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Gabon: La jeunesse panafricaine engagée à lutter contre la radicalisation et à promouvoir la culture de la paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de l’UNESCO

Au terme du deuxième Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix, abrité par le Gabon, la centaine de jeunes participants s’est engagée à être des sentinelles/tisserands de la paix dans leur pays respectif, à travers une Déclaration, dite de Libreville, lue par Mademoiselle Julie Mutési, Coordonnatrice nationale du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) au Rwanda.


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Du 30 novembre au 1er décembre, à Angondjé, l’édition 2017 du Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix qui a porté sur « la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » a été co-organisé par le Gouvernement gabonais, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP).

Durant ces deux jours de travaux, les jeunes ont échangé sur leurs expériences et bonnes pratiques en matière de prévention de la radicalisation par l’implication des mouvements de jeunesse, d’une part ; et se sont appropriés le projet sous-régional, initié par la CEEAC, l’UNOCA et l’UNESCO avec le soutien de l’OIF, portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale », d’autre part.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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A travers la Déclaration qui a sanctionné les travaux de ce forum, les jeunes ont appelé à une appropriation, par la 45ème session de la réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se réunira à Kigali (Rwanda), du 04 au 08 décembre 2017, et par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, du projet « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Ils ont également recommandé l’élaboration, avec la participation des jeunes et l’appui de l’UNOCA, de l’UNESCO et de l’OIF, par le Secrétariat général de la CEEAC d’une Stratégie opérationnelle pour la jeunesse afin de promouvoir son autonomisation et sa contribution au développement et à l’intégration de la sous-région de l’Afrique centrale.

Pour leur part, ils se sont engagés à faire le plaidoyer afin que chacun des Gouvernements de leurs pays respectifs soutienne la mise en œuvre du projet régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale » ; à participer à la mise en œuvre, dans chacun de leurs pays respectifs, dudit projet régional et à contribuer à l’élaboration de la Stratégie opérationnelle pour la jeunesse de la CEEAC.

Lors de son discours de clôture, Monsieur Mathias Otounga Ossibadjouo, Ministre gabonais des Sports, du Tourisme et des Loisirs, s’est félicité de la qualité des travaux du forum nourris en grande partie par les jeunes eux-mêmes et a réitéré l’engagement de son pays à accompagner la mise en œuvre du projet sous-régional portant « Renforcement des capacités des jeunes en gestion de mouvements associatifs et création d’un système de prévention des conflits et des violences et de contribution de la jeunesse à l’alerte précoce pour la paix et la sécurité en Afrique centrale ».

Gabon: Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article de UNESCO

Le Gouvernenment gabonais, la CEEAC [la Communauté Économique des États de l’ Afrique Centrale], l’UNOCA [Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale], l’OIF [l’Organisation Internationale de la Francophonie] et l’UNESCO, en coopération avec le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, organisent du 30 novembre au 2 décembre 2017, le Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale.


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Le premier Forum panafricain « La jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix » s’est tenu, à Libreville (Gabon), du 11 au 13 décembre 2014, sous le Haut Patronage de Son Excellence, Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, à l’initiative conjointe de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO et de la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix, la science, la culture et l’environnement, avec le soutien et la participation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et de l’Union africaine (UA).

Ce forum, inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action pour une Culture de la paix en Afrique , adopté à l’issu du Forum panafricain « Sources et ressources pour une culture de la paix » (Luanda/Angola, mars 2013), a permis le lancement officiel du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP), dont le Gabon accueille depuis le Siège social.

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Will UNESCO once again play a role in the culture of peace?

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Le présent projet de « Forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale » s’inscrit dans la continuité de ce forum de décembre 2014, dont l’une des recommandations invitait le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix à se réunir dorénavant tous les deux ans, en assemblée générale, à Libreville (Gabon).

Cette activité a été prévue pour être réalisée en 2016, au titre du Programme de participation de l’UNESCO, sous le thème : « La radicalisation idéologique et religieuse des jeunes : un défi à la culture de la paix », en raison de l’importance que cette problématique revêt pour la paix, la sécurité, notamment sur le continent africain.

