Category Archives: PARTICIPATION DEMOCRATIQUE

France: Le meilleur maire du monde est à Montpellier, c’est Philippe Rio maire de Grigny

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article et video par Le Mouvement

Ce mercredi 13 octobre à Montpellier, dans la salle du conseil de l’Hôtel de Ville s’est déroulé le 1er forum de l’association AFCDRP-Maires pour la Paix France, en présence de son Président Philippe Rio.



[VIDEO] Philippe Rio, Maire de Grigny, Vice-Président de l’agglomération Grand Paris Sud et Président de l’AFCDRP-Maires pour la Paix France

À l’usine à 16 ans, avant de passer par Sciences Po, Philippe Rio est devenu maire de Grigny au premier tour en 2014, comme en 2020. En septembre dernier, il a été élu meilleur maire du monde par l’association londonienne « City Mayors Foundation » pour récompenser sa gestion de la crise du Covid, et son combat contre la pauvreté dans sa ville. Son mantra est le même que celui de Nelson Mandela : « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » Mais il y ajoute une précision importante : « l’éducation à la culture de paix. »

AFCDRP ? L’AFCDRP-Maires pour la Paix France, c’est l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix. Elle représente la branche française du réseau international « Mayors for Peace, » comprendre : Maires pour la Paix. Un mouvement fondé par les maires d’Hiroshima et de Nagasaki. En 1991, l’organisation a été enregistrée en tant qu’ONG avec un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.

(Cliquez ici pour l’article en anglais. )

Latest Discussion

How can culture of peace be developed at the municipal level?

Questions à Philippe Rio : 1er Forum des maires pour la Paix à Montpellier, au-delà des nations comment les villes peuvent tisser une véritable culture de la paix ? Vous avez été élu meilleur maire du monde grâce à votre gestion de la crise Covid, et à votre combat contre la pauvreté, la pauvreté c’est une bombe sociale dont il faut savoir protéger ses administrés ?

« Mayors for Peace » : Construire une solidarité étroite entre ses villes membres, pour atteindre ses objectifs

Les « Maires pour la Paix » ont pour but de contribuer à l’instauration d’une paix mondiale, en éveillant l’intérêt des citoyens du monde pour l’abolition totale des armes nucléaires, grâce à une solidarité étroite entre ses villes membres. Et aussi : en se donnant pour objectif de résoudre des problèmes vitaux, comme la famine et la pauvreté, le sort des réfugiés, les violations des droits de l’homme et la dégradation de l’environnement. Dans le monde, 8.047 villes sont membres de « Mayors for Peace. »

« Le destin de la Ville »

Il faut « regarder plus loin » pour organiser « le destin de la Ville. » Joseph Mayoral, maire de Granollers en Espagne l’explique ainsi : « il faut installer un nouveau type de gouvernance à partir de la proximité […] le seul chemin possible est un dialogue avec nos citoyens. » L’un des process pour réussir une diffusion des ODD (objectifs de développement durable) pour des territoires sûrs et résilients : les 17 objectifs à atteindre d’ici 2030 pour sauver le monde.

« Un petit bout de terre qui doit essayer d’oeuvrer à sa manière aux problèmes de la grande Terre »

Montpellier est désormais membre de »Mayors for Peace », l’arbre qui a survécu à la bombe atomique de Hiroshima, un Ginkgo biloba a été planté pour symboliser cette appartenance. Michaël Delafosse a marqué l’attachement de la ville à « ce réseau très important, » avec « la conscience que la métropole de Montpellier, c’est un petit bout de terre qui doit essayer d’oeuvrer à sa manière aux problèmes de la grande Terre. Nous sommes face au défi du changement climatique, et quand les grandes villes entrent en transition de manière résolue, elles peuvent atténuer le grand péril qui va traverser le 21e siècle. » Reste à oeuvrer collectivement, pour que les actions dépassent les mots et les discours.

(Note de l’éditeur : Une vidéo de l’intégralité du forum est disponible ici.)

