendu public.

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Ils ajoutent : « Ces piliers de stabilité sociale, tissés depuis des millénaires entre les ethnies, ont toujours fait baisser les tensions et les crises éventuelles sont automatiquement et socialement atténuées. Notre nation a toujours su contenir ses frissons et ses crises ensemble comme un seul peuple, avec un but et une foi ».

Selon les membres de la plateforme, depuis quelques temps, des propos qui fragilisent ces piliers sont tenus du nord au sud du pays. « Un discours irrespectueux de l’autre, qui discrédite et minimise son prochain du fait de son appartenance ethnique. Et pire encore, nous assistons à une bataille rangée entre associations identitaires qui jadis se devaient protection et respect mutuel », pestent-ils.

Poursuivant, les membres de la PFPC expriment leur profonde consternation sur la multiplication de discours fractionnistes et de comportements ethno-géographiques conflictogènes enregistrés ces derniers jours dans la presse et par certains hommes politiques. Selon eux, ce genre de discours et comportements sont sources de haine mettant fortement en péril la sécurité humaine, singulièrement la paix et l’unité nationale.

La PFPC condamne la recrudescence des dérives socio-ethniques et socio-politiques.

Par ailleurs, ils exhortent l’État du Sénégal et tous les porteurs de voix à freiner ces dérives ethno psychologiques en mettant en place des mécanismes fonctionnels de renforcement, du dialogue social et les bonnes pratiques en matière de culture de la paix, du Vivre-ensemble, de la coexistence socio-culturelle et politico-religieuse.

Les membres de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance appellent les acteurs politiques, les leaders d’opinions et les hommes de presse à tenir des discours positifs, constructifs et de pacification.

Cameroun : Une radio pour la protection de la réserve de biosphère de Waza

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article de L’UNESCO

La biosphère de Waza, la plus ancienne du Cameroun, est située dans le bassin du lac-Tchad, dans la région de l’Extrême-Nord. Elle est classée en réserve de forêt, réserve de faune, parc national et sanctuaire. Ce statut particulier a justifié son reclassement en 1979 au rang de réserve de biosphère, reconnue par l’UNESCO.



Avec ses 170 000 hectares de superficie, la biosphère de Waza offre les conditions idéales pour proposer un écotourisme de qualité, notamment grâce à la nombreuse présence sur place d’éléphants, de girafes, d’importantes colonies de différentes espèces d’oiseaux et de félins, au rang desquels les lions. Malheureusement, la biosphère de Waza est également considérée comme un lieu dangereux car parcourue par des groupes terroristes qui constituent une menace pour la cohésion sociale.

La biosphère de Waza, cette richesse touristique du Cameroun, subit depuis quelques années, une dégradation consécutive à la présence et/ou à l’action conjuguée des communautés riveraines sur son patrimoine biologique, hydraulique et culturel. En dépit d’une certaine implication de ces mêmes communautés à la gestion de Waza, il perdure un difficile compromis au regard des besoins directs des riverains et des exigences de gestion durable de cette biodiversité riche mais fragile.

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Question for this article:

How can tourism promote a culture of peace?

Islamic extremism, how should it be opposed?

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Près de 30 années après la convention de Rio sur la diversité biologique, la nécessité de gérer de manière durable les ressources de la biodiversité apparaît plus que jamais prioritaire. Dans cet élan, les initiatives visant à rendre opérationnel le concept de gestion durable se sont multipliées.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, dans sa démarche d’accompagnement des pays du bassin du Lac-Tchad (Cameroun, Niger, RCA et Tchad), pour le renforcement de la résilience des communautés face aux défis sécuritaires et climatiques.

L’UNESCO, par le biais du projet BIOPALT, soutient ainsi la mise en place d’une radio communautaire au niveau de la biosphère de Waza. Pour assurer la réussite de cet appui, l’équipe du projet BIOPALT a effectué une visite d’échange et de partage d’expérience, avec l’équipe locale, qui portait sur les impacts potentiels positifs de l’outil radio de proximité au sein de la communauté. Par ailleurs, l’UNESCO envisage d’autres actions de soutien, notamment la restructuration du bâtiment devant abriter la radio mais également de la formation, l’acquisition d’équipements radiophoniques et leur installation.   

En cette période de pandémie de la COVID-19, la radio apparait plus que jamais indispensable dans la dynamique de mobilisation et d’adhésion des bénéficiaires autour des initiatives locales. Elle facilite également la création de conditions favorables au dialogue, entre les communautés, et améliore la dissémination d’informations utiles aux riverains, afin de promouvoir la culture de la paix et contribuer à l’éducation citoyenne.