La propagation du radicalisme religieux de Boko Haram est en train de gagner la sous-région de l’Afrique centrale, via en particulier la région du lac Tchad et l’extrême-Nord du Cameroun. Du fait de la porosité des frontières, le radicalisme des jeunes pourrait, par ailleurs, prospérer sur l’humus de nombreuses crises politiques non résolues, des difficultés socio-économiques et de la frustration née du chômage, des atteintes aux droits de l’Homme, en somme de l’insuffisance de la gouvernance. De plus, dans le contexte d’accès accru aux technologies de l’information et l’utilisation massive d’internet et de réseaux sociaux, l’Afrique centrale n’est pas, à l’évidence, à l’abri de la radicalisation des jeunes.

Ce forum, qui contribue à la mise en œuvre de la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à lutter activement contre le terrorisme et l’extrémisme violent, s’inscrit également dans le prolongement de l’atelier sous-régional sur le renforcement de la coopération entre la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la société civile en matière d’alerte précoce et de prévention des conflits en Afrique centrale, organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la CEAAC, du 30 novembre au 2 décembre 2017, à Libreville (Gabon).

L’Union Africaine et l’ONU signent un mémorandum d’accord pour la consolidation de la paix

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Un article de l’Agence Anadolu

L’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé mercredi un mémorandum d’accord pour promouvoir la coopération conjointe dans le renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.

«Le but de la signature du mémorandum d’accord est de fournir un cadre et de renforcer la coopération pour soutenir la consolidation de la paix et soutenir les efforts de paix en Afrique», a déclaré l’UA dans un communiqué publié sur son site web.

Le communiqué considérait le mémorandum d’accord comme une étape concrète vers la mise en œuvre du «cadre commun des Nations Unies et de l’Union africaine pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité».

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What is the United Nations doing for a culture of peace?

Can the African Union help bring a culture of peace to Africa?

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Le 19 avril 2017, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki, ont signé un nouveau cadre pour renforcer le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Selon ses signataires, le mémorandum d’accord «continuera de renforcer la coordination des efforts des Nations Unies et de l’Union africaine et contribuera à un partenariat stratégique plus prévisible dans les domaines de la prévention des conflits, du dialogue politique, de la réconciliation nationale, de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme».

Le mémorandum d’accord a été signé par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine, l’Algérien Smail Chergui, et le secrétaire général adjoint à la consolidation de la paix de l’ONU, Oscar Fernandez.

Le mémorandum a été signé au siège de la mission permanente de l’Union africaine à New York, en marge de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Brésil: Convocation du Forum Social Mondial 2018

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Convocation par le Forum Social Mondial 2018

Le Collectif Brésilien d´Organisations et de Mouvements Sociaux, espace d´articulation du FSM 2018, au travers de cette LETTRE OUVERTE invite les personnes, les organisations, les mouvements sociaux, réseaux et plateformes de mouvements du Brésil, d´Amérique Latine et du Monde à s´incorporer au processus d´organisation et de réalisation du Forum Social Mondial 2018 qui sera réalisé au Brésil, du 13 au 17 Mars 2018, à Salvador de Bahia.


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Le Conseil International du FSM, lors de sa dernière réunion qui s´est déroulée en janvier 2017 à Porto Alegre, a estimé qu´il est urgent et nécessaire de réaliser une édition mondiale du FSM, en mars 2018, à Salvador, en raison de la gravité de la crise économique, sociale, environnementale et de la crise des valeurs démocratiques par laquelle passe l´humanité. La poussée de la pensée réactionnaire et autoritaire, aussi bien au Brésil, en Amérique Latine et dans le Monde, met tous les défenseurs et toutes les défenseuses d´un nouveau monde basé sur la solidarité, la justice sociale, la démocratie et la paix, en état d´alerte et de mobilisation permanente, et exige un processus d´articulation et d´unité mondiale des mouvements sociaux pour une lutte de résistance et de transformation de la réalité chaotique qui afflige l´humanité.

Le Forum Social Mondial s´est consolidé comme un espace ouvert de rencontre, horizontal et pluriel, pour le débat démocratique des idées, la formulation de propositions, l´échange libre d´expériences et l´articulation pour des actions efficaces, des organisations et des mouvements de la société civile planétaire qui s´opposent à la domination du monde par le capital et par n´importe quelle forme d´impérialisme. Il s´agit d´un processus de caractère mondial qui cherche à construir des alternatives à la globalisation néolibérale et à renforcer les articulations des mouvements sociaux, des réseaux et des autres formes d´articulation de la société civile, en augmentant la capacité de résistance sociale, sur la base de la pluralité, au processus de déshumanisation que le monde est en train de vivre.

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World Social Forums, Advancing the Global Movement for a Culture of Peace?