Toumodi, Côte d’Ivoire: Des leaders communautaires formés à la culture de la paix

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Un article de Abidjan.net

Des chefs de village, de communauté et des associations de femmes et de jeunes du département de Toumodi ont participé, mercredi 1er septembre 2021, à un atelier de sensibilisation à la culture de la paix et du vivre ensemble initié par le Programme national de cohésion sociale (PNCS).


© AIP Par DR (Cliquez sur l’image pour l’élargir.)

 

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How should elections be organized in a true democracy?

« Il s’agit pour nous de sensibiliser les communautés à la culture du vivre ensemble afin de contribuer à la consolidation de la paix par la mise en place des activités génératrices de revenus communautaires », a expliqué le directeur général du PNCS, Arsène Kouassi.

Toumodi fait partie des six localités du pays choisies pour abriter ces ateliers, en raison des violences qui y ont émaillé les dernières élections présidentielles. « Toumodi a connu des moments difficiles. Les tensions se sont apaisées. Cet atelier va nous aider à construire une véritable citadelle de confiance entre les populations», a rassuré le troisième adjoint au maire, Célestin Sialou.

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Mali: Festi Petit – une 3ème Edition Pleine de Surprise

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Un article par  Mohamed Kanouté dans Mali 24

C’est  dans une ambiance festive  que s’est ouverte, ce vendredi 14 Mai 2021 au Palais des Sports Salamatou Maiga la 3eme  Edition du festival dénommée  Festi Petit, une initiative  de  Alagria Event et ses partenaires.

Objectif : Inculquer aux enfants  la culture de la paix, l’acceptation de l’autre et l’unité dans sa diversité car les enfants sont l’avenir de ce pays d’une part, et d’autre part  susciter la curiosité chez les enfants tout en développant leur intelligence à travers les jeux  attractifs.

 C’était en présence des autorités communales, locales administratives  de la commune IV du district de Bamako et acteurs culturels.

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Can festivals help create peace at the community level?

 Lieu de rencontre, d’échange et de divertissement de tout genre entre enfants cette troisième édition qui durera trois jours, a tenue toutes ses promesses en matière de mobilisation.

 Dans une ambiance festive teintée de cris de joie, les enfants devraient tester leurs connaissances, capacité intellectuelle, et assiduité entre  plusieurs jeux  attractifs au grand bonheur des parents qui les accompagne.
 
 Selon la directrice du Festival  Mme Adam Samaké dans le cadre du développement de leurs  activités en faveur des enfants, Alagria  Event a lancé en 2018 un festival uniquement dédie aux enfants appelé Festi  Petit.

 « C’est Un festival dédié aux enfants sans distinction  avec un mélange parfait entre  divertissement gastronomie et culture. La culture de la paix, l’acceptation de l’autre et l’unité dans sa diversité est notre objectif, car l’avenir du pays repose sur les enfants », a-t-elle soutenue.

 A l’en croire  « Le Mali actuellement traverse une crise qui secoue les fondements même du pays ,et les enfants font aujourd’hui  face aux conséquences néfastes de cette crise  d’où l’idée pour  nous d’organiser ce festival enfin de leur permettre de se recréer et d’oublier certaines difficultés au moins pendant un moment »  

Adam Samaké directrice du festival a également émis le vœu de pérenniser cette initiative et surtout d’étendre aux enfants qui sont dans les régions.

Haïti : La CNDDR réalise un atelier de trois jours pour finaliser sa stratégie nationale de désarmement

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Un article de Le Nouvelliste

La Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) organise cette semaine, à l’hôtel Karibe, un atelier de trois jours sur la finalisation et la validation du document de stratégie nationale de désarmement, démantèlement, réinsertion pour la réduction de la violence communautaire. Les discussions ont lieu les 12, 13 et 14 mai. L’atelier bénéficie du support et de la logistique du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH). 

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Are the people of Haiti making progress toward a culture of peace?