Il est attendu de la radio qu’elle accompagne, en outre, les politiques et mesures de lutte contre la pauvreté et la recherche de solutions pour une paix durable, notamment dans le parc et les zones en proie aux attaques de Boko-Haram dans la région.

L’initiative BIOPALT, financée par la Banque Africaine de Développement (BAD), met un accent particulier sur la transmission des connaissances et le partage d’expériences afin d’encourager les populations riveraines à l’adoption et la mise en valeur des pratiques de développement durable pour préserver la réserve de biosphère et améliorer le bien-être socio-économique des communautés locales.

Mali: Partenariat entre l’UCAO-UUBa et l’EMP : promouvoir la recherche et la culture de la paix en Afrique

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par Abdrahamane Sissoko de Maliweb

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keïta, accompagné de l’Archevêque de Bamako, le Cardinal Jean Zerbo, a présidé le mardi 2 mars, dans la salle de conférence de l’école de maintien de la paix (EMP) Alioune Blondin Bèye, la cérémonie de signature de partenariat entre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest–Unité Universitaire à Bamako (UCAO-UUBA) et l’EMP. Objectif : promouvoir la recherche scientifique et la formation au sein des deux organismes sur le plan des idées et celui des actions.

Ce partenariat entre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest–Unité Universitaire à Bamako (UCAO-UUBA) et l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye vise à promouvoir la recherche scientifique des étudiants et la formation au sein de deux organismes sur le plan des idées et celui des actions.

Ce partenariat sera d’un atout considérable pour mettre un accent particulier sur la formation accrue des apprenants de part et d’autre. C’est du moins ce qu’a rappelé l’Abbé Clément Lonah, président de l’UCAO. Selon lui, l’UCAO est un réseau d’unités universitaires implantées dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest comme le Burkina, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Togo et le Sénégal. Son Rectorat se trouve à Ouagadougou. L’objectif de cette institution, dit-il, est de promouvoir l’excellence, l’intégration sous-régionale et la mutualisation des compétences.

En signant cette convention avec l’Ecole de Maintien de la Paix, l’Abbé Clément Lonah, président de l’UCAO, estime que son établissement a conclu un partenaire idéal pour réaliser ses ambitions en Afrique de l’Ouest.

«Ambition d’excellence dans la formation scientifique et humaine, ambition d’intégration sous-régionale en permettant la mobilité des étudiants et professeurs dans l’espace de l’Afrique de l’Ouest, ambition de mutualisation de compétences en regroupant les savants dans un espace universitaire pour donner un enseignement de qualité» a-t-il précisé.

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Question pour cet article:

Where is peace education taking place?

Pour l’Abbé Clément Lonah, l’Unité universitaire à Bamako (UUBa) de l’UCAO est spécialisée dans les Sciences de l’Éducation, tout en développant d’autres filières, comme le Droit, le Journalisme et la Communication, les Sciences humaines (Philosophie) et les Sciences Économiques et de Gestion.

Pour sa part, le DG de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye, le Colonel Souleymane Sangaré, a indiqué que les points communs entre les deux entités sont des atouts considérables qui favoriseraient, à coup sûr, l’établissement d’un partenariat plus réaliste et opérationnel. «Ces deux écoles ont  toutes à cœur de partager, de former et d’éduquer des hommes et des femmes qui serviront d’exemples et prônent toujours la paix au lieu de la violence», a-t-il souligné.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Keïta, a affirmé que cette signature de partenariat entre en droite ligne de la vision des plus hautes autorités de la transition pour la recherche scientifique et la culture de la paix. Elle intervient selon lui à un moment décisif qui marque la première étape et permettra aux élèves et étudiants de bénéficier d’un standard international d’éducation dans la culture de la paix.

Pour terminer, le ministre Kéita a souligné que la culture de la paix est un ensemble de valeurs. C’est aussi des attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation.

«Les deux écoles viennent d’ouvrir la voie pour le rayonnement de la paix et de la science de la formation en Afrique», a rétorqué son Eminence  le Cardinal Jean Zerbo, vice-chancelier de l’UCAO/UUBa. Avant d’ajouter que «la paix favorise le rayonnement de la science ; la science s’épanouit dans un climat de paix. Les deux Institutions, l’École de Maintien de la Paix et l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, conjuguent les efforts ensemble, pour apporter une grande richesse à notre sous-région et à l’Afrique entière en quête de paix».

L’UCAO-UUBa est une Institution à la réputation établie sur l’échiquier des universités du Mali, qui se veut être une Université d’intégration, d’excellence, de succès et d’innovation au service du développement durable et du capital humain.