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En ce sens, face à la crise civilisatoire mondiale, le FSM 2018 à Salvador est une grande opportunité de rencontre des mouvements altermondialistes pour penser ensemble à des issues communes pour l´humanité, dans une optique solidaire, démocratique, de respect des diversités, qui puissent affonter les causes des diverses formes de violence et des inégalités sociales et régionales.

Le Brésil et Bahia, en particulier, sont des territoires où les mouvements de résistance se sont multipliés au cours des derniers mois, face aux attaques des secteurs conservateurs nationaux et internationaux. On y cherche à réfléchir sur les erreurs et les succès des stratégies adoptées par le champ démocratique et populaire au cours de la dernière période historique. Pour cela, une édition du FSM à em Salvador sera une occasion singulière d´unir les diverses expériences de résistances pour pouvoir, de façon fraternelle et engagée, penser ensemble à des actions efficaces pour affronter les pensées autoritaires qui prennent corps au Brésil et dans le monde.

Le choix du thème, Resister c´est Créer, Resister c´est Transformer indique que, pour le Collectif Brésilien, notre résistance a le germe du nouveau. Nous comprenons que, dans ce processus de lutte des peuples, des territoires et des mouvements contre le néolibéralisme, contre l´imperialisme et contre la dégradation environnementale, nous construisons, dans la pratique, des alternatives d´un autre monde possible.

Pour cela, le Conseil International du FSM et le Comité Facilitateur du FSM 2018 CONVOQUENT les citoyennes et les citoyens du monde, engagé-e-s dans la construction d´une société solidaire, radicalement démocratique, environnementalement durable et socialement juste, à se joindre au processus d´organisation et de réalisation du Forum Social Mondial 2018, Résister c´est Créer, Résister c´est Transformer. La participation de toutes et de tous est fondamentale pour le futur de nos utopies.

São Paulo, 18 août 2017

Collectif Brésilien du FSM 2018

Les adhésions peuvent être envoyées à l´e-mail: forumsocialmundial@fsm2018.org ou par le propre site www.fsm2018.org.

Indiquez dans le titre : Adhésion la convovation du FSM. Et informez votre nom et de votre organisation.

Gambia: La jeunesse africaine appelle à la construction de ponts intergénérationnels

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Un article de l’UNESCO

100 jeunes leaders venus de 22 pays africains se sont rassemblés en Gambie, à Banjul, la capitale, du 9 au10 mai 2017 pour développer de nouvelles stratégies pour la construction de la paix et la solidarité régionale en Afrique. Cette conférence internationale a été une occasion pour célébrer la contribution de la jeunesse à la transition démocratique en Gambie et réfléchir sur le rôle des mouvements de jeunesse dans la transition et la consolidation de la démocratie sur le continent africain.

La première vidéo est un spot d’une minute 20 secondes qui sera diffusé par les stations de télévision et de radio du Gabon. La jeunesse de la campagne figure dans la vidéo portant des torches de cérémonies traditionnelles et en criant le mot «paix» dans des langues differentes parlées en Afrique centrale. Le mot “paix” dans les 40 langues existantes, est aménagé en dessin afin de créer un logo composite de la campagne:

Organisé sous le thème : “Jeunesse, construction de la Paix et Solidarité régionale : leçons tirées de l’Afrique », la conférence a fourni une plateforme pour réfléchir sur les opportunités et les défis relatifs au développement de la jeunesse du continent et trouver un consensus sur la manière de les aborder collectivement. Le forum a été organisé avec l’appui du gouvernement de la Gambie, de l’UNESCO, et du Conseil africain pour le développement de la recherche en sciences sociales (CODESRIA).

Les participants et différents intervenants ont plaidé pour plus d’ouverture et d’interaction entre les générations en Afrique afin de promouvoir la paix et réduire les conflits sur le continent. « Nous devons combler le fossé entre les générations pour prévenir la violence et résoudre les conflits en Afrique » a déclaré M. Ibrahim Ceesay, Directeur exécutif de African Artists Peace Initiative (initiative des artistes africains pour la paix) ; avant d’ajouter « qu’il est important, à ce sujet, de réfléchir sur l’exclusion, les phénomènes migratoires liés à l’environnement politique hostile et sur les ” promesses mutilées” qui constitue un frein au développement ».

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Youth initiatives for a culture of peace, How can we ensure they get the attention and funding they desereve?

