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Cameroun: la radio communautaire au service de l’éducation à la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Journal du Cameroun

Les attaques terroristes ont entraîné une dégradation des conditions humanitaires et sécuritaires dans ces régions du pays, et des milliers de Camerounais ont fui leurs foyers. Ce projet radio a pour but d’améliorer la prévention des conflits et le dialogue inter-communautaire entre les réfugiés et les communautés d’accueil, et de sensibiliser les jeunes filles et garçons qui sont vulnérables au recrutement terroriste.

Cameroun
La salle de régie d’antenne d’une radio © Droits réservés

L’UNESCO et ses partenaires ont mobilisé la communauté et quatre stations de radio locales dans le processus de construction de la paix par l’éducation. Les stations ont été choisies pour leur capacité à atteindre les zones les plus reculées en diffusant des informations et des programmes éducatifs dans les langues locales.

« Une étude de l’UNESCO sur la situation dans ces régions densément peuplées révèle que les malentendus au sein des différentes communautés et entre ces dernières sont l’un des principaux problèmes rencontrés », indique Cletus Tabe Ojong, Spécialiste de programme Communication et information au Bureau régional de l’UNESCO à Yaoundé.

Les stations, Échos des montagnes de Mokolo, la Radio Sava de Mora, la Radio Kousseri et la station régionale basée à Maroua ont été formées à l’élaboration de programmes locaux sur la construction de la paix, la médiation, la prévention et la résolution des conflits, l’éducation à la non-violence et le dialogue et la réconciliation interculturels et interreligieux.

Les quatre stations produisent plus de 60 programmes sur des questions de fond visant à créer des liens entre les différentes communautés. À l’antenne, les membres des communautés rurales discutent de questions relatives à l’inclusion communautaire et à la résolution non-violente des conflits. À Mokolo, une zone entourée de villages régulièrement frappés par des attaques terroristes, les auditeurs ont pris conscience de l’impact des programmes traitant de la paix et de la résolution non-violente des conflits locaux. Les programmes d’éducation pour la paix fournissent non seulement des connaissances sur la culture de la paix, mais transmettent également les compétences nécessaires pour reconnaître et désamorcer les conflits potentiels, et pour promouvoir activement et instaurer une culture de la paix.

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Question(s) related to this article:

African journalism and the culture of peace, A model for the rest of the world?

(. . . suite)

« Les thèmes mettent en lumière les défis que nous devons surmonter compte tenu de la situation actuelle dans notre région », a indiqué Abdourahman Saidou, membre de la branche régionale de l’Association camerounaise pour le dialogue interreligieux, engagée en faveur de la construction d’une cohabitation pacifique entre les Musulmans et les Chrétiens.

Parmi les programmes à fort impact figurent les actualités locales, les magazines, les microprogrammes, les débats en direct et les discussions dans les langues nationales. Certains programmes sont présentés par de jeunes ambassadeurs pour la paix, identifiés et formés par l’UNESCO afin de sensibiliser leurs camarades à l’école et pendant les activités extrascolaires. Par ailleurs, des groupes d’auditeurs seront créés par les ambassadeurs pour encourager la mobilisation, le dialogue et surtout l’action auprès des membres des structures scolaires et extrascolaires.

Le projet, mis en œuvre de mars 2015 à mars 2016, est une initiative conjointe de l’UNESCO, du PNUD et de la FAO intitulée « Réponse rapide pour la résilience et la prévention des conflits des populations des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun » et financée par le Japon. Les stations de radio, les élèves (dans les écoles et durant les activités extrascolaires), les chefs traditionnels, les chefs religieux, les autorités administratives et politiques ainsi que les populations directement touchées par l’urgence humanitaire en ont été les bénéficiaires.

L’action de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation à la paix et aux droits de l’homme est guidée par son Acte constitutif, par le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme (2005-présent) et par la cible 4.7 de l’agenda Éducation 2030. L’Organisation œuvre également dans le cadre du Plan d’action du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour la prévention de l’extrémisme violent. En octobre 2015, les États membres de l’UNESCO ont adopté une décision importante visant à renforcer le rôle de l’UNESCO dans la prévention de l’extrémisme violent par le biais de l’éducation.

