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Togo: Un concours littéraire qui appelle de jeunes africains à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Togo Top Infos

Du 21 au 25 août prochain, Lomé accueillera les deuxièmes assises africaines de la paix. A l’occasion de cette rencontre, il est organisé un concours littéraire de composition épistolaire qui mettra en compétition des jeunes des 55 pays de l’Afrique.

Ce concours selon les organisateurs a pour objectif d’amener les jeunes à prendre conscience de leur part de responsabilité dans la promotion de la paix en Afrique. Il sera question pour ces jeunes de donner leurs opinions à travers des compositions littéraires personnelles. Pour postuler, chaque jeune doit proposer une composition de 4 à 5 pages, qu’il devra soumettre au Secrétariat Permanent des Premières Assises Africaines de la Paix. Au finish, les 100 meilleures compositions seront primées. Et les prix varient entre 500 000 et 2.000 000 de francs CFA [760 à 3040 euros].


Selon le coordonnateur général du Secrétariat des 1ères Assises Africaines de la Paix, Goupouguini Lamboni, « il revient aux jeunes d’aller à la recherche de la paix dès le bas âge. Les guerres naissent dans l’esprit des gens, c’est dans l’esprit des gens qu’il faut aller les combattre ». C’est ainsi que les organisateurs du concours entendent mener leur lutte pour la paix en Afrique.

Pour plus d’informations sur le concours, aller sur le site www.paap-fapc.org. Les deuxièmes assises africaines de la paix sont placées sous le thème, « les jeunes à la recherche de la paix en Afrique ».

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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

La République togolaise abritera les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix”

DESARMAMENT & SECURITE .

Communiqué de presse de la conférence

La République Togolaise abritera du 21 au 25 août 2017, les “Deuxièmes Assises Africaines de la Paix” dont le thème principal est « Les jeunes à la recherche de la paix en Afrique».


L’Afrique est restée confrontée au défi redoutable de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Cependant, les efforts résolus de nos États et de l’Union Africaine pour assurer le redressement socio-économique voire le développement ont continué à être sérieusement minés par le fléau préoccupant des conflits armés sur le continent.

Ce grand événement de la jeunesse africaine sera un Forum privilégié devant lui permettre de débattre de la situation alarmante du continent au 3è millénaire – laquelle situation est essentiellement caractérisée par des crises, des guerres meurtrières, des conflits et des foyers de tension dans toutes les régions du continent – mais aussi et surtout, de proposer des solutions concrètes qui renforceront les incessants efforts déployés par le Mécanisme de Prévention, de Gestion et de Règlement des Conflits de l’Union Africaine.

Ces Assises marqueront la fin de quatre années de recherches consacrées à l’élaboration d’un plan d’action devant porter sur l’éducation à la culture de la paix en Afrique. Cette paix est l’une des préoccupations fondamentales des jeunes africains car, sans celle-ci, aucun développement économique voire social n’est possible.

L’objectif de la rencontre serait d’édifier la paix dans l’esprit des jeunes africains d’aujourd’hui et futurs responsables de demain en favorisant le passage d’une culture de paix fondée sur la tolérance, la justice et l’équité.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Pan-African initiatives for peace: Are they advancing?

(. . . suite)

Ces ‘’Deuxièmes Assises Africaines de la Paix’’ qui vont dans le sens de la promotion de la paix, du droit et de la stabilité politique en Afrique et qui réuniront trois cent cinquante jeunes filles et jeunes gens originaires des 55 États du continent africain et non africain verront également la participation des représentants de l’Union Africaine, des agences spécialisées du système des Nations Unies et de plusieurs Organisations Non Gouvernementales régionales et internationales de la jeunesse.

[Note: Les jeunes africains sont invités par la conférence à présenter des compositions littéraires favorisant la paix en Afrique. Voir l’article ici.]