Plusieurs organisations et mouvements de jeunesse ont donné un cachet particulier à cet événement par leur contribution aux discussions et à la production de résultats, dont le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCOP) mis en place avec le soutien de l’UNESCO, le mouvement Y’en a Marre (du Sénégal), GambiaHasDecided, le Balai Citoyen du Burkina et l’Association de Mouvements d’Étudiants du Malawi. Des leaders panafricains comme le Professeur Abdoulaye Bathily, l’honorable Halifa Salla, membre du parlement gambien et Envoyé Spécial sortant du Secrétaire général de L’ONU pour l’Afrique Centrale ont également participé au forum.

Malgré les mesures qui ont été prises pour mettre les questions des jeunes au cœur de l’agenda de développement et renforcer leur participation au processus de gouvernance, de paix et de développement dans la région, l’engagement social des jeunes reste encore limité par un ensemble de défis et de faiblesses dans les réseaux et interventions existants. Ces défis et faiblesses incluent la participation sans représentation, l’allocation limitée de ressources pour le développement de la jeunesse, la marginalité économique et le déficit de compétences.

Le bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour le sahel sous la direction du Docteur Marèma Thiam Touré Chef SHS a contribué d’une manière effective à l’organisation de cette importante initiative internationale dans le cadre de son agenda pour le développement de la jeunesse et l’éducation civique. En effet, le secteur sciences sociales et humaines du bureau régional de Dakar s’est assigné la mission de doter les jeunes de compétences et de les assister, en toute collaboration avec les secteurs de l’éducation et de la culture pour la promotion de l’innovation sociale et la participation effective au développement de leurs sociétés, pour éradiquer la pauvreté et les inégalités, pour consolider la culture de paix, l’égalité des genres et le dialogue interculturel ; avec une mise à contribution des Sciences et technologies de l’information et de la communication, pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Senegal: Un séminaire régional sur « Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence

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Un article de Abidjan.net

Le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), en partenariat avec l’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et le département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) de la Suisse organise, du 12 au 14 juin 2017 à Dakar, un séminaire sur «Le rôle des journalistes et des médias dans la prévention de la violence, et de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel».

Ce séminaire a pour objectif principal d’aider à améliorer la capacité des journalistes et des médias pour mieux contribuer à la prévention de la violence, y compris de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il rassemblera une trentaine de journalistes et d’experts des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Cette rencontre fait suite aux recommandations de la conférence, organisée par UNOWAS, en partenariat avec l’institut International de la paix (IPI) et le département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Dakar, les 27 et 28 juin 2016, sur le thème : «Investir dans la paix et prévenir la violence en Afrique de l’Ouest et au Sahel : Conversation autour du Plan d’Action du Secrétaire général des Nations Unies». Elle s’inspire aussi des initiatives existantes de l’UNESCO de promotion de l’éducation au journalisme et d’une culture de la paix.

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LuxLeaks: L’affaire et l’actu en Luxembourg

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Extraits du site Web pour Support Antoine Deltour

LuxLeaks, c’est la révélation de centaines d’accords fiscaux entre le fisc luxembourgeois et des multinationales, confirmant un système d’optimisation fiscale à grande échelle. C’est aussi le nom de l’enquête journalistique menée par l’International Consortium of Investigative Journalism (ICIJ), à partir de ces documents.


Me Philippe Penning, Antoine Deltour, et Me William Bourdon © Comité de soutien à Antoine Deltour – CC BY-SA 4.0
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L’affaire a causé une belle déflagration et de multiples réactions d’indignation à travers le monde. En portant le sujet des “tax rulings” jusque dans les instances de gouvernance internationales —comme le G20 ou la Commission Européenne–, LuxLeaks a favorisé des discussions qui peu à peu conduiront à une meilleure justice fiscale.

Antoine Deltour est le lanceur d’alerte à l’origine de la révélation d’une grande partie des documents des LuxLeaks. Antoine est aujourd’hui poursuivi devant la justice luxembourgeoise. Il a besoin de votre soutien ! En savoir plus, sur Wikipédia.

Procès en appel : Cinquième et dernière audience

LuxLeaks s’est terminé ce lundi 9 janvier par les répliques, dernière occasion donnée à l’avocat général, à la partie civile, puis à la défense, de répondre aux plaidoiries. Une quarantaine de Lorrains avaient fait le déplacement, ainsi que quelques soutiens venus d’Allemagne, de Belgique, et du Luxembourg.