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Selon la secrétaire générale et porte-parole de la CNDDR, Greatz Sironel Charles, cet atelier réunit les instances gouvernementales qui sont concernées dans le travail de désarmement. « Pour effectuer le désarmement, il faut une synergie entre la ministre déléguée chargée  des Droits humains et de la réduction de la Pauvreté extrême, le ministère de la Planification et de la Coopération externe, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle à travers l’INFP, la police nationale, le ministère des Affaires sociales, le bureau du secrétaire d’État à l’Intégration des personnes handicapées, et le ministère à la Condition féminine. Ce sont tous ces partenaires qui se sont réunis avec nous durant les 3 jours. Ils seront chargés d’implémenter les programmes. La CNDDR étant un organe technique de décision », a confié la porte-parole.

Greatz Sironel Charles a poursuivi en soulignant que la CNDDR va coordonner alors que les autres instances vont faire la mise en œuvre afin de réussir le désarmement. « Dans une approche institutionnelle, chacun doit jouer sa partition. Ce qui nous permettra de parvenir à l’instauration de la culture de la paix dans le pays. Cela permettra la relance économique à tous les niveaux », a-t-elle fait savoir. 

La secrétaire générale et porte-parole de la CNDDR a souligné que le document portant sur la stratégie nationale de désarmement a été déjà soumis au gouvernement depuis plus d’un an. « On a créé, le 6 avril, un task force au niveau des ministères pour en faire le suivi. On est en train de finaliser le document avant de le rendre public. La stratégie se base sur les axes socioculturels, l’économie, la politique … Les représentants des différentes instances ont pris des engagements afin de mieux faciliter les implémentations », a-t-elle déclaré, soulignant qu’elle espère que la stratégie sera mise à exécution au plus vite.

Bélarus. Les femmes en première ligne de la lutte pour les droits humains

. DROITS DE L’HOMME . .

Un article de Amnesty International

Des femmes ayant joué un rôle prépondérant dans les manifestations au Bélarus sont la cible de représailles et de menaces, a déclaré Amnesty International lundi 8 mars. Dans une nouvelle publication, l’organisation met en lumière l’importance du rôle des militantes dans les manifestations ayant fait suite aux élections présidentielles contestées et révèle les représailles qu’elles subissent de la part des autorités.

Des militantes ont indiqué à Amnesty International qu’elles avaient été accusées d’être de « mauvaises mères » et de « mauvaises épouses », et menacées de se voir retirer la garde de leurs enfants. Elles ont en outre subi des mauvais traitements en détention et des peines d’emprisonnement prononcées à l’issue de procédures pénales sans fondement.

« Svetlana Tsikhanovskaïa, candidate à l’élection présidentielle contrainte à l’exil, Maria Kolesnikova, dirigeante de son équipe de campagne désormais emprisonnée, Marfa Rabkova, militante des droits humains également emprisonnée, et les journalistes Katerina Bakhvalova et Daria Tchoultsova, toutes deux condamnées à deux ans de prison pour avoir diffusé en direct une action de protestation, font partie des nombreuses femmes dont les noms sont devenus synonymes de lutte pour la liberté et les droits humains au Bélarus, a déclaré Aisha Jung, responsable du travail de campagne sur le Bélarus à Amnesty International.

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How effective are mass protest marches?

Do women have a special role to play in the peace movement?

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« Dans une société profondément patriarcale où la violence domestique est endémique, des femmes risquent tout au Bélarus pour défendre leurs convictions. Les autorités du pays ont répliqué par des mesures visant les militantes, leurs organisations et leurs proches. »

Ioulia Mitskevitch, militante féministe qui dirige une organisation faisant de la sensibilisation aux questions liées au genre nommée Aktyunym Byts Faina (C’est génial d’être active) et qui est membre d’un sous-groupe du Conseil de coordination de l’opposition, Femgruppa, a été arrêtée vendredi 20 octobre 2020 devant les locaux de son organisation.

Elle a été officiellement inculpée de « participation à un rassemblement illégal », mais elle a indiqué à Amnesty International qu’elle pense être persécutée en raison de son travail sur l’égalité entre hommes et femmes. Les policiers qui l’ont arrêtée et les enquêteurs qui l’ont interrogée lui ont demandé de signer une déclaration affirmant qu’elle avait participé à des actions illégales au nom de son organisation.