Mali : Elaboration d’un programme national sur la culture de la paix au Mali : Les experts à l’œuvre

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Ousmane Ballo pour MaliActu

Les 18 et 19 janvier 2016 à l’Hôtel Salam, un atelier de réflexion a regroupé des experts nationaux et internationaux autour d’une même table en vue d’élaborer un programme national sur la culture de la paix dans notre pays.

Mali
Zahabi Ould Sidi Mohamed

Organisé par le ministre de la réconciliation nationale en collaboration avec le Bureau de l’UNESCO à Bamako, cet atelier avait comme objectif de rassembler toutes les parties concernées et engager le débat autour de l’élaboration d’un programme national sur la culture de la paix et ses implications en termes de développement social, culturel et économique du pays. Ainsi pendant deux jours, plusieurs thématiques ont été abordées. Il s’agit de : Pratiques interculturelles ; éducation et la formation des jeunes ; rôle de la société civile.

Selon Firmin Edouard Matoko, représentant de la Directrice Générale de l’UNESCO, l’éducation et la culture concernent les valeurs qui se réfèrent, par exemple, à la paix, aux droits de l’homme et à la démocratie. « Ils doivent permettre d’apprendre à vivre ensemble. Ils doivent enseigner les valeurs de tolérance, de respect de l’autre, de partage. Ils doivent favoriser l’esprit de dialogue, la non-violence et l’ouverture aux autres. Ils doivent contribuer à lutter contre les stéréotypes et les préjugés qui font le lit des conflits entre les nations et entre les citoyens d’une même Nation », a-t-il souligné.

Quant à Mbaranga Gasarabwe, représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général de la Minusma, la paix, la réconciliation, l’entente mutuelle, la cohésion sociale sont plus que jamais d’actualité face aux inquiétudes croissantes que soulèvent les conflits dans et entre les pays. C’est l’un des moyens, avance-t-elle, le plus sûr pour lutter durablement, contre les troubles sociaux et les violences liées aux radicalismes et aux extrémistes violents de tous bords.

Après avoir salué les efforts des amis du Mali, le ministre de la réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a rappelé que depuis la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation, le visage du Mali s’améliore. Cela, ajoute-t-il, grâce à la détermination de tous les fils du pays en faveur de la paix et avec l’accompagnement du système des Nations Unies. « La culture de la paix n’est pas seulement une affaire de la société civile, mais une affaire de nous tous », a-t-il souligné. A l’issue des échanges, quelques recommandations ont été formulées. Il s’agit entre autres d’une étude et diagnostic pour savoir si le document assorti au cours de ces deux jours de travaux peut construire une paix réelle ; renforcer la capacité des acteurs pour la paix et enfin impliquer fortement les Organisations de la Société Civile.

Il faut préciser que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la résolution de soutien de l’UNESCO à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali adoptée lors de la dernière conférence générale qui s’est tenue à Paris, en novembre 2015.

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Tchad: Commémoration de la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article du Journal du Tchad

L’édition 2015 de cette journée a été marqué par un rassemblement et des prières œcuméniques au palais du 15 janvier Le Président de la République Idriss Deby Itno a assisté ce matin (mardi 12 décembre 2015), au palais du 15 janvier, à la prière collective organisée par les trois confessions religieuses au Tchad. C’est en présence du Premier ministre Kalzeubé Payimi Deubet, de plusieurs personnalités et de nombreux fidèles.

Tchad
caption: © Droits reservés

Pour cette édition 2015, c’est le Tchad en miniature, représenté dans ses trois confessions religieuses (musulmane, protestante et catholique), qui s’est donné rendez-vous au Palais du 15 janvier pour célébrer, la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale. Comme un seul homme, mû par un instinct patriotique et un désir ardent de vivre en commun, les fidèles des trois confessions religieuses ont entonné l’hymne national dans sa version française et arabe. La symbolique est forte.