Le Premier Avocat Général, M. John Petry, commence sa réplique en reconnaissant à Antoine Deltour et Raphaël Halet leur qualité de lanceurs d’alerte : selon lui, « l’intérêt public ne donne pas lieu à interprétation ». Malgré cela, semblant chercher par tous les moyens à justifier une condamnation d’Antoine, il estime qu’ils « ne peuvent bénéficier d’une protection totale » car ils ne rempliraient pas tous les critères établis par la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme. John Petry reproche en particulier à Antoine de ne pas avoir été « animé de l’intention d’un lanceur d’alerte » au moment de la copie des documents. Considérant ensuite le préjudice causé, l’Avocat Général affirme que « la fin ne justifie pas les moyens » : l’« opération LuxLeaks » aurait « mis au pilori les professionnels et les clients concernés » et serait donc disproportionnée au regard de son intérêt public. C’est apparemment uniquement le caractère massif et public des révélations qui semble gêner John Petry, qui va jusqu’à affirmer que « si les documents n’avaient été utilisés que pour l’émission Cash Investigation, on pourrait sérieusement discuter d’un acquittement » !

Concernant Raphaël Halet, l’Avocat Général estime simplement que les documents qu’il a copiés seraient « peu pertinents », et que leur divulgation « n’était pas une nécessité ». L’acquittement ne serait donc pas justifié.

Enfin, à propos du journaliste Édouard Perrin, l’Avocat Général se dit « très gêné » par un appel qu’il ne juge « pas justifié ». Reconnaissant que « la poursuite d’un journaliste dans une société démocratique devrait être une exception », il demande – sans surprise – l’acquittement d’Édouard Perrin.

Me Hansen, avocat de la partie civile PwC, maintient sa position : d’après lui, « la défense veut faire croire qu’une conception individuelle de la morale est une justification de la violation de la loi ». Il tente ensuite de contester l’utilisation par la défense d’Antoine de la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme, réaffirmant que ce dernier n’avait « pas l’intention de lancer l’alerte au moment du vol des documents ». Me Hansen estime en outre qu’Antoine « n’a donné aucun poids aux intérêts de son employeur ». Il considère que le préjudice causé à son client représente « plusieurs milliers d’heures de travail perdues », et que si le chiffre d’affaires de PwC a augmenté, ce serait bien « malgré le vol des documents, et non à cause du vol ».
Quant à Raphaël Halet, la partie civile lui reproche – comme l’Avocat Général – de n’avoir « rien apporté au débat public ».

En conclusion de sa réplique plutôt vindicative, Me Hansen appelle donc la Cour d’appel à confirmer le jugement sur le volet civil et à reconnaître à PwC la qualité de « victime ».

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Free flow of information, How is it important for a culture of peace?

The courage of Mordecai Vanunu and other whistle-blowers, How can we emulate it in our lives?

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Réplique des avocats d’Antoine Deltour

Me Philippe Penning, avocat luxembourgeois d’Antoine, commence par rappeler les avancées presque quotidiennes sur la transparence fiscale, qui sont « l’effet de l’affaire LuxLeaks ». Il s’étonne alors : « Et c’est l’hésitation d’Antoine Deltour, et l’efficacité des LuxLeaks, qui le mèneraient à sa perte ? Il y a un sérieux problème ! ». L’avocat luxembourgeois appelle par ailleurs ses compatriotes à éviter tout « réflexe d’auto-protection » ; il affirme que « le Luxembourg, comme il a survécu à la guerre et au choc pétrolier, va survivre à la fin des tax rulings de masse ». L’assistance applaudit.

Me William Bourdon prend ensuite la parole. Reconnaissant des « questions juridiques mieux posées qu’en première instance », il dénonce cependant un « coup de rein intellectuel » utilisé en dernier ressort pour « accrocher le scalp judiciaire d’Antoine Deltour ». Il conteste énergiquement la nécessité d’ajouter un « critère de détermination » pour justifier de la bonne foi du lanceur d’alerte, estimant même qu’une telle jurisprudence aurait des « conséquences dommageables, terribles, irrationnelles, perverses, et toxiques ! ». Il rappelle d’ailleurs que, plusieurs mois avant la copie des documents, Antoine prouvait déjà son intention en appliquant à un commentaire de blog la signature “Insider, peut-être futur whistleblower”. Fustigeant au passage une partie civile qui « rame, péniblement », il ironise sur le soi-disant préjudice en s’étonnant : « Quelle est cette assemblée muette de clients brutalisés ? Pas une pièce n’établit un préjudice ! ».