Á l’issue de ces Assises, un document final intitulé Plan d’Action de Lomé dans lequel seront inscrites des actions concrètes en faveur de la paix, sera adopté et soumis à la haute appréciation des chefs d’État et de gouvernement au trente-deuxième Sommet ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine pour que des solutions pacifiques et durables soient trouvées au douloureux fléau de guerres et de conflits meurtriers qui gangrènent le continent africain.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter :

DEUXIÈMES ASSISES AFRICAINES DE LA PAIX

Comité d’Organisation

233, Rue Doufouli **Villa Tsowou Abalo N°77

01 Boîte Postale 4950 Lomé – Togo

Tél : (228) 22.37.07.22 ; 22.35.19.15 ; 90.45.11.42 ; 97.97.39.91 Fax : (228) 22.21.26.37

E-mail : secretariat@paap-fapc.org ; paapgkl@gmail.com ; paapgkl@yahoo.fr

Site web : www.paap-fapc.org

Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

100 jeunes leaders venus de 22 pays africains se sont rassemblés en Gambie, à Banjul, la capitale, du 9 au10 mai 2017 pour développer de nouvelles stratégies pour la construction de la paix et la solidarité régionale en Afrique. Cette conférence internationale a été une occasion pour célébrer la contribution de la jeunesse à la transition démocratique en Gambie et réfléchir sur le rôle des mouvements de jeunesse dans la transition et la consolidation de la démocratie sur le continent africain.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

Organisé sous le thème : “Jeunesse, construction de la Paix et Solidarité régionale : leçons tirées de l’Afrique », la conférence a fourni une plateforme pour réfléchir sur les opportunités et les défis relatifs au développement de la jeunesse du continent et trouver un consensus sur la manière de les aborder collectivement. Le forum a été organisé avec l’appui du gouvernement de la Gambie, de l’UNESCO, et du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA).

Les participants et différents intervenants ont plaidé pour plus d’ouverture et d’interaction entre les générations en Afrique afin de promouvoir la paix et réduire les conflits sur le continent. « Nous devons combler le fossé entre les générations pour prévenir la violence et résoudre les conflits en Afrique » a déclaré M. Ibrahim Ceesay, Directeur exécutif de African Artists Peace Initiative (initiative des artistes africains pour la paix) ; avant d’ajouter « qu’il est important, à ce sujet, de réfléchir sur l’exclusion, les phénomènes migratoires liés à l’environnement politique hostile et sur les ” promesses mutilées” qui constitue un frein au développement ».

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Question related to this article.

Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Plusieurs organisations et mouvements de jeunesse ont donné un cachet particulier à cet événement par leur contribution aux discussions et à la production de résultats, dont le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) mis en place avec le soutien de l’UNESCO, le mouvement Y’en a Marre (du Sénégal), GambiaHasDecided, le Balai Citoyen du Burkina et l’Association de Mouvements d’Étudiants du Malawi. Des leaders panafricains comme le Professeur Abdoulaye Bathily, l’honorable Halifa Salla, membre du parlement gambien et Envoyé Spécial sortant du Secrétaire général de L’ONU pour l’Afrique Centrale ont également participé au forum.

Malgré les mesures qui ont été prises pour mettre les questions des jeunes au cœur de l’agenda de développement et renforcer leur participation au processus de gouvernance, de paix et de développement dans la région, l’engagement social des jeunes reste encore limité par un ensemble de défis et de faiblesses dans les réseaux et interventions existants. Ces défis et faiblesses incluent la participation sans représentation, l’allocation limitée de ressources pour le développement de la jeunesse, la marginalité économique et le déficit de compétences.

Le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour le sahel sous la direction du Docteur Marèma Thiam Touré Chef SHS a contribué d’une manière effective à l’organisation de cette importante initiative internationale dans le cadre de son agenda pour le développement de la jeunesse et l’éducation civique. En effet, le secteur sciences sociales et humaines du bureau régional de Dakar s’est assigné la mission de doter les jeunes de compétences et de les assister, en toute collaboration avec les secteurs de l’éducation et de la culture pour la promotion de l’innovation sociale et la participation effective au développement de leurs sociétés, pour éradiquer la pauvreté et les inégalités, pour consolider la culture de paix, l’égalité des genres et le dialogue interculturel ; avec une mise à contribution des Sciences et technologies de l’information et de la communication, pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Afrique: Dans une Monde de Turbulences, des Écrivains Réaffirment leur Rôle d’Éveil et d’Information”

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de l’Agence de Presse Sénégalaise

Des membres de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine (AAAWU) disent avoir conscience du rôle “d’éveil et d’information” que peut jouer la littérature dans un monde en proie à des turbulences.

“La littérature peut jouer un très grand rôle non seulement de décryptage, mais aussi d’information”, a ainsi déclaré Lamine Kamara, président de l’Association des écrivains de Guinée, à l’ouverture ce lundi, à Dakar, de la rencontre internationale de l’AAAWU.

Ancien ministre guinéen des Affaires étrangères, M. Kamara a souligné la nécessité “d’ouvrir un espace de débats à travers l’écriture, pour que les différents points de vues puissent s’affronter”.