Donnant le ton à la cérémonie, le Révérend Père Paolino, Coordinateur de la plate-forme religieuse, a, dans son mot de circonstance, cité un verset biblique tiré du livre saint: « heureux ceux qui créent la paix autour d’eux, car Dieu les appellera ses fils». La paix nécessite l’implication de tous sans exclusion aucune. La religion ne doit pas être un prétexte pour tuer au nom de Dieu. L’on ne doit pas permettre à ce que la religion devienne un prétexte pour déstabiliser. «Toute religion est message de paix et d’amour». Le phénomène de l’extrémisme religieux nous interpelle plus que jamais surtout lorsque les extrémistes se servent de la religion pour contredire la volonté de Dieu : celle de la sacralité de la vie humaine «Tu ne tueras point». Le Révérend Père Paolino d’ajouter que «nous devons tous agir pour faire du Tchad un véritable modèle de cohabitation pacifique et de tolérance religieuse».

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How can different faiths work together for understanding and harmony?

(. . suite)

«Nous devons construire notre pays et éduquer nos enfants en leur inculquant la culture de la paix, du dialogue, de la tolérance et du respect mutuel. Puisse Dieu nous accorder la grâce d’être une grande famille Tchadienne unie, avec le même idéal et cette même force de caractère qu’est l’humilité», a poursuivi pour sa part, le Secrétaire général de l’Entente des Eglises et Missions Evangéliques au Tchad (EEMET), Pasteur Souina Potifar.

Le SG de l’EEMET a, par la suite, énuméré, quelques pistes de solutions devant permettre de régler certains conflits par le dialogue, la négociation ou l’arbitrage ainsi que l’introduction d’un programme de construction de la paix dans nos établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur.

«Dieu est paix, source de tout bien pour l’Homme. La paix est plus forte que la guerre. La paix est gage d’un développement intégral, durable et harmonieux», a renchéri de son côté, le représentant de la Conférence Episcopale du Tchad, Mgr Henry Coudray.

Clôturant l’intervention des leaders religieux, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad, Dr Cheikh Hissein Hassan Abakar a relevé pour le déplorer, la montée de l’extrémisme religieux et ses corollaires. «Que Dieu nous préserve de ce cancer qui ronge notre société et a invité ses compatriotes à être vigilants face à ce phénomène qui risque de détruire le tissu social».

Dr Cheikh Hissein Hassan Abakar devait par la suite remercier, le Chef de l’Etat pour avoir marqué son accord de financer la construction d’un «Centre pour la paix et la cohabitation pacifique». « Dieu est avec vous et il est avec tous », conclut-il.

«Que Dieu bénisse le Tchad, ses autorités et les prennent en garde», c’est par cette prière chère à tous, que les leaders des trois confessions religieuses ont élevé leurs voix en direction du Très Haut.

Prononçant son discours, le Président de la République Idriss Deby Itno a félicité et encouragé, les leaders religieux et leurs fidèles pour les multiples efforts de construction de la paix au Tchad. « L’expérience du Tchad en matière de cohabitation pacifique est citée comme un label. Je vous dis bravo, bravo et merci. Il faut tout faire pour que les démons de la division échouent». Faisant allusion à la menace terroriste, le Chef de l’Etat a déclaré que «le Tchad ne périra point. Il en sortira vainqueur. Nous devons rester unis et vigilants», a souligné le Chef de l’Etat.

La cérémonie a été ponctuée par la lecture des versets coraniques, bibliques, des récitals et des poèmes magnifiant, la paix et ses vertus pour le Tchad.

L’Angola abrite le biennal sur la culture de paix en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de Agência Angola Press

Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento, a annoncé aux représentants des Etats membres de l?UNESCO que l’Angola abriterait à partir de l’année prochaine, un biennal sur la culture de paix en Afrique.

Angola
Le ministre angolais de l’Enseignement Supérieur, Adão do Nascimento
Foto de Francisco Miudo

Intervenant à la 38ème session plénière de la conférence générale de l’UNESCO qui se déroule à Paris depuis le 3 novembre, le gouvernant a dit que le biennal ferait, entre autre, une évaluation sur l’accomplissement par les Etats membres de l’Union Africaine, du Plan d’action approuvée à Luanda, en mars 2013.