Me Bourdon conclut en affirmant que « pour être en cohérence avec la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l’Homme, la Cour doit acquitter Antoine Deltour ». Nouveaux applaudissements.

Réplique des avocats de Raphaël Halet

Après une courte suspension, l’audience reprend avec la réplique de Me Bernard Colin, pour la défense de Raphaël Halet. L’avocat reprend largement sa dénonciation de l’illégalité même de la pratique des tax rulings au Luxembourg, avant 2014. Revenant en détail sur la « carence législative » encadrant le fonctionnement du fameux Bureau n°6 de Marius Kohl, Me Colin estime qu’en « confiant les clés à PwC », c’est l’État de droit qui est bafoué. Il appelle à la relaxe de son client.

Me May Nalepa, seconde avocate de Raphaël Halet, souligne quant à elle l’ironie des reproches faits à Antoine sur le caractère massif des révélations, et ceux faits au contraire à Raphaël sur leur manque de substance : « le prochain lanceur d’alerte devra être un sacré équilibriste s’il veut s’en sortir ! ».

Réplique des avocats d’Édouard Perrin

Sans surprise, les avocats d’Édouard Perrin saluent l’Avocat Général qui s’est dit « gêné » par l’appel concernant leur client. Affirmant qu’il serait même « impensable » qu’il soit reconnu coupable des infractions de droit commun, Me Christel Hénon et Me Olivier Chappuis appellent naturellement « une ultime fois » à la relaxe du journaliste.

Les mots de la fin aux prévenus

C’est Antoine Deltour qui prend la parole en premier, confirmant d’emblée sa déclaration de première instance : « j’ai suivi une démarche citoyenne ». Reconnaissant que s’il « n’anticipai[t] pas les répercussions de l’affaire LuxLeaks » – personne ne le pouvait –, Antoine insiste sur le fait qu’il avait « bien évidemment l’intention d’attirer l’attention sur ces pratiques ». Craignant pour son employabilité ou d’éventuelles poursuites judiciaires, il ne « pouvai[t] pas agir avec précipitation ». Quant à la proportionnalité du préjudice causé, il rappelle que les options de divulgation imaginées par l’accusation n’auraient sans doute pas abouti à un intérêt général aussi manifeste.

Antoine conclut alors : « Je ne pourrais pas comprendre une condamnation pour avoir agi en citoyen soucieux de l’intérêt général européen ». Applaudissements soutenus dans la salle.

Raphaël Halet passe à la barre, très incisif : « Ce procès devrait être celui de l’évasion fiscale et des personnes qui l’ont couverte ! ». Après avoir insisté sur le « trou noir » que constituait l’administration de Marius Kohl, il conclut finalement : « Condamner le messager n’a jamais fait gagner une guerre. C’est au contraire la guerre contre l’évasion fiscale qu’on devrait faire ! ».

Édouard Perrin prend finalement brièvement la parole, présentant très humblement ses excuses à Raphaël Halet et Antoine Deltour « pour les avoir entraînés dans cette aventure judiciaire ». Le journaliste tient à saluer les lanceurs d’alerte, qui ont « agi dans l’intérêt général ».

Délibéré le 15 mars

L’audience du jour, très dense, clôt ce procès en appel des inculpés de l’affaire LuxLeaks. Le président de la Cour d’appel, M. Michel Reiffers, annonce la mise en délibéré. L’arrêt sera rendu le 15 mars 2017.

Espérons que les trois inculpés seront acquittés !

Chypre peut être le symbole d’espoir dont le monde a besoin, selon le chef de l’ONU

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

Une conférence internationale sur Chypre organisée avec le soutien des Nations Unies s’est ouverte jeudi [12 janvier] à Genève, réunissant les dirigeants chypriotes grec et turc dans le cadre d’un dialogue présidé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.


Le Secrétaire général António Guterres avec Nicos Anastasiades, Président de la République de Chypre (à gauche) et Mustafa Akinci, chef de la communauté chypriote turque (à droite) à Genève. Photo ONU/Jean-Marc Ferré
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S’exprimant devant la presse lors d’une pause dans les discussions au Palais des Nations, M. Guterres a dit espérer « une percée », estimant que le peuple de Chypre le méritait et que le monde en avait besoin.

« Nous sommes confrontés à de nombreuses situations de catastrophes. Nous avons vraiment besoin d’un symbole d’espoir. Je crois fermement que Chypre peut être le symbole d’espoir au début de 2017 », a-t-il ajouté.

