Bulletin français 1 avril 2021

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Cette année la célébration de cette année de la Journée internationale des droits des femmes a été particulièrement forte en Amérique latine, où des millions de personnes ont défilé en Argentine, au Chili, au Mexique et en Uruguay.

Le Mexique a eu la plus grande manifestation du 8 mars de l’histoire du pays. Et le 9 mars, de nombreuses femmes ont quitté leur travail pour «Une journée sans femme». Le principal moteur de la protestation a été l’indignation à l’égard des fémicides, qui sont trop fréquents au Mexique. Rien qu’en 2019, environ 10 femmes ont été tuées chaque jour et des milliers d’autres ont disparu.

En Argentine, où les manifestants ont réclamé le droit à l’avortement, une nouvelle loi visant à les légaliser est en cours d’élaboration.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes en Europe et en Asie, des femmes ont crié leurs revendications d’égalité, de respect et d’autonomisation. Des manifestants en Espagne ont lançé une grève de 24 heures et des foules d’entières ont envahi les rues de Manille, Séoul et New Delhi.

En Australie, des dizaines de milliers de femmes se sont rassemblées devant le parlement et à travers le pays pour réclamer l’égalité des sexes et la justice pour les victimes d’agression sexuelle. Les rassemblements ont été stimulés par une récente vague d’allégations d’abus sexuels, de discrimination et d’inconduite dans certaines des plus hautes fonctions politiques d’Australie.

Le thème des Nations Unies cette année est  « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». C’est pour célèbrer les efforts considérables déployés par les femmes et les filles partout dans le monde pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19 et pour mettre en lumière les lacunes à combler. La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré: << Nous avons constaté au cours de cette pandémie une augmentation des actes de violence envers les femmes et les filles et un recul de l’apprentissage des filles à mesure que les taux d’abandon scolaire, les responsabilités en matière de soins et les mariages d’enfants augmentent. Nous constatons que des dizaines de millions de femmes supplémentaires ont sombré dans l’extrême pauvreté »,

Mlambo-Ngcuka a ajouté: “Des avancées sont à saluer, comme l’arrivée des femmes aux plus hauts postes d’organisations telles que l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le FMI (Fonds monétaire international) et la BCE (Banque centrale européenne) et nous attendons avec impatience d’autres nominations de ce type qui contribueront à redéfinir le profil des dirigeants. Pourtant, ce n’est pas la norme. En 2020, les femmes représentaient en moyenne (à l’échelle mondiale) 4,4 pour cent des chefs d’entreprise, 16,9 pour cent des membres des conseils d’administration, 25 pour cent des parlementaires nationaux et 13 pour cent des négociateurs de paix. Seuls 22 pays ont actuellement à leur tête une femme cheffe d’État ou de gouvernement. ”

Les femmes continuent de prendre le leadership de la lutte pour la paix et la justice partout dans le monde.

En Biélorussie, les femmes sont à l’avant-garde de la lutte pour les droits humains.

En Syrie, les femmes sont considérées comme essentielles dans la lutte contre l’extrémisme violent.

En Palestine, leur leadership peut être retracé depuis le premier Congrès des femmes arabes de Palestine en 1929.

Le projet «Tisser des alliances pour l’égalité des sexes» préparé par le Coordonnateur des ONG de Castille-La Manche (Espagne) met en lumière des exemples de leadership de femmes pour la paix et la justice au Guatemala, en Haïti, en Colombie, en Bolivie et au Mahgreb.

En Afrique, Adja Kadije est mise en avant pour son travail de médiatrice pour la paix en République centrafricaine et Quitéria Guirengane pour son travail en tant qu’organisatrice des femmes. Elle est basée au Mozambique mais son travail s’étend à toute l’Afrique.

Des participants de 45 pays africains ont participé à la formulation du Manifeste des jeunes femmes africaines, marquant le vingt-cinquième anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes et l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Le manifeste est réimprimé par CPNN avec ses nombreuses demandes pour “Forums Génération Égalité.”

Si les marches et les manifestations restent vitales pour le mouvement, les rencontres virtuelles jouent également un rôle croissant. Le Manifeste des jeunes femmes africaines a été élaboré dans une série de réunions virtuelles dans cinq régions du continent qui ont été suivies par CPNN. Pour célébrer le 8 mars, les lecteurs du CPNN ont pu participer à des réunions virtuelles organisées par l’Organisation panaméricaine de la santé, l’Organisation internationale du travail, UNFOLD ZERO, Youth Fusion et les parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires. Et dans les semaines qui ont suivi, il y a eu quatre réunions virtuelles pour la 65e Commission de la condition de la femme et six autres sur l’égalité et le leadership des femmes.

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Journée internationale des femmes 2021

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Financial Press Fears Brazilians Will Be Allowed to Elect President of Their Choice

DÉVELOPPEMENT DURABLE



In Central Africa, Villages Join an Experiment To Save the World’s Second-Largest Rainforest

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Le Rotary club de Pétion-Ville au cœur de la promotion de la culture de la paix en Haïti

En plus des articles, nous listons des événements virtuels pour la culture de la paix: Cliquez ici pour les événements prevus. Le mois dernier, nous avons enregistré 35 événements.

  

DROITS DE L’HOMME




Bélarus. Les femmes en première ligne de la lutte pour les droits humains

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Civil society in northeast Syria promotes women’s role to fight extremism

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ


Danny Glover on Amazon Union Drive in USA, the Power of Organized Labor & Centuries of Resistance in Haiti

ÉDUCATION POUR LA PAIX



Mali: Partenariat entre l’UCAO-UUBa et l’EMP : promouvoir la recherche et la culture de la paix en Afrique