Selon lui, ce biennal est plus qu’une voie pragmatique pour la matérialisation du thème séculier de l’UNESCO concrètement comme les guerres naissent de l’esprit des hommes, c’est de l’esprit des hommes que doivent être élevés les défenseurs de la paix.

Le chef de la délégation angolaise à la conférence générale a salué les appels de l’UNESCO pour que la communauté internationale s’engage dans la défense inconditionnelle des biens du patrimoine de l’humanité, victimes de destruction indiscriminée, comme cela se passe malheureusement dans plusieurs régions du monde.

( Cliquez ici pour une version anglaise de cet article ou ici pour une version espagnole.)

 

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Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

. PARTICIPATION DEMOCRATIQUE .

Un article de News Ivoire

Le REPSFECO-CI, Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO Section Côte d’Ivoire veut contribuer à l’éducation citoyenne et à la culture de la paix. Cette organisation a initié, le mercredi 5 août 2015 à Abidjan, la 1ere édition des Rendez-vous du REPSFECO-CI sous le thème « Elections apaisées : responsabilités des partis politiques, et des 0SC [organizations de la société civile] ».

Cote d'Ivoire

« Les Rendez-vous du REPSFECO-CI » s’adresse aux organisations de la société civile et aux partis politiques. Il s’agit d’impliquer chaque acteur dans le processus démocratique en vue de préparer sereinement des élections futures apaisées, gage de stabilité et paix durable, selon Me Diallo Géneviève, présidente du REPSFECO-CI. La Côte d’Ivoire a besoin de la paix pour son développement. Les élections à venir constituent un test. La communauté internationale veut voir si notre pays est rentré vraiment dans un état démocratique. Nous pensons que ce sont les partis politiques qui font le jeu. Ils ont leur partisans et militants. Donc il est important que les partis politiques s’impliquent dans ces élections-là pour donner un autre discours aux populations car les populations sont fatiguées elles ont besoin d’être rassurées. Et que plus jamais ça en Côte d’Ivoire », nous a confié Me Diallo Géneviève, faisant allusion à la crise post électorale de 2010 émaillée de violence.

Le temps fort des « Rendez-vous du REPSFECO-CI », c’est une conférence-débat animée respectivement par M.Traoré Wodjo, vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire(CNDH-CI) et Fernand-Julien Gauze, président de l’Ong Agir pour la Démocratie, la Justice et la Liberté en Côte d’Ivoire (ADJLCI) et membre du Réseau des organisations de la société civile de Côte d’Ivoire (ROSCI-CCAP).

La communication du premier nommé a mis l’accent sur les responsabilités des partis politiques dans la promotion d’un climat électoral apaisé et une participation effective au processus électoral. M.Traoré Wodjo a relevé que les élections en Afrique sont souvent sources de véritables tensions sociales. En témoigne le cas de la Côte d’Ivoire en 2010.C’est pourquoi les élections de 2015 constituent un défi de la démocratie pour les Ivoiriens. D’où la recommandation aux partis politiques à mettre un point d’honneur à la formation et la sensibilisation de leur partisans et surtout à poser des actions qui favorisent un climat apaisé tout au long du processus électoral. « Nous voulons une élection civilisée en Côte d’Ivoire », a-t-il martelé. « Des partis politiques consciencieux et des hommes politiques matures ayant un sens élevé de la démocratie sont le garant d’un processus électoral apaisé », a indiqué M.Traoré.

La contribution des OSC pour des élections apaisées a été l’affaire de Gauze Julien Fernand, président de l’ADJLCI.

Il a développé le thème : « Actions des OSC dans le monitoring objectif du processus électoral et la consolidation de la paix pré et post électorale ». Le monitoring électoral est un anglicisme qui donne en français surveillance électorale indiquant tout simplement le fait de surveiller le processus de l’élection par des organisations citoyennes, des citoyens, des partis politiques, les medias, des groupements professionnels, des groupes lobbies etc. Cela, en vue de donner l’alerte. L’expert en monitoring électoral a relevé l’importance cruciale du monitoring dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire vu qu’il permet de renseigner sur les violences et les incidents qui émaillent une élection. Et ce, via les TIC : les réseaux sociaux et les SMS. « Le monitoring de la violence est une activité citoyenne incontournable dans les processus électoraux des pays en sortie de crise », a-t-il conclu.