Selon lui, il faut “inviter le lecteur et surtout le grand public à plus de tolérance et d’intercompréhension, ce qui évite à nos populations l’esprit de violence, de haine et d’intolérance”.

“Face à ce monde de turbulences et particulièrement en Afrique, les écrivains ont beaucoup à dire”, renchérit le poète tchadien Samafou Diguilou, président de l’Association des amis de la littérature au Tchad.

“Je viens du Tchad (….), nous vivons une situation très dramatique avec le Boko Haram, un groupe de terroristes qui sévit au Tchad et dans les pays limitrophes tels que le Cameroun, le Mali…. Et l’écrivain tchadien ou africain doit prendre sa plume pour dénoncer cette injustice”, a poursuivi M. Diguilou.

L’écrivain tchadien dit éprouver encore du mal à comprendre la rationalité des membre de ce groupe. “On ne comprend pas pour quelqu’un qui ne vous a rien fait, vous venez, vous le tuer, vous faites exploser des bombes, vous supprimer des vies à des innocentes personnes “, a-t-il fustigé.

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Question pour cet article:

Do the arts create a basis for a culture of peace?, What is, or should be, their role in our movement?

Selon lui, à cause de tels gestes, “l’écrivain, qu’il soit Tchadien, Sénégalais, voire Africain est appelé à intervenir”.

“Nous n’avons pas des armes ou des engins explosifs comme eux, mais nous n’avons que notre plume, et partant de cela, nous pensons que nous pourrions interpeller les grandes organisations internationales comme l’ONU, l’Union africaine pour qu’elles puissent soutenir des actions pareilles des pays concernés”, explique le poète tchadien.

Prenant l’exemple du rôle joué par les premiers poètes africains dans la lutte contre l’esclavage et la colonisation ou la marche vers l’indépendance, le Tchadien Samafou Diguilou estime que l’auteur peut se servir de tous les genres littéraires pour se faire entendre.

Conscient du fait que l’alphabétisme constitue un obstacle à l’accès aux livres dans les pays africains, il propose de privilégier les ouvrages traduits dans les langues locales ou les œuvres interprétées par les artistes.

L’écrivaine sénégalaise Aïssatou Cissé prône, quant à elle, des “lectures de la paix dans ce contexte de turbulences avec des violences verbales et physiques”.

“Chaque matin, quand on se lève, on lit sur internet, ou à travers un journal ou un livre et ce que nous lisons, si ce n’est pas une lecture qui prône la culture de la paix, cela risque de perturber encore plus et de créer la zizanie”, estime-t-elle .

“Les enfants, les adolescents et les adultes qui nous lisent ont besoin de lire des choses positives qui peuvent booster leur créativité. C’est dans la paix que l’on peut créer”, rappelle la conseillère spéciale du Président de la République, Macky Sall.

Le président du club “Poétistes, essayistes et nouvellistes” (PEN), le colonel Moumar Guèye invite “écrivains et journalistes à avoir une plume responsable, à veiller à sauvegarder la cohésion nationale et la paix sociale”.

Senegal: Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Abidjan.net

Le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Suisse organise, du 12 au 14 juin 2017 à Dakar, un séminaire sur «Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence, et de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel».

Ce séminaire a pour objectif principal d’aider à améliorer la capacité des journalistes et des médias pour mieux contribuer à la prévention de la violence, y compris de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il rassemblera une trentaine de journalistes et d’experts des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Cette rencontre fait suite aux recommandations de la conférence, organisée par UNOWAS, en partenariat avec l’institut International de la paix (IPI) et le département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Dakar, les 27 et 28 juin 2016, sur le thème : «Investir dans la paix et prévenir la violence en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Conversation autour du Plan d’Action du Secrétaire général des Nations Unies». Elle s’inspire aussi des initiatives existantes de l’UNESCO de promotion de l’éducation au journalisme et d’une culture de la paix.

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Côte d’Ivoire: Préservation de la paix à Port-Bouët : La jeunesse communale donne ses recettes

TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Unité.ci

L’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, en collaboration avec l’ONG ‘’Agir pour la paix et le bien-être’’ (ONGAPBE), a organisé le samedi 10 juin 2017 à l’hôtel communal, un séminaire sur le thème : « Comment développer la culture de la paix dans la commune de Port-Bouët à partir de sa jeunesse ? ».


Photo légendée : Les participants assis en cercle, lors du séminaire.