« Ils m’ont proposé des avantages si j’acceptais, et m’ont menacée si je n’acceptais pas. La première fois, ils m’ont parlé de Femgruppa, des marches de femmes et des finances, mais la deuxième fois, ils s’intéressaient à mon organisation », a expliqué Ioulia à Amnesty International.

« Nous appelons à la solidarité avec les femmes courageuses du Bélarus dans leur lutte pour la liberté et les droits humains. Elles défient les attitudes patriarcales et un gouvernement déterminé à réprimer les droits humains et à étouffer le changement et le progrès que demandent les Bélarussiens », a déclaré Aisha Jung.

Complément d’information

Amnesty International a lancé une campagne mondiale de solidarité le 27 janvier 2021, avec la publication d’un rapport  révélant que les autorités bélarussiennes instrumentalisent le système judiciaire pour punir les victimes de torture au lieu de sanctionner leurs tortionnaires. L’organisation publie régulièrement des informations montrant comment les différents secteurs de la société bélarussienne sont pris pour cibles. Le Bélarus connaît actuellement la plus grave répression des droits humains de son histoire depuis l’indépendance du pays. Des militant·e·s d’Amnesty International du monde entier participeront à diverses actions pour témoigner leur solidarité avec les manifestant·e·s pacifiques au Bélarus. 

Le Rotary club de Pétion-Ville au cœur de la promotion de la culture de la paix en Haïti

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE . .

Un article de Le Nouvelliste

À l’occasion du mois de février consacré à la célébration de la promotion de la paix, la prévention et la résolution de conflits par le Rotary International, le Rotary club de Pétion-Ville a tenu, à l’hôtel Montana, le jeudi 25 février, la première édition de son symposium d’éducation à la promotion de la culture de la paix. Plusieurs représentants d’organisations travaillant avec des enfants ont répondu présent. Une journée réussie, selon Carine Cléophat, présidente du Rotary club de Pétion-Ville.

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Are the people of Haiti making progress toward a culture of peace?

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« Le Rotary Club de Pétion-Ville lance un projet de promotion à la culture de la paix dans les écoles affiliées au club et au grand public pour commémorer le mois de février, mois de la paix pour le Rotary International », a déclaré Carine Cléophat dans son discours de circonstance pour lancer la première édition du symposium de la paix du RCPV. C’est un coup d’essai mais un coup de maître pour les organisateurs, tant du point de vue de l’organisation que pour le choix des différents thèmes débattus, tenant compte des témoignages des participants qui, au terme de l’activité, ont apprécié l’idée d’autres éditions annoncées pour les ans qui viennent.

C’est autour de trois dimensions ou thèmes que cette première édition s’est déroulée. Le père Marc Henry Siméon était chargé d’intervenir sur la dimension spirituelle, Mélodie Benjamin, psychologue, abordait la dimension familiale et Etzer Emile, économiste, intervenait sur la dimension économique de la paix. 

Après les interventions des panélistes, les responsables ont procédé à des travaux pratiques. Des groupes ont été créés pour réaliser des ateliers. Des propositions pour l’instauration d’une véritable paix en ont émané. Elles seront considérées, étudiées et transcrites dans l’élaboration des travaux que réalisera le Rotary Club de Pétion-Ville, selon la présidente Carine Cléophat.

Le prochain rendez-vous est fixé au mois de février 2022 avec la promesse d’un élargissement du cadre des participants et d’une plus grande campagne de sensibilisation, selon la directrice.

Côte d’Ivoire : Cohésion sociale et paix à Daoukro: Le roi et l’Ong Wanep contribuent au rapprochement des communautés

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Un article de Fratmat

La paix est de retour à Daoukro, après le récent conflit intercommunautaire entre Baoulé et Malinké. Pour sceller le vivre ensemble entre toutes les communautés et particulièrement entre les belligérants, une rencontre a eu lieu, hier [30 novembre] , dans la cour royale de Daoukro, en présence du roi Kongo Lagou III. Rencontre à laquelle ont participé les autorités administratives et politiques, les forces de l’ordre, les leaders religieux et communautaires.