(Clickez ici pour une traduction anglaise. )

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How should elections be organized in a true democracy?

CPNN receives more and more articles from Africa about initiatives that contest the European model of “winner-takes-all” elections, and demand that elections should only be part of a broader democratic process that seeks consensus and compromise.

This fits with the pre-colonial systems of justice in Africa, when there was no monotheism and no single supreme god, no single supreme law, no single “truth” provided by divine intervention, but rather a compromise among many different “gods,” perspectives and “truths” arrived at through a process of mediation, for example, the “palabra.”

Here are some of the articles:

Ghana Youth Coalition wants politicians to commit to peace in 2012

Women’s World in Nationwide Sensitization [Sierra Leone]

Varsities vouch for peace ahead of general elections (Kenya)

Zimbabwe: Christian denominations launch peace initiative

Rethinking Post-Election Peacebuilding in Africa

Nigeria: Why we facilitated Abuja peace accord —Ben Obi

Uganda: Government to Set Up Election Conflict Resolution Body

Côte d’Ivoire: Le REPSFECO-CI invite les acteurs à un processus électoral apaisé

Côte d’Ivoire: REPSFECO-CI promotes a peaceful electoral process

Conférence internationale sur la paix : Médina Baye Peace initiative lance « une contribution de l’islam à l’avènement d’une paix mondiale durable »

. TOLÉRANCE & SOLIDARITÉ .

Un article de Dakar Actu

Les 28 et 29 juillet prochains, 500 délégués sont attendus à Dakar, dont de hautes personnalités venus du monde entier, pour un dialogue multiconfessionnel et multiculturel sur la paix.

dakar
Photo de Dakar Actu

Cette conférence internationale sur « islam et paix » a pour but de promouvoir les échanges autour de la problématique de la paix dans le monde, de favoriser les contributions des femmes et des jeunes dans l’avènement d’une paix mondiale durable. Elle vise aussi à identifier et à définir les rôles et responsabilités autour de la promotion de la culture de paix, de partager les bonnes pratiques du vivre ensemble.

L’événement est organisé par le programme initiative de Médina Baye pour la paix, à travers l’association Jamhiyatu Ansaarud-Din du Sénégal (JAD), avec le soutien actif du gouvernement sénégalais. Son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal, est d’ailleurs le parrain officiel de la conférence et sera présent à l’événement.

Parmi les 500 participants attendus à Dakar figurent des savants et érudits de différentes religions, des universitaires et chercheurs, des chefs religieux et guides spirituels, des décideurs politiques et des membres de la société civile, des représentants d’organisations internationales, des militants et acteurs de la paix dans le monde ainsi que des partenaires techniques et financiers.

« Il s’agit d’une formidable occasion de rétablir l’image de l’Islam qui est sans rapport avec celle qu’en donnent certains de ses soi-disant adeptes, ni avec celle que ses détracteurs s’évertuent à en donner », a tenu à souligner Cheikh Mouhamd Khouraichi Ibrahim Niass, président de la section sénégalaise de la JamhiyatuAnsaarud-Din.

« Grace à la réflexion, au dialogue entre les communautés, nous allons démontrer comment l’Islam peut contribuer à l’avènement d’une paix mondiale durable », a-t-il ajouté.

(Cliquez ici pour un article en anglais concernant ce sujet.)

Question related to this article:

 

How can different faiths work together for understanding and harmony?