L’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, en collaboration avec l’ONG ‘’Agir pour la paix et le bien-être’’ (ONGAPBE), a organisé le samedi 10 juin 2017 à l’hôtel communal, un séminaire sur le thème : « Comment développer la culture de la paix dans la commune de Port-Bouët à partir de sa jeunesse ? ».

C’est Samuel Kouassi, président de l’Union des jeunes qui a donné les raisons de la tenue d’un tel séminaire. Selon lui, ce sont les jeunes qui en temps de crise aiguë sont instrumentalisés pour commettre des actes de violence. « Une jeunesse qui devient le bras armé de personnes aux desseins troubles et égoïstes. Nous devons donc travailler à faire en sorte que cette frange importante de la population dans notre commune en particulier et dans le pays de façon générale trouve des moyens de se protéger en cas de crise, de désordre ou de trouble », a justifié Samuel Kouassi. C’est pourquoi, il a invité les leaders de jeunes venus de tous les quartiers de la commune à bien écouter le message délivré ce jour afin de le mettre en pratique le cas échéant.

(Suite à droite)

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they deserve?

M. Koffi Amani, président de ONGAPBE, a donné quelques pistes pour que les jeunes soient des acteurs de paix au sein de leur famille, leur quartier, leur communauté et par ricochet au sein de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en instituant une méthodologie interactive lors de ce séminaire, on esquisse déjà une ébauche de réponse. « L’intelligence collective, l’écoute des autres et le maillage entre tous les groupes de jeunes permet d’impliquer les jeunes dans la recherche de la paix », a-t-il assuré. Pour lui, il est essentiel d’éviter les méfiances, les désunions et les actes tranchés. C’est ainsi que leur structure apprend d’abord aux jeunes à réfléchir ensemble en écoutant chacun donner sa position et écouter celle des autres. « La culture de la paix ne doit pas être une action isolée, puisqu’elle concerne tout le monde. Chez nous 1+1 n’est pas égale à 2, mais à 11. Car 11 est le chiffre de la force, tandis que 2, c’est la division. Notre méthodologie, c’est de mettre tout le monde ensemble pour produire les résultats escomptés », a dit Koffi Amani.

Il a rappelé que l’ONG qu’il dirige est créée depuis décembre 2012. En janvier 2013, cette ONG a formé ses facilitateurs qui sont des personnes qui animent publiquement leurs séminaires, réunions ou séances de formation. L’animateur est nommé l’hôte. Leur méthodologie consiste à faire installer les participants selon un cercle. « Le cercle a une spécificité dans le sens où il permet aux uns et aux autres de se voir pendant les échanges. Chaque point du cercle constitué par chaque participant a égale valeur. C’est-à-dire chacun des participants a la même importance que les autres dans le débat. Il n’y a pas de chef et tout le monde a le droit à la parole. Chacun ne peut pas parler plus qu’un autre et chaque participant ne peut se voir le droit à la parole retirer. Celui qui n’a pas la parole écoute attentivement celui qui parle. Ce sont des règles que nous nous sommes fixées pour inculquer certaines valeurs à tous ceux qui prennent part à nos formations », a indiqué le président de l’ONG.

Les participants ont parlé de leur expérience de paix et la manière dont ils ont œuvré une fois dans leur vie afin de ramener l’entente dans la famille, le quartier, l’école, etc. C’est cette expérience qu’on leur a demandé de se souvenir, le jour où ils seront face à une situation qui exige qu’il s’engage pour la paix.

Togo: Les groupements de femmes de la region des Plateaux sensibilisees sur la cohesion sociale et la culture de la paix à Atakpamé

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article de Télévision Togolese

La ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Tchabinandi Kolani Yentchare a entretenu le jeudi, 30 mars à Atakpamé, des populations de la région des Plateaux en l’occurrence les femmes sur l’implication et le rôle de la femme dans le maintien et la culture de la paix.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de sensibilisation des populations sur la contribution des femmes à la promotion de la cohésion sociale et à la culture de la paix couplée d’appui aux caisses des groupements féminins. Cette sensibilisation, initiée par le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation est une réponse à la résolution du conseil de sécurité 1325 (2000) qui souligne l’importance d’une pleine participation active des femmes, dans des conditions d’égalité, à la prévention et au règlement des conflits ainsi qu’à l’édification et au maintien de la paix.

L’objectif de cette séance est de renforcer les capacités des femmes sur leur rôle en matière de la culture et du maintien de la paix dans leurs familles et communautés respectives. Il s’agit de les outiller sur les aptitudes favorables à la promotion et à la culture de la paix afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle d’ambassadrice de la paix.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

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Questions for this article:

Can the women of Africa lead the continent to peace?