Fière de son caractère d’intégration, de succès, d’excellence et d’innovation, l’UCAO-UUBa constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, l’enseignement, la recherche, la formation de tout homme et de tout l’homme. De fait, l’UUBa veut participer à la transformation de la société, de l’homme africain, grâce aux compétences et à l’expertise de ses diplômés.

Sa vision est de faire preuve d’une application intelligente du système LMD dans les offres de formation, de sécuriser l’insertion professionnelle et l’employabilité des apprenants et d’éduquer et former des jeunes à être plus humains, compétents et entrepreneurs.

En Centrafrique, Adja Kadije, médiatrice de la paix

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Gwénaëlle Lenoir de CCFD Terre Solidaire

Puisqu’aux filles échoient les tâches ingrates d’aller chercher l’eau et le bois de chauffe, puisque ce sont elles qui gardent leurs frères et sœurs, alors elles doivent être aussi les pièces maîtresses de la sensibilisation à la non-violence : voilà le raisonnement d’Adja Kadije en 2015 quand elle décide de créer la branche « Filles » de la Pijca (Plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine, partenaire du CCFD-Terre Solidaire).

Bénévole dans l’association depuis sa création en 2014, elle avait remarqué deux choses apparemment contradictoires : d’une part, « les filles qui rejoignaient la Pijca n’étaient pas à l’aise. Elles avaient sans doute peur du regard des garçons » ; d’autre part, « il est plus facile pour une fille d’obtenir l’oreille des gens. Nous étions beaucoup plus efficaces que les garçons ! »

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

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Les deux intuitions se révèlent justes : la branche « Filles » a donné naissance aux médiatrices sociales, qui sont aujourd’hui des centaines dans tout le pays. « Nous identifions dans une ville trente jeunes filles qui peuvent être leaders, en nous appuyant sur les églises et les associations musulmanes, explique Adja. Nous leur donnons une mini formation en résolution des conflits et en promotion des droits des femmes. Nous leur confions aussi un petit pécule et leur apprenons à le gérer pour créer de petites activités comme la vente sur les marchés. Et elles-mêmes forment d’autres jeunes filles. » Ou comment conjuguer autonomie économique et diffusion de la culture de la paix.

Adja a appris sur le tas, encore toute jeune : au moment où elle s’apprêtait à entrer dans la vie d’adulte, elle a vu le monde qu’elle connaissait se fracasser. C’était en 2013. Elle a 20 ans, elle est étudiante en génie civil, et habite avec ses parents, ses trois frères et ses quatre sœurs dans la commune de Begoua, une des principales portes d’entrée de la capitale. La Seleka, une coalition de groupes armés majoritairement musulmans, prend Bangui et le pouvoir en mars. Les anti-balaka, milices à majorité chrétienne, attaquent en décembre. Les deux tracent leur route en pillant, violant et tuant.

Encourager les jeunes à rejeter les manipulations

Comme leurs voisins, la famille Kadije doit fuir. Elle trouve refuge sur un site de déplacés, dans Bangui même. Mal vue par ses voisins, car musulmane et assimilée aux agresseurs de la Seleka, Adja rejoint la Pijca, bien décidée à contrer les tueries confessionnelles. Avec d’autres, chrétiens et musulmans, elle va de quartier en quartier, de ville en ville, encourageant les jeunes à rejeter les manipulations. Au début, son audace est mêlée de peur, dans ces villes d’où les musulmans ont été chassés. « Mais j’étais fière de participer à ça. Quand je passais à la radio, je prévenais les gens de mon quartier », se souvient-elle.

Aujourd’hui, le sourire est un peu triste. En décembre, les groupes armés ont repris les armes, et d’anciens combattants, aidés par la Pijca, les ont rejoints. « Ils sont facilement manipulables, parce qu’ils ne font pas grand-chose et prennent beaucoup de drogues, des comprimés surtout. C’est un peu désespérant », soupire Adja. L’abattement, chez Adja, est de courte durée. Il en va de l’avenir de son pays et de ses deux petits garçons.

G5 Sahel : les chefs d’État annoncent un Prix pour la promotion de la culture de la paix

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Al Wihda Info

Les chefs d’État du G5 Sahel [le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger] ont décidé mardi de mettre en place un prix dénommé “Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la paix”.

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Question related to this article:

 

Solidarity across national borders, What are some good examples?>

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Le prix sera décerné aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux oeuvré pour la prévention et la résolution des conflits, pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés dans l’espace Sahel.

Il s’agit d’une initiative du président de la République Islamique de Mauritanie. Le conseil des ministres et le secrétariat exécutif du G5 Sahel vont travailler sur la mise en place des mécanismes de ce prix.

La 7ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État du G5 Sahel s’est tenue le 15 février 2021 à N’Djamena.