This discussion question applies to the following articles:

Creating Harmony in the World: Working through Our Faiths in Dialogue
Alternate Focus: Balance in Media Coverage in Middle East
The Parliament of the World's Religions (Barcelona, Spain)
Asian Religious Leaders Urge Religions To Teach Peace
Living Faiths Together – Tool kit on inter-religious dialogue in youth work
Sharing the right to Jerusalem's past
The Doha Pre-Forum of the United Nations Alliance of Civilizations
Peace For Childrens in Primary Schools in Iraq
Dialogue in Nigeria — a new DVD teaching-tool for peacemakers
4th Annual International Conference on Religion, Conflict and Peace
First Religious Youth Service Project in Pakistan
World Harmony Day at the UN Highlights the Culture of Peace
Report of Diversity Talk Series 2013, in Lahore, Pakistan
Journée d'étude à Tunis: Religions et cultures au service de la paix
Workshop in Tunis: Religions and cultures in the service of peace
Out of the spotlight, Moroccan Islamic party promotes interfaith dialogue
Muslim and Christian youth come together in Mombasa, Kenya
Greeting of Peace from United Social Welfare Society, Pakistan
Interfaith Cultural Study Tour to Nepal: Pakistan Youth Explore the Mysteries of Nepal
One Nation, One Blood (Pakistan)
Teachings of Peace
Overview of the Book, Paganism an Introduction to Earth-Centered Religions
La líder de un movimiento interreligioso Dena Merriam recibirá el 31 Niwano Peace Prize
Dena Merriam, Founder and leader of The Global Peace Initiative of Women to receive the Niwano Peace Prize
Pakistan: Scholars adopt charter of peace, support coexistence
Lebanese dialogue aims to strengthen unity in diversity
Un an du “Projet Revalorisation du Vivre Ensemble – REVE” au Niger
A Year-long Project for “Living Together – REVE” in Niger

Le Bénin encourage le dialogue interreligieux contre Boko Haram

TOLERANCE ET SOLIDARITE .

Un article de La Croix

« Symposium international du Centre panafricain de prospective sociale pour la paix et le développement par le dialogue interreligieux et interculturel ». Tel est le titre du grand colloque organisé à Cotonou, au Bénin, du mardi 26 au jeudi 28 mai, en vue d’« une mobilisation générale contre le péril Boko Haram ».

benin

Ce colloque s’inscrit dans la continuité de celui consacré au dialogue interreligieux, organisé à Cotonou en mars 2014, sous la présidence du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, qui avait mis l’accent sur les facteurs favorisant l’extrémisme islamiste violent : tensions entre les communautés ethnico-religieuses, illettrisme, faiblesse de la gouvernance, systèmes de justice inadaptés et insuffisance des dialogues interreligieux, notamment islamo-chrétien.

Annoncé par le président béninois lui-même, Boni Yayi, en novembre dernier, ce symposium est placé sous le signe de l’éducation à la paix et de la lutte contre l’extrémisme religieux en Afrique (Boko Haram, AQMI…).

« La force militaire ne suffira pas à annihiler ce mouvement djihadiste qui a fleuri sur le terreau de la déshérence d’une population ayant un accès très faible à l’éducation et à la santé », déclarait il y a quelques semaines le nouveau président nigérian Mohammadu Buhari, cité dans le communiqué de presse du colloque béninois.

« Ce symposium veut s’appuyer sur le dialogue interreligieux et interculturel pour tisser la paix autour de préoccupations concrètes de lutte contre la pauvreté », déclarait Albert Tevoedjre, ancien médiateur du Bénin et président du Centre panafricain de prospective sociale, lors d’une rencontre avec la presse le 20 mai.

Il s’agit d’établir « des rapports de confiance entre les fidèles de différentes religions en vue de mieux construire ensemble une société de développement et de paix et mobiliser les ardeurs autour de tâches concrètes reconnues prioritaires par tous », expliquait encore Albert Tevoedjre.

Portée par le gouvernement béninois, cette initiative africaine bénéficie de nombreux soutiens, dont ceux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), de l’Unesco, de la Cédéao (Organisation économique créée par le traité de Lagos en 1975 et regroupant quinze États de l’Ouest africain)… En offrant sa disponibilité pour devenir « promoteur de la paix par un autre chemin », le Bénin veut aussi susciter un réseau de parlementaires africains pour « veiller à l’inscription dans la loi de finances de chaque État des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs visés ».