(. . . suite)

La ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a souligné que, dans le cadre des stratégies de maintien de la paix, les 193 Etats membres des Nations Unies ont adopté à l’unanimité en septembre 2015 à New York lors d’un sommet international, les 17 Objectifs de Développement Durable, dont le 16ème objectif met l’accent sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et le renforcement des institutions responsables et efficaces à tous les niveaux. Elle a, à cet effet indiqué que, le Togo s’est inscrit dans cette dynamique et a intégré dans ses stratégies de développement, de cohésion sociale et de promotion de la paix, la notion du genre pour, impliquer tout le monde dans la mise en oeuvre des politiques de développement. Elle a exhorté les femmes à saisir les opportunités que le gouvernement leur offre pour développer des compétences afin de se hisser au même rang que les hommes à des postes de responsabilités sur le plan national voire international. Elle a enfin convié tout un chacun à prôner la paix, la solidarité, la maitrise de soi et le pardon.

Par ailleurs, la ministre Tchabinandi Kolani Yentchare, a remis à quinze groupements de femmes de la région des Plateaux, spécialisés dans la transformation, la conservation et la vente des produits agricoles, des enveloppes financières d’un montant de 400.000 FCFA par groupement soit un total de 6. 000.00 FCFA pour les groupements de femmes de la région des Plateaux. Ce geste est un don du gouvernement et vise à soutenir et appuyer financièrement ces groupements de femmes dans leurs activités génératrices de revenus afin de réduire la pauvreté dans les zones rurales. Elle a également remis, au nom du gouvernement, un lot de matériel composé de 415 paquets de tôles de 0,15 cm ; 415 paquets de tôles de 0,20 cm ; des pointes de tôles de 25 cartons de 50kg aux victimes des catastrophes naturelles entre temps enregistrées dans la région des Plateaux.

Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh, a au nom des bénéficiaires témoigné sa gratitude au gouvernement pour les multiples actions menées en vue de l’épanouissement de la femme.

Côte d’Ivoire: Police nationale: 639 agents formés à la culture de la paix

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article par Daniel Assouman pour Fraternité Matin

Pour renforcer le dialogue socio-sécuritaire, l’école nationale de police a servi de cadre à une formation de renforcement des capacités opérationnelles des fonctionnaires de police durant cinq mois. C’était à l’initiative du directeur général de la police nationale, Kouyaté Youssouf.


(Cliquez sur le photo pour l’élargir

Le directeur général de la police nationale, le commissaire divisionnaire major, Kouyaté Youssouf, envisage de renforcer le dialogue au sein de l’institution et aussi entre la police et la population, afin de garantir la sécurité.

C’est à cet effet qu’il a scellé un partenariat avec verbatims, un institut de formation et d’appui pour la prévention des conflits identitaires. A l’issue de 24 sessions de formations et de restitutions, 639 fonctionnaires de police dont 79 femmes, tout grade confondu, ont reçu un renforcement de capacité concernant les techniques de la culture de la paix.

Ces sessions qui ont débuté en novembre 2016 pour prendre fin le 10 mars 2017, se sont articulées autour de six modules. Ce sont, entre autres,
* la notion de l’ethnie,
* les préjugés et stéréotypes,
* les identités et conflits au niveau micro-social,
* les identités et conflits au niveau macro-social,
* la notion de la nationalité,
* élection et enjeux de l’offre politique.

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Question pour cet article:

Where are police being trained in culture of peace?

(. . suite)

A la clôture, la présidente du conseil d’administration (Pca) de verbatims, Marie Stenbock-Fermor, a rappelé que le Projet d’appui au renforcement du dialogue socio-sécuritaire (Pards), est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Programme des nations unies pour le développement (Pnud). Il vise à rapprocher la police et la population. Notamment, par l’organisation d’ateliers de dialogue police-population et les forums publics afin de réduire considérablement la méfiance entre la population et la police.

Durant les travaux, les participants ont axé essentiellement les réflexions sur la cohésion interne de la police et l’image de la police au sein de la population, à en croire la Pca. Au niveau de la cohésion interne, Marie Stenbock-Fermor a soutenu qu’au sein de la police quelques comportements déviants ont été constatés par la hiérarchie. Par exemple, interpeller son collègue par son ethnie, évoquer les préjugés et stéréotypes liés aux ethnies.

