Category Archives: bulletins

Bulletin français 1 août 2016

EDUCATION DE PAIX AUTOUR DU MONDE

Histoire ne se reflète pas toujours dans les titres des médias. Parfois, il s’agit de sujets dont le développement est lent – des événements qui ne sont pas considérés comme dignes d’intérêt – qui s’accumulent et changent le cours de l’histoire. Un bon exemple est le progrès constaté dans l’éducation à la paix, que nous saluons dans le bulletin de ce mois-ci.

Le site Internet de la “Campagne mondiale pour l’éducation pour la paix” nous donne une bonne vision sur l’étendue de l’éducation à la paix dans le monde d’aujourd’hui. On peut commencer simplement avec la liste de leurs organisations de parrainage, locales et nationales qui viennent de plus de 50 pays et des six continents.

Ce mois-ci, nous présentons de récents articles repris par la Campagne mondiale pour l’éducation à la paix, venant du Myanmar, de la Bosnie, du Royaume-Uni, du Rwanda, de laGéorgie, des États-Unis et des Seychelles.

Au Myanmar, le Ministère de l’éducation et l’UNESCO mettent en œuvre conjointement le projet «Education pour la paix et le développement dans le Nord de l’État de Rakhine”. Les enseignants, les directeurs et les responsables de l’éducation ont été formés specifiquement pour la paix et pour la transformation des conflits.

En Bosnie, le “United World Colleges de Mostar” célèbre son 10e anniversaire. UWC Mostar était la première école pour des élèves venant de toutes les régions de l’ex-Yougoslavie, où l’enseignment est prodigué de façon non segrégationiste.

Dans le Royaume Uni, les Quakers tiendront une conférence nationale pour les enseignants, afin d’apprendre aux élèves à gérer les conflits de manière constructive et à développer l’esprit critique. Les éducatrices de plus de 80 écoles à travers la Grande-Bretagne participeront à l’apprentissage à la paix au “Friends House” à Londres.

Le programme d’éducation à la paix du Rwanda arrive à sa fin après trois ans de construction de paix durable dans les communautés à travers le pays. La conclusion sera marquée par une “Semaine de la paix” qui comprend diverses activités visant à partager le succès du programme et d’encourager tous les Rwandais à être champions de la paix dans leur propre village et dans leur famille.

En Géorgie, le Forum européen interculturel vient de finaliser le rapport de son premier cours de formation dans le cadre du programme «éducation à la paix – développement des compétences dans le domaine de la jeunesse.” Le but est de permettre aux jeunes de devenir des agents pro-actifs du changement pacifique par le biais des initiatives communautaires locales traitant des conflits sociaux.

Aux Etats-Unis, le Commission de la paix de Ashland, en Oregon, travaille avec les écoles de la ville. Leur programme “MindUp” qui offre des outils d’éducation à la paix, encouragent principalement l’écoute, la compassion et la compréhension. Le Centre “Resolve” pour la résolution des conflicts et la justice réparatrice, basé à Medford, y est aussi impliqué.

L’Université des Seychelles a annoncé qu’elle envisageait de mettre en place un centre international d’études pour la paix et la diplomatie avec les conseils et l’expérience du président fondateur des Seychelles, Sir James Mancham. Le professeur d’études de paix proposé sera à la fois le leadership académique et le formateur en compétences des négociateurs. Ce centre de l’information sera aussi un lieu de rencontre pour les praticiens et les chercheurs. Les conférences seront une caractéristique des activités du centre. Sous les auspices de la UniSey, proposera une maîtrise en études de la paix pour les étudiants locaux et internationaux, ainsi que des possibilités de recherches doctorales et post-doctorales.

Juste pour terminer notre tour du monde, nous mentionnerons quatre autres articles récents de CPNN sur les progrès dans l’éducation de la paix en Colombie, au Brésil, Japon et Côte-d’Ivoire.

Le ministre Colombien de l’éducation, Gina Parody, parlant à la réunion des secrétaires de l’éducation à travers le pays, les a invités à développer un nouvel enseignement pour préprer les enfants et les jeunes dans la consolidation de la paix. Elle déclare, «Pour la première fois, le gouvernement a alloué un budget plus important pour l’éducation de nos enfants et des jeunes que le budget pour la guerre. Nous sommes convaincus que c’est dans les salles de classe que la nouvelle génération va commencer à réécrire l’histoire de la Colombie en tant que pays en paix “.

A São Vicente, Brésil, une équipe d’éducateurs mène un programme de formation pour l’éducation à la paix concernant les professionnels de toutes les unités de l’éducation publique en partenariat avec le Ministre de l’éducation.

A Hiroshima, Japon, le reseau “Mayors for Peace” organise en partenariat avec la Fondation de Paix et Culture et l’Université d’Hiroshima, un programme d’été qui fournit aux étudiants une compréhension générale de la nature et des attributs de la guerre et de la paix. Le programme éclaire divers aspects des expériences de guerre, y compris le bombardement atomique d’Hiroshima, et, en même temps, il explore des questions contemporaines liées à la paix dans le monde à l’ère de la mondialisation

A Yamoussoukro, Côte-d’Ivoire, le directeur adjoint pour l’Afrique de l’UNESCO, Edouard Firmin Matoko a annoncé la création d’une école pour la culture de la paix. Appelé le «centre panafricain de recherche et de formation de haut niveau à la culture de la paix», son objectif sera «le renforcement des capacités des décideurs aux valeurs de la paix et de la citoyenneté ».

Enfin, il existe deux grands événements à venir où les éducateurs de la paix et les autres personnes intéressées par la paix, sont invités à venir et à faire de nouveaux contacts. Le Congrès du Bureau international de la paix, le plus ancien réseau de la paix mondiale, fondée en 1891-1892, aura lieu à la fin de Septembre de cette année à Berlin, tandis que la 9ème conférence internationale du Réseau international des musées pour la paix aura lieu à Belfast en Avril 2017.

      

ÉDUCATION POUR LA PAIX

gcpe
The Global Campaign for Peace Education

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Tunisia moves closer to achieving gender equality in politics

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Culture de la Paix: Jeunesse Africaine et Créations Artistiques

DROITS DE L’HOMME



Malaysia: Tenaganita Still Fighting for Women Workers’ Rights, 25 Years On

TOLÉRANCE ET SOLIDARITÉ



Petition: La Paix par un Autre Chemin

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Afrique: Développement durable : L’avenir des terroirs est dans l’énergie verte

DISARMAMENT ET SECURITÉ



Florianópolis, Brazil: World Peace Forum: a space to build a better world

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Londrina, Brazil: Fifth Municipal Conference on Culture of Peace

Bulletin français 1 juillet 2016

. LA PAIX EN COLOMBIE .