Parmi les 200 participants de tous les continents annoncés, figurent divers universitaires d’Égypte, du Liban ou d’Indonésie, et des personnalités telles Abderhamane Sissako, réalisateur du film Timbuktu, ou Nassir Abdulaziz Al-nasser, représentant des Nations unies, ainsi que William F. Vendely, secrétaire général de Religions pour la paix et Francis Kuria Kagema, secrétaire général du Conseil africain des responsables religieux.

Plusieurs dirigeants africains sont également présents, à commencer par le président nigérian Olusegun Obasanjo, ainsi que de nombreux responsables musulmans africains et européens : Muhammad Saa Abubakar III, sultan de Sokoto au Nigeria ; Shaban Mujabe, grand mufti de l’Ouganda ; l’Algérien cheikh Khaled Ben Tounès, président mondial de l’association « Les Amis de l’islam » ; l’imam de Banguy (Centrafrique) ; Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne (France)…

Sont annoncées aussi de hautes personnalités de l’Église catholique : le cardinal burkinabé Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou ; le cardinal nigérian John Onaiyekan, archevêque d’Abuja ; Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako (Mali) ; Mgr Paul Simon Ahouanan, archevêque de Bouaké (Côte d’Ivoire) et président de la nouvelle Commission nationale de réconciliation et d’indemnisation des victimes (Conariv) ; Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille…

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Question liée à cet article:

Islamic extremism, how should it be opposed?

L’UNESCO s’associe au Projet Aladin pour une conférence internationale sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement de la Shoah en Afrique

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de la Service de Presse de la UNESCO

Au lendemain des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale et la libération des camps nazis de concentration et d’extermination, le Projet Aladin et l’UNESCO organisent la première conférence internationale en Afrique sur la prévention des génocides, la promotion de la culture de la paix et l’enseignement des leçons historiques de la Shoah. Les délégations de plusieurs ministères de l’éducation des pays de l’Afrique de l’Ouest participeront à cette conférence.

aladin

La conférence sera ouverte le lundi 1er juin 2015 par Son excellence Monsieur Sidiki KABA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice du Sénégal, Président de l’Assemblée des États Parties de la Cour Pénale Internationale, en présence des hauts fonctionnaires, diplomates, représentants des organisations internationales et des universitaires africains, américains et européens. Par ailleurs, le discours inaugural sera prononcé par M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention du génocide.

D’éminents historiens de la Shoah et du génocide de 1994 au Rwanda, des universitaires, des militants des Droits de l’Homme d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe interviendront lors de cette conférence dont l’objectif est d’encourager le partage d’expériences entre éducateurs et décideurs politiques de la région et de proposer des stratégies concrètes pour l’introduction d’enseignements relatifs à la prévention des génocides, la culture de la paix et l’histoire de l’Holocauste dans les programmes scolaires des pays africains, en soutien des projets lancés par l’UNESCO dans la région sur ces différentes thématiques.

La conférence de Dakar fait partie d’une série de six conférences internationales organisée par le Projet Aladin et l’UNESCO sous le même thème en Afrique, Asie et au Moyen-Orient. La première conférence a eu lieu à Istanbul en octobre 2013.

Le Projet Aladin est une ONG internationale basée à Paris et créée en 2009 sous les auspices de l’UNESCO. Les trente personnalités de son Conseil d’administration sont issues de différents pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique et appartiennent à toutes les religions et à toutes les cultures, dédiées à la recherche du dialogue, de la compréhension mutuelle, de la justice et de la fraternité humaine. Partenaire officiel de l’UNESCO, l’organisation œuvre pour promouvoir le rapprochement interculturel fondé sur la connaissance mutuelle, l’éducation et le respect de l’Histoire, le refus du négationnisme et des conflits de mémoire, la primauté du dialogue et de la recherche de la paix sur la culture de l’affrontement et de la guerre.

(Cliquez ici pour une version anglaise de cet article.) )

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Marche contre les OGM à Ouagadougou : Procès en règle contre Monsanto

. . DEVELOPPEMENT DURABLE . .