Selon elle, ces comportements qui sont issus des différentes crises sont sources de frustrations, de méfiance, de mépris, de repli, de peur entre collègue et nuisent fortement à l’efficacité du service à la population. C’est pourquoi, elle a trouvé nécessaire cette formation.

Revenant sur l’image de la police au sein de la population, elle a été rassurante. Elle a fait remarquer qu’à travers la formation, il y aura une réelle amélioration du respect de la police par la population. Dans la mesure où elle percevra des comportements nouveaux de la part des policiers tant en termes d’accueil des plaignants que dans le traitement des personnes lors des infractions.

Le directeur de la formation et de l’École nationale de police (Dfenp), le commissaire principal de police, Touré Kouacou Albert, qui représentait le directeur général de la police nationale, a exhorté les participants à mettre en pratique les acquis de cette formation. Avant de traduire l’encouragement du directeur général de la police nationale.

Burkina Faso: Dialogue des religions et des cultures: tenants et aboutissants du symposium de Ouagadougou

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Fasozine

A la veille de l’ouverture, le vendredi 3 mars dans la capitale du «pays des Hommes intègres», du symposium international sur le dialogue des religions et des cultures, les deux principaux initiateurs de la rencontre, Filippe Sawadogo* et Lazare Ki-Zerbo*, évoquent dans cet entretien la substance et les temps forts de cet important rendez-vous sur l’éducation à la culture de paix.


Lazare Ki-Zerbo* et Filippe Savadogo*

Fasozine.com: Ouagadougou abrite, du 3 au 7 mars, un symposium international sur le dialogue des religions et des cultures. Est-ce à dire que le dialogue a déserté le forum de ces instances?

Lazare Ki-Zerbo: C’est simplement que la conjoncture aujourd’hui nous invite à remobiliser les mécanismes de dialogue qui existent et qui ont toujours existé. Le peuple burkinabè aime à se dresser pour lutter contre des injustices, des violations. Mais il y a des moments où il faut aussi savoir lutter pour la paix et pour la cohésion nationale. Au regard de l’actualité, vous serez d’accord qu’il faut vraiment qu’on se mobilise pour préserver et anticiper. On ne regardera pas les pays voisins se dégrader, se déliter à cause de ces facteurs-là et rester les bras croisés.

L’initiative vise donc à renforcer la culture de la paix au Burkina Faso et en Afrique. Quels sont, selon vous, les ingrédients de cette culture de paix?

Filippe Savadogo: C’est d’abord la coexistence pacifique, que nous exprimons par le vivre-ensemble. Et cela se traduit par plusieurs mécanismes et ressorts. En questionnant nos valeurs traditionnelles endogènes, nous observons par exemple que les alliances à plaisanterie — que nous appelons «sinagouya» ou «rakiré» — ont permis de tempérer beaucoup de préoccupations lors de certaines crises. De plus, l’Afrique a toujours été un continent où la culture du dialogue fait en permanence partie de l’éducation des jeunes dès la tendre enfance: le respect d’autrui, l’initiation aux valeurs, etc., et nous devons revisiter toutes ces questions-là dans un monde où les défis ne font que se démultiplier.

Enfin, nous avons aussi des apports extérieurs, comme la démocratie, la bonne gouvernance, les relations humaines…, que nous pouvons cultiver en ajoutant de nouvelles dimensions pour construire l’homme africain de notre siècle. Un siècle où la culture devient une adhésion et un apport de plusieurs horizons pour voir vers l’avenir.

Au regard de l’incivisme grandissant, quelle place accordez-vous à l’éducation civique dans ce processus?

Lazare Ki-Zerbo: L’incivisme traduit le fait qu’il y a une rupture du lien intergénérationnel. Notre initiative promeut l’éducation à la paix. Et qui dit éducation à la paix dit commencer dès les classes, dès le plus jeune âge. C’est là que s’apprennent les mécanismes de vivre-ensemble. Il faut donc attaquer les racines de l’incivisme, de l’intolérance, de la violence par une diffusion intensive des principes de cohabitation pacifique et d’acceptation de l’autre. C’est cela les vrais mécanismes. On ne pourra pas résoudre ce problème par la contrainte et la brutalité.

Comment qualifierez-vous le niveau de coexistence entre les différentes religions au Burkina Faso à l’heure actuelle?

Filippe Savadogo: Au Burkina, la reconnaissance du pluralisme religieux est une réalité. Il y a aussi des concertations entre leaders confessionnels. Exemple de l’association faitière que le préside sa majesté le Mogho Naaba et qui initie des recherches de solutions endogènes lorsqu’il y a crise ou malentendu.