Le gouvernement de Colombie et la guérilla des FARC se sont accordés sur un cessez-le-feu et sur un plan pour la démobilisation. Le cessez-le-feu bilatéral et la remise des armes commenceront avec la signature de l’accord de paix final prévu en Juillet et qui devra aboutir au terme de 180 jours. Un groupe de suivi composé des délégués de l’ONU sera créé conjointement par les FARC et par le gouvernement colombien afin de vérifier la récupération des armes à feu. Il a également été annoncé la création de zones et de camps pour la guérilla avec l’engagement des autorités pour lutter contre les groupes paramilitaires, au moyen d’une unité spéciale de la police colombienne démobilisée.

Comme le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon l’a déclaré, «Aujourd’hui, le processus de paix colombien valide la persévérance de tous ceux dans le monde qui travaillent pour mettre fin à un conflit violent pas par la destruction de l’adversaire, mais par la recherche patiente du compromis. ”

Selon les analystes, “ce qui reste maintenant sont des détails. Certains d’entre eux seront épineux, et peuvent nécessiter des semaines voire quelques mois à être démêlés. Mais les parties les plus difficiles du processus de paix appartiennent au passé.”

Déjà, les premiers observateurs des Nations Unies sont arrivés pour aider le processus de démobilisation.

Les Colombiens célèbrent, mais ont encore une certaine crainte, comme le décrit Amada Benavides, Fundación Escuelas de Paz: “Aujourd’hui à 12h39, lorsque le président Santos et le chef des FARC ont signé l’accord, chacun d’entre nous, nos partenaires et moi-même, ne pouvions que pleurer ! Après 60 ans de guerre, nous avions du mal à réaliser ce qui arrivait ! Cette nuit, nous avons eu un atelier sur les femmes, la diversité et la paix. Notre sentiment a hésité entre l’espoir , la peur et l’anxiété pour les possibilités de l’accord.  Nous avons peur pour de nombreuses populations qui ne sont pas encore convaincues des avantages de la paix… et nous sommes anxieuses en voyant l’ampleur du travail en cours pour la consolidation de la paix.  Aujourd’hui nous avons besoin de plus de soutien. que jamais.”

Le mois dernier, le gouvernement et les FARC ont signé un accord pour garantir que leurs accords de paix devront obligatoirement être respectés par les futurs gouvernements de la Colombie. Ceci est important car il existe déjà un mouvement d’opposition dirigé par un ex-président colombien qui dit vouloir renverser les accords.

Comme nous l’avons souvent dit, la paix est trop importante pour être laissée seule dans les mains du gouvernement national. Ce qui est important c’est qu’à tous les niveaux des gens s’en soient saisie ! 



Un rôle clé est joué par les enseignants et le mouvement pour l’éducation à la paix, comme dans une récente réunion à Bogota:…. “Les participants, des enseignants, des universitaires et des formateurs, ont partagé leurs expériences et leurs réflexions quotidiennes.   Ensemble, ils ont réaffirmé qu’il n’y aura pas de la paix sans une éducation à la paix, transformant la culture. Cela nécessite l’application d’une nouvelle pédagogie “.

Les artistes et les acteurs culturels ont un rôle important à jouer, comme le décrit le directeur d’un théâtre à Medellin: «Nous devons désarmer nos mots parce qu’ils sont encore chargés de violence. Cela va prendre beaucoup de pédagogie et ici la culture peut aider beaucoup. Nous avons besoin de guérir, de chercher la vérité, d’avoir une sorte de réparation.” 


Les femmes colombiennes, sous la bannière d’«Un million de femmes pour la paix», exigent un plus grand rôle dans le processus de paix, en disant que “la paix en Colombie est impossible sans nous”. Leur bloc nouvellement formé a pour but de créer un mouvement communautaire afin de fournir un soutien populaire pour le processus de paix. Le mouvement rassemble des agricultrices, des artistes, des journalistes, des jeunes et des représentantes politiques des communautés autochtones et afro-colombiennes.

Il est particulièrement important d’établir la paix au niveau du gouvernement local. Par exemple, la ville de Cali, en Colombie, a mis en place un «plan pour la paix et la coexistence pacifique». Il s’agit d’un guide préparé par le Conseil consultatif de la paix, en consultation avec les différents acteurs sociaux tels que le Haut Conseil de paix et les droits de l’Homme du gouvernement du Valle, l’archidiocèse, les universités ainsi que le personnel du bureau du maire de Cali et des organismes tels que le Conseil consultatif post-conflit.

Comme l’a dit Raul Castro, qui était le médiateur pour les accords, “La réalisation de la paix en Colombie représente un espoir pour des millions de personnes sur la planète, dont la préoccupation principale demeure la survie humaine dans un monde secoué par la violence et par les guerres.  La paix n’est pas une utopie;. Il est un droit légitime de tout être humain et de tous les peuples. Il est une condition fondamentale pour la jouissance de tous les droits de l’Homme, en particulier le droit suprême à la vie “.

      

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

acuerdo

Ceasefire between FARC and the government of Colombia is sealed in Cuba

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Guatemalan Women Healing Toward Justice: Speaking tour

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Côte d’Ivoire: l’UNESCO annonce la création d’une école pour la culture de la paix à Yamoussoukro

DROITS DE L’HOMME



‘March of Silence’ in Uruguay sends message of remembrance to South America

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Togo Lutte contre le terrorisme : Le « Magazine le Pacific » joue sa partition

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Le film Demain, un manifeste?

DISARMAMENT ET SECURITÉ

UNSC

The Elders welcome Paris conference as step towards two-state solution for Israel-Palestine

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



The Peace Prize for city initiatives in conflict prevention, resolution or peace building

Bulletin français 1 juin 2016

LA REFORME DE NATIONS UNIES .

Depuis sa création il y a plus de 70 ans, l’Organisation des Nations Unies a été l’espoir de l’humanité pour “préserver les générations futures du fléau de la guerre.” Mais de plus en plus, nous perdons l’espoir qu’elle y parvienne, dans sa forme actuelle. Cela a été particulièrement évident au cours des dernières semaines, lorsque les grandes puissances n’ont pas pris la peine d’envoyer des délégations de haut niveau au Sommet humanitaire de l’ONU, bien que 60 autres pays y aient envoyé leur chef d’Etat. Alors que l’Allemagne était représentée par son chancelière Angela Merkel, les autres grandes puissances étaient essentiellement absentes: Le Canada, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Russie et la Chine.