Un article par Abdou Zoure, Burkhina 24

Plusieurs organisations de la société civile ont participé à Ouagadougou à la marche mondiale contre l’emploi des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture au Burkina, ce 23 mai 2015. Une manifestation qui a pris les allures d’un procès en règle contre Monsanto, firme américaine spécialisée dans le domaine.

Burkhina

Monsanto est pire qu’Ebola ». « Monsanto, dégage ! ». « Monsanto, non, Ma santé, oui ! ». « OGM, la solution qui devient problème ». Voici, entre autres, les slogans peu amènes qui ont été fourbis ce 23 mai dans les artères de Ouagadougou contre les OGM, en général, et contre Monsanto, en particulier, à l’occasion de la marche mondiale contre les OGM, agrémenté par des discours du président Thomas Sankara appelant à la souveraineté alimentaire des Etats africains.

« Nous ne voulons plus de Monsanto au Burkina ! Plus rien ne sera comme avant », lance Florent Diendéré, membre du Collectif citoyen pour l’agro-écologie, principal initiateur de cette marche. Pour lui, l’expérience du coton Bt a été un échec au Burkina. « Monsanto l’a lui-même reconnu », affirme-t-il.

Les manifestants, ce samedi, en foulant les artères de Ouagadougou, de la Place de la Révolution jusqu’au rond-point des Nations unies où une déclaration a été remise au conseiller technique du ministre burkinabè de l’agriculture, Robert Ouédraogo, sont convaincus que le salut et la santé résident dans les produits biologiques.

Nous pensons que nos paysans ont la capacité de produire suffisamment pour nous nourrir et nous garantir notre santé, déclare Roukiatou Ouédraogo, membre du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementale (SPONG). Nous n’avons pas besoin des OGM de Monsanto qui peut prendre des éléments dans un animal et venir mettre dans une plante et nous ne savons pas les conséquences sur notre santé ».

(N.B: Voir France 24 pour des photos des manifs contre Monsanto le 23 mai en France, Canada, Corée du Sud, Australie, Argentine, Mexique, Pays Bas, Porto Rico and Chili, en plus de Burkhina Faso

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article)

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Appel des maires africains pour une électrification durable de l’Afrique

. PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE .

Un article par le Mairie de Paris

Vendredi 17 avril, Anne Hidalgo maire de Paris et et Jean-Louis Borloo, ont réuni les Maires des capitales et des grandes villes africaines à l’Hôtel de Ville. À quelques mois de la COP 21, ils ont accompagné ensemble « l’Appel des Maires africains pour une électrification durable ».

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Les maires des capitales et des grandes villes africaines se sont réunis le 17 avril dernier à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’invitation d’Anne Hidalgo et de Jean-Louis Borloo. Six mois avant la COP 21, ils ont lancé ensemble un appel à la communauté internationale pour une électrification durable de l’Afrique.

Depuis le début de son mandat, Anne Hidalgo s’engage à promouvoir l’action des villes qui, au plus près des citoyens, mettent en œuvre chaque jour des solutions pour lutter contre le changement climatique.

» Le discours d’Anne Hidalgo au format pdf

Dans ce contexte, plus d’une vingtaine de maires des capitales et des grandes villes africaines, ainsi que plusieurs ONG, ont répondu à l’invitation d’Anne Hidalgo, maire de Paris et présidente de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF), et de Jean-Louis Borloo, président de la Fondation Énergies pour l’Afrique.

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Cette rencontre, qui intervient quelques mois avant la tenue à Paris de la Conférence internationale sur le Climat (COP 21)se veut un temps fort d’échanges et de travail sur les moyens d’accélérer l’électrification du continent africain, en faisant appel à des technologies propres, respectueuses de l’environnement et de la santé des habitants.
Ils accompagneront ensemble l’Appel des maires africains pour une électrification durable, qui vise à sensibiliser les acteurs internationaux aux enjeux énergétiques en Afrique, alors que 2/3 des habitants, et en particulier les plus vulnérables, n’ont pas accès à l’électricité. Ils demanderont notamment la création d’une agence africaine dédiée à cette question, qui serait en charge de mettre en œuvre l’électrification complète du continent d’ici 2025.

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