La conférence réunit pour la première fois non seulement les dirigeants chypriote grec et chypriote turc, mais aussi les puissances garantes – la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni. L’objectif est de réunifier cette île méditerranéenne, qui est divisée depuis 1974.

M. Guterres a rendu hommage à l’attitude affichée par le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, et le chef chypriote turc, Mustafa Akinci, au cours des 20 mois de négociations destinées à réunifier Chypre.

Le Secrétaire général a qualifié la séance d’ouverture des pourparlers de jeudi d’ « extrêmement constructive », mais a ajouté que « nous ne sommes pas ici pour une solution rapide » mais plutôt pour « une solution solide et durable ».

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Question for this article

Can the UN help move the world toward a culture of peace?

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À cet égard, la conférence se poursuivra « le temps nécessaire », a-t-il dit, soulignant la nécessité d’un instrument qui réponde aux préoccupations de sécurité des deux communautés.

Mercredi, le Conseiller spécial des Nations Unies sur Chypre, Espen Barth Eide, qui a facilité les pourparlers entre les deux parties, a déclaré que les discussions étaient « sur la bonne voie ».

A la fin de la journée, les participants à la conférence ont publié une déclaration à la presse dans laquelle ils ont félicité M. Anastasiades et M. Akinci pour « les progrès remarquables réalisés au cours des 20 derniers mois dans le cadre des pourparlers ». « C’est grâce à ces efforts qu’il a été possible d’organiser la conférence aujourd’hui », ont-ils ajouté.

Les discussions ce jeudi à Genève ont souligné « l’intention des participants de trouver des solutions mutuellement acceptables sur la sécurité et les garanties qui répondent aux préoccupations des deux communautés », a encore dit le communiqué de presse.

« Les participants ont reconnu que c’est le moment de conclure les négociations. Il s’agit d’une occasion historique à ne pas manquer », a-t-il ajouté.

Goma, RDC: La commémoration de la Journée Internationale de la Paix

LIBRE CIRCULATION DE L’INFORMATION

Extraits d’un rapport envoyé à CPNN par Patrick Mulemeri, Congo Peace Network

Pour la commémoration de la journée internationale de la paix, les activités ont été organisées le 21 Septembre 2016, date de dans la grande salle du collège MWANGA et ont connu la participation de 271 personnes composées essentiellement des jeunes membres des clubs de CPN [Congo Peace Network], les concourants, leurs familles, les invités venus des organisations partenaires (Christian AID, BCNUDH, Counterpart International…), la délégation des étudiants de l’Université protestation sur la paix et les sciences sociales de Butare au Rwanda, des autorités locales et des jeunes de différentes églises de la place.

congo
Six jeunes musiciens locaux ont joué devant les participants
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Après la prestation des concourants en musique et la prestation des concourants en poésie, littérature et dissertation et accompanées par une exposition et explication des images par les concourants en dessin, il y a eu des discours sur la paix.

Discours des jeunes de BUTARE de l’université protestante de la Paix

Les étudiants venus de l’université Protestante de BUTARE, partenariat avec CPN, ont par l’entremise de leur délégué, présenté un discours sur la paix, inscrivant dans un contexte sous régional où la paix est une nécessité car ses fruits tels que la sécurité, le développement, la liberté etc. que tout le monde désire, sont bénéfiques non seulement pour certains aujourd’hui, mais aussi et surtout pour les générations à venir. Ils nous ont appelé à la cohabitation pacifique car “l’œil pour l’œil” nous rendra tous aveugles comme Gandhi aimait bien le dire.

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What has happened this year (2016) for the International Day of Peace?

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Présentation du discours des jeunes des clubs de CPN

Ils ont été suivis par la présentation du discours des jeunes de CPN qui ont fustigé le fait que les jeunes sont manipulés et utilisés au profit des acteurs invisibles pour la destruction de leur propre vie et de la société. Ils ont suggéré que les jeunes soient impliqués dans les projets de développement du pays tout en félicitant CPN qui les encadre, les forme et fait d’eux le vecteur de la paix pour le développement et le relèvement du pays.

Présentation du discours de paix en anglais par un jeune de CPN

Avant la publication des résultats du concours par le jury, un des jeunes de CPN a lu son discours en anglais, en commençant par décrier ce qui s’est passé à Kinshasa en plein mois de la paix. Il a insinué qu’ alors que nous commémorons la journée internationale de la paix, il y a ceux qui sont dans les camps des déplacés sous toutes sortes d’intempérie et aux prises à des souffrances incommensurables, abandonnant leurs logis, leurs champs et appelés aujourd’hui vulnérables.