Le roi Kongo Lagou III, les responsables de l’Ong Wanep et des participants à la rencontre après les échanges. (Dr)

Initiée par l’Ong Wanep (Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest), cette réunion avait pour objectif, selon son représentant, Dano Servel Pacco, de contribuer à la cohésion sociale et à une paix durable à Daoukro.

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How can we develop the institutional framework for a culture of peace?

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« Nous sommes là pour recueillir les attentes des communautés pour l’opérationnalisation du mécanisme endogène de prévention et de règlement des conflits identifiés lors des échanges communautaires de septembre dernier, après le conflit du mois d’août. Cette rencontre devrait faciliter la validation des actions à mener par les communautés, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme endogène identifié », a indiqué Dano Servel, qui s’est réjoui de la contribution du roi de Daoukro pour rapprocher les communautés.

Ainsi, les acteurs directement ou indirectement impliqués dans le conflit, les autorités administratives et politiques, la chefferie traditionnelle, les chefs de toutes les communautés, les leaders de jeunes, les représentants des partis politiques, les forces de l’ordre et les chefs religieux ont, au cours des échanges, dit leurs attentes pour une paix durable et évoqué les actions à mener à Daoukro dans ce sens.

Satisfait des propositions, le roi Kongo Lagou III, à travers son porte-canne Kangah Kouadio, a déclaré qu’une réunion en interne aura lieu pour décider de ce qu’il faut faire, en termes de sacrifice, pour raviver la flamme du vivre ensemble.

Les responsables de l’Ong Wanep étaient aussi satisfaits, eux dont les actions de paix ont porté des fruits.

Dano Servel a fait savoir qu’ils inculquent la culture de la paix aux communautés. « Nous ne sommes pas à notre première rencontre à Daoukro. Et la satisfaction se lit sur le visage des participants, car un travail en profondeur est fait pour une paix durable » , s’est-il réjoui.

Il a ajouté qu’il y aura un suivi, car l’Ong a dans la localité des moniteurs d’alertes précoces. « Désormais, si cela reprend, nous allons demander à la gendarmerie et à la police de faire des enquêtes et de désigner les responsables. Car il y a des gens qui occasionnent ces tueries. Et si l’on réussit à mettre la main sur eux, ils quitteront définitivement notre village», a averti le roi Kongo Lagou III avant de clore la rencontre.

Election présidentielle apaisée en Guinée: L’ONG CRGN lance une campagne de sensibilisation pour la population guinéenne

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Un article par Daouda Yansané dans Guinée Live

Si tout se passe comme prévu, l’élection du président de la République de Guinée aura lieu le dimanche 18 octobre prochain. Beaucoup de guinéens dignes de ce nom sont préoccupés pour la tenue de cette élection dans la paix, l’entente et l’acceptation. C’est dans cette que l’ONG Conseil de Réflexion pour une Guinée Nouvelle (CRGN) a lancé ce vendredi, 10 octobre 2020 à Dubréka une campagne de sensibilisation pour une élection inclusive, apaisée, transparentes et crédible.

C’est l’enceinte de l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka qui a regroupé les représentants de la préfecture, des élus locaux, des forces de l’ordre, des acteurs de la société et des démembrements de la CENI pour le lancement de cette activité.

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How should elections be organized in a true democracy?

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Selon les organisateurs, l’objectif de cette campagne de sensibilisation est entre autres : Obtenir une large participation des électeurs au scrutin présidentielle et garantir une élection inclusive, apaisée, transparentes et crédible; sensibiliser et éduquer les citoyens pour une campagne sans violence, civilisée et apaisée, informer les électeurs sur comment voter afin d’élever le taux de participation et ainsi crédibiliser le scrutin, sensibiliser et éduquer les citoyens sur la culture de la paix, surtout en période électorale; inciter les électeurs à aller massivement retirer leurs cartes d’électeurs et voter etc.

Dans son exposé, le coordinateur du CRGN, Ismaël Koumbassa a parlé de long en large l’importance du vote et demandé à chacun de retirer sa carte d’électeur pour pouvoir participer à ces élections présidentielles en votant le jour du scrutin. Il a aussi demandé aux uns et aux autres de préserver la paix, la quiétude sociale, l’unité nationale et surtout d’accepter les résultats issus des urnes.