Cependant, nous pouvons aussi dire que rien n’est acquis à l’Homme ni à sa descendance. Nous devons donc continuer à cultiver le respect, à comprendre que l’acceptation de la différence est une plus-value. Autant de questions qui montrent que le Burkina, pays situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, a toujours été un carrefour de recherche de dialogue, de cohésion pacifique, d’accueil, mais aussi d’apprentissage des valeurs positives des autres peuples.

Face au péril extrémiste et terroriste, quelles réponses entend apporter le symposium de Ouagadougou?

Lazare Ki-Zerbo: Le Burkina Faso a en effet la tête dans le grand Sahel ancien — de la boucle du Niger, des grands empires —, mais au sud nous sommes en relation avec les pays côtiers, à l’ouest nous avons cette longue frontière avec le monde mandingue… Je pense que c’est cela qui fait notre richesse. Sans doute un peu comme le Cameroun, le Burkina est aussi une Afrique en miniature et cela fait notre force. Le fait d’avoir été au centre de tous ces grands ensembles nous a permis de tirer parti de ces apports-là pour nous renforcer de l’intérieur.

Le message du symposium, c’est donc: consolidons ce capital, qui est à la fois social, culturel, historique. Un capital qui fait notre richesse et qui peut être un rempart contre les forces de division et de séparation.

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(Voir suite sur colonne de droite. . . )

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . . suite)

Plusieurs personnalités de renom prennent part à cette rencontre. Qu’attendez-vous de leur participation?

Filippe Savadogo: Je crois que la présence d’hommes avertis de la génération des années de l’indépendance, mais aussi de chercheurs et d’universitaires de plusieurs disciplines traduit le fait que nous voulons mettre au centre de ce symposium un cadre de réflexions qui jette les bases d’un plan d’actions pour les années à venir. C’est pour cela que nous pensons d’abord aux grands ensembles de notre région, notamment des personnalités issues des pays membres de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Ndlr), du Sahel et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Nous aurons donc tout un ensemble de hautes personnalités de ces pays qui nous éclaireront de leurs expériences.

Le symposium accueille ainsi, entre autres, un professeur qui vient de Centrafrique, pays qui sort d’une crise, à présent amoindrie, et qui devrait partager son expérience avec les participants. On peut également signaler la présence de l’ancien président de la Transition au Burkina, Michel Kafando, grand témoin de son temps, qui exposera, dès le premier jour du symposium, sur les sources et ressources qui ont permis que la Transition traverse tous les écueils.

Enfin, la présence de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Michaëlle Jean — qui séjourne au Burkina dans le cadre d’une visite —, nous réconforte dans la dimension du processus de Fès. En effet, la question du dialogue interreligieux et interculturel est une préoccupation à la francophonie. Et lors du dernier sommet, les chefs d’Etat et de gouvernements ont encore encouragé ce type de symposium…

Donc des passerelles à établir entre le «Libres ensemble» de la Francophonie et ce symposium?

Absolument! Dans la mesure où tout conduit à la bonne gouvernance, à la démocratie, mais aussi au vivre-ensemble qui est un segment du «Libres ensemble» avec comme passerelle la jeunesse, les femmes. L’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Ndlr) joue également un rôle non négligeable. L’Unesco a en effet une tradition de recherche de la culture de la paix. Nous avons aussi l’Isesco (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, Ndlr), avec le docteur Cheikh Boubacar Doukouré qui participe au processus de Bakou, l’Alliance des civilisations et tout un faisceau de personnes qui partageront leurs expériences avec des intervenants venus de toute notre sous-région. La presse n’est pas non plus en reste puisque nous avons un grand volet «Médias et société».

Comment appréciez-vous la récente mesure des autorités béninoises visant à interdire tout regroupement à caractère religieux dans les espaces publics? Est-elle, selon vous, souhaitable? Exportable?

Je pense qu’un dialogue s’est instauré sur cette question avec une pause pour mieux réfléchir. Mais dans une autre dimension, on peut parler de la laïcité de nos Etats et de l’organisation de toutes ces questions. On peut donc y trouver une solution dans le temps, sachant que l’histoire est aussi une projection de l’avenir.

Après celui de Cotonou dont il est le prolongement, à quelles conditions jugerez-vous que le symposium de Ouagadougou n’est pas ne rencontre de plus?