Par conséquent, il est pas surprenant qu’il y ait un chœur croissant de demandes de réformes des Nations Unies.

La demande la plus spectaculaire et de grande envergure vient d’Afrique. Ce mois-ci le Parlement panafricain, avec la representation de 54 de ses pays, a demandé à l’Union africaine de soutenir sa demande pour creer un nouvel organe de l’ONU: une Assemblée parlementaire des Nations Unies (APNU). Le Président du Parlement a expliqué que “le temps est venu que ‘Nous, les peuples’, comme il est écrit au début de la Charte des Nations Unies, doivent avoir plus d’influence dans les affaires mondiales. A cet effet, une APNU doit être établie.” Cela pourrait devenir une voix puissante pour la paix. Au lieu de refléter les politiques des États membres avec leur budget militaire et les politiques militaires, l’Assemblée proposée serait composée de représentants des organes directement élus par le peuple et sans responsabilité directe pour les institutions militaires.

Un autre appel à une vaste réforme vient d’un groupe crée avec l’ancien Directeur général de l’UNESCO Federico Mayor. Leur déclaration propose un «nouveau système des Nations Unies” avec une Assemblée générale composée de 50% des représentants des États et 50% des représentants de la société civile, en ajoutant au Conseil de sécurité déjà existant, un Conseil de l’environnement et un Conseil socio-économique. Dans tous les cas, il n’y aurait plus de droit de veto, mais un vote pondéré.

De nombreux appels à la réforme estiment que le Conseil de sécurité composé des cinq membres permanents, qui sont les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et qui détiennent le droit de veto, est dépassé et inefficace face aux problèmes mondiaux d’aujourd’hui.

Il y a des réunions en cours de Négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, mais qui sont compliquéss par les rivalités entre les États membres. Lors de la dernière réunion au début du mois de mai, l’Inde a demandé l’augmentation du nombre de membres permanents en proposant eux-mêmes, le Brésil, le Japon et l’Allemagne, reunissant ainsi les perdants et les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Mais tout de suite, il y a eu les objections du Pakistan et de la Corée du Nord, leurs rivaux, ainsi que d’un autre groupe de 13 pays dirigé par l’Italie. Une autre proposition a été présentée par l’Irlande pour une nouvelle organisation du Conseil de sécurité composée de 6 sièges pour une durée de 8 ans; 2 sièges pour le groupe africain et 2 autres pour l’Asie-Pacifique, 1 siège pour WEOG (Europe occidentale et autres) et un autre pour GRULAC (Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes).

Lors du récent Sommet humanitaire, la Ligue arabe, qui se compose de 22 Etats membres, dont l’Algérie, l’Egypte, l’Irak, la Jordanie, le Qatar et l’Arabie saoudite, a demandé à ce que soit limité le pouvoir de veto des membres permanents du Conseil de sécurité, faisant écho à une demande similaire par le président turc Erdogan. Cet appel a aussi été compliqué par des rivalités inter-étatiques parce que leurs remarques n’ont été dirigées que contre l’utilisation du droit de veto de la Russie à l’égard de la guerre en Syrie.

Les “Elders,” le groupe d’anciens chefs d’état et d’agences internationales qui a été formé il y a plusieurs années autour de Nelson Mandela, a fait une série de recommandations concernant la réforme du Conseil de sécurité. Ils appellent à une nouvelle sorte de membres du Conseil avec une durée plus longue pour contrebalancer les cinq membres permanents, un engagement à limiter l’utilisation de leur droit de veto et une plus grande implication de la société civile.

Une autre proposition des “Elders” est que le Secrétaire général de l’ONU soit plus indépendant. Cette proposition est reprise dans les conclusions du récent Débat de haut niveau thématique des Nations Unies sur la paix et la sécurité, et il est déjà mis en œuvre, dans une certaine mesure, dans de nouvelles procédures pour choisir le prochain Secrétaire général.

Mais, la question reste: Est-ce que ces propositions sont assez radicales pour permettre à l’ONU de “préserver les générations futures du fléau de la guerre?” Selon le coordinateur de CPNN, nous avons besoin d’une réforme plus radicale. Voir son blog pour une proposition.

      

DISARMAMENT ET SECURITÉ

unsc

Intergovernmental Negotiations on Security Council Reform

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Peace in Colombia Is Impossible Without Us, Women Declare

ÉDUCATION POUR LA PAIX


Paris: Un orchestre debout !!!

DROITS DE L’HOMME



Red carpet film festival asserts Gaza’s pride and talent

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Mali: Lutte contre le terrorisme : Vers la création d’un réseau mondial des Ulémas

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Tens of Thousands Take Part in Global Actions Targeting World’s Most Dangerous Fossil Fuel Projects

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Concertation sous-régionale sur le programme “Jeunesse et culture de la paix en Afrique centrale”

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



For the first time, a Peace Plan for Cali, Colombia

Bulletin français 1 mai 2016

LA NON VIOLENCE FAIT L’HISTOIRE .

La non violence est d’actualité ces jours-ci.  Commençons par rappeler les paroles du grand tacticien de la non-violence, Martin Luther King, en parlant du Mahatma Gandhi:. “La résistance non-violente n’est pas une méthode pour les lâches ; elle résiste vraiment.  Si un individu utilise cette méthode parce qu’il a peur ou simplement parce qu’il ne dispose pas de moyens de violence, il n’est pas réellement non-violent. Voilà pourquoi Gandhi dit souvent que si la lâcheté est la seule alternative à la violence, il est préférable de se battre … la résistance non violente … n’est pas une méthode de passivité statique … Pour beaucoup, la résistance non-violente est passive dans le sens qu’elle n’est pas physiquement agressive envers l’adversaire, mais son esprit et ses émotions sont toujours actifs, cherchant constamment à persuader l’autre qu’il a tort.  La méthode est passive physiquement mais fortement active spirituellement. Ce n’est pas la non-résistance passive au mal, c’est la résistance active et non-violente au mal”.

Peut-être l’acteur le plus actif dans cette approche est aujourd’hui la ‘’Nonviolent Peaceforce’’ qui a récemment été nominée pour le Prix Nobel de la paix en reconnaissance du travail de ses équipes “sur le terrain” dans les différents “points chauds” partout dans le monde.  En outre, cette ONG tente activement de convaincre l’Organisation des Nations Unies et divers gouvernements à adopter la non-violence comme modèle : “L’un des changements les plus spectaculaires aura eu lieu quand le monde se rendra compte qu’il est faux de penser qu’un Homme armé ne peut céder que face à une autre arme !”

Tout cela fait partie de la stratégie à long terme de la Nonviolent Peaceforce annoncée récemment par cette organisation : “Nous protégeons les civils dans les conflits violents à travers des stratégies non armés Nous construisons la paix côte à côte avec les communautés locales.  Nous préconisons l’adoption plus large de ces approches pour la sauvegarde des vies humaines et de la dignité.”

Un autre acteur majeur de la non-violence est le Comité Central Mennonite, qui a récemment diffusé des initiatives dans sept pays sur quatre continents.

Pendant ce temps, Pax Christi et d’autres militants ont récemment convoqué une réunion au Vatican afin d’enrôler l’Eglise catholique dans l’approche de la non-violence, en demandant que l’église inverse son soutien aux “guerres justes”.

Il faut aussi mentionner la Charte de la Non-violence qui a été signée maintenant par 104 organisations de 33 pays, ainsi que la nouvelle initiative que nous avons mentionnée le mois dernier pour les villes non-violentes.

En célébrant la Journée de la Terre ce mois-ci, la Campagne Nonviolence nous rappelle que pour protéger notre planète nous devons vivre «sans violence» avec des pratiques telles que l’économie durable, les énergies renouvelables, en réduisant la consommation de viande, et en soutenant la production de nourriture locale.

L’une des principales tactiques de la non-violence est la médiation.  Récemment, nous avons présenté des articles sur la formation de la police pour la médiation, ainsi que des initiatives spécifiques au Mexique et en Bolivie.

Ces initiatives ne sont pas présentées dans les gros titres des médias commerciaux, où la violence est considérée comme plus dignes d’intérêt, mais à long terme, les initiatives pour la non-violence feront l’histoire, alors que la violence lui met des entraves..

      

ÉDUCATION POUR LA PAIX

paradigm
Nonviolent Peaceforce: A paradigm shift?

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES



Bahrain Women Association conducted a workshop on peace

DISARMAMENT ET SECURITÉ

trident

Disarm! World Congress 2016 of International Peace Bureau

DROITS DE L’HOMME



USA: Prisoners in Multiple States Call for Strikes to Protest Forced Labor

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ



Landmark Vatican conference rejects just war theory, asks for encyclical on nonviolence

DÉVELOPPEMENT DURABLE



Nuit Debout à Paris

LIBERTÉ DE L’INFORMATION



Classement mondial de la liberté de la presse 2016 : la paranoïa des dirigeants contre les journalistes

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE



Democracy Spring: Thousands Descend on US Capitol, Over 400 Arrested

Bulletin français 1 avril 2016

VILLES CULTURE DE LA PAIX .

Il apparaît que la culture de la paix progresse de plus en plus à travers les villes selon les articles que nous avons publiés dans CPNN depuis janvier.

Au plus haut niveau, les maires de Madrid, Manuela Carmena, et de Paris, Anne Hidalgo, vont organiser un forum international contre la violence et pour l’éducation à la paix. Avec Bruxelles, ce sont leurs villes qui ont souffert le plus des attaques terroristes en Europe. Face aux États-nations qui ne donnent que des réponses militaires, ces municipalités proposent l’éducation pour la non-violence.

Alors que les États-nations continuent à fabriquer des armes nucléaires, le réseau, Maires pour la Paix, avec plus de 6.900 villes dans 161 pays, continue à donner la priorité à la lutte pour le désarmement nucléaire. Nous avons récemment publié un article d’une de leurs villes membres, Wellington, Nouvelle-Zélande.

D’autre part, le réseau,Villes internationales de paix, avec 130 villes membres dans 40 pays, a récemment annoncé une alliance avec le réseau nouvellement formé de Villes de Compassion comprennant 70 villes dans près de 50 pays qui ont affirmé la Charte pour la Compassion, promouvant la culture de la paix au niveau local.

Aux États-Unis est né un mouvement croissant de villes qui entreprennent la transformation vers une culture de la paix.

A New Haven, au Connecticut, pour la quatrième année la Commission pour la paix, un organe du gouvernement de la ville, a publié un rapport sur l’état de la culture de la paix. Le rapport identifie les priorités pour l’action de la ville. Deux de leurs priorités ont été présentées dans les articles récents de CPNN: la justice réparatrice dans les écoles, et l’accueil des réfugiés.

La ville de Ashland, en Oregon, a récemment établi une Commission Culture de la Paix dont l’un de leurs travaux est la rédaction d’un rapport annuel sur l’état de la culture de la paix dans leur ville. D’autres tâches incluent la formation des ambassadeurs de la paix, l’éducation à la paix dans les écoles, un répertoire des ressources communautaires qui favorisent une culture de la paix, et un monument contenant la Flamme de la paix mondiale.

Des organisations de la société civile à Wilmington, au Delaware, développent une “vision stratégique, un plan et un document des ressources qui apportera la paix à Wilmington. Le plan traitera des actions nécessaires pour transformer une culture de violence en une culture de la paix. Le plan comprendra l’apport des groupes civiques, la ville, l’État, les églises, les étudiants, les personnes âgées, et le grand public “.

Une nouvelle initiative a pour but de créer un réseau des “villes non-violentes,” sur le modèle d’une initiative à Carbondale, en Illinois. Ses objectifs sont similaires à ceux de New Haven, Ashland et Wilmington: “Villes non-violentes travaillera à mettre fin au racisme, à la pauvreté, au vagabondage, à la violence sous toutes ses formes et à tous les niveaux, à démanteler la ségrégation du logement et à poursuivre l’intégration raciale, sociale et économique.

Il s’agit aussi de “mettre fin aux violences policières en institutionnalisant la nonviolence au sein de la police, d’organiser en enseignement qui stoppe la violence domestique et developpe la nonviolence envers tous les enfants, de travailler pour mettre fin à la violence des bandes et enseigner la nonviolence à leurs membres.”

Toujours dans cette initiative, elle veut “enseigner la nonviolence dans toutes les écoles; poursuivre la nonviolence dans les programmes et les politiques d’immigration; amener les dirigeants et les communautés religieuses à promouvoir la nonviolence et la vision d’une ville nouvelle, nonviolente; réformer les prisons afin qu’elles soient moins violentes en éduquant les gardiens et les prisonniers dans la nonviolence.”

Enfin, l’initiative propose de “passer de la justice rétributive à la justice réparatrice dans l’ensemble du système de justice pénale; d’arrêter la destruction locale de l’environnement, de stopper le changement climatique, et le racisme environnemental; de poursuivre le progrès énergetique concernant l’eau propre, les énergies éolienne et solaire, avec une communauté verte à 100 pour cent, et en général, faire tout ce qui est possible pour aider la communauté locale à devenir plus solidaire, plus juste, plus accueillante, et, donc, d’avantage nonviolente.”

Les pratiques avancées par la culture des villes de paix comprennent la médiation, la justice réparatrice et la budgétisation participative, comme décrit dans les articles de CPNN précédents.

      

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

Ashland

USA: Working on creating a culture of peace in Ashland

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

csw unionists

Les délégations syndicales commencent leur travail lors de la 60e Session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies

DISARMAMENT ET SECURITÉ

trident

United Kingdom: Thousands call for Britain’s nuclear deterrent Trident to be scrapped

DROITS DE L’HOMME

amnesty

2015: When Global Governments Trampled Human Rights in Name of National Security

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

rising

GLOBAL YOUTH RISING: Empowering passionate activists and peace workers from around the world– JULY 2016

DÉVELOPPEMENT DURABLE

einstein
Les Lauréats Sénégalais du “Next Einstein Forum” exposent les résultats de leurs travaux scientifiques

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

guantanomo

Guantanamo could be turned from a war facility to a peace park

ÉDUCATION POUR LA PAIX

patrir
Romania: Systemic Peacebuilding, Conflict Transformation & Post-War Recovery and Reconciliation

Bulletin français 1 mars 2016

. LA LUTTE DE L’AFRIQUE .

Il y a actuellement au cœur de l’Afrique une lutte  épique  entre les forces de la culture de guerre et celles de la culture de  paix. 
D’une part, les attaques de Boko Haram, Al Qaida, ISIS, et Al-Shabaab      , la guerre latente du Burundi et les luttes fratricides au Sud-Soudan font largement la Une des médias  commerciaux. D’autre part, même si les initiatives Africaines pour la culture de la paix ne sont qu’une indication, la culture de la paix gagne tous les jours du terrain et  est en train de gagner ! Il suffit de regarder  les nombreux  articles s’y référant ce mois ci : 

– Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme,

– L’Union africaine: la 26ème Session ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine conclut avec reconnaissance pour les combattants d’Ebola et pour que la paix soit une priorité du continent,

– L’Union africaine: retraite du Réseau panafricain des Sages,

– Sénégal: La féministe Bineta Diop: Unies contre la guerre en Afrique,

– Tunisie: appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix,

– Cameroun: la radio communautaire au service de l’éducation à la paix,

– Maroc: les musulmans proposent  un consensus sur la citoyenneté pour tous: la Déclaration de Marrakech,

– Mali : Elaboration d’un programme national sur la culture de la paix au
Mali : Les experts à l’œuvre,

-Ethiopie: AAPI convoque le 2ème Forum Arts4Peace à Addis-Abeba,

– Congo (RDC): Déclaration des clubs des jeunes du conseil des clubs de congo peace network,

– Congo (RDC): Goma, Nord Kivu: clôture de la 3è édition du Festival Amani,

– Sierra Leone: Le ministre exhorte les délégués à développer une culture de la paix,

– Gambie: «Les pays africains doivent s’unir»,

– Afrique du Sud: les femmes africaines s’organisent contre le monopole des grandes entreprises pour récupérer l’agriculture,

– Tchad: Commémoration de la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale,

Comme Nestor Bidadanure décrit dans son article “Pour Que Vive La Liberté Promise” . . . en Afrique, la décolonisation juridique n’a pas été suivie d’une rupture idéologique avec le modèle de gouvernance coloniale chez une partie de l’élite politique.. . . La pratique coloniale de diviser pour mieux régner est jusqu’à aujourd’hui l’arme politique préférée des élites extrémistes.”

Il conclut que “la Culture de Paix doit être pensée et enseignée comme
un idéal qui permet de relier et de renforcer ce qui a été délié. C’est
une théorie inclusive et réconciliatrice. Elle est l’anti-thèse du PIR.
C’est une théorie qui permet de penser les différences au sein d’une
nation comme une précieuse richesse. Elle nous rappel qu’il n’y a pas
d’identité nationale hors la diversité tant culturelle qu’humaine de
l’ensemble des citoyens…

      

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

Diop

La féministe Sénégalaise Bineta Diop: Unies contre la guerre en Afrique

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

swaby
US: New Haven Peaces Out. A Bit

DISARMAMENT ET SECURITÉ

Burundi
Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme

DROITS DE L’HOMME

drone protest
US: We come to the gates of Hancock Drone Base today to install a memorial of Jerry Berrigan.

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

Marrakesh
Muslims Advance Consensus for Citizenship for All: The Marrakesh Declaration

DÉVELOPPEMENT DURABLE

solaires

La France devrait avoir 1 000 km de routes solaires d’ici 5 ans !

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Nestor

Afrique: Pour Que Vive La Liberté Promise

ÉDUCATION POUR LA PAIX

tunisia
Tunisie: Appel à une participation massive à la première rencontre internationale sur l’éducation à la paix

Bulletin français 1 fevrier 2016

. . . FAISONS-NOUS DES PROGRÈS? . . .

Avec la nouvelle année 2016, nous pouvons nous demander si les avancées vers une culture de la paix, que nous avons abordées dans les différents bulletins mensuels en 2015, continuent à progresser en 2016.

Reprenons:

ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS (mois de décembre): En dépit de la résistance contre l’arrivée des réfugiés en Europe, se sont créés des mouvements sociaux qui prennent leur défense. Cela a été exprimé récemment par des manifs marquant la Journée d’Action Globale contre le Racisme. La manif de Madrid avait pour slogan, “Nous sommes tous des migrants et réfugiés. Nous avons tous nos droits.” Un autre slogan a été “No à OTAN!” reflétant le fait que l’arrivée des réfugies est causée par la destruction de leur pays lors des interventions militaires de l’OTAN en Afrique et au Moyen Orient.

CULTURE DE LA PAIX EN AMERIQUE LATINE (novembre): Il y a des initiatives pour la culture de la paix partout en Amérique Latine. Dans le bulletin de novembre on trouve des activités à Cuba, en Bolivie, en Argentine, au Brésil, au Nicaragua, au Guatemala, au Chili, en Colombie et au Honduras. Et en décembre, la troisième réunion du Mouvement Pédagogique a pris place au Costa Rica avec 500 délégués de 18 pays et 34 syndicats d’éducation. L’ordre du jour: renouvellement de “la cohésion et le programme pour l’avenir de l’éducation en Amérique latine.”

LA COLOMBIE SE PRÉPARE A LA PAIX (septembre): Le plus grand progrès vers la paix en Amérique Latine est celui de la Colombie. Comme indiqué dans la chronologie publiée ce mois, on peut anticiper les signatures de leur accord de paix dans le mois de mars.

Y-AURA-T-IL UNE VOLONTÉ POLITIQUE À LA COP21 (août): En même temps que des experts regrettent le manque de volonté politique lors du sommet du climat à Paris (voir le bulletin du mois dernier), l’année 2015 a vu “un progrès extraordinaire dans la génération de l’énergie renouvelable.” Ce progrès donne l’espoir que nous pouvons renverser les processus du réchauffement de la planète même si les nations me veulent pas cesser leur dépendance aux énergies fossiles.

AFFRONTER LE TERRORISME SANS VIOLENCE (juillet): Les maires de Paris et Madrid, villes qui ont souffert le plus des actes terroristes, ont annoncé qu’ils vont sponsoriser un forum international pour la paix. Au lieu de réponses militaires, ils proposent l’éducation pour la non-violence. Dans une approche similaire, le secrétaire-général des Nations Unies, Mr Ban Ki-moon vient de publier un plan d’action contre l’extrémisme violent par des actions culturelles au lieu de militaires. Étant donné que “l’extrémisme s’accroît quand les droits de l’Homme sont violés, quand l’espace politique est réduit, quand les espérances d’insertion sont ignorées et quand les jeunes n’ont ni possibilités ni orientation pour leur vie . . . [nous devons soutenir] la bonne gouvernance, le respect de la loi, la participation démocratique, une éducation de qualité, un bon emploi, le plein respect des droits de l’Homme, et un effort spécial pour l’insertion des jeunes, reconnaissant leur contribution à la paix.” Ce dernier élément a été reconnu en particulier dans la récente résolution 2250 du Conseil de sécurité concernant “Jeunesse, Paix et Sécurité.”

VERS LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE (juin): Six cents représentants des communautés indigènes de différentes parties du monde se sont réunis récemment à Shillong en Inde pour Terra Madré Indigène (ITM), un événement qui contribue à forger un réseau mondial des peuples indigènes, des militants et de leurs sympathisants. “La vérité est que 500 millions de petites communautés alimentent 70 pour cent du monde, mais elles sont traitées sans respect du tout.”

LE PRINTEMPS ANTI-AUSTÉRITÉ (mai): Le Premier Ministre du Portugal a déclaré que les premières mesures de son gouvernement cette année vont commencer à mettre fin à l’appauvrissement du pays et au déclin social en raison de la politique d’austérité. Il est arrivé au pouvoir lors des dernières élections en tant que candidat de l’opposition socialiste contre l’austérité, et il gouverne en coalition avec les partis marxistes et les communistes. En Espagne, Podemos qui a gagné un grand vote en opposant l’austérité, essaie maintenant de faire une coalition similaire avec les partis politiques de gauche.

FEMMES, ÉGALITÉ ET PAIX (avril): Les femmes africaines, organisées en “Dzomo la Mupo”, la Voix de la Terre, associée avec le Réseau africain pour la biodiversité, se réapproprient la pratique agricole traditionnelle, s’opposant à la commercialisation de l’agriculture: “Les femmes doivent également enseigner aux jeunes filles et aux jeunes femmes le savoir sur les semences et sur la souveraineté alimentaire et sur l’importance du sol parce qu’elles sont de celles et ceux qui resteront pour transmettre ce message”.

LA PAIX A TRAVERS LE TOURISME (mars): Un Sommet mondial sur le tourisme durable a eu lieux en Espagne en Novembre et a adopté une Charte mondiale pour un tourisme incorporant les 17 objectifs de développement durable adoptés par les Nations Unies. La Charte affirme également la préservation de la qualité réelle des destinations et de l’industrie du tourisme, ainsi que la nécessité de promouvoir des formes alternatives de tourisme.

ÉCOUTEZ LES PEUPLES INDIGÈNES (février): CPNN a récemment publié “15 Victoires des droits indigènes dont vous n’avez pas entendu parler en 2015.” “Bonnes nouvelles. Parfois, il s’agit d’un barrage hydrolique annulé qui épargne à 20.000 personnes un déplacement forcé. D’autres fois, il prend la forme d’un aveu judiciaire simple, que les peuples indigènes sont effectivement les meilleurs défenseurs de l’environnement… les victoires des droits des indigènes nous donnent un répit pour célébrer, pour réfléchir et pour rafraîchir nos propres quêtes de la justice “. Et le Chili a créé un Ministère des populations indigènes, un conseil national et des conseils de peuples indigènes. Les représentants des ethnies Aymara, Quechua, Atacameños, Diaguitas, Kollas, Rapa Nui, Kawesqar, Yaganes and Mapuche ont été consultés.

COMMISSIONS DE VÉRITÉ (janvier): En Décembre, le rapport final de la Commission canadienne de Vérité a été publié. L’écrivain reflète que “Nous, en tant que pays, nous commençons tout juste à nous réconcilier avec la réalité des faits. Cela donne à réfléchir que la destruction systématique des cultures indigènes, des langues, des structures familiales, des terres et des cérémonies équivaut à un génocide culturel … Mais le changement est possible. nous pouvons changer, nous changeons, et j’ai très bon espoir que cet élan que nous avons collectivement généré continuera. Je suis enthousiasmé par l’avenir qui nous attend et je suis fier de faire partie de ce pays qui embrasse ce cri pour le changement et la réconciliation “.

      

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

madrid forum
International Peace Forum Proposed by the Mayors of Madrid and Paris

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

iraqi

Des enseignant(e)s irakien(ne)s lancent une campagne pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes

DISARMAMENT ET SECURITÉ

sipri
Industrie d’armement mondiale : l’Occident toujours dominant malgré une diminution ; les ventes flambent dans le reste du monde, selon le SIPRI

DROITS DE L’HOMME

indigenous

15 Indigenous Rights Victories That You Didn’t Hear About in 2015

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Colombia

The peace process in Colombia: A Chronology

DÉVELOPPEMENT DURABLE

indigenous terra madre

Native Cultures Push For Sustainable Food Solutions

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

Chile

President Creates Ministry of Indigenous People in Chile

ÉDUCATION POUR LA PAIX

tawfilis

US: The First Mural Museum in the World is a Culture of Peace Museum

Bulletin français 1 janvier 2016

. . COP21: RECUL OU DEBUT DU CHEMIN? .

Il y a eu beaucoup d’opinions contradictoires à propos des résultats de l’Accord climatique de Paris. Par conséquent, CPNN à choisi deux des autorités les plus indépendantes et scientifiques :

– James Hanson, ancien scientifique de la NASA, qui dès 1988 a alerté le monde sur le changement climatique,

– Naomi Klein, auteure canadienne , activiste sociale, et cinéaste connue pour ses analyses politiques et ses critiques de la mondialisation des entreprises (voir CPNN a propos de son plus récent livre, Cela change tout ). >.

Selon James Hanson, l’accord est une fraude complète, nous détournant de la véritable cause du réchauffement climatique qui est la dépendance continue du pétrole et du charbon. Selon ses plus récentes recherches, si nous ne réduisons pas radicalement cette dépendance, “le niveau de la mer pourrait bientôt être jusqu’à cinq mètres plus haut avant la fin du siècle. Beaucoup de villes du monde, y compris Londres, New York , Miami et Shanghai, seraient inondées.

Selon Naomi Klein, l’accord de Paris nous ramène en arrière. Au moins l’Accord de Kyoto de 1997 avait des obligations légales, tandis que l’accord de Paris n’en a pas. Klein nous rappelle le rapport entre la dépendance du pétrole et les guerres désastreuses de ces dernières années: “Pensons-nous que l’Irak aurait été envahie si son principal produit d’exportation avait été les asperges? Probablement pas. Nous voulions le pétrole de l’Irak… Cela a déstabilisé toute la région, ce qui n’a pas été particulièrement stable pour commencer en raison de précédentes guerres, des coups d’ état pour le pétrole et pour le soutien aux dictatures”.

Mais il y avait d’autres acteurs à Paris, en plus des représentants des gouvernements nationaux. Les villes du monde étaient là, tout comme des Sages, indigènes, des femmes africaines et des organisations non gouvernementales telles que Greenpeace. Es-ce qu’ils peuvent réussir où les gouvernements nationaux sont défaillants.

ICLEI, “le premier réseau de plus de 1000 villes et métropoles dans le monde pour le développement durable” a promis de continuer leurs actions “pour faire vivre leurs villes et leurs régions en développement durable, éco-mobile, avec de faibles émissions de carbone, de la biodiversité, des ressources efficaces et productives, saines et heureuses, avec une économie verte et intelligente, des infrastructures ” . “Notre pilote du Programme des Actions de Transformation (TAP) 2015 a présenté 125 plans d’action locaux qui ont le potentiel pour contribuer à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 ° C”.

Une réunion des Sages, indigènes, à Paris a publié une déclaration disant, entre autres, que «Nous sommes tous responsables et nous sommes tous capables de créer une nouvelle voie avec de nouvelles sources d’énergie qui ne nuisent pas aux personnes ou à la Terre. Nous sommes tous obligé d’agir maintenant pour protéger ce qui reste de la sacralité de l’eau et de la vie. Nous ne pouvons plus attendre des solutions de responsables gouvernementaux et d’entreprise. Nous devons tous prendre les mesures et la responsabilité de rétablir une relation saine avec l’autre et la Terre-Mère ».

Wanjira Mathai, fille de Wangari Maathai, Nobel de la Paix, a apporté des informations à Paris au sujet d’un nouveau mouvement appelé AFR100 – l’Initiative de restauration des paysages forestiers d’Afrique – Ce mouvement vise à restaurer 100 millions d’hectares (386.000 miles carrés) de paysages dégradé et déboisés en Afrique d’ici 2030.

Et Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace, tout en reconnaissant les lacunes de l’Accord de Paris, le considère comme le début d’un long chemin. Il est la nouvelle génération qui doit relever le défi: «Nous avons besoin de changement substantiel, structurel, systémique – et ce changement ne peut être mené que par les jeunes, qui ne sont pas infectés par la pollution politique du passé.”

Cela nous amène à considérer un autre accord de ce mois passé, qui n’a pas reçu des gros titres, mais qui a été dirigé par ceux de la nouvelle génération qui cherchent “du changement substantiel, structurel, systémique.” Romeral Ortiz Quintilla nous raconte comment elle et d’autres de UNOY (Le Réseau des Jeunes Bâtisseurs de la Paix) a lancé une campagne pour développer “un cadre global qui reconnaît et garantit le rôle des jeunes dans la paix et la prévention de la violence.” Ils ont développé des partenariats avec des acteurs clés tels que, l’Envoyé spécial du Secrétaire général sur la jeunesse, Search for Common Ground, World Vision et les agences des Nations Unies telles que le PNUD, entre autres. Comme elle le décrivait dans CPNN il y a deux ans, ils sont venus à l’ONU à New York pour faire du lobbying pour leur initiative.

Le 9 Décembre, à la suite de leurs efforts, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2250 sur la jeunesse, la paix et la sécurité. La résolution appelle les États membres à «faciliter un environnement propice pour les jeunes pour prévenir la violence, et de créer des politiques qui soutiennent le développement socio-économique des jeunes et l’éducation pour la paix leur donnant la capacité de participer aux processus politiques.

“Se félicitant de l’adoption de la résolution, Romeral et l’UNOY appellent maintenant chaque jeune artisan de la paix à se joindre à eux d pour les prochaines étapes.

      

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Naomi Klein
COP21 vue par Naomi Klein : « Le changement climatique génère des conflits »

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

girls

Eight ways 2015 was a momentous year for girls

DISARMAMENT ET SECURITÉ

palestine
2015 Black Solidarity Statement with Palestine

DROITS DE L’HOMME

canada
Reconciling Canada: Hard truths, big opportunity

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

forum
Porto Alegre, Brazil: Fifteenth anniversary of the World Social Forum

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

cities
ICLEI Declaration to the Ministers at COP21, Paris, France

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

Chad
Tchad: Commémoration de la Journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale

ÉDUCATION POUR LA PAIX

pedagogical
Amerique Latine: Mouvement pédagogique: nouvelle phase, nouvel élan

Bulletin français 1 decembre 2015

. ACCUEILLIR LES RÉFUGIÉS . .

La crise des réfugiés en Europe a révélé des contradictions profondes dans la culture de guerre. Comme les lauréats du prix Nobel de la paix l’ont exprimé dans leur récente réunion à Barcelone : “La crise des réfugiés et de la migration n’existent pas isolément. C’est le symptôme de problèmes plus larges qui se révèlent à l’humanité, tels que. . . les conséquences du militarisme, du nationalisme extrême, et de l’utilisation de la force dans des ‘guerres par procuration’ activées par les puissances mondiales dans la poursuite de leurs intérêts stratégiques, financiers et idéologiques.”

Dans ses remarques sur la crise, le lauréat du prix Nobel Kofi Annan affirme que l’Europe doit considérer les réfugiés comme une ressource potentielle et non comme un problème. Tenant compte de cela, CPNN révèle ce mois-ci les nombreuses initiatives à travers le monde qui accueillent et intègrent les réfugiés dans leur société.

En France, 15 associations de la société civile et des organisations internationales travaillent actuellement à accueillir et à intégrer les réfugiés.  L’une de ces organisation comprend un réseau de 570 associations: le FNARS «Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation sociale».

En Espagne, la Commission pour l’aide aux réfugiés (CEAR) engage des organisations et des institutions pour la solidarité avec les réfugiés.  Font partie de son Assemblée: des partis politiques, des syndicats, des groupes religieux, des ONG et des personnalités qui défendent les droits de l’Homme des demandeurs d’asile.  L’Ecole de la culture de paix à Barcelone élabore actuellement un plan du monde montrant des villes avec de bonnes pratiques à cet égard.

L’Amérique latine a longtemps été un chef de file dans l’accueil des réfugiés, avec une législation excellente dans plusieurs de ses pays. Les principes fondamentaux ont été adoptés en décembre de l’an dernier à Brasilia, à l’occasion du 30e anniversaire de la Déclaration de Carthagène de 1984 sur les réfugiés. Le plan d’action engage les gouvernements latino-américains et Caraïbes d’aborder le problème d’un point de vue humanitaire. Des exemples de cet effort comprennent la mise en œuvre de programmes tels que “Asi­lo de Calidad” et “Fron­teras Solidarias y Seguras,” qui répondent aux besoins des gens qui vivent, traversent ou retournent dans les zones frontalières. En ce qui concerne la crise actuelle, quelque 6000 Syriens ont été déjà reçus à Brasilia, Buenos Aires et Montevideo.
.

Aux États-Unis les gouverneurs républicains sont opposés à l’accueil des réfugiés de Syrie, mais en réponse, l’organisation “Cities United For Immigration Action“, une coalition de près de 100 villes et comtés dirige l’effort de promouvoir et exécuter des réformes de l’immigration à l’échelle nationale.  Avec cette initiative 18 maires des villes les plus importantes, y compris New York, Chicago et Baltimore, ont écrit une lettre disant entre autres que «la crise mondiale des réfugiés apporte avec elle une responsabilité et l’opportunité d’accueillir ceux qui cherchent l’exil de la tyrannie et de l’oppression.”

Par exemple, la ville de New Haven a invité une famille syrienne qui avait été rejetée par le gouverneur républicain de l’Indiana.  En arrivant, la famille a été accueillie par le gouverneur démocrate du Connecticut: “Je leur ai assuré que non seulement je leur souhaite la bienvenue, mais que je suis fier qu’ils soient venus aux États-Unis et plus particulièrement au Connecticut.’’

L’humoriste et réalisateur américain, Michael Moore, résume la lutte dans une lettre ouverte au gouverneur républicain de son État du Michigan: “Je voulais juste vous faire savoir que, contrairement à votre déclaration de refuser l’accueil à des réfugiés syriens dans notre état du Michigan, je défie votre interdiction et j’offre ma maison de Traverse City, Michigan, aux réfugiés syriens que vous avez rejetés. Je vais contacter le Département d’Etat de Washington pour leur faire savoir que je suis heureux de fournir un refuge à tous les couples de réfugiés syriens approuvés par les procédures de contrôle de l’administration Obama dans lesquelle j’ai toute confiance… Je demande à toute personne qui possède des chambres vides dans sa maison ou appartement, de les mettre à la disposition de réfugiés syriens et irakiens… Voilà ce que nous voulons être à partir de maintenant dans l’ “American way” !  Assez de guerre!  Assez  d’interférence dans la vie d’autres personnes.  Assez  d’ignorer les dégâts que nous avons créés.”

Et enfin, nous saluons les 50 villes de ICORN (Le Réseau Internationale des Villes de Refuge). Chaque membre de ICORN est une ville de refuge qui fournit des abris temporaires à travers des résidences pour écrivains et artistes persécutés. La résidence est généralement de deux ans. Selon ICORN, ces “écrivains et artistes représentent une ressource précieuse pour l’ensemble du réseau des villes.  Ils apportent de nouvelles impulsions à la vie culturelle de chaque ville.  Ils contribuent à l’amélioration des connaissances sur les différentes cultures dans votre ville et ils enrichissent notre débat, notre vision et notre compréhension.”

À long terme, les réfugiés peuvent enrichir notre débat, notre vision et notre compréhension du fait que nous devons passer de la culture de guerre actuelle à une culture mondiale de la paix.

      

TOLERANCE ET SOLIDARITÉ

routard
France: Comment veir en aide aux réfugiés ?

ÉQUALITÉ HOMMES/FEMMES

< geneva

International dialogue on gender equality in the media to be held in Geneva

DISARMAMENT ET SECURITÉ

drones
USA Exclusive: Air Force Whistleblowers Risk Prosecution to Warn Drone War Kills Civilians, Fuels Terror

DROITS DE L’HOMME

wiego
Nearly 100 Home-based Workers from 24 Countries Gather in Delhi to Adopt Historic Delhi Declaration on Workers’ Rights

DÉVELOPPEMENT DURABLE

food sovereignty
We are the solution: African women organize for land and seed sovereignty

PARTICIPATION DÉMOCRATIQUE

cities
New Cities of Peace

LIBERTÉ DE L’INFORMATION

Angola
L’Angola abrite le biennal sur la culture de paix en Afrique

ÉDUCATION POUR LA PAIX

restorative
USA: Restorative Practices in Schools