» Nous allons déployer nos agents non seulement dans la préfecture de Dubréka, mais aussi ses six (6) sous-préféctures pour faire une campagne porte à porte avant, pendant et après ces élections présidentielles » a ajouté le coordinateur du CRGN.

Après avoir remercié l’ONG Conseil de Réflexion pour uneGuinée Nouvelle pour le choix de son institut pour abriter la cérémonie de lancement, le directeur général de l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté de Dubréka, Professeur Sidafa Camara a invité chaque étudiant à restituer ces messages dans les familles et dans les quartiers afin de sensibiliser la plus grande partie de la population.

La cérémonie a pris fin par une note d’espoir pour les organisateurs y compris les participants d’avoir une élection présidentielle apaisée.

Côte d’Ivoire : La chefferie de Gagnoa appelle à des élections apaisées

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Un article de Yeclo

La chefferie de Gagnoa a appelé à des élections apaisées, par l’entremise du deuxième vice-président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire et président du comité régional des chefs traditionnels du Gôh, Gbizié Lambert, lundi 12 octobre 2020 à Gagnoa, à l’ouverture de la journée de sensibilisation pour des élections apaisées.

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How should elections be organized in a true democracy?

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« Depuis un moment, la présidentielle est précédée ou suivie de tension, de crise et/ou de violence », a déploré chef Gbizié Lambert, justifiant ainsi les tournées de sensibilisation à la paix, organisées à travers le pays, par la chambre nationale des rois et chefs traditionnels pour aider au maintien de la cohésion sociale dans les différentes régions.

S’adressant à la centaine de chefs traditionnels, chefs de communauté et de quartier, aux femmes et jeunes, le chef Gbizié a rappelé à tous, qu’ils doivent, de retour au sein de leurs communautés respectives, relayer l’information, afin que le message soit su et compris de tous, et que chacun soit au même niveau, afin que la paix règne dans le Gôh.

A l’approche des élections 2020, il est constaté une “frilosité” au sein des communautés du fait des actes, actions et propos des politiques, s’est inquiété chef Gadji Joseph, président du comité départemental des chefs traditionnels de Gagnoa. Selon lui, il est donc du devoir des chefs traditionnels, de continuer à travailler pour la paix.

« Nous les chefs, nous nous inscrivons dans la culture de la paix. Et comme nous sommes vos chefs, écoutez-nous », a-t-il insisté.

Burkina Faso: Région du Centre : 96 heures d’activités pour favoriser la culture de la paix

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Un article par E.K. Samboé dans Le Faso

« Culture de la paix, prévention et gestion des crises ; gages d’une cohésion social durable ». Tel est le thème de la 3e édition des « 96 heures de la région du Centre », lancées ce 1er octobre 2020 à Ouagadougou par un panel.

C’est parti pour les activités de la 3e édition des 96 heures de la région du Centre. C’est par un panel organisé au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) que les festivités ont été lancées. Une occasion pour les participants de se pencher sur les enjeux de l’heure, notamment la paix, la prévention et la gestion des crises, la cohésion sociale, etc.

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The culture of peace at a regional level, Does it have advantages compared to a city level?

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Pour le gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo « les 96 heures entendent instaurer une période de réflexion et d’actions autour des voies et moyens pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région du Centre ».

Les panélistes constitués d’historiens, d’anthropologues et d’acteurs de la société civile ont, au cours des échanges, proposé des solutions pour renforcer la cohésion sociale. Pour le gouverneur, « en traitant de la cohésion sociale, ce panel nous édifiera sur la nécessité de nous unir pour former un ensemble utile, en vue de lutter contre ces fléaux qui entravent la quiétude des populations et le développement harmonieux de notre région ».

Au sortir du panel, le gouverneur attend des participants qu’ils travaillent pour un climat social apaisé, afin de contribuer au développement économique et social de la région du Centre. Mais aussi, qu’ils soient des ambassadeurs de la cohésion sociale auprès des différentes couches de la population.