Lazare Ki-Zerbo: Nous avons reçu un mandat du symposium de Cotonou pour tenir la réunion nationale au Burkina parce que nous savons bien que nous avons nos propres spécificités. Nous le ferons avec des acteurs locaux, sachant que très souvent, nos richesses humaines ne sont pas assez valorisées.

Ainsi, et à titre d’exemple, Cheikh Boubacar Doukouré, qui est le président du comité exécutif de l’Isesco (Unesco dans le monde musulman), est aussi le président de l’assemblée des ulemas africains, créée récemment au Maroc. Il s’agit d’une référence en la matière qui prend part à ce symposium, qui s’honore également de la présence de Me Halidou Ouédraogo, président de la Fondation des droits humains. Il y a donc un certain nombre de savoirs et de savoir-faire liés au Burkina qui seront mis en valeur au sein du symposium.

Et tout cela contribuera à la rédaction du plan d’actions…

Tout à fait! Les principaux axes de ce plan pour un processus d’éducation à la paix sortiront des débats. Nous avons déjà quelques idées avec les médias et les chercheurs, afin de disposer d’un plan d’action dont la mise en œuvre sera supervisée par un comité de suivi.

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* Filippe Savadogo

Ancien ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo, 63 ans, est coordinateur d’une plateforme d’expertise francophone dénommée Continental Horizon. Celui qui a également été ambassadeur de son pays, le Burkina Faso, en France, puis représentant permanent de la Francophonie auprès des Nations unies à New York, s’est vu remettre, en 2013, le «Visionary Award» au Festival panafricain du film de Los Angeles. Le diplomate burkinabè est aussi coordinateur pour le Burkina Faso de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel.

* Lazare Ki-Zerbo

Auteur et acteur du mouvement panafricaniste et membre de plusieurs organisations de la société civile — Manifeste pour le liberté-Mouvement des intellectuels, Comité international Joseph Ki-Zerbo pour l’Afrique et sa diaspora (Cijkad), Réseau esprit de Bandung —, Lazare Ki-Zerbo a été conseiller spécial du promoteur de l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel, Albert Tévoèdjrè. Diplômé de l’Institut du fédéralisme de fribourg et du Centre autrichien sur la paix et la résolution des conflits de Burg Schaining, il a également été, entre autres, spécialiste de programme à l’Organisation internationale de la francophonie de 2004 à 2014.

Le Festival Amani réussit à «renforcer le vivre ensemble

EDUCATION POUR LA PAIX

Un article de Radio Okapi

La 4eme édition du Festival Amani a pris fin dimanche 12 février à Goma (Nord-Kivu). Pendant trois jours, plus de trente mille personnes de tous les horizons ont pris part à ce grand rendez – vous culturel pour la promotion de la paix dans la région des Grands Lacs. La musique, la danse, l’exposition des œuvres d’art, la promotion de l’entreprenariat… une diversité qui a plu aux festivaliers.


Les organisateurs du festival se félicitent de la réussite de cet évènement, qui, selon eux, contribue aux efforts de construction de la paix dans cette région.

«Notre objectif est de pouvoir renforcer le vivre ensemble. Et dans une région post-conflit, comme celle [des Grands Lacs], et où la moyenne des jeunes présents dans ce festival n’a connu que des moments assez traumatiques, le festival s’inscrit dans sa thématique à pouvoir encourager le vivre ensemble», a expliqué Vianney Bisimwa, administrateur du festival.

L’évènement a ainsi offert une occasion de pouvoir renforcer les liens entre les gens et de pouvoir contribuer à la gestion des traumatismes que les jeunes ont vécus, a-t-il poursuivi.

Lorsque les gens sont réunis dans ce festival, selon lui, ils ne se regardent pas au travers de groupes ethniques, ou à travers d’autres formes de différences identitaires, mais «bien au contraire, ils se regardent par rapport à ce qu’ils ont en commun. Ça veut dire l’amour de la musique, de la danse, l’attachement à l’entreprenariat».

Parmi les retombées positives du festival, Vianney Bisimwa, évoque les opportunités dans le secteur de l’entreprenariat:

«Nous avons vu tout à l’heure le projet CIGOM, un projet que le festival Amani a financé par rapport à la production de craie, qui est un succès. Et nous avons beaucoup d’artistes qui, après le festival, ont entrepris [certains projets]».

[Note: Pour les article de CPNN concernant les premières trois années du festival Amani, voir ici pour 2016, ici pour 2015 et ici pour 2014.]

( Cliquez ici pour une version anglaise)

 

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