Ce que nous vivons dans la province du Nord Kivu est loin d’être appelé « paix », car c’est chaque seconde qu’il y a violations des droits de l’Homme, assassinat, tuerie, meurtre, kidnapping etc. Les communautés s’entretuent et l’on fait croire qu’elles sont en conflit alors qu’il y a des décennies qu’elles vivaient harmonieusement ensemble ; la cohabitation pacifique entre les communautés ethniques ne poserait pas problème s’il n’existerait pas des mains invisibles qui agissent dans l’ombre pour détruire la paix.

Présentation de l’ouvrage « 1000 expressions de paix des jeunes de CPN

La célébration de la journée internationale de la paix, était également l’occasion pour CPN de présenter l’ouvrage « les 1000 expressions de paix des jeunes » lequel regorge d’expressions de jeunes sur la paix au moyen de dessins, dissertations, poèmes et messages véhiculés au travers de la musique.

Afrique: Cedeao : Les femmes appelées à asseoir une paix durable

. EGALITE HOMMES/FEMMES .

Un article par Tata Sane pour Le Soleil

Les femmes ont toujours été des actrices fondamentales dans la recherche de la paix. Cette assertion a été rappelée, hier, lors de la rencontre organisée par le Groupe de travail, « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (Unowas). L’activité se tient en prélude à la journée internationale de la paix, édition 2016. Elle constitue, selon la présidente de la représentation Sénégal du Groupe de travail « Femme, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest », une occasion favorable à la réflexion et à l’échange sur les mécanismes d’actions et d’interventions des femmes et des jeunes dans leur contribution à asseoir la paix et la sécurité durable dans l’espace sahélien fortement secoué par des menaces extrêmes.

cedeao

Diago Ndiaye estime que face à la forte propension des menaces terroristes qui n’épargnent aucune Nation, les femmes doivent jouer pleinement leur rôle en vue de construire une paix durable dans l’espace Cedeao. Dans son message publié à l’occasion de cette journée, le secrétaire général des Nations Unies a précisé que « la paix ne se réduit pas à une simple trêve ». Pour Ban Ki-moon, « la paix implique de bâtir, à l’échelle mondiale, une société dont les membres vivent à l’abri de la pauvreté et bénéficient tous de la prospérité ». Par conséquent, le développement durable est essentiel pour l’instauration d’une paix stable. Non sans rappeler que le respect des droits de l’Homme en est la condition préalable. «La ruée vers des ressources limitées est souvent à l’origine des conflits. C’est pourquoi, nous devons nous appuyer sur le programme de développement durable à l’horizon 2030 pour empêcher que de tels conflits éclatent en faisant en sorte que personne ne soit laissé pour compte », indique le Sg de l’Onu.

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Un panel de haut niveau sur le rôle et la place des femmes et des jeunes dans les processus et programmes de paix et de sécurité au Sénégal a été passé au crible. Traitant du sous thème : « Leadership féminin, paix, sécurité, prévention de conflits, médiation et consolidation de la paix : Quels rôle pour les femmes ? », le Dr Christiane Agboton Johnson a rappelé que les 17 objectifs de développement durable qui ont été choisis pour cette année contribuent tous à la construction de la paix.

L’implication des femmes et des jeunes

Parlant du rôle des femmes, Mme Agboton pense que toutes les femmes ont un rôle à jouer à différents niveaux. Toutefois, elle s’interroge sur la manière dont ces dernières pourront se retrouver pour devenir une force de proposition. «Aujourd’hui, eu égard à tout ce qui a été fait, est ce que l’influence est réelle ? Les femmes représentent 50% de la population, malgré tout, les conflits perdurent. C’est tout le sens de ma question qui est de savoir est-ce qu’elles pourront devenir une force de proposition », dit-elle. La conseillère genre au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas) a rappelé la résolution 2250 des Nations Unies relative aux jeunes, paix et sécurité. Agathe Télou estime que cette résolution intervient à un moment où tous les acteurs demandent l’implication des jeunes dans la recherche de paix à travers le monde. «Cette résolution est une reconnaissance par rapport aux efforts que les jeunes fournissent pour contribuer à asseoir la paix et la sécurité dans l’espace Cedeao », a-t-elle fait savoir. Mme Agathe Télou traitait du sous-thème : «Jeune, paix et sécurité : Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies ».