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Conférence pour la paix au Proche-Orient – Déclaration conjointe

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La déclaration conjointe traduite par France Diplomatie

I) À la suite de la réunion ministérielle organisée à Paris le 3 juin 2016, les Participants se sont rencontrés à Paris le 15 janvier 2017 afin de réaffirmer leur soutien au règlement juste, durable et global du conflit israélo-palestinien. Ils ont rappelé que le seul moyen de parvenir à une paix durable était une solution négociée avec deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité.


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Ils ont souligné qu’il était important que les parties réaffirment leur engagement en faveur de cette solution, prennent des mesures urgentes afin d’inverser les évolutions négatives actuelles sur le terrain, notamment la poursuite des actes de violence et des activités de colonisation, et lancent des négociations directes significatives.

Ils ont rappelé que la solution des deux États négociée devait respecter les aspirations légitimes des deux parties, y compris le droit des Palestiniens à un État et à la souveraineté, mettre fin complètement à l’occupation commencée en 1967, répondre aux besoins de sécurité d’Israël et résoudre toutes les questions relatives au statut final sur le fondement des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et ils ont également rappelé les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Ils ont souligné l’importance de l’Initiative arabe de paix de 2002 comme cadre global pour le règlement du conflit israélo-arabe, contribuant ainsi à la paix et à la sécurité de la région.

Ils ont salué les efforts déployés pour faire progresser la paix au Proche-Orient, notamment l’adoption de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations Unies le 23 décembre 2016, qui a clairement condamné les activités de colonisation, l’incitation à la violence et tous les actes de violence et de terrorisme, et ils ont appelé les deux parties à prendre des mesures pour faire progresser la solution des deux États sur le terrain ; les recommandations du Quartet, le 1er juillet 2016 ; et les principes énoncés par le Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique le 28 décembre 2016.

Ils ont noté qu’il était important de répondre à la situation dramatique dans la Bande de Gaza dans le domaine humanitaire et de la sécurité et ils ont appelé à prendre rapidement des mesures pour améliorer la situation.

Ils ont rappelé qu’il était important que les Israéliens et les Palestiniens respectent le droit international, notamment le droit humanitaire international et les droits de l’Homme.

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How can a culture of peace be established in the Middle East?

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II) Les Participants ont souligné le potentiel pour les deux parties d’un accord de paix en matière de sécurité, de stabilité et de prospérité. Ils se sont déclarés prêts à déployer les efforts nécessaires pour parvenir à la solution des deux États, ainsi qu’à contribuer de manière substantielle aux arrangements visant à assurer la viabilité d’un accord de paix négocié, en particulier concernant les incitations politiques et économiques, le renforcement des capacités de l’État palestinien et le dialogue avec la société civile. Ces incitations pourraient inclure, notamment :

– un partenariat spécial privilégié avec l’Union européenne ; d’autres incitations politiques et économiques et une participation plus importante du secteur privé ; le soutien des efforts ultérieurs mis en œuvre par les parties pour améliorer la coopération économique ; la poursuite du soutien financier à l’Autorité palestinienne afin de bâtir les infrastructures d’une économie palestinienne viable ;

– le soutien et le renforcement des mesures prises par les Palestiniens pour exercer leurs responsabilités étatiques par la consolidation de leurs institutions et de leurs capacités institutionnelles, y compris en termes de services ;

– la tenue de forums réunissant les sociétés civiles israélienne et palestinienne, afin d’améliorer le dialogue entre les parties, de raviver le débat public et de renforcer le rôle de la société civile des deux côtés.

III) Se projetant vers l’avenir, les Participants :

– invitent les deux parties à réaffirmer officiellement leur engagement en faveur de la solution des deux États, se dissociant ainsi de ceux qui rejettent cette solution ;

– appellent chaque partie à manifester, de manière indépendante, par des politiques et des actions, un engagement sincère en faveur de la solution des deux États et à s’abstenir d’actions unilatérales qui préjugeraient de l’issue des négociations sur les questions liées au statut final, en particulier concernant entre autres Jérusalem, les frontières, la sécurité et les réfugiés, actions unilatérales qu’ils ne reconnaîtront pas ;

– se félicitent de la perspective d’une coopération accrue entre le Quartet, les membres de la Ligue des États arabes et d’autres acteurs pertinents, afin de poursuivre les objectifs de la présente Déclaration.

Dans le prolongement de la conférence, les Participants intéressés, se déclarant prêts à évaluer les progrès accomplis, ont décidé de se réunir à nouveau avant la fin de l’année pour aider les deux parties à progresser sur la voie de la solution des deux États par la négociation.

La France informera les parties du soutien collectif et de la contribution concrète de la communauté internationale à la solution des deux États, qui figurent dans la présente Déclaration conjointe.

Le Conseil de sécurité mobilise les États Membres pour empêcher les acteurs non étatiques d’acquérir des armes de destruction massive

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Un article des
Nations Unies

Sous la présidence du Ministre espagnol des affaires étrangères, M. Alfonso Dastis, le Conseil de sécurité a souligné de nouveau, aujourd’hui, l’importance que revêt la mise en œuvre de sa résolution pionnière 1540 (2004), visant à empêcher les acteurs non étatiques de mettre au point, d’acquérir ou d’utiliser des armes de destruction massive –nucléaires, biologiques et chimiques–, en particulier les terroristes.


En adoptant, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2325 (2016)*, un « jalon essentiel pour tenter d’éviter une catastrophe de dimensions planétaires », selon le Chef de la diplomatie espagnole, le Conseil de sécurité a, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, demandé une nouvelle fois aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de présenter leur premier rapport sur les mesures prises ou qu’ils comptent prendre pour empêcher que des acteurs non étatiques se retrouvent en possession de ce type d’armes.

S’il est difficile d’évaluer la probabilité d’une telle menace, « la plus grande qui pèse sur la sécurité mondiale », « nous savons que 2 000 tonnes de matière utilisable dans les armes nucléaires (uranium hautement enrichi et plutonium séparé) risquent de tomber, faute de protection adéquate, entre de mauvaises mains et d’être utilisées pour semer le chaos », prévient la note de cadrage** qu’a faite circuler la présidence espagnole aux autres membres du Conseil.

En outre, précise ce document, le Mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de l’Organisation des Nations Unies (OIAC-ONU) a établi que Daech avait recouru à des armes chimiques en Syrie et, selon de nouvelles allégations, des terroristes continuent d’en utiliser ou tentent de le faire, ce qu’a confirmé ce matin même M. Ahmet Üzümcü, le Directeur de l’OIAC.

« Les avancées scientifiques et l’émergence de technologies comme les imprimantes 3D et les drones posent des défis supplémentaires, sans compter les attaques contre la cybersécurité », s’est alarmé le Vice-Secrétaire général de l’ONU, M. Jan Eliasson, premier des 78 orateurs à avoir pris la parole aujourd’hui. « Le scénario cauchemardesque d’un piratage informatique d’une centrale nucléaire en vue de répandre des radiations ionisantes se précise », a-t-il prévenu. [Voir ici pour le discours de M. Eliasson en anglais.]

La résolution 1540 (2004), dont l’état de mise en œuvre vient de faire l’objet d’un examen approfondi***, a créé un Comité, chargé d’assister les États pour donner effet à ses dispositions et de partager avec eux les pratiques optimales efficaces, ce dont s’est félicité le Haut-Représentant pour les affairesde désarmement, M. Kim Won-Soo. La résolution adoptée ce matin prie le Comité 1540 d’aider, au besoin, les États à présenter leurs rapports, à élaborer un plan d’action national de mise en œuvre et à désigner un point focal.

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Can the UN help move the world toward a culture of peace?

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Le Comité devra, dans ce contexte, accorder une attention particulière aux mesures d’exécution; aux mesures relatives aux armes biologiques, chimiques et nucléaires; aux mesures concernant le financement de la prolifération; à la localisation et à la sécurisation des éléments connexes; et aux contrôles nationaux à l’exportation et au transbordement.

S’il a salué le « retour sur investissement » de la résolution 1540, M. Brian Finlay, le Président-Directeur général du Stimson Center, a argué que la mondialisation avait accéléré la prolifération d’armes de destruction massive, en facilitant l’accès illicite à des « technologies abominables ». « La circulation de capitaux privés ayant doublé au cours des 12 dernières années, les acteurs criminels ont eu plus de possibilités de dissimuler les flux illicites », a-t-il souligné.

M. T. James Min, Vice-Président du Groupe DHL Global Business Services, a expliqué que la multinationale qu’il dirige, leader mondial spécialisé en transport et logistique, était partisane d’harmoniser les exigences réglementaires sur les marchés pour maximiser les objectifs de la résolution 1540 (2004). Il a cité en exemple l’Arrangement de Wassenaar, qui est un régime multilatéral de contrôle des exportations mis en place par 33 États afin de coordonner leurs politiques en matière d’exportations d’armements conventionnels et de biens et technologies à double usage.

Tandis que la Fédération de Russie appelait à donner un nouvel élan à l’idée d’une nouvelle « convention pour limiter la prolifération des armes chimiques », lancée en mars dernier par Moscou lors de la dernière Conférence du désarmement en date, la France a rappelé qu’elle s’est engagée, cette année, sur la question de la sécurisation des sources radioactives lors du dernier Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, « en portant une déclaration conjointe que nous ouvrons désormais à tous les États souhaitant s’y associer ».

« Une des plus grandes frustrations que nous avons connue pendant notre mandat au Conseil de sécurité, c’est l’aversion extraordinaire de certains de ses membres pour des idées qui relèveraient simplement du bon sens dans un autre contexte », a déclaré, de son côté, la Nouvelle-Zélande, par la voix de son Ministre des affaires étrangères, M. Murray McCully. Si le Conseil continue à se limiter lui-même avec des notions trop sensibles de souveraineté et de non-ingérence, il risque de devenir inefficace et de perdre toute pertinence, a-t-il averti.

S’agissant de la mise en œuvre du régime de non-prolifération, il a conseillé d’adopter une approche basée sur le risque: par exemple, a précisé le Ministre, les petits États insulaires en développement (PEID) du Pacifique étant peu exposés au risque de prolifération et ayant des capacités limitées, « il n’est pas réaliste de leur imposer les mêmes obligations de rapport que des pays comme la France, l’Ukraine ou l’Uruguay ».

L’ONU: Journée internationale de la paix, 21 septembre

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Du site web des Nations Unis

Chaque année à travers le monde on célèbre la Journée internationale de la paix le 21 septembre. L’Assemblée générale a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement de l’idéal de paix, tant au sein des pays et des peuples qu’entre eux. Pour 2016 le thème de cette Journée est le suivant: Les objectifs de développement durable, composantes de la paix.

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Video des objectifs de développement durable

Les 193 Etats Membres des Nations Unies ont adopté à l’unanimité les 17 objectifs de développement durable lors d’un sommet historique qui a réuni les dirigeants internationaux à New York en septembre 2015. Le nouveau Programme pour 2030 incite les pays à entreprendre des activités pour atteindre ces objectifs au cours des 15 prochaines années. Le but est de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité à tous les êtres humains.

Les objectifs de développement durable font partie intégrante de l’édification de la paix à notre époque, car le développement et la paix sont interdépendants et synergiques.

“Les 17 objectifs de développement durable représentent notre vision commune de l’avenir de l’humanité et un contrat social entre les dirigeants du monde et les citoyens” a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon. “Ils résument ce que nous devons faire pour la planète et l’humanité et constituent la clé du succès”.

La question de la viabilité à long terme permet de se préoccuper des besoins fondamentaux du présent sans compromettre l’aptitude des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits. Le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer ces causes de conflit et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d’affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société.

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How are you celebrating peace day?

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Chacun des 17 objectifs de développement durable est une pièce maîtresse dans le dispositif mondial de la paix. Il est impératif d’obtenir les moyens pour en assurer la réalisation, notamment les ressources financières, la mise au point et le transfert de technologies, le renforcement des capacités, ainsi que la mise en place de partenariats. Chacun est concerné et chacun se doit d’apporter sa pierre.

La Journée internationale de la paix a été créée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Vingt ans plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a décidé, par un vote unanime, que ce serait une journée de non-violence et de cessez-le-feu.

L’ONU invite toutes les nations et les populations à respecter une cessation des hostilités pendant cette journée et de quelque manière à marquer celle-ci par des activités d’information et de sensibilisation du public sur les sujets liés à la paix.

Le 16 septembre 2016, de 9 h à 9 h 30, le Secrétaire général célébrera la Journée internationale de la paix dans le Jardin de la paix au Siège des Nations Unies en faisant sonner la Cloche de la paix et en observant une minute de silence. Les lauréates du Prix Nobel de la paix et les Messagers de la paix des Nations Unies seront invités à prendre part à la cérémonie. Le même jour, la Section de l’action éducative des Nations Unies organisera, de 9 h 30 à 12 h 30, également au Siège des Nations Unies, une vidéoconférence à laquelle participeront des étudiants du monde entier.

« Les objectifs de développement durable : Pour une vie meilleure partout dans le monde » est un clip de hip hop produit par Flocabulary en partenariat avec les Nations Unies. Cette vidéo vise à transmettre aux jeunes du monde entier l’importance des objectifs de développement durable et comment ils peuvent contribuer à la paix.

(Merci à Janet Hudgins, la reporter de CPNN pour cet article.)

La visite historique de Barack Obama à Hiroshima marque une nouvelle étape de la mobilisation internationale

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Un article du Huffington Post par Eddie Aït, Secrétaire général adjoint du Parti Radical de Gauche (PRG), Philippe Rio, Maire de Grigny et Président de l’AFCDRP-Maires pour la Paix France, et Jacqueline Belhomme, Maire de Malakoff et vice-présidente du réseau international

Le président des États-Unis, Barack Obama, est aujourd’hui [27 mai] à Hiroshima pour une visite historique: la première d’un dirigeant américain près de 71 ans après l’ordre du Président Truman de lancer les deux premières attaques nucléaires de l’histoire, sur Hiroshima (6 août) puis sur Nagasaki (9 août).

Hiroshima

Pour le réseau international Maires pour la Paix, présidé par les maires de ces deux villes martyres, et sa branche française l’AFCDRP, une telle visite est un signe positif qui peut marquer une nouvelle étape de la mobilisation internationale pour parvenir à l’élimination complète des armes nucléaires, comme le prévoit le Traité sur la non-prolifération (TNP).

Depuis sa création en 1982, Maires pour la Paix n’a eu de cesse d’inviter les dirigeants du monde entier à se rendre à Hiroshima et à Nagasaki. Au fil des ans, de plus en plus de représentations diplomatiques ont assisté aux commémorations. En avril dernier, la venue à Hiroshima des Ministres des Affaires Étrangères du G7, dont trois représentants d’États nucléaires -États-Unis, France et Royaume-Uni- était déjà un pas en avant: enfin de hauts responsables d’États, tous signataires du TNP, acceptaient de voir de leurs propres yeux la ville victime de cette arme inhumaine, aux effets indiscriminés.

Les bombes atomiques américaines ont complètement détruit Hiroshima et Nagasaki. Elles les ont transformées en quelques minutes en d’immenses charniers à ciel ouvert. À Hiroshima, le bâtiment de la chambre du commerce, devenu le Dôme de la bombe atomique, tenait à peine debout. Il témoigne aujourd’hui de la puissance de la déflagration. En 1945, plus de 200.000 personnes sont mortes, victimes de l’explosion ou des radiations dans les jours et semaines qui suivirent. Après une telle horreur, les survivants -les Hibakusha-, n’ont pourtant jamais cessé de porter un message de paix: que plus personne ne souffre comme ils ont souffert. Un message que relayent inlassablement les élus locaux de plus de 7000 collectivités de 161 pays rassemblés au sein du réseau Maires pour la Paix.

Premiers responsables de la sécurité de nos concitoyens en cas de conflit, nous avons une conscience aigüe de l’ampleur de la menace nucléaire qui pèse sur le monde dans son ensemble. Nous ne pouvons pas prendre le risque de voir Hiroshima ou Nagasaki se répéter car aujourd’hui, cela signifierait une escalade suicidaire. Pour cela, nous devons agir à deux niveaux: localement, en nous attaquant aux racines des conflits, en nous appuyant sur les ressources de la culture de la paix telle que définie par l’UNESCO, et globalement en nous mobilisant auprès d’Hiroshima et de Nagasaki pour parvenir à l’élimination totale des armes nucléaires.

Il reste encore près de 16.000 armes nucléaires sur la surface du globe. Ces armes menacent l’existence même de l’être humain et de son environnement. Ce “péril total” mine l’humain, et donc le monde présent, ouvrant la voie à toutes sortes de dérives mortifères que seule la culture de la paix et de la réconciliation apaiseront.

Les élus territoriaux inspirés par le geste symbolique qu’est la venue du Président américain à Hiroshima seront les bienvenus au sein de notre réseau, l’AFCDRP, l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix.

(Cliquez ici pour une traduction en anglais.)

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Burundi: l’Union africaine veut renforcer sa mission d’observation des droits de l’Homme

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Un article de L’Algerie Presse Service

La délégation de l’Union africaine au Burundi a décidé d’augmenter le nombre de ses observateurs des droits de l’Homme et de ses experts militaires dans le pays en proie à une crise, a indiqué samedi dans un communiqué le président sud-africain Jacob Zuma, chef de cette délégation.

Burundi
Photo de la délégation de l’UA par l’Agence France Presse

“L’UA va déployer 100 observateurs des droits de l’Homme et 100 experts militaires pour surveiller la situation”, selon le communiqué diffusé sur le site de la présidence sud-africaine.

Dépêchée par l’UA, la délégation emmenée par M. Zuma et composée des présidents mauritanien, sénégalais, gabonais et du Premier ministre éthiopien, s’est rendue jeudi et vendredi à Bujumbura pour tenter de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le Burundi depuis 10 mois.

Elle y a notamment rencontré le président Pierre Nkurunziza, deux des rares chefs de partis d’opposition à ne pas avoir fui le pays, des membres de la société civile, des autorités religieuses et un ancien président. La grande majorité des responsables de l’opposition et de la société civile indépendante est actuellement en exil.

La délégation de l’UA “a exprimé son inquiétude face aux niveaux de violence, aux pertes de vies humaines et à l’instabilité politique dans laquelle se trouve le pays”, poursuit le communiqué.

“Nous pensons fermement que la solution des problèmes politiques au Burundi ne peut être trouvée que par le biais d’un engagement inclusif et pacifique” des parties.

Le président ougandais Yoweri Museveni, médiateur de l’UA dans cette crise, “organisera un dialogue inclusif le plus tôt possible auquel participeront tous les acteurs importants” de la crise.

La délégation de l’UA, dans son communiqué, appelle également la communauté internationale à “reprendre son aide au Burundi, comme le demande le peuple burundais”.

La crise au Burundi est née de la volonté du président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet 2015.

Les violences, désormais armées, ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 240.000 personnes à quitter le pays, selon des estimations.

(Cliquez ici pour une article en anglais de ce sujet.)

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L’Asie et le moyen-orient menent la hausse des importations d’armement, selon le SIPRI

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Un communiqué de presse du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

Le volume des transferts internationaux d’armes majeures n’a cessé de croître depuis 2004 et a augmenté de 14 % entre 2006-10 et 2011-15, selon les nouvelles données sur les transferts internationaux d’armements publiées aujourd’hui (22 février 2016) par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

SIPRI

Six des 10 plus grands importateurs d’armes, sur la période de cinq ans, 2011-15, sont en Asie et en Océanie : l’Inde (14 % des importations mondiales d’armement), la Chine (4,7 %), l’Australie (3,6 %), le Pakistan (3,3 %), le Vietnam (2,9 %) et la Corée du Sud (2,6 %). Les importations d’armement du Vietnam ont augmenté de 699 %. Les importations d’armement par les États d’Asie et d’Océanie ont augmenté de 26 % entre 2006-10 et 2011-15, avec des États de la région recevant 46 % des importations mondiales d’armement sur la période 2011-15.

« La Chine continue d’étendre ses capacités militaires avec des armes importées et produites
dans le pays », déclare Siemon Wezeman, chercheur principal du programme Armes et
dépenses militaires du SIPRI. « Les États voisins tels que l’Inde, le Vietnam et le Japon
renforcent aussi significativement leurs forces militaires. »

Hausse des importations par les États du Moyen-Orient

Les importations d’armement par les États du Moyen-Orient ont augmenté de 61 % entre 2006-10 et 2011-15. En 2011-15, l’Arabie saoudite était le deuxième plus grand importateur d’armement au monde, avec une hausse de 275 % par rapport à 2006-10. Dans la même période, les importations d’armement par les Émirats arabes unis ont augmenté de 35 % et ceux du Qatar de 279 %. Les importations d’armes de l’Égypte ont augmenté de 37 % entre 2006-10 et 2011-15, principalement en raison d’une forte hausse en 2015.

« Une coalition d’États arabes met en service une grande partie des armes avancées provenant d’Europe et des États-Unis au Yémen », affirme Pieter Wezeman, chercheur principal au programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « En dépit des prix bas du pétrole, d’importantes livraisons d’armes au Moyen-Orient devraient se poursuivre dans le cadre de contrats signés au cours de ces cinq dernières années ».

Exportateurs d’armement : les États-Unis demeurent largement en tête

Avec une part de 33 % du total des exportations d’armement, les États-Unis sont le premier exportateur d’armement durant la période 2011-15. Ses exportations d’armes majeures ont augmenté de 27 % par rapport à 2006-10.

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Does military spending lead to economic decline and collapse?

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Les exportations russes d’armes majeures ont augmenté de 28 % entre 2006-10 et 2011-15, et la Russie représente 25 % des exportations mondiales de ces 5 dernières années. Cependant, en 2014 et 2015, les exportations russes sont revenues aux niveaux annuels plus bas observés en 2006-10.

Les exportations chinoises d’armes majeures se situent juste au-dessus de celles de la France en 2011-15, avec une hausse de 88 % par rapport à 2006-10. Les exportations françaises ont diminué de 9,8 % et celles de l’Allemagne ont diminué de moitié durant la même période.

« Étant donné l’accroissement des tensions et des conflits régionaux, les États-Unis restent de loin le principal fournisseur d’armes au monde », souligne Dr Aude Fleurant, directrice du programme Armes et dépenses militaires du SIPRI. « Les États-Unis ont vendu ou donné des armes majeures à au moins 96 États au cours de ces cinq dernières années, et l’industrie d’armement américaine a d’importantes commandes en cours d’exportation, dont un total de
611 avions de combat F-35 à 9 États. »

Autres évolutions notables

* Entre 2006-10 et 2011-15, les importations par les États africains ont augmenté de 19 %. L’Algérie et le Maroc demeurent les deux plus grands importateurs d’armes dans la région avec un total combiné de 56 % des importations africaines.

* En raison de contraintes économiques, la plupart des États d’Afrique sub-saharienne n’ont importé que de faibles volumes d’armes en 2011-15, et ce en dépit du fait que plusieurs d’entre eux étaient impliqués dans des conflits armés au cours de cette
période.

* Les importations d’armes du Mexique ont augmenté de 331 % en 2011-15 par rapport à 2006-10.

* L’Azerbaïdjan a augmenté ses importations d’armes de 217 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les importations d’armes de l’Irak ont augmenté de 83 % entre 2006-10 et 2011-15.

* La France a conclu plusieurs contrats d’exportation d’armes majeures en 2015, dont deux premiers contrats fermes pour ses avions de combat Rafale.

* Les importations par les États européens ont diminué de 41 % entre 2006-10 et 2011-15.

* Les sous-marins constituent un élément important des forces maritimes pour un nombre croissant d’États. En 2011-15, un total de 16 sous-marins ont été exportés vers 8 États.

Industrie d’armement mondiale : l’Occident toujours dominant malgré une diminution ; les ventes flambent dans le reste du monde, selon le SIPRI

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Un communiqué de presse du Stockholm International Peace Research Institute

(Stockholm, 14 décembre 2015) — Le montant des ventes d’armes et de services à caractère militaire par les plus grandes frmes productrices — le Top 100 du SIPRI — s’élève à 401 milliards de dollars en 2014, selon les nouvelles données sur l’industrie d’armement mondiale présentées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

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Pour la quatrième année consécutive, les ventes d’armes et de services à caractère militaire répertoriées par le Top 100 du SIPRI — les plus grandes firmes productrices d’armement de par leurs ventes d’armes — ont diminué. Cependant, avec une diminution de 1,5 % en termes réels entre 2013 et 2014, la baisse globale des ventes d’armes du Top 100 reste modérée. La baisse enregistrée en 2014 est due à une diminution des ventes d’armes par les sociétés basées en Amérique du Nord et en Europe occidentale, tandis que les autres compagnies du Top 100, situées dans les autres régions du monde, ont collectivement augmenté leurs ventes d’armes.

Les compagnies basées aux États-Unis continuent de dominer le Top 100, avec une part de 54,4 % du total. Les ventes d’armes des firmes américaines ont diminué de 4,1 % entre 2013 et 2014, un taux similaire à celui de 2012-13. Une entreprise contredit cette tendance, Lockheed Martin, qui occupe la première place du Top 100 depuis 2009. Ses ventes d’armes ont augmenté de 3,9 % en 2014 avec un montant total de 37,5 milliards de dollars. Lockheed Martin devance Boeing, en seconde position, dont le montant total des ventes d’armes s’élève à 28,3 milliards de dollars, augmentant de 4,4 milliards de dollars en 2014.

« Avec l’acquisition en 2015 du fabricant d’hélicoptères, Sikorsky Aircraft Corp., l’écart entre Lockheed Martin et les autres firmes du Top 10 va se creuser davantage l’année prochaine », indique Aude Fleurant, directrice du Programme Armes et Dépenses militaires du SIPRI.

Les ventes d’armes des compagnies basées en Europe occidentale ont diminué de 7,4 % en 2014. Seules les firmes allemandes (+9,4 %) et suisses (+11,2 %) affichent une augmentation globale de leurs ventes d’armes en termes réels. La hausse des ventes d’armes allemandes est due à une croissance significative du chiffre d’affaires de l’entreprise de construction navale ThyssenKrupp (29,5 %), tandis que le suisse Pilatus Aircraft a bénéficié d’une demande croissante pour ses avions d’entraînement, stimulant les ventes suisses. Les sociétés représentant les sept autres pays d’Europe occidentale restants du Top 100, connaissent toutes une baisse globale de leurs ventes.

Malgré des conditions économiques nationales difficiles, les ventes de l’industrie d’armement russe continuent d’augmenter en 2014. Le nombre de firmes russes figurant dans le Top 100 est passé de 9 à 11, représentant une part de 10,2 % du total des ventes d’armes du Top 100 en 2014. Les deux nouveaux entrants sont High Precision Systems (39ème) et RTI (91ème), tandis que United Instrument Manufacturing Corporation (UIMC), nouvellement créée, fait son entrée à la 24ème position, remplaçant Sozvezdie qui a fusionné avec un certain nombre d’entreprises pour former UIMC. La firme russe qui enregistre la croissance la plus importante des ventes d’armes est Uralvagonzavod, avec une augmentation de 72,5 % de ses ventes. Almaz-Antey, avec une augmentation de près de 23 % de ses ventes d’armes, figure désormais à la 11ème position.

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Does military spending lead to economic decline and collapse?

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« Les compagnies russes surfent sur l’augmentation des exportations et des dépenses militaires nationales. Il y a désormais 11 entreprises russes dans le Top 100 et leurs chiffres d’affaires combinés sur 2013-14 ont augmenté de 48,4 % », affirme Siemon Wezeman, chercheur en chef du SIPRI.

En revanche, les ventes d’armes des sociétés ukrainiennes ont sensiblement diminué. UkrOboronProm a chuté de la 58ème place en 2013 à la 90ème en 2014, avec une baisse des ventes de 50,2 %. Motor Sich, une autre firme ukrainienne qui figurait dans le Top 100 de 2013, est carrément sortie de la liste. « La baisse sensible des ventes des compagnies ukrainiennes est largement due au bouleversement causé par le conflit dans l’Est de l’Ukraine, la perte du marché russe et la chute de la devise », explique Siemon Wezeman.

En 2013, le SIPRI a introduit la catégorie « producteurs émergents » afin de mieux suivre l’évolution des entreprises basées dans les pays qui ont fait part de leur objectif d’industrialisation militaire. Pour 2014, cette catégorie couvre le Brésil, l’Inde, la Corée du Sud et la Turquie. Les ventes d’armes combinées des firmes basées dans ces pays représentent 3,7 % du total des ventes du Top 100 du SIPRI. Leurs revenues ont augmenté de 5,1 % entre 2013 et 2014.

Deux sociétés turques productrices d’armement sont classées dans le Top 100 : ASELSAN, qui a augmenté ses ventes de 5,6 % en 2014, mais qui a chuté de la 66ème à la 73ème place ; et Turkish Aerospace Industry (TAI), qui fait son entrée dans le Top 100 au 89ème rang, avec une croissance des ventes d’armes de 15,1 %. « La Turquie est à la recherche de davantage d’autosuffisance dans ses approvisionnements en armes et ceci, couplé à une stratégie d’exportation agressive, a contribué à la croissance rapide des chiffres d’affaires de ASELSAN et TAI », déclare Pieter Wezeman, chercheur en chef au SIPRI.

Les firmes sud-coréennes ont également gagné en position dans le Top 100 en 2014. « Quinzes entreprises d’Asie (hors Chine) ont fait leur entrée dans le Top 100 » selon Siemon Wezeman. « Beaucoup d’entre elles ont montré des niveaux assez stables des ventes, mais les sociétés sudcoréennes ont augmenté leur total des ventes de 10,5 % en 2014 par rapport à 2013 ». Le dernier sudcoréen entrant dans le Top 100 est Hyundai Rotem, un fabricant de véhicules militaires.

La base de données du SIPRI sur l’industrie d’armement a été créée en 1989. Elle contient des données financières et sur l’emploi des 100 plus grandes firmes productrices d’armement au niveau mondial. Depuis 1990, le SIPRI publie des données sur les ventes d’armes et l’emploi de ces 100 plus grandes entreprises productrices d’armements dans le SIPRI Yearbook.

Les ventes d’armes sont définies par le SIPRI comme comprenant les ventes de biens et services à caractère militaire à des clients du secteur militaire, incluant aussi bien les ventes sur le marché intérieur qu’à l’export.

Il s’agit de la première d’une série de trois comuniqués rendant public des données avant la publication du SIPRI Yearbook 2015. Dans le premier semestre de 2016, le SIPRI communiquera ses données sur les transferts internationaux d’armement (détails de toutes les ventes internationales, les transferts et les dons des principales armes en 2015), ainsi que ses données sur les dépenses militaires mondiales (informations complètes sur les tendances nationales, régionales et mondiales des dépenses militaires). L’ensemble des données sera présenté dans la publication phare du SIPRI, le SIPRI Yearbook 2016, qui sera publié fin 2016.

Journée de la paix : Ban Ki-moon appelle à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre

DESARMAMENT ET SECURITE .

Un article du Centre d’Actualités de l’ONU

A quelques jours de la Journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à un cessez-le-feu de 24 heures ce jour-là, qui est célébré chaque année le 21 septembre.

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Dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir, Ban Ki-moon a rappelé que « que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que cette journée était consacrée au renforcement des idéaux de paix, à l’intérieur des pays et entre les nations et entre les peuples ».

« Elle a aussi été établie pour être une journée de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de la célébration de cette année est ‘Partenariats pour la Paix – la dignité pour tous’ qui vise à souligner combien il est important que tous les segments de la société travaillent ensemble pour la paix », a ajouté le Secrétaire général.

« Dans le cadre des préparatifs de la Journée de la Paix, je demande à tous les partenaires à s’exprimer en faveur de cet appel à déposer les armes, et à travailler sans relâche dans les jours à venir pour parvenir à un cessez-le-feu de 24 heures le 21 septembre », a-t-il encore dit.

( Cliquez ici pour la version anglaise ou ici pour la version espagnole. )

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CICR: Nous devons stopper le commerce et les transferts irresponsables d’armes

DESARMAMENT & SECURITE .

Une déclaration par la Comité International ce la Croix-Rouge

Première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, Cancun, Mexique, 24-27 août 2015. Allocution vidéo prononcée par Peter Maurer, président du CICR, lors de la Conférence:

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ICRC Video

Je suis honoré de prendre aujourd’hui la parole devant vous en ce moment historique, à l’occasion de la première Conférence des États parties au Traité sur le commerce des armes, un traité dont il y a tout lieu d’espérer qu’il réduira les terribles souffrances humaines causées par la disponibilité généralisée et insuffisamment réglementée des armes classiques.

Le Traité sur le commerce des armes établit une norme mondiale pour des transferts d’armes responsables. En obligeant les États parties à prendre en compte le respect du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme dans leurs décisions sur les transferts d’armes et à adopter des mesures visant à empêcher le détournement de ces armes, le Traité contribuera à ce que les armes ne se retrouvent pas dans les mains de ceux dont on peut attendre qu’ils les utilisent pour commettre des crimes de guerre, des violations graves des droits de l’homme et d’autres crimes graves.

En adoptant le Traité sur le commerce des armes, les États ont reconnu qu’il n’est plus guère possible de considérer les armes et les munitions comme une catégorie de marchandises comme les autres. Ils ont reconnu que les transferts d’armes exigent une prudence toute particulière en raison des dommages dévastateurs et irréparables que les armes provoquent lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains. Et ils ont explicitement reconnu que la coopération, la transparence et l’échange d’informations sous-tendent un commerce responsable des armes, et sont essentiels à l’instauration de la confiance entre les États et donc à l’efficacité du Traité.

La réalisation du Traité, dont le but est d’accroître la responsabilité et la transparence dans le commerce international des armes classiques, dépendra non seulement de la mise en œuvre des exigences du Traité par les États parties, mais aussi de l’ouverture et de la transparence des forums mis en place pour l’examen de sa mise en œuvre et de son fonctionnement, en particulier de la Conférence des États parties.

(Voir suite sur colonne de droite. . . )

(Cliquez ici pour la version anglaise de cet article ou ici pour la version espagnole.)

Question for this article:

Do you think handguns should be banned?, Why or why not?

(. . . suite)

Un niveau élevé de transparence, notamment dans les rapports initiaux et annuels requis au titre du Traité, et dans l’examen du fonctionnement du Traité par la Conférence des États parties, facilitera la coopération et instaurera la confiance nécessaire au succès du traité. Le CICR demande instamment aux États parties de garder cette idée à l’esprit lorsqu’ils prendront des décisions cette semaine, notamment concernant le règlement intérieur et le mécanisme d’établissement des rapports.

L’importance du Traité, et l’étape décisive que constitue cette première Conférence des États parties, ne sauraient être surestimées. Si nous sommes parvenus aujourd’hui à ce stade, c’est grâce à tous ceux qui ont œuvré sans relâche durant ces quinze dernières années pour que le Traité devienne réalité. Parmi eux, les États qui ont fait avancer le processus jusqu’au stade de l’adoption du Traité, l’Organisation des Nations Unies et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui tous ont attiré l’attention sur le coût humain élevé des transferts d’armes insuffisamment contrôlés ; et, bien sûr, les organisations non gouvernementales qui furent les premières à réclamer un traité sur le commerce des armes il y a une quinzaine d’années. À cet égard, il faut reconnaître le rôle capital joué par la coalition des ONG « Control Arms » dans la réalisation du Traité, ainsi que l’expertise et l’assistance inestimables qu’elle apporte aujourd’hui aux efforts d’universalisation et de mise en œuvre.

Il convient de soutenir les efforts concertés accomplis par les États, les organisations internationales, les ONG et le CICR, qui, nous l’espérons, seront renforcés durant la phase de mise en œuvre du Traité, dont cette première Conférence des États parties est le point de départ. Notre travail ne fait que commencer. Nous devons à la fois nous efforcer de parvenir à l’adhésion la plus large possible du Traité, notamment par les États impliqués dans le commerce des armes, mais nous devons aussi impérativement veiller à ce que les obligations fondamentales du Traité soient fidèlement mises en œuvre, notamment par la mise en place de régimes de contrôle rigoureux au niveau national.

Sur ce point, je suis inquiet par l’écart qui existe entre le devoir d’assurer le respect du droit international humanitaire lors des transferts d’armes, et les pratiques effectives de transferts de trop nombreux États. Le CICR est directement confronté à cet écart dans nombre de pays où nous voyons les conséquences terribles de la disponibilité généralisée et l’utilisation abusive des armes, qui facilitent les violations du droit international humanitaire, entravent l’assistance médicale et humanitaire vitales, provoquent des déplacements et prolongent les conflits armés. Comme les armes continuent d’affluer, par le biais de transferts ouverts ou clandestins, ou par détournements, vers des conflits armés d’une très grande violence, tels que ceux que nous observons aujourd’hui dans certaines parties du Moyen-Orient et d’Afrique, il est urgent de combler l’écart entre le droit et la pratique.

C’est en voyant comment le Traité sur le commerce des armes comblera cet écart et changera la vie des populations dans les années à venir que l’on pourra véritablement mesurer son succès. Si les États adhérent au Traité, mais continuent de transférer des armes aux belligérants en commettant des crimes de guerre ou des violations graves des droits de l’homme, cela compromettra gravement l’objectif humanitaire du Traité sur le commerce des armes et sa crédibilité.

Le Centre de la paix organise de soutien pour les enfants de Gaza

DESARMAMENT & SECURITE .

un article par ziad medoukh

Le dimanche 25 janvier 2015, sept jeunes du Centre de la paix : Ahmed Jamal, Baràa Abou Khoussa , Hind Harazine , Iman Ryach, , Mahmoud Dhaher, Ola Atta , et Rawan Shawa , ont organisé une séance de soutien psychologique pour les dizaines d’enfants de la ville de Gaza.

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cliquez sur le photo pour l’élargir

L’activité qui a duré trois heures s’est déroulée dans le jardin d’enfants (les petits anges) du quartier défavorisé Al- Tofah, Les 60 petits participants ont été très attentifs et très intéressés.

L’équipe formée au Centre en septembre 2014, et qui s’occupe de différents centres d’accueil de la bande de Gaza, leur a proposé plusieurs activités.

Avec du matériel scolaire, différents objets et jouets, elle a organisé des ateliers et des activités variés : théâtre, dessin sur le visage , sur des cahiers et sur le mur, concours, jeux, activités sportives, chansons, musique, échanges, jeu de rôle animations, expression dramatique et lecture de bandes dessinées.

Les enfants ont suivi avec beaucoup d’intérêt les différentes activités proposées par les jeunes du Centre, ils ont oublié leur timidité et se sont bien intégrés dans le groupe.

La directrice de la structure enfantine a remercié les intervenants pour leur talent et leur créativité, elle a constaté que les enfants avaient beaucoup changé dans leur comportement après cette séance d’animation. Elle leur a demandé de revenir une autre fois afin d’assurer d’autres animations pour les enfants et leurs mères.

( Cliquez ici pour une version anglaise.)

 

Question related to this article.

How are the Palestinians responding to the latest attacks?

CPNN has received the following Statement from the National Coalition of
Christian Organizations in Palestine on the situation: Support Gaza’s Right to Life

“Justice and security are two sides of the same coin. Israel’s security can never be an excuse for denying justice to the Palestinian people.”

In the spirit of the living God who sanctifies all life and in keeping with our faith and its teachings we appeal to all people across the world to work with their fellow citizens and governments to end Israel’s Operation Protective Edge and the brutal military siege that has been going on for the past seven years which includes a naval and economic blockade. Gaza has no port or airport thus no way to import or export its products.

This not a war. This is only vengeance and collective punishment. A responsible authority works to stop useless vengeance and violence. Instead, it fosters general atmosphere of incitement, in order to please a Palestinian hating population, and not knowing what to do, the irresponsible Israeli Authority, just kills Palestinians and demolishes their houses, in order to please their people. We acknowledge the voice and action of the few Israelis who expressed themselves against this policy of their government.

This is not an escalation or a war. Gaza has no military or ability to protect itself other than to fire some homemade rockets. The 1.7 million people, mostly children (2/3 of the population) are also mostly refugees (1.1 million) from areas of 1948 and 1967. Furthermore under the 4th Geneva Convention Palestinians, as a militarily occupied people, have the right to defend themselves.

Our justice loving God demands us to speak out on behalf of the security for all people. In the name of the Advocate Spirit, we ask you to speak out now to call a halt to this long term offensive operation which aims to wipe out a lonely, besieged and unarmed people. Whether you think the new unity government is viable or not, or if Hamas is a terrorist organization or not, or whether you think they might have been behind the death of the three Israeli teens murdered near Hebron, (which is not proven so far) it is against international law to collectively punish or target an already besieged 1.7 millon population. It is inhumane. It is a war crime.

As of July 10th, the date of this Appeal Israeli military struck 430 targets across the Gaza Strip. 77 people have been reported dead and more than 500 wounded.. The majority of the dead are civilians. 18 are children including a baby one month old.

We pray for the memory of those killed. Each of them has a name and a family who is suffering great loss. We also pray for all those wounded or injured in body, mind, or spirit. We pray for solace and comfort also for the families whose homes, businesses, agricultural fields, or fishing boats that have also been destroyed. We pray for the people of Gaza and ask that God be with them.

Support Palestinian’s right to life by joining with Christians throughout the world in their call for a just peace in this land that all call holy. We have been down this road one too many times and know what will happen if we fail to act. Please join us through letters and petitions to your government officials to raise awareness about this offensive military operation and Gaza’s ongoing siege. Ask them to pressure Israel to stop its
brutal assault or face sanctions from the international community.

Support Palestinian’s right to life, say with a loud voice: stop killing and demolishing houses. Join with Christians throughout the world in their call for a just peace in this land that all call holy.

Quote from article by Jeremy Corbynn,, “Who Mourns for Palestine”

NCCOP

Jerusalem
· Arab Catholic Scouts Group
· Arab Orthodox Society – Jerusalem
· Caritas- Jerusalem
· Department of Service to Palestinian Refugees- Middle East Council of
Churches
· Greek Catholic Sayedat AlBishara Association
· International Christian Committee
· Laity Committee in the Holy Land
· National Christian Association
· Pontifical Mission Palestine
· SABEEL – Ecumenical Liberation Theology Center
· Seeds of Better life
· Union of Arab Orthodox Club – Jerusalem
· Young Men’s Christian Association –YMCA
· Young Women’s Christian Association –YWCA

Gaza
NECC office

Bethlehem (NCOB)
Network of Christian Organizations in Bethlehem
· The East Jerusalem YMCA /Beit Sahour Branch
· The Arab Educational Institute,
· Holy Land Trust, Bethlehem
· Wi’am Center, Bethlehem
· Saint Afram Assyrian Society,
· Holy Land Christians Ecumenical Foundation, Bethlehem
· Al-Ihsan Arab Orthodox Society, Beit Jala
· Arab Orthodox Club, Beit Sahour
· Arab Orthodox Club, Beit Jala
· Arab Orthodox Club, Bethlehem
· The Arab Orthodox Charitable Society, Beit Sahour
· Bethlehem Bible College
· Siraj Center for Holy Land Studies
· Alternative Tourism Group, ATG, Beit Sahour
· Senior Citizen Charitable Society
· Environmental educational Center, Beit Jala
· Saint Vincent Charitable Society, Beit Jala
· Shepherds’ Children Society, Beit Sahour
and KAIROS